FR3045330A1 - Composition cosmetique a base de pigments blancs et d'agregats spheriques de dioxyde de titane - Google Patents

Composition cosmetique a base de pigments blancs et d'agregats spheriques de dioxyde de titane Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne une composition, notamment cosmétique, de soin et/ou de maquillage des matières kératiniques, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins : - des pigments blancs ; et - des agrégats sphériques de dioxyde de titane possédant une taille moyenne d'agrégat inférieure à 0,50 µm. Elle concerne également un procédé cosmétique de soin et/ou de maquillage de la peau, notamment de la peau, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur lesdites matières kératiniques une composition telle que définie ci-dessus.

Description

La présente invention se rapporte au domaine des compositions cosmétiques plus particulièrement dédiées à être appliquées sur le visage.
La recherche de nouveaux effets est un souci constant dans le domaine du maquillage, et tout particulièrement du visage. En particulier, il existe une attente des utilisateurs pour un effet naturel au niveau du teint. En particulier, les utilisateurs sont à la recherche de compositions de maquillage permettant d’apporter une bonne homogénéisation du teint, tout en gardant de la transparence et le naturel de la peau.
Un certain nombre de formules de teint a déjà été développé pour tenter de satisfaire à ces fins.
Ces formules reposent notamment sur la mise en œuvre d’un fort taux de pigments permettant de masquer les imperfections de couleur et de relief du visage. Malheureusement, ces pigments sont opaques et s’accumulent dans les pores et rides de la peau, créant ainsi un contraste d’opacité et de couleur qui les marquent davantage. Ainsi, ces formules présentent l’inconvénient de donner un effet « masque » à la peau, contraire au fini naturel recherché.
Il est par ailleurs connu d’augmenter la lumière rétrodiffusée rouge pour booster le résultat naturel procuré par des compositions de maquillage. Cette technique exploite une propriété intrinsèque de la peau : la lumière rouge est celle qui pénètre le plus profondément dans la peau, i.e. la moins absorbée, et qui est la plus rétrodiffusée.
En effet, quand la lumière arrive sur la peau, elle rencontre en premier la couche cornée {Stratum Corneum). Cette couche absorbe très peu la lumière visible et cette dernière est transmise avec un léger changement de direction dû à la réfraction. Du point de vue de l’optique, la couche cornée se comporte donc comme une très fine couche transparente avec une surface extérieure irrégulière.
Sous la couche cornée se trouve l’épiderme, dont l’épaisseur varie de 30 à 150 microns. Il est constitué de cellules colorées par la mélanine. L’épiderme est trop fin pour diffuser suffisamment la lumière et le rayon venant de la couche cornée est transmis sans changement de direction, il est en partie absorbé par la mélanine et devient légèrement ocré. Du point de vue de l’optique, il se comporte donc comme un filtre transparent teinté en ocre plus ou moins foncé selon la quantité de mélanine présente.
Le derme supérieur qui est immédiatement sous l’épiderme (derme papillaire), est constitué de fibres de collagène et est fortement irrigué par des capillaires sanguins. Il est encore une fois trop fin pour pouvoir diffuser la lumière. Le rayon venant de l’épiderme est transmis sans changement de direction mais il est absorbé en partie par l’hémoglobine contenue dans les capillaires sanguins et devient ocre-rosé. Du point de vue de l’optique, cette couche se comporte donc comme un film transparent teinté de rouge plus ou moins foncé selon la dilatation des capillaires sanguins qui peut survenir en cas de chaleur, d’effort ou d’émotion.
La dernière couche explorée par la lumière visible est le derme profond (derme réticulaire). Constitué de faisceaux de fibres de collagène et de fibres d’élastine parallèles à la surface de la peau, il contient très peu de vaisseaux sanguins et de nerfs. Aucun pigment n’y absorbe la lumière, et ne modifie la couleur. Par contre, il contient beaucoup de fibres de collagène qui diffusent la lumière. Le rayon venant des couches précédentes change très souvent de direction, de telle sorte que le rayonnement envahit un volume important autour de ce point et apparaît comme un halo de lumière. Cette source de lumière diffuse éclaire la surface de la peau à travers les couches supérieures ce qui enrichie encore sa couleur de rose et de jaune : c’est la lumière rétrodiffusée.
La lumière rouge est celle qui pénètre le plus profondément dans la peau, c’est celle qui est la moins absorbée et qui rétrodiffuse le plus par rapport aux autres couleurs du spectre. Cet effet est directement observable lorsqu’une lampe est posée au contact direct de la peau. Un halo rouge est rétrodiffusé uniformément vers la surface.
En augmentant la proportion de lumière rouge transmise dans la peau à travers une composition cosmétique, la lumière rouge rétrodiffusée est augmentée. Cette lumière resurgit à la surface en éclairant les pores et les rides ce qui diminue les zones d’ombres et améliore l’estompage des imperfections de relief. Pour les imperfections de couleur, la lumière rétrodiffusée permet de diminuer le contraste de couleur avec la couleur de peau environnante et ainsi diminuer la visibilité des imperfections de couleur.
Ainsi, les demandes de brevet JP2012131783 et JP2006265134 exploitent ces propriétés optiques et décrivent des compositions cosmétiques permettant d’apporter un fini transparent et naturel sur la peau. Néanmoins, ces formules ne permettent pas de camoufler correctement les imperfections de la peau et d’apporter l’homogénéisation du teint recherchée par les utilisateurs. En effet, ces compositions présentent l’inconvénient de diminuer l’opacité initiale du fond de teint, portant alors atteinte aux propriétés de base recherchées pour ce type de composition.
Il demeure donc un besoin de formulations cosmétiques, plus particulièrement dédiées au soin et/ou maquillage de la peau du visage, et aptes à procurer un effet naturel mais dénuées des inconvénients précités.
Plus précisément, il demeure un besoin de formules cosmétiques permettant de procurer l’homogénéisation du teint et le camouflage des imperfections de la peau recherchés par les consommatrices, associé à un effet naturel, et dénué d’un effet « masque » sur la peau.
La présente invention a précisément pour objet de répondre à ces attentes.
Ainsi, selon un premier de ses aspects, la présente invention concerne une composition, notamment cosmétique, de soin et/ou de maquillage des matières kératiniques, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins : des pigments blancs ; et des agrégats sphériques de dioxyde de titane possédant une taille moyenne d’agrégat inférieure à 0,50 pm.
Par « matières kératiniques », on entend notamment la peau, les lèvres, les sourcils et/ou les cils, en particulier la peau et/ou les sourcils, de préférence la peau, et notamment celle du visage.
Par « agrégats sphériques de dioxyde de titane », on entend un amas ou agglomérat de particules de dioxyde de titane liées entre elles de manière à former un ensemble de forme sphérique, à savoir présentant un indice de sphéricité, c’est-à-dire le rapport entre son plus grand diamètre et son plus petit diamètre, compris entre 0,8 et 1,2.
La présente invention repose donc sur l’utilisation conjointe d’au moins un pigment blanc, en particulier du type dioxyde de titane, et d’agrégats de particules de dioxyde de titane de taille moyenne spécifique.
Contre toute attente, l’association considérée selon l’invention permet d’augmenter significativement la lumière rouge rétrodiffusée, et d’améliorer ainsi l’homogénéisation du teint et le résultat naturel. L’opacité initiale de la composition cosmétique n’est pas diminuée, ce qui serait préjudiciable au camouflage des imperfections de la peau. En outre, aucune opacité supplémentaire n’est par ailleurs apportée à la formule cosmétique ce qui serait également néfaste vis-à-vis du fini naturel recherché, une trop grande opacité menant alors à un effet « masque » sur la peau, qui est précisément à éviter.
Ces propriétés sont notamment démontrées dans les exemples ci-après.
Les compositions cosmétiques selon l’invention présentent en outre de très bonnes propriétés cosmétiques, et notamment une bonne couvrance.
