FR3041370A1 - Ensemble comportant une traverse inferieure d'une menuiserie exterieure et un profile auxiliaire de fixation - Google Patents

Abstract

Ensemble (1) comportant une traverse inférieure (2) d'une menuiserie extérieure de porte, de fenêtre ou analogue destinée à être rapportée et fixée sur une maçonnerie (3) d'un bâtiment. L'ensemble (1) comprend un profilé auxiliaire de fixation (4), destiné à être ancré par des moyens traversants (5) sur la maçonnerie (3), s'étendant sensiblement dans un plan (P), avec une face supérieure (4a) destinée à recevoir en appui la traverse inférieure (2), et avec une face inférieure (4b) destinée à reposer sur la maçonnerie (3). La traverse inférieure (2) comporte une face inférieure (2b) munie de premiers reliefs (6), et la face supérieure (4a) du profilé auxiliaire de fixation (4) comporte des deuxièmes reliefs (7). Les premiers (6) et deuxièmes (7) reliefs coopèrent mutuellement par interpénétration pour autoriser un déplacement relatif limité de la traverse inférieure (2) par rapport au profilé auxiliaire de fixation (4).

Description

La présente invention concerne les menuiseries extérieures de porte, de fenêtre ou analogue (porte-fenêtre par exemple), et concerne plus particulièrement la fixation des menuiseries extérieures de porte, de fenêtre ou analogue sur une maçonnerie d’un bâtiment.

Lorsqu’une menuiserie extérieure de porte, de fenêtre ou analogue est installée sur un bâtiment, celle-ci vient généralement en place dans une ouverture ménagée dans un mur du bâtiment. De façon connue, le bas du dormant d’une menuiserie extérieure comporte une traverse inférieure destinée à être rapportée et fixée sur la maçonnerie du bâtiment. Lorsque la menuiserie est une fenêtre ou une porte-fenêtre, la traverse inférieure est rapportée et fixée sur une pièce maçonnée appelée rejingot.

Lors de l’installation de la menuiserie extérieure, un installateur insère généralement ladite menuiserie extérieure dans l’ouverture du bâtiment, dans l’épaisseur de l’ouverture. Il règle ensuite la position de la menuiserie extérieure dans l’ouverture. Pour ce faire, le positionnement de la traverse inférieure sur la maçonnerie est critique. Une fois la traverse inférieure positionnée, l’installateur ancre celle-ci sur la maçonnerie.

Pour l’ancrage de la traverse inférieure, on a utilisé des moyens traversants qui traversent la traverse inférieure de part en part et viennent en prise dans la maçonnerie. De tels moyens traversants peuvent toutefois occasionner des infiltrations d’eau : l’eau reçue sur le dessus de la traverse inférieure pénètre dans les trous pratiqués pour le passage des moyens traversants et passe ainsi sous la traverse inférieure. L’eau peut alors s’accumuler, voire migrer vers l’intérieur du bâtiment. Même en utilisant des joints en périphérie des trous, le risque d’infiltration subsiste car la menuiserie peut légèrement se déformer dans le temps (notamment quand elle est en PVC) et les joints peuvent également vieillir et se dégrader.

Pour remédier à cet inconvénient, une solution mise au point et testée de façon confidentielle par le demandeur a consisté à recourir à un profilé auxiliaire de fixation destiné à être ancré par des moyens traversants sur la maçonnerie. Le profilé auxiliaire de fixation s’étend sensiblement dans un plan, avec une face supérieure destinée à recevoir en appui la traverse inférieure, et avec une face inférieure destinée à reposer sur la maçonnerie. La traverse inférieure comporte une face inférieure munie de premiers reliefs, et la face supérieure du profilé auxiliaire de fixation comporte des deuxièmes reliefs. Les premiers et deuxièmes reliefs coopèrent mutuellement par clipsage et immobilisent la traverse inférieure par rapport au profilé auxiliaire de fixation selon deux directions transversales (l’une orientée sensiblement verticalement, et l’autre orientée sensiblement horizontalement depuis l’intérieur du bâtiment vers l’extérieur du bâtiment).

Dans cette solution, seul le profilé auxiliaire de fixation est ancré par des moyens traversants. La traverse inférieure n’est pas percée pour l’installation de moyens traversants et forme un capot de protection au-dessus du profilé auxiliaire de fixation, et plus particulièrement au-dessus des moyens traversants procurant l’ancrage du profilé auxiliaire de fixation sur la maçonnerie. Le risque d’infiltration est ainsi grandement atténué.

