FR3047502A1 - Procede de construction d'une cloison d'un ouvrage et cloison obtenue - Google Patents

Procede de construction d'une cloison d'un ouvrage et cloison obtenue Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne un procédé de construction d'une cloison (C) comportant deux parois (1, 2) agencées pour reposer sur une ossature (3). L'on pose, une première portion (11) de la première paroi (1) qui est destinée à être traversée par un conduit technique traversant (5), l'on pose, une première portion (21) de la seconde paroi (2) qui est destinée à être traversée par ledit conduit technique traversant (5) pour aménager une ouverture (O) pour permettre l'accès à un espace (33) vide formé dans l'épaisseur (e) de l'ossature (3), puis l'on intègre des incorporations (4) dans l'espace (33) de ladite ossature (3), l'on découpe la première portion (11) de la première paroi (1) et la première portion (21) de la seconde paroi (2) pour former des première et seconde découpes (D1, D2), puis l'on fait traverser ledit conduit technique traversant (5) au travers des première et seconde découpes (D1, D2).

Description

PROCEDE DE CONSTRUCTION D’UNE CLOISON D’UN OUVRAGE ET CLOISON OBTENUE
Domaine technique :
La présente invention concerne un procédé de construction d’une cloison d’un ouvrage, ladite cloison comportant une première paroi et une seconde paroi agencées pour reposer sur une ossature comportant un premier côté agencé pour recevoir la première paroi et un second côté agencé pour recevoir la seconde paroi et présentant une épaisseur, ladite cloison étant destinée à être traversée, de part en part, par au moins un conduit technique traversant, procédé lors duquel: l’on pose verticalement ladite ossature entre un plancher inférieur et un plancher supérieur.
La présente invention concerne également la cloison obtenue par ce procédé.
Technique antérieure :
Pour former des cloisons d’un ouvrage, il est connu d’utiliser des plaques de plâtre qui sont préfabriquées avant leur mise en œuvre sur le chantier et qui sont la plupart du temps constituées d’une couche de plâtre disposées entre une première couche de carton et une seconde couche de carton. De telles cloisons, appelées également cloisons de distribution, permettent d’agencer l’espace intérieur d’un ouvrage, tel qu’un bâtiment. Pour former de telles cloisons, il est également connu d’utiliser une ossature comportant des rails disposés dans une direction horizontale et des montants disposés dans une direction verticale, les montants pouvant être reçus dans les rails. Les rails et les montants peuvent être en bois ou en métal. L’on pose l’ossature lors d’une première étape, au cours de laquelle, l’on fixe les rails au sol et au plafond, puis, l’on dispose et Ton emboîte les montants verticalement entre les rails hauts et bas, en général en les espaçant d’un intervalle régulier correspondant à la largeur des plaques. Lors d’une deuxième étape Ton pose une première paroi comportant au moins une plaque de plâtre contre un premier côté de l’ossature. Ces premières étapes sont en général mises en œuvre par des ouvriers spécialisés, tels que des plaquistes. Puis l’on met en place des incorporations dans l’épaisseur de l’ossature, tels que des gaines électriques ou des arrivées d’eau, par exemple. A ce stade, il est également courant voire systématique de faire traverser au travers de la première plaque de plâtre, des conduits techniques traversants, tels que des passages de réseaux pouvant consister à titre d’exemple à des conduits d’évacuation de l’eau, des gaines de ventilation ou de désenfumage, ou des chemins de câble. Ces dernières étapes sont mises en œuvre par d’autres corps de métier, différents des plaquistes. Cette façon de procéder présente l’avantage de ne faire intervenir qu’une seule fois les corps de métier responsables de la mise en place des incorporations et des conduits traversants. Π en résulte que le temps sur le chantier est diminué. Lorsque les incorporations et les conduits techniques traversants sont mis en place, l’on ferme la cloison en disposant une seconde paroi, comportant au moins une plaque de plâtre, contre le second côté de l’ossature. A ce stade, l’intervention d’un plaquiste est à nouveau nécessaire et ce dernier doit procéder à de multiples découpes dans les plaques de plâtre, qui doivent être réalisées préalablement à leur pose, pour que les conduits techniques puissent traverser la seconde paroi. Ces nombreuses découpes engendrent plusieurs inconvénients. Elles sont d’une part complexes et fastidieuses et nécessitent de nombreuses prises de mesures. D’autre part, une fois les plaques de plâtre découpées et posées, de nombreux joints sont réalisés