FR3044697A1

FR3044697A1 - Systeme de commande d'ouverture d'ouvrant de vehicule automobile

Info

Publication number: FR3044697A1
Application number: FR1561748A
Authority: FR
Inventors: Christian Gandolfi; Philippe Marme; Nicolas Le-Vot; Karine Pelamourgues
Original assignee: Renault SAS
Current assignee: Renault SAS
Priority date: 2015-12-02
Filing date: 2015-12-02
Publication date: 2017-06-09
Anticipated expiration: 2035-12-02
Also published as: FR3044697B1

Abstract

L'invention concerne un système de commande d'ouverture d'ouvrant de véhicule automobile, comportant : - un levier intermédiaire mobile entre une position fermée et une position ouverte dans laquelle il commande l'ouverture de l'ouvrant, - une poignée de manœuvre (20) qui est accessible à l'usager et qui est mobile entre une position de repos et une position d'ouverture, pour forcer le levier intermédiaire à se déplacer en position ouverte, et - des moyens de blocage. Selon l'invention, les moyens de blocage comportent : - un doigt de verrouillage (30) mobile entre une position verrouillée dans laquelle il bloque la poignée de manœuvre en position de repos et une position déverrouillée, - des moyens de rappel du doigt de verrouillage en position verrouillée, et - un poussoir (50) mobile entre une position déployée et une position rentrée vers l'intérieur de la poignée de manœuvre, pour forcer le doigt de verrouillage à se déplacer en position déverrouillée.

Description

Domaine technique auquel se rapporte l'invention

La présente invention concerne de manière générale les ouvrants de véhicules automobiles.

Elle concerne plus particulièrement un système de commande d’ouverture d’ouvrant de véhicule automobile, comportant : - un levier intermédiaire qui est mobile entre une position fermée et une position ouverte dans laquelle il commande l’ouverture de l’ouvrant, - une poignée de manoeuvre qui est accessible à l’usager et qui est mobile entre une position de repos et une position d’ouverture, dans laquelle elle force le levier intermédiaire à se déplacer en position ouverte, et - des moyens de blocage adaptés à bloquer la poignée de manoeuvre en position de repos.

Arriere-plan technologique

On connaît du document FR2876135 un système de commande d’ouverture de portière tel que précité.

Selon ce document, la poignée de manœuvre, accessible à l’usager, permet de faire pivoter le levier intermédiaire de telle manière que ce dernier exerce un effort de traction sur un câble de commande d’ouverture de portière. Un ressort permet de rappeler le levier intermédiaire en position fermée.

Dans ce système, les moyens de blocage sont conçus pour bloquer, en cas de choc latéral, la mobilité du levier intermédiaire. Ils comportent à cet effet un élément basculant qui est équipé d’une masse d’équilibrage et d’un bloqueur inertiel permanent ou temporaire. Alors, en cas de choc latéral, la masse d’équilibrage et le bloqueur inertiel pivotent jusqu’à venir en appui l’un contre l’autre, ce qui a pour effet de bloquer le levier intermédiaire en position fermée.

De cette manière, ces moyens de blocage permettent d’éviter que la portière ne s’ouvre involontairement en cas de choc latéral. En effet, en l’absence de tels moyens de blocage, un choc latéral aurait pour effet de faire pivoter la poignée de manœuvre, du fait de l’inertie de cette dernière, et donc d’ouvrir la portière.

Un premier inconvénient de ce système est qu’il présente une fiabilité aléatoire. On constate en effet, lors de simulations de chocs latéraux (ou « side crash test » en anglais), qu’il demeure des cas imprévisibles dans lesquels les portières s’ouvrent, ce qui accroît les risques pour les passagers du véhicule.

Un second inconvénient de ce système est son poids qui, multiplié par le nombre de portières, s’avère élevé.

Objet de l’invention

Afin de remédier aux inconvénients précités de l’état de la technique, la présente invention propose un nouveau moyen pour bloquer la poignée de manœuvre en position de repos.

