FR3038828A1

FR3038828A1 - Boitier orthodontique auto-ligaturant et ensemble comportant plusieurs de ces boitiers

Info

Publication number: FR3038828A1
Application number: FR1556712A
Authority: FR
Inventors: Jean-Christophe Merly
Original assignee: JLH
Current assignee: JLH
Priority date: 2015-07-16
Filing date: 2015-07-16
Publication date: 2017-01-20
Anticipated expiration: 2035-07-16
Also published as: WO2017009231A1; FR3038828B1; US20170014207A1

Abstract

La présente invention concerne un boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) comprenant une embase (101, 201), un corps (105, 205), une gorge (115, 215) qui est destinée à recevoir un arc orthodontique (400) et qui présente une ouverture (115d, 215d) débouchant en direction du plan d'occlusion (PO), et un élément mobile de fermeture (130, 230) de la gorge qui est mobile entre une position de fermeture et une position d'ouverture de la gorge (115, 215). Le boîtier selon l'invention se caractérise essentiellement en ce qu'il comprend un moyen unique permettant le blocage de l'élément mobile (130, 230) en position de fermeture et la retenue de cet élément mobile (130, 230) en position de d'ouverture de la gorge (115, 215).

Description

La présente invention appartient au domaine technique des dispositifs de traitement orthodontique et concerne un boîtier orthodontique auto-ligaturant, ainsi qu’un ensemble comportant plusieurs de ces boîtiers. L’orthodontie est une spécialité de la médecine dentaire dont le but est de corriger les postures et orientations de la mâchoire et/ou des dents. Pour ce faire, les praticiens utilisent des dispositifs spécifiques, tels que des appareils dentaires, qui sont composés de boîtiers connus dans le domaine technique sous le nom de « brackets ».

Dans la composition de l’appareil dentaire, des boîtiers sont collés sur des dents à traiter et reliés entre eux par un arc orthodontique, tel qu’un fil mécanique. La correction de la position des dents ou de leur orientation est réalisée au travers de forces appliquées sur les dents par l’intermédiaire de l’arc orthodontique.

Des boîtiers orthodontiques bien connus sont du type comportant un corps qui est fixé à une dent et qui présente une gorge dans laquelle est reçu l’arc ou fil orthodontique. Des ailettes sont prévues permettant le maintien de l’arc dans la gorge par l’intermédiaire d’attaches, tels que des fils de ligature élastomériques ou des torons métalliques. La gorge recevant l’arc orthodontique peut présenter une section ronde, carrée ou rectangulaire. Cette catégorie de boîtiers présente quelques inconvénients parmi lesquels on citera la friction générée entre les attaches et l’arc orthodontique qui nécessite l’application de forces importantes pour déplacer les dents. Il s’en suit un certain inconfort pour les patients et un traitement plus long.

Une autre catégorie de boîtiers orthodontiques est celle des boîtiers dits auto-ligaturants. Les boîtiers auto-ligaturants comportent un moyen de fermeture de la gorge qui est un élément mobile entre une position dite de fermeture dans laquelle il obture l’accès à la gorge et une position dite d’ouverture dans laquelle il libère l’accès à la gorge. Dans de tels boîtiers auto-ligaturants, la gorge est la partie qui reçoit l’arc orthodontique et qui est fermée par le moyen de fermeture.

Par rapport à la catégorie précédente, ces boîtiers autoligaturants présentent un certain nombre d’avantages. En particulier, ils ne nécessitent pas l’utilisation de forces trop importantes durant le traitement et génèrent moins de friction. Il sont, de plus, d’une plus grande facilité d’utilisation pour le praticien se traduisant par un temps au fauteuil réduit pour le patient et une durée de traitement réduite. Ils présentent de meilleures conditions d’hygiène car ils retiennent moins de plaque dentaire et d’aliments. Au sein de cette catégorie sont classés les boîtiers dits auto-ligaturants actifs et les boîtiers dits auto-ligaturants passifs.

Dans un boîtier auto-ligaturant actif, l’élément mobile de fermeture est doté de propriétés élastiques et assure le maintien et le plaquage de l’arc dans le fond de la gorge, tout en permettant l’expression de l’élasticité de l’arc, mais également en augmentant la friction entre l’arc et la gorge lors de la translation dentaire.

Dans un boîtier auto-ligaturant passif, l’élément mobile se comporte comme la quatrième paroi de la gorge, permettant ainsi sa fermeture sans que l’arc orthodontique ne soit totalement contraint au fond de celle-ci. Cette configuration permet un glissement amélioré de l’arc dans la gorge, mais diminue l’expression de l’élasticité de l’arc quand ses dimensions sont inférieures à celles de la gorge.

Parmi les boîtiers utilisés en traitement orthodontique, on distingue encore ceux dont l’insertion de l’arc est dite « horizontale » et ceux dont l’insertion de l’arc est dite « verticale ». La distinction s’opère en fonction de l’orientation de l’ouverture de la gorge qui est, dans le cas de l’insertion horizontale, orientée dans l’axe vestibulo-lingual ou antéro-postérieur, et dans le cas de l’insertion verticale, orientée dans le plan gingivo-occlusal, lorsque le boîtier est disposé dans la bouche d’un patient. L’insertion selon un plan horizontal de l’arc dans la gorge impose une épaisseur plus importante du corps du boîtier que lorsque l’insertion est réalisée de manière verticale. Cette caractéristique génère des frottements contre les muqueuses buccales et un inconfort pour le patient ainsi qu’un esthétisme diminué. De plus cette caractéristique influence défavorablement la correction des rotations des éléments dentaires à l’aide de fils de faibles dimensions.

