FR3056811A1

FR3056811A1 - Perfectionnement aux clarinettes

Info

Publication number: FR3056811A1
Application number: FR1659123A
Authority: FR
Inventors: Hubert Michel Marcel Thevenin
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2016-09-27
Filing date: 2016-09-27
Publication date: 2018-03-30
Anticipated expiration: 2036-09-27
Also published as: FR3056811B1

Abstract

La présente invention concerne une clarinette (1) comprenant au moins un corps tubulaire (22, 23) s'étendant suivant un axe longitudinal (A), ledit corps tubulaire (22, 23) comprenant des orifices (3) répartis sur la hauteur et la circonférence de ladite clarinette (1) et des moyens de commande (4) de fermeture et d'ouverture des orifices (3) à l'aide de touches (41, 42), de sorte à changer la colonne d'air sortant des orifices (3) et générer des notes musicales, caractérisée en ce que lesdites touches (41, 42) sont disposées de façon juxtaposée dans un même plan parallèle à l'axe longitudinal (A) et sensiblement tangent audit corps tubulaire (22, 23), de sorte que l'action des moyens de commande (4) est apte à entraîner un changement de notes en passant d'une touche à une autre et à être réalisée par un doigt d'une seule main.

Description

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention concerne le domaine des instruments de musique à vent de la famille des bois, et plus particulièrement des clarinettes comprenant une nouvelle ergonomie de clés et/ou de leviers.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION

II est connu de l’art antérieur qu’une clarinette est formée d’un corps io tubulaire s’étendant axialement entre une embouchure ou un bec par lequel le clarinettiste insuffle de l’air, et une extrémité souvent en forme de pavillon par lequel le son est diffusé. Le corps tubulaire de la clarinette comprend généralement un corps du haut et un corps du bas qui sont percés de plusieurs orifices pouvant être fermés par un mécanisme à clapet de sorte à générer différents sons. En effet, depuis le 19^e siècle, les clarinettes dites modernes, utilisent des systèmes de clétage (ou clés) et de leviers qui permettent de fermer ou ouvrir des orifices par l’action des doigts sur les clés ou orifices. Plus précisément, ce mécanisme à clapet, dit autrement dispositif de clétage et de leviers ou moyen pour commander la fermeture ou l’ouverture des orifices de la clarinette, comprend des tiges qui s’étendent le long du corps entre une extrémité solidaire des touches et une autre extrémité solidaire des clapets, de façon à ce que l’action d’une touche permet de faire pivoter une tige reliée à un clapet pour ouvrir ou fermer l’orifice et produire une note musicale . De manière générale, une clarinette est composée de plusieurs touches, notamment de quatre touches sur le corps du bas pour produire les notes musicale de sol#, fa, fa# et mi, dans le registre grave, et ré#, do, do# et si dans le 3ème registre, qui sont conventionnellement actionnées par des clés avec l’auriculaire de la main droite ou par des leviers avec l’auriculaire de la main gauche. De plus, ces touches pour produire les notes de sol#, fa, fa# et mi et ré#, do, do# et si sont disposées à des hauteurs différentes du corps et espacées l’une par rapport à l’autre. Cette configuration des touches impose au clarinettiste d’actionner ces touches soit directement par les clés avec la main droite et/ou par les leviers avec la main gauche en synchronisant son doigté.

Un problème dans le domaine des instruments de musique à vent, notamment des clarinettes, concerne la disposition actuelle des clés sur l’instrument pour pouvoir réaliser des enchaînements de notes musicales. En effet, la disposition actuelle des clés et des leviers sur la clarinette nécessite io l’utilisation des deux mains pour pouvoir actionner ces moyens de commande de façon synchronisée. Ainsi, le passage d’une note à une autre ou l’action de plusieurs de ces notes à la suite l'une de l'autre est complexe, difficile, gênant et peut demander plus de concentration à un clarinettiste pour réaliser des enchaînements musicaux. Ceci devient possible maintenant à l'aide de « glissades » (qui est un terme connu du clarinettiste).