Cependant, le profilé auxiliaire de fixation est rapporté et fixé par l’installateur sur la maçonnerie avant que la menuiserie extérieure soit positionnée dans l’ouverture du bâtiment. Il en résulte que l’installateur doit positionner très précisément le profilé auxiliaire de fixation sur la maçonnerie en tentant d’anticiper la position qu’il doit donner au profilé auxiliaire de fixation pour que la menuiserie extérieure soit positionnée de façon satisfaisante une fois qu’elle sera rapportée par clipsage sur le profilé auxiliaire de fixation.

Lors des tests confidentiels réalisés par le demandeur, pour limiter les risques d’erreur lors de son estimation de positionnement, l’installateur a parfois été tenté de fixer le profilé auxiliaire de fixation sur la traverse inférieure, de positionner ensuite la menuiserie extérieure dans l’ouverture du bâtiment, de repérer la position du profilé auxiliaire de fixation par rapport à la maçonnerie, de retirer la menuiserie extérieure hors de l’ouverture, de séparer le profilé auxiliaire de fixation de la traverse inférieure, de rapporter et ancrer le profilé auxiliaire de fixation sur la maçonnerie en suivant les repères précédemment matérialisés, puis de repositionner la menuiserie extérieure dans l’ouverture du bâtiment en clipsant la traverse inférieure sur le profilé auxiliaire de fixation. Cela augmente les manipulations de la menuiserie extérieure, ce qui allonge le temps d’installation et augmente le risque de détérioration accidentelle de la menuiserie extérieure.

Un problème proposé par la présente invention est de concevoir un ensemble permettant de rapporter et fixer une menuiserie extérieure de porte, de fenêtre ou analogue sur une maçonnerie de façon simple et rapide, tout en permettant un réglage satisfaisant du positionnement de la menuiserie extérieure, et en limitant efficacement les risques d’infiltration.

Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose un ensemble comportant une traverse inférieure d’une menuiserie extérieure de porte, de fenêtre ou analogue destinée à être rapportée et fixée sur une maçonnerie d’un bâtiment ; selon l’invention : - l’ensemble comprend un profilé auxiliaire de fixation, destiné à être ancré par des moyens traversants sur la maçonnerie, s’étendant sensiblement dans un plan, avec une face supérieure destinée à recevoir en appui la traverse inférieure, et avec une face inférieure destinée à reposer sur la maçonnerie, - la traverse inférieure comporte une face inférieure munie de premiers reliefs, et la face supérieure du profilé auxiliaire de fixation comporte des deuxièmes reliefs, - les premiers et deuxièmes reliefs coopèrent mutuellement par interpénétration en autorisant un déplacement relatif limité de la traverse inférieure par rapport au profilé auxiliaire de fixation parallèlement au plan d’appui défini par le profilé auxiliaire de fixation.

Seul le profilé auxiliaire de fixation est ancré par des moyens traversants. La traverse inférieure est fixée à la maçonnerie par l’intermédiaire du profilé auxiliaire de fixation et n’est pas percée pour l’installation de moyens traversants. La traverse inférieure forme un capot de protection au-dessus du profilé auxiliaire de fixation, et peut plus particulièrement former un capot de protection au-dessus des moyens traversants procurant l’ancrage du profilé auxiliaire de fixation sur la maçonnerie. Le risque d’infiltration est ainsi grandement atténué.

Le déplacement relatif limité permet quant à lui d’ajuster de façon fine la position et l’orientation de la menuiserie extérieure dans l’ouverture du bâtiment, en permettant de déplacer linéairement celle-ci selon une direction sensiblement horizontale vers l’extérieur ou vers l’intérieur du bâtiment et/ou en permettant de faire pivoter celle-ci autour d’une direction sensiblement verticale (perpendiculaire au plan d’appui défini par le profilé auxiliaire de fixation).

Avantageusement, le déplacement relatif limité autorisé par les premiers et deuxièmes reliefs peut permettre une course transversale comprise entre environ 3 mm et environ 10 mm. Une telle course permet de remédier de façon satisfaisante au positionnement et à l’orientation approximatifs du profilé auxiliaire de fixation.

