FR3055206A1 - Propulseur mandibulaire - Google Patents

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    • A61—MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61C—DENTISTRY; APPARATUS OR METHODS FOR ORAL OR DENTAL HYGIENE
    • A61C7/00—Orthodontics, i.e. obtaining or maintaining the desired position of teeth, e.g. by straightening, evening, regulating, separating, or by correcting malocclusions
    • A61C7/36—Devices acting between upper and lower teeth

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Abstract

La présente invention concerne un propulseur mandibulaire (1) relié à un dispositif de rééducation (2) orthodontique par deux tiges (4, 40, 41), une tige supérieure (40) reliée à une partie supérieure (20) du dispositif de rééducation (2) et une tige inférieure (41) reliée à une partie inférieure (21) du dispositif de rééducation (2), les tiges supérieure (40) et inférieure (41) étant configurées pour coulisser l'une par rapport à l'autre lorsque la partie inférieure (21) du dispositif de rééducation (2) orthodontique est déplacée par rapport à la partie supérieure (20) du dispositif de rééducation (2) orthodontique. Selon l'invention, le propulseur mandibulaire comprend des moyens de maintien (6) empêchant le déboitement des tiges supérieure (40) et inférieure (41).

Description

055 206
57865 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication :
(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)
©) N° d’enregistrement national
COURBEVOIE © Int Cl8 : A 61 C 7/36 (2017.01)
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION
A1
©) Date de dépôt : 23.08.16. (© Priorité : © Demandeur(s) : LABORATOIRE POLOSECKI — FR.
@ Inventeur(s) : POLOSECKI SIMON.
©) Date de mise à la disposition du public de la demande : 02.03.18 Bulletin 18/09.
©) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés : ® Titulaire(s) : LABORATOIRE POLOSECKI.
©) Demande(s) d’extension : © Mandataire(s) : CABINET BREV&SUD.
PROPULSEUR MANDIBULAIRE.
FR 3 055 206 - A1 _ La présente invention concerne un propulseur mandibulaire (1) relié à un dispositif de rééducation (2) orthodontique par deux tiges (4, 40, 41 ), une tige supérieure (40) reliée à une partie supérieure (20) du dispositif de rééducation (2) et une tige inférieure (41) reliée à une partie inférieure (21) du dispositif de rééducation (2), les tiges supérieure (40) et inférieure (41) étant configurées pour coulisser l'une par rapport à l'autre lorsque la partie inférieure (21 ) du dispositif de rééducation (2) orthodontique est déplacée par rapport à la partie supérieure (20) du dispositif de rééducation (2) orthodontique.
Selon l'invention, le propulseur mandibulaire comprend des moyens de maintien (6) empêchant le déboitement des tiges supérieure (40) et inférieure (41).
Figure FR3055206A1_D0001
Figure FR3055206A1_D0002
3-4.
Figure FR3055206A1_D0003
7 10 5 50 41
Propulseur mandibulaire
La présente invention entre dans le domaine de 1 Orthodontie et plus particulièrement dans le domaine de l'orthopédie dentofaciale.
L'orthopédie dentofaciale est une discipline gui consiste à faire croître les mâchoires, le plus généralement, d'un enfant.
Il existe deux sens de croissance de la mâchoire, la croissance transversale gui consiste à élargir la largeur des mâchoires et la croissance sagittale gui correspond à -une croissance vers l'avant de la mâchoire inférieure ou mandibule selon un axe sagittal du corps humain.
De manière générale, les orthodontistes stimulent la croissance sagittale des mâchoires en les équipant de dispositifs de rééducation par exemple un appareil dentaire permanant de type « bagues », ou une orthèse amovible qui est moulée de manière à être fixée spécifiquement aux mâchoires inférieure et supérieure du patient.
Dans les deux cas, afin de stimuler la croissance, les mâchoires inférieure et supérieure, chacune équipée d'une orthèse ou d'un appareil dentaire, sont liées entres elles mécaniquement de manière à appliquer une contrainte sur l'articulation de la mâchoire inférieure, cette contrainte étant dirigée vers l'avant selon un axe sagittal.
