FR3073818A1 - Element de separation pour cabine de plateforme, plateforme comprenant un tel element et procede d'utilisation d'un tel element - Google Patents
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Abstract
Cet élément de séparation (10) pour une cabine de plateforme, comprend au moins un ouvrant (20), monté mobile entre une position fermée et une position ouverte, l'ouvrant (20) étant soumis à une force de rappel vers sa position ouverte, et, pour le ou chaque ouvrant (20), un organe (36) de rappel de l'ouvrant (20) vers sa position fermée, ledit organe de rappel (36) comprenant une première extrémité (60) articulée à un point d'articulation (64) mobile conjointement avec l'ouvrant (20). Cet organe de rappel (36) comprend également une deuxième extrémité (62) montée mobile relativement à la cloison (12) entre une position active et une position inactive telles que : - lorsque l'ouvrant (20) est ouvert et la deuxième extrémité (62) est dans la position active, l'organe de rappel (36) est dans une configuration de travail dans laquelle il exerce sur l'ouvrant (20) une force de rappel de l'ouvrant (20) vers sa position fermée, et - lorsque l'ouvrant (20) est ouvert et la deuxième extrémité (62) est dans la position inactive, l'organe de rappel (36) est dans une deuxième configuration dans laquelle il n'exerce pas de force de rappel de l'ouvrant (20) vers sa position fermée.
Description
La présente invention concerne un élément de séparation pour une cabine de plateforme, du type comprenant :
- au moins une cloison fixe, délimitant un passage définissant un axe de circulation à l’intérieur de la cabine, au moins un ouvrant, monté mobile suivant un plan transversal à l’axe de circulation entre une position fermée, dans laquelle il s’étend en travers du passage, et une position ouverte, dans laquelle il est disposé au moins partiellement à l’écart du passage, l’ouvrant étant soumis à une force de rappel vers sa position ouverte, et pour le ou chaque ouvrant, un organe de rappel de l’ouvrant vers sa position fermée, ledit organe de rappel comprenant une première extrémité articulée à un point d’articulation mobile conjointement avec l’ouvrant.
L’invention concerne également une plateforme comprenant une cabine et, à l’intérieur de ladite cabine, un tel élément de séparation pour diviser la cabine en un premier et un deuxième compartiments, et un procédé d’utilisation d’un tel élément de séparation.
Ici et dans la suite, on entend par « plateforme » aussi bien un aéronef qu’un bateau ou, de façon plus générale, un véhicule quelconque ayant une enveloppe au moins partiellement cylindrique.
De tels éléments de séparation sont connus. FR-A-2 978 121 décrit par exemple un élément de séparation d’une cabine d’aéronef comprenant deux cloisons fixes délimitant entre elles un passage de circulation à travers l’aéronef, et une porte formée d’un ouvrant. L’ouvrant est monté mobile sur l’une des cloisons fixes entre une position fermée, dans laquelle il s’étend en travers du passage, et une position ouverte, dans laquelle il est disposé à l’écart du passage, rétracté à l’intérieur de la cloison fixe. Un parallélogramme d’articulation permet de guider le déplacement d’une partie de l’ouvrant entre les positions ouverte et fermée de l’ouvrant.
L’élément de séparation de FR-A-2 978 121 est motorisé, de manière à permettre l’ouverture et la fermeture de l’ouvrant par simple activation d’une commande. A cet effet, cet élément de séparation comprend un actionneur motorisé relié au parallélogramme d’articulation pour entraîner le déplacement de l’ouvrant entre ses positions ouverte et fermée. Par mesure de sécurité, de manière à autoriser le déplacement de l’ouvrant même en cas de panne de la motorisation ou de la source de puissance, l’actionneur motorisé est réversible : ainsi, l’ouvrant peut être déplacé manuellement dans un tel cas de panne.
De nouvelles normes de sécurité aéronautiques prévoient que les portes intérieures embarquées à bord d'avions puissent s’ouvrir et se verrouiller en position stockée à partir du cockpit, et que les pilotes puissent bénéficier d’un retour d’information sur le statut ouvert ou fermé de ces portes.
Ces nouvelles normes rendent ainsi nécessaire la motorisation de portes intérieures jusque-là manuelles. Il est toutefois souhaitable, pour certaines de ces portes intérieures, de conserver une manipulation « normale » de la porte qui soit manuelle, ce que ne permet pas la solution décrite dans FR-A-2 978 121.
Un objectif de l’invention est ainsi de permettre d’actionner une porte intérieure d’une plateforme à la fois selon un mode de fonctionnement manuel et selon un mode de fonctionnement motorisé. Un autre objectif est de pouvoir permuter facilement entre les modes de fonctionnement manuel et motorisé.
A cet effet, l’invention a pour objet un élément de séparation du type précité, dans lequel l’organe de rappel comprend une deuxième extrémité montée mobile relativement à la cloison entre une position active et une position inactive telles que :
lorsque l’ouvrant est ouvert et la deuxième extrémité est dans la position active, l’organe de rappel est dans une configuration de travail dans laquelle il exerce sur l’ouvrant une force de rappel de l’ouvrant vers sa position fermée, ladite force de rappel vers la position fermée étant supérieure ou égale à la force de rappel vers la position ouverte, et lorsque l’ouvrant est ouvert et la deuxième extrémité est dans la position inactive, l’organe de rappel est dans une deuxième configuration dans laquelle il n’exerce pas de force de rappel de l’ouvrant vers sa position fermée, ou il exerce une force de rappel résiduelle inférieure à la force de rappel vers la position ouverte, l’élément de séparation comprenant en outre un actionneur motorisé principal pour déplacer la deuxième extrémité de l’organe de rappel entre ses positions active et inactive.
