FR3043264A1 - Connecteur avec verrouillage du levier d'assistance a la connexion - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un connecteur (1) à levier (4) d'assistance à la connexion. Ce connecteur (1) comporte un boîtier (2) sur lequel un levier (4) est monté en rotation entre une position ouverte, dans laquelle un contre-connecteur (3) peut être accouplé au connecteur (1) dans une direction d'accouplement, et une position fermée dans laquelle le connecteur (1) et le contre-connecteur (3) sont verrouillés ensemble. Le levier (4) est maintenu en position fermée par un verrou (36) lié au boîtier à l'aide de deux pattes (38, 40) s'étendant chacune respectivement à partir du verrou (36) vers le boîtier (2), dans une direction perpendiculaire à la direction d'accouplement. Pour désengager le levier (4) et le verrou (36), le verrou (36) est déplacé vers le boîtier (2) par une translation perpendiculaire à la direction d'accouplement.

Description

Connecteur avec verrouillage du levier d’assistance à la connexion L’invention concerne le domaine de la connectique, et notamment celui de la connectique automobile.

Les connecteurs sont utilisés pour transmettre des signaux ou de l’énergie électrique entre câbles, dispositifs (calculateur, éclairage, etc.) ou moteurs. En particulier, les connecteurs électriques comportent des contacts électriques en plus ou moins grand nombre, voire de plus ou moins grande taille. Afin d’assurer une bonne conduction électrique entre contacts mâles et femelles, la force de contacts doit être suffisamment élevée. De ce fait, et surtout avec des contacts de relativement grande taille reliés à une source d’alimentation électrique par exemple, la force d’insertion du contact mâle dans le contact femelle peut devenir relativement importante.

Afin d’éviter les risques de troubles musculo-squelettiques aux opérateurs chargés du montage et de la connexion des connecteurs, certains connecteurs sont munis d’un dispositif d’aide à l’accouplement. Un tel dispositif d’aide à l’accouplement peut comprendre un tiroir coulissant ou un levier rotatif par exemple.

Ainsi, on connaît des connecteurs électriques comportant un boîtier et un levier d’assistance à la connexion. Ce type de levier comporte au moins un bras de levier articulé sur le boîtier autour d’un axe de rotation entre au moins une position ouverte et une position fermée. En général, le levier comporte deux bras de levier, chacun respectivement articulé sur une face latérale du boîtier et reliés entre eux par une poignée. En position ouverte du levier le connecteur peut être accouplé avec un contre-connecteur. Le levier est alors ensuite basculé, par exemple d’un angle de 90°, en position fermée dans laquelle il maintient le connecteur et le contre-connecteur accouplés l’un avec l’autre. Lors du passage de la position ouverte à la position fermée, un dispositif constitué d’éléments s’engageant l’un dans l’autre de manière complémentaire (par exemple une came et un plot), situés chacun respectivement sur le levier et sur le contre-connecteur, assure le rapprochement l’un vers l’autre, et l’accouplement l’un avec l’autre, du connecteur et du contre-connecteur.

En fin d’accouplement, on souhaite généralement verrouiller le connecteur et le contre-connecteur ensemble et éviter que ceux-ci ne puissent être désaccouplés involontairement, sous l’effet de vibrations, ou autre. A cette fin, on connaît par exemple, des connecteurs dont le boîtier est muni d’un verrou pour maintenir le levier en position fermée.

Ainsi, le document WO2010136832A2 décrit un connecteur comportant un boitier et un levier d’assistance à la connexion. Le levier d’assistance à la connexion a au moins un bras de levier articulé sur le boîtier, autour d’un axe de rotation, entre au moins une position ouverte, dans laquelle un contre-connecteur peut être accouplé au connecteur dans une direction d’accouplement perpendiculaire à l’axe de rotation du levier, et une position fermée, dans laquelle le connecteur et le contre-connecteur sont verrouillés ensemble. En outre, un verrou est moulé avec le boîtier qui coopère avec le levier pour le maintenir en position fermée. Ce verrou est essentiellement constitué d’une protubérance surmontant un pont s’élevant au-dessus de la face supérieure du connecteur. Ce pont est relié au boîtier, d’une part, par une première portion de connexion située vers l’arrière du connecteur et, d’autre part, par des secondes portions de connexion, situées vers l’avant du boîtier, c’est-à-dire à proximité de la face d’accouplement avec un contre-connecteur. Les première et secondes portions de connexion sont suffisamment flexibles et élastiques pour que le pont et la protubérance s’encliquettent avec une partie complémentaire du levier pour verrouiller le levier ou, au contraire, pour qu’ils puissent libérer celui-ci.