Dans ce contexte, l'invention porte sur un propulseur mandibulaire adapté à stimuler la croissance sagittale des mâchoires en appliquant une contrainte sur la mâchoire inférieure.
A ce jour, le type de propulseur mandibulaire le plus utilisé par les orthodontistes pour équiper un dispositif de rééducation orthodontique correspond à « une bielle dite de HERBTS ». Ce type de propulseur mandibulaire conçorte deux tiges, d'une part, une tige supérieure qui est reliée à une partie supérieure du dispositif de rééducation, et d'autre part, une tige inférieure qui est reliée à une partie inférieure du dispositif de rééducation. De manière évidente, la partie inférieure du dispositif de rééducation est reliée à la mâchoire inférieure du patient. Alors eue la partie supérieure du dispositif de rééducation est solidarisée à la mâchoire supérieure du patient.
Ainsi, pour le confort du patient, les tiges supérieure et S inférieure sont mobiles l'une par rapport à l'autre au travers d'un mouvement de translation longitudinal, A cet effet, la tige supérieure consiste en un cylindre creux, alors que la tige inférieure présente un diamètre légèrement inférieur à celui du cylindre creux de la tige supérieure. Cette caractéristique permet à la tige inférieure de coulisser au sein de la tige supérieure au grès des mouvements de la mâchoire inférieure. De la même manière, la tige inférieure peut être constituée d'un cylindre creux et la tige supérieure coulissée au grès des mouvements de la mâchoire inférieure.
Ce propulseur mandibulaire qui comprend use tige coulissant dans un cylindre présente 1'inconvénient de se déboiter lorsque le patient baille, ce qui peut entraîner des risques de blessures des gencives ou des lèvres du patient. De plus, le patient doit remboîter lui même les tiges supérieure et inférieure, ce qui n'est pas un exercice aisé. En outre, les dispositifs de rééducation orthodontiques qui sont équipés de ce genre de propulseur mandibulaire doivent être ou sont portés au cours des repas. Il en résulte une accumulation de reste de débris de nourriture au sein de la tige cylindrique. Cette accumulation de débris de nourriture pose un problème d'hygiène bucco-dentaire. En effet, 1'accumulation de débris de nourriture favorise le développement de germes, par exemple des colonies bactériennes ou des champignons qui sont potentiellement sources d'infections.
La présente invention propose une solution aux problèmes préalablement exposés dans la description de l'art antérieur.
A cet effet, un premier aspect de l'invention concerne un propulseur mandibulaire relié à un dispositif de rééducation orthodontique par deux tiges, une tige supérieure reliée à une partie supérieure du dispositif de rééducation et une tige inférieure reliée à une partie inférieure du dispositif de rééducation, les tiges supérieure et inférieure étant configurées pour coulisser l'une par rapport à l'autre lorsque la parti© Inférieure du dispositif de rééducation orthodontique est déplacée par rapport à la partie supérieure du dispositif de rééducation
S orthodontique, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de maintien empêchant le déboîtement des tiges supérieure et inférieure.
Plus particulièrement, l'invention concerne un propulseur mandibulaire relié à un dispositif de rééducation orthodontique par deux tiges, une tige supérieure reliée à une partie supérieure du dispositif de rééducation et une tige inferieure reliée à une partie inférieure du dispositif de rééducation, caractérisé en ce qu'il cowporte, d'une part, une pièce de liaison reliant les tiges supérieure et inférieure, la pièce de liaison permettant le coulissement des tiges supérieure et inférieure l'une par rapport à l'autre, et d’autre part, des moyens de maintien empêchant le déboîtement des tiges supérieure et inférieure de la pièce de liaison.
Avantageusement, la pièce de liaison permet de relier la tige inférieure à la tige supérieure tout en assurant une mobilité par une translation longitudinale de l'une par rapport à l'autre. Ainsi, le propulseur mandibulaire suit les mouvements d'ouverture et de fermeture de la bouche du patient. Alors que les moyens de maintien assurent que les tiges supérieure et inférieure ne se déboîtent pas de la pièce de liaison lors d'une extension extrême de la mâchoire inférieure due par exemple à un bâillement ou un cri du patient.