Plus particulièrement, on propose selon l’invention un système tel que défini dans l’introduction, dans lequel les moyens de blocage comportent : - un doigt de verrouillage qui est mobile entre une position verrouillée dans laquelle il bloque la poignée de manœuvre en position de repos et une position déverrouillée dans laquelle il libère la mobilité de la poignée de manœuvre, - des moyens de rappel du doigt de verrouillage en position verrouillée, et - un poussoir dont une partie émerge hors de la poignée de manœuvre et qui est mobile entre une position inactivée et une position activée pour forcer le doigt de verrouillage à se déplacer en position déverrouillée.

Ainsi, au repos, c’est-à-dire en l’absence d’effort exercé sur la poignée de manœuvre ou sur le poussoir, le doigt de verrouillage bloque la poignée de manœuvre. De cette manière, en cas de choc latéral, les forces d’inertie qui s’appliquent sur la poignée de manœuvre ne permettent pas de faire pivoter cette dernière, ce qui assure le maintien de la portière en position fermée.

Puisqu’au repos, le doigt de verrouillage se trouve en position verrouillée, on ne constate en cas de crash aucun temps de latence pendant lequel la portière risque de s’ouvrir (contrairement au cas du système inertiel).

Lorsqu’un usager appuie sur la partie émergée du poussoir, il force le doigt de verrouillage à se déplacer en position déverrouillée, ce qui permet ensuite à l’usager de manœuvrer la poignée de manœuvre pour ouvrir la portière.

Ce système simple et fiable assure ainsi correctement sa fonction. Plus précisément, alors qu’un système inertiel doit être dimensionné avec soin pour assurer le blocage du levier en cas de choc latéral mais pas en cas de choc provenant d’une route cahoteuse, les moyens de blocage selon l’invention n’ont pas à être mis au point si finement, si bien que leur fiabilité est accrue et leur conception moins onéreuse. D’autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du système conforme à l’invention sont les suivantes : - il est prévu une coque équipée de moyens de fixation à l’ouvrant, qui délimite une fenêtre de passage pour le doigt de verrouillage dont le bord est adapté à venir en appui contre une première face du doigt de verrouillage pour bloquer la poignée de manœuvre en position de repos ; - le doigt de verrouillage présente, du côté opposé à ladite première face, un bord incliné qui forme une rampe adaptée à venir s’appuyer contre la coque et à forcer le doigt de verrouillage à se déplacer automatiquement en position déverrouillée à la faveur du mouvement de la poignée de manœuvre depuis sa position d’ouverture vers sa position de repos ; - le doigt de verrouillage coopère avec le poussoir par contact avec une face arrière du poussoir opposée à sa face émergée ; - la face arrière du poussoir s’étend dans un plan incliné par rapport à la direction de déplacement du poussoir, et le doigt de verrouillage comporte au moins un ergot adapté à naviguer le long de ladite face arrière ; - la face arrière du poussoir est inclinée de plus de 10 degrés par rapport à un plan orthogonal à la direction de déplacement du poussoir ; - la partie émergée du poussoir fait saillie du côté de la poignée de manœuvre qui est prévu pour être situé à l’opposé de l’ouvrant par rapport à la poignée ; - la partie du poussoir qui, en position désactivée, émerge de la poignée de manœuvre est adaptée à rentrer au moins partiellement, en position activée, à l’intérieur de la poignée de manœuvre ; - en position déverrouillée, le doigt de verrouillage est entièrement logé dans la poignée de manœuvre ; et - lesdits moyens de rappel comportent un ressort.

Description detaillee d’un exemple de réalisation

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique, partiellement coupée, d’un système de commande d’ouverture d’ouvrant conforme à l’invention ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe selon le plan A-A de la figure 1 ; - les figures 3A et 3B sont des vues schématiques d’une partie du système de la figure 1, représenté sous deux angles différents, en position de repos ; - les figures 4A et 4B, 5A et 5B, 6A et 6B sont respectivement des vues homologues de celles des figures 3A et 3B, illustrant trois étapes successives permettant la commande de l’ouverture de l’ouvrant.

Un véhicule automobile comporte des ouvrants pour permettre l’accès à son habitacle.

Ici, on s’intéressera plus particulièrement, mais de manière non limitative, aux ouvrants latéraux, c’est-à-dire aux portières du véhicule.