Une pâte durcissable peut être disposée sur les premiers et/ou deuxièmes reliefs avant que la traverse inférieure soit rapportée sur le profilé auxiliaire de fixation. On choisit alors une pâte durcissable (telle qu’une colle ou un mastic), de préférence à réticulation, dont le temps de prise est suffisamment long pour que l’installateur ait le temps de régler la position de la menuiserie extérieure par rapport à la maçonnerie. Un temps de prise compris entre environ 1 heure et 2 heures s’est avéré satisfaisant. Une fois que la pâte a durci, la traverse inférieure est immobilisée par rapport au profilé auxiliaire de fixation.

De préférence, on peut prévoir que : - les uns des premiers ou deuxièmes reliefs définissent au moins une cavité longitudinale à section transversale en forme générale de U, - les autres des premiers ou deuxièmes reliefs comportent au moins une nervure longitudinale conformée pour être reçue dans la cavité longitudinale avec un jeu transversal.

Lorsque l’installateur rapporte la traverse inférieure sur le profilé auxiliaire de fixation, il fait pénétrer la nervure longitudinale dans la cavité longitudinale. Puis, l’installateur ajuste la position de la traverse inférieure (et donc de la menuiserie extérieure) par rapport à la maçonnerie en déplaçant la nervure selon la largeur de la cavité longitudinale à section transversale en forme générale de U. Les branches du U constituent des butées permettant de s’opposer à un trop grand déplacement transversal de la traverse inférieure par rapport à la maçonnerie, et limitent ainsi le risque que la menuiserie extérieure glisse sur le profilé auxiliaire de fixation et tombe à terre.

Par sa forme de section transversale en forme générale de U, la cavité longitudinale définit un logement en creux capable de recevoir une quantité de pâte durcissable satisfaisante pour procurer, après durcissement, une parfaite immobilisation de la traverse inférieure par rapport au profilé auxiliaire de fixation.

Avantageusement, ladite au moins une cavité longitudinale et/ou ladite au moins une nervure longitudinale peuvent comporter des reliefs en arêtes de poisson. Les reliefs en arêtes de poisson (ou barbes anti-retour) s’opposent à une extraction de la pâte hors de la cavité longitudinale et/ou à une extraction de la nervure longitudinale hors de la pâte après son durcissement. La fiabilité de l’immobilisation de la traverse inférieure par rapport au profilé auxiliaire de fixation est ainsi renforcée.

Dans un premier mode de réalisation, l’un de la traverse inférieure ou du profilé auxiliaire de fixation peut comporter des moyens de butée verticale réglables en hauteur et destinés à venir en appui contre l’autre de la traverse inférieure ou du profilé auxiliaire de fixation.

Les moyens de butée permettent à l’installateur de ménager un jeu de fonctionnement satisfaisant entre la traverse inférieure et le ou les ouvrants de la menuiserie extérieure. Si le jeu est trop faible, l’installateur rapproche la traverse inférieure du profilé auxiliaire de fixation en diminuant la hauteur des moyens de butée verticale. Si le jeu est trop grand, l’installateur éloigne la traverse inférieure du profilé auxiliaire de fixation en augmentant la hauteur des moyens de butée verticale.

Dans un deuxième mode de réalisation, l’un de la traverse inférieure ou du profilé auxiliaire de fixation peut comporter des moyens de butée verticale élastiquement compressibles destinés à venir en appui contre l’autre de la traverse inférieure ou du profilé auxiliaire de fixation.

Selon une première variante du deuxième mode de réalisation, les moyens de butée verticale peuvent comporter un joint mousse.

Selon une deuxième variante du deuxième mode de réalisation, les moyens de butée verticale peuvent comporter un joint coextrudé sur l’un de la traverse inférieure ou du profilé auxiliaire de fixation.