par le plaquiste dans la seconde paroi et autour des conduits techniques traversants dont la qualité n’est pas toujours irréprochable. Il en résulte que les découpes dans les plaques de plâtre et les joints dégradent les propriétés phoniques, thermiques et coupe-feu de la seconde paroi, de sorte que les performances de la cloison et de l’ouvrage obtenu ne sont pas satisfaisantes et ne répondent pas aux exigences imposées par les normes en vigueur. En outre, la pose de la seconde paroi nécessite de nombreuses étapes qui rallongent d’autant le temps du chantier. D’après les normes actuellement en vigueur, il est préconisé dans un premier temps que les incorporations dans les cloisons soient effectuées après la pose de la première paroi et avant la pose de la seconde paroi. Puis, si des conduits techniques traversants doivent être prévus, ceux-ci doivent être disposés impérativement dans un second temps après la pose des première et seconde parois, et après la mise en place des incorporations, pour conserver les performances de l’ouvrage. Il en résulte qu’au minimum deux interventions espacées dans le temps sont nécessaires pour mettre en place d’une part les incorporations, puis d’autre part les conduits techniques traversants. Toutefois, ces préconisations ne sont pas respectées dans la pratique courante de l’homme du métier car, en règle générale, les corps de métier qui interviennent pour la mise en place des incorporations et des conduits techniques traversants sont la plupart du temps les mêmes et interviennent en une seule fois. Π en résulte que, pour des questions de réduction du temps du chantier, le premier procédé décrit dans l’art antérieur est mis en œuvre et non celui préconisé par la réglementation. Ainsi, les incorporations et les conduits techniques traversants sont mis en place en même temps sur le chantier, et les normes ne sont pas respectées.
Pour toutes ces raisons, les solutions de l’art antérieur ne sont pas satisfaisantes.
Exposé de l'invention :
La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un procédé de pose d’une cloison d’un ouvrage, dont la mise en œuvre permet d’éviter des découpes complexes et fastidieuses dans les parois et de limiter les chutes lorsque des conduits techniques traversants doivent être prévus dans la cloison, de diminuer le temps de pose sur le chantier, de réduire le nombre d’interventions des corps de métier chargés de la pose des incorporations et des conduits techniques traversants, tout en conservant les propriétés thermique, phonique, coupe-feu des parois, et de répondre aux normes en vigueur.
Dans ce but, l'invention concerne un procédé de construction d’une cloison du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce que l’on pose, au moins une première portion de la première paroi qui est destinée à être traversée par ledit conduit technique traversant, verticalement contre le premier côté de ladite ossature pour obturer au moins une partie dudit premier côté de ladite ossature sur une hauteur prédéterminée inférieure ou égale à la hauteur dudit premier côté de ladite ossature, l’on pose, une première portion de la seconde paroi qui est destinée à être traversée par ledit conduit technique traversant, verticalement contre le second côté de ladite ossature pour obturer une partie dudit second côté de ladite ossature sur une hauteur prédéterminée inférieure à la hauteur dudit second côté de ladite ossature et aménager une ouverture au niveau dudit second côté pour permettre l’accès à un espace vide formé dans l’épaisseur de l’ossature, et de sorte que la première portion de la première paroi et la première portion de la seconde paroi se situent en regard l’une de l’autre au moins en partie, puis, l’on intègre des incorporations dans l’espace de ladite ossature, après la pose de la première portion de la première paroi, l’on découpe la première portion de la première paroi pour former au moins une première découpe pour faire traverser ledit au moins un conduit technique traversant, après la pose de la première portion de la seconde paroi, l’on découpe la première portion de la seconde paroi pour former au moins une seconde découpe pour faire traverser ledit au moins un conduit technique traversant, après avoir effectué les première et seconde découpes, l’on fait traverser ledit au moins un conduit technique traversant au travers de ladite première découpe et de ladite seconde découpe, et après avoir intégré les incorporations et fait traverser ledit conduit technique traversant, l’on pose au moins une seconde portion de la seconde paroi verticalement contre l’ouverture du second côté de ladite ossature restée ouverte, pour obturer totalement ledit second côté.