Une telle portière comporte généralement un châssis d’ouvrant sur lequel est soudée une tôle 100 qui est prévue pour être située du côté extérieur du véhicule afin de faire office de carrosserie.

Dans la description, les termes « avant » et « arrière » seront utilisés par rapport à cette tôle 100, l’avant d’un élément désignant le côté de cet élément qui est tourné dans le même sens que le côté extérieur de cette tôle, et l’arrière d’un élément désignant le côté opposé tourné vers l’habitacle du véhicule.

Le châssis d’ouvrant porte sur sa tranche des charnières articulées sur le châssis du véhicule, pour permettre l’ouverture et la fermeture de la portière.

Il comporte également, à l’opposé de ces charnières, un « système de crochetage principal », qui est spécifiquement conçu pour bloquer la portière en position fermée. Ce système de crochetage principal peut par exemple comporter un crochet adapté à venir se crocheter sur une anse soudée au châssis du véhicule.

Pour commander ce crochet afin qu’il libère l’anse et que la portière puisse s’ouvrir, la portière comporte un système de commande d’ouverture 1 tel que représenté sur les figures.

Comme le montre la figure 1, ce système de commande d’ouverture 1 comporte tout d’abord un support 2 qui est prévu pour être monté fixement sur le châssis d’ouvrant de la portière ou sur la tôle 100, au travers d’une ou de plusieurs ouvertures pratiquées dans cette tôle 100.

Il comporte également une poignée de manoeuvre 20 qui située au moins en partie à l’extérieur de la tôle 100, de manière à être accessible à l’usager, depuis l’extérieur du véhicule automobile.

Cette poignée de manœuvre 20 est montée mobile sur le support 2, entre une position de repos (figure 3A) et une position d’ouverture (figure 5A).

Ici, comme le montre la figure 1, cette poignée de manœuvre 20 présente une forme allongée et est articulée par une première de ses extrémités 21 sur le support 2 autour d’un premier axe A1 d’orientation verticale (c’est-à-dire s’étendant du bas du véhicule vers le haut du véhicule).

Le système de commande d’ouverture 1 comporte aussi un levier intermédiaire 10 qui permet d’actionner le système de crochetage principal lorsque la poignée de manœuvre 20 est manœuvrée par un usager.

Ce levier intermédiaire 10 est mobile entre une position fermée (dans laquelle le système de crochetage principal maintient la portière en position fermée) et une position ouverte (dans laquelle le crochet du système de crochetage principal libère l’anse soudée sur le châssis du véhicule de façon à permettre l’ouverture de la portière).

Pour éviter que dans le cas où le véhicule est percuté par le côté, les forces d’inertie ne provoquent l’ouverture de la poignée de manœuvre 20 , ce qui aurait pour conséquence l’ouverture de la portière, il est prévu des moyens de blocage adaptés à bloquer la poignée de manœuvre 20 en position de repos.

Comme le montrent les figures 3A et 3B, ces moyens de blocage, qui font plus précisément ici l’objet de la présente invention, comportent à cet effet : - un doigt de verrouillage 30 qui est mobile entre une position verrouillée (figures 3A et 3B) dans laquelle il bloque la poignée de manœuvre 20 en position de repos et une position déverrouillée (figures 4A et 4B) dans laquelle il libère la mobilité de la poignée de manœuvre 20, - des moyens de rappel 40 du doigt de verrouillage 30 en position verrouillée, et - un poussoir 50 dont une partie 51 émerge hors de la poignée de manœuvre 20 pour être accessible à l’usager et qui est mobile entre une position inactivée (figures 3A et 3B) et une position activée (figures 4A et 4B), pour forcer le doigt de verrouillage 30 à se déplacer en position déverrouillée.

On comprend que grâce aux moyens de rappel 40, au repos, le doigt de verrouillage 30 bloque la poignée de manœuvre 20. De cette manière en cas d’accident, la poignée de manœuvre 20 est maintenue immobile, ce qui empêche l’ouverture de la portière.

On comprend également que lorsque le poussoir 50 est manœuvré par l’usager vers sa position activée, il commande le déplacement du doigt de verrouillage 30 de manière à libérer la mobilité de la poignée de manœuvre 20. L’usager peut alors faire pivoter cette poignée de manœuvre 20 afin d’ouvrir la portière.