Les mesures de couvrance peuvent notamment s’effectuer à l’aide du protocole décrit ci-après. La couvrance (Contrast Ratio) des compositions est évaluée en préparant un film de 25 pm sur une carte contraste (type BYK Chart PA-2814) présentant une partie blanche et une partie noire à l’aide d’un étaleur automatique. On laisse sécher 1 heure à température ambiante (20 - 25 °C). Des mesures de couleur sont réalisées à l’aide d’un spectrocolorimètre, un Minolta CM600d. Le colorimètre fournit les données numériques représentant la valeur absolue et la différence de couleur entre un échantillon de référence et un échantillon à contrôler. Les valeurs absolues de chaque échantillon de film sur le fond blanc pour la couleur en intégrant le fond noir sont utilisées pour le calcul de la couvrance. Les conditions opératoires sont les suivantes : observateur standard CIE 1964 10°, illuminant CIE type D65, géométrie de mesure diffuse/8° et observation D65/100, mode composante spéculaire inclue (SCI), ouverture moyenne (10mm) sur les fonds noir et blanc. L’appareil est doté d’un dispositif optique produisant une lumière diffuse, placée dans une cavité sphérique revêtue d’une couche blanche ce qui induit une réflexion multiple de la lumière. Un piège anti-brillant peut éliminer les effets de brillance de la surface de l’échantillon. Les spectres sont exprimés en coordonnées colorimétriques dans l’espace CIELab76 au sens de la Commission Internationale de l’Eclairage selon la recommandation 15:2004. Le contraste ratio, est calculé en faisant la moyenne mathématique des valeurs des Y sur fond noir, divisée par la moyenne Y sur fond blanc, multiplié par 100.
Selon une variante de réalisation préférée, la composition selon l’invention comprend des pigments blancs du type dioxyde de titane et des agrégats sphériques de dioxyde de titane possédant une taille moyenne d’agrégat inférieure à 0,50 pm.
Avantageusement, la composition selon l’invention comprend en outre des pigments colorés, et en particulier des pigments d’oxydes métalliques colorés.
Selon l’invention, une composition selon l’invention peut se présenter sous la forme d’une émulsion, et en particulier sous la forme d’une émulsion eau-dans-huile, encore appelée émulsion inverse.
De préférence, elle est non pulvérulente, et en particulier la composition est sous forme liquide.
Une composition selon l’invention peut être plus particulièrement un fond de teint, un fard à joues ou à paupières, ou encore un produit de maquillage du corps, de coloration de la peau, ou de soin telle qu’une crème de soin, une crème teintée, et de préférence est un fond de teint.
Selon un autre aspect, la présente invention concerne un procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau, et en particulier de la peau du visage, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur lesdites matières kératiniques une composition selon l’invention.
Pigments Blancs
Le ou le(s) pigment(s) blancs utilisés dans la composition selon l’invention désignent une particule minérale ou organique, insoluble dans une solution aqueuse, ladite particule étant blanche, poreuse ou non.
En particulier, lesdits pigments se présentent sous forme d’une poudre blanche.
Par « blanc », on entend notamment le blanc et ses dérivés (blanc cassé, blanc albâtre, blanc argent, ...), par opposition aux couleurs primaires et dérivées.
En particulier, les pigments « blancs » peuvent être définis par une clarté L* supérieure à 95 et par une saturation c* inférieure ou égal à 3 dans l’espace colorimétrique CIE L a b 1976 mesurées avec un chromamètre colorimétrique du type CM600d® de Minolta selon le protocole suivant :
Le pigment blanc est, dans un premier temps, dispersé dans le support cosmétique suivant dans une quantité suffisante permettant de rendre ledit support opaque (par exemple 5 % en poids de pigment par rapport au poids total de la composition) :
et la dispersion de pigment est ensuite introduite dans un flacon de 15 ml de volume (ouverture de diamètre : 1,9 cm ; profondeur : 1,8 cm). La surface du support cosmétique est lissée par nivellement avec une lame de verre. La cellule du colorimètre est alors placée en contact avec ladite surface et les paramètres colorimétriques sont déterminés.
Le chromamètre colorimétrique CM600d® est calibré, d’une part, avec une référence blanche (étalon de calibration blanche du type Spectralon®) sur les valeurs de clarté L* = 100 et de saturation c* = 0, and, et d’autre part avec un piège à lumière.
Les pigments blancs conformes à l’invention peuvent être notamment choisis parmi le dioxide de titane, l’oxyde de zinc, le mica, la guanine, la séricite, le talc, le kaolin, l’amidon de maïs estérifié par l’anhydride octenylsuccinque et ses sels comme les sels d’amuminium (tel que le produit commercial vendu sous le nom Dry Flo PLUS® de NATIONAL Starch (Nom INCI : Aluminium Starch Octenylsuccinate).
Selon une forme particulièrement préférée de l’invention, les pigments blancs sont du type dioxyde de titane.
Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, les pigments blancs, en particulier du type dioxyde de titane, sont non sphériques.
Par « non sphérique », on entend des particules/agrégats en trois dimensions (longueur, largeur, épaisseur ou hauteur) pour lesquelles le rapport de la dimension la plus grande sur la plus petite dimension est supérieur à 1,2. Les dimensions des particules/agrégats de l’invention sont évaluées par microscopie électronique à balayage et analyse d’image.
En particulier, le dioxyde de titane (T1O2) peut se présenter sous forme rutile et/ou anatase et/ou sous une forme amorphe.
Selon une forme préférée de l’invention, les pigments blancs du type dioxyde de titane présentent une taille moyenne allant de 0,10 pm à 1,00 pm.
Selon une forme particulière de l’invention, les pigments blancs du type dioxyde de titane présentent une taille caractérisé par un D[50] allant de 0,10 pm à 1,00 pm, et de préférence allant de 0,20 pm à 0,70 pm.
Les tailles des dioxydes de titanes sont mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d’un granulomètre commercial de type MasterSizer 3000 de chez Malvern, permettant d’appréhender la répartition granulométrique de l’ensemble des particules/agrégats sur une large gamme pouvant aller de 0,01 pm à 1 000 pm. Les données sont traitées sur la base de la théorie classique de diffusion de Mie. Cette théorie est la plus adaptée pour des distributions de tailles allant du submicronique au multi-micronique, elle permet de déterminer un diamètre « effectif » de particules/aggrégats. Cette théorie est notamment décrite dans l’ouvrage de Van de Hulst, H.C., « Light Scattering by Small Particles », Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957. D[50] représente la taille maximale que présente 50 % en volume les particules de dioxyde de titane.
Selon une forme particulière de l’invention, les pigments blancs du type dioxyde de titane utilisés dans les compositions selon l’invention peuvent être non traités en surface. A titre d’exemple de dioxyde de titane non traité conforme à la présente invention, on peut citer le dioxyde de titane sous forme anatase tel que produit commercial vendu sous le nom HOMBITAN FF Pharma® (D[50] = 0,57 μηι) par la société Sachtleben.
Selon une forme particulière de l’invention, les pigments blancs, en particulier du type dioxyde de titane, peuvent être traités ou non en surface, totalement ou partiellement, par au moins un agent de traitement hydrophile ou hydrophobe.
Au sens de l’invention, le traitement de surface d’un dioxyde de titane selon l’invention désigne de manière générale le traitement en surface total ou partiel par un agent de surface, absorbé, adsorbé ou greffé sur ledit pigment.
Le dioxyde de titane traité en surface peut être préparés selon des techniques de traitement de surface de nature chimique, électronique, mécano-chimique ou mécanique bien connues de l’homme de l’art. On peut également utiliser des produits commerciaux. L’agent de surface peut être absorbé, adsorbé ou greffé sur les pigments par évaporation de solvant, réaction chimique et création d’une liaison covalente.
Le traitement de surface peut représenter de 0,1 % à 50 % en poids, et en particulier de 0,5 % à 5 % en poids du poids total du pigment enrobé.
Le traitement de surface peut être réalisé par exemple par adsorption d’un agent de surface liquide à la surface des particules solides par simple mélange sous agitation du dioxyde de titane et dudit agent de surface, éventuellement à chaud, préalablement à l’incorporation du dioxyde de titane dans les autres ingrédients de la composition de maquillage ou de soin.
Le traitement de surface peut être réalisé par exemple par réaction chimique d’un agent de surface avec la surface du dioxyde de titane et création d’une liaison covalente entre l’agent de surface et les particules. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4,578,266.
Le traitement de surface chimique peut consister à diluer l’agent de surface dans un solvant volatile, à disperser les pigments dans ce mélange, puis à évaporer lentement le solvant volatile, de manière à ce que l’agent de surface se dépose à la surface des pigments. Ce solvant volatile peut être l’eau.
