FR3053111A1 - Unite de programmation amelioree de detonateurs electroniques, et systeme associe - Google Patents

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Abstract

L'invention est relative à une unité de programmation de détonateurs électroniques (1) à chacun desquels est associé un identifiant (IDdét), ainsi qu'à un système comportant de telles unités. L'unité de programmation (20) comprend une interface de connexion (25) pour connecter successivement des détonateurs électroniques (1) ; un processeur (23) configuré pour déterminer les paramètres d'identification de détonateurs électroniques (1) successivement connectés et leur associer individuellement une information de tir (Tdét), pour former un plan de tir (PT) ; une étiquette passive (28) à lecture/écriture par radiofréquence dotée d'une puce (280) officiant comme mémoire pour stocker le plan de tir (PT) formé ; et un lecteur radiofréquence (27) apte à lire et écrire une étiquette passive à lecture/écriture par radiofréquence, Selon l'invention, le processeur (23) configuré pour former le plan de tir (PT) est agencé pour écrire le plan de tir dans l'étiquette passive (28) au travers d'une liaison filaire (22).

Description

La présente invention est relative à une unité de programmation d'un ensemble de détonateurs électroniques, ainsi qu'à un système comportant de telles unités et une unité de mise à feu.
Dans la plupart des travaux à l'explosif, on provoque la détonation de charges associées à des détonateurs selon une séquence temporelle bien précise, ceci afin d'améliorer le rendement du travail de l'explosif et de mieux en contrôler les effets. La récente apparition des systèmes de tir de détonateurs électronique a permis d’obtenir une précision de cette séquence temporelle très supérieure à la précision des systèmes pyrotechniques conventionnels.
Lors de la mise en œuvre de systèmes de tirs de détonateurs électroniques, un travail important consiste à préparer le plan de tir des détonateurs correspondant à cette séquence temporelle, puis à programmer et tester ces détonateurs « à front >>, c'est-à-dire à proximité des trous de mine, puis à mettre à feu les détonateurs depuis un « poste de tir », c'est-à-dire à une distance de sécurité de la zone de tir.
En pratique, un opérateur parcourt un site de travaux de long en large pour connecter successivement et individuellement chacun des détonateurs à une ligne de tir. L'unité de programmation de l'opérateur étant également connectée à la ligne de tir, elle détecte la connexion d'un nouveau détonateur et identifie ce dernier. L'opérateur saisit alors, au travers d'un clavier alphanumérique de la console de programmation, un temps de retard, en millisecondes, à associer à chacun des détonateurs successivement identifiés sur la ligne de tir.
En variante, l’opérateur peut saisir au préalable un retard voulu ou l’unité de programmation peut proposer un retard (par exemple issu d’une table pré-remplie ou résultant d’un calcul logique par rapport à des retards précédents [par exemple une suite arithmétique]), puis l’opérateur connecte un détonateur à l’unité de programmation déclenchant l’association de ce retard saisi/proposé avec ce détonateur.
Pour la suite de la description, on appellera cette opération "programmation des détonateurs".
En variante, au lieu d'associer à chaque détonateur une information de tir de type temps de retard, l'opérateur peut préciser, sur son unité de programmation, une information de tir de type identifiant de trou foré sur le site dans lequel le détonateur détecté est placé, l'association avec un temps de retard pouvant être réalisée ultérieurement sur la console de tir par exemple.
La table d'association correspondante forme un plan de tir qui est, par la suite, transféré sur une unité ou console de tir possédant les capacités et les codes de mise à feu des détonateurs.
Le document FR 2 955 933 décrit une unité de programmation d'une pluralité de détonateurs électroniques à chacun desquels est associé un paramètre d'identification propre. Cette unité de programmation comprend: - une interface de connexion pour connecter successivement des détonateurs électroniques, - un processeur configuré pour déterminer les paramètres d'identification de détonateurs électroniques successivement connectés à l’interface de connexion et pour leur associer individuellement une information de tir, de sorte à former un plan de tir, - une étiquette passive à lecture/écriture par radiofréquence dotée d'une puce officiant comme mémoire pour stocker le plan de tir formé, et - un lecteur radiofréquence apte à lire et écrire une étiquette passive à lecture/écriture par radiofréquence.
Grâce à la présence d’une étiquette passive utilisée comme mémoire pour stocker le plan de tir, il est possible de récupérer, à l’aide d’une autre unité dotée d’un lecteur radiofréquence, le plan de tir en cours de formation dans une unité de programmation qui défaille.
Cette unité de programmation n’est cependant pas optimale.
En effet, les inventeurs se sont aperçus que les écritures dans l’étiquette électronique au sein de l’unité de programmation ne sont pas efficaces, notamment dans un environnement fortement perturbé (en termes de perturbation électromagnétique, tel une perturbation radiofréquence ou corps métallique absorbant tous le champ électromagnétique). En effet, l’environnement perturbé peut conduire à des pertes de trames et donc à une répétition de commandes de lecture/écriture. Les écritures sont ainsi fortement ralenties, et parfois peuvent ne pas avoir lieu. En outre, le faible débit de la liaison radiofréquence peut dans ce cas s’avérer être insuffisant lors d’une programmation automatique d’un grand nombre de détonateurs.
En outre, il est apparu que la récupération du plan de tir par une autre unité n’est pas si aisée que cela. Notamment les deux unités doivent être suffisamment proches pour que le transfert se fasse correctement et suffisamment rapidement. C’est dans ce contexte que les inventeurs proposent une unité de programmation améliorée.
Selon cette amélioration, le processeur configuré pour former le plan de tir est agencé pour écrire le plan de tir dans l’étiquette passive au travers d’une liaison filaire.
En d’autres termes, au sein de l’unité de programmation, on n’utilise plus la liaison radiofréquence pour écrire dans la mémoire de l’étiquette passive. Au contraire, une liaison filaire est utilisée qui présente une meilleure robustesse aux perturbations électromagnétiques environnantes.
En outre, l’usage d’une telle liaison filaire permet de décorréler le positionnement des antennes de l’étiquette passive et du lecteur radiofréquence au sein même de l’unité de programmation. Aussi, un positionnement plus adapté de celles-ci pour permettre une meilleure communication radiofréquence avec une autre unité de programmation, voire une unité de mise à feu, peut être obtenue. L’invention concerne également un système de programmation et de mise à feu d'une pluralité de détonateurs électroniques à chacun desquels est associé un paramètre d'identification propre, le système comprenant: - une pluralité d’unités de programmation comme définies précédemment, dans chacune desquelles le lecteur radiofréquence est agencé pour lire un plan de tir stocké dans une étiquette passive équipant au moins une autre unité de programmation, et - une unité de mise à feu agencée pour récupérer, depuis l’étiquette passive officiant comme mémoire des unités de programmation, des plans de tir formés d’associations entre les paramètres d'identification et les informations de tir correspondantes, et pour piloter une séquence de tir des détonateurs à partir des plans de tir récupérés.