Dans le mode de réalisation de l’invention représenté sur les figures, la poignée de manœuvre 20 présente une forme allongée de manière à pouvoir être facilement saisie par l’usager. Elle comporte une paroi latérale qui s’étend selon la direction d’un axe longitudinal A3 du véhicule (visible sur la figure 3B), c’est-à-dire un axe dirigé de l’arrière vers l’avant du véhicule. Cette paroi est creuse de manière à pouvoir loger une partie au moins du doigt de verrouillage 30 et du poussoir 50. Elle s’étend entre le premier axe A1 et une coque 60 qui est fixée au support 2, dans le prolongement de la poignée de manœuvre 20 (en position de repos).

Comme le montre la figure 1, cette poignée de manœuvre 20 porte à sa première extrémité 21 une pièce de liaison 22 en forme générale de fourchette (visible en pointillés sur la figure 1) qui coopère avec un arbre d’axe A1 pour permettre à la poignée de basculer depuis sa position de repos (figures 3A et 3B) jusqu’à sa position d’ouverture (figures 5A et 5B). Ce mouvement de basculement de la poignée de manœuvre 20 est alors prévu pour s’effectuer autour du premier axe A1.

Cette poignée de manœuvre 20 est équipée d’un moyen de rappel élastique (non visible sur les figures) permettant de la ramener automatiquement en position de repos lorsque l’usager la libère.

Enfin, la poignée de manœuvre 20 porte à son autre extrémité 25, en saillie de sa face arrière, un crochet 23 adapté à coopérer avec le levier intermédiaire 10. Ce crochet 23 présente ici un corps droit qui s’étend orthogonalement à la face arrière de la poignée et une extrémité recourbée.

Comme le montre la figure 2, le levier intermédiaire 10 forme une sorte de came triangulaire.

Il est monté mobile en rotation sur le support 2, grâce à deux ergots coaxiaux situés à proximité de l’un de ses sommets, qui sont engagés dans deux paliers définis par le support 2. Ces ergots s’étendent selon un second axe A2 qui est parallèle à l’axe longitudinal du véhicule et qui est donc orthogonal au premier axe A1.

Le levier intermédiaire 10 est équipé d’un moyen de rappel élastique (non visible) permettant de le ramener automatiquement en position fermée lorsque la poignée de manœuvre est en position de repos. Typiquement, ce moyen de rappel élastique peut être formé par un ressort de torsion enfilé sur l’un des ergots précités.

Un second sommet 11 du levier intermédiaire 10 est crochu de manière à s’appuyer contre l’extrémité recourbée du crochet 23 de la poignée de manœuvre 20.

De cette manière, lorsque la poignée de manœuvre 20 est tirée depuis sa position de repos vers sa position d’ouverture, l’extrémité recourbée du crochet 23 de cette poignée de manœuvre 20 force le levier intermédiaire 10 à basculer depuis sa position fermée vers sa position ouverte.

Le troisième sommet de ce levier intermédiaire 10 porte une attache 12 à laquelle peut se fixer une première extrémité d’un câble métallique gainé (non représenté). L’extrémité opposée de ce câble peut quant à elle être fixée au système de crochetage principal équipant la portière.

De cette manière, lorsque le levier intermédiaire 10 bascule depuis sa position fermée vers sa position ouverte, il exerce une traction sur l’extrémité du câble de telle sorte que ce câble force le crochet du système de crochetage principal à libérer l’anse soudée au châssis du véhicule. Ainsi la portière est-elle libre de s’ouvrir.

Le doigt de verrouillage 30, dont on rappelle qu’il est conçu pour bloquer la poignée de manœuvre 20 en position de repos, notamment en cas de choc latéral, se présente ici sous la forme d’une tige allongée, de section carrée.

Il est ici partiellement logé dans la poignée de manœuvre 20 et est monté mobile en translation par rapport à celle-ci, selon l’axe longitudinal A3 (voir figure 3B) parallèle au second axe A2.