De nombreux boîtiers auto-ligaturants sont aujourd’hui connus. Malheureusement, ils présentent souvent des mécaniques complexes à usiner, à fabriquer ou encore à manipuler. De plus, ils ne sont pas totalement efficaces à diminuer les phénomènes de friction entre eux et l’arc orthodontique. A titre d’exemple, la demande de brevet européen publiée sous le numéro EP 2 392 288, décrit un boîtier auto-ligaturant 1 comprenant une embase 2 présentant une face de fixation à la surface d’une dent (Figs. 12 à 16). Un corps 3 s’étend depuis l’embase et présente une gorge 4 qui s’ouvre en direction du plan d’occlusion PO et qui est destinée à loger un arc orthodontique par insertion dite verticale, c’est à dire dans l’axe gingivo-occlusal. Le boîtier 1 comprend un moyen de fermeture 5 de la gorge 4 qui est un élément mobile entre une position de fermeture dans laquelle il ferme la gorge (Figs. 13, 16) et une position d’ouverture dans laquelle il libère l’accès à la gorge 4 (Figs. 12, 15) . L’élément de fermeture mobile 5 se présente sous la forme globale d’un « U ». En position de fermeture, une première branche 51 du « U » vient fermer la gorge tandis que la seconde branche 52 se trouve à l’opposé de la gorge 4 par rapport à la première branche. La surface de contact entre l’arc et le moyen de fermeture est importante ce qui augmente les phénomènes de friction avec le corps 3 et diminue l’efficacité du déplacement dentaire, entraînant un traitement plus long. Puisque les branches 51, 52 se trouvent l’une au-dessus de l’autre en position de fermeture, il existe une contrainte de hauteur minimale (h) du boîtier 1 et de profondeur minimale (p) de la gorge 4 pour pouvoir loger les branches et l’arc orthodontique. Le boîtier est de ce fait trop volumineux et tend à se trouver proche de la gencive. Il s’en suit un risque d’inflammation de la gencive par accumulation d’aliments entre le boîtier et la gencive. En outre, un trop grand volume nuit à l’esthétisme et au confort. Par ailleurs, le moyen de fermeture 5 est relativement étroit par rapport au corps 3 et ne ferme pas la gorge 4 sur toute sa longueur (Figs. 15, 16). En conséquence, il existe un risque de mouvement de bascule du boîtier lors de son déplacement sur l’arc orthodontique pendant le traitement. Au-delà d’une angulation critique, se produit un phénomène d’arc-boutement et de blocage du déplacement du boîtier le long de l’arc. L’élément mobile 5 présente un moyen de blocage en position de fermeture se présentant sous la forme de deux ailes 53, 54 aménagées sur la seconde branche 52 et séparées l’une de l’autre par un espace vide, chaque aile rencontrant une butée 6 du corps 3 dans cette position de fermeture (Fig. 16). Ce moyen de blocage n’est pas totalement efficace, l’élément mobile 5 pouvant légèrement bouger. Lors du passage de l’élément mobile 5 de la position de fermeture à la position d’ouverture, une force doit être appliquée sur l’élément mobile de manière à ce que les ailes 53, 54 de la seconde branche 52 convergent l’une en direction de l’autre de manière à franchir la butée 6. L’application de cette force par un outil de manipulation n’est pas aisée et on observe un risque de décollement du boîtier de la dent. L’élément mobile 5 présente, par ailleurs, un moyen de retenue en position ouverte permettant d’éviter que l’élément mobile tombe dans la cavité orale. Ce moyen de retenue, qui diffère du moyen de blocage, est aménagé sur la première branche 51 sous la forme d’une fente rectangulaire 55 apte à coulisser le long d’un guide 7 que présente le corps (Figs. 14 , 15). Il est difficile, voire impossible d’ôter totalement l’élément mobile de fermeture 5 si son remplacement est nécessaire.

Un des buts de la présente invention est de proposer un boîtier auto-ligaturant dit à insertion verticale de l’arc orthodontique, notamment du type passif, qui soit de conception et d’utilisation simple et la moins coûteuse possible, qui se montre efficace dans le traitement des positions et orientations des dents, qui soit le plus discret possible, c’est à dire qui présente de bonnes caractéristiques esthétiques, qui présente un encombrement réduit, qui présente une face antérieure ou labiale lisse et qui présente le moins possible d’aspérités et de moyens de rétention d’aliments ou de plaque dentaire. Par ailleurs, il serait avantageux de disposer de moyens de blocage et de retenue de l’élément mobile de fermeture qui soit plus simple, plus solide, de manipulation plus aisée et qui ne nuise pas à l’efficacité du traitement de déplacement et d’orientation des dents. A cet effet, l’invention concerne un boîtier orthodontique auto-ligaturant destiné à être fixé à la surface une dent d’un patient du type comprenant : - une embase présentant une face de fixation à la surface d’une dent, - un corps, s’étendant depuis l’embase, présentant une face antérieure opposée à la face de fixation, deux faces latérales et une face postérieure liée à l’embase, - une gorge, destinée à recevoir un arc orthodontique, qui est délimitée par une paroi de fond et deux parois latérales, qui traverse le corps de part en part depuis l’une de ses faces latérales jusqu’à l’autre, et qui présente une ouverture débouchant en direction du plan d’occlusion lorsque ledit boîtier est fixé sur une dent, - un élément mobile de fermeture de la gorge, qui est un élément mobile en translation entre une position de fermeture de la gorge dans laquelle il obture l’accès à ladite gorge et une position d’ouverture dans laquelle il libère l’accès à ladite la gorge.

Selon l’invention, le boîtier se caractérise en ce que : - le corps comporte une portion postérieure reliée à l’embase et une portion antérieure qui est à l’opposé de l’embase par rapport à ladite gorge, et au travers de laquelle est aménagé un passage pour l’élément mobile, le passage comportant une ouverture accessible depuis la face antérieure du corps et une ouverture débouchant en direction de la gorge, - l’élément mobile de fermeture est mobile en translation dans l’axe vestibulo-lingual à l’intérieur dudit passage et présente une paroi antérieure à partir de laquelle s’étendent, dans un même plan, deux branches latérales servant de guide à l’élément mobile à l’intérieur dudit passage et au moins une branche centrale laquelle comporte un moyen de blocage de l’élément mobile dans la position de fermeture de la gorge dans laquelle sa paroi antérieure affleure la face antérieure du corps et un moyen de retenue de l’élément mobile dans la position d’ouverture dans laquelle il fait en partie seulement saillie de la face antérieure du corps, lesdits moyens de blocage et moyens de retenue étant un même moyen de blocage et de retenue.