Ce système présente les mêmes avantages que ceux des unités de programmation présentées précédemment.
Des caractéristiques optionnelles de ces unités de programmation et système sont décrites par la suite.
Dans un mode de réalisation, la liaison filaire comprend un bus informatique auquel sont reliés le processeur et l’étiquette passive. Selon une caractéristique particulière, l’interface de connexion et le lecteur radiofréquence sont également reliés au bus informatique. Bien entendu, en variante, ces éléments peuvent être reliés à un ou plusieurs autres bus, eux-mêmes reliés au processeur. L’utilisation d’un bus informatique commun dans l’unité de programmation permet de réduire les interfaces de communication utilisées pour accéder (en écriture) à la mémoire formée par l’étiquette passive. Aussi, les coûts de fabrication restent faibles.
Dans un autre mode de réalisation, l’étiquette passive et le lecteur radiofréquence comprennent chacune une antenne de communication radiofréquence et sont agencés, dans un mode d’utilisation de l’unité, pour que leurs antennes ne soient pas orientées l’une face à l’autre. Notamment, les deux antennes ne sont pas superposées physiquement l’une sur l’autre.
En effet, dans le document FR 2 955 933 ces deux antennes sont orientées l’une face à l’autre, afin de garantir une écriture efficace dans l’étiquette passive. Dans la présente invention, l’utilisation d’une liaison filaire permet d’abolir cette contrainte. Il résulte que les antennes de l’étiquette passive et du lecteur radiofréquence peuvent être orientées différemment, notamment pour favoriser et améliorer les communications avec d’autres unités.
Ainsi, il peut être prévu que, l’unité de programmation étant agencée dans un boîtier de protection, l’une ou l’autre ou les deux antennes de communication radiofréquence sont orientées vers une même surface interne du boîtier de protection. Le positionnement, voire l’orientation, des antennes peut être indiqué par un signe distinctif sur le boîtier afin de permettre une mise en regard efficace (en termes de communication radiofréquence) de deux unités.
En variante, les deux antennes peuvent être agencées à proximité de deux surfaces internes du boîtier de protection, formant un angle entre-elles, notamment substantiellement perpendiculaire. Cela garantit que les antennes (généralement plates pour des étiquettes passives) ne soient pas orientées l’une vers l’autre.
Grâce à ces agencements spécifiques, le transfert d’un plan de tir d’une unité à l’autre est amélioré. Notamment, le lecteur radiofréquence n’est plus gêné par l’étiquette passive de la même unité lorsqu’il s’agit de lire l’étiquette passive d’une autre unité. Réciproquement, l’accès à l’étiquette passive d’une unité de programmation n’est pas dégradé par la présence d’un lecteur radiofréquence dans cette même unité lorsqu’une autre unité souhaite récupérer le plan de tir formé.
Ainsi, la récupération d’un plan de tir est réalisée avec moins de contrainte de positionnement ou distance entre les deux unités, qu’avec les unités de programmation connues.
Dans une variante de réalisation, l’étiquette passive comprend une antenne de communication radiofréquence disposée à proximité d’une surface interne d’un boîtier de protection de l’unité de programmation et le lecteur radiofréquence comprend une antenne de communication radiofréquence disposée, au droit de l’antenne de l’étiquette passive (de façon plus générale, les deux antennes se font face), à proximité d’une surface interne opposée du boîtier de protection, et l’unité de programmation comprend un élément formant bouclier électromagnétique disposé entre les deux antennes.
Cette configuration favorise la compacité de l’unité de programmation, tout en évitant des interférences électromagnétiques entre les deux antennes.
Dans un mode de réalisation, l’élément formant bouclier électromagnétique est monté mobile (en rotation ou translation) pour se positionner hors de l’espace formé entre les deux antennes, sur commande de basculement vers un mode de test de l’unité. Ainsi, il est possible de tester le lecteur et l’étiquette.
Dans certains modes de réalisation, l’étiquette passive ou le lecteur radiofréquence ou les deux sont montées mobiles, par exemple en rotation, pour que, sur commande de basculement vers un mode de test de l’unité, leurs antennes s’orientent l’une face à l’autre.
En variante, l’étiquette passive comprend une seconde antenne de communication radiofréquence superposée à l’antenne du lecteur radiofréquence et comprend un moyen de commutation pour activer la seconde antenne de communication radiofréquence sur commande de basculement vers un mode de test de l’unité. Cette configuration permet une vérification à la fois de l’étiquette et du lecteur sans nécessiter de mouvements physiques dans l’unité.
Selon une autre variante, l’unité de programmation peut comprendre en outre un moyen de mesure d’une fréquence et/ou d’une amplitude de signal dont une antenne de mesure est positionnée devant l’antenne du lecteur radiofréquence (par exemple superposée). A titre d’exemple, un fréquencemètre peut être utilisé pour obtenir une mesure de la fréquence d’un signal émis par le lecteur radiofréquence. Ainsi, dans le mode de test de l’unité, le moyen de mesure (relié au processeur par le bus interne) peut confirmer que le lecteur radiofréquence fonctionne à la bonne fréquence et/ou avec une amplitude de signal (et donc une puissance de signal) satisfaisante.
Selon encore une autre variante, l’unité de programmation peut comprendre en outre un module de mesure du signal à des bornes de l’antenne du lecteur radiofréquence. Ce module permet de mesurer et vérifier la fréquence et la puissance du signal à émettre par le lecteur. Ainsi, ce module (relié au processeur par le bus interne ou mis en œuvre par le processeur) peut confirmer que le lecteur radiofréquence fonctionne à la bonne fréquence avec une puissance suffisante (relativement à une puissance seuil minimale).
Selon encore une autre variante, l’unité de programmation peut comprendre en outre un moyen formant guide d’onde (par exemple une ferrite) agencé pour orienter, sur commande de basculement vers un mode de test de l’unité, un champ électromagnétique produit par l’antenne du lecteur radiofréquence vers l’antenne de l’étiquette passive. Ici, la ferrite (ou équivalent) agit comme guide d’onde électromagnétique entre le lecteur émetteur d’une onde RF et l’étiquette passive.
Par exemple, le moyen formant guide d’onde peut être monté mobile en rotation ou en translation. Par exemple, le moyen formant guide d’onde qui translate peut venir remplacer l’élément formant bouclier électromagnétique évoqué plus haut, de sorte à permettre une liaison RF entre le lecteur et l’étiquette passive. Le lecteur RF et l’étiquette passive sont alors fixes.
En alternative, le lecteur et l’étiquette sont montées mobiles en rotation ou translation. Le moyen formant guide d’onde est alors fixe.
Dans ces deux cas, la ferrite d’un côté et le lecteur/étiquette de l’autre sont mobiles l’un relativement à l’autre.