Comme le montre bien la figure 3B, la paroi latérale de la poignée de manœuvre 20 comporte intérieurement un tube 24 de section rectangulaire, dont deux côtés opposés sont percés par des ouvertures coaxiales. Ces ouvertures coaxiales sont traversées par le doigt de verrouillage 30 et elles sont ajustées pour permettre de guider ce dernier en translation selon l’axe longitudinal A3. Grâce à ce tube 24, le doigt de verrouillage 30 est donc mobile et guidé en translation entre sa position verrouillée (figure 3A) et sa position déverrouillée (figure 4A).

En position verrouillée, une première extrémité 34 de ce doigt de verrouillage 30 fait partiellement saillie hors de la poignée de manœuvre 20 (figure 5A), par la seconde extrémité 25 de cette poignée de manœuvre 20. Lorsque la poignée de manœuvre 20 est en position de repos, la première extrémité 34 du doigt de verrouillage 30 s’engage alors à l’intérieur de la coque 60 qui est située dans le prolongement de la seconde extrémité 25 de la poignée de manœuvre 20.

Cette coque 60, dont on rappelle qu’elle est fixée au support 2, délimite une fenêtre de passage 61 pour le doigt de verrouillage 30 (voir figure 3A), qui est ajustée de telle sorte qu’en position verrouillée, la face avant 31 du doigt de verrouillage 30 peut s’appuyer contre le bord de cette ouverture 61, ce qui bloque la poignée de manœuvre 20 en position de repos.

En position déverrouillée (figure 4A), le doigt de verrouillage 30 est entièrement logé dans la poignée de manœuvre 20, si bien qu’il ne forme pas obstacle au mouvement de la poignée de manœuvre 20 depuis sa position de repos vers sa position d’ouverture.

Les moyens de rappel 40, dont on rappelle qu’ils permettent de ramener automatiquement le doigt de verrouillage 30 en position verrouillée lorsqu’aucun effort n’est exercé sur le poussoir 50, comportent ici un ressort de compression.

Comme le montre la figure 3B, ce ressort de compression s’interpose entre la seconde extrémité du doigt de verrouillage 30 et un élément 80 fixé à la poignée de manœuvre 20.

Ici, ce ressort de compression est plus précisément enfilé sur une pièce 81 en forme de champignon, dont le corps forme une tige adaptée à coulisser librement dans une ouverture prévue dans l’élément 80 précité, et dont la tête s’appuie contre la seconde extrémité du doigt de verrouillage 30.

Comme le montrent bien les figures 5A et 6A, la première extrémité 34 du doigt de verrouillage 30 est chanfreinée sur son côté arrière de manière à former une rampe 32. Cette rampe 32 est adaptée à venir s’appuyer contre la coque 60 lorsque la poignée de manœuvre 20 se déplace depuis sa position d’ouverture vers sa position de repos, de manière à forcer le doigt de verrouillage 30 à se déplacer automatiquement vers sa position déverrouillée pour ne pas gêner le retour de la poignée de manœuvre 20 en position de repos.

Comme le montrent les figures 3A et 3B, le poussoir 50 comporte une partie logée dans la poignée de manœuvre 20 et une partie prévue pour émerger hors de la poignée de manœuvre 20, au travers d’une ouverture prévue au travers de la face avant de la poignée de manœuvre 20. Le poussoir 50 est mobile en translation selon un axe A4 (visible sur la figure 3B) perpendiculaire à 1’ axe longitudinal A3 du véhicule (qui est l’axe de déplacement en translation du doigt de verrouillage 30) et au premier axe A1 (dont on rappelle qu’il s’étend verticalement lorsque le véhicule est situé sur une route horizontale).

Lorsque le poussoir 50 est en position inactivée (figure 3A), la face d’extrémité 51 de la partie émergée de ce poussoir 50 est ainsi accessible à l’usager, qui peut alors exercer un effort sur celle-ci (selon la flèche F1 représentée sur la figure 4A, dirigée de l’extérieur de l’ouvrant vers l’intérieur) pour déplacer le poussoir 50 vers sa position activée (figure 4A). Dans cette position la face d’extrémité 51 initialement émergée du poussoir 50 est rentrée à l’intérieur de la poignée de manœuvre 20. L’extrémité du poussoir opposée à la face d’extrémité 51 se présente sous la forme d’une face arrière 52 plane verticale. Cette face arrière n’est pas orthogonale à l’axe de déplacement A4 du poussoir. Le plan de ladite face arrière 52 forme un angle ALPHA (voir figure 4A) avec un plan orthogonal au quatrième axe A4, qui est au moins supérieur à 10 degrés. Ici il est sensiblement égal à 20 degrés. Le poussoir 50 est plus précisément partiellement ou complètement logé à l’intérieur du tube 24 de section rectangulaire porté par la poignée de manœuvre 20.