Le boîtier selon, l’invention contient un nombre réduit de pièces ce qui a pour conséquence de faciliter sa fabrication, sa pose et son utilisation par le praticien. Il se présente sous une apparence monobloc qui, lorsque l’élément mobile est en position de fermeture, ne présente sur ses faces aucune aspérité ou rugosité susceptible de nuire à l’esthétisme et susceptible de retenir des aliments. La face antérieure du corps, qui est la face visible depuis l’extérieur de la bouche apparaît parfaitement lisse dans cette position de fermeture. En position de fermeture, le moyen de blocage et de retenue de l’élément mobile assure le parfait maintien de l’arc orthodontique dans la gorge. En position d’ouverture de la gorge, l’élément mobile est stoppé dans sa course par ce même moyen de blocage et de retenue évitant ainsi qu’il tombe dans la bouche du patient. L’ouverture de la gorge pour l’insertion de l’arc orthodontique dans la direction d’occlusion permet de conférer une épaisseur du corps du boîtier inférieure à l’épaisseur des boîtiers dont la gorge s’ouvre dans une direction horizontale, ou vestibulo-linguale. Cette caractéristique diminue les phénomènes de frottements contre les lèvres.

Le déplacement de l’élément mobile à l’intérieur du passage selon l’axe vestibulo-lingual plutôt que par une rotation facilite la manipulation et diminue les risques de blessures du patient qui seraient susceptibles de se produire par glissement d’un outil de manipulation. L’utilisation d’un même moyen assurant à la fois le blocage de l’élément mobile en position de fermeture de la gorge et sa retenue en position d’ouverture limite considérablement les difficultés de fabrication du boîtier et le nombre d’éléments nécessaires à son bon fonctionnement.

En outre, la configuration plane de l’élément mobile de fermeture permet de diminuer la hauteur du boîtier.

Afin de faciliter la lecture de la description qui suit, les boîtiers selon l’invention sont décrits en lien avec les dents sur lesquelles ils sont destinés à être fixés et ainsi, en lien avec les plans et axes couramment utilisés en dentisterie. Ainsi, dans la présente demande, on entend par face vestibulaire, labiale ou buccale d'une dent, la face de la dent située à la partie externe de l'arcade dentaire et qui est en contact avec les joues et les lèvres. On entend par face linguale d'une dent, la face dentaire située du côté de la langue, donc la face opposée à la face vestibulaire. On entend par plan d’occlusion, la surface virtuelle sur laquelle les surfaces occlusales maxillaires et mandibulaires se rencontrent lors de la fermeture de la bouche. Le plan d’occlusion est perpendiculaire aux plans contenant les faces vestibulaire et linguale d’une dent. Ainsi, on entend par direction du plan d’occlusion, ou direction gingivo-occlusale, la direction s’étendant des gencives vers le plan d’occlusion, parallèlement aux plans contenant les faces vestibulaire et linguale d’une dent. Dans le langage courant utilisés par les hommes de l’art, la direction du plan d’occlusion est souvent nommée « la verticale ».

Avantageusement, la portion postérieure du corps présente un ou plusieurs logements présentant une entrée débouchant en direction de ladite gorge et prévu pour loger les extrémités libres des branches de l’élément mobile de fermeture lorsque celui-ci est en position de fermeture.

Les extrémités des branches se trouvent ainsi en appui dans une portion du corps ce qui confère une grande stabilité à l’élément mobile en position de fermeture de la gorge.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la branche centrale de l’élément mobile de fermeture comporte à titre de moyen de blocage et de retenue, à son extrémité libre, au moins un ergot faisant saillie de la face opposée à la paroi de fond de la gorge dans la direction du plan d’occlusion, le ou les ergots présentant une surface de guidage qui est apte à coopérer avec des butées que présente le corps, de manière à guider l’élément mobile depuis la position d’ouverture jusqu’en position de fermeture, et une surface de retenue qui est apte à coopérer avec lesdites butées que présente le corps, de manière à bloquer et à retenir l’élément mobile dans la position de fermeture ou dans la position d’ouverture.

Avantageusement, au moins l’une des butées avec laquelle coopère le ou les ergots en position de fermeture est aménagée dans le logement que présente le corps.

Avantageusement encore, au moins l’une des butées avec laquelle coopère le ou les ergots de la branche centrale en position d’ouverture est aménagée à l’entrée du passage qui débouche en direction la gorge.

Selon un tel mode de réalisation de l’invention, lorsque l’élément mobile de fermeture est déplacé vers la position de fermeture de la gorge, c’est à dire dans une direction vestibulo-linguale lorsque le boîtier est dans la bouche d’un patient, le ou les ergots présents à l’extrémité libre de la branche centrale vont rencontrer et coopérer avec une ou des butées que présente le corps. La surface de guidage de chaque ergot autorise le passage de l’extrémité libre de la branche centrale dans le logement. La surface de retenue se trouve alors contre la butée et permet le blocage de l’élément mobile qui ne peut se déplacer dans la direction opposée, c’est à dire la direction linguale-vestibulaire.

Selon une caractéristique de l’invention, l’élément mobile de fermeture présente au moins un moyen d’accrochage ou de prise par un outil de manipulation, en particulier aménagé sur la branche centrale de l’élément mobile.

Avantageusement, l’élément mobile présente deux moyens d’accrochage ou de prise par un outil de manipulation, se présentant sous la forme de creux ou évidements l’un traversant la paroi antérieure de l’élément mobile, l’autre pratiqué dans l’extrémité libre de la branche centrale.

Un tel outil est utilisé pour exercer une légère pression sur la branche centrale afin de la soulever et de la tirer dans la direction linguale-vestibulaire. Cela permet le passage de l’ergot au-dessus de la butée et le déplacement de l’élément mobile depuis la position de fermeture jusqu’à la position d’ouverture.

Selon un mode de réalisation de l’invention, l’élément mobile de fermeture présente deux faces latérales, la distance entre ces deux faces étant au moins égale à 90 % de la distance entre les deux faces latérales du corps.