Dans certains cas, l’encombrement maximum autorisé pour le connecteur est tel que ce type de configuration n’est pas acceptable.

Un but de l’invention est de fournir un connecteur avec levier d’assistance à la connexion, plus compact que les connecteurs de l’art antérieur.

Ce but est au moins en partie atteint avec un connecteur dans lequel le verrou est relié au boîtier à l’aide de deux pattes s’étendant chacune respectivement à partir du verrou jusqu’au boîtier, dans une direction perpendiculaire à la direction d’accouplement, et qui maintiennent le verrou dans une position de repos dans laquelle une distance est ménagée entre le verrou et le boîtier.

En effet, avec ce type de disposition dans laquelle le verrou et les pattes élastiques sont agencées transversalement par rapport à la direction d’accouplement, le verrou est déplacé, pour être verrouillé ou déverrouillé, essentiellement selon une translation perpendiculaire à la face du boîtier sur laquelle est articulé le verrou. Un verrou articulé autour d’un axe perpendiculaire à la direction d’accouplement permettant d’obtenir une même course par rotation et ayant la même robustesse, aurait une dimension plus grande dans la direction d’accouplement. Ainsi, grâce à l’invention, il est possible d’obtenir un connecteur plus court et donc plus compact dans la direction d’accouplement. Eventuellement, le connecteur est plus court dans la direction d’accouplement, qu’il n’est large dans une direction parallèle à l’axe de rotation du levier (on notera que lorsque le levier est articulé sur le boîtier à l’aide d’un système de cames, l’axe de rotation peut être éventuellement mobile au cours de la rotation, mais il demeure toujours parallèle à la même direction).

Ce connecteur peut en outre comporter l’une ou l’autre des caractéristiques suivantes considérées isolément ou en combinaison les unes des autres : - le boîtier forme une butée limitant la déformation des pattes lorsque le verrou est pressé dans la direction d’actionnement ; on peut ainsi diminuer le risque de rupture des pattes ; - les pattes sont symétriquement disposées de part et d’autre du verrou ; on s’assure ainsi d’une plus grande stabilité et une plus grande robustesse du verrou lorsque celui-ci reçoit une pression ; ceci permet également d’imposer au verrou un déplacement vers le boîtier ayant une composante principalement en translation (avec peu, voire pas de composante en rotation selon un axe perpendiculaire à la direction d’accouplement) ; - le verrou comporte deux chanfreins, un chanfrein externe sur lequel le levier glisse, lorsqu’il est déplacé vers sa position fermée, et un chanfrein interne sur lequel le levier glisse, lorsqu’il est déplacé vers sa position ouverte pour être déverrouillé ; ces chanfreins aident au passage d’un point dur pour parvenir à fermer ou ouvrir le levier ; cet élément d’ergonomie donne aux opérateurs une indication supplémentaire sur le fait que le verrouillage/déverrouillage de l’accouplement des connecteur et contre-connecteur est bien réalisé ; - le levier comporte deux chanfreins coopérant chacun respectivement avec les chanfreins interne et externe du verrou lorsque le levier est déplacé de sa position fermée vers sa position ouverte et réciproquement ; cette caractéristique confère au connecteur des avantages similaires à ceux décrits au paragraphe précédent ; - le levier comporte deux bras de levier, d’une part articulés sur le boîtier autour de l’axe de rotation du levier et d’autre part reliés entre eux par une poignée, et le verrou est, lorsque le levier est en position fermée, dans un espace situé du côté des bras de levier par rapport à la poignée ; autrement dit le verrou peut être positionné entre les bras du levier et donc être contenu dans l’encombrement du levier lui-même, sans ajouter d’encombrement supplémentaire ; - le verrou et la poignée présentent chacun respectivement une surface d’actionnement s’étendant essentiellement dans un même plan, lorsque le levier est en position fermée ; ainsi, la compacité du connecteur est optimisée puisque le verrou ne dépasse de l’encombrement du levier lui-même ; encore plus avantageusement, les surfaces d’actionnement respectives du verrou et de la poignée peuvent s’étendre essentiellement dans le même plan qu’une face du boîtier ; de cette manière, le levier et le verrou ne dépassent essentiellement pas de la face du boîtier pour une optimisation supplémentaire de la compacité ; et - le levier pivote de sa position ouverte vers sa position fermée en s’éloignant d’une face du boîtier par laquelle le connecteur est accouplé au contre connecteur ; cette disposition peut permettre de placer la poignée essentiellement dans le prolongement du boîtier, et limiter l’encombrement du connecteur en hauteur (perpendiculairement à la face supérieure, c’est-à-dire parallèlement à la face d’accouplement et perpendiculairement à l’axe de rotation), puisque ni le levier, ni le verrou ne dépassent (du moins notablement) de la face supérieure du boîtier.

