FR3040717B1

FR3040717B1 - Dispositif de protection en rive de toiture

Info

Publication number: FR3040717B1
Application number: FR1558315A
Authority: FR
Inventors: Christian Magnani
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2015-09-08
Filing date: 2015-09-08
Publication date: 2019-08-30
Anticipated expiration: 2035-09-08
Also published as: FR3040717A1

Abstract

L'invention concerne un dispositif de protection en rive de toiture. Dans le but de concevoir un dispositif de protection en rive de toiture plus simple à installer et qui évite des dégradations sur la maçonnerie, la présente invention propose un dispositif de protection en rive de toiture qui comporte des moyens de fixation permettant de fixer le dispositif sur un chevron de rive de toiture. De plus, le dispositif de l'invention comporte un support pouvant recevoir l'extrémité d'un poteau de garde de corps, ce support étant relié aux moyens de fixation. Ce dispositif n'est pas fixé sur la maçonnerie, mais sur un chevron de rive de toiture, ce qui évite les difficultés lors du montage et du démontage du dispositif de protection ainsi que les dégâts au niveau de la maçonnerie. Il est même possible de le monter une fois et de le laisser en place sous les tuiles de la toiture. Dans ce cas, il suffit d'enlever la tuile qui couvre le dispositif et d'installer un poteau de garde de corps en insérant son extrémité dans le support. Le dispositif de l'invention évite l'usage d'une échelle ou d'un échafaudage et peut être installé à un coût bien moindre que les solutions jusqu'alors connues.

Description

DESCRIPTION L’invention concerne un dispositif de protection en rive de toiture.

Dans les chantiers de toiture, il est nécessaire de prévoir une protection collective périphérique en rive de toiture. Ces protections collectives comprennent des poteaux de garde de corps espacés qui servent de points de fixation pour un filet longeant la rive de toiture.

Habituellement, les poteaux de garde de corps sont fixés dans la maçonnerie en dessous de la toiture, chaque poteau ayant au moins deux points de fixation. Afin de fixer les poteaux de garde de corps, il faut faire usage d’une échelle permettant d’accéder à la partie de la maçonnerie située juste en dessous du toit. Cette partie n’étant pas toujours facilement accessible, la pose de la protection collective s’avère souvent difficile et dangereuse. Comme la distance entre la toiture et les poteaux de garde de corps varie d’un bâtiment à l’autre, il y a souvent un espace entre le toit et la protection collective ce qui constitue un danger potentiel. À la fin des travaux, il faut démonter les poteaux de garde de corps et reboucher les trous dans la maçonnerie. Il en résulte souvent des ponts thermiques et des dégâts sur la maçonnerie.

Une autre solution consiste à ériger un échafaudage autour du chantier et à installer la protection collective sur la partie supérieure de l’échafaudage. Cette solution est très coûteuse et ne peut être envisagée que si des travaux sont également prévus au niveau des murs du bâtiment ou lorsqu’il n’est pas possible de fixer les poteaux sur les murs en raison de leur épaisseur ou de la présence d’une isolation thermique extérieure qu’il ne faut pas percer. L’objectif de la présente invention est de concevoir un dispositif de protection en rive de toiture plus simple à installer et qui ne dégrade pas la maçonnerie.

Cet objectif est atteint conformément à l’invention par un dispositif de protection en rive de toitures qui comporte des moyens de fixation permettant de fixer le dispositif sur un chevron de rive d’une toiture et qui comporte un support pouvant recevoir l’extrémité d’un poteau de garde de corps, ce support étant relié aux moyens de fixation.

Ce dispositif n’est pas fixé sur la maçonnerie, mais sur un chevron de rive ce qui évite les difficultés lors du montage et du démontage du dispositif de protection ainsi que les dégâts au niveau de la maçonnerie. De plus, il est conçu pour être laissé en place sous les tuiles de la toiture après démontage des filets et des poteaux. Lors des travaux suivants, il suffit alors d’enlever la tuile qui couvre le dispositif et d’installer un poteau de garde de corps en insérant son extrémité dans le support. Le dispositif de l’invention évite l’usage d’une échelle ou d’un échafaudage et peut être installé à un coût bien moindre que les solutions jusqu’alors connues. Il peut être employé aussi bien pour les travaux neufs que pour la réfection.

Il est prévu selon l’invention que les moyens de fixation comprennent une première plaque de fixation munie de préférence d’au moins un trou traversant pour laisser passer un élément de fixation tel qu’une vis.

La première plaque de fixation est généralement fixée sur le chevron de rive intérieur pignon au moyen de vis passant à travers le ou les trou(s) traversant(s). Afin de mieux répartir les forces, il est judicieux de prévoir deux trous traversants, voire plus. La première plaque de fixation est fixée sur la face latérale du chevron dirigée vers l’intérieur du bâtiment.

Conformément à l’invention, il est possible de munir les moyens de fixation d’une deuxième plaque de fixation reliée à la première en faisant un angle sensiblement droit. Cette deuxième plaque de fixation peut être munie d’au moins un trou traversant pour laisser passer un élément de fixation tel qu’une vis.