Selon des modes de réalisation particuliers de l’invention, l’élément de séparation présente également l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) :
- le point d’articulation est lié à l’ouvrant de sorte que la distance dudit point d’articulation à la position inactive présente un sens de variation constant lors du déplacement de l’ouvrant entre ses positions ouverte et fermée,
- la distance dudit point d’articulation à la position inactive est croissante lors du déplacement de l’ouvrant depuis sa position ouverte jusqu’à sa position fermée,
- le point d’articulation est apte à occuper une première position lorsque l’ouvrant est en position fermée et une deuxième position lorsque l’ouvrant est en position ouverte, ladite première position étant à plus grande distance de la position inactive que de la position active,
- l’organe de rappel est comprimé lorsque sa deuxième extrémité est dans la position active et l’ouvrant est ouvert,
- l’actionneur principal est apte à déplacer la deuxième extrémité de l’organe de rappel entre ses positions active et inactive suivant une trajectoire sensiblement rectiligne,
- l’élément de séparation comprend un capteur d’ouverture pour détecter lorsque l’ouvrant est en position ouverte,
- l’élément de séparation comprend un module de commande pour commander l’actionneur principal, ledit module de commande étant configuré pour commander le déplacement de la deuxième extrémité de l’organe de rappel vers sa position active lorsque le capteur d’ouverture détecte que l’ouvrant est en position ouverte,
- la cloison présente un bord libre bordant le passage et le long duquel est placé l’obstacle du capteur d’ouverture, ledit obstacle étant à l’écart du plan de déplacement de l’ouvrant lorsqu’il est en position rétractée et s’étendant en travers du plan de déplacement de l’ouvrant lorsqu’il est en position déployée,
- le capteur d’ouverture comprend un obstacle mobile relativement à la cloison entre une position rétractée et une position déployée, un actionneur motorisé de déploiement pour déplacer l’obstacle de sa position rétractée à sa position déployée, et un capteur de déploiement pour détecter lorsque l’obstacle est en position déployée, la détection par le capteur d’ouverture de la position ouverte de l’ouvrant étant soumise à la détection, par le capteur de déploiement, du fait que l’obstacle est en position déployée, et l’élément de séparation comprend un organe mobile conjointement avec l’ouvrant de sorte à s’étendre en travers de la position déployée de l’obstacle pour toute position de l’ouvrant autre que sa position ouverte,
- l’élément de séparation comprend un verrou pour verrouiller l’ouvrant dans sa position fermée, ledit verrou comprenant :
o une entrave mobile relativement à la cloison entre une position de verrouillage de l’ouvrant, dans laquelle elle est apte à empêcher le déplacement de l'ouvrant depuis sa position fermée vers sa position ouverte, et une position de libération de l’ouvrant, dans laquelle elle autorise le déplacement de l’ouvrant depuis sa position fermée vers sa position ouverte, et o un actionneur motorisé de déverrouillage pour déplacer l’entrave depuis sa position de verrouillage jusqu’à sa position de libération.
- l’organe de rappel est formé par un vérin à gaz ;
- l’élément de séparation comprend un mécanisme de guidage d’au moins une partie de l’ouvrant entre les positions ouverte et fermée de l’ouvrant, ledit mécanisme de guidage comprenant un parallélogramme d’articulation ; et
- le parallélogramme d’articulation comprend une bielle articulée à un point solidaire de la partie d’ouvrant, le point d’articulation de la première extrémité de l’organe de rappel étant solidaire de ladite bielle.
L’invention a également pour objet une plateforme comprenant une cabine et, à l’intérieur de ladite cabine, un élément de séparation tel que défini ci-dessus, ledit élément de séparation divisant la cabine en un premier et un deuxième compartiments.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, la plateforme présente également la caractéristique suivante :
- la plateforme consiste en un aéronef, en particulier un avion.
L’invention a encore pour objet un procédé d’utilisation d’un élément de séparation tel que défini ci-dessus, ledit procédé comprenant les étapes suivantes :
- fourniture de l’élément de séparation, l’ouvrant étant en position fermée et la deuxième extrémité de l’organe de rappel étant dans sa position active, premier déplacement de la deuxième extrémité de l’organe de rappel par l’actionneur principal, de manière à déplacer ladite deuxième extrémité jusqu’à sa position inactive, et
- conjointement audit premier déplacement, ouverture de l’ouvrant, ladite ouverture étant entraînée par le premier déplacement.
Selon des modes de réalisation particuliers de l’invention, le procédé d’utilisation présente également l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) :
le procédé comprend, suite au premier déplacement, les étapes supplémentaires suivantes :
o verrouillage de l’ouvrant en position ouverte, puis o deuxième déplacement de la deuxième extrémité de l’organe de rappel par l’actionneur principal, de manière à déplacer ladite deuxième extrémité jusqu’à sa position active, l’ouvrant demeurant en position ouverte,
- le procédé comprend, suite au deuxième déplacement, les étapes supplémentaires suivantes :
o déverrouillage manuel de l’ouvrant, puis o fermeture de l’ouvrant au moins en partie sous l’effet de la force de rappel vers la position fermée exercée par l’organe de rappel.
D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :
la Figure 1 est une vue schématique en perspective d’une plateforme selon l’invention, la Figure 2 est une vue en élévation, de l’arrière, d’un élément de séparation équipant la plateforme de la Figure 1,
- la Figure 3 est une vue en élévation, de l’arrière et en coupe partielle, d’une moitié de l’élément de séparation de la Figure 1, un ouvrant de l’élément de séparation étant en position fermée, la Figure 4 est une vue similaire à celle de la Figure 3, l’ouvrant ayant été omis, la Figure 5 est la vue d’un détail marqué V de la Figure 4, la Figure 6 est la vue d’un détail marqué VI de la Figure 4, la Figure 7 une vue similaire à celle de la Figure 3, l’ouvrant étant en position ouverte et un organe de rappel de l’ouvrant vers sa position fermée étant dans une configuration relâchée, la Figure 8 une vue similaire à celle de la Figure 7, l’organe de rappel de l’ouvrant étant dans une configuration de travail, la Figure 9 est une vue en élévation, de côté, de la moitié de l’élément de séparation de la Figure 3, l’ouvrant étant en position ouverte et un organe de verrouillage de l’ouvrant étant dans une position rétractée, et la Figure 10 est une vue similaire à celle de la Figure 9, l’organe de verrouillage étant dans une position déployée.
La plateforme 1 représentée sur la Figure 1 consiste en un aéronef, en particulier un avion. Cette plateforme 1 comprend, de manière connue, un fuselage 2 contenant un plancher 3 et délimitant intérieurement, avec ledit plancher 3, une cabine 5 pour le transport de passagers.
Dans la suite, les termes d’orientation seront utilisés en référence au repère d’orientation standard d’un aéronef, représenté sur les Figures, dans lequel on distingue : un axe X longitudinal s’étendant de la queue vers le nez de l’aéronef et constituant la direction d’extension du fuselage 2, un axe Y transversal s’étendant de la droite vers la gauche de l’aéronef, pour un observateur tourné vers le nez de l’aéronef, et un axe Z vertical s’étendant du bas vers le haut, les axes X et Y définissant ensemble un plan horizontal, les axes X et Z définissant ensemble un plan longitudinal, et les axes Y et Z définissant ensemble un plan transversal.