Selon un autre aspect, l’invention concerne un ensemble de connexion comprenant un connecteur tel que mentionné ci-dessus et un contre-connecteur, dans lequel le connecteur et le contre-connecteur sont déplacés l’un vers l’autre lors de la rotation du levier de sa position ouverte vers sa position fermée. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit ainsi que sur les dessins annexés. Sur ces dessins : -la figure 1 représente schématiquement en perspective un ensemble de connexion comprenant un connecteur et un contre-connecteur, ceux-ci étant déjà en partie accouplés, mais le levier n’étant pas en position fermée et verrouillée ; -la figure 2 représente schématiquement en perspective une vue partielle et en coupe longitudinale de l’ensemble de connexion de la figure 1, dans la même position que sur la figure 1 ; -la figure 3 représente schématiquement en perspective l’ensemble de connexion des figures 1 et 2, avec le connecteur et le contre-connecteur en position accouplée, et le levier en position fermée et verrouillée ; et -la figure 4 représente schématiquement en perspective une vue partielle et en coupe longitudinale de l’ensemble de connexion des figures précédentes, dans la même position que sur la figure 3.

Sur les différentes figures, les éléments similaires ou identiques portent les mêmes références. L’ensemble de connexion 100 représenté sur la figure 1 comporte un connecteur 1 et un contre-connecteur 3. Ce sont des connecteurs utilisés pour des applications de connectique automobile.

Ce sont des connecteurs droits, c’est-à-dire non coudés, dans lesquels les câbles (non-représentés) sortent par des faces opposées, essentiellement parallèles entre elles et perpendiculaires à la direction d’accouplement A.

Le connecteur 1 comporte un boîtier 2 et un levier 4. Il comporte également, bien qu’ils ne soient pas représentés, des contacts femelles ou clips constitués d’un conducteur métallique. De même, le contre-connecteur 3 comporte des contacts mâles ou languettes (également non représentés sur les figures) constitués d’un conducteur métallique.

Le levier 4 comporte deux bras de levier 6, 8 et une poignée 10 reliant les deux bras de levier 6, 8 pour former un « U ». Chaque bras de levier 6 ou 8 est venu de matière avec un flasque 12 ou 14 situé à l’autre extrémité du bras de levier 6 ou 8 par rapport à la poignée 10. Chaque flasque 12 ou 14 est articulé sur le boîtier 2 autour d’un axe de rotation perpendiculaire aux flasques 12, 14. Pour ce faire, chaque flasque 12 ou 14 comporte deux rainures de guidage 16, 18 en arc de cercle. L’une 16 des rainures 16, 18 reçoit un pion 20 du connecteur 1, tandis que l’autre 18 de ces rainures 16, 18 reçoit un pion 5 du contre-connecteur 3. Les deux rainures de guidage 16, 18 d’un même flasque 12 ou 14 ne sont pas concentriques (le centre de chacun des arcs de cercle se trouve au-delà de la rainure 16 ou 18 qui lui fait face). On peut ainsi optimiser la dimension des flasques 12, 14 pour une course maximale et un encombrement minimal du connecteur 1.

La poignée 10 comporte une surface d’actionnement 22 sur laquelle un opérateur peut tirer ou pousser pour déplacer le levier 4 de sa position ouverte vers sa position fermée. Cette surface d’actionnement 22 se trouve essentiellement au niveau, voire dans le prolongement de la surface supérieure 24 du boîtier 2, lorsque le levier est en position fermée (voir aussi figures 3 et 4).