Agent de traitement hydrophile
Selon un mode particulier, les dioxydes de titanes peuvent être traités en surface par au moins un agent de traitement hydrophile choisi parmi des polymères biologiques, des carbohydrates, des polysaccharides, des polyacrylates ou des dérivés de polyéthylène glycol. On peut également citer des agents minéraux tels que la silice, les silicates, l’alumine et leurs mélanges (ex : silice/alumine). A titre d’exemples de polymères biologiques pour l’enrobage des matériaux à solubiliser selon l’invention, on peut citer les polymères à base de monomères de type carbohydrate en particulier ceux dérivés des algues, des végétaux terrestres, des champignons ou des biotechnologies, du plancton ou des carapaces d’arthropodes. Plus particulièrement, on peut citer la gomme de guar, la gomme de caroube, la gomme xanthane, la gomme arabique, la gomme de Sclérotium, le konjac, les carraghenanes, les alginates et leurs dérivés, les pectines, l’agar-agar, le glycogène, le dextrane, l’amidon et ses dérivés, la cellulose et ses dérivés, les sels d’acide hyaluronique tels que le hyaluronate de sodium et leurs dérivés, les protéoglycanes solubles, les glycosaminoglycanes, les chitines, chitosanes et leurs dérivés, et leurs mélanges.
Peuvent encore être utilisés comme agents de traitement de surface, des alkylènes glycols en C1-C20 ou des éthers d’alkylènes glycols en C1-C20, seuls ou utilisés en combinaison avec des tri-Ci-C2o-alkylsilanes. On peut citer à titres d’exemples les pigments traités en surface avec du PEG alkyl éther alcoxy silane, tels que par exemple les pigments traités avec du PEG-8-méthyl éther triéthoxysilane commercialisés par la société KOBO sous la dénomination des pigments SW. A titre d’exemple de dioxyde de titane traité hydrophile, on peut citer le dioxyde de titane rutile traité en surface par alumine/silice/triméthyolpropane commercialisé sous la dénomination Tipaque PF671® d’ISHlHARA SANGYO (taille moyenne = 0,21 μηι), et le dioxyde de titane anatase traité en surface par un polydimethylsiloxane commercialisé sous la dénomination SA-TAO® (Nom INCI : TITANIUM DIOXIDE (and) DIMETHICONE et D[50] = 0,90 - 0,97 pm) par la société Myoshi Kasei.
Agent de traitement lipophile ou hydrophobe
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, les dioxydes de titane peuvent être enrobés selon l’invention par au moins un composé choisi parmi les agents de surface siliconés, les agents de surface fluorés, les agents de surface fluoro-siliconés, les savons métalliques, les acides aminés N-acylés ou leurs sels, la lécithine et ses dérivés, le trisostéaryle titanate d’isopropyle, le sébaçate d’isostéaryle, les cires naturelles végétales ou animales, les cires synthétiques polaires, les esters gras, les phospholipides, et leurs mélanges.
Agent de sur face siliconé
Selon un mode de réalisation particulier, les dioxydes de titane peuvent être traités en surface totalement ou partiellement avec un composé de nature siliconée.
Les agents de surface siliconés peuvent être choisis parmi les organopolysiloxanes, les dérivés de silanes, les copolymères silicone-acrylate, les résines de silicone, et leurs mélanges.
Par « composé organopolysiloxane », on entend un composé ayant une structure comprenant une alternance d’atomes de silicone et d’atomes d’oxygène et comprenant des radicaux organiques liés aux atomes de silicium. i) Organopolysiloxane non élastomère
On peut notamment citer comme organopolysiloxanes non élastomères, les polydiméthylsiloxanes, les polyméthylhydrogénosiloxanes et les polyalcoxydiméthylsiloxanes.
Le groupe alcoxy peut être représenté par le radical R-O- tel que R représente méthyl, éthyl, propyl, butyl ou octyl, des radicaux 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl ou 3,3,3-trifluoropropyl, des radicaux aryles tels que phényl, tolyl, xylyl, ou des radicaux aryles substitués tels que le phényléthyl.
Une méthode permettant de traiter en surface des pigments par un polyméthylhydrogénosiloxane consiste à disperser les pigments dans un solvant organique, puis à ajouter le composé siliconé. En chauffant le mélange, des liaisons covalentes se créent entre le composé siliconé et la surface du pigment.
Selon un mode préféré de réalisation, l’agent de surface siliconé peut être un organopolysiloxane non élastomère, notamment choisi parmi les polydiméthylsiloxanes.
Selon une forme particulière, on peut utiliser le triéthoxysilyléthyl polydiméthylsiloxyéthyl diméthicone comme le produit commercial vendu sous le nom KF9908® de Shin Etsu. ii) Alkylsilanes et alcoxysilanes
Des silanes à fonctionnalité alcoxy sont notamment décrits par Witucki dans « A silane primer, Chemistry and applications of alkoxy silanes, Journal of Coatings technology, 65, 822, pages 57-60, 1993 ».
Des alcoxysilanes tels que les alkyltriéthoxysilanes et les alkyltriméthoxysilanes commercialisés sous les références SlLQUEST A-137 (OSI Specialities) et Prosil 9202 (PCR) peuvent être utilisés pour l’enrobage des pigments. L’utilisation des alkylpolysiloxanes ayant un groupe terminal réactif tel qu’alcoxy, hydroxy, halogène, amino ou imino sont décrits dans la demande JP H07-196946. Ils conviennent également pour le traitement des pigments. iii) Polymères de silicone-acrylate
Des polymères de silicone-acrylique greffés ayant un squelette siliconé tels que décrits dans les brevets US 5,725,882, US 5,209,924, US 4,972,037, US 4,981,903, US 4,981,902, US 5,468,477, et dans les brevets US 5,219,560 et EP 0 388 582, peuvent être utilisés. D’autres polymères silicone-acrylate peuvent être des polymères siliconés comportant dans leur structure le motif de formule (I) suivant :
(i) dans lequel les radicaux Gi, identiques ou différents, représentent l’hydrogène ou un radical alkyle en Ci-Cio ou encore un radical phényle ; les radicaux G2, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène en C1-C10 ; G3 représente un reste polymérique résultant de l’(homo)polymérisation d’au moins un monomère anionique à insaturation éthylénique ; G4 représente un reste polymérique résultant de l’(homo)polymérisation d’au moins un monomère hydrophobe à insaturation éthylénique ; m et n sont égaux à 0 ou 1 ; a est un nombre entier allant de 0 et 50 ; b est un nombre entier pouvant être compris entre 10 et 350 ; c est un nombre entier allant de 0 et 50 ; sous réserve que l’un des paramètres a et c soit différent de 0.
De préférence, le motif de formule (I) ci-dessus présente au moins l’une, et encore plus préférentiellement l’ensemble, des caractéristiques suivantes : les radicaux Gi désignent un radical alkyle, de préférence le radical méthyle ; n est non nul, et les radicaux G2 représentent un radical divalent en C1-C3, de préférence un radical propylène ; G3 représente un radical polymérique résultant de r(homo)polymérisation d’au moins un monomère du type acide carboxylique à insaturation éthylénique, de préférence l’acide acrylique et/ou l’acide méthacrylique ; G4 représente un radical polymérique résultant de l’(homo)polymérisation d’au moins un monomère du type (méth)acrylate d’alkyle(Ci-Cio), de préférence du type (méth)acrylate d’isobutyle ou de méthyle.
Des exemples de polymères siliconés répondant à la formule (I) sont notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l’intermédiaire d’un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type acide poly(méth)acrylique et du type poly(méth)acrylate de méthyle. D’autres exemples de polymères siliconés répondant à la formule (I) sont notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l’intermédiaire d’un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères du type poly(méth)acrylate d’isobutyle. iv) Résines de silicone L’agent de surface siliconé peut être choisi parmi les résines de silicone.
Par « résine », on entend une structure tridimensionnelle.
Les résines de silicones peuvent être solubles ou gonflables dans les huiles de silicone. Ces résines sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés.
La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de « MDTQ », la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomères siloxane qu’elle comprend, chacune des lettres « MDTQ » caractérisant un type d’unité.
La lettre M représente l’unité monofonctionnelle de formule (CIU^SiOiÆ, l’atome de silicium étant relié à un seul atome d’oxygène dans le polymère comprenant cette unité.