Selon une autre alternative, le moyen formant guide d’onde, le lecteur et l’étiquette sont fixes, et d’éléments mobiles formant bouclier électromagnétique sont disposés entre le moyen formant guide d’onde et respectivement le lecteur et l’étiquette dans un mode d’utilisation de l’unité et sont déplacés (en rotation ou translation) sur commande de basculement vers le mode de test de l’unité. Ils sont notamment déplacés vers une position n’entravant pas les champs électromagnétiques entre le guide d’onde, le lecteur et l’étiquette.
Les extrémités de la ferrite officiant comme entrée et sortie d’un guide d’onde sont au final (en mode de test) placées à proximité des deux antennes de l’étiquette et du lecteur.
Ces différentes dispositions permettent la mise en oeuvre d’un mode de test de l’unité de programmation, au cours duquel l’accès en écriture et/ou lecture par radiofréquence de l’étiquette passive est testée. L’ensemble des fonctionnalités de l’unité de programmation peut ainsi être testé, tout en conservant les avantages de la présente invention liés à l’utilisation d’une liaison filaire et à une orientation optimisée des antennes dans un mode d’utilisation normale de l’unité. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après, illustrée par les dessins ci-joints, dans lesquels : - la figure 1 représente l'organisation générale d'un ensemble de tir pour la mise en œuvre de l'invention ; - les figures 2A, 2B et 2C sont des représentations schématiques d'un ensemble de tir comportant des détonateurs montés en parallèle, faisant apparaître des circuits de communication établis respectivement lors de la programmation d'un détonateur, du transfert d'informations de l'unité de programmation vers l'unité de commande de tir et lors d'une séquence de mise à feu d'une volée de détonateurs ; - la figure 3 représente schématiquement une unité ou console de programmation selon l'invention ; - la figure 4 représente schématiquement un exemple d'unité de tir selon l'invention, - la figure 5 illustre, schématiquement, un exemple de ferrite permettant de tester le lecteur RFID et l’étiquette RFID de l’unité de programmation de la figure 3, selon des modes de réalisation ; - la figure 6 illustre une alternative à la figure 5 pour un agencement particulier des antennes du lecteur RFID et de l’étiquette RFID ; - la figure 7 illustre une autre alternative pour un autre agencement particulier des antennes du lecteur RFID et de l’étiquette RFID ; et - la figure 8 illustre une variante de l’invention mettant en œuvre des feuilles magnétiques et une ferrite.
Comme représenté sur la figure 1, un ensemble de tir peut être constitué à partir de détonateurs 1 similaires à ceux présentés dans la publication WO 97/45696. Cet ensemble de tir, également visible sur les figures 2B et 2C, comprend un nombre quelconque de détonateurs électroniques 1 connectés à des lignes bus 30, elles-mêmes reliées à une ligne de tir 40 qui est à son tour reliée avec une unité de commande de tir distante 10, appelée aussi "console de tir" ou "console de mise à feu".
Afin de réduire le câblage nécessaire pour relier l'unité de commande de tir distante au réseau, il peut être prévue une même unité de commande de tir distante, dite "télécommande", qui envoie, par voie radio, des instructions de commande à une pluralité d'unités de commande de tir locales reliées chacune par exemple à une ligne de tir 40.
Les détonateurs 1 peuvent être utilisés en nombre important en montage parallèle, jusqu'à au-delà de 1000.
Les détonateurs 1 sont dotés d'une mémoire morte ROM stockant un identifiant unique IDdé, du détonateur sur 24 bits par exemple. Toute autre combinaison de paramètres d'identification des détonateurs, telle que celle évoquée dans la publication WO 97/45696, peut être prévue.
Les détonateurs sont aptes à dialoguer avec la console de tir 10 (ou les consoles de tir locales), qui peut leur transmettre des ordres et recevoir d'eux des informations. L'ensemble de tir comprend également une ou plusieurs unités de programmation 20, également appelées "consoles de programmation". Celles-ci sont destinées à identifier chacun des détonateurs électroniques 1 avant ou après leur mise en place dans un trou foré sur le site, et à constituer progressivement des informations de séquences de tir ou "plan de tir", lors de cette identification. Elles sont également utilisées pour transférer ces informations de plan de tir sur la console de tir 10.
Trois configurations peuvent être envisagées pour les connexions entre détonateurs 1, console de tir 10, et console de programmation 20.
Dans une première configuration, représentée sur la figure 2A, la console de programmation 20 est connectée successivement à chacun des détonateurs 1. Cette première configuration correspond à une première étape, pendant laquelle un opérateur sur site "programme" le plan de tir en associant successivement chaque détonateur connecté (et son identifiant) à un temps de retard correspondant au niveau de la console de programmation 20. Comme décrit par la suite, ces associations sont mémorisées au travers d'une table en mémoire de la console de programmation 20.
En variante, cette connexion peut consister à connecter la console de programmation 20 sur une ligne bus 30 puis à détecter, via des messages échangés, chaque nouveau détonateur 1 connecté à cette même ligne, l'envoi d'un message par un détonateur nouvellement connecté pouvant être automatique à la connexion ou être manuel par l'opérateur.
Dans une deuxième configuration, représentée sur la figure 2B, la console de programmation 20 est connectée par liaison radiofréquence, comme décrit ci-après, à la console de tir 10, tandis que la liaison entre les détonateurs 1 et la console de tir 10 est désactivée.
Cette deuxième configuration correspond à une deuxième étape, pendant laquelle on transfère de la console de programmation 20 vers la console de tir 10, les informations concernant le plan de tir programmé.
Dans la troisième configuration, représentée sur la figure 2C, la console de programmation 20 et les détonateurs 1 sont connectés à la console de tir 10, les détonateurs 1 étant reliés à la console de tir 10 par la ligne bus 30 et la ligne de tir 40. Comme représenté sur la figure 1, l'ensemble de tir peut comprendre plusieurs lignes 30 mises en parallèle, formant ainsi un réseau bifilaire de détonateurs.
Cette troisième configuration correspond à une troisième étape, pendant laquelle la console de tir 10 est susceptible de communiquer avec les détonateurs électroniques 1, puis à une étape finale, lors de laquelle la console de tir 10 peut gérer une procédure de tir et une mise à feu des détonateurs 1 connectés sur les lignes bus 30 reliées à la ligne de tir 40, conformément au plan de tir prévu.
La console de tir 10 et les détonateurs 1 échangent des informations par l'intermédiaire de messages binaires codés, par exemple sous forme de mots de quelques octets, sur la ligne de tir bifilaire 30/40.
La console de tir 10 sert également à alimenter les modules électroniques des détonateurs 1. Cette alimentation constitue la source d'énergie susceptible de déclencher une mise à feu. De la sorte, les détonateurs ne présentent pas de risque de déclenchement intempestif en dehors de séquences de tir.
Dans le cas d'une console de tir "télécommande" et de consoles de tir locales rattachées chacune à une ligne de tir 40, ce sont les consoles locales qui communiquent, d'un côté, avec les détonateurs 1 via le réseau bifilaire et reçoivent, de l'autre côté, des commandes de la console "télécommande" par voie radio.