En outre, une pièce de liaison permet de réaliser une surface de coopération à coulissement de petite taille et d'éviter de réaliser une tige inférieure ou supérieure percée recevant entièrement la tige supérieure ou inférieure.
Cette coopération entre la pièce de liaison, les moyens de maintien et les tiges supérieure et inférieure confère au patient un confort d'utilisation, tout réduisant le risque de blessure du au déboîtement des tiges de la pièce de liaison.
Selon une caractéristique du premier aspect de l'invention, la pièce de liaison ceeçorte un corps creux présentant une lumière légèrement supérieure aux dimensions d'une tige de manière à permettre un coulissement d'une tige par rapport à l'autre.
Selon une caractéristique additionnelle du premier aspect, les moyens de maintien comportent us arrêtoir mécanique ménagé à une extrémité libre d'une tige.
De plus, la pièce de liaison ccaporte une jonction, mécanique qui relie la pièce de liaison à une tige de manière rigide.
Avantageusement, afin de procurer un confort d'utilisation au patient, le corps creux est solidaire à la jonction mécanique de manière parallèle et longitudinale permettant ainsi aux tiges de coulisser longitudinalement l'une par rapport à l'autre. De plus, la tige supérieure et la tige inférieure sont respectivement reliées aux parties supérieure et inférieure du dispositif de rééducation au travers- d'une liaison mécanique articulée possédant trois degrés d® liberté. Ces caractéristiques permettent au propulseur mandibulaire de suivre les mouvements d'ouverture et de fermeture de la bouche qu'ils soient axiaux ou latéraux.
Selon une particularité du premier aspect de l'invention, la liaison mécanique articulée selon, trois degrés de liberté, est formée par une liaison boule. La liaison boule est formée par une rotule disposée à une extrémité d'une tige et constituée d'un, corps creux qui coopère avec un crochet boule solidarisé, via un élément connecteur, avec le dispositif de rééducation orthodontique. La liaison boule présente l'avantage d'être démontable.
Selon une caractéristique avantageuse du premier aspect de l'invention, le corps creux de la pièce de liaison présente une longueur inférieure au tiers de la longueur de la tige coopérant avec le corps creux de la pièce de liaison.
Avantageusement, cette caractéristique améliore l'hygiène buccodentaire du patient portant un -dispositif de rééducation orthodontique en limitant une accumulation de débris alimentaires à 1'intérieur du corps creux, diminuant ainsi le risque d'infection»
Un deuxième aspect de l'invention concerne un dispositif de rééducation orthodontique de type appareil dentaire permanant fixé aux mâchoires d'un patient par des bagues, le dispositif rééducation orthodontique confortant le propulseur mandibulaire du premier aspect de l'invention.
Un troisième aspect de l'invention porte sur un dispositif de rééducation orthodontique de type orthèse dentaire fixé aux mâchoires d'un patient de manière amovible, le dispositif rééducation orthodontique comportant le propulseur mandibulaire du premier aspect de l'invention.
D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description détaillée, qui suit, d'un exemple de réalisation de l'invention, illustré par les figures 1 à 7 placées en annexe, et dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue latérale d'un propulseur mandibulaire conforme à un exemple de réalisation de l'invention, le propulseur mandibulaire dans une position rétractée ;
- la figure 2 est une vue latérale du propulseur mandibulaire de la figure 1, le propulseur mandibulaire dans une position déployée ;
- la figure 3 est une vue de haut d'une liaison mécanique selon trois degrés de liberté reliant le propulseur mandibulaire de la figure 1 à une partie d'un dispositif de rééducation orthodontique, ici la liaison, mécanique est une liaison boule ;
- la figure 4 est une autre vue de haut de la liaison mécanique de la figure 3 i
- la figure 5 est une vue latérale d'une liaison mécanique selon trois degrés de liberté reliant le propulseur mandibulaire de la figure 1 à une partie d'un dispositif de rééducation orthodontique, ici la liaison, mécanique est une articulation à maillon de chaîne t
- la figure 6 est une vue éclatée des éléments constituant du propulseur mandibulaire de la figure 1 ; et
- la figure 7 est une latérale du propulseur mandibulaire de la ' figure 1 i i
La présente invention porte sur un propulseur mandibulaire 1 relié ;
à un dispositif de rééducation 2 orthodontique. :
Le propulseur mandibulaire 1 peut équiper deux types de dispositif ) de rééducation 2 orthodontique. i
En effet, il existe plusieurs méthodes de rééducation I orthodontique, certaines méthodes utilisent un premier type de I dispositif de rééducation 2 permanent appelé « appareil dentaire I de type bague », Ce type de dispositif de rééducation 2 qui est fixé de manière permanente aux mâchoires 3 d'un patient par ï l'intermédiaire de bagues qui sont solidarisées à la dentition du j patient. j
D'autres méthodes de rééducation orthodontique utilisent un I dispositif de rééducation 2 orthodontique de type « orthèse amovible » moulée à la forme des mâchoires 3 du patient.