La lettre D signifie une unité difonctionnelle (CH3)2SiC>2/2 dans laquelle l’atome de silicium est relié à deux atomes d’oxygène.
La lettre T représente une unité trifonctionnelle de formule (CH3)Si03/2 .
Dans les motifs M, D, T définis précédemment, au moins un des groupes méthyles peut être substitués par un groupe R différent du groupe méthyle tel qu’un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 2 à 10 atomes de carbone ou un groupe phényl ou bien encore un groupe hydroxyle.
Enfin, la lettre Q signifie une unité tétra fonctionnelle S1O4/2 dans laquelle l’atome de silicium est lié à quatre atomes d’hydrogène eux mêmes liés au reste du polymère.
Divers résines de propriétés différentes peuvent être obtenues à partir de ces différentes unités, les propriétés des ces polymères variant en fonction du type de monomères (ou unités), du type et du nombre de radicaux substitués, de la longueur de la chaîne polymérique, du degré de ramification et de la taille des chaînes pendantes. A titre d’exemple de ces résines silicones, on peut citer : les siloxysilicates qui peuvent être des triméthylsiloxysilicate de formule [(CH3)3XSiX0]xX(Si04/2)y (unités MQ) dans laquelle x et y sont des entiers allant de 50 à 80; les polysilesquioxanes de formule (CH3Si03/2)x (unités T) dans laquelle x est supérieur à 100 et dont au moins un des radicaux méthyle peut être substitué par un groupement R tel que défini plus haut ; les polyméthylsilsesquioxanes qui sont des polysilsesquioxanes dans lesquels aucun des radicaux méthyles n’est substitué par un autre groupement. De tels polyméthylsilsesquioxanes sont décrits dans le document US 5,246,694. A titre d’exemples de résines polymethylsilsesquioxanes commercialement disponibles, on peut citer celles qui sont commercialisés : par la société Wacker sous la référence Resin MK® tels que la BELSIL PMS MK® : polymère comprenant des unités répétitives CH3S1O3/2 (unités T), pouvant aussi comprendre jusqu’à 1 % en poids d’unités (CH3)2SiC>2/2 (unités D) et présentant un poids moléculaire moyen d’environ 10 000 ; par la société SfflN-ETSU sous les références KR-220L® qui sont composé d’unités T de formule CH3S1O3/2 et ont des groupes terminaux Si-OH (silanol), sous la référence KR-242A qui comprennent 98 % d’unités T et 2 % d’unités diméthyle D et ont des groupes terminaux Si-OH ou encore sous la référence KR-251 comprenant 88 % d’unités T et 12 % d’unités dimethyl D et ont des groupes terminaux Si-OH.
Comme résines siloxysilicates, on peut citer les résines trimethylsiloxysilicate (TMS) éventuellement sous forme de poudres. De telles résines sont commercialisées sous les références SR1000®, E 1170-002® ou SS 4230®, par la société General Electric ou sous les références TMS 803®, Wacker 803® et 804® par la société Wacker Silicone Corporation.
On peut encore citer les résines timéthylsiloxysilicate commercialisées dans un solvant tel que la cyclométhicone, vendues sous la dénomination KF-7312J® par la société Shin-Etsu, DC 749®, DC 593® par la société DOW CORNING.
Agent de surface fluoré
Le dioxyde de titane peut être traité en surface totalement ou partiellement avec un composé de nature fluorée.
Les agents de surface fluorés peuvent être choisis parmi les phosphates de perfluoroalkyle, les perfluoropolyéthers, les polytétrafluoropolyéthylènes (PTFE), les perfluoroalcanes, les perfluoroalkyl silazanes, les polyoxides d’hexafluoropropylène, les polyorganosiloxanes comprenant des groupes perfluoroalkyl perfluoropolyéthers.
On entend par « radical perfluoroalkyle », un radical alkyle dans lequel tous les atomes d’hydrogène ont été remplacés par des atomes de fluor.
Les perfluoropolyéthers sont notamment décrits dans la demande de brevet EP0486135, et vendus sous les dénominations commerciales Fomblin® par la société Montefluos.
Des phosphates de perfluoroalkyle sont en particulier décrits dans la demande JP H05-86984. Les phosphate-diéthanol amine de perfluoroalkyle commercialisés par ASAHIGLASS sous la référence AsahiGuard AG530® peuvent être utilisés.
Parmi les perfluoroalcanes linéaires, on peut citer les perfluorocycloalcanes, les perfluoro(alkylcycloalcanes), les perfluoropolycycloalcanes, les hydrocarbures perfluorés aromatiques (les perfluoroarènes) et les composés organo perfluorés hydrocarbonés comportant au moins un hétéroatome.
Parmi les perfluoroalcanes, on peut citer la série des alcanes linéaires tels que le perfluorooctane, le perfluorononane ou le perfluorodécane.
Parmi les perfluorocycloalcanes et les perfluoro(alkylcycloalcanes), on peut citer la perfluorodécaline vendue sous la dénomination de FLUTEC PP5 GMP® par la Société RHODIA, la perfluoro(méthyldécaline), les perfluoro(C3-C5 alkyl-cyclohexanes) tels que le perfluoro(butylcyclohexane).
Parmi les perfluoropolycycloalcanes on peut citer les dérivés de bicyclo[3.3.1]nonane tel que le perfluorotriméthylbicyclo[3.3.1]nonane, les dérivés de l’adamantane tels que le perfluorodiméthyladamantane et les dérivés perfluorés de phénanthrène hydrogéné tel que le tétracosafluoro-tétradécahydrophénanthrène.
Parmi les perfluoroarènes, on peut citer les dérivés perfluorés du naphtalène comme le perfluoronaphtalène et le perfluorométhyl-l-napthtalène. A titre d’exemple de références commerciales de particules de dioxyde de titane traité en surface avec au moins un composé fluoré, on peut citer : le dioxyde de titane enrobé de phosphate de perfluoroalkyle (Nom INCI : TITANIUM DIOXIDE (and) C9-15 FLUOROALCOHOL PHOSPHATE), vendu sous la référence PF 5 T1O2 A 100® par la société DAITOKASEI (D[50] = 0,54 pm) ; le dioxyde de titane enrobé de phosphate de perfluoroalkyle (Nom INCI : TITANIUM DIOXIDE (and) C9-15 FLUOROALCOHOL PHOSPHATE), vendu sous la référence PFX 5 T1O2 CR 50® par la société DAITO KASEI (D[50] = 0,706 pm).
Agent de sur face fluoro-siliconé
Les dioxydes de titane peuvent être traités en surface totalement ou partiellement avec un composé de nature fluoro-siliconée.
Le composé fluoro-siliconé peut être choisi parmi les perfluoroalkyl diméthicones, les perfluoroalkyl silanes et les perfluoroalkyl trialcoxysilanes.
On peut citer comme perfluoroalkyl silanes, les produits LP-IT® et LP-4T® commercialisés par Shin-Etsu Silicone.
Les perfluoroalkyl diméthicones peuvent être représentés par la formule suivante :
dans lequel : R représente un groupement divalent alkyle linéaire ou ramifié, ayant 1 à 6 atomes de carbone, de préférence un groupement divalent méthyle, éthyle, propyle ou butyle ;
Rf représente un radical perfluoroalkyle, ayant 1 à 9 atomes de carbone, de préférence 1 à 4 atomes de carbone ; m est choisi entre 0 à 150, de préférence entre 20 à 100 ; et n est choisi entre 1 à 300, de préférence entre 1 à 100. A titre d’exemple de références commerciales de particules de dioxyde de titane traité avec un composé fluoro-siliconé, on peut citer le dioxyde de titane/fluorosilicone vendu sous la référence Fluorosil Titanium dioxyde 100TA® par la société Advanced Dermaceuticals International Inc..
Autres agents de surface lipophiles L’agent de traitement hydrophobe peut également être choisi parmi : i) les savons métalliques comme le dimyristate d’aluminium, et le sel d’aluminium du glutamate de suif hydrogéné ; A titre de savons métalliques, on peut notamment citer les savons métalliques d’acides gras ayant de 12 à 22 atomes de carbone, et en particulier ceux ayant de 12 à 18 atomes de carbone.
Le métal du savon métallique peut notamment être du zinc ou du magnésium.