Les consoles de tir 10 et de programmation 20 sont de structures voisines et diffèrent principalement par leurs fonctionnalités, et donc par les logiciels de gestion auxquels elles sont associées. On note que, pour des raisons de sécurité, seule la console de tir 10 possède des moyens de mise à feu, notamment un logiciel de pilotage d'une séquence de mise à feu des détonateurs 1 ainsi que des codes de mise à feu. Ces codes de mise à feu peuvent par exemple être présentés à la console de tir 10 à l'aide d'une carte à puce lue par un lecteur de carte intégré à cette console 10.
Comme représenté schématiquement sur la figure 3, une console de programmation 20 est de type portable dotée d'une alimentation autonome 21 pour permettre à un opérateur de parcourir le site de détonateur en détonateur, pour notamment effectuer les opérations de la première étape (figure 2A).
La console 20 possède un bus informatique 22 reliant un processeur de traitement 23, une mémoire morte 24 pour stocker les logiciels mettant en œuvre les fonctions de la console, une interface entrée-sortie 25 pour connecter la console 20 soit directement à un détonateur 1, soit sur le réseau bifilaire 30, une interface utilisateur 26 (notamment un écran de visualisation et un clavier alphanumérique de saisie), un lecteur RFID 27 (identification radiofréquence), une étiquette RFID 28 dotée d'une puce mémoire 280 apte à stocker des données, et une mémoire volatile RAM 29 prévue pour charger les logiciels lors de leurs exécution par le processeur 23.
On entend par "étiquette RFID" l'association classique d'une puce RFID avec une antenne, la puce RFID étant dotée de moyens de communication selon les protocoles radiofréquence et de capacités de stockage. L’étiquette RFID 28 utilisée ici présente des moyens d’accès filaire et une antenne 281 pour des communications radiofréquence. Diverses étiquettes RFID disponibles sur le marché présentent ces caractéristiques, par exemple la famille d’étiquettes référencée M24LR de la société ST MicroElectronics, les étiquettes référencées MN63Y1210A, MN63Y1213, MN63Y1214, MN63Y1221 de la société Panasonic, ou encore les étiquettes SL3S4011_4021 de la société NXP (noms commerciaux).
Une étiquette RFID 28 de capacité 32 ko présente à la fois une capacité suffisante pour des applications de programmation de plan de tir selon l'invention et un coût d'acquisition relativement bon marché.
En variante, la console de programmation 20 peut comprendre plusieurs étiquettes RFID 28 reliées au bus 22, et éventuellement accessibles par le lecteur 27 lors de phases de test comme décrites par la suite. Ainsi, on accroît sans difficulté les capacités de programmation de la console 20.
Dans un mode de réalisation, l’étiquette RFID 28 est montée sur un support amovible, par exemple de format carte à puce. Elle peut ainsi être extraite aisément pour être insérée dans une autre console de programmation ou dans la console de tir, ce qui simplifie le transfert de données entre les différentes unités. Dans ce cas, des bornes de contact (non représentées) prévues dans la console 20 permettent la mise en contact de l’étiquette RFID 28 avec le bus 22 lors de l’insertion de cette dernière.
Pour la mise en œuvre de l'invention, la puce mémoire 280 stocke une table PT formant tout ou partir d'un plan de tir par association d'un identifiant IDdé, de détonateur avec un retard correspondant au temps de retard de la mise à feu du détonateur associé. Cette table peut être identifiée à l'aide d'un numéro de plan de tir éventuellement associé à un identifiant de la ligne de tir ou des lignes bus qui vont être programmées par ce plan de tir (par exemple l'identifiant de la console de tir locale rattachée à la ligne de tir). Ainsi plusieurs tables PT peuvent être mémorisées ensemble dans la console de programmation 20.
Par ailleurs, on peut prévoir qu'un identifiant de la console de programmation 20 contenant de l'étiquette RFID 28 est stocké dans cette puce mémoire de sorte à permettre l’identification de la console de programmation 20 contenant l'étiquette. En variante, cet identifiant peut être remplacé par un identifiant IDcons de cette étiquette RFID 28 même, auquel cas l’identification de la console de programmation 20 est réalisée via l'association étiquette 28-console 20.
Des exemples de fonctions mises en œuvre par les logiciels de la mémoire morte 24 sont proposés dans la publication WO 97/45696, notamment la récupération de l'identifiant du détonateur 1 connecté lors de la première étape illustrée par la figure 2A. Des fonctions de pilotage du lecteur RF 27 sont également prévues, incluant par exemple une fonction de copie.
La fonction de copie permet de copier, par lecture-écriture, le contenu en mémoire d'une étiquette RFID présente dans le champ de lecture de la console 20, vers l'étiquette RFID 28 de cette même console 20. Cette fonction est notamment mise en œuvre lors de la récupération d'un plan de tir partiellement élaboré avant la défaillance de la console de programmation, ou lors de la fusion de plusieurs plans de tir partiels sur une même console 20 en vue de procéder à des tests de connexion des détonateurs.
Ces logiciels réalisent également, à l’aide d’informations saisies par l’utilisateur sur l’interface 26, l’association individuelle d’une information de tir Tdét à chaque détonateur identifié, de sorte à former le plan de tir PT ; puis l’écriture, via le bus 22, de cette association dans la mémoire 280 de l’étiquette RFID 28.
Compte tenu de cette écriture via le bus 22, le lecteur RF 27 n’est pas utilisé ici à titre principal pour écrire dans l’étiquette RFID 28 de la même console 20. Aussi, comme montré sur la figure 3, l’antenne 281 de l’étiquette passive 28 et l’antenne 271 du lecteur RF 27 ne sont pas orientées l’une face à l’autre, ni superposées physiquement l’une sur l’autre. Au contraire, elles sont de préférence orientées vers l’extérieur, i.e. vers une surface interne d’un boîtier de protection de la console (représenté symboliquement par le cadre référencé 20).
Les deux antennes 271,281 peuvent par exemple être prévues à proximité de la même surface interne du boîtier, mais décalées.
En variante, elles peuvent être prévues à proximité de deux surfaces internes opposées du boîtier. Si les deux antennes 271, 281 ne sont pas au droit l’une de l’autre, elles n’interfèrent que peu l’une sur l’autre. Si elles sont placées au droit l’une de l’autre donc si elles se font face), il peut alors être prévu un élément formant bouclier (blindage) électromagnétique (non représenté) disposé entre les deux antennes, afin de réduire de telles interférences. L’élément formant bouclier peut être formé d’une tôle ou feuille magnétique (« magnetic sheet >> en anglais), par exemple les « Flex Supressor Sheet » de la société Kemet (noms commerciaux).
Cet élément formant bouclier peut être supprimé dans les configurations où les deux antennes (au droit l’une de l’autre) sont suffisamment éloignées compte tenu de leurs puissance de transmission et sensibilité en réception.