Avantageusement, les découpes dans les parois sont effectuées après la pose des premières portions de chaque paroi. Il en résulte que les découpes peuvent être effectuées de sorte à ce que leur forme et leur dimension correspondent sensiblement à la forme et à la dimension des conduits techniques traversants. On préserve ainsi les performances de l’ouvrage, comme l’exige la réglementation. On facilite également l’intervention des plaquistes. En outre, la mise en place des incorporations et des conduits techniques traversants peut être effectuée en une seule intervention, puisqu’à ce stade l’espace vide dans l’épaisseur de l’ossature est toujours accessible puisqu’au moins le second côté de l’ossature n’est pas totalement obturé, ce qui n’est pas le cas dans l’art antérieur. En effet, dans la présente invention, la seconde paroi n’est obturée par la seconde portion que lorsque la mise en place des incorporations est terminée. On évite ainsi les inconvénients de l’art antérieur.
Selon une variante de réalisation, l’on pose la première portion de la première paroi contre le premier côté de ladite ossature pour obturer totalement ledit premier côté de ladite ossature sur une hauteur prédéterminée égale à la hauteur dudit premier côté de ladite ossature, avant que l’on effectue la première découpe.
Selon une autre variante de réalisation, l’on pose une première portion de la première paroi pour obturer partiellement ledit premier côté de ladite ossature, puis postérieurement à la première découpe, l’on pose une seconde portion de la première paroi verticalement contre le premier côté de ladite ossature pour obturer totalement ledit premier côté de ladite ossature.
Selon une autre variante de réalisation, l’on pose la première portion et une seconde portion de la première paroi verticalement, dans le prolongement l’une de l’autre, contre le premier côté de ladite ossature pour obturer totalement ledit premier côté de ladite ossature avant que l’on effectue la première découpe.
De préférence, l’on pose ladite première portion de ladite seconde paroi présentant une hauteur inférieure à la hauteur de ladite seconde portion de ladite seconde paroi, et l’on dispose ladite première portion de la seconde paroi en partie supérieure du second côté de l’ossature perpendiculairement au plancher supérieur et à proximité immédiate de celui-ci, et l’on dispose ladite seconde portion de la seconde paroi en partie inférieure du second côté de l’ossature perpendiculairement au plancher inférieur et à proximité immédiate de celui-ci.
De préférence, l’on pose ladite première portion de ladite première paroi présentant une hauteur inférieure à la hauteur de ladite seconde portion de ladite première paroi et à la hauteur de ladite première portion de la seconde paroi, et l’on dispose ladite première portion de la première paroi en partie supérieure du premier côté de l’ossature perpendiculairement au plancher supérieur et à proximité immédiate de celui-ci, et l’on dispose ladite seconde portion de la première paroi en partie inférieure du premier côté de l’ossature perpendiculairement au plancher inférieur et à proximité immédiate de celui-ci.
De manière avantageuse, l’on découpe la première portion de la paroi pour former une découpe en face de la découpe de la première portion de la seconde paroi ou inversement.
De manière préférentielle, l’on découpe la première portion de la première paroi pour former une première découpe identique à la seconde découpe de la première portion de la seconde paroi ou inversement.
De préférence, l’on découpe la première portion de la première paroi et la première portion de la seconde paroi pour former respectivement une première découpe et une seconde découpe de dimension légèrement supérieure à la dimension du conduit technique traversant.
De manière préférentielle, l’on intègre des moyens d’isolation dans l’espace.
Dans ce cas, l’on incorpore des moyens d’isolation dans l’espace, après la pose de la première portion de la première paroi et avant la pose de la première portion de la seconde paroi.
De manière préférentielle, ladite première paroi et/ou ladite seconde paroi sont constituées d’au moins une plaque de plâtre.
De préférence, l’on pose un plafond à proximité du plancher supérieur à une hauteur inférieure à la hauteur de la seconde portion de la seconde paroi.
Dans ce but, l'invention concerne également un procédé de construction d’une cloison du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce qu’elle est obtenue à partir du procédé décrit précédemment et la seconde paroi comporte une première portion traversée par ledit conduit technique traversant obturant une partie dudit second côté de ladite ossature sur une hauteur prédéterminée inférieure à la hauteur dudit second côté de ladite ossature et une seconde portion obturant une portion dudit second côté de ladite ossature sur une hauteur prédéterminée, la somme de la hauteur de la première portion et de la hauteur de la seconde portion étant égale à la hauteur de la cloison.