Le boîtier 2 comporte une face d’accouplement 26 par laquelle est introduite une partie du contre connecteur 3, une face arrière 28 (voir figure 2), opposée à la face d’accouplement 26 par rapport à la direction longitudinale L (parallèle à la direction d’accouplement A), et par laquelle sortent des câbles, deux faces latérales 30, 32 sur lesquelles le levier 4 est monté en rotation, une face inférieure 34, et une face supérieure 24 au-dessus de laquelle le levier 4 bascule entre une position ouverte dans laquelle les bras de levier 6, 8 s’étendent essentiellement perpendiculairement à cette face supérieure 24 et une position fermée dans laquelle les bras de levier 6, 8 s’étendent essentiellement parallèlement à cette face supérieure 24.

Le levier 4 pivote de sa position ouverte vers sa position fermée en s’éloignant de la face d’accouplement 26 du connecteur 1 avec le contre connecteur 3. Plus particulièrement, la poignée 10 du levier 4, lorsque celui-ci est en position fermée, se trouve au niveau de la face arrière 28 du boîtier 2.

Un pont est formé au-dessus de la face supérieure 24. Ce pont est moulé avec le boîtier 2. Ce pont comporte un verrou 36 au milieu de deux pattes élastiques 38, 40. Chaque patte élastique 38 ou 40 est liée d’une part au verrou 36 et d’autre part à la face supérieure 24 par une articulation, charnière ou toute autre zone flexible. Les deux pattes élastiques 38, 40 s’étendent de part et d’autre du verrou 36 dans une direction essentiellement perpendiculaire à la direction d’accouplement A. Plus précisément, les pattes 38, 40 s’étendent de la face supérieure 24 vers le verrou 36 en s’écartant de la face supérieure 24, c’est-à-dire en formant en angle aigu au niveau de l’articulation des pattes 38, 40 avec la surface supérieure 24. Ainsi, le verrou 36 est surélevé par rapport à la surface supérieure 24 (par exemple, la distance entre le verrou 36 et la surface supérieure 24 est de l’ordre de 2 mm).

Le verrou 36 comporte une surface d’actionnement 42 qu’un opérateur peut presser pour déplacer le verrou 36 vers le boîtier 2. Lorsque le levier 4 est en position fermée, les surfaces d’actionnement 22, 42 respectives du verrou 36 et de la poignée 10 s’étendant essentiellement dans un même plan, qui correspond également au plan le plus élevé de la face supérieure 24 du boîtier 2 (voir figure 4). Comme rien ne dépasse de la face supérieure 24 du boîtier 2, on peut réduire l’encombrement du connecteur 1 et gagner en compacité.

Le verrou 36 est, lorsque le levier 4 est en position fermée, dans un espace situé du côté des bras de levier 6, 8 , par rapport à la poignée 10, c’est-à-dire entre les branches du « U » formé par le levier 4 (voir figure 1).

Le verrou 36 comporte deux chanfreins 44, 46, un chanfrein externe 44 sur lequel un chanfrein interne 48 du levier 4 glisse, lorsque le levier 4 est déplacé vers sa position fermée, et un chanfrein interne 46 sur lequel un chanfrein externe 50 du levier 4 glisse, lorsque le levier 4 est déplacé vers sa position ouverte pour être déverrouillé. Les chanfreins interne 48 et externe 50 du levier 4 sont placés sur la poignée 10 du levier 4 (voir figure 2).

Lors du basculement du levier 4 de sa position ouverte à sa position fermée, les chanfreins respectivement externe 44 du verrou 36 et interne 48 de la poignée 10 interagissent l’un avec l’autre. Le verrou 36 et ses pattes 38, 40, d’une part, et le levier 4 avec sa poignée 10, d’autre part, sont suffisamment flexibles pour permettre le déplacement de ces chanfreins 44, 48 l’un par rapport à l’autre. L’inclinaison de la surface de ces chanfreins 44, 48 est telle que la pression exercée sur le levier 4 pour le fermer induit un déplacement du verrou 36 principalement en translation perpendiculairement à la face supérieure (c’est-à-dire à un plan parallèle à la direction d’accouplement A et à l’axe de rotation du levier 4). Un point dur est atteint lorsque la surface de contact des chanfreins 44, 48 est minimale. Le levier 4 échappe alors le verrou 36 qui peut élastiquement revenir en position de repos avec son chanfrein interne 46 en regard, au-dessus, du chanfrein externe 50 du levier 4. Le verrou 36 maintien ainsi le levier 4 en position fermée.