On voit ainsi que l’accès, par un lecteur RF 27 d’une première console, à l’étiquette RFID 28 d’une autre console s’en trouve améliorée, surtout si la portion de boîtier (de la première console) derrière laquelle l’antenne 271 se situe est mise en regard de la portion de boîtier (de l’autre console) derrière laquelle l’antenne 281 se situe. Pour faciliter cette mise en regard, des indicateurs de positionnement des antennes 271 et 281 peuvent être prévus sur les boîtiers des consoles 20.
Telle que représentée schématiquement sur la figure 4, la console de tir 10 possède, elle aussi, un lecteur RFID 17 apte notamment à lire les étiquettes RFID 28 des consoles de programmation 20 qui sont présentées dans son champ de lecture.
La console de tir 10 présente ainsi une fonction de transfert des tables PT stockées dans les consoles de programmation 20 par lecture radiofréquence. Le stockage de ces tables PT transférées peut être opéré soit dans une étiquette RFID 18 propre à la console de tir 10 (et reliée au bus informatique commun 12), soit, de préférence, dans une mémoire réinscriptible 19, type RAM, de la console de tir.
De même que pour la console de programmation 20, la console de tir 10 peut être conçue de sorte que l’antenne 181 de l’étiquette RFID 18 et l’antenne 171 du lecteur RF 17 ne sont pas orientées l’une face à l’autre, ni superposées physiquement l’une sur l’autre. Au contraire, elles (171 et 181) sont de préférence orientées vers l’extérieur, i.e. vers une surface interne d’un boîtier de protection de la console (représenté symboliquement par le cadre référencé 10). Cela permet une meilleure lecture d’une étiquette RFID 18 (ou 28) par le lecteur RF 17 (ou 27) d’une autre console.
En variante, lorsque l’étiquette RFID 28 est montée sur un support amovible, la console de tir 10 peut comprendre un emplacement pour recevoir un tel support amovible, cet emplacement comportant des bornes de contact (non représentées) pour permettre la mise en contact de l’étiquette RFID 28 avec le bus 12 lors de son insertion dans la console 10.
Les autres fonctions et interfaces de la console de tir 10 sont classiques et similaires par exemple à celles décrites dans la publication WO 97/45696.
De nouveau en référence à la figure 2A, la première étape de programmation des détonateurs 1 est menée par une ou plusieurs consoles de programmation 20. Chaque console peut, par exemple, initialement récupérer l'identifiant (LTi) de la ligne de tir ou des lignes bus qu'elle doit programmer. Pour ce faire, la console de programmation 20 vient lire un tag RFID contenu dans la console de tir locale rattachée à la ligne ou aux lignes à programmer.
En parcourant le site où sont implantés les détonateurs, l'opérateur connecte individuellement et successivement chaque détonateur 1 à la console de programmation 20.
En variante, l'opérateur peut connecter la console de programmation 20 au réseau bifilaire 30 (ou à une partie de celui-ci, par exemple une ligne de tir) alors dépourvu des détonateurs 1. L'opérateur connecte alors successivement chaque détonateur 1 au réseau 30.
La connexion d'un nouveau détonateur 1 au réseau ou à la console 20 est détectée par cette dernière, laquelle récupère automatiquement l'identification IDdél du détonateur, par échange de messages via l'interface 25. L'opérateur est alors invité, via l'interface utilisateur 26, à associer un temps de retard Tdél au détonateur connecté. Cette "programmation" peut consister en la saisie de chiffres sur un clavier numérique pour préciser un retard compris entre 1 et 16000 millisecondes en codant ce retard sur 14 bits.
En variante, les temps de retard peuvent suivre une suite logique et la console de programmation 20 propose alors automatiquement un retard correspondant à cette suite logique. L'opérateur valide alors le retard proposé ou saisit un autre retard. La mise en œuvre de cette solution se fait généralement lorsqu'il est aisé pour l'opérateur de parcourir le site en suivant l'ordre logique de mise à feu des détonateurs et en programmant successivement ces détonateurs, afin de tirer parti au maximum des retards proposés automatiquement sans saisie manuelle.
La console de programmation 20 associe alors, en mémoire RFID (par écriture via le bus 22), le retard Tdé, choisi au détonateur sélectionné 1. Cette association est mémorisée sous forme d'une table de correspondances, type look-up table, dans la puce mémoire 280. La table suivante est un exemple simplifié de plan de tir numéroté PT1 pour la ligne de tir numérotée LT1 :
Table 1 : plan de tir PT1 comprenant n détonateurs
Lorsque plusieurs plans de tir sont mémorisés, l'opérateur indique en outre à quel plan de tir (et donc table PTi - LTi) l'association saisie doit être affectée.
Dans le cas particulier de la figure 2A, le détonateur 1 programmé est ensuite déconnecté de la console 20 et reconnecté au réseau 30.
Ces opérations sont réalisées successivement pour chacun des détonateurs 1 à programmer, jusqu'à obtenir le plan de tir complet pour tous les détonateurs prévus de la ligne de tir LT1.
Il arrive toutefois qu'au cours de cette première étape, la console de programmation 20 tombe en panne (batterie 21 vide) ou soit endommagée par des engins de chantier alors que l'opérateur est sur le site, loin du centre informatique disposant de la console de tir 10.
Dans ces conditions, l'invention permet de récupérer aisément, sur site, le plan de tir partiellement créé dans la console de programmation et de continuer la programmation sur une console de secours sans avoir à reprogrammer les détonateurs déjà traités.
Pour ce faire, l'opérateur prend une console de programmation de secours 20' identique à la console défaillante 20. De préférence, l’antenne 27T de la console de secours 20’ est mise en regard de l’antenne 281 de la console défaillante (grâce à des marqueurs prévus sur le boîtier des consoles). Lorsque la console défaillante est dans le champ de lecture RFID de la console de secours, l'opérateur sélectionne la fonction de copie de la table PT proposée par la console de secours, grâce notamment aux identifiants PTi et LTi qui permettent d'identifier de façon certaine les informations à récupérer.
La lecture et l'écriture dans les étiquettes RFID sont alors menées de façon classique. Les informations lues par le lecteur RF 27’ sont écrites dans l’étiquette RFID 28’ de la console de secours 20’ via le bus 22’.
Il résulte que la console de secours récupère la configuration de plan de tir PT lorsque la première console de programmation est tombée en panne. L'opérateur peut ainsi poursuivre la programmation des autres détonateurs sans avoir perdu le travail déjà effectué.
La première étape de programmation peut se terminer par une phase de test de connexion des détonateurs 1 au réseau bifilaire. Pour ce faire, la console de programmation 20 contenant le plan de tir programmé est connectée au réseau. En variante, le test peut être mené sur une partie seulement du réseau, par exemple une seule ligne bus 30.
Lors de ce test, la console de programmation 20 doit vérifier que l'ensemble des détonateurs mémorisés dans la table PT est bien connecté au réseau et qu'il n'y a pas de détonateurs intrus sur ce réseau.
En pratique pour des sites étendus, plusieurs opérateurs réalisent la première étape en parallèle, à l'aide de plusieurs consoles de programmation 20, afin de préparer le plan de tir en un temps plus court.