Description sommaire des dessins :
La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente une vue en coupe d’une étape du procédé selon l’invention montrant la mise en place d’une première paroi et d’une première portion d’une seconde paroi de la cloison contre une ossature, la figure 2 est une vue en coupe d’une étape du procédé selon l’invention montrant la mise en place des incorporations dans l’épaisseur de l’ossature et des conduits techniques traversants au travers des parois, la figure 3 est une vue d’une étape du procédé selon l’invention montrant la mise en place d’une seconde portion de la seconde paroi pour fermer la cloison.
Illustrations de l'invention et meilleure manière de la réaliser :
En référence aux figures 1 à 3, la présente invention concerne un procédé de construction d’une cloison C d’un ouvrage. Le procédé qui va être décrit vise ainsi à construire une cloison C qui comporte une première paroi 1 et une seconde paroi 2, qui sont disposées selon une direction verticale et qui reposent de part et d’autre d’une ossature 3, qui est également disposée dans une direction verticale. En outre, la cloison C est disposée entre un plancher inférieur PI et un plancher supérieur P2 et présente une hauteur hc. La cloison C est destinée à être traversée de part en part par au moins un conduit technique traversant 5, aussi communément appelé passage de réseaux et pouvant consister en des conduits d’évacuation d’eau, des gaines de ventilation ou de désenfumage, ou des chemins de câble, à titre d’exemples non limitatifs. Le conduit technique traversant 5 est destiné à traverser la cloison C de part en part de préférence perpendiculairement aux première et seconde parois 1, 2.
Pour former cette cloison, l’on procède à différentes étapes de construction successives qui vont être décrites.
Dans un premier temps et comme l’illustre la figure 1, l’on pose verticalement une ossature 3 entre le plancher inférieur PI et le plancher supérieur P2. L’ossature 3 peut, à titre d’exemple non limitatif, être formée de rails R disposés dans une direction horizontale et de montants M disposés dans une direction verticale et pouvant être reçus dans les rails R. Les rails R et les montants M peuvent être en bois ou en métal. L’ossature 3 peut être posée en fixant les rails R au plancher inférieur PI et au plancher supérieur P2, puis, en disposant et en emboîtant les montants M verticalement entre les rails R haut et bas. L’ossature 3 selon l’invention présente une épaisseur e, un premier côté 31 destiné à recevoir la première paroi 1 de la cloison C et un second côté 32 destiné à recevoir la seconde paroi 2 de la cloison C. L’on pose ensuite la première paroi 1 verticalement contre le premier côté 31 de l’ossature 3 pour obturer totalement le premier côté 31. Dans l’exemple représenté dans les figures, la première paroi 1 comporte une première portion 11 et une seconde portion 12 superposées et formant deux pièces distinctes et indépendantes. En effet, d’une part, l’on dispose la première portion 11 de la première paroi 1 en partie supérieure du premier côté 31 de l’ossature 3 perpendiculairement au plancher supérieur P2 et à proximité immédiate de celui-ci, et, d’autre part, l’on dispose la seconde portion 12 de la première paroi 1 en partie inférieure du premier côté 31 de l’ossature 3 perpendiculairement au plancher inférieur PI et à proximité immédiate de celui-ci. Toutefois, cet exemple n’est pas limitatif, et la première paroi 1 peut également être une unique pièce ou une pluralité de pièces dont la hauteur est différente ou égale à la hauteur hc de la cloison C. La première portion 11 présente une hauteur hll et la seconde portion 12 présente une hauteur hl2. Dans l’exemple représenté, la hauteur hll de la première portion 11 est inférieure à la hauteur h 12 de la seconde portion h 12 et la somme de la hauteur hll de la première portion 11 et de la hauteur h 