Ceci permet de fixer le dispositif sur le chevron de rive dans deux plans perpendiculaires. On obtient ainsi une meilleure fixation qu’avec une fixation dans un seul plan.

Selon une variante de l’invention, le support comprend un tube dont les dimensions intérieures sont supérieures aux dimensions extérieures d’un poteau de garde de corps destiné à être reçu dans le support. Le tube est de préférence sensiblement parallèle à la première plaque de fixation. L’extrémité du poteau de garde de corps est introduite dans le tube afin de fixer le poteau de garde de corps.

Dans une variante d’exécution, le tube est fixé sur une première plaque porte-tube qui est de préférence perpendiculaire à la première plaque de fixation.

Le tube est fixé sur la première plaque porte-tube, par exemple par soudage. De ce fait, la première plaque porte-tube constitue une limite au-delà de laquelle l’extrémité du poteau de garde de corps ne peut être insérée dans le tube.

Dans un exemple d’exécution de l’invention, le tube traverse une deuxième plaque porte-tube. La deuxième plaque porte-tube est sensiblement parallèle à la première plaque porte-tube et/ou est sensiblement perpendiculaire à la première plaque de fixation et/ou dans le prolongement de la deuxième plaque de fixation.

De ce fait, le tube est doublement supporté, par la première et par la deuxième plaque porte-tube.

Il est prévu dans le cadre de l’invention que le tube présente une section transversale circulaire ou rectangulaire, notamment carrée.

La coupe du tube dépend évidemment de la section transversale de l’extrémité inférieure des poteaux de garde de corps.

Dans une version améliorée de l’invention, la première plaque porte-tube présente un trou traversant d’élimination d’eau au niveau du tube.

Ce trou traversant doit avoir une section transversale inférieure à celle de l’extrémité du poteau de garde de corps sans quoi la plaque porte-tube ne constituerait plus une butée pour le poteau. Ce trou traversant permet l’élimination de l’eau de pluie ou de l’eau utilisée pendant les travaux.

Enfin, il est préférable que les angles de la deuxième plaque de fixation, de la première plaque porte-tube et/ou de la deuxième plaque porte-tube soient biseautés ou arrondis.

Cette mesure évite les blessures des ouvriers lors du stockage et du montage du dispositif de l’invention.

Un exemple d’exécution de l’invention est décrit plus en détail ci-dessous à l’aide des figures qui montrent :

Figurel : une vue de côté du dispositif,

Figure 2 : une vue de face du dispositif de la figure 1,

Figure 3 : une vue de dessus du dispositif de la figure 1, et

Figure 4 : une vue en perspective du dispositif de la figure 1.

Une toiture est constituée essentiellement de fermes ou fermettes verticales, de forme générale en V retourné, espacées parfois de plusieurs mètres. Sur ses fermes ou fermettes sont fixées des pannes horizontales qui servent à leur tour d’appui pour des chevrons parallèles aux fermes ou fermettes et sur lesquels sont fixées les lattes pour la pose des tuiles. Le dispositif de l’invention est destiné à être fixé sur un chevron de rive intérieur pignon, c’est-à-dire un chevron situé au niveau d’un mur pignon, du côté intérieur du bâtiment.

Le dispositif de l’invention comprend une première plaque de fixation (1) dont le bord supérieur est relié à une deuxième plaque de fixation (2) perpendiculaire à la première. La première plaque de fixation (1) est destinée à prendre appui contre la face latérale verticale d’un chevron de rive dirigée vers l’intérieur du bâtiment. La deuxième plaque de fixation (2), quant à elle, est destinée à prendre appui contre la face supérieure du chevron de rive intérieur pignon, face supérieure sur laquelle sont fixées les lattes et qui est alignée sur l’arase du pignon. Ces première et deuxième plaques de fixation (1 et 2) présentent des trous traversants (3). Dans le présent exemple, il y en a deux sur la première plaque de fixation (1) et un sur la deuxième plaque de fixation (2). Ces trous traversants (3) permettent de fixer le dispositif sur un chevron de rive, notamment au moyen de vis.

Le bord inférieur de la première plaque de fixation (1) est relié à une première plaque porte-tube (4) de préférence perpendiculaire à la première plaque de fixation (1). La deuxième plaque de fixation (2) et la première plaque porte-tube (4) s’écartent de la première plaque de fixation (1) en directions opposées. Au niveau du bord supérieur de la première plaque de fixation (1), la deuxième plaque de fixation (2) se prolonge en une deuxième plaque porte-tube (5) parallèle à la première plaque porte-tube (4).

Un tube (6) est fixé sur la première plaque porte-tube (4) et traverse la deuxième plaque porte-tube (5). Il a des dimensions intérieures supérieures aux dimensions extérieures du poteau de garde de corps destiné à être reçu dans le support le tube. La forme et les dimensions intérieures de ce tube (6) sont choisies pour pouvoir recevoir l’extrémité inférieure d’un poteau garde de corps. Dans le présent exemple, ce tube (6) présente une section circulaire, mais peut - en fonction de la forme de l’extrémité du poteau de garde de corps -également avoir une coupe rectangulaire, notamment carrée.