Selon un autre aspect de l’invention, il est proposé un procédé de pose d’une menuiserie extérieure de porte, fenêtre ou analogue sur une maçonnerie d’un bâtiment, ledit procédé permettant de limiter les risques d’infiltration, de faciliter le positionnement de la menuiserie extérieure, et de limiter les risques de détériorations accidentelles de la menuiserie extérieure. Le procédé selon l’invention comporte les étapes suivantes : a) fournir un ensemble tel que décrit précédemment comprenant une traverse inférieure et un profilé auxiliaire de fixation, b) ancrer le profilé auxiliaire de fixation sur la maçonnerie par des moyens traversants qui traversent le profilé auxiliaire de fixation et viennent en prise dans la maçonnerie, c) disposer une pâte durcissable sur la face inférieure de la traverse inférieure et/ou sur la face supérieure du profilé auxiliaire de fixation, d) avant durcissement de la pâte, rapporter la traverse inférieure de la porte, fenêtre ou analogue sur le profilé auxiliaire de fixation en provoquant une interpénétration des premiers et deuxièmes reliefs, e) procéder au réglage de la position finale, notamment transversalement, de la porte, fenêtre ou analogue par rapport à la maçonnerie avant durcissement de la pâte, f) faire ou laisser durcir la pâte pour immobiliser la traverse inférieure par rapport au profilé auxiliaire de fixation.

Avantageusement, lors de l’étape c), on peut utiliser une pâte à réticulation, ayant de préférence un temps de réticulation compris entre environ 1 heure et environ 2 heures.

Le jeu disponible entre la traverse inférieure et le ou les ouvrants de la menuiserie extérieure peut être affecté par une forme irrégulière de la maçonnerie induisant une déformation de la traverse inférieure telle qu’une flèche vers le haut. La traverse inférieure peut également présenter elle-même une certaine flèche vers le haut suite à sa fabrication, notamment lorsque le cadre du dormant de la menuiserie extérieure est en matière plastique. S’il ne subsiste pas un jeu au moins égal à un jeu fonctionnel prédéterminé, il peut se produire un frottement de la quincaillerie de l’ouvrant et/ou de l’ouvrant sur la traverse inférieure, ce qui gêne la fermeture de l’ouvrant.

Pour éviter cela, on peut de préférence prévoir que : - l’un de la traverse inférieure ou du profilé auxiliaire de fixation comporte des moyens de butée verticale élastiquement compressibles destinés à venir en appui contre l’autre de la traverse inférieure ou du profilé auxiliaire de fixation, - lors de l’étape e), on ferme l’ouvrant de la porte, fenêtre ou analogue contre la traverse inférieure en insérant une cale entre ledit ouvrant et la traverse inférieure pour fixer un jeu fonctionnel entre la traverse inférieure et ledit ouvrant, au besoin en comprimant les moyens de butée verticale élastiquement compressibles, - après l’étape f), on retire la cale.

Un tel procédé permet de régler de façon simple et rapide le jeu fonctionnel nécessaire entre la traverse inférieure et le ou les ouvrants de la menuiserie extérieure. Le réglage du jeu fonctionnel s’effectue simplement par l’interposition de la cale entre ledit ouvrant et la traverse inférieure, ce qui comprime les moyens de butée élastiquement compressibles. Après durcissement de la pâte, la position de la traverse inférieure par rapport au profilé auxiliaire de fixation est fixée, et les moyens de butée élastiquement compressibles demeurent dans l’état de compression dans lequel ils ont été mis lors du réglage du jeu fonctionnel.

Avantageusement, on peut prévoir que : - les uns des premiers ou deuxièmes reliefs définissent au moins une cavité longitudinale à section transversale à forme générale en U, - les autres des premiers ou deuxièmes reliefs comportent au moins une nervure longitudinale conformée pour être reçue dans la cavité longitudinale avec un jeu transversal, - lors de l’étape c), on dispose la pâte durcissable dans la cavité longitudinale à section transversale à forme générale en U ou sur la nervure longitudinale. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue de côté et en coupe d’un profilé auxiliaire de fixation ancré sur un rejingot ; - la figure 2 est une vue de côté et en coupe d’un ensemble selon un mode de réalisation particulier de l’invention, comportant le profilé auxiliaire de fixation de la figure 1 prêt à recevoir une traverse inférieure de menuiserie extérieure ; - la figure 3 est une vue de côté et en coupe de l’ensemble illustré sur la figure 2 après assemblage ; - la figure 4 est une vue de côté et en coupe de l’ensemble illustré sur la figure 2 après assemblage et après un déplacement transversal de la traverse inférieure par rapport au profilé auxiliaire de fixation ; - la figure 5 est une vue de côté et en coupe de l’ensemble illustré sur la figure 2 après assemblage, pendant le réglage du jeu fonctionnel entre la traverse inférieure et un ouvrant à l’aide d’une cale ; - la figure 6 est une vue de côté et en coupe des éléments illustrés sur la figure 5 après le réglage du jeu fonctionnel entre la traverse inférieure et le profilé auxiliaire de fixation ; - la figure 7 est une vue de côté et en coupe similaire à celle de la figure 1, avec une cale disposée entre le rejingot et le profilé auxiliaire de fixation ; et - les figures 8 à 10 sont des vues de côté et en coupe similaires à celle de la figure 2 et illustrant divers moyens de butée.