12 de la seconde portion h 12 est égale à la hauteur de la cloison hc. Π en résulte que la première paroi 1 est posée et obture le premier côté 31 de l’ossature 3. Ensuite, l’on pose une première portion 21 de la seconde paroi 2 verticalement contre le second côté 32 de ladite ossature 3 pour obturer une partie 321 dudit second côté 32 de l’ossature 3 d’une hauteur prédéterminée h21 inférieure à la hauteur h32 dudit second côté 32 de l’ossature 3. Π en résulte que la première portion 21 de la seconde paroi 2 obture partiellement le second côté 32 de l’ossature 3. Avantageusement, un espace 33 vide est créé dans l’épaisseur e de l’ossature et qui reste accessible du fait de l’ouverture O au niveau du second côté 32 de l’ossature 3 En outre, dans cet exemple, la première portion 11 de la première paroi 1 présente une hauteur hll inférieure à la hauteur h21 de la première portion 21 de la seconde paroi 2. Ceci permet d’éviter que les joints J1 et J2 respectivement de la première paroi 1 et de la seconde paroi 2 ne soient en face, lorsque la cloison C est achevée et comme l’illustre la figure 3. Cet exemple n’est toutefois pas limitatif. Bien entendu, il est également possible de procéder en posant d’abord la première portion 21 de la seconde paroi 2, puis la première paroi 1, ou encore en effectuant ces deux étapes simultanément. En outre, dans l’exemple illustré, l’on dispose la première portion 21 de la seconde paroi 2 en partie supérieure du second côté 32 de l’ossature 3 perpendiculairement au plancher supérieur P2 et à proximité immédiate de celui-ci. Toutefois, cette disposition n’est pas limitative. Le choix de la position de la première portion 21 de la seconde paroi 2 sur le second côté 32 de l’ossature est uniquement déterminé par l’emplacement de futurs conduits techniques traversants 5 qui sont destinés à traverser la cloison C de part en part. En effet, la première portion 21 de la paroi 2 est destinée à être traversée par des conduits techniques traversants 5. La plupart du temps ces conduits techniques traversants 5 sont disposés sous le plancher supérieur P2. Toutefois, dans une variante non représentée les conduits techniques traversants 5 peuvent être disposés à proximité du plancher inférieur Pl. A ce stade du procédé, aucune découpe n’est effectuée ni dans la première paroi 1, ni dans la première portion 21 de la seconde paroi 2. Il en résulte qu’aucune découpe n’est effectuée avant la pose de la première paroi 1 et/ou de la première portion 21 de la seconde paroi 2. En outre, le fait de n’obturer que partiellement une partie 321 du second côté 32 de l’ossature 3 permet de ménager un accès à l’espace 33 entre le premier côté 31 et le second côté 32 de l’ossature 3. Avantageusement, cet accès permet dans une phase ultérieure, et qui sera décrite dans la suite de la description, de disposer dans cet espace 33, des moyens d’isolation ou des incorporations telles que des gaines électriques 4 ou des arrivées d’eau, à titre d’exemples non limitatifs. Toutefois, dans une variante de l’invention non représentée, il est également possible de ne poser dans un premier temps que la première portion 11 de la première paroi 1 en partie supérieure du premier côté 31 de l’ossature 3 perpendiculairement au plancher supérieur P2 et à proximité immédiate de celui-ci, qui n’obture que partiellement le premier côté 31 de l’ossature 3. La seconde portion 12 de la première paroi 1 n’est disposée que dans une phase ultérieure postérieure aux découpes. Ensuite, l’on pose au moins une première portion 21 de la seconde paroi 2, comme décrit précédemment. Dans cet exemple, ni le premier côté 31 de l’ossature 3, ni le second côté 32 de l’ossature 3 ne sont obturés totalement. Cette configuration est particulièrement importante lorsque les cloisons sont réalisées dans un bâtiment étant hors d’eau provisoire selon la réglementation. Ainsi les risques de dégâts sont réduits.