La largeur de l’élément mobile est telle qu’il ferme la gorge en totalité ou quasitotalité, en position de fermeture. Une telle caractéristique permet également d’éviter un mouvement de bascule du boîtier lors de son déplacement sur l’arc orthodontique pendant la durée du traitement.

Selon un mode de réalisation de l’invention, les branches latérales de l’élément mobile de fermeture présentent une section transversale cylindrique.

Selon un autre mode de réalisation de l’invention, chaque branche latérale de l’élément mobile présente plusieurs faces, dont une face se trouvant en regard de la paroi de fond de la gorge lorsque l’élément mobile est en position de fermeture et une face opposée à celle-ci, ces dites faces convergeant l’une vers l’autre dans une direction d’étendant depuis l’axe médian longitudinal de l’élément mobile en direction de l’extérieur.

Ce mode de réalisation est particulièrement intéressant car il limite la surface de contact entre les branches de l’élément mobile et l’arc dentaire logé dans la gorge de manière à limiter les frottements.

Avantageusement, le passage aménagé dans la portion antérieure du corps présente une section transversale complémentaire de la section transversale de l’élément mobile.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le passage aménagé dans la portion antérieure est fermé latéralement.

Dans ce mode de réalisation, les faces latérales des branches latérales de l’élément mobile ne sont pas affleurantes avec les faces latérales du corps.

Selon un mode de réalisation de l’invention, le passage aménagé dans la portion antérieure est ouvert latéralement.

Dans ce mode de réalisation, les faces latérales des branches latérales de l’élément mobile sont affleurantes avec les faces latérales du corps. Ce mode de réalisation génère moins de friction lors du déplacement de l’élément mobile dans le passage.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la partie de la gorge recevant l’arc orthodontique présente une section ronde, carrée ou rectangulaire, préférentiellement carrée.

Avantageusement, la portion antérieure du corps est traversée d’un passage secondaire, de section préférentiellement cylindrique ou ronde, s’étendant d’une face latérale du corps à l’autre, pour le passage d’un fil secondaire.

Avantageusement encore, le corps présente des moyens d’accrochage ou de fixation, tels que des crochets ou des encoches, de moyens de déplacement dentaires autres que l’arc orthodontique.

Il est envisageable d’accrocher ou de fixer au boîtier selon l’invention, tout moyen connu, tel que des fils, chaînettes ou élastiques, participant à la correction de la position ou de l’angulation des dents, en plus de l’arc orthodontique logé dans la gorge.

Enfin, l’invention concerne un ensemble de boîtiers orthodontiques auto-ligaturants, comprenant au moins deux boîtiers orthodontiques auto-ligaturants tels que décrits précédemment.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:

La Fig. 1 A est une vue en perspective d’un boîtier orthodontique selon un premier mode de réalisation de l’invention, l’élément de fermeture mobile étant en position de fermeture de la gorge,

La Fig. 1 B est une vue en perspective d’un élément de fermeture mobile selon le premier mode de réalisation de l’invention,

La Fig. 2 A est une vue en perspective d’un boîtier orthodontique selon un second mode de réalisation de l’invention, l’élément de fermeture mobile étant en position de fermeture de la gorge,

La Fig. 2 B est une vue en perspective d’un élément de fermeture mobile selon le second mode de réalisation de l’invention,

La Fig. 3 est une vue en perspective d’un boîtier orthodontique selon un premier mode de réalisation de l’invention, l’élément de fermeture mobile étant en position d’ouverture de la gorge,

Les Figs. 4 et 5 sont des vues de profil d’un boîtier orthodontique selon un second mode de réalisation de l’invention, l’élément de fermeture mobile étant en position d’ouverture de la gorge à la Fig. 4 et en position de fermeture de la gorge à la Fig. 5,

Les Figs. 6A et 6B sont des vues en coupe de profil d’un boîtier orthodontique selon un premier mode de réalisation de l’invention, l’élément de fermeture mobile étant en position d’ouverture de la gorge à la Fig. 6A et en position de fermeture de la gorge à la Fig. 6B,

Les Figs. 7A à 7E sont des représentations schématiques de profil d’un boîtier orthodontique selon le premier mode de réalisation de l’invention, l’élément de fermeture mobile étant en position d’ouverture de la gorge à la Fig. 7A et 7E, en position de fermeture de la gorge aux Fig. 7C et 7D, en position intermédiaire à la Fig. 7B,

La Fig. 8 est une vue de face d’un boîtier orthodontique selon le second mode de réalisation de l’invention, en l’absence d’élément mobile de fermeture,

La Fig. 9 est une vue de face d’un boîtier orthodontique selon le premier mode de réalisation de l’invention, en l’absence d’élément mobile de fermeture,

La Fig. 10 est une vue en perspective de face d’un élément mobile de fermeture selon le premier mode de réalisation,

La Fig. 11 est une vue du dessous d’un élément mobile de fermeture selon le premier mode de réalisation,

Les Figs. 12 et 13 sont des vues de profil d’un boîtier auto-ligaturant selon un état de la technique,

La Fig. 14 est une vue en perspective d’un élément mobile de fermeture de l’état de la technique,

Les Figs. 15 et 16 sont des vues en coupe d’un boîtier auto-ligaturant selon l’état de la technique, l’élément de fermeture étant en position d’ouverture de la gorge à la fig. 15 et en position de fermeture à la Fig. 16.

En lien avec l’ensemble des Figs. 1 à 11 sont représentés des boîtiers orthodontiques auto-ligaturants du type passif selon un premier mode de réalisation 100 (Figs. IA, IB, 3, 6A, 6B, 7 A à 7D, 9, 10 et 11) et selon un second mode de réalisation 200 (Figs. 2A, IB, 4, 5,8).

Comme cela est représenté en particulier sur les Figs. 1 A, 2A, 3 et 4, un boîtier orthodontique auto-ligaturant du type passif selon l’invention 100, 200 comprend une embase 101, 201 présentant une face de fixation 103, 203 à la surface d’une dent. Un tel boîtier est en particulier destiné à être fixé sur la face vestibulaire d’une dent, c’est à dire la face de la dent visible depuis l’extérieur de la bouche d’un patient. La fixation du boîtier peut être réalisée par exemple par collage ou par toute méthode bien connue de l’homme du métier.