Comme savon métallique, on peut utiliser le laurate de zinc, le stéarate de magnésium, le myristate de magnésium, le stéarate de zinc, et leurs mélanges. ii) les acides gras comme l’acide laurique, l’acide myristique, l’acide stéarique, l’acide palmitique ; iii) les acides aminés N-acylés ou leurs sels qui peuvent comprendre un groupe acyle ayant de 8 à 22 atomes de carbones, comme par exemple un groupe 2-éthyl hexanoyle, caproyle, lauroyle, myristoyle, palmitoyle, stéaroyle, cocoyle ; L’acide aminé peut être par exemple la lysine, l’acide glutamique ou l’alanine.
Les sels de ces composés peuvent être les sels d’aluminium, de magnésium, de calcium, de zirconium, de zinc, de sodium, de potassium.
Ainsi, selon un mode de réalisation particulièrement préféré, un dérivé d’acide aminé N-acylé peut être notamment un dérivé d’acide glutamique et/ou un de ses sels, et plus particulièrement un stéaroyl glutamate, comme par exemple le stéaroyl glutamate d’aluminium. Il s’agit par exemple du traitement de surface NAI commercialisé par Miyoshi. iv) la lécithine et ses dérivés comme la lécithine hydrogénée comme le traitement de surface HLC commercialisé par LCW ; v) le triisostéaryle titanate d’isopropyle ; A titre d’exemples de particules de dioxyde de titane traité par l’isopropyl titanium triisostéarate (ITT) (Nom INCI : Titanium Dioxide (And) Isopropyl Titanium Triisostearate), on peut citer ceux vendus par la société KOBO sous la référence commerciale BTD-401®(D[50] = 0,630 pm). vi) le sébaçate d’isostéaryle ; vii) les cires naturelles végétales ou animales ou les cires synthétiques polaires ; viii) les esters gras, en particulier par des esters de jojoba ; ix) les phospholipides ; et x) leurs mélanges.
Les cires mentionnées dans les composés cités précédemment peuvent être celles utilisées généralement dans le domaine cosmétique, telles que définies par la suite.
Elles peuvent notamment être hydrocarbonées, siliconées et/ou fluorées, comportant éventuellement des fonctions ester ou hydroxyle. Elles peuvent être également d’origine naturelle ou synthétique.
On entend par « cire polaire », une cire contenant des composés chimiques comportant au moins un groupement polaire. Les groupements polaires sont bien connus de l’homme du métier, il peut s’agir par exemple de groupement alcool, ester, acide carboxylique. Ne font pas partie des cires polaires les cires de polyéthylène, les cires de paraffine, les cires microcristallines, l’ozokérite, les cires de Fisher-Tropsch.
En particulier, les cires polaires ont un paramètre moyen de solubilité ôa de HANSEN à 25 °C tel que ôa > 0 (J/cm3)1/2 et mieux ôa > 1 (J/cm3)1/2 :
où ôp et ôh sont respectivement les contributions polaires et de types interactions spécifiques aux paramètres de solubilité de Hansen.
La définition des solvants dans l’espace de solubilité tridimensionnel selon HANSEN est décrite dans l’article de C. M. HANSEN, « The three dimensionnai solubility parameters » J. Paint Technol. 39, 105 (1967) : ôh caractérise les forces d’interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.) ; ôp caractérise les forces d’interactions de DEBYE entre dipôles permanents ainsi que les forces d’interactions de KEESOM entre dipôles induits et dipôles permanents.
Les paramètres de solubilité sont calculés avec le logiciel HSPiP v4.1. 3 1/2
Les paramètres ôp et ôh sont exprimés en (J/cm )
Une cire polaire est notamment constituée de molécules comportant, outre des atomes de carbone et d’hydrogène dans leur structure chimique, des hétéroatomes (tels que O, N, P). A titre illustratif et non limitatif de ces cires polaires, on peut notamment citer les cires polaires naturelles, comme la cire d’abeille, la cire de lanoline, la cire d’orange, la cire de citron, et les cires d’insectes de Chine, la cire de son de riz, la cire de Camauba, la cire de Candellila, la cire d’Ouricury, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon et la cire de sumac, la cire de montan.
Selon un mode de réalisation particulier, les dioxydes de titane peuvent être enrobés par au moins un composé choisi parmi les acides aminés N-acylés ou leurs sels, le trisostéaryle titanate d’isopropyle, les agents de surface siliconés, les cires naturelles végétales ou animales, la lécithine hydrogénée, les esters gras, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation plus particulièrement préféré, les dioxydes de titane peuvent être enrobées par un acide aminé N-acylé et/ou un de ses sels, en particulier par un dérivé d’acide glutamique et/ou un de ses sels, notamment un stéaroyl glutamate, comme par exemple le stéaroyl glutamate d’aluminium.
Selon un mode de réalisation plus particulièrement préféré, on utilisera des dioxydes de titane enrobés de stéaroyl glutamate d’aluminium (Nom INCI : TITANIUM DIOXIDE (and) DISODIUM STEAROYL GLUTAMATE (and) ALUMINUM HYDROXIDE), par exemple commercialisé sous la référence NAI-TAO-77891® (D[50] = 0,796 pm) par Miyoshi KASEI.
Selon une variante de réalisation préférée, le ou les pigments blancs, en particulier du type dioxyde de titane sont présents en une teneur comprise entre 1 % et 25 % en poids, en particulier entre 5 % et 20 % en poids, et de préférence entre 6 % et 18 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Agrégats sphériques de dioxyde de titane
Les agrégats sphériques de dioxyde de titane conformes à l’invention ont une taille moyenne d’agrégat inférieure à 0,50 pm, et plus préférentiellement une taille moyenne d’agrégat allant de 0,12 pm à 0,40 pm et plus préférentiellement de 0,20 pm à 0,30 pm.
La taille moyenne des agrégats de dioxyde de titanes sont mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d’un granulomètre commercial de type MasterSizer 3000 de chez Malvem, permettant d’appréhender la répartition granulométrique de l’ensemble des particules/agrégats sur une large gamme pouvant aller de 0,01 pm à 1 000 pm. Les données sont traitées sur la base de la théorie classique de diffusion de Mie. Cette théorie est la plus adaptée pour des distributions de tailles allant du submicronique au multi-micronique, elle permet de déterminer un diamètre « effectif » de particules/aggrégats. Cette théorie est notamment décrite dans l’ouvrage de Van de Hulst, H.C., « Light Scattering by Small Particles », Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957.
En particulier, le dioxyde de titane (T1O2) de ces agrégats peut se présenter sous forme rutile et/ou anatase et/ou sous une forme amorphe.
Les particules de dioxyde de titane de ces agrégats sphériques peuvent être traitées ou non en surface, totalement ou partiellement, par au moins un agent de traitement hydrophile ou hydrophobe tel que ceux cités précédemment.
Parmi les agrégats sphériques de dioxyde de titane pouvant être utilisés selon l’invention, peuvent être notamment cités : - le Titanium Dioxide treated with aluminum hydroxide and stearic acid AND SODIUM SULFATE reflect blue (taille moyenne des agrégats = 200 nm) vendu sous la référence MlCROMARiMO FA2® de TAYCA ; - la référence Titanium dioxide ST 710 EC® (taille moyenne des agrégats = 300 nm) de TITAN KOGYO ; - la référence LMT-C® (taille moyenne des agrégats =140 nm) de TAYCA ; - la référence Titanium Dioxide ST 705 SA® (taille moyenne des agrégats = 250 nm) de TITAN KOGYO.
De préférence, on peut notamment citer le Titanium Dioxide treated with ALUMINUM HYDROXIDE AND STEARIC ACID AND SODIUM SULFATE REFLECT BLUE (taille moyenne des agrégats = 200 nm) vendu sous la référence MlCROMARiMO FA2 de TAYCA, la référence TITANIUM DIOXIDE ST 710 EC (taille moyenne des agrégats = 300 nm) de Titan KOGYO, la référence LMT-C (taille moyenne des agrégats = 140 nm) de TAYCA, et la référence TITANIUM Dioxide ST 705 SA (taille moyenne des agrégats = 250 nm) de Titan Kogyo.