Comme l’illustre la figure 2, dans la suite du procédé de la variante illustrée et de manière essentielle, l’on découpe la première paroi 1 pour former une première découpe DI après la pose de la première paroi 1. Plus particulièrement, l’on découpe la première portion 11 de la première paroi 1 qui est disposée à proximité du plancher supérieur P2. De manière essentielle, l’on découpe également la première portion 21 de la seconde paroi 2 qui est disposée à proximité du plancher supérieur P2 pour former une seconde découpe D2 après la pose de la première portion 21. La forme des découpes Dl, D2 dépend de la forme du conduit technique traversant 5. Elles présentent de préférence des dimensions légèrement supérieures à la dimension du conduit technique traversant 5 pour éviter la présence d’un jeu entre les parois 1, 2 et le conduit technique traversant 5. Avantageusement ceci permet en outre d’éviter, d’une part, des quantités importantes de chutes et de déchets et, d’autre part, des rebouchages importants autour du conduit technique traversant 5. Elles peuvent être circulaires ou polygonales. Les première et seconde découpes Dl, D2 sont de préférence identiques et en face l’une de l’autre. En outre, l’on réalise de préférence les première et seconde découpes Dl, D2 à l’aide d’un outil tranchant, comme par exemple une scie ou une scie cloche ou une scie sabre. De préférence également, les première et seconde découpes Dl, D2 sont réalisées presque simultanément à l’aide de l’outil tranchant qui découpe la première portion 21 de la seconde paroi 2, puis après l’avoir traversé, découpe la première portion de la première paroi 1 ou inversement Bien entendu, selon une variante non illustrée, il est possible de former une pluralité de découpes dans la première portion de la seconde paroi et dans la première paroi, dans le cas où une pluralité de conduits techniques traversants doit traverser la cloison. Dans l’exemple illustré, le procédé se poursuit ainsi, l’on insère le conduit technique traversant 5 au travers de la première découpe Dl et de la seconde découpe D2. Avantageusement, le fait de découper les premières portions 11, 21 après leurs poses permet d’éviter des découpes complexes et fastidieuses, et des joints qui dégraderaient leurs propriétés, par exemple, thermiques, phoniques, et/ou coupe-feu. Dans l’exemple illustré, l’on intègre dans l’espace vide 33 une gaine électrique 4 formant une incorporation. Cette étape peut être soit réalisée avant les première et seconde découpes DI et D2, soit après les première et seconde découpes DI et D2, soit après l’insertion du conduit traversant 5, cela étant dépendant de la nature du chantier. Bien entendu cet exemple n’est pas limitatif et il est possible d’intégrer une ou une pluralité d’incorporations de différentes natures. Dans une variante non illustrée, l’on intègre également des moyens d’isolation dans l’espace vide 33, seuls ou en complément des incorporations. Selon une variante préférée, les moyens d’isolation sont disposés après la pose de la première paroi 1, et avant la pose de la première portion 21 de la seconde paroi 2, sur la hauteur h21 de la première portion 21 de la seconde paroi 2. Il en résulte que les moyens d’isolation sont disposés entre la première paroi 1 et la première portion 21 de la seconde paroi 2. Puis, les incorporations 4 sont intégrées dans la partie vide de l’espace 33 sous les moyens d’isolation. L’on intègre ensuite des moyens d’isolation additionnels dans cette partie de l’espace 33 recevant les incorporations 4. Par conséquent, la cloison C peut être isolée sur toute sa hauteur hc de façon continue. Lorsque des moyens d’isolation sont disposés entre la première paroi 1 et la première portion 21 de la seconde paroi 2, et avant que les première et seconde découpes DI et D2 n’aient été effectuées, il est également nécessaire de découper les moyens d’isolation à la même dimension que celles des dimensions des première et seconde découpes DI et D2, pour permettre le passage des conduits techniques traversants. Les moyens d’isolation peuvent être choisis à titre d’exemple non limitatif parmi la laine de verre ou la laine de roche ou la laine de bois ou une combinaison de ces matériaux. Π résulte de ce procédé que l’intervention des opérateurs chargés de mettre en place les conduits techniques 5 et les incorporations 4 se fait en une seule fois, ce qui permet également de diminuer le temps du chantier et par conséquent son coût, tout en préservant les performances de la cloison qui sera obtenue.
La figure 3, illustre la suite du procédé, lors duquel, Ton pose une seconde portion 22 de la seconde paroi 2 verticalement contre le second côté 32 de ladite ossature 3 resté ouvert pour obturer totalement ledit second côté 32. On obtient alors la seconde paroi 2 et la cloison C. De manière optionnelle, et tel qu’illustré l’on pose un plafond 6 à proximité du plancher supérieur P2 à une hauteur h6 inférieure à la hauteur h22 de la seconde portion 22 de la seconde paroi 2. Il en résulte que la première portion 21 de la seconde paroi 2 est au-dessus du plafond 6. De préférence, la première portion 21 de la seconde paroi 2 est à 10cm au-dessus du plafond 6. On évite ainsi que les incorporations et les conduits techniques traversants 5 ne débouchent trop à proximité du plafond 6. En effet, couramment l’épaisseur du plafond 6 est au minimum de 7cm. En outre, un espace libre est également réservé pour la pose des luminaires par l’électricien. De même, la première portion 11 de la première paroi 1 est au-dessus du plafond 6.