Sur les figures 1 à 6 est illustré un premier mode de réalisation d’un ensemble 1 selon l’invention comportant une traverse inférieure 2 d’une menuiserie extérieure de porte, de fenêtre ou analogue destinée à être fixée sur une maçonnerie 3 d’un bâtiment (en l’occurrence sur un rejingot).

On voit plus particulièrement sur les figures 1 et 2 que l’ensemble 1 comprend également un profilé auxiliaire de fixation 4, destiné à être ancré par des moyens traversants 5 (ici des vis) sur la maçonnerie 3. Le profilé auxiliaire de fixation 4 s’étend sensiblement sur un plan P, avec une face supérieure 4a destinée à recevoir en appui la traverse inférieure 2, et avec une face inférieure 4b destinée à reposer sur la maçonnerie 3.

La traverse inférieure 2 comporte une face inférieure 2b munie de premiers reliefs 6, et la face supérieure 4a du profilé auxiliaire de fixation 4 comporte des deuxièmes reliefs 7.

On voit plus particulièrement sur les figures 3 et 4 que les premiers et deuxièmes reliefs 6 et 7 coopèrent mutuellement par interpénétration pour autoriser un déplacement relatif limité de la traverse inférieure 2 par rapport au profilé auxiliaire de fixation 4 parallèlement au plan d’appui P défini par le profilé auxiliaire de fixation 4.

Le déplacement relatif limité peut consister en une course C selon une direction axiale I-I transversale sensiblement horizontale (parallèle au plan P défini par le profilé auxiliaire de fixation 4). Le déplacement relatif limité permet alors de régler la position relative de la traverse inférieure 2 par rapport au profilé auxiliaire de fixation 4 entre l’intérieur 8 du bâtiment et l’extérieur 9 du bâtiment au moyen d’une course C linéaire de déplacement.

La course C du déplacement relatif limité autorisé par les premiers 6 et deuxièmes 7 reliefs est comprise entre environ 3 mm et environ 10 mm.

En alternative ou en complément, le déplacement relatif limité peut également consister en une rotation permettant de faire légèrement pivoter la traverse inférieure 2 par rapport au profilé auxiliaire de fixation 4 autour d’une direction axiale verticale II-II perpendiculaire au plan d’appui P défini par le profilé auxiliaire de fixation 4.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 6, les premiers reliefs 6 définissent deux cavités longitudinales 10 à section transversale en forme générale de U tandis que les deuxièmes reliefs 7 comportent des nervures longitudinales 11 conformées pour être respectivement reçues dans les cavités longitudinales 10 avec un jeu transversal. Le jeu transversal est sensiblement égal à la largeur L des cavités longitudinales 10 moins l’épaisseur E des nervures longitudinales 11, prises selon la direction axiale I-I transversale.

Les cavités longitudinales 10 permettent de recevoir une pâte 12 durcissable. Pour mieux rester ancrées dans la pâte 12 durcissable après son durcissement, les nervures longitudinales 11 comportent des reliefs en arêtes de poisson 7a (figures 1 et 2). Les reliefs en arêtes de poisson 7a forment des barbes anti-retour qui s’opposent à l’extraction des nervures longitudinales 11 hors de la pâte durcissable 12. Pour mieux retenir la pâte 12 durcissable dans les cavités longitudinales 10, les extrémités supérieures du U sont munies de reliefs en arêtes de poisson 6a (ou barbe anti-retour) s’opposant à une extraction de la pâte 12 contenue dans les cavités longitudinales 10.

On voit plus particulièrement sur la figure 2 que la traverse inférieure 2 comporte des moyens de butée verticale 13 élastiquement compressibles destinés à venir en appui contre le profilé auxiliaire de fixation 4 (voir notamment la figure 3).

En alternative, les moyens de butée verticale 13 peuvent être portés par le profilé auxiliaire de fixation 4.