Dans les techniques connues, chaque console de programmation est alors utilisée séparément pour le test. Chaque console dispose d'une fonction de comptage du nombre de détonateurs connectés (via une routine de récupération de tous les détonateurs connectés à un instant) et d'une fonction de vérification de la connexion des détonateurs en mémoire par envoi/réception de messages à/de chacun de ces détonateurs (la console 20 récupère chaque identifiant mémorisé et interroge, par message, la présence sur la ligne de tir du détonateur ayant cet identifiant). La détection des intrus est toutefois délicate car, parmi les détonateurs non programmés par la présente console 20, certains le sont par une autre console de programmation. Des opérations mentales ou manuelles sont alors nécessaires et laborieuses.
Dans le cadre de la présente invention, lors de l'opération de test, on prévoit initialement de fusionner (par concaténation par exemple) les plans de tir de plusieurs consoles de programmation 20 sur une seule d'entre elles, dite console principale. Par exemple, ce peut être l'ensemble des consoles 20 ayant programmé une même ligne de tir LTi.
Dans ce cas, à partir de la seule routine de récupération de tous les détonateurs connectés, la console principale peut déterminer automatiquement les détonateurs intrus et si les détonateurs programmés sont bien tous connectés.
Partant de la liste obtenue par la routine de récupération, on marque, dans la table PT (à l'aide d'un drapeau par exemple), chacun des détonateurs programmés connectés, et on incrémente un compteur de détonateurs intrus. Ces derniers sont par exemple les détonateurs que l'on a oublié de programmer. Les entrées de la table PT qui sont au final non marquées, correspondent aux détonateurs mal raccordés au réseau.
On voit donc que, par la fusion des plans de tir rendue aisée par les étiquettes RFID, on simplifie grandement les opérations de test.
Pour réunir les plans de tir, on présente tout ou partie des consoles secondaires dans le champ de lecture RFID de la console principale.
Cette dernière, par la fonction de copie détaillée ci-dessus, transfert les plans de tir de chacune des consoles secondaires vers sa mémoire 280 propre, et les fusionne en une seule table PT, compte tenu du numéro de plan de tir PTi et de l'éventuelle ligne de tir LTi.
Les tests peuvent ainsi être menés à l'aide d'une unique console de programmation 20, pour tout le réseau, sans déconnecter certains détonateurs.
En variante, on peut regrouper une sous-partie des consoles de programmation en fonction de zones du réseau, par exemple les lignes de tir.
Après que l'ensemble des détonateurs 1 utilisés dans la séquence du plan de tir a été programmé et testé, la console de programmation 20, de préférence la console principale regroupant le plan de tir global issu de la réunification des plans de tir partiels, est rapprochée de la console de tir 10, comme représentée sur la figure 2B pour transférer le plan de tir. L'opérateur active alors la fonction de transfert de la console de tir 10. Cette activation ne peut être autorisée qu'après introduction d'une carte appropriée contenant des codes secrets. Tout autre organe de sécurité peut également être employé pour autoriser cette activation.
La table PT du plan de tir est alors automatiquement transférée à la console de tir 10 par lecture radiofréquence par le lecteur 17. Si plusieurs étiquettes RFID sont accessibles, la console de tir 10 peut inviter l'opérateur à sélectionner tout ou partie de celles-ci et tout ou partie des tables PTi stockées dans celles-ci, pour transfert. La table PT transférée est alors stockée en mémoire RAM de la console de tir 10.
En variante, cette table peut être stockée dans la mémoire d'étiquette RFID 18 également prévue dans la console de tir 10, par une opération d’écriture via le bus commun 12. Cette configuration permet de mettre en œuvre une fonction de copie vers une console secours de tir le cas échéant, de façon similaire à la fonction de copie prévue pour les consoles de programmation 20.
Egalement, si plusieurs consoles de programmation 20 sont présentées à la console de tir 10 pour le transfert de parties du plan de tir, la console de tir 10 fusionne les tables PT récupérées pour former le plan de tir global, compte tenu notamment du numéro de plan de tir PTi associé à chaque table PT des consoles de programmation.
Une fois l'ensemble de la table PT transférés dans la console de tir 10, la ligne de tir 40 reliant la console de tir 10 aux détonateurs 1 est activée, comme ceci apparaît sur la figure 2C. La console de tir 10 peut alors effectuer des tests préalables à l'exécution de la séquence de tir, comme décrit dans la publication WO 97/45696: test automatique des modules d'allumage des détonateurs en ligne, test de disponibilité des détonateurs.
Après ces tests, l'opérateur donne un ordre d'armement avec la touche correspondante de la console de tir 10, puis une mise à feu avec une touche de tir. Cette opération provoque la mise à feu de chacun des détonateurs avec un retard correspondant à celui prévu dans le plan de tir PT chargé en mémoire de la console de tir 10. Des mécanismes de mise à feu classiques peuvent être utilisés, par exemple ceux décrit dans la publication susvisée.
Grâce à l’agencement de ces consoles, le risque de perturbation externe pendant l’accès à l’étiquette RFID (perturbation radiofréquence, corps métallique absorbant tous le champ électromagnétique) est réduit, tout en conservant la capacité de pouvoir accéder, par une console externe, au contenu de l’étiquette RFID si la console n’est plus fonctionnelle.
Par ailleurs, l’usage de la liaison filaire 22 ou 12 permet de réduire les interfaces de communication utilisées pour lire et écrire dans les étiquettes RFID (18) par rapport à la solution du document FR 2 955 933. Aussi, les communications sont plus rapides.
Egalement, en abolissant les contraintes de positionnement/orientation des antennes de l’étiquette RFID et du lecteur RF au sein d’une même console, l’invention permet de faciliter les opérations de lecture ou écriture dans l’étiquette RFID par une autre console. En effet, le champ magnétique émis par le lecteur RF de l’autre console ne sera alors pas absorbé en partie par le lecteur RF de la console (positionné devant l’étiquette dans la solution du document FR 2 955 933). Une plus grande quantité d’énergie RF arrive donc à l’étiquette, assurant une communication RF plus efficace et/ou à plus grande distance. Symétriquement, l’invention permet au lecteur RF de ne plus avoir, au sein de la même console, une étiquette RFID dans l’axe principal de son champ électromagnétique. Il est ainsi assuré que le lecteur RF est plus performant lorsqu’il s’agit d’accéder à des étiquettes RFID d’autres consoles.
Par ailleurs, lors de l’initialisation des consoles 10, 20, il peut être opportun qu’une phase de test des fonctionnalités de ces consoles soit opérée. Si un test de la quasi intégralité des composants et logiciels peut être réalisé de façon classique, l’étiquette RFID 18/28 peut être difficilement testée compte tenu de la configuration (positionnement et orientation) choisie de l’étiquette et du lecteur RF au sein de la console.