La plateforme 1 comprend également un élément de séparation 10 installé à l’intérieur du fuselage 2, entre le fuselage 2 et le plancher 3, transversalement à la direction longitudinale X, ledit élément de séparation 10 séparant la cabine 5 en deux compartiments 7, 8.
En référence à la Figure 2, l’élément de séparation 10 a une largeur, définie horizontalement, dans le plan transversal, sensiblement égale au diamètre intérieur du fuselage. En particulier, la largeur est définie comme étant la plus grande distance prise selon l’axe transversal Y séparant deux points de l’élément de séparation 10.
L’élément de séparation 10 comprend deux cloisons fixes 12, 13 délimitant entre elles un passage 14, et une porte 16 pour sélectivement obturer le passage 14 ou libérer le passage 14.
Le passage 14 définit un axe de circulation C à l’intérieur de la cabine, sensiblement confondu avec l’axe longitudinal X.
Chaque cloison 12, 13 présente un bord 17 de raccordement au fuselage 2, et un bord libre 18, opposé au bord 17, bordant le passage 14.
La porte 16 comprend deux ouvrants 20, chaque ouvrant 20 étant monté mobile sur une cloison 12, 13 respective entre une position fermée, représentée sur les Figures 1 et 2, dans laquelle l’ouvrant 20 s’étend en travers du passage 14, et une position ouverte, représentée sur la Figure 7, dans laquelle il est disposé à l’écart du passage 14.
Chaque ouvrant 20 est adapté pour se déplacer suivant un plan transversal entre ses positions ouverte et fermée. En d’autres termes, chaque ouvrant 20 est adapté pour être orienté perpendiculairement à l’axe longitudinal X, et donc notamment perpendiculaire à l’axe de circulation C, tout au long de son déplacement entre ses positions ouverte et fermée.
En particulier, chaque cloison fixe 12, 13 comprend un panneau de cloison avant 21A (Figure 3) et un panneau de cloison arrière 21B (Figure 2) définissant entre eux un espace de réception de l’ouvrant 20 en position ouverte.
Par ailleurs, chaque ouvrant 20 comprend une première partie d’ouvrant 22 supérieure et une deuxième partie d’ouvrant 24 inférieure. La première partie d’ouvrant 22 est ici disposée verticalement au-dessus de la deuxième partie d’ouvrant 24 et sera donc dans la suite qualifiée de partie d’ouvrant supérieure, la deuxième partie d’ouvrant 24 constituant une partie d’ouvrant inférieure. En variante, la première partie d’ouvrant 22 constitue une partie inférieure de l’ouvrant 20, et la deuxième partie d’ouvrant 24 constitue une partie supérieure de l’ouvrant 20.
Chaque partie d’ouvrant, respectivement 22, 24, comprend un bord latéral intérieur, respectivement 23A, 25A, orienté vers le centre du passage 14, un bord latéral extérieur, respectivement 23B, 25B, orienté vers la cloison 12, 13 respective, un bord supérieur, respectivement 23C, 25C, un bord inférieur, respectivement 23D, 25D, une face avant (non représenté) et une face arrière, respectivement 23E, 25E (Figure 1 ).
Les deux parties d’ouvrant 22, 24 sont montées mobiles verticalement l’une par rapport à l’autre, ainsi que cela est décrit dans le document FR-A-2 978 121. Avantageusement, les deux parties d’ouvrant 22, 24 sont également montées mobiles transversalement l’une par rapport à l’autre, de façon à permettre l’alignement vertical des bords latéraux intérieurs 23A, 25A lorsque l’ouvrant 20 est en position fermée, ainsi que cela est également décrit dans le document FR-A-2 978 121.
La description se poursuit avec la description de la seule moitié droite de l’élément de séparation 10. Cette description s'applique également à la moitié gauche, les termes d’orientation « gauche » et « droite » étant simplement à intervertir, le terme « trigonométrique » devant être remplacé par «horaire», et la référence 12 par la référence 13.
En référence à la Figure 3, l’élément de séparation 10 comprend également un système 30 de déplacement de l’ouvrant 20 par rapport à la cloison 12. Ce système de déplacement 30 comprend un mécanisme 32 de guidage de la première partie d’ouvrant 22 entre les positions ouverte et fermée de l’ouvrant 20, un rail 34 de guidage de la deuxième partie d’ouvrant 24 entre les positions ouverte et fermée de l’ouvrant 20, et un organe 36 de rappel de l’ouvrant 20 vers sa position fermée.
Le mécanisme 32, respectivement le rail 34, est adapté pour guider le déplacement de la première partie d’ouvrant 22, respectivement de la deuxième partie d’ouvrant 24, en translation à l’intérieur du plan transversal.
A cet effet, le mécanisme 32 est, dans l’exemple représenté, constitué par un parallélogramme d’articulation de la première partie d’ouvrant 22 à la cloison 12.
Ce parallélogramme d’articulation 32 comprend deux bielles de guidage 40, 42, un dispositif d’articulation primaire 44 pour l’articulation de chaque bielle 40, 42 à la cloison 12, et un dispositif d’articulation secondaire pour l’articulation de chaque bielle 40, 42 à la première partie d’ouvrant 22.
Le dispositif d’articulation primaire 44 est solidaire de la cloison 12. Il comprend un premier point primaire 48 d’articulation à une première 40 des bielles, et un deuxième point primaire 50 d’articulation à la deuxième bielle 42. Il est typiquement formé par une ferrure primaire.
Dans l’exemple représenté, la première bielle 40 est disposée au-dessus de la deuxième bielle 42 et constitue ainsi une bielle supérieure, la deuxième bielle 42 constituant une bielle inférieure.
Le dispositif d’articulation secondaire 46 est solidaire de la première partie d’ouvrant 22. Il comprend un premier point secondaire 52 d’articulation à la première bielle 40, et un deuxième point secondaire 54 d’articulation à la deuxième bielle 42. Il est typiquement formé par une deuxième ferrure.
Les points primaires d’articulation 48, 50 sont espacés l’un de l’autre et sont maintenus immobiles l’un par rapport à l’autre par le dispositif d’articulation primaire 44. De même, les points secondaires d’articulation 52, 54 sont espacés l’un de l’autre et sont maintenus immobiles l’un par rapport à l’autre par le dispositif d’articulation secondaire 46.
Chaque bielle 40, 42 est articulée aux points primaires d’articulation 48, 50 de manière à être mobile en rotation autour d’un axe longitudinal (non représenté) relativement au dispositif d’articulation primaire 44. De même, chaque bielle 40, 42 est articulée aux points secondaires d’articulation 52, 54 de manière à être mobile en rotation autour d’un axe longitudinal (non représenté) relativement au dispositif d’articulation secondaire 46.