Selon une variante de réalisation préférée, les agrégats sphériques de dioxyde de titane sont présents en une teneur comprise entre 0,05 % et 10 % en poids, en particulier entre 0,05 % et 7 % en poids, et de préférence entre 0,1 % et 6 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Composition selon l’invention
Bien entendu, les compositions selon l’invention comprennent un milieu physiologiquement acceptable.
Par « milieu physiologiquement acceptable », on entend désigner un milieu convenant particulièrement à l’application d’une composition de l’invention sur les matières kératiniques, notamment la peau et plus particulièrement la peau du visage, les lèvres et les ongles. Le milieu physiologiquement acceptable est généralement adapté à la nature du support sur lequel doit être appliquée le produit.
Elles contiennent en outre des ingrédients usuellement retenus pour la formulation de compositions cosmétiques dédiées au soin et/ou au maquillage.
Phase grasse
Une composition selon l’invention peut également posséder une phase grasse.
La phase grasse d’une composition de l’invention peut notamment comporter au moins un corps gras liquide à température ambiante et/ou un corps gras solide à température ambiante tels que les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges.
Au sens de l’invention, on entend par «température ambiante» une température égale à 25 °C.
La phase grasse de la composition selon l’invention peut notamment comprendre, à titre de corps gras liquide, au moins une huile volatile ou non volatile ou un de leurs mélanges.
Par « huile volatile », on entend au sens de l’invention toute huile susceptible de s’évaporer au contact de la peau en moins d’une heure, à température ambiante et pression atmosphérique.
Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 0,01 mm d’Hg (1,33 Pa).
Ces huiles volatiles ou non volatiles peuvent par exemple être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes d’hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d’oxygène, d’azote, de soufre, de phosphore.
Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-Ci6 comme les isoalcanes en C8-C16 d’origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l’isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l’isodécane, l’isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d’Isopars® ou de Permetyls®, les esters ramifiés en Cx-Ci6 tels que le néopentanoate d’iso-hexyle, et leurs mélanges. D’autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillais de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Soit® par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées.
Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité < 8 centistokes (8 x 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l’invention, on peut citer notamment l’octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l’heptaméthyl hexyltrisiloxane, l’heptaméthyloctyl trisiloxane, l’hexaméthyl disiloxane, l’octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. L’huile volatile peut être présente dans une composition selon l’invention à une teneur allant de 0,1 % à 50 % en poids, notamment de 1 % à 40 % en poids, et en particulier de 1 % à 35 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées fluorées et/ou siliconées non volatiles.
Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : les huiles hydrocarbonées d’origine animale, les huiles hydrocarbonées d’origine végétale telles que les triglycérides constitués d’esters d’acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d’abricot, de ricin, de karité, d’avocat, d’olive, de soja, d’amande douce, de palme, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d’onagre, de millet, d’orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations MlGLYOl 810, 812 et 818® par la société Dynamit Nobel, les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges, les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle Ri représente le reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R2 soit > 10, comme par exemple l’huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, les benzoates d’alcools en C12 à C15, le laurate d’hexyle, l’adipate de diisopropyle, l’isononanoate d’isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l’isostéarate d’isostéaryle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d’alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d’isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l’octyl dodécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2-undécylpentadécanol, les acides gras supérieurs tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique et leurs mélanges, et leurs mélanges.
Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l’invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, et leurs mélanges.
Les huiles non volatiles peuvent être présentes dans une composition selon l’invention en une teneur allant de 0,1 % à 50 % en poids, notamment de 1 % à 40 % en poids, et en particulier de 1 % à 35 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Matières colorantes
Outre les matières colorantes, les pigments blancs et les agrégats décrits ci-dessus, les compositions selon l’invention peuvent comprendre également une ou plusieurs matières colorantes.
Les matières colorantes convenant à l’invention peuvent être des colorants hydrosolubles mais également liposolubles.
Par « matière colorante hydrosoluble », au sens de l’invention, on entend tout composé généralement organique, naturel ou synthétique, soluble dans une phase aqueuse ou les solvants miscibles à l’eau et apte à colorer dans des couleurs primaires ou dérivées. A titre de colorants hydrosolubles convenant à l’invention peuvent notamment être cités les colorants hydrosolubles synthétiques ou naturels tels que par exemple le FDC Red 4, le DC Red 6, le DC Red 22, le DC Red 28, le DC Red 30, le DC Red 33, le DC Orange 4, le DC Yellow 5, le DC Yellow 6, le DC Yellow 8, le FDC Green 3, le DC Green 5, le FDC Blue 1, la bétanine (betterave), le carmin, la chlorophylline cuivrée, le bleu de méthylène, les anthocyanines (enocianine, carotte noire, hibiscus, sureau), le caramel, la riboflavine.
Les colorants hydrosolubles sont, par exemple, le jus de betterave et le caramel.
Par « matière colorante liposoluble », au sens de l’invention, on entend tout composé généralement organique, naturel ou synthétique, soluble dans une phase huileuse ou les solvants miscibles à un corps gras et apte à colorer dans des couleurs primaires ou dérivées. A titre de colorants liposolubles convenant à l’invention peuvent notamment être cités les colorants liposolubles, synthétiques ou naturels tels que par exemple, le DC Red 17, le DC Red 21, le DC Red 27, le DC Green 6, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC Orange 5, le rouge Soudan, les carotènes (le β-carotène, le lycopène), les xanthophylles (capsanthine, capsorubine, lutéine), l’huile de palme, le brun Soudan, le jaune quinoléine, le rocou, le curcumin.
Parmi les matières colorantes, on peut également citer les pigments colorés.
Par « pigments colorés», il faut comprendre des particules colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer la composition les contenant avec des couleurs primaires et dérivées.
Comme pigments minéraux colorés utilisables dans l’invention, on peut notamment citer les oxydes de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer, l’hydrate de chrome, et leurs mélanges.
Il peut également s’agir d’un pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est commercialisé par exemple sous la référence Coverleaf NS ou JS par la société Chemicals And Catalysts et présente un rapport de contraste voisin de 30.
Il peut encore s’agir de pigments ayant une structure qui peut être, par exemple, de type microsphères de silice contenant de l’oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société Miyoshi sous la référence PC Bail PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l’oxyde de fer jaune.
Matières à effet optique
Outre les matières colorantes, les pigments blancs et les agrégats décrits ci-dessus, les compositions selon l’invention peuvent comprendre également une ou plusieurs matières à effet optique.
Parmi les matières à effet optique, on peut citer les nacres, les particules à reflet métallique, et leurs mélanges.
Par « nacres », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées, et qui présentent un effet de couleur par interférence optique.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés, tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica titane recouvert avec de l’oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l’oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique, ainsi que les pigments nacrés à base d’oxychlorure de bismuth. Il peut également s’agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d’oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques.
On peut également citer, à titre d’exemple de nacres, le mica naturel recouvert d’oxyde de titane, d’oxyde de fer, de pigment naturel ou d’oxychlorure de bismuth.
Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres Timica, Flamenco et Duochrome (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres Timiron commercialisées par la société Merck, les nacres sur base de mica Prestige commercialisées par la société Eckart et les nacres sur base de mica synthétique Sunshine commercialisées par la société Sun Chemical.
Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré.
De manière avantageuse, les nacres conformes à l’invention sont les micas recouverts de dioxyde de titane ou d’oxyde de fer ainsi que l’oxychlorure de bismuth.
Par « particules à reflet métallique », au sens de la présente invention, on entend tout composé dont la nature, la taille, la structure et l’état de surface lui permet de réfléchir la lumière incidente notamment de façon non iridescente.
Les particules à reflet métallique utilisables dans l’invention sont en particulier choisies parmi : les particules d’au moins un métal et/ou d’au moins un dérivé métallique ; les particules comportant un substrat, organique ou minéral, monomatière ou multimatériaux, recouvert au moins partiellement par au moins une couche à reflet métallique comprenant au moins un métal et/ou au moins un dérivé métallique ; et les mélanges desdites particules.
Parmi les métaux pouvant être présents dans lesdites particules, on peut citer par exemple Ag, Au, Cu, Al, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Zr, Pt, Va, Rb, W, Zn, Ge, Te, Se et leurs mélanges ou alliages. Ag, Au, Cu, Al, Zn, Ni, Mo, Cr, et leurs mélanges ou alliages (par exemple les bronzes et les laitons) sont des métaux préférés.