Il présente à cet effet un contour rectangulaire de forme identique, au jeu de fonctionnement près, à celui du tube 24. De cette manière, le tube 24 peut guider le coulissement du poussoir 50 selon le quatrième axe A4 (voir figure 3B) (dont on rappelle qu’il est perpendiculaire à l’axe A3 de coulissement du doigt de verrouillage 30) entre ses positions activée et inactivée.

Le poussoir 50 présente par ailleurs, en creux dans sa face arrière 52, un passage pour le doigt de verrouillage 20 dont la profondeur est telle que, quelle que soit la position du poussoir 50, le doigt de verrouillage 30 ne vient pas buter contre le poussoir 50.

Pour forcer le doigt de verrouillage 30 à se déplacer en position déverrouillée lorsque le poussoir 50 est déplacé depuis sa position inactivée vers sa position activée, le doigt de verrouillage 30 comporte deux ergots latéraux 33 adaptés à naviguer le long de la face arrière 52 du poussoir 50.

Ainsi, comme le montrent les figures 3A et 4A, lorsqu’un usager pousse le poussoir 50 vers l’arrière (c’est-à-dire ici : vers l’intérieur du véhicule), ce dernier s’enfonce dans la poignée de manœuvre 20 de telle manière que la came 52 vient s’appuyer contre les ergots latéraux 33, ce qui force le doigt de verrouillage 30 à coulisser vers sa position déverrouillée.

Sur les figures 3A et 3B, on a représenté le système de commande d’ouverture 1 lorsqu’aucun effort ne s’exerce sur lui.

Dans cet état, la poignée de manœuvre 20 est en position de repos et le poussoir 50 est en position inactivée, de sorte que le doigt de verrouillage 30 est en position verrouillée et le levier intermédiaire 10 est en position fermée. La portière est ainsi bloquée.

En cas de choc latéral, le doigt de verrouillage 30 qui est engagé au travers de la fenêtre 61 prévue dans la coque 60 empêche la poignée de manœuvre 20 de pivoter, malgré les forces d’inertie qui s’exercent sur elle. La portière reste ainsi bloquée, ce qui protège les occupants du véhicule.

Comme le montrent les figures 4A et 4B, lorsqu’un usager souhaite accéder à l’intérieur de l’habitacle du véhicule automobile, il saisit la poignée de manœuvre 20 puis il commence par exercer, par exemple avec son pouce, un effort sur le poussoir 50 (selon la flèche F1 sur la figure 4A). De cette manière, il déplace le poussoir 50 en position activée ce qui a pour effet de déplacer le doigt de verrouillage 30 en position déverrouillée. La poignée de manœuvre 20 est alors libre de pivoter.

Comme le montrent les figures 5A et 5B, l’usager exerce ensuite un effort de traction sur la poignée de manœuvre 20 (selon la flèche F2 sur la figure 5A), ce qui a pour effet de déplacer la poignée de manœuvre 20 en position d’ouverture et, partant, le levier intermédiaire 10 en position ouverte. Grâce au câble accroché à ce levier intermédiaire 10, le système de crochetage principal de la portière libère l’anse fixée au châssis du véhicule, de manière que la portière peut s’ouvrir.

Comme le montrent les figures 6A et 6B, lorsque l’usager relâche le poussoir 50 et la poignée de manoeuvre 20, les moyens de rappel ramènent automatiquement le doigt de verrouillage 30 en position verrouillée et la poignée de manœuvre 20 en position de repos.

Grâce à la forme de sa première extrémité 34, le doigt de verrouillage 30 s’efface lorsqu’il vient en appui contre la coque 60, de manière à permettre le retour de la poignée de manœuvre 20 en position de repos. Puis, grâce à ses moyens de rappel 40, dès que la poignée de manœuvre 20 atteint sa position de repos, le doigt de verrouillage 30 revient en position verrouillée.