Dans un mode de réalisation, il est ainsi prévu que l’étiquette passive 28 ou le lecteur radiofréquence 27 ou les deux (idem pour la console de tir 10 le cas échéant) sont montées mobiles, par exemple en rotation, pour que, sur commande de basculement vers un mode de test de l’unité, leurs antennes 271 et 281 s’orientent l’une face à l’autre.
Le basculement d’un mode de fonctionnement normal vers un mode de test peut être commandé par l’utilisation via l’interface 26, ou être automatique à l’initialisation. Ce basculement permet ainsi de mettre face à face les deux antennes 271 et 281. Ainsi un test de fonctionnement (lecture et/ou écriture) de l’étiquette RFID 28 peut être efficacement réalisé par le lecteur RF 27 (sous contrôle par exemple du processeur).
Différentes variantes peuvent être prévues pour éviter un déplacement de l’étiquette RFID ou du lecteur RF.
Selon une première variante, on prévoit que l’étiquette passive 28 comprend, en plus de l’antenne 281 représentée, une seconde antenne de communication radiofréquence superposée à (ou en regard de) l’antenne 271 du lecteur radiofréquence 27. L’étiquette RFID 28 comprend aussi un moyen de commutation (par exemple un commutateur) pour activer (coupler avec la puce / CPU) la seconde antenne de communication radiofréquence sur commande de basculement vers le mode de test de l’unité 20. Cette activation peut par exemple simplement consister à coupler la deuxième antenne avec la mémoire de l’étiquette RFID, de sorte à permettre l’écriture/lecture en mémoire. Les couplages de chaque antenne avec la mémoire peut être exclusif l’un de l’autre (l’un pendant le mode de fonctionnement normal, l’autre pendant le mode de test). Le commutateur peut être contrôlé par le processeur 23 via le bus 22.
Cette première variante permet une vérification à la fois de l’étiquette et du lecteur sans nécessiter de déplacements de composants dans l’unité.
Selon une deuxième variante visant à tester le seul lecteur RFID 27, l’unité de programmation 20 comprend un fréquencemètre (non représenté) dont une antenne de mesure est positionnée devant l’antenne 271 du lecteur radiofréquence 27 (par exemple superposée à celui-ci). Ainsi, dans le mode de test de l’unité, le fréquencemètre (relié au processeur 23 par le bus interne 22) peut confirmer que le lecteur radiofréquence 27 fonctionne à la bonne fréquence.
Selon une troisième variante visant également à tester le lecteur RFID 27, l’unité 20 comprend un module de mesure du signal à des bornes de l’antenne 271 du lecteur radiofréquence 27. Ce module de mesure permet par exemple de mesurer et vérifier la fréquence et la puissance d’un signal à émettre par le lecteur. Ainsi, ce module (relié au processeur 23 par le bus interne 22 ou mis en œuvre par le processeur) peut confirmer que le lecteur radiofréquence 27 fonctionne à la bonne fréquence avec une puissance suffisante (relativement à une puissance seuil minimale).
Selon une quatrième variante (non représentée) applicable à l’utilisation d’une tôle ou feuille magnétique, celle-ci est disposée entre les deux antennes 271 et 281 en position d’usage normal de la console de programmation comme évoqué plus haut. La tôle ou feuille magnétique est rendue mobile (en rotation ou translation) à l’aide d’un mécanisme approprié de sorte à ce qu’en position de test, elle soit déplacée vers une position hors de l’espace formé entre les deux antennes.
Selon une cinquième variante, une ferrite (ou équivalent, non représentée) peut être prévue dans la console, agencée pour orienter, sur commande (généralement du processeur) de basculement vers un mode de test de l’unité, un champ électromagnétique produit par l’antenne 271 du lecteur radiofréquence 27 vers l’antenne 281 de l’étiquette passive 28. La ferrite agit comme guide d’onde électromagnétique entre le lecteur émetteur d’une onde RF et l’étiquette passive.
On se retrouve ainsi dans la même situation que ci-dessus : un test de fonctionnement (lecture et/ou écriture) de l’étiquette RFID 28 peut alors être efficacement réalisé par le lecteur RF 27.
Le guide d’onde (par exemple ferrite) d’un côté, et le lecteur RFID 27 et l’étiquette RFID 28 de l’autre sont mobiles l’un relativement à l’autre. Soit le guide d’onde est mobile, et les lecteur et étiquette passive sont fixes ; soit le guide d’onde est fixe, et les lecteur et étiquette passive sont mobiles.
Comme illustré schématiquement sur la figure 5, le guide d’onde 50 (par exemple ferrite) peut être monté mobile en rotation ou en translation. Le déplacement du guide d’onde 50 par le processeur 23 permet de venir placer les extrémités du guide d’onde à proximité des deux antennes 271 et 281. Un signal de test émis par le lecteur RFID 27 via l’antenne 271 est ainsi guidé vers l’antenne 281 de l’étiquette passive 28.
Dans l’exemple de la figure 6, les deux antennes 271 et 281 sont disposées, au droit l’une de l’autre, à proximité de deux surfaces internes du boîtier de protection de l’unité 20. Dans ce cas, le guide d’onde 50 translate pour prendre position entre les deux antennes, assurant un guidage efficace de l’onde de test (si les antennes sont trop éloignées). Dans le cas où un moyen formant bouclier électromagnétique (non représenté) est disposé entre les deux antennes pour éviter des interférences, la translation du guide d’onde 50 s’accompagne d’un déplacement du moyen formant bouclier, de sorte que le guide d’onde vienne se substituer à ce dernier. De façon réciproque, si le guide d’onde 50 est fixe, ce sont le lecteur 27 et l’étiquette 28 qui sont déplacées entre une position où leurs antennes sont isolées par le moyen formant bouclier (mode de fonctionnement normal) et une position où ces mêmes antennes sont positionnées de part et d’autre du guide d’onde 50 (mode de test).
La figure 7 illustre une variante des figures 5 et 6 dans laquelle les deux antennes 271 et 281 sont agencées à proximité de deux surfaces internes du boîtier de protection, formant un angle entre-elles, notamment substantiellement perpendiculaires. La ferrite 50 présente alors également une forme concave, ici à angle droit.
Des variantes sont envisagées dans lesquelles le moyen formant guide d’onde 50, le lecteur 27 (antenne 271) et l’étiquette 28 (antenne 281) sont fixes. On prévoit alors un ou plusieurs éléments formant bouclier électromagnétique mobiles entre une position d’usage et une position de test.
Comme montré en figure 8, en position d’usage, ces éléments 60 formant bouclier électromagnétique qui sont disposés entre la ferrite 50 et respectivement le lecteur 27 (pour la première feuille magnétique 60) et l’étiquette 28 (la deuxième feuille magnétique 60). En position de test, les éléments 60 sont déplacés (rotation ou translation) vers une position n’entravant pas les champs électromagnétiques entre la ferrite 50, le lecteur 27 et l’étiquette 28.
De tels éléments mobiles 60 formant bouclier électromagnétique peuvent être mis en oeuvre dans n’importe laquelle des configurations d’antennes des figures 5, 6 et 7, lorsque la ferrite 50, le lecteur 27 et l’étiquette 28 sont fixes.