Par « dérivés métalliques », on désigne des composés dérivés de métaux notamment des oxydes, des fluorures, des chlorures et des sulfures. A titre illustratif de ces particules, on peut citer des particules d’aluminium, telles que celles commercialisées sous les dénominations Starbrite 1200 EAC® par la société Siberline et Metalure® par la société Eckart et des particules de verre recouvertes d’une couche métallique notamment celles décrites dans les documents JP-A-09188830, JP-A-10158450, JP-A-10158541, JP-A-07258460 et JP-A-05017710.
Traitement hydrophobe des matières colorantes
Les matières colorantes, les nacres et les particules à reflet métallique telles que décrites précédemment peuvent être traitées en surface, totalement ou partiellement, avec un agent hydrophobe, pour les rendre plus compatibles avec la phase lipophile de la composition de l’invention, notamment pour qu’ils aient une bonne mouillabilité avec les huiles. Ainsi, ces pigments traités sont bien dispersés dans la phase huileuse.
Des pigments traités hydrophobes sont notamment décrits dans le document EP-A-1086683. L’agent de traitement hydrophobe peut être choisi parmi les silicones comme les méthicones, les diméthicones, les perfluoroalkylsilanes, les acides gras comme l’acide stéarique, les savons métalliques comme le dimyristate d’aluminium, le sel d’aluminium du glutamate de suif hydrogéné, les perfluoroalkyl phosphates, les polyoxydes d’hexafluoropropylène, les perfluoropolyéthers, les acides aminés, les acides aminés N-acylés ou leurs sels, la lécithine, le trisostéaryle titanate d’isopropyle, le sébaçate d’isostéaryle, et leurs mélanges.
Le terme alkyle mentionné dans les composés cités précédemment désigne notamment un groupe alkyle ayant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence ayant de 5 à 16 atomes de carbone.
Avantageusement, la composition selon l’invention comprend en outre au moins des pigments colorés, et en particulier des pigments d’oxydes métalliques colorés.
Selon une variante de réalisation, les pigments colorés sont présents en une teneur comprise entre 1 % et 15 % en poids, en particulier entre 1 % et 10 % en poids, et de préférence entre 1 % et 7 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Selon une variante de réalisation, la teneur totale en pigments représente de 1 % à 25 % en poids, plus particulièrement de 1,5 % à 20 % en poids, et de préférence varie de 3 % à 18 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Avantageusement, la composition selon l’invention comprend en outre au moins une matière à effet optique, en particulier choisie parmi les nacres, les particules à reflets métalliques, et leurs mélanges.
Selon une variante de réalisation, la teneur en nacres et/ou en pigments à reflets métalliques peut représenter de 0,1 % à 5 % en poids, plus particulièrement de 0,2 % à 4,5 % en poids, et de préférence de 0,3 % à 4 % en poids, par rapport au poids de la composition.
Autres ingrédients
Selon une première variante de l’invention, la composition mise en œuvre selon l’invention possède moins de 5 % en poids, en particulier moins de 2 % en poids, plus particulièrement moins de 1 % en poids d’eau voire est exempte d’eau, c’est-à-dire anhydre.
Selon une deuxième variante de l’invention, la composition de l’invention est une émulsion, et comprend une phase aqueuse.
La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant miscible à l’eau) peut être présente en une teneur allant de 0,1 % à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,2 % à 60 % en poids.
La phase aqueuse continue peut être constituée essentiellement d’eau. Elle peut également comprendre un mélange d’eau et de solvant miscible à l’eau (miscibilité dans l’eau supérieure à 50 % en poids à 25 °C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l’éthanol, l’isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l’éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, les aldéhydes en C2-C4 et leur mélanges.
De préférence, si la phase aqueuse comprend un ou plusieurs solvant(s) miscible(s) à l’eau, le ratio pondéral solvant(s) miscible(s) à l’eau/eau varie de 0,06 à 0,6, et de préférence de 0,1 à 0,5.
Selon un mode de réalisation préféré, la composition selon l’invention, notamment lorsqu’elle est sous la forme d’une émulsion, peut comprendre en outre au moins un tensioactif.
Les agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotères, et leurs mélanges. On peut se reporter au document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER », volume 22, p. 333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions émulsionnantes des agents tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les agents tensioactifs anioniques, amphotères et non ioniques.
Selon un premier mode de réalisation, la composition comprend au moins un tensioactif hydrocarboné.
La composition selon l’invention peut ainsi comprendre au moins un tensioactif en particulier non ionique.
Les tensioactifs non ioniques peuvent être choisis notamment parmi les alkyl- et polyalkyl- esters de poly(oxyde d’éthylène), les alcools oxyalkylénés, les alkyl- et polyalkyl- éthers de poly(oxyde d’éthylène), les alkyl- et polyalkyl- esters de sorbitan, polyoxyéthylénés ou non, les alkyl- et polyalkyl- éthers de sorbitan, polyoxyéthylénés ou non, les alkyl- et polyalkyl- glycosides ou polyglycosides, en particulier les alkyl- et polyalkyl-glucosides ou polyglucosides, les alkyl- et polyalkyl- esters de sucrose, les alkyl- et polyalkyl- esters de glycérol, polyoxyéthylénés ou non, les alkyl- et polyalkyl- éthers de glycérol, polyoxyéthylénés ou non et leurs mélanges.
Ainsi, selon un second mode de réalisation, la composition peut comprendre au moins un tensioactif siliconé.
On entend par tensioactif siliconé, un composé siliconé contenant une chaîne hydrophile et capable d’émulsionner une phase aqueuse dans une phase huileuse. Ce tensioactif siliconé peut être choisi dans un groupe comprenant les élastomères de silicone émulsionnants, les diméthicone copolyols, les alkyl diméthicone copolyols et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation préféré, le tensioactif siliconé est choisi dans le groupe des diméthicone copolyols et alkyl diméthicone copolyols.
Comme diméthicone copolyols particulièrement adaptés à la présente invention, on peut citer, par exemple, les diméthicone copolyols comportant des groupes oxyéthylénés et des groupes oxypropylénés tels que ceux comportant 18 groupes oxyéthylénés et 18 groupes oxypropylénés, comme le mélange de cyclométhicone et de diméthicone copolyol, vendu sous les dénominations DOW CORNING 3225 C et Dow CORNING 5225 C (nom INCI : Cyclopentasiloxane / PEG / PPG-18 / 18 Dimethicone) par la société DOW CORNING, et celui comportant 14 groupes oxyéthylénés et 14 groupes oxypropylénés comme le mélange de diméthicone copolyol et de cyclopentasiloxane (85/15) commercialisé sous la dénomination Abil EM-97 par la société GOLDSCHMIDT (nom INCI : Bis-PEG / PPG-14 /14 Dimethicone / Cyclopentasiloxane). On peut aussi utiliser les diméthicone copolyols ne comportant que des groupes oxyéthylénés, tels que les produits commercialisés sous les dénominations commerciales KF-6015 (nom INCI : PEG-3 dimethicone) ou KF-6017 (nom INCI : PEG-10 dimethicone) par la société Shin-Etsu.
Parmi les alkyl diméthicone copolyols, on peut utiliser par exemple ceux comportant un groupe alkyle en C10-C22, tels que le lauryl diméthicone copolyol comme celui vendu sous la dénomination Q2-5200 par la Société DOW CORNING, le cétyl diméthicone copolyol comme celui vendu sous la dénomination Abil EM 90 par la Société GOLDSCHMIDT ou comme le mélange polyglycéryl-4 isostéarate / cétyldiméthicone copolyol / hexyl laurate vendu sous le nom d’ABiL WE 09 par la société GOLDSCHMIDT, l’oleyl diméthicone copoylol comme celui vendu sous la dénomination KF-6026 par la Société Shin-Etsu, le stéaryl diméthicone copolyol comme celui vendu sous la dénomination X-22-904 par la Société Shin-Etsu. Il s’agit de préférence du cétyl diméthicone copolyol.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, on utilise comme tensioactif siliconé un alkyl diméthicone copolyol ayant un radical alkyle comportant de 10 à 22 atomes de carbone, tel que le cétyl diméthicone copolyol comme le produit commercialisé sous la dénomination Abil EM-90 par la société GOLDSCHMIDT et le mélange de diméthicone copolyol et de cyclopentasiloxane (85/15) commercialisé sous la dénomination Abil EM-97 par la société GOLDSCHMIDT, le lauryl diméthicone copolyol et par exemple le mélange d’environ 91 % de lauryl diméthicone copolyol et d’environ 9 % d’alcool isostéarylique, commercialisé sous la dénomination Q2-5200 par la société Dow Corning, et leurs mélanges.