La présente invention n’est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté.

On pourrait notamment prévoir que la partie émergée du poussoir soit située du côté arrière de la poignée de commande. De cette manière, l’effort de traction que l’usager exercera sur le poussoir permettra de successivement déplacer le doigt de verrouillage en position déverrouillée puis déplacer la poignée de manœuvre en position d’ouverture.

Selon une autre variante, on aurait pu prévoir que le poussoir soit monté coulissant sur la poignée de manœuvre, selon un axe de coulissement parallèle à l’axe de coulissement du doigt de verrouillage.

On aurait aussi pu prévoir de monter le poussoir de manière pivotante par rapport à la poignée de manœuvre.

Claims

REVENDICATIONS

1. Système (1) de commande d’ouverture d’ouvrant de véhicule automobile, comportant : - un levier intermédiaire (10) qui est mobile entre une position fermée et une position ouverte dans laquelle il commande l’ouverture de l’ouvrant, - une poignée de manoeuvre (20) qui est accessible à l’usager et qui est mobile entre une position de repos et une position d’ouverture, pour forcer le levier intermédiaire (10) à se déplacer en position ouverte, et - des moyens de blocage adaptés à bloquer la poignée de manoeuvre (20) en position de repos, caractérisé en ce que les moyens de blocage comportent : - un doigt de verrouillage (30) qui est mobile entre une position verrouillée dans laquelle il bloque la poignée de manoeuvre (20) en position de repos et une position déverrouillée dans laquelle il libère la mobilité de la poignée de manœuvre (20), - des moyens de rappel (40) du doigt de verrouillage (30) en position verrouillée, et - un poussoir (50) dont au moins une face (51) émerge hors de la poignée de manœuvre (20) et qui est mobile entre une position inactivée et une position activée, pour forcer le doigt de verrouillage (30) à se déplacer en position déverrouillée.
2. Système (1) selon la revendication précédente, dans lequel il est prévu une coque (60) équipée de moyens de fixation à l’ouvrant, qui délimite une fenêtre de passage (61) pour le doigt de verrouillage (30), dont le bord est adapté à venir en appui contre une première face (31) du doigt de verrouillage (30) pour bloquer la poignée de manœuvre (20) en position de repos.
3. Système (1) selon la revendication précédente, dans lequel le doigt de verrouillage (30) présente, du côté opposé à sa première face (31), un bord incliné qui forme une rampe (32) adaptée à venir s’appuyer contre la coque (60) et à forcer le doigt de verrouillage (30) à se déplacer automatiquement en position déverrouillée à la faveur du mouvement de la poignée de manœuvre (20) depuis sa position d’ouverture vers sa position de repos.
4. Système (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le doigt de verrouillage (30) coopère avec le poussoir (50) par contact avec une face arrière (52) du poussoir (50) opposée à sa face émergée (51 ).
5. Système (1) selon la revendication précédente, dans lequel la face arrière (52) du poussoir (50) s’étend dans un plan incliné par rapport à la direction de déplacement (A4) du poussoir (50), et dans lequel le doigt de verrouillage (30) comporte au moins un ergot (33) adapté à naviguer le long de ladite face arrière(52).
6. Système (1) selon la revendication précédente, dans lequel la face arrière (52) du poussoir est inclinée de plus de 10 degrés par rapport à un plan orthogonal à la direction de déplacement (A4) du poussoir (A4).
7. Système (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la face émergée du poussoir (50) fait saillie du côté de la poignée de manœuvre (20) qui est prévu pour être situé à l’opposé de l’ouvrant.
8. Système (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la partie (51) du poussoir (50) qui, en position désactivée, émerge de la poignée de manœuvre (20) est adaptée à rentrer au moins partiellement, en position activée, à l’intérieur de la poignée de manœuvre (20).
9. Système (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel, en position déverrouillée, le doigt de verrouillage (30) est entièrement logé dans la poignée de manœuvre (20).
10. Système (1) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel lesdits moyens de rappel (40) comportent un ressort.