Les moyens de butée verticale 13 comportent plus particulièrement un joint mousse 14 qui peut être plus ou moins compressé pour régler l’écart relatif entre la traverse inférieure 2 et le profilé auxiliaire de fixation 4 selon la direction axiale II-II transversale (verticale).

Au lieu et à la place du joint mousse 14 illustré sur la figure 2, on peut avoir recours à une lame-ressort 15 portée par le profilé auxiliaire de fixation 4, comme illustré sur la figure 8.

Une autre alternative consiste à utiliser un joint 16 se présentant sous la forme d’une lamelle, ledit joint 16 étant coextrudé avec la traverse inférieure 2 (figure 10) ou coextrudé avec le profilé auxiliaire de fixation 4.

Sur la figure 9 est illustrée une autre variante dans laquelle les moyens de butée verticale 13 sont réglables en hauteur au moyen d’un système de vis 17-écrou 18. L’écrou 18 est porté par la traverse inférieure 2. Le vissage plus ou moins important de la vis 17 dans l’écrou 18 permet de régler la hauteur des moyens de butée verticale 13 pour adapter celle-ci à l’écart à maintenir entre la traverse inférieure 2 et le profilé auxiliaire 4 selon la direction axiale H-II. Dans cette variante, les moyens de butée verticale 13 peuvent en alternative être portés par le profilé auxiliaire de fixation 4.

Un procédé de pose d’une menuiserie extérieure de porte, fenêtre ou analogue sur la maçonnerie 3 va désormais être explicité à l’aide des figures 1 à 6.

Lors d’une étape a) on fournit un ensemble 1 comportant une traverse inférieure 2 (faisant alors partie intégrante d’une menuiserie extérieure de porte, de fenêtre ou analogue) et un profilé auxiliaire de fixation 4.

Lors d’une étape b) illustrée sur la figure 1, on ancre le profilé auxiliaire de fixation 4 sur la maçonnerie 3 par des moyens traversants 5 (vis) qui traversent le profilé auxiliaire de fixation 4 et viennent en prise dans la maçonnerie 3.

Lors d’une étape c), on dispose une pâte 12 durcissable sur la traverse inférieure 2. En l’espèce, la pâte 12 durcissable est introduite dans les cavités longitudinales 10 définies par les premiers reliefs 6.

Lors d’une étape d), avant durcissement de la pâte 12, on rapporte, la traverse inférieure 2 sur le profilé auxiliaire de fixation 4 en provoquant une interpénétration des premiers et deuxièmes reliefs 6 et 7. En l’espèce, les nervures longitudinales 11 sont reçues à l’intérieur des cavités longitudinales 10 à section transversale en forme générale de U. Les moyens de butée verticale 13 ne sont alors pas encore compressés et maintiennent la traverse inférieure 2 à une hauteur H1 du profilé auxiliaire de fixation 4 selon la direction axiale II-II. On se retrouve alors dans la configuration illustrée sur la figure 3.

Lors d’une étape e), on procède au réglage de la position finale, notamment transversalement, de la porte, fenêtre ou analogue, par rapport à la maçonnerie 3 avant le durcissement de la pâte 12. Pour ce faire, on déplace la traverse inférieure 2 par rapport au profilé auxiliaire de fixation 4 selon un déplacement relatif limité consistant en une course C transversale et/ou en une rotation d’axe vertical. Dans le cas illustré sur les figures 3 et 4, la traverse inférieure 2 est légèrement déplacée en direction de l’extérieur 9 du bâtiment selon une course C transversale linéaire illustrée par la flèche 19.

Si nécessaire, l’installateur règle ensuite le jeu fonctionnel J nécessaire entre la traverse inférieure 2 et un ouvrant 20 de la porte, fenêtre ou analogue (figure 5). Pour ce faire, l’installateur insère une cale 21 entre l’ouvrant 20 et la traverse inférieure 2 d’épaisseur E1 égale à un jeu fonctionnel J prédéterminé. Si l’espace disponible selon la direction axiale II-II sensiblement verticale entre la traverse inférieure 2 et l’ouvrant 20 est inférieur au jeu fonctionnel J prédéterminé, les moyens de butée verticale 13 sont compressés par l’insertion de la cale 21 entre l’ouvrant 20 et la traverse inférieure 2 : la traverse inférieure 2 est alors tenue à une hauteur H2, inférieure à H1, du profilé auxiliaire de fixation 4.