Le mécanisme 32 étant un parallélogramme d’articulation, les bielles 40, 42 sont sensiblement parallèles l’une à l’autre et sont adaptées pour rester sensiblement parallèles lors du déplacement de l’ouvrant 20 de sa position ouverte à sa position fermée. A cet effet, la distance entre les points primaires d’articulation 48, 50 est sensiblement égale à la distance entre les points secondaires d’articulation 52, 54, et la distance entre les premiers points d’articulation primaire et secondaire 48, 52 est sensiblement égale à la distance entre les deuxièmes points d’articulation primaire et secondaire 50, 54.
Ainsi, les points d’articulation 48, 50, 52, 54 forment les quatre sommets d'un parallélogramme, et le déplacement de la première partie d’ouvrant 22 entre les positions ouverte et fermée de l’ouvrant 20 est une translation en arc de cercle à l’intérieur d’un plan transversal.
Dans l’exemple représenté, les points d’articulation 48, 50, 52, 54 sont raccordés aux extrémités de chaque bielle 40, 42, les longueurs desdites bielles 40, 42 étant sensiblement égales.
Par ailleurs, toujours dans l’exemple représenté, la position de la première partie d’ouvrant 22 lorsque l'ouvrant 20 est ouvert est plus basse que la position occupée par la même partie d’ouvrant 22 lorsque l’ouvrant 20 est fermé. De ce fait, le poids de la première partie d’ouvrant 22 tend spontanément à ramener l’ouvrant 20 vers sa position ouverte, et constitue ainsi une force de rappel de l’ouvrant 20 vers sa position ouverte.
Le rail de guidage 34 est sensiblement rectiligne et s’étend sensiblement horizontalement. Il est solidaire de la cloison 12. Il est adapté pour coopérer avec un organe guidé (non représenté) de la deuxième partie d’ouvrant 24 pour guider ladite partie d’ouvrant 24 selon l’axe transversal Y.
L’organe de rappel 36 comprend une première extrémité 60 et une deuxième extrémité 62 et est apte à occuper une configuration relâchée lorsque les première et deuxième extrémités 60, 62 sont à une distance l’une de l’autre sensiblement égale à une distance prédéterminée, et une configuration comprimée lorsque lesdites première et deuxième extrémités 60, 62 sont à une distance l’une de l’autre strictement inférieure à ladite distance prédéterminée. Lorsque l’organe de rappel 36 est dans sa configuration comprimée, et pour chaque configuration intermédiaire de l’organe de rappel 36 entre ses configurations comprimée et relâchée, l’organe de rappel 36 exerce sur ses extrémités 60, 62 une force de rappel vers la configuration relâchée, ladite force de rappel étant transmise aux éléments auxquels lesdites extrémités 60, 62 sont raccordées.
L’organe de rappel 36 est typiquement constitué par un vérin à gaz.
La première extrémité 60 est articulée à un point d’articulation 64 mobile conjointement avec l’ouvrant 20. Ce point d’articulation 64 est en particulier solidaire de l’une des deux bielles 40, 42, ladite bielle étant, dans l’exemple représenté, constituée par la bielle inférieure 42.
Le point d’articulation 64 est apte à occuper une première position lorsque l’ouvrant 20 est en position fermée (voir Figure 3), et une deuxième position lorsque l’ouvrant 20 est en position ouverte (voir Figures 7 et 8). Ladite deuxième position est décalée latéralement à l’écart du passage 14 par rapport à ladite première position, c’està-dire que le segment reliant la deuxième position à l’axe de circulation C est coupé par le plan longitudinal passant par la première position.
La deuxième extrémité 62 est quant à elle apte à occuper, relativement à la cloison 12, une position active telle que, lorsque ladite deuxième extrémité 62 est dans ladite position active :
pour chaque position de l’ouvrant 20 entre ses positions ouverte et fermée, l’organe de rappel 36 est dans une configuration de travail dans laquelle il exerce sur l’ouvrant 20 une force de rappel de l’ouvrant 20 vers sa position fermée, et lorsque l’ouvrant 20 est ouvert, la force de rappel vers la position fermée est supérieure à la force de rappel vers la position ouverte, ladite force de rappel vers la position ouverte étant ici constituée, pour rappel, par le poids de la première partie d’ouvrant 22.
De préférence, ladite force de rappel vers la position fermée est supérieure à la force de rappel vers la position ouverte pour chaque position de l’ouvrant 20 entre ses positions ouverte et fermée. En variante, la force de rappel vers la position fermée est :
supérieure à la force de rappel vers la position ouverte pour chaque position de l’ouvrant 20 entre sa position ouverte et une position intermédiaire entre les positions ouverte et fermée, et inférieure à la force de rappel vers la position ouverte pour chaque position de l’ouvrant 20 entre sa position intermédiaire et la position fermée.
Sur les Figures 3 et 8, la deuxième extrémité 62 est représentée occupant ladite position active.
L’organe de rappel 36 est ici monté de sorte que sa configuration de travail soit constituée par sa configuration comprimée. A cet effet, la position active est localisée de sorte que, pour chaque position de l’ouvrant 20 entre ses positions ouverte et fermée, la distance du point d’articulation 64 à ladite position active est inférieure à la distance prédéterminée entre les première et deuxième extrémités 60, 62 de l’organe de rappel 36 lorsque ledit organe 36 est relâché. Ainsi, les première et deuxième positions du point d’articulation, notamment, sont à une distance de la position active inférieure à ladite distance prédéterminée.
L’organe de rappel 36 est par ailleurs monté de sorte que, lorsque sa deuxième extrémité 62 est dans sa position active, la force de rappel vers la position fermée, exercée par l’organe de rappel 36 sur l’ouvrant 20, soit maximale lorsque l’ouvrant 20 est ouvert. A cet effet, la position active est localisée de sorte à être à plus grande distance de la première position du point d’articulation 64 que de la deuxième position.
Selon l’invention, la deuxième extrémité 62 est également apte à occuper, relativement à la cloison 12, une position inactive dans laquelle, lorsque l’ouvrant 20 est ouvert, l’organe de rappel 36 est dans une deuxième configuration dans laquelle il n’exerce pas de force de rappel de l’ouvrant 20 vers sa position fermée, ladite deuxième configuration étant ici constituée par la configuration relâchée. En variante, l’organe de rappel 36 exerce encore, lorsqu’il est dans sa deuxième configuration, une force de rappel résiduelle de l’ouvrant 20 vers sa position fermée, ladite force de rappel résiduelle étant inférieure à la force de rappel vers la position ouverte ; la deuxième configuration est alors constituée par une configuration de l’organe de rappel 36 intermédiaire entre ses configurations comprimée et relâchée.