Depuis l’embase 101, 201, s’étend un corps 105, 205, présentant une face antérieure 107, 207 opposée à la face de fixation 103, 203. La face antérieure 107, 207 est la face du boîtier 100, 200 qui est visible depuis l’extérieur de la bouche d’un patient.

Le corps 105, 205 présente deux faces latérales 109, 209, et 110, 210, une face inférieure 111,211 et une face supérieure 112, 212.

La face supérieure 112, 212 est la face du boîtier 100, 200 qui se trouve adjacente aux gencives dans la bouche d’un patient. H s’agit donc d’une face gingivale. La face inférieure 111,211 est la face du boîtier 100, 200 qui se trouve en regard du plan d’occlusion PO de la bouche du même patient (Figs. ΙΑ, 2A, 3, 4, 5).

Le boîtier 100, 200 présente une gorge 115, 215 destinée à recevoir un arc orthodontique 400. La gorge 115, 215 traverse le corps 105, 205 de part en part depuis l’une de ses faces latérales 109, 209 jusqu’à l’autre face latérale 110, 210. La section transversale de la gorge des boîtiers 100 et 200 est rectangulaire.

La gorge 115, 215 est délimitée par une paroi de fond 115a, 215a et deux parois latérales 115b, 215b et 115c, 215c (Figs ΙΑ, 2A et 6). La gorge 115, 215 présente encore une ouverture 115d, 215d qui débouche verticalement en direction du plan d’occlusion PO lorsque le boîtier 100, 200 est fixé sur une dent (voir flèches sur les Figs. IA et IB). L’ouverture 115d, 215d permet l’insertion de l’arc orthodontique 400 et son logement dans la gorge 115, 215, contre la paroi de fond 115a, 215a.

Un élément mobile de fermeture 130, 230 de la gorge 115, 215, notamment visible en détail sur les Figs. IA, IB, 10 et 11, est prévu pour maintenir l’arc 400 en place dans la gorge 115, 215. Il s’agit d’un élément qui se trouve mobile en translation entre une position de fermeture de la gorge 115, 215 dans laquelle il obture l’accès à la gorge depuis l’extérieur du boîtier 100, 200 (Figs. ΙΑ, 2A, 5) et une position d’ouverture dans laquelle il libère l’accès à la gorge (Figs. 3, 4) . Dans la position de fermeture (Figs. ΙΑ, 2A) l’arc 400 est maintenu dans la gorge 115, 215 et ne peut s’en échapper par l’ouverture 115d, 215d qui se trouve fermée par le moyen de fermeture 130, 230. Dans la position d’ouverture (Figs. 3 et 4) l’arc 400 peut être délogé de la gorge 115, 215 en passant par l’ouverture 115d, 215d qui ne se trouve donc pas obturée par le moyen de fermeture 130, 230.

Selon l’invention, un passage 119, 219 pour l’élément mobile de fermeture 130, 230 est aménagé au travers d’une portion antérieure 118, 218 que présente le corps 105, 205. Cette portion antérieure 118, 218 est à l’opposé de l’embase 101, 201 par rapport à la gorge 115, 215. Le passage 119, 219 pour l’élément mobile de fermeture 130, 230 aménagé au travers de la portion antérieure 118, 218 comporte une ouverture 119a, 219a accessible depuis la face antérieure 107, 207 du corps et une ouverture 119b, 219b qui débouche dans la gorge 115, 215 (Figs. 4, 5, 6, 8, 9, notamment). De la sorte, à l’intérieur du passage 119, 219, l’élément mobile de fermeture 130, 230 peut être mobile en translation dans l’axe vestibulo-lingual (V-L) entre les positions de fermeture et d’ouverture.

En outre, le corps comporte une portion postérieure 117, 217 adjacente à l’embase 101, 201 ou dans le prolongement de celle-ci. La portion postérieure 117, 217 présente un logement 120, 220 qui comporte une paroi de fond, telle que la paroi de fond 121, et qui débouche et s’ouvre dans la gorge 115, 215, dans la direction linguale-vestibulaire et se trouve dans l’axe du passage 119, 219, en particulier dans l’axe de l’ouverture 119b, 219b (Fig. 3, 4, 5, 7). L’élément mobile de fermeture 130, 230 présente une paroi antérieure 131, 231 à partir de laquelle s’étendent, dans un même plan, deux branches latérales 132, 232 et 133, 233, les branches latérales présentant chacune des extrémités libres (Figs. IB, 2B, 10, 11). Les branches latérales 132, 232 et 133, 233 servent de guide à l’élément mobile 130, 230 à l’intérieur du passage 119, 219. L’élément mobile de fermeture 130, 230 présente encore une branche centrale 135, 235 qui supporte un moyen de blocage et de retenue 134, 234 permettant d’une part, de bloquer l’élément mobile 130, 230 dans la position de fermeture de la gorge 115, 215 et, d’autre part, de retenir l’élément mobile 130, 230 dans la position d’ouverture. Un moyen unique est ainsi utilisé pour maintenir l’élément mobile 13, 230 dans les deux positions, c’est à dire de fermeture et d’ouverture.

La branche centrale 135, 235 est réalisée dans un matériau lui conférant des propriétés élastiques autorisant une légère flexion dans une direction s’étendant de part et d’autre du plan contenant l’ensemble des branches 132, 133 et 135 de l’élément 130 et 232, 233 et 235 de l’élément 230 (flèches f, Figs IB, 2B).