De préférence, les parois 1, 2 et leurs portions 11, 12, 21, 22 sont des plaques de plâtre standard, et/ou phoniques, et/ou ignifugées et/ou hydrofuges et/ou haute densité ou similaire. De préférence, l’épaisseur des plaques de plâtre est comprise entre 6mm et 25mm. Les plaques de plâtre standard sont généralement constituées d’une couche de plâtre disposée entre une première couche de carton et une seconde couche de carton.
Possibilités d'application industrielle :
La présente invention s’applique au domaine de la construction ainsi qu’à celui de la plâtrerie. Π ressort clairement de cette description que l’invention permet d’atteindre les buts fixés, à savoir proposer un procédé de pose d’une cloison d’un ouvrage, dont la mise en œuvre permet d’éviter des découpes complexes et fastidieuses dans les parois et de limiter les chutes lorsque des conduits techniques traversants doivent être prévus dans la cloison, de diminuer le temps de pose sur le chantier, de conserver les propriétés thermique, phonique, coupe-feu des parois et de répondre aux normes en vigueur même lorsqu’elles sont traversées par des conduits techniques traversants.
La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier.

Claims (14)

  1. Revendications
    1. Procédé de construction d’une cloison (C) d’un ouvrage, ladite cloison (C) comportant une première paroi (1) et une seconde paroi (2) agencées pour reposer sur une ossature (3) comportant un premier côté (31) agencé pour recevoir la première paroi (1) et un second côté (32) agencé pour recevoir la seconde paroi (2) et présentant une épaisseur (e), ladite cloison (C) étant destinée à être traversée, de part en part, par au moins un conduit technique traversant (5), procédé lors duquel : - l’on pose verticalement ladite ossature (3) entre un plancher inférieur (PI) et un plancher supérieur (P2), caractérisé en ce que : - l’on pose, au moins une première portion (11) de la première paroi (1) qui est destinée à être traversée par ledit conduit technique traversant (5), verticalement contre le premier côté (31) de ladite ossature (3) pour obturer au moins une partie dudit premier côté (31) de ladite ossature (3) sur une hauteur prédéterminée inférieure ou égale à la hauteur dudit premier côté (31) de ladite ossature (3), - l’on pose, une première portion (21) de la seconde paroi (2) qui est destinée à être traversée par ledit conduit technique traversant (5), verticalement contre le second côté (32) de ladite ossature (3) pour obturer une partie (321) dudit second côté (32) de ladite ossature (3) sur une hauteur prédéterminée (h21) inférieure à la hauteur (h32) dudit second côté (32) de ladite ossature (3) et aménager une ouverture (O) au niveau dudit second côté (32) pour permettre l’accès à un espace (33) vide formé dans l’épaisseur (e) de l’ossature (3), et de sorte que la première portion (11) de la première paroi (1) et la première portion (21) de la seconde paroi (2) se situent en regard l’une de l’autre au moins en partie, puis, - l’on intègre des incorporations (4) dans l’espace (33) de ladite ossature (3), - après la pose de la première portion (11) de la première paroi (1), l’on découpe la première portion (11) de la première paroi (1) pour former au moins une première découpe (Dl) pour faire traverser ledit au moins un conduit technique traversant (5), - après la pose de la première portion (21) de la seconde paroi (2), Ton découpe la première portion (21) de la seconde paroi (2) pour former au moins une seconde découpe (D2) pour faire traverser ledit au moins un conduit technique traversant (5), - après avoir effectué les première et seconde découpes (Dl, D2), Ton fait traverser ledit au moins un conduit technique traversant (5) au travers de ladite première découpe (Dl) et de ladite seconde découpe (D2), -et après avoir intégré les incorporations (4) et fait traverser ledit conduit technique traversant (5), Ton pose au moins une seconde portion (22) de la seconde paroi (2) verticalement contre l’ouverture (O) du second côté (32) de ladite ossature (3) restée ouverte, pour obturer totalement ledit second côté (32).
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’on pose la première portion (11) de la première paroi (1) contre le premier côté (31) de ladite ossature (3) pour obturer totalement ledit premier côté (31) de ladite ossature (3) sur une hauteur prédéterminée égale à la hauteur dudit premier côté (31) de ladite ossature (3), avant que l’on effectue la première découpe (Dl).