On connaît de l’art antérieur, par exemple comme décrit dans la demande de brevet WO 2011/151539, un dispositif de clétage pour un aérophone comprenant une première et une deuxième touche et des moyens pour piloter la fermeture, respectivement, d’un premier et d’un deuxième orifice situés sur le corps du haut d’une clarinette, et les deux touches sont placées de façon contiguë, de sorte qu’elles puissent être actionnées l'une à la suite de l'autre par un seul doigt agissant entre ces deux touches. Pour les notes précitées, la commande de fermeture des orifices du corps du bas est rendue accessible par le choix d’un doigt de la main droite et/ou de la gauche par le biais de deux touches à action solidaires. Le dispositif de clétage de ce document présente des facilités pour le jeu de ces notes. Cependant, ce dispositif de clétage impose également au clarinettiste d’utiliser les deux mains pour jouer ces notes. De ce fait, ce dispositif rend difficile le passage d’une note à une autre pour obtenir un jeu musical fluide sans à réfléchir à quelle main utiliser pour jouer quelle note et à quel moment. De plus, ce dispositif impose un effort important de concentration pour l'exécution de ces notes.

Dans ce contexte, il est intéressant de proposer une solution permettant de pallier les inconvénients de l’art antérieur en améliorant l'ergonomie des clés et/ou des leviers d’une clarinette.

DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION

La présente invention a pour but de pallier certains inconvénients de l'art antérieur en proposant une nouvelle ergonomie des clés d’une clarinette io facilitant le passage d’une note à une autre par un seul doigt.

Ce but est atteint par une clarinette comprenant au moins un corps tubulaire s’étendant suivant un axe longitudinal, ledit corps tubulaire comprenant des orifices répartis sur la hauteur et la circonférence de la clarinette et des moyens de commande de fermeture et d’ouverture des orifices à l’aide de touches, de sorte à changer la colonne d’air sortant des orifices et générer des notes musicales, lesdites touches sont disposées de façon juxtaposée dans un même plan parallèle à l’axe longitudinal et sensiblement tangent audit corps tubulaire, de sorte que l’action des moyens de commande est apte à entraîner un changement de notes en passant d’une touche à une autre et à être réalisée par au moins un doigt d’une seule main.

Selon une autre particularité, les touches comprennent des clés qui sont juxtaposées dans un premier plan sensiblement parallèle à l’axe longitudinal et sensiblement tangent au corps tubulaire, de sorte que lesdites clés puissent être actionnées par l'auriculaire de la main droite.

Selon une autre particularité, les touches comprennent en outre des leviers qui sont juxtaposés dans un second plan sensiblement parallèle à l’axe longitudinal et sensiblement tangent au corps tubulaire de sorte que lesdits leviers puissent être actionnés par l'auriculaire de la main gauche.

Selon une autre particularité, le premier plan des clés est un plan différent du second plan des leviers.

Selon une autre particularité, ledit corps tubulaire s’étend entre un bec (20), un barillet (21) et un pavillon (24) ; ledit corps tubulaire est formé d’un corps du haut (22) et d’un corps du bas (23).

Selon une autre particularité, les moyens de commande comprennent des clapets pour chacun des orifices, et des tiges s’étendant le long des corps tubulaires entre une extrémité solidaire des clés et une autre extrémité solidaire des clapets.

îo Selon une autre particularité, les clés sont montées pivotantes sur des tiges reliant lesdites touches aux clapets d’un des orifices, de sorte qu’un clarinettiste appuyant ou relâchant sur lesdites touches ouvre ou ferme lesdits orifices.

Selon une autre particularité, les clés et les leviers sont solidaires par l’intermédiaire des tiges de sorte à fermer ou ouvrir les mêmes orifices.

Selon une autre particularité, les clés sont au moins au nombre de quatre, et/ou les leviers sont au moins au nombre de trois.

Selon une autre particularité, lesdites clés juxtaposées sont celles dont l’action génère au moins une des notes musicales suivantes : fa#, sol#, mi, fa dans le registre du grave et ré#, do, do# et si dans le troisième registre.

DESCRIPTION DES FIGURES ILLUSTRATIVES

D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente une vue en perspective d’une clarinette comprenant une disposition des clés et des leviers selon un mode de réalisation :

- les figures 2 et 3 représentent des vues de profil d’un corps tubulaire d’une clarinette comprenant une disposition des clés et des leviers, respectivement, selon l’art antérieur et selon un mode de réalisation de la présente invention ;

- les figures 4 et 5 représentent des vues de dessous du corps tubulaire de la clarinette, respectivement, de la figure 2 et de la figure 3 ;

- la figure 6 représente une vue de profil d’un corps tubulaire de la clarinette comprenant une disposition de clés et de leviers selon un autre mode de réalisation.

io Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION

L’invention, en référence aux figures 1 à 6, va être maintenant décrite.