La branche centrale 135, 235 de l’élément mobile 130, 230 présente à titre de moyen de blocage et de retenu 134, 234, un ou des ergots aménagés à son extrémité libre (Fig. IB, 2B, 6, 7, 11). De manière préférée, deux ergots 134’, 134” sont prévus. Ils sont cependant considérés comme les composants d’un seul et même moyen de blocage et de retenue 134 (Fig. 11). Chaque ergot, tel que l’ergot 134, 234 fait saillie de la face inférieure de la branche 135, 235, c’est à dire de la face qui se trouve opposée à la paroi de fond 115a, 215a de la gorge 115, 215 lorsque l’élément mobile 130, 230 est dans la position de fermeture (Figs. 6, 7). L’ergot 134, 234 présente une surface de guidage 134a, 234a et une surface de retenue 134b, 234b qui sont destinées à coopérer avec des butées que présente le corps 105, 205 dans les positions de fermeture et d’ouverture. La surface de retenue 134b, 234b est perpendiculaire à la face de la branche 135, 235 dont elle fait saillie. La surface de guidage 134a, 234a forme un angle aigu avec la face de la branche 135, 235 dont elle fait saillie et converge vers la surface de retenue 134b, 234b.

Dans la position d’ouverture de la gorge 115, 215, l’élément mobile de fermeture 130, 230 fait en partie seulement saillie de la face antérieure 107, 207 du corps 105, 205. L’accès à la gorge est libéré et un arc dentaire 400 peut y être inséré (Figs. 3, 4, 6A, 7A). La surface de retenue 134b, 234b de l’ergot 134, 234 rencontre une butée 140, 240 aménagée à l’entrée 119b, 219b du passage 119, 219 (Figs. 6A, 7 A). Le moyen mobile de fermeture 130, 230 est alors stoppé dans sa course qu’il ne peut poursuivre dans la direction linguale-vestibulaire. La position d’ouverture est maintenue. Il ne peut de ce fait tomber dans la bouche du patient. La butée 140, 240 est matérialisée par un bord de l’entrée 119b, 219b du passage 119, 219. Toutefois, toute autre configuration de butée à l’entrée 119b 219b est envisagée.

Une fois Tare dentaire 400 logé dans la gorge 115, 215, l’élément mobile de fermeture 130, 230 est déplacé manuellement dans la direction vestibulo-linguale jusqu’à atteindre la position de fermeture (Figs. 5, 6B, 7 B, 7C).

Durant le déplacement, l’ergot 134, 234 rencontre une butée 141, 241 aménagée dans le logement 120, 130. La surface de guidage 134a, 234a fait face à la butée 141, 241. Cette surface étant inclinée, une légère force de poussée exercée sur l’élément mobile 130, 230 produit une flexion de l’extrémité libre de la branche centrale 135, 235 dans une direction s’étendant hors du plan contenant lesdites branches et vers le haut (voir flèche fl Fig. 7B), permettant à la surface de guidage 134a, 234a de glisser le long de la butée 141, 241 pour la franchir (Fig. 7B, 7C).

Dans la position de fermeture de la gorge 115 et 215, les extrémités libres des branches 132, 133 et 135 de l’élément de fermeture mobile 130, ainsi que les extrémités libres des branches 232, 233, 235 de l’élément mobile de fermeture 230, sont logées dans les logements 120 et 220, respectivement (Figs. 6 B, 7C, 7D).

Dans cette position de fermeture, la paroi antérieure 131, 231 du moyen de fermeture 130, 230 affleure la face antérieure 107, 207 du corps 105, 205. Ainsi, dans cette position de fermeture, la face 107, 207 présente un aspect totalement lisse (Figs 1A et 2A, 6B, 7C).

Il convient de noter que l’élément mobile de fermeture 130, 230 clôt la gorge 115, 215, au moyen de ses branches 132, 232, 133, 233 et 135, 235 et que les espaces vides existant entre ces branches ont pour conséquence de limiter la surface de frottement entre l’élément mobile de fermeture 130, 230 et Tare 400. En outre, la branche centrale 135, 235 présente une épaisseur inférieure à celle des branches 132, 232 et 133, 233 et ne se trouve pas en contact avec Tare 400. L’élément mobile 130, 230 est bloqué en position de fermeture grâce à l’ergot 134, 234. La surface de retenue 134b, 234b de l’ergot 134, 234 rencontre la butée 141, 241 du logement 120, 130. Le moyen mobile de fermeture 130, 230 est alors bloqué et ne peut se déplacer dans la direction linguale-vestibulaire. Il ne peut non plus se déplacer dans la direction vestibulo-linguale, les extrémités libres des branches de l’élément mobile 130, 230 se trouvant apposées contre la paroi de fond 121, 221 du logement 120, 220 (Figs. 6B, 7C). A cet effet, la distance entre la surface de retenue de l’ergot 134, 234 et l’extrémité libre de la branche 135, 235 et égale à la distance séparant la butée 141, 241 de la paroi de fond 121, 221.

Le passage de 1’ élément mobile de fermeture 130 de la position de fermeture à la position d’ouverture est réalisé au moyen d’un outil de manipulation 500 prévu pour exercer une force sur la branche centrale 135 de manière à soulever l’extrémité libre dans une direction opposée à la butée 141 vers la face supérieure 112, et à la tirer dans la direction linguale-vestibulaire (Fig. 7 D). La pression exercée par l’outil 500 produit en effet une flexion de la branche centrale 135 hors du plan contenant les branches 132, 133 et 135 (flèche f2). L’ergot 134 peut ainsi franchir la butée 141.

Lorsque le praticien souhaite ôter totalement l’élément mobile de fermeture 130, par exemple pour le remplacer, le passage de l’ergot 134 au-delà de la butée 140 est réalisé de manière identique au passage de la butée 141, à l’aide du même outil 500 en appliquant une force β de composantes identiques à la force £2 (Fig. 7E), c’est à dire dans une direction opposée à la butée 140 vers la face supérieure 112 et dans la direction linguale-vestibulaire . L’élément mobile 130 peut alors emprunter le passage 119 jusqu’ en sortir par l’ouverture 119a.

Le déplacement de l’élément mobile de fermeture 230 et le passage de l’ergot 234 au-delà des butées 240 et 241 est réalisé de manière identique à ce qui vient d’être décrit concernant l’élément mobile de fermeture 130 .