La deuxième extrémité 62 est notamment montée mobile par rapport à la cloison 12 entre lesdites positions active et inactive.
Sur la Figure 7, la deuxième extrémité 62 est représentée occupant ladite position inactive.
Cette position inactive est localisée de sorte que la distance du point d’articulation 64 à ladite position inactive présente un sens de variation constant lors du déplacement de l’ouvrant 20 entre ses positions ouverte et fermée, et soit en particulier croissante lors du déplacement de l’ouvrant 20 depuis sa position ouverte vers sa position fermée et décroissante lors du déplacement de l’ouvrant 20 depuis sa position fermée vers sa position ouverte. Ainsi, ladite position inactive est à plus grande distance de la première position du point d’articulation 64 que de la deuxième position.
Cette position inactive est également localisée de sorte que la distance de la deuxième position du point d’articulation 64 à ladite position inactive soit sensiblement égale, ou inférieure, à la distance prédéterminée entre les extrémités 60, 62 de l’organe de rappel 36 lorsqu’il est en configuration relâchée.
La position inactive est encore localisée de sorte que, pour chaque position de l’ouvrant 20 entre ses positions ouverte et fermée, le point d’articulation 64 soit à plus grande distance de la position inactive que de la position active. Ainsi, les première et deuxième positions du point d’articulation 64, notamment, sont chacune à plus grande distance de la position inactive que de la position active.
Enfin, la position inactive est décalée latéralement à l’écart du passage 14 par rapport à la deuxième position du point d’articulation 64, c’est-à-dire que le segment reliant ladite position inactive à l’axe de circulation C est coupé par le plan longitudinal passant par la deuxième position du point d’articulation 64.
De retour à la Figure 3, afin d’ajuster la position de la deuxième extrémité 62 de l’organe de rappel 36 entre ses positions active et inactive, le système de déplacement 30 comprend également un actionneur motorisé principal 66 pour déplacer ladite deuxième extrémité 62 entre ses positions active et inactive.
Cet actionneur motorisé principal 66 est en particulier apte à déplacer la deuxième extrémité 62 entre ses positions active et inactive suivant une trajectoire sensiblement rectiligne.
L’actionneur motorisé principal 66 est typiquement constitué par un système de broche à billes.
Toujours en référence à la Figure 3, l’élément de séparation 10 comprend également un système 70 de verrouillage de l’ouvrant 20 en positions ouverte et fermée. Ce système de verrouillage 70 comprend un organe de verrouillage mobile (non représenté) solidaire de l’ouvrant 20, deux organes de verrouillage fixes 72, 74 solidaires de la cloison 12, et un dispositif 76 d’actionnement manuel de l’organe de verrouillage mobile.
L’organe de verrouillage mobile et le dispositif d’actionnement 76 sont typiquement identiques à ceux décrits dans FR-A-2 978 121. Le dispositif d’actionnement 76 comprend notamment une poignée d’actionnement 77, accessible par les faces avant et arrière 23E de la partie d’ouvrant 22, et un bouton de libération 78 (Figures 9 et 10), placé sur le bord latéral intérieur 23A de la partie d’ouvrant 22, dans sa tranche, et accessible par ladite tranche.
Les organes de verrouillage fixes 72, 74 comprennent un premier organe de verrouillage fixe 72 adapté pour coopérer avec l’organe de verrouillage mobile pour verrouiller l’ouvrant 20 en position fermée, et un deuxième organe de verrouillage fixe 74 adapté pour coopérer avec l’organe de verrouillage mobile pour verrouiller l’ouvrant 20 en position ouverte.
Comme visible sur les Figures, les organes de verrouillage fixes 72, 74 ont des structures identiques orientées perpendiculairement l’une à l’autre.
En référence à la Figure 5, chaque organe de verrouillage fixe 72, 74 comprend une platine 80 de fixation sur la cloison 12, un organe d’accrochage 82, articulé à la platine 80, et un arbre 84 d’articulation de l’organe d’accrochage 82.
La platine, 80, l’organe d’accrochage 82 et l’arbre 84 sont identiques pour les deux organes de verrouillage fixes 72, 74. L’orientation de la platine 80 de l’organe de verrouillage fixe 72 diffère cependant de celle de la platine 80 de l’organe de verrouillage fixe 74. En particulier, ces orientations forment entre elles un angle sensiblement égal à 90°.
L’organe d’accrochage 82 comprend un corps 86, allongé dans une direction d’extension de l’organe d’accrochage 82 et présentant une première extrémité 88, formant crochet, qui est recourbée d’un premier côté du corps 86, une ailette (non représentée) faisant saillie transversalement depuis le corps 86, et une projection 90 faisant saillie longitudinalement depuis le corps 86. L’organe d’accrochage 82 est adapté pour pivoter sur l’arbre 84 entre une position de repos, dans laquelle l’ailette est en appui contre une surface de butée (non représenté) de la platine 80, et une position rétractée, dans laquelle l’ailette est à l’écart de la surface de butée.
La première extrémité 88 du corps 86 est adaptée pour coopérer avec le doigt d’un levier de l’organe de verrouillage mobile, ainsi que cela est décrit dans FR-A-2 978 121, pour verrouiller l’ouvrant 20 en position ouverte ou fermée lorsque l’organe d’accrochage 82 est dans sa position de repos. Ladite première extrémité 88 est également adaptée pour libérer ledit doigt de l’organe de verrouillage mobile lorsque l’organe d’accrochage 82 est dans sa position rétractée, autorisant alors les déplacements de l’ouvrant 20 entre ses positions ouverte et fermée.
L’organe d’accrochage 82 forme ainsi une entrave mobile relativement à la cloison 12 entre une position de verrouillage de l'ouvrant 20, constituée par sa position de repos, dans laquelle elle bloque l’ouvrant 20 dans sa position fermée ou ouverte et empêche son déplacement, et une position de libération de l'ouvrant 20, constituée par sa position rétractée, dans laquelle elle autorise le déplacement de l’ouvrant 20 entre ses positions fermée et ouverte.
La projection 90 est quant à elle adaptée pour coopérer avec une surface de came dudit levier lorsque ledit levier est dans une position de déverrouillage de façon à solliciter l’organe d’accrochage 82 vers sa position rétractée, ainsi que cela est décrit dans FR-A2 978 121.
Chaque organe de verrouillage fixe 72, 74 comprend également des moyens (non représentés) de rappel de l’organe d’accrochage 82 dans sa position de repos. Ces moyens de rappel sont typiquement constitués par un ressort disposé autour de l’arbre 84.