La présente invention concerne une clarinette (1) comprenant au moins un corps tubulaire (22, 23) s’étendant suivant un axe longitudinal (A), de façon générale, entre un bec (20), dans lequel un clarinettiste insuffle de l’air qui se propage dans ladite clarinette, et un pavillon (24) par lequel le son sort de la clarinette (1) en émettant une note (ou un son) musicale. Le corps tubulaire (22, 23) comprend généralement comme par exemple représenté sur la figure 1, un barillet (21) permettant au clarinettiste d’accorder la clarinette (1) et s’emboîtant avec ledit bec (20), un corps du haut (22) s’emboîtant avec le barillet (21) et un corps du bas (23) s’emboîtant avec le pavillon (24). Les corps tubulaires, en particulier le corps du haut (22) et le corps du bas (23), sont percés de plusieurs orifices (3) répartis sur leur hauteur et leur circonférence. Les corps tubulaires (22, 23) comprennent en outre des moyens de commande (4) pour la fermeture et l’ouverture des orifices (3) par l’intermédiaire des touches (41, 42) entre autres, de sorte à changer la colonne d’air (ou dit autrement le flux d’air) sortant des orifices (3) et générer des notes musicales différentes.

Dans certains modes de réalisation, comme représenté par exemple 5 sur les figures 2, 3 et 6, le corps du bas (23) comprend, par exemple et non limitativement, des orifices susceptibles d’être fermés de l’extérieur par des clapets (6) qui sont commandés par des moyens (4), associant un clapet (6) à au moins une touche (41, 42), par exemple et non limitativement des clés (41) et/ou des leviers (42). Lesdits moyens (4), selon certains modes de io réalisation, comprennent des clapets (6) pour chacun des orifices (3) et des tiges s’étendant le long des corps tubulaires (22, 23) entre une extrémité solidaire des touches (41, 42) et une autre extrémité solidaire desdits clapets (6). Lesdites touches (41, 42), selon certains modes de réalisation, sont montées pivotantes sur des tiges reliant lesdites touches (41,42) aux clapets (6) d’un des orifices (3) de sorte qu’un clarinettiste puisse appuyer sur lesdites touches (41, 42) pour ouvrir lesdits orifices (3) ou relâcher lesdites touches (41, 42) pour fermer lesdits orifices (3). Ledit corps du bas (23) comprend donc généralement des touches (41, 42) permettant de réaliser des notes du registre grave ou dans le troisième registre en actionnant des touches (41) par l’auriculaire de la main droite et des touches (42) par l’auriculaire de la main gauche.

La clarinette (1), selon certains modes de réalisation, présente l’avantage d’agencer lesdites touches (41, 42) de façon juxtaposée (c'est-àdire côte à côte) dans un même plan parallèle à l’axe longitudinal (A) et sensiblement tangent aux corps tubulaires (22, 23) de sorte que l’action des moyens (4), par exemple et non limitativement des clés (41) et/ou des leviers (42) , entraîne le changement de notes en passant d’une touche à une autre et à être réalisée par un doigt d’une seule main. Cette nouvelle ergonomie (ou disposition ergonomique) de la clarinette permet de modifier la disposition des clés, c’est à dire de pouvoir facilement passer d’une clé à une autre de façon continue par glissement d’un doigt, généralement de l’auriculaire, et réaliser des enchaînements musicaux de façon fluide et précise. En effet, comme représenté sur les figures 2 et 4, les clarinettes de l’art antérieur comprennent des touches (41,42) espacées l’une de l’autre et à différentes hauteurs, ce qui impose au clarinettiste à la fois d’écarter et de rapprocher le doigt pour pouvoir glisser (c'est-à-dire réaliser des enchaînements musicaux) d’une touche à une autre, par exemple pour jouer les notes des registres graves. On notera qu’il existe une distance maximale que peut parcourir un doigt, généralement l’auriculaire droit ou gauche, pour îo passer d’une touche à une autre. La nouvelle disposition des touches (41, 42), selon un des modes de réalisation, est telle que la distance maximale parcourable par un doigt, de préférence l’auriculaire, est inférieure par rapport à la distance maximale parcourable par le même doigt dans la disposition des touches d’une clarinette de l’art antérieur. Ainsi, cette disposition des touches permet de réduire la distance maximale que peut parcourir l’auriculaire pour actionner lesdites touches de sorte à obtenir un agencement des touches simplifié et facilité. Par ailleurs, cette disposition des touches présente l’avantage d’écarter le moins possible le doigt pour actionner lesdites touches et donc requiert peu d’efforts sur l’auriculaire, par exemple pour jouer les notes des registres graves ou dans le troisième registre.