Pour faciliter la prise par l’outil de manipulation 500 de l’élément mobile 130, 230 celui-ci présente des moyens d’accrochage ou de prise qui sont aménagés sur la branche centrale 135, 235. Par exemple, les moyens d’accrochage ou de prise se présentent sous la forme de creux ou évidements, l’un, tel que le creux 142, traversant la paroi antérieure 131, 231 de l’élément mobile 130, 203 et l’autre 143, 243 pratiqué dans l’extrémité libre de la branche centrale 135, 235 (Figs. IB, 2B, 11). De tels moyens permettent l’insertion de la pointe ou de l’embout de l’outil 500. Le moyen d’accrochage 143, 243 permet à l’outil d’exercer la force £2 pour déloger l’extrémité libre de la branche centrale 135, 235 du logement 120, 220. Le moyen d’accrochage 142, 242 permet à l’outil 500 d’exercer la force β pour déloger l’extrémité libre de la branche centrale 135, 235 du logement 120, 220. Pour permette à l’outil 500 d’atteindre ces moyens d’accrochage ou de prise, des passages tels que les passages 244 et 243 dans le corps 205 sont prévus (Fig. 5).

Les branches latérales 132, 232 et 133, 233 de l’élément mobile de fermeture 130, 230 servent de guide à l’intérieur des passages 119, 219 durant les déplacements. Elles présentent deux faces latérales 132a, 232a et 133a, 233a (Figs 2A, 2B, 11). Selon le premier mode de réalisation, la distance entre les deux faces latérales 132a, 133a de l’élément mobile 130 est égale à la distance entre les deux faces latérales 109 et 110 du corps 105. Selon le second mode de réalisation, la distance entre les deux faces latérales 232a, 233a de l’élément mobile 230 est au moins égale à 90 % de la distance entre les deux faces latérales 209 et 210 du corps 205. En conséquence, l’élément mobile s’étend en totalité ou presque totalité d’une face latérale 109, 209 du corps 105, 205 à l’autre 110, 210. Cette caractéristique renforce la stabilité du boîtier 100, 200 pendant le traitement et le déplacement le long de l’arc orthodontique. En outre, la gorge 115, 215 est fermée sur toute la longueur.

Les branches latérales 232 et 233 de l’élément mobile 230 du boîtier auto-ligaturant 200 présentent une section transversale ronde (Fig. 2 B).

Le passage 219 aménagé dans la portion antérieure 218 du corps 205 présente une section transversale complémentaire de la section transversale de l’élément mobile 230 et se trouve fermé latéralement (Fig 8).

Il comporte en outre des piliers 222 et 223 prévus pour séparer le passage 219 en trois sections 2191, 2192 et 2193 recevant respectivement les trois branches 232, 233 et 235. Cette caractéristique renforce la stabilité de l’élément mobile 230 et réduit les risques de frottement.

Les branches latérales 232 et 233 empruntent respectivement les sections 2192 et 2191 du passage 219.

Les branches latérales 132, et 133 de l’élément mobile 130 du boîtier auto-ligaturant 100 présentent six faces, dont une face, telle que la face 1331 se trouvant en regard de la paroi de fond de la gorge 115a lorsque l’élément mobile 130 est en position de fermeture et une face 1332 opposée à la face 1331, ces dites faces convergeant l’une vers l’autre dans une direction s’étendant depuis l’axe médian longitudinal (Ax) de l’élément mobile 130 en direction de l’extérieur (Fig. 10).

Ce mode de réalisation est avantageux car le contact entre les branches 132, 133 et l’arc orthodontique 400 est réduit à des points ce qui réduit les phénomènes de frottement.

Le passage 119 aménagé dans la portion antérieure 118 du corps 105 recevant l’élément mobile 130 présente une section transversale complémentaire de la section transversale de l’élément mobile 130 (Fig .9). Des piliers 122 et 123 sont également prévus pour séparer le passage 119 en trois sections 1191, 1192 et 1193 recevant respectivement les trois branches 132, 133 et 135.

On note que le passage 119 est ouvert latéralement, c’est à dire débouche latéralement sur les faces latérales 109 et 110 du corps 105. Puisque la distance entre les deux faces latérales 132a, 133a de l’élément mobile 130 est égale à la distance entre les deux faces latérales 109 et 110 du corps 105, les branches latérales 132 et 133 affleurent les faces latérales 109 et 209. Cette caractéristique limite également les frottements de l’élément mobile 130 dans le corps 105 et améliore le confort du patient.

De manière optionnelle, il peut être prévu un motif en relief 146, 246 faisant saillie de la face de la branche 135, 235 qui se trouve opposée à la paroi de fond 115a, 215a de la gorge 115, 215 dans la position de fermeture. Le motif en relief 146, 246 est destiné à rencontrer la butée 140, 240 à l’entrée 119b, 219b du passage 119, 219 lorsque l’élément mobile 130, 230 est en position de fermeture (Fig. 6B, 7C) de manière à renforcer au besoin le blocage de l’élément mobile 130, 230 en position de fermeture.

De manière avantageuse encore, la portion antérieure 118, 218 du corps 105, 205 est traversé d’un passage secondaire 150, 250, de section préférentiellement cylindrique ou ronde, s’étendant d’une face latérale 109, 209 et 110, 210 du corps 105, 205 à l’autre, pour le passage d’un fil secondaire 450.

Les boîtiers auto-ligaturants 100 et 200 peuvent être réalisés en métal, en céramique ou matière plastique, ou toute autre matière adaptée à l’usage de ces boîtiers.