Dans sa position de repos, l’organe d’accrochage 82 du premier organe de verrouillage fixe 72 est orienté sensiblement verticalement, face au passage 14. Dans sa position de repos, l’organe d’accrochage 82 du deuxième organe de verrouillage fixe 74 est orienté sensiblement horizontalement, vers le haut.
Le premier organe de verrouillage fixe 72 comprend en outre un actionneur motorisé de déverrouillage 94 pour déplacer l’organe d’accrochage 82 depuis sa position de repos vers sa position rétractée.
Cet actionneur motorisé 94 est adapté pour exercer une force sur l’organe d’accrochage 82 du premier organe de verrouillage fixe 72 de façon à solliciter l’organe d’accrochage 82 dans sa position rétractée. En particulier, l’actionneur motorisé 94 est adapté pour exercer ladite force sur un appendice 96 de l’organe d’accrochage 82, cet appendice 96 faisant saillie depuis une deuxième extrémité (non représentée) du corps 86, opposée à la première extrémité 88, vers le deuxième côté du corps 86. Cette force est orientée à l’opposé de la première extrémité 88 de sorte que, sous l’effet de cette force, l’organe de verrouillage 82 pivote autour de l’arbre 84 vers sa position rétractée. Cette force s’oppose à celle exercée par les moyens de rappel.
Cet actionneur motorisé 94 est de préférence constitué par un actionneur linéaire.
En référence à la Figure 4, l’élément de séparation 10 comprend encore un capteur d’ouverture 100, placé le long du bord libre 18 de la cloison 12, pour détecter lorsque l’ouvrant 20 est en position ouverte.
En référence à la Figure 6, ce capteur d’ouverture 100 comprend un obstacle 102 mobile relativement à la cloison 12 entre une position rétractée et une position déployée, un actionneur motorisé de déploiement 104 pour déplacer l’obstacle 102 de sa position rétractée à sa position déployée, et un capteur de déploiement (non représenté) pour détecter lorsque l’obstacle 102 est en position déployée.
En référence aux Figures 9 et 10, l’obstacle 102 est en particulier formé par un bras affleurant le bord libre 18 de la cloison 12 et monté pivotant autour d’un axe de pivotement 106 transversal relativement à la cloison 12 de manière à être à l’écart du plan de déplacement de l’ouvrant 20 lorsque l’obstacle est en position rétractée, comme visible sur la Figure 8, et à s’étendre en travers du plan de déplacement de l’ouvrant 20 lorsqu’il est en position déployée, comme visible sur la Figure 9. De ce fait, l’ouvrant 20 s’étend en travers de la position déployée de l’obstacle pour toute position de l’ouvrant 20 autre que sa position ouverte.
De retour à la Figure 6, l’actionneur motorisé de déploiement 104 est apte à entraîner le bras 102 en rotation autour de son axe de pivotement 106. A cet effet, cet actionneur 104 est, dans l’exemple représenté, composé d’une manivelle 108 et d’un actionneur linéaire motorisé 110.
La manivelle 108 est montée mobile en rotation autour de l’axe 106 relativement à la cloison 12. Elle comprend un arbre 112 coaxial à l’axe 106 et dont est solidaire le bras 102, et un maneton 114 excentré par rapport audit axe 106.
L’actionneur linéaire 110 comprend quant à lui un corps 116 solidaire de la cloison 12, et un piston 118 entraîné, mobile en translation par rapport à la cloison 12 selon une direction de translation sensiblement comprise dans un plan longitudinal et en particulier sensiblement verticale. Ce piston 118 est solidaire du maneton 114 selon ladite direction de translation.
Le capteur de déploiement est formé typiquement par un capteur de fin de course de l’actionneur motorisé 104, en particulier de l’actionneur linéaire motorisé 110.
La détection par le capteur d’ouverture 100 de la position ouverte de l’ouvrant 20 est soumise à la détection, par le capteur de déploiement, du fait que l’obstacle 102 est en position déployée. L’ouvrant 20 empêchant le déploiement de l’obstacle 102 lorsqu’il n’est pas dans sa position ouverte, la détection de la position déployée de l’obstacle 102 permet par suite de s’assurer que l’ouvrant 20 est ouvert. En outre, la détection de la position déployée de l’obstacle 102 permet de s’assurer que l’ouvrant 20 est retenu dans sa position ouverte puisque, lorsque l’obstacle 102 est déployé, il s’étend en travers du plan de déplacement de l’ouvrant 20 et de ce fait bloque les déplacements de l’ouvrant 20.
De préférence, la détection par le capteur d’ouverture 100 de la position ouverte de l’ouvrant 20 est constituée par la détection, par le capteur de déploiement, du fait que l’obstacle 102 est en position déployée.
De retour à la Figure 4, l’élément de séparation 10 comprend enfin un module de commande 120 pour commander les actionneurs 66, 94 et 104.
Ce module de commande 120 est tout d’abord configuré pour commander à l’actionneur 94 la rétraction de l’organe d’accrochage 82 du premier organe de verrouillage fixe 72 lorsque le module de commande 120 reçoit un ordre d’ouverture de la porte 16.
Ensuite, le module de commande 120 est configuré pour commander à l’actionneur principal 66 le déplacement de la deuxième extrémité 62 de l’organe de rappel 36 vers sa position inactive lorsqu’il reçoit de l’actionneur 94 une information selon laquelle ledit organe d’accrochage 82 du premier organe de verrouillage fixe 72 est rétractée.
Le module de commande 120 est encore configuré pour commander à l’actionneur 104 le déploiement de l’obstacle 102 lorsqu’il reçoit de l’actionneur principal 66 une information selon laquelle ladite deuxième extrémité 62 de l’organe de rappel 36 est dans sa position inactive.
Le module de commande 120 est enfin configuré pour commander à l’actionneur principal 66 le déplacement de la deuxième extrémité 62 de l’organe de rappel 36 vers sa position inactive lorsqu’il reçoit du capteur d’ouverture 100 une information selon laquelle l’obstacle 102 est déployé.
Avantageusement, l’élément de séparation 10 comprend également un dispositif (non représenté) de réglage de la position de l’ouvrant 20 par rapport au mécanisme 32 et des moyens (non représentés) de limitation du débattement de l’ouvrant 20 suivant la direction de circulation C. Ce dispositif de réglage et ces moyens de limitation sont par exemple identiques à ceux décrits dans FR-A-2 978 121.
Un procédé d’utilisation de l’élément de séparation 10 va maintenant être décrit, en référence aux Figures.