  3. 3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’on pose une première portion (11) de la première paroi (1) pour obturer partiellement ledit premier côté (31) de ladite ossature (3), puis postérieurement à la première découpe (Dl), l’on pose une seconde portion (12) de la première paroi (1) verticalement contre le premier côté (31) de ladite ossature (3) pour obturer totalement ledit premier côté (31) de ladite ossature (3).
  4. 4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l’on pose la première portion (11) et une seconde portion (12) de la première paroi (1) verticalement, dans le prolongement l’une de l’autre, contre le premier côté (31) de ladite ossature (3) pour obturer totalement ledit premier côté (31) de ladite ossature (3) avant que l’on effectue la première découpe (Dl).
  5. 5. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’on pose ladite première portion (21) de ladite seconde paroi (2) présentant une hauteur (h21) inférieure à la hauteur (h22) de ladite seconde portion (22) de ladite seconde paroi (2), en ce que l’on dispose ladite première portion (21) de la seconde paroi (2) en partie supérieure du second côté (32) de l’ossature (3) perpendiculairement au plancher supérieur (P2) et à proximité immédiate de celui-ci, et en ce que l’on dispose ladite seconde portion (22) de la seconde paroi (2) en partie inférieure du second côté (32) de l’ossature (3) perpendiculairement au plancher inférieur (PI) et à proximité immédiate de celui-ci.
  6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1, 3 à 5, caractérisé en ce que l’on pose ladite première portion (11) de ladite première paroi (1) présentant une hauteur (hll) inférieure à la hauteur (hl2) de ladite seconde portion (12) de ladite première paroi (1) et à la hauteur (h21) de ladite première portion (21) de la seconde paroi (2), et en ce que l’on dispose ladite première portion (11) de la première paroi (1) en partie supérieure du premier côté (31) de l’ossature (3) perpendiculairement au plancher supérieur (P2) et à proximité immédiate de celui-ci, et en ce que l’on dispose ladite seconde portion (12) de la première paroi (1) en partie inférieure du premier côté (31) de l’ossature (3) perpendiculairement au plancher inférieur (PI) et à proximité immédiate de celui-ci.
  7. 7. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’on découpe la première portion (11) de la paroi (1) pour former une découpe (Dl) en face de la découpe (D2) de la première portion (21) de la seconde paroi (2) ou inversement.
  8. 8. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’on découpe la première portion (11) de la première paroi (1) pour former une première découpe (Dl) identique à la seconde découpe (D2) de la première portion (21) de la seconde paroi (2) ou inversement.
  9. 9. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’on découpe la première portion (11) de la première paroi (1) et la première portion (21) de la seconde paroi (2) pour former respectivement une première découpe (Dl) et une seconde découpe (D2) de dimension légèrement supérieure à la dimension du conduit technique traversant (5).
  10. 10. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’on intègre des moyens d’isolation dans l’espace (33).
  11. 11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que l’on incorpore des moyens d’isolation dans l’espace (33), après la pose de la première portion (11) de la première paroi (1) et avant la pose de la première portion (21) de la seconde paroi (2).
  12. 12. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite première paroi (1) et/ou ladite seconde paroi (2) sont constituées d’au moins une plaque de plâtre.
  13. 13. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’on pose un plafond (6) à proximité du plancher supérieur (P2) à une hauteur (h6) inférieure à la hauteur (h22) de la seconde portion (22) de la seconde paroi (2).
  14. 14. Cloison (C) comportant une première paroi (1) et une seconde paroi (2) reposant sur une ossature (3) comportant un premier côté (31) recevant la première paroi (1) et un second côté (32) recevant la seconde paroi (2), ladite cloison (C) étant traversée, de part en part, par au moins un conduit technique traversant (5), caractérisée en ce qu’elle est obtenue à partir du procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes et en ce que la seconde paroi (2) comporte une première portion (21) traversée par ledit conduit technique traversant (5) obturant une partie (321) dudit second côté (32) de ladite ossature (3) sur une hauteur prédéterminée (h21) inférieure à la hauteur (h32) dudit second côté (32) de ladite ossature (3) et une seconde portion (22) obturant une portion (322) dudit second côté (32) de ladite ossature (22) sur une hauteur prédéterminée (h22), la somme de la hauteur (h21) de la première portion (21) et de la hauteur (h22) de la seconde portion (h22) étant égale à la hauteur de la cloison (hc).
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