Toutefois, chacun de ces types de dispositif de rééducation 2 comporte une partie supérieure 20 et une partie inférieure 21 qui !
sont respectivement solidarisées aux mâchoires supérieure 30 et ( inférieure 31 du patient. i
De plus, il est évident pour l'homme du métier qu'un dispositif de 1 s
rééducation 2- orthodontique comporte deux propulseurs I mandibulaires 1 disposés de part et d'autre des mâchoires j inférieure 31 et supérieure 30. De préférence, afin de gêner au j) minimum le patient lorsqu'il s'alimente, les propulseurs I
I mandibulaires 1 sont disposés à l'extérieur des mâchoires | inférieure 31 et supérieure 30 du patient. | „n ï
Comme illustré aux figures 1 et 2, le propulseur mandibulaire 1 t est relié au dispositif de rééducation 2 orthodontique par deux | tiges 4, une tige supérieure 40 qui est reliée à la partie | supérieure 20 du dispositif de rééducation. 2 orthodontique, et une f
I i
i tige inférieure 41 qui reliée à la partie inférieure 21 du dispositif de rééducation 2 orthodontique.
Comme illustré aux figures 1 à 7» chaque tige 4» 40, 41 est rectiligne et réalisée dans un matériau non ductile, de préférence dans un métal léger possédant des propriétés antirouille tel que l'acier chirurgical ou un matériau coaposite.
Dans l'exemple illustré aux figures 1 à 4, 6 et 7, le propulseur mandibulaire 1 comporte «ne pièce de liaison 5 reliant et assemblant les tiges supérieure 40 et inférieure 41. La pièce de liaison 5 comporte un corps creux 50 présentant une lumière 51 légèrement supérieure aux dimensions de chaque tige 4, 40, 41 de manière à permettre un coulissement d'une tige 4, 40, 41 par rapport à l'autre.
En particulier, le coulissement des tiges 4 se fait parallèlement l'une à côté de l'autre, plus particulièrement la tige supérieure au-dessus de la tige inférieure,
Avantageusement, la longueur du corps creux 50 représente moins d'un tiers de la longueur de la tige 4, 40, 41 avec laquelle il coopère. Cette caractéristique permet d'éviter que des débris de nourriture de ne viennent s'accumuler à l'intérieur de la lumière 51 du corps creux 50 et favorise ainsi le développement de germes potentiellement sources d'infection.
Dans le présent exen©le, la pièce de liaison 5 est formée par un double cylindre. En effet, la pièce de liaison comporte un second corps creux 52 qui présente une Jonction mécanique 53 qui relie la pièce de liaison 5 à l'autre tige 4, 40, 41 de manière rigide,
One pièce de liaison 5 en forme de double cylindre /présente plusieurs avantages de fabrication. D'une part, elle est facile à usiner pour un faible coût, et d'autre part, elle permet de d'adapter plus facilement le dispositif de rééducation 2 orthocLontique à l'anatomie d'un patient.
Dans le présent exemple, le propulseur mandibulaire 1 comporte également des moyens de maintien 6 empêchant le déboîtement de chaque tige 4, 40, 41 de la pièce de liaison 5, Dans cette optique, les moyens de maintien 6 comportent un arrêtoir mécanique 60 prévu sur une tige 4, 40, 41 et/ou l'autre tige 4, 40, 41 et/ou la pièce de liaison 5. Ici, l'arrêtoir mécanique 60 est ménagé à use extrémité libre 42 d'une tige 4, 40, 41.