La porte 16 est initialement dans sa position fermée, ainsi que représentée sur les Figures 2 et 3, et la deuxième extrémité 62 de l’organe de rappel 36 est dans sa position active. C’est alors que le module de commande 120 reçoit un ordre d’ouverture de la porte 16. Cet ordre d’ouverture émane typiquement du poste du pilotage, suite par exemple à une commande vocale émise par l’un des pilotes de l’avion 1 ou à l’actionnement, par l’un desdits pilotes, d’un bouton commandant l’ouverture de ladite porte 16.
Lorsque le module de commande 120 reçoit cet ordre d’ouverture, il envoie tout d’abord une première commande à l’actionneur 94 pour rétracter l’organe d’accrochage 82 du premier organe de verrouillage fixe 72. L’actionneur 94 s’exécute, puis envoie au module de commande 120 une première information selon laquelle ledit organe d'accrochage 82 du premier organe de verrouillage fixe 72 est rétractée.
A la réception de cette première information, le module de commande 120 commande à l’actionneur principal 66 le déplacement de la deuxième extrémité 62 de l’organe de rappel 36 vers sa position inactive. L’actionneur 96 s’exécute. Ceci entraîne tout d’abord la détente de l’organe de rappel 36, jusqu’à ce qu’il atteigne une configuration dans laquelle la force de rappel qu’il exerce sur l’ouvrant 20 ne parvient plus à compenser le poids de la deuxième partie d’ouvrant 22. La deuxième partie d’ouvrant 22 commence alors à descendre, entraînant avec elle la deuxième partie d’ouvrant 24 vers la position rétractée de l’ouvrant 20. Ce mouvement se poursuit ainsi jusqu’à ce que l’ouvrant 20 ait atteint sa position ouverte, et que la deuxième extrémité 62 de l’organe de rappel 36 soit dans sa position inactive. L’actionneur 96 envoie alors au module de commande 120 une deuxième information selon laquelle ladite deuxième extrémité 62 de l’organe de rappel 36 est dans sa position inactive.
A la réception de cette deuxième information, le module de commande 120 commande à l’actionneur 104 le déploiement de l’obstacle 102. L’actionneur 104 s’exécute, verrouillant ainsi l’ouvrant 20 dans sa position ouverte, puis envoie au module de commande 120 une troisième information selon laquelle l’obstacle 102 est déployé.
A la réception de cette troisième information, le module de commande 120 commande à l’actionneur principal 66 le déplacement de la deuxième extrémité 62 de l’organe de rappel 36 vers sa position active. L’actionneur 96 s’exécute. L’ouvrant 20 étant retenu dans sa position ouverte notamment par l’obstacle 102, l’ouvrant 20 demeure en position ouverte, et l’organe de rappel 36 est comprimé. Au terme de cette étape, l’organe de rappel 36 est dans sa configuration de travail, et l’ouvrant 20 est prêt à être fermé manuellement.
Finalement, l’ouvrant 20 est fermé manuellement par un utilisateur. Pour ce faire, l’utilisateur déverrouille manuellement l’ouvrant 20, tout d’abord en rétractant l’obstacle 102, puis en appuyant sur le bouton 78. Une fois l’ouvrant 20 déverrouillé, il est entraîné jusqu’à sa position de fermeture sous l’effet de la force exercée par l’organe de rappel 36.
Grâce à l’invention décrite ci-dessus, il est ainsi possible de manœuvrer la porte 16 aussi bien manuellement que de manière motorisée, et le fait que cette porte 16 soit motorisée est transparent pour l’utilisateur qui s’en sert manuellement, la porte 16 revenant automatiquement en mode manuel.
Ainsi, l’invention permet de concilier efficacement les exigences sécuritaires des nouvelles normes applicables aux portes intérieures avec les besoins de manœuvrabilité manuelle de ces portes.
Bien que, dans l’exemple décrit ci-dessus, l’organe de rappel 36 soit constitué par un vérin travaillant en compression, l’invention n’est pas limitée à ce seul mode de réalisation.
Ainsi, dans une première variante non représentée de l’invention, l’organe de rappel 36 travaille en extension au lieu de travailler en compression. La configuration de travail de l'organe de rappel 36 est alors constituée par une configuration tendue de l’organe de rappel 36, dans laquelle les première et deuxième extrémités 60, 62 dudit organe de rappel 36 sont à une distance l’une de l’autre strictement supérieure à la distance prédéterminée entre les première et deuxième extrémités 60, 62 de l’organe de rappel 36 lorsque ledit organe 36 est relâché, l’organe de rappel 36 exerçant sur lesdites extrémités 60, 62 une force de rappel vers la configuration relâchée. A cet effet, la position active de l’extrémité 62 est localisée de sorte que, pour chaque position de l’ouvrant 20 entre ses positions ouverte et fermée, la distance du point d’articulation 64 à ladite position active est supérieure à ladite distance prédéterminée. De plus, la position inactive de l’extrémité 62 est localisée de sorte que, pour chaque position de l’ouvrant 20 entre ses positions ouverte et fermée, le point d’articulation 64 soit à moindre distance de la position inactive que de la position active.
Par ailleurs, dans une deuxième variante non représentée de l’invention, combinable avec la première variante, l’organe de rappel 36 est tel que la distance prédéterminée entre ses extrémités 60, 62 lorsqu’il est en configuration relâchée est :
supérieure à la distance de la deuxième position du point d’articulation 64 à la position inactive lorsque l’organe de rappel 36 travaille en compression, et inférieure à la distance de la deuxième position du point d’articulation 64 à la position inactive lorsque l’organe de rappel 36 travaille en extension.
L’organe de rappel 36 est alors adapté pour occuper une configuration inversée par rapport à sa configuration de travail, configuration inversée dans laquelle ses extrémités 60, 62 sont à une distance l’une de l’autre sensiblement égale à la distance de la deuxième position du point d’articulation 64 à la position inactive, l’organe de rappel 36 5 exerçant sur lesdites extrémités 60, 62 une force orientée dans une direction opposée à celle de la force qu’il exerce sur ces extrémités 60, 62 lorsqu’il est en configuration de travail. A cet effet, l’organe de rappel 36 est constitué, par exemple, par un ressort.
La deuxième configuration de l’organe de rappel 36 est alors constituée par ladite configuration inversée.