Les moyens de butée verticale 13 élastiquement compressibles présentent l’avantage de rappeler en permanence la traverse inférieure 2 à l’écart du profilé auxiliaire de fixation 4 lorsqu’ils sont compressés. Les moyens de butée verticale 13 élastiquement compressibles permettent ainsi de régler de façon très facile le jeu fonctionnel J lors de l’étape e).

Lors d’une étape f), une fois la position relative du profilé auxiliaire de fixation 4 et la traverse inférieure 2 fixée (notamment transversalement et verticalement), on fait durcir ou on laisse durcir la pâte 12 pour immobiliser la traverse inférieure 2 par rapport au profilé auxiliaire de fixation 4.

On peut ensuite compléter l’ensemble 1 par l’injection d’un joint 22 du côté extérieur 9 du bâtiment pour encore diminuer le risque d’infiltration.

Après l’étape f), on retire la cale 21. On se retrouve alors dans la configuration illustrée sur la figure 6. La pâte 12 durcie maintient la traverse inférieure 2 immobile sur le profilé auxiliaire de fixation 4. Les moyens de butée verticale 13 élastiquement compressibles restent dans l’état de compression qui leur a été conféré lors du réglage du jeu fonctionnel J. La traverse inférieure 2 forme un capot continu et étanche à l’eau au-dessus du profilé auxiliaire de fixation 4, et plus particulièrement au-dessus des moyens traversants 5 qui traversent le profilé auxiliaire de fixation 4.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 6, le profilé auxiliaire de fixation vient directement en appui selon sa face inférieure 4b sur le rejingot 3. En alternative, comme illustré sur la figure 7, le profilé auxiliaire de fixation 4 peut venir en appui sur le rejingot 3 par l’intermédiaire d’une cale 23.

Dans le mode de réalisation illustré les figures 1 à 6, la pâte 12 durcissable est disposée sur la traverse inférieure 2 préalablement à l’assemblage de la traverse inférieure 2 sur le profilé auxiliaire de fixation 4. On peut en alternative ou en complément disposer la pâte 12 durcissable sur la ou les nervures longitudinales 11, comme illustré sur les figures 8 et 10.

Dans tout ce qui a été décrit précédemment, il doit être noté que, pour la fixation de la traverse inférieure 2, on peut avoir recours à plusieurs profilés auxiliaires de fixation 4 répartis selon la longueur de la traverse inférieure 2. Dans ce cas, le cumul de la longueur des profilés auxiliaires de fixation 4 peut être inférieur à la longueur totale de la traverse inférieure, de sorte que la traverse inférieure 2 n’est fixée à la maçonnerie 3 que sur une partie de sa longueur. On peut également utiliser un profilé auxiliaire de fixation 4 ayant des deuxièmes reliefs 7 discontinus selon la longueur du profilé auxiliaire de fixation 4, et ce lorsque le profilé auxiliaire de fixation 4 présente une longueur égale ou inférieure à la traverse inférieure 2.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS

   1 - Ensemble (1) comportant une traverse inférieure (2) d’une menuiserie extérieure de porte, de fenêtre ou analogue destinée à être rapportée et fixée sur une maçonnerie (3) d’un bâtiment, caractérisé en ce que : - l’ensemble (1) comprend un profilé auxiliaire de fixation (4), destiné à être ancré par des moyens traversants (5) sur la maçonnerie (3), s’étendant sensiblement dans un plan (P), avec une face supérieure (4a) destinée à recevoir en appui la traverse inférieure (2), et avec une face inférieure (4b) destinée à reposer sur la maçonnerie (3), - la traverse inférieure (2) comporte une face inférieure (2b) munie de premiers reliefs (6), et la face supérieure (4a) du profilé auxiliaire de fixation (4) comporte des deuxièmes reliefs (7), - les premiers (6) et deuxièmes (7) reliefs coopèrent mutuellement par interpénétration en autorisant un déplacement relatif limité de la traverse inférieure (2) par rapport au profilé auxiliaire de fixation (4) parallèlement au plan d’appui (P) défini par le profilé auxiliaire de fixation (4).
2. 2 - Ensemble (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le déplacement relatif limité autorisé par les premiers (6) et deuxièmes (7) reliefs permet une course (C) transversale comprise entre environ 3 mm et environ 10 mm.
3. 3 - Ensemble (1) selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que : - les uns des premiers (6) ou deuxièmes (7) reliefs définissent au moins une cavité longitudinale (10) à section transversale en forme générale de U, - les autres des premiers (6) ou deuxièmes (7) reliefs comportent au moins une nervure longitudinale (11) conformée pour être reçue dans la cavité longitudinale (10) avec un jeu transversal.
4. 4 - Ensemble (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite au moins une cavité longitudinale (10) et/ou ladite au moins une nervure longitudinale (11) comportent des reliefs en arêtes de poisson (6a, 7a).
5. 5 - Ensemble (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l’un de la traverse inférieure (2) ou du profilé auxiliaire de fixation (4) comporte des moyens de butée verticale (13) réglables en hauteur et destinés à venir en appui contre l’autre de la traverse inférieure (2) ou du profilé auxiliaire de fixation (4).
6. 6 - Ensemble (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l’un de la traverse inférieure (2) ou du profilé auxiliaire de fixation (4) comporte des moyens de butée verticale (13) élastiquement compressibles destinés à venir en appui contre l’autre de la traverse inférieure (2) ou du profilé auxiliaire de fixation (4).
7. 7 - Ensemble (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de butée verticale (13) comportent un joint mousse (14).
8. 8 - Ensemble (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de butée verticale (13) comportent un joint (16) coextrudé sur l’un de la traverse inférieure (2) ou du profilé auxiliaire de fixation (4).
9. 9 - Procédé de pose d’une menuiserie extérieure de porte, fenêtre ou analogue sur une maçonnerie (3) d’un bâtiment, caractérisé en ce qu’il comporte les étapes suivantes : a) fournir un ensemble (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, b) ancrer le profilé auxiliaire de fixation (4) sur la maçonnerie (3) par des moyens traversants (5) qui traversent le profilé auxiliaire de fixation (4) et viennent en prise dans la maçonnerie (3), c) disposer une pâte (12) durcissable sur la face inférieure (2b) de la traverse inférieure (2) et/ou sur la face supérieure (4a) du profilé auxiliaire de fixation (4), d) avant durcissement de la pâte (12), rapporter la traverse inférieure (2) de la porte, fenêtre ou analogue sur le profilé auxiliaire de fixation (4) en provoquant une interpénétration des premiers (6) et deuxièmes (7) reliefs, e) procéder au réglage de la position finale, notamment transversalement, de la porte, fenêtre ou analogue par rapport à la maçonnerie (3) avant le durcissement de la pâte (12), f) faire ou laisser durcir la pâte (12) pour immobiliser la traverse inférieure (2) par rapport au profilé auxiliaire de fixation (4).
10. 10 - Procédé de pose selon la revendication 9, caractérisé en ce que lors de l’étape c) on utilise une pâte (12) à réticulation, de préférence ayant un temps de réticulation compris entre environ 1 heure et environ 2 heures.
11. 11 - Procédé de pose selon l’une des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que : - l’un de la traverse inférieure (2) ou du profilé auxiliaire de fixation (4) comporte des moyens de butée verticale (13) élastiquement compressibles destinés à venir en appui contre l’autre de la traverse inférieure (2) ou du profilé auxiliaire de fixation (4), - lors de l’étape e), on ferme l’ouvrant (20) de la porte, fenêtre ou analogue contre la traverse inférieure (2) en insérant une cale (21) entre ledit ouvrant (20) et la traverse inférieure (2) pour fixer un jeu fonctionnel (J) entre la traverse inférieure (2) et ledit ouvrant (20), au besoin en comprimant les moyens de butée verticale (13) élastiquement compressibles, - après l’étape f), on retire la cale (21).
12. 12 - Procédé de pose selon l’une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que : - les uns des premiers (6) ou deuxièmes (7) reliefs définissent au moins une cavité longitudinale (10) à section transversale à forme générale en U, - les autres des premiers (6) ou deuxièmes (7) reliefs comportent au moins une nervure longitudinale (11) conformée pour être reçue dans la cavité longitudinale (10) avec un jeu transversal, - lors de l’étape c), on dispose la pâte (12) durcissable dans la cavité longitudinale (10) à section transversale à forme générale en U ou sur la nervure longitudinale (11) .