Avantageusement, les moyens de maintien 6 en assurant la cohésion de l'ensemble pièce de liaison 5 - tiges supérieure 40 et inférieure 41 permettent d'éviter des problèmes de blessure qui peuvent survenir en cas de déboîtement des tiges 4, 40, 41. Le déboîtement des tiges 4, 40, 41 peut intervenir lorsque le patient réalise une ouverture extrême de sa bouche, par exemple lors d'un bâillement ou d'un cri.
L·'arrêtoir mécanique 60 peut être formé par toute structure mécanique qui peut être disposée à l'extrémité libre 42 d'une tige 4, 40, 41 et empêcher cette tige de se déboiter d'un corps creux 50 dans lequel elle est engagée de façon mobile. A cet effet, 1'arrêtoir mécanique 60 présente des dimensions supérieures à la lumière 51 du corps creux 50 de la pièce de liaison 5 (illustré à la figure 7).
Ainsi, dans l'exemple illustré aux figures 1, 2 et 5 à 7, 1'arrêtoir mécanique 60 qui est formé par un anneau 600 réalisé en acier chirurgical ou dans un matériau coBçosite. L'anneau 600 coopère avec une rainure 601 ménagée à l'extrémité libre 42 de la tige inférieure 41. Dans cette optique, la rainure 601 est légèrement plus large que l'épaisseur de l'anneau 600 qui coopère en se clipsant sur la rainure 601. Dans le présent exemple, l'anneau 600 est partiellement ouvert de manière à faciliter l'insertion par clips sur la rainure 601. Une fois clipsé sur la rainure 601, l'anneau 600 forme un arrêtoir mécanique 60 empêchant le déboîtement de la tige inférieure 41 de la lumière 51 du corps creux 50 de la pièce de liaison 5.
Toutefois, il est également possible que 1'arrêtoir mécanique 60 soit forme par une butée ou une boule à sertir, chacune disposée à l'extrémité libre 42 de la tige 4, 40, 41 -qui coopère avec la lumière 51 du corps creux 50.
Comme illustré aux figures 1 à 5 et 7, ici la jonction mécanique 61 relie la pièce de liaison 5 avec la tige supérieure 40 et la tige inférieure 41 est engagée dans la lumière 51 du corps creux 50 de la pièce de liaison 5,
Avantageusement» le corps creux 50 est solidarisé à la jonction mécanique 61 de manière parallèle et longitudinale permettant à la tige inférieure 41 d'être mobile par rapport à la tige supérieure 40 selon. un mouvement de translation longitudinal. Plus particulièrement» la tige inférieure 41 est mobile par coulissement selon un mouvement de translation longitudinal au travers de la pièce- de liaison 5. Ainsi» la tige inférieure 41 coulisse par rapport à la tige supérieure 40 gui est solidarisée à la pièce de liaison 5 (illustré à la figure 2).
Selon une caractéristique additionnelle de l'invention» les tiges supérieure 40 et inférieure 41 sont respectivement reliées aux parties supérieure 20 et inférieure 21 du dispositif de rééducation. 2 au travers d'une liaison, mécanique 7 articulée selon, trois degrés de liberté. Gette caractéristique participe au confort du patient en autorisant use mobilité inférieure» dans toutes les directions» de la mâchoire inférieure 31 par rapport à la mâchoire supérieure 30»
Dans l'exemple illustré aux figures 1 à 4 et 6» la liaison mécanique 7 articulée entre la tige supérieure 40 et la partie supérieure 41 du dispositif de rééducation 2 est formée par une liaison boule 8.