Claims (14)
- REVENDICATIONS1Elément de séparation (10) pour une cabine de plateforme (5), comprenant :- au moins une cloison fixe (12), délimitant un passage (14) définissant un axe de circulation (C) à l’intérieur de la cabine (5),- au moins un ouvrant (20), monté mobile suivant un plan transversal à l’axe de circulation (C) entre une position fermée, dans laquelle il s’étend en travers du passage (14), et une position ouverte, dans laquelle il est disposé au moins partiellement à l’écart du passage (14), l’ouvrant (20) étant soumis à une force de rappel vers sa position ouverte, et pour le ou chaque ouvrant (20), un organe (36) de rappel de l’ouvrant (20) vers sa position fermée, ledit organe de rappel (36) comprenant une première extrémité (60) articulée à un point d’articulation (64) mobile conjointement avec l’ouvrant (20), caractérisé en ce que l’organe de rappel (36) comprend une deuxième extrémité (62) montée mobile relativement à la cloison (12) entre une position active et une position inactive telles que :- lorsque l’ouvrant (20) est ouvert et la deuxième extrémité (62) est dans la position active, l’organe de rappel (36) est dans une configuration de travail dans laquelle il exerce sur l’ouvrant (20) une force de rappel de l’ouvrant (20) vers sa position fermée, ladite force de rappel vers la position fermée étant supérieure ou égale à la force de rappel vers la position ouverte, et lorsque l’ouvrant (20) est ouvert et la deuxième extrémité (62) est dans la position inactive, l’organe de rappel (36) est dans une deuxième configuration dans laquelle il n’exerce pas de force de rappel de l’ouvrant (20) vers sa position fermée, ou il exerce une force de rappel résiduelle inférieure à la force de rappel vers la position ouverte, l’élément de séparation (10) comprenant en outre un actionneur motorisé principal (66) pour déplacer la deuxième extrémité (62) de l’organe de rappel (36) entre ses positions active et inactive.
- 2,- Elément de séparation (10) selon la revendication 1, dans lequel le point d’articulation (64) est lié à l’ouvrant (20) de sorte que la distance dudit point d’articulation (64) à la position inactive présente un sens de variation constant lors du déplacement de l’ouvrant (20) entre ses positions ouverte et fermée.
- 3, - Elément de séparation (10) selon la revendication 2, dans lequel la distance dudit point d’articulation (64) à la position inactive est croissante lors du déplacement de l’ouvrant (20) depuis sa position ouverte jusqu’à sa position fermée.
- 4, - Elément de séparation (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le point d’articulation (64) est apte à occuper une première position lorsque l’ouvrant (20) est en position fermée et une deuxième position lorsque l’ouvrant (20) est en position ouverte, ladite première position étant à plus grande distance de la position inactive que de la position active.
- 5, - Elément de séparation (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe de rappel (36) est comprimé lorsque sa deuxième extrémité (62) est dans la position active et l’ouvrant (20) est ouvert.
- 6, - Elément de séparation (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’actionneur principal (66) est apte à déplacer la deuxième extrémité (62) de l’organe de rappel (36) entre ses positions active et inactive suivant une trajectoire sensiblement rectiligne.
- 7, - Elément de séparation (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un capteur d’ouverture (100) pour détecter lorsque l’ouvrant (20) est en position ouverte.
- 8, - Elément de séparation (10) selon la revendication 7, comprenant un module de commande (120) pour commander l’actionneur principal (66), ledit module de commande (120) étant configuré pour commander le déplacement de la deuxième extrémité (62) de l’organe de rappel (36) vers sa position active lorsque le capteur d’ouverture (100) détecte que l’ouvrant (20) est en position ouverte.
- 9, - Elément de séparation (10) selon la revendication 7 ou 8, dans lequel le capteur d’ouverture (100) comprend un obstacle (102) mobile relativement à la cloison (12) entre une position rétractée et une position déployée, un actionneur motorisé de déploiement (104) pour déplacer l’obstacle (102) de sa position rétractée à sa position déployée, et un capteur de déploiement pour détecter lorsque l’obstacle (102) est en position déployée, la détection par le capteur d’ouverture (100) de la position ouverte de l’ouvrant (20) étant soumise à la détection, par le capteur de déploiement, du fait que l’obstacle (102) est en position déployée, et l’élément de séparation (10) comprend un organe mobile conjointement avec l'ouvrant (20) de sorte à s’étendre en travers de la position déployée de l’obstacle (102) pour toute position de l’ouvrant (20) autre que sa position ouverte.
- 10. - Elément de séparation (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un verrou (72) pour verrouiller l’ouvrant (20) dans sa position fermée, ledit verrou (72) comprenant :- une entrave (82) mobile relativement à la cloison (12) entre une position de verrouillage de l’ouvrant (20), dans laquelle elle est apte à empêcher le déplacement de l’ouvrant (20) depuis sa position fermée vers sa position ouverte, et une position de libération de l’ouvrant (20), dans laquelle elle autorise le déplacement de l’ouvrant (20) depuis sa position fermée vers sa position ouverte, et un actionneur motorisé de déverrouillage (94) pour déplacer l’entrave (82) depuis sa position de verrouillage jusqu’à sa position de libération.
- 11. - Plateforme (1) comprenant une cabine (5) et, à l’intérieur de ladite cabine (5), un élément de séparation (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit élément de séparation (10) divisant la cabine en un premier et un deuxième compartiments (7, 8).
- 12. - Procédé d’utilisation d’un élément de séparation (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, comprenant les étapes suivantes :- fourniture de l’élément de séparation (10), l’ouvrant (20) étant en position fermée et la deuxième extrémité (62) de l’organe de rappel (36) étant dans sa position active,- premier déplacement de la deuxième extrémité (62) de l’organe de rappel (36) par l’actionneur principal (66), de manière à déplacer ladite deuxième extrémité (62) jusqu’à sa position inactive, et- conjointement audit premier déplacement, ouverture de l’ouvrant (20), ladite ouverture étant entraînée par le premier déplacement.
- 13. - Procédé d’utilisation selon la revendication 12, comprenant, suite au premier déplacement, les étapes supplémentaires suivantes :- verrouillage de l’ouvrant (20) en position ouverte, puis- deuxième déplacement de la deuxième extrémité (62) de l’organe de rappel (36) par l’actionneur principal (66), de manière à déplacer ladite deuxième extrémité (62) jusqu’à sa position active, l’ouvrant (20) demeurant en position ouverte.
- 14. - Procédé d’utilisation selon la revendication 13, comprenant, suite au deuxième déplacement, les étapes supplémentaires suivantes :- déverrouillage manuel de l’ouvrant (20), puis fermeture de l’ouvrant (20) au moins en partie sous l’effet de la force de rappel vers la position fermée exercée par l’organe de rappel (36).
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| FR3073818B1 (fr) | 2023-11-10 |
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