Dans un mode de réalisation préféré, le tensioactif siliconé est choisi parmi le groupe des composés de nom INCI : PEG-10 dimethicone (tel que celui commercialisé sous la référence KF-6017 par la société Shin Etsu) et Bis-PEG /PPG-14/14
Dimethicone/Cyclopentasiloxane (tel que celui commercialisé sous la référence Abil EM 97 par la société Evonil Goldschmidt), et leurs mélanges.
Lorsqu’elle est présente dans la composition, la teneur en tensioactif(s) varie de 0,1 % à 7 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
La composition cosmétique de l’invention peut contenir également des agents de coloration annexes notamment hydrosolubles ou liposolubles, des charges, des actifs hydrosolubles, des agents de tenue notamment des polymères filmogènes, des agents humectant, des élastomères siliconés, des agents gélifiants, des agents épaississants, des conservateurs, des parfums, des arômes, des filtres UV liposolubles, des bactéricides, des absorbeurs d’odeur, des extraits végétaux, des sels, des antioxydants, des agents basiques comme par exemple le carbonate de calcium, ou des agents acides comme par exemple les acides citrique ou lactique.
Il relève des opérations de routine de l’homme de l’art d’ajuster la nature et la quantité des additifs présents dans les compositions conformes à l’invention, de telle sorte que les propriétés cosmétiques désirées de celles-ci n’en soient pas affectées.
GALENIQUE
Plus précisément, les compositions selon l’invention peuvent être des compositions cosmétiques de maquillage des matières kératiniques, en particulier de la peau, de préférence de type fonds de teint, bases de maquillage, fards à joues ou à paupières, produits anti-cerne, blush, et notamment des fonds de teint.
De préférence, la composition selon l’invention est une base de maquillage ou un fond de teint, et en particulier un fond de teint.
Egalement, les compositions selon l’invention peuvent être des produits de soin de la peau, et de préférence une composition de protection, de traitement ou de soin pour le visage par exemple crèmes de jour, crème de nuit, composition anti-solaire, laits corporels de protection ou de soin, laits après-solaire, et plus préférablement une composition de soin pour le visage.
En outre, les compositions considérées selon l’invention peuvent être plus ou moins fluides et avoir l’aspect d’une crème blanche ou colorée, d’une pommade, d’un lait, d’une pâte.
Dans toute la description, y compris les revendications, l’expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.
Les expressions « compris entre ... et... », « allant de ... à ... » et « variant de ... à ... » doivent se comprendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.
Dans la description et les exemples, sauf indication contraire les pourcentages sont des pourcentages pondéraux. Les pourcentages sont donc exprimés en poids par rapport au poids total de la composition. Si non spécifié, les ingrédients sont mélangés, dans l’ordre et dans les conditions facilement déterminés par l’homme de l’art. L’invention est illustrée plus en détail par les exemples non limitatifs présentés ci-après.
EXEMPLES
Des formulations de fonds de teint conformes à l’invention sont préparées comme décrit ci-après.
Les formules sont préparées à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous. Les pourcentages sont en poids par rapport au poids total de la composition.
Procédé de préparation
Les composants de la phase Al sont mélangés sous agitation pendant 30 minutes à 1 000 tr.min'1 à l’aide d’un Turbolab 2500 de la société Guérin muni d’une tige de type rotor-strator, à température ambiante.
La phase A3 est pesée et mélangée à la phase Al puis les pigments sont dispersés en utilisant un tricylindre (3 passages).
La phase A2 est ensuite ajoutée au mélange précédent. Le mélange est homogénéisé pendant 20 minutes, à température ambiante.
La phase B1 est préparée et ajoutée à la préparation en filet. L’émulsification est réalisée pendant 10 minutes à 4 000 tr.min'1, à température ambiante.
La phase B2 est ajoutée et le mélange est homogénéisé pendant 5 minutes à 1 000 tr.min'1, à température ambiante.
Evaluation des compositions
La rétrodiffusion des formules a été évaluée à l’aide d’un Translucimètre TLS850 de Diastron.
Cet appareil de mesure permet de quantifier la quantité de lumière transmise à l’intérieur de la peau puis rétrodiffusée à une certaine distance du point source en fonction de la longueur d’onde et de la distance au point source.
Principe de l’appareil
Une source LED RGB envoie un faisceau lumineux qui éclaire l’échantillon (la formule selon l’invention étalée sur la peau). La lumière poursuit alors son trajet au sein même des différentes couches constitutives de la peau via un jeu de réfraction, absorption et diffusion. Une partie de cette lumière rétrodiffusée dans la peau refait surface et est alors récupérée et analysée par l’appareil. Via une barrette de photodiodes, celui-ci collecte la lumière rétrodiffusée par la peau et renvoie un graphique décrivant la quantité de lumière retournée en fonction de la distance au point d’illumination de l’échantillon. Méthode utilisée 50 pL de la formule selon l’invention à analyser sont prélevés avec une micropipette puis étalés à même la peau sur une surface définie. Après séchage, l’appareil est placé sur la peau maquillée et les mesures sont lancées. Résultats
Au translucimètre, il apparaît très clairement que les compositions selon l’invention permettent une très bonne rétrodiffusion de la lumière rouge. En particulier, la formule 1 selon l’invention montre de très bonnes performances.
En outre, les quatre fonds de teint selon l’invention possèdent de très bonnes qualités cosmétiques. En particulier, grâce à leur capacité à augmenter la lumière rétrodiffusée rouge à travers la peau, elles permettent une bonne homogénéisation du teint tout en conservant un fini naturel. En outre, les fonds de teint selon l’invention possèdent un bon pouvoir couvrant.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Composition de soin et/ou de maquillage des matières kératiniques, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins : des pigments blancs ; et des agrégats sphériques de dioxyde de titane possédant une taille moyenne d’agrégat inférieure à 0,50 pm.
  2. 2. Composition selon la revendication 1, caractérisée en ce que les pigments blancs sont du type dioxyde de titane.
  3. 3. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les pigments blancs sont présents en une teneur comprise entre 1 % et 25 % en poids, en particulier entre 5 % et 20 % en poids, et de préférence entre 6 % et 18 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
  4. 4. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les pigments blancs, et en particulier du type dioxyde de titane, sont non sphériques.
  5. 5. Composition selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que les pigments blancs du type dioxyde de titane présentent une taille moyenne allant de 0,10 pm à 1,00 pm.
  6. 6. Composition selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que les pigments blancs du type dioxyde de titane présentent une taille caractérisée par un D[50] allant de 0,10 pm à 1,00 pm, et de préférence allant de 0,20 pm à 0,70 pm.
  7. 7. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits agrégats sphériques de dioxyde de titane présentent une taille moyenne d’agrégat allant de 0,12 pm à 0,40 pm, et de préférence allant de 0,20 pm à 0,30 pm.
  8. 8. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que lesdits agrégats sphériques de dioxyde de titane sont présents en une teneur comprise entre 0,05 % et 10 % en poids, en particulier entre 0,05 % et 7 % en poids, et de préférence entre 0,1 % et 6 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
  9. 9. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend en outre des pigments colorés, et en particulier des pigments d’oxydes métalliques colorés.
  10. 10. Composition selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les pigments colorés sont présents en une teneur comprise entre 1 % et 15 % en poids, en particulier entre 1 % et 10 % en poids, et de préférence entre 1 % et 7 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
  11. 11. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend en outre au moins une matière à effet optique, en particulier choisie parmi les nacres, les particules à reflets métalliques, et leurs mélanges.
  12. 12. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle sous la forme d’une émulsion, et en particulier sous la forme d’une émulsion eau-dans-huile.
  13. 13. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle est non pulvérulente, et de préférence est sous forme liquide.
  14. 14. Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’il s’agit d’une composition cosmétique de maquillage des matières kératiniques, en particulier de la peau, et de préférence un fond de teint.
  15. 15. Procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, notamment de la peau, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur lesdites matières kératiniques une composition telle que définie selon l’une quelconque des revendications 1 à 14.
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