La liaison boule 8 est formée par une rotule 80 disposée à une extrémité 43' de la tige supérieure 40 et gui eoBgjread un corps creux 81» et un crochet boule 82. Le crochet boule 82 est formé par un crochet 83 à une première -extrémité 84 duquel est ménagée une boule à sertir 85. La liaison mécanique se fait par l'insertion de la boule à sertir 85 à l'intérieur du corps creux 81 d© la rotule 80. Alors que la seconde extrémité 86 du crochet 83 opposée à la première extrémité 84 est reliée avec la partie supérieure 20 du dispositif de rééducation 2 orthodontxque via un élément connecteur 9. Une pièce cylindrique 90 étant disposée à la jonction entre Vêlement connecteur 9 et le crochet 83.
ta boule à sertir 85 présente des dimensions légèrement inférieures à celles du corps creux 81 de la rotule 80. Ainsi, lorsque la boule à sertir 85 est insérée dans le corps creux 81 de la rotule 80, la rotule 80 peut tourner librement autour de la boule à sertir 85 selon trois degrés de liberté {illustré aux figures 3 et 4).
De manière générale, il est également possible de réaliser une liaison boule 8 en disposant le crochet boule 82 sur la tige 4, 40, 41 alors que la rotule 80 est fixée à l'élément connecteur 9.
Dans l'exemple illustré aux figures 1, 2 et 5, la liaison mécanique 7 articulée entre la tige inférieure 41 et la partie inférieure 21 du dispositif de rééducation 2 orthodontique est formée par une liaison 10 à maillon de chaîne.
De manière générale, la liaison 10 à maillon de chaîne est formée par deux maillons entrelacés, ici, un maillon 11 est disposé à une extrémité 43 opposée à l'extrémité libre 42 de la tige inférieure 41 et une boucle 12 est reliée au dispositif de rééducation 2 orthodontique par un élément connecteur 9.
Dans l'exençle illustré aux figures 5 et 6, l'élément connecteur 9 de la liaison 10 maillon de chaîne comporte me pièce cylindrique
90' et une épingle 120 comprenant la boucle 12 qui est partiellement ouverte. Chaque extrémité 121, 121' de la boucle 12 étant reliée à une première extrémité 122, 122' d'un brin 123, 123'. Chaque brin 123, 123' comportant une seconde extrémité libre 124, 124' disposée à l'opposé de la première extrémité 123', 123' (illustré à la figure 6j.
Dans l'exemple de la figure 5, l'épingle 120 est insérée dans la pièce cylindrique 90, les deux brin 123, 123' sont engagés dans la pièce cylindrique 90 de manière à ce que chaque extrémité 121, 121' de la boucle 12 soit à l'intérieur de la pièce cylindrique 90 et que la boucle 12 reste accessible afin de coopérer avec le maillon 11 situé à l'extrémité 43 de la tige inférieure 41.
XI est à noter qu'un propulseur mandibulaire 1 selon l'invention peut êtxe relié au dispositif de rééducation 2 par deux liaisons mécaniques 7 articulées identiques soit maillon de chaîne 10 soit liaison boule 8» ou comme illustré aux figures 1 à 7 avec une liaison mécanique 7 articulée différente pour la tige inférieure 41 et la tige supérieure 40. Les tiges supérieure 40 et inférieure 41 peuvent être indifféremment reliées au dispositif de rééducation 2 orthodontique par use liaison 10 à maillon de chaîne ou une liaison boule 8.
Dans un exeiple de réalisation non illustré de l'invention, la jonction mécanique 61 solidarise la pièce de liaison 5 et la tige inférieure 41. A l'inverse, la tige supérieure 40 est engagée dans la lumière 51 du corps creux 50. Dans cet exemple de réalisation, c'est la tige supérieure 40 gui est mobile par rapport à la tige inférieure 41 selon un mouvement de translation longitudinal. Plus particulièrement, la tige supérieure 41 est mobile par coulissement selon un mouvement de translation longitudinal au travers de la pièce de liaison 5. Par voie de fait, la tige supérieure 40 coulisse par rapport à la tige inférieure 41 qui est solidarisée à la pièce de liaison 5. XI en résulte que l'arrêtoir mécanique 60 est disposé à l'extrémité libre de la tige supérieure 40.