Les exemples qui précèdent ne sont que des modes de réalisation de l'invention qui ne s'y limite pas.
Notamment, on a décrit ci-dessus une table PT en mémoire des consoles de programmation 20 qui associe un identifiant de détonateur à un retard. Toutefois, un pré-plan de tir peut être prévu à part, lequel associe des temps de retard à un ensemble de trous d'une configuration physique de site. La programmation par la console de programmation 20 peut alors consister en une association des détonateurs 1 avec les trous, la table PT en mémoire associant alors un détonateur à un trou du site. Dans ce cas, l'association d'un détonateur avec un retard est indirectement réalisée en utilisant le pré-plan de tir. Toute information de tir, autre qu'un retard temporel ou un numéro de trou, peut être associée à un détonateur au niveau de la console de programmation, pour autant qu'ultérieurement cette information permette de constituer une séquence de tir (identifiant de détonateur - retard temporel de mise à feu).
Par ailleurs, la console de tir 10 décrite ci-dessus a une structure voisine de celle des consoles de programmation 20, comprenant notamment un lecteur radiofréquence et éventuellement une étiquette RFID. L'invention est toutefois compatible avec les consoles de tir 10 déjà existantes (sans moyen radiofréquence). Dans ce cas, les consoles de programmation 20 possèdent une fonction de transfert similaire à celle de la publication WO 97/45696, pour le transfert automatique du plan de tir en mémoire vers la console de tir 10 à laquelle elles (20) sont connectées, par voie infrarouge ou par liaison filaire. Cette fonction prévoit cependant la lecture de la table PT en mémoire et sa communication à la console de tir 10 via une interface de communication appropriée. Cette fonction de transfert automatique est mise en œuvre par les logiciels stockés en mémoire morte 24.

Claims (12)

  1. REVENDICATIONS
    1. Unité de programmation (20) d'une pluralité de détonateurs électroniques (1 ) à chacun desquels est associé un paramètre d'identification propre (IDdét), l’unité de programmation comprenant: - une interface de connexion (25) pour connecter successivement des détonateurs électroniques (1 ), - un processeur (23) configuré pour déterminer les paramètres d'identification de détonateurs électroniques (1) successivement connectés à l’interface de connexion (25) et pour leur associer individuellement une information de tir (Tdét), de sorte à former un plan de tir (PT), - une étiquette passive (28) à lecture/écriture par radiofréquence dotée d'une puce (280) officiant comme mémoire pour stocker le plan de tir (PT) formé, et - un lecteur radiofréquence (27) apte à lire et écrire une étiquette passive à lecture/écriture par radiofréquence, caractérisé en ce que le processeur (23) configuré pour former le plan de tir (PT) est agencé pour écrire le plan de tir dans l’étiquette passive (28) au travers d’une liaison filaire (22).
  2. 2. Unité de programmation selon la revendication 1, dans laquelle la liaison filaire comprend un bus informatique auquel sont reliés le processeur (23) et l’étiquette passive (28).
  3. 3. Unité de programmation selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle l’étiquette passive (28) et le lecteur radiofréquence (27) comprennent chacune une antenne de communication radiofréquence et sont agencés, dans un mode d’utilisation de l’unité, pour que leurs antennes ne soient pas orientées l’une face à l’autre.
  4. 4. Unité de programmation selon la revendication 3, dans laquelle les deux antennes ne sont pas superposées physiquement l’une sur l’autre.
  5. 5. Unité de programmation selon la revendication 3 ou 4 agencée dans un boîtier de protection, dans laquelle l’une ou l’autre ou les deux antennes de communication radiofréquence sont orientées vers une même surface interne du boîtier de protection ou vers respectivement deux surfaces internes du boîtier de protection, formant un angle entre-elles.
  6. 6. Unité de programmation selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle l’étiquette passive (28) comprend une antenne de communication radiofréquence (281) disposée à proximité d’une surface interne d’un boîtier de protection de l’unité de programmation (20) et le lecteur radiofréquence (27) comprend une antenne de communication radiofréquence (271) disposée, au droit de l’antenne (281) de l’étiquette passive, à proximité d’une surface interne opposée du boîtier de protection, et l’unité de programmation comprend un élément formant bouclier électromagnétique disposé entre les deux antennes.
  7. 7. Unité de programmation selon l’une des revendications 3 à 6, dans laquelle l’étiquette passive (28) ou le lecteur radiofréquence (27) ou les deux sont montées mobiles, par exemple en rotation, pour que, sur commande de basculement vers un mode de test de l’unité, leurs antennes s’orientent l’une face à l’autre.
  8. 8. Unité de programmation selon l’une des revendications 3 à 6, dans laquelle l’étiquette passive (28) comprend une seconde antenne de communication radiofréquence superposée à l’antenne (271) du lecteur radiofréquence (27) et comprend un moyen de commutation pour activer la seconde antenne de communication radiofréquence sur commande de basculement vers un mode de test de l’unité.
  9. 9. Unité de programmation selon l’une des revendications 3 à 6, comprenant en outre un moyen de mesure d’une fréquence et/ou d’une amplitude de signal dont une antenne de mesure est positionnée devant l’antenne (271) du lecteur radiofréquence (27).
  10. 10. Unité de programmation selon l’une des revendications 3 à 6, comprenant en outre un module de mesure du signal à des bornes de l’antenne (271) du lecteur radiofréquence (27).
  11. 11. Unité de programmation selon l’une des revendications 3 à 6, comprenant en outre un moyen formant guide d’onde agencé pour orienter, sur commande de basculement vers un mode de test de l’unité, un champ électromagnétique produit par l’antenne (271) du lecteur radiofréquence (27) vers l’antenne (281) de l’étiquette passive (28).
  12. 12. Système de programmation et de mise à feu d'une pluralité de détonateurs électroniques (1) à chacun desquels est associé un paramètre d'identification propre (IDdét), le système comprenant: - une pluralité d’unités de programmation (20) selon l’une des revendications précédentes, dans chacune desquelles le lecteur radiofréquence (27) est agencé pour lire un plan de tir stocké dans une étiquette passive équipant au moins une autre unité de programmation (20), et - une unité de mise à feu (10) agencée pour récupérer, depuis l’étiquette passive officiant comme mémoire (280) des unités de programmation (20), des plans de tir (PT) formés d’associations entre les paramètres d'identification (IDdét) et les informations de tir (Tdét) correspondantes, et pour piloter une séquence de tir des détonateurs à partir des plans de tir récupérés.
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WO2022129774A1 (fr) * 2020-12-17 2022-06-23 Davey Bickford Procédé d'installation d'un ensemble de détonateurs électroniques et procédé de mise à feu associé
FR3118158A1 (fr) * 2020-12-17 2022-06-24 Davey Bickford Procédé d'installation d'un ensemble de détonateurs électroniques et procédé de mise à feu associé

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