Afin d’éviter que de l’eau ne stagne dans le tube (6), la première plaque porte-tube (4) présente un trou traversant d’élimination d’eau (7) au niveau du tube (6), par exemple dans le prolongement de l’axe du tube (6).

Les angles de la première plaque porte-tube (4), de la deuxième plaque porte-tube (5) et de la deuxième plaque de fixation (2) sont biseautés ou arrondis afin d’éviter les blessures lors de la manipulation du dispositif.

Le dispositif de l’invention est de préférence en métal, par exemple en acier, notamment en acier inoxydable ou en acier zingué, ou en fonte.

Dans l’exemple de réalisation présenté ici, la deuxième plaque de fixation (2) et la deuxième plaque porte-tube (5) sont réunies en une plaque unique. Il aurait été possible qu’elles soient décalées l’une par rapport à l’autre.

Le dispositif représenté est constitué de deux plaques soudées ensemble. La première est une plaque coudée sensiblement à angle droit et forme d’une part la première plaque de fixation (1) et d’autre part la première plaque porte-tube (4). La deuxième plaque, qui est plane, forme la deuxième plaque de fixation (2) et la deuxième plaque porte-tube (5). La première plaque est soudée sur la deuxième par le bord libre de la partie formant la première plaque de fixation (1), bord libre opposé à la partie formant première plaque porte-tube (4). Les deux plaques sont soudées de telle sorte que la partie formant première plaque support (1) est perpendiculaire à la deuxième plaque.

Le dispositif de l’invention est dimensionné de telle sorte qu’il peut être placé entre deux lattes successives. On pourra par exemple choisir une largeur de 250 mm. La hauteur du tube (6) sera de préférence égale ou supérieure à 130 mm pour se conformer à la législation sur l’enquillage minimum des poteaux.

Le dispositif de l’invention peut être monté une première fois puis laissé en place sous les tuiles de la toiture. Dans ce cas, il suffit, lors des travaux suivants, d’enlever la tuile qui couvre le dispositif et d’installer un poteau de garde de corps en insérant son extrémité dans le support. Le dispositif de l’invention évite l’usage d’une échelle ou d’un échafaudage et peut être installé à un coût bien moindre que les solutions jusqu’alors connues.

Liste des références : 1 Première plaque de fixation (moyens de fixation) 2 Deuxième plaque de fixation (moyens de fixation) 3 Trous traversants (moyens de fixation) 4 Première plaque porte-tube 5 Deuxième plaque porte-tube 6 Tube (support) 7 Trou traversant d’élimination d’eau

Claims

Revendications

1. Dispositif de protection en rive de toiture comportant des moyens de fixation (1, 2, 3) permettant de fixer le dispositif sur un chevron de rive d’une toiture et un support (6) pouvant recevoir l’extrémité d’un poteau de garde de corps, ce support (6) étant relié aux moyens de fixation (1,2), dans lequel dispositif de protection - les moyens de fixation (1, 2, 3) comprennent une première plaque de fixation (1) ; - le support comprend un tube (6) dont les dimensions intérieures sont supérieures aux dimensions extérieures d’un poteau de garde de corps destiné à être reçu dans le support ; - le tube (6) est fixé sur une première plaque porte-tube (4), caractérisé en ce que le tube (6) traverse une deuxième plaque porte-tube (5).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première plaque de fixation (1) est munie d’au moins un trou traversant (3) pour laisser passer un élément de fixation tel qu’une vis.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent une deuxième plaque de fixation (2) reliée à la première en faisant un angle d’environ 90°, laquelle deuxième plaque de fixation (2) est munie de préférence d’au moins un trou traversant (3) pour laisser passer un élément de fixation tel qu’une vis.
4. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le tube (6) est sensiblement parallèle à la première plaque de fixation (1).
5. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le tube (6) est fixé par soudage sur la première plaque porte-tube (4) et/ou en ce que la première plaque porte-tube est perpendiculaire à la première plaque de fixation (1).
6. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la deuxième plaque porte-tube (5) est sensiblement parallèle à la première plaque porte-tube (4) et/ou est sensiblement perpendiculaire à la première plaque de fixation (1).
7. Dispositif selon l’une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que la deuxième plaque porte-tube (5) est dans le prolongement de la deuxième plaque de fixation (2).
8. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le tube (6) présente une coupe circulaire ou rectangulaire, notamment carrée et/ou en ce que la première plaque porte-tube (4) présente un trou traversant d’élimination d’eau (7) au niveau du tube (6).
9. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les angles de la première plaque porte-tube (4) et/ou de la deuxième plaque porte-tube (5) sont biseautés ou arrondis.
10. Dispositif selon l’une des revendications 3 à 9, caractérisé en ce que les angles de la deuxième plaque de fixation (2) sont biseautés ou arrondis.