Dans un autre exemple de réalisation non illustré de l'invention, la pièce de liaison 5 est dans une configuration spécifique et ne comporte pas de jonction mécanique avec use tige 4, 40, 41. En effet, les tiges supérieure 40 et inférieure 41 sont engagées 'dans chaque lumière du double cylindre de manière à coulisser de manière parallèle l'une par rapport à l'autre. Dès lors, les moyens de maintien 6 comportent un arrêtoir mécanique 60 disposé à chaque extrémité libre de chaque tige 4, 40, 41. Cette caractéristique confère aux tiges 4, 40, 41 un caractère non. déboitable par rapport à la pièce de liaison 5. Par voie de fait, les tiges supérieure 40 et inférieure 41 sont non déboitables l'une par rapport à l'autre.

Claims (11)

  1. Revendications
    1. Propulseur mandibulaire (1) relié à un dispositif de rééducation (2) orthodontique par deux tiges (4, 40, 41) , une tige supérieure (40) reliée à une partie supérieure (20) du dispositif de rééducation (2) et une tige inférieure (41) reliée à une partie inférieure (21) du dispositif de rééducation (2), les tiges supérieure (40) et inférieure (41) étant configurées pour coulisser l'une par rapport à l'autre lorsque la partie inférieure (21) du dispositif de rééducation (2) orthodontique est déplacée par rapport à la partie supérieure (20) du dispositif de rééducation (2) orthodontique, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de maintien (6) empêchant le déboitement des tiges supérieure (40) et inférieure (41).
  2. 2. Propulseur mandibulaire (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte, d'une part, une pièce de liaison (5) reliant les tiges supérieure (40) et inférieure (41), la pièce de liaison (5) permettant le coulissement des tiges supérieure (40) et inférieure (41) l'une par rapport à l'autre, et d'autre part, les moyens de maintien (6) empêchant le déboitement des tiges supérieure (40) et inférieure (41) de la pièce de liaison (5).
  3. 3. Propulseur mandibulaire (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que la pièce de liaison (5) comporte un corps creux (50) présentant une lumière (51) légèrement supérieure aux dimensions d'une tige (4, 40, 41) de manière à permettre un coulissement d'une tige (4, 40, 41) par rapport à l'autre.
  4. 4. Propulseur mandibulaire (1) selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la pièce de liaison (5) comporte une jonction mécanique (53) qui relie la pièce de liaison (5) à une tige (4, 40, 41) de manière rigide,
  5. 5. Propulseur mandibulaire (1) selon la revendication 4 dépendante de la revendication 3, caractérisé en ce que le corps creux (50) est solidaire à la jonction mécanique (53) de manière parallèle et longitudinale permettant ainsi aux tiges (4, 40, 41) de coulisser longitudinalement l'une par rapport à l'autre.
  6. 6. Propulseur mandibulaire selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le corps creux (50) de la pièce de liaison (5) présente une longueur inférieure au tiers de la longueur de la tige (4, 40, 41) coopérant avec le corps creux (50) de la pièce de liaison (5).
  7. 7. Propulseur mandibulaire (1) selon l'une des revendications 1 à
    6, caractérisé en ce que les moyens de maintien (6) comportent un arrêtoir mécanique (60) ménagé à une extrémité libre (42) d'une tige (4).
  8. 8. Propulseur mandibulaire (1) selon l'une des revendications 1 à
    7, caractérisé en ce que la tige supérieure (40) et la tige inférieure (41) sont respectivement reliées aux parties supérieure (20) et inférieure (21) du dispositif de rééducation (2) au travers d'une liaison mécanique (7) articulée selon trois degrés de liberté.
  9. 9. Propulseur mandibulaire (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que la liaison mécanique (7) articulée selon trois degrés de liberté, est formée par une liaison boule (8).
  10. 10. Dispositif de rééducation (2) orthodontique de type appareil dentaire permanent fixé aux mâchoires (3) d'un patient par des bagues, caractérisé en ce qu'il comporte un propulseur mandibulaire (1) selon les revendications 1 à 9.
  11. 11. Dispositif de rééducation (2) orthodontique de type orthèse dentaire fixé aux mâchoires (3) d'un patient de manière amovible, caractérisé en ce qu'il comporte un propulseur mandibulaire (1) selon les revendications 1 à 9.
    1/4
    52 53 40 9
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