Claims

REVENDICATIONS 1) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) comprenant : - une embase (101, 201) présentant une face de fixation (103, 203) à la surface d’une dent, - un corps (105, 205), s’étendant depuis l’embase (101, 201), présentant une face antérieure (107, 207) opposée à la face de fixation (103, 203), deux faces latérales (109, 209, 110,210), - une gorge (115, 215), destinée à recevoir un arc orthodontique (400), qui est délimitée par une paroi de fond (115a, 215a) et deux parois latérales (115b, 215 b, 115c, 215 c), qui traverse le corps (105, 205) de part en part depuis l’une de ses faces latérales (109, 209) jusqu’à l’autre (110, 210), et qui présente une ouverture (115d, 215d) débouchant en direction du plan d’occlusion (PO) lorsque ledit boîtier (100, 200)est fixé sur une dent, - un élément mobile de fermeture (130, 230) de la gorge qui est mobile entre une position de fermeture de la gorge (115, 215) dans laquelle il obture l’accès à ladite gorge (115, 215) et une position d’ouverture dans laquelle il libère l’accès à ladite la gorge (115, 215), caractérisé en ce que : - le corps (105, 205) comporte une portion postérieure (117, 217) reliée à l’embase (101, 201) une portion antérieure (118, 218) qui est à l’opposé de l’embase (101, 201) par rapport à ladite gorge (115, 215), et au travers de laquelle est aménagé un passage (119, 219) pour ledit élément mobile (130, 230) comportant une ouverture (119a, 219a) accessible depuis la face antérieure (107, 207) du corps (105, 205) et une ouverture (119b, 219b) qui débouche en direction de ladite gorge (115, 215), - l’élément mobile de fermeture (130, 230) est mobile en translation dans Taxe vestibulo-lingual (V-L) à l’intérieur dudit passage (119, 219) et présente une paroi antérieure (131, 231) à partir de laquelle s’étendent, dans un même plan, deux branches latérales (132, 232) (133, 233) servant de guide à l’élément mobile (130, 230) à l’intérieur dudit passage (119, 219) et au moins une branche centrale (135, 235) laquelle comporte un moyen de blocage de l’élément mobile (130, 230) dans la position de fermeture de la gorge (115, 215) dans laquelle ladite paroi antérieure (131, 231) affleure la face antérieure (107, 207) du corps (105, 205) et un moyen de retenue de l’élément mobile (130, 230) dans la position d’ouverture dans laquelle ladite paroi antérieure (131, 231) fait en partie seulement saillie de ladite face antérieure (107, 207), lesdits moyens de blocage et lesdits moyens de retenue étant un même moyen de blocage et de retenue (134, 234) .
2) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite portion postérieure (118, 218) présente un ou plusieurs logements (120, 220) présentant une ouverture débouchant en direction de ladite gorge (115, 215) et prévu pour loger les extrémités libres desdites branches (132, 232, 133, 233, 135, 235) lorsque l’élément mobile de fermeture (130, 230) est en position de fermeture.
3) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la branche centrale (135, 235) de l’élément mobile (130, 230) comporte à titre de moyen de blocage et de retenue, à son extrémité libre, au moins un ergot (134, 234) faisant saillie de la face opposée à la paroi de fond de la gorge (115a, 215a) dans la direction du plan d’occlusion (PO), chaque ergot (134, 234) présentant une surface de guidage (134a, 234a) qui est apte à coopérer avec des butées (140, 240, 141, 241) que présente le corps (105, 205) de manière à guider l’élément mobile (130, 230) depuis la position d’ouverture jusqu’en position de fermeture, et une surface de retenue (134b, 234b) qui est apte à coopérer avec lesdites butées (140, 240, 141, 241) de manière à bloquer et à retenir l’élément mobile (130, 230) dans la position de fermeture ou dans la position d’ouverture.
4) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) selon la revendication 3, caractérisé en ce que au moins l’une des butées (141, 241) avec laquelle coopère le ou les ergots (134, 234) en position de fermeture est aménagée dans le logement (120, 220) du corps (105, 205).
5) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que au moins l’une des butées (140, 240) avec laquelle coopère le ou les ergots (134, 234) en position d’ouverture est aménagée à l’entrée (119b, 219b) du passage (119, 219) qui débouche dans la gorge (115, 215).
6) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100,200) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément mobile de fermeture (130,230) présente au moins un moyen d’accrochage ou de prise par un outil de manipulation (500), en particulier aménagé sur la branche centrale (135, 235).
7) Boîtier orthodontique auto-ligaturant selon la revendication 6, caractérisé en ce que l’élément mobile de fermeture (130, 230) présente deux moyens d’accrochage ou de prise par un outil de manipulation (500), se présentant sous la forme de creux ou évidements l’un (142, 242) traversant la paroi antérieure (131, 231) de l’élément mobile de fermeture (130, 230), l’autre (143, 243) pratiqué dans l’extrémité libre de la branche centrale (135, 235).
8) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément mobile de fermeture (130, 230) présente deux faces latérales (132a, 133a) (232a, 233a), la distance entre ces deux faces étant au moins égale à 90 % de la distance entre les deux faces latérales (109, 110) (209, 210) du corps (105, 205).
9) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (200) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdites branches latérales (232, 233) de l’élément mobile (230) présentent une section transversale ronde.
10) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100) selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chaque branche latérale (132, 133) de l’élément mobile (130) présente plusieurs faces, dont une face (1331) se trouvant en regard de la paroi de fond de la gorge (115a) lorsque l’élément mobile (130) est en position de fermeture, et une face (1332) opposée à celle-ci, ces dites faces (1331, 1332) convergeant l’une vers l’autre dans une direction s’étendant depuis l’axe médian longitudinal (Ax) de l’élément mobile (130) en direction de l’extérieur.
11) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le passage (119, 219) aménagé dans la portion antérieure du corps (118, 218) présente une section transversale complémentaire de la section transversale que présente l’élément mobile (130, 230).
12) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (200) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le passage (219) aménagé dans la portion antérieure (218) est fermé latéralement.
13) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le passage (119) aménagé dans la portion antérieure (118) est ouvert latéralement.
14) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la partie de la gorge (115, 215) recevant l’arc orthodontique présente une section ronde, carrée ou rectangulaire, préférentiellement carrée.
15) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la portion antérieure (118, 218) du corps (105, 205) est traversé d’un passage secondaire (150, 250), de section préférentiellement ronde, s’étendant d’une face latérale (109, 209) du corps (105, 205) à l’autre (110, 210), pour le passage d’un fil secondaire (450).
16) Boîtier orthodontique auto-ligaturant (100, 200) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps (105, 205) présente des moyens d’accrochage ou de fixation, tels que des crochets ou des encoches, de moyens de déplacement dentaires autres que l’arc dentaire.
17) Ensemble de boîtiers orthodontiques auto-ligaturants, comprenant au moins deux boîtiers orthodontiques auto-ligaturants (100, 200) tels que décrits dans l’une des revendications 1 à 16.