Dans certains modes de réalisation, comme représenté par exemple sur les figures 3 et 5, les touches (41, 42) comprennent des clés (41, 41a, 41b, 41c, 41 d) disposées de façon juxtaposée dans un premier plan sensiblement parallèle à l’axe longitudinal (A) et sensiblement tangent aux corps tubulaires (22, 23) de sorte que le clarinettiste puisse passer d'une clé à une autre par glissement d’un doigt de la main droite. Les touches (41,42) comprennent en outre des leviers (42, 42a, 42b, 42c, 42d) disposés de façon espacée l’un de l’autre et à différentes hauteurs comme dans l’art antérieur.

Cette configuration de clarinette permet de rapprocher les clés dans un même plan pour faciliter le glissement du doigt d’une clé à une autre. Par ailleurs, cette ergonomie avantageuse des clés permet, contrairement à l’utilisation des clarinettes de l’art antérieur, de réaliser les notes musicales à la suite l’une de l’autre sans avoir besoin d’actionner les leviers.

Dans certains modes de réalisation, comme représenté par exemple 5 sur la figure 6, les touches (41, 42) comprennent en outre des leviers (42, 42a, 42b, 42c, 42d) disposés également de façon juxtaposée dans un second plan sensiblement parallèle à l’axe longitudinal (A) et sensiblement tangent aux corps tubulaires (22, 23) de sorte que le clarinettiste puisse passer d’un levier à un autre par glissement de l'auriculaire de la main îo gauche. Ledit second plan dans lequel les leviers sont juxtaposés, est un plan différent dudit premier plan dans lequel les clés sont juxtaposées permettant ainsi au clarinettiste d’utiliser à la fois l’auriculaire de la main droite pour actionner les clés et l’auriculaire de la main gauche pour actionner les leviers. Cette configuration de clarinette permet également de rapprocher les leviers dans un même plan pour réduire la distance séparant un levier à un autre. De plus, cette ergonomie avantageuse des clés et des leviers permet de faciliter le jeu des notes musicales de façon consécutive et ininterrompue à l’aide de l’auriculaire droit pour réaliser des glissements d’une clé à une autre et/ou de l’auriculaire gauche pour réaliser des glissements d’un levier à un autre.

La clarinette (1), selon certains modes de réalisation, comprend des clés (41,41a, 41b, 41c, 41 d) et des leviers (42, 42a, 42b, 42c, 42d) solidaires par l’intermédiaire des tiges de sorte à fermer ou ouvrir les mêmes orifices (3). En effet, un clapet est relié à la fois à une clé et un levier permettant d’ouvrir et fermer un orifice dudit clapet par ladite clé ou ledit levier.

Dans certains modes de réalisation, lesdites clés (41, 41a, 41b, 41c, 41 d) sont au nombre d’au moins quatre et lesdits leviers (42, 42a, 42b, 42c, 42d) sont au nombre d’au moins trois ou quatre permettant de réaliser, de préférence les notes musicales suivantes : fa#, sol#, mi et fa du registre grave et re#, do, do#, si du 3ème registre. La clarinette (1) peut également comprendre quatre clés ou plus et trois leviers ou plus, selon la construction souhaitée de l’instrument et les enchaînements musicaux souhaités par le clarinettiste.

On notera également que le terme « sensiblement » est régulièrement utilisé dans la présente description, notamment concernant une caractéristique telle qu’une orientation ou une direction, de manière à indiquer que la caractéristique concernée peut en fait être légèrement différente et ne pas être exactement comme désigné (par exemple, îo l’expression « sensiblement tangent » doit être interprétée comme « au moins approximativement tangent » car il peut être possible de choisir une orientation qui ne soit pas exactement perpendiculaire pour pouvoir néanmoins remplir sensiblement la même fonction). De plus, les termes tels que le terme “sensiblement” utilisés dans la présente demande peuvent également être interprétés comme définissant que la caractéristique technique peut être « en général » (« généralement »), et souvent « de préférence », comme indiqué, mais que d’autres modes de réalisations ou configurations peuvent être dans la portée de la présente invention.