Pour déverrouiller le levier 4, un opérateur exerce une pression, par exemple avec le pouce d’une main, dans une direction d’actionnement (essentiellement perpendiculaire à la surface d’actionnement 42), sur la surface d’actionnement 42 du verrou 36, puis tire sur la poignée 10 du levier 4 avec l’index de la même main, pour faire basculer le levier 4 qui lui-même, par l’intermédiaire des rainures de guidage 16, 18 sur ses flasques 12, 18, déplace le contre-connecteur 3 pour l’extraire du connecteur 1. Un opérateur peut de cette manière très ergonomique désaccoupler le connecteur 1 et le contre-connecteur 3.

Lors de cette opération, l’opérateur appuyant sur le verrou 36 l’amène en butée sur la surface supérieure 24 du boîtier. Le chanfrein interne 46 du verrou interagit avec le chanfrein externe 50 de la poignée 10 du levier 4, jusqu’à ce que les surfaces en regard de ces chanfreins 46, 50 soit minimale. Une relativement faible traction sur la poignée 10 du levier 4 suffit alors pour passer un point dur et faire basculer le levier 4 de sa position fermée vers sa position ouverte.

Claims (10)

1. Revendications

   1. Connecteur comportant un boîtier (2) et un levier (4) d’assistance à la connexion, - un levier (4) d’assistance à la connexion ayant au moins un bras de levier (6, 8) articulé sur le boîtier (2), autour d’un axe de rotation, entre au moins une position ouverte, dans laquelle un contre-connecteur (3) peut être accouplé au connecteur (1) dans une direction d’accouplement (A) perpendiculaire à l’axe de rotation du levier (4), et une position fermée, dans laquelle le connecteur (1) et le contre-connecteur (3) sont verrouillés ensemble, - un verrou (36) moulé avec le boîtier (2) et coopérant avec le levier (4) pour le maintenir en position fermée, caractérisé par le fait que le verrou (36) est relié au boîtier (2) à l’aide de deux pattes (38, 40) s’étendant chacune respectivement à partir du verrou (36) jusqu’au boîtier (2), dans une direction perpendiculaire à la direction d’accouplement (A), et qui maintiennent le verrou (36) dans une position de repos dans laquelle une distance est ménagée entre le verrou (36) et le boîtier (2).
2. 2. Connecteur selon la revendication 1, dans lequel le boîtier (2) forme une butée limitant la déformation des pattes (38, 40) lorsque le verrou (36) est pressé dans une direction d’actionnement.
3. 3. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les pattes (38, 40) sont symétriquement disposées de part et d’autre du verrou (36).
4. 4. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le verrou (36) comporte deux chanfreins (44, 46), un chanfrein externe (44) sur lequel le levier (4) glisse, lorsqu’il est déplacé vers sa position fermée, et un chanfrein interne (46) sur lequel le levier (4) glisse, lorsqu’il est déplacé vers sa position ouverte pour être déverrouillé.
5. 5. Connecteur selon la revendication précédente, dans lequel le levier (4) comporte deux chanfreins (48, 50) coopérant chacun respectivement avec les chanfreins interne (46) et externe (44) du verrou (36) lorsque le levier (4) est déplacé de sa position fermée vers sa position ouverte et réciproquement.
6. 6. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le levier (4) comporte deux bras de levier (6, 8), d’une part articulés sur le boîtier (2) autour de l’axe de rotation du levier (4) et d’autre part reliés entre eux par une poignée (10), et dans lequel le verrou (36) est, lorsque le levier (4) est en position fermée, dans un espace situé du côté des bras de levier (6,8) par rapport à la poignée (10).
7. 7. Connecteur selon la revendication précédente, dans lequel le verrou (36) et la poignée (10) présentent chacun respectivement une surface d’actionnement (22, 42) s’étendant essentiellement dans un même plan, lorsque le levier (4) est en position fermée.
8. 8. Connecteur selon la revendication précédente, dans lequel les surfaces d’actionnement (22, 42) respectives du verrou (36) et de la poignée (10) s’étendant essentiellement dans le même plan qu’une face (24) du boîtier (2).
9. 9. Connecteur selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le levier (4) pivote de sa position ouverte vers sa position fermée en s’éloignant d’une face (26) du boîtier (2) par laquelle le connecteur (1) est accouplé au contre connecteur (3).
10. 10. Ensemble de connexion comprenant le connecteur (1) selon l’une des revendications précédentes et un contre-connecteur (3), dans lequel le connecteur (1) et le contre-connecteur (3) sont déplacés l’un vers l’autre lors de la rotation du levier (4) de sa position ouverte vers sa position fermée.