La présente invention est également applicable à d’autres instruments de musique à vent de la famille des bois, tels que les saxophones, les bassons, les bombardes pour citer quelques exemples non-limitatifs.

La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et avantages en référence aux figures et/ou à divers modes de réalisation. L’homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d’un mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des caractéristiques d’un autre mode de réalisation à moins que l’inverse ne soit ίο explicitement mentionné ou qu’il ne soit évident que ces caractéristiques sont incompatibles ou que la combinaison ne fournisse pas une solution à au moins un des problèmes techniques mentionnés dans la présente demande. De plus, les caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que l’inverse ne soit explicitement mentionné.

Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses io autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.

Claims

REVENDICATIONS

1. Clarinette (1) comprenant au moins un corps tubulaire (22, 23) s’étendant suivant un axe longitudinal (A), ledit corps tubulaire (22, 23)

5 comprenant des orifices (3) répartis sur la hauteur et la circonférence de la clarinette (1) et des moyens de commande (4) de fermeture et d’ouverture des orifices (3) à l’aide de touches (41, 42) de sorte à changer la colonne d’air sortant des orifices (3) et générer des notes musicales, caractérisée en ce que parmi lesdites touches (41, 42), une pluralité de touches, adjacentes io et actionnables par un doigt d’une main, sont disposées de façon juxtaposée dans un même plan sensiblement parallèle à l’axe longitudinal (A) et sensiblement tangent audit corps tubulaire (22, 23), de sorte que l’action des moyens de commande (4) est apte à entraîner un changement de notes en passant d’une touche à une autre et à être réalisée par un doigt d’une seule

15 main en déplaçant ce doigt dans ledit plan.
2. Clarinette selon la revendication 1, caractérisée en ce que les touches (41, 42) comprennent des clés (41, 41a, 41b, 41c, 41 d) qui sont juxtaposées dans un premier plan sensiblement parallèle à l’axe longitudinal (A) et sensiblement tangent au corps tubulaire (22, 23), de sorte que lesdites

20 clés puissent être actionnées par l’auriculaire de la main droite.
3. Clarinette selon une de la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les touches (41, 42) comprennent en outre des leviers (42, 42a, 42b, 42c, 42d) qui sont juxtaposés dans un second plan sensiblement parallèle à l’axe longitudinal (A) et sensiblement tangent au corps tubulaire (22, 23), de

25 sorte que lesdits leviers puissent être actionnés par l'auriculaire de la main gauche.
4. Clarinette selon la revendication 3, caractérisé en ce que le premier plan des clés (41, 41a, 41b, 41c, 41 d) est un plan différent du second plan des leviers (42, 42a, 42b, 42c, 42d).
5. Clarinette selon unes des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que ledit corps tubulaire (22, 23) s’étend entre un bec (20) et un pavillon (24) ; ledit corps tubulaire est formé d’un corps du haut (22) et d’un corps du bas (23).

5
6. Clarinette selon unes des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens de commande (4) comprennent des clapets (6) pour chacun des orifices (3), et des tiges s’étendant le long du corps tubulaire (22, 23) entre une extrémité solidaire des touches (41, 42) et une autre extrémité solidaire des clapets (6).

io
7. Clarinette selon la revendication 6, caractérisée en ce que les touches (41, 42) sont montées pivotantes sur l’une des tiges reliant lesdites touches (41, 42) aux clapets (6) d’un des orifices (3), de sorte qu’un clarinettiste appuyant ou relâchant sur lesdites touches (41, 42) ouvre et ferme lesdits orifices (3).

15
8. Clarinette selon une des revendications 3 à 7, caractérisée en ce que les clés (41, 41a, 41b, 41c, 41 d) et les leviers (42, 42a, 42b, 42c, 42d) sont solidaires par l’intermédiaire des tiges, de sorte à fermer ou ouvrir les mêmes orifices (3).
9. Clarinette selon une des revendications 2 à 8, caractérisée en ce

20 que les clés (41, 41a, 41b, 41c, 41 d) sont au moins au nombre de quatre, et/ou les leviers (42, 42a, 42b, 42c, 42d) sont au moins au nombre de trois.
10. Clarinette selon une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que lesdites touches (41, 42) juxtaposées sont celles dont l’action des clés (4) génère au moins une des notes musicales suivantes : fa#, sol#, mi, fa, ou

25 ré#, do, do#, si.

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