FR3039234A1

FR3039234A1 - Dispositif d'amortissement de vibrations pour un brancard d'un chariot d'attelage et chariot d'attelage, notamment un chariot de course de trot de type sulky

Info

Publication number: FR3039234A1
Application number: FR1556944A
Authority: FR
Inventors: Marius Pierini
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2015-07-22
Filing date: 2015-07-22
Publication date: 2017-01-27

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (1) d'amortissement de vibrations logé dans au moins un brancard d'un chariot d'attelage ainsi qu'un tel chariot d'attelage. Le dispositif (1) comprend un corps (3) portant deux cylindres (4, 4a) présentant chacun deux faces circulaires planes, une face courbe disposée entre et réunissant les deux faces circulaires et un axe longitudinal, avec les axes longitudinaux des deux cylindres (4, 4a) s'étendant perpendiculairement l'un à l'autre, chacun des cylindres (4, 4a) logeant en son intérieur un matériau élastique (5) amortissant les vibrations délimitant un passage (6) médian pour une tige (7) s'étendant selon l'axe longitudinal du cylindre (4, 4a), la tige (7) de chaque cylindre (4, 4a) faisant saillie des faces circulaires du cylindre (4, 4a) par une portion d'extrémité respective. Application particulière dans le domaine hippique, notamment pour chariots de course de trot.

Description

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION L’invention concerne le domaine des chariots attelés à un ou des animaux les tractant. Elle trouve pour application particulièrement avantageuse le domaine des chariots d’attelage de course de trot du type sulky, le chariot comportant un siège pour le conducteur, en course un jockey.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

Dans ce qui va suivre il va être pris principalement comme exemple un chariot d’attelage de course de trot. Ceci n’est cependant pas limitatif et l’invention peut s’appliquer à tout chariot d’attelage à au moins deux roues, un tel chariot étant tracté par au moins un animal. D’une manière générale, un chariot d’attelage comprend au moins deux roues portées par une structure de support s’étendant transversalement au chariot. La structure de support est solidarisée à deux brancards de forme allongée et s’étendant parallèlement et à distance l’un de l’autre vers l’avant du chariot. Il existe un espacement entre les brancards suffisant pour intercaler entre les brancards au moins un animal tractant le chariot.

Les extrémités distales des brancards, c’est-à-dire les plus éloignées de la structure de support, pointent vers l’avant et sont destinées à être solidarisées de manière amovible avec un élément de type harnais porté par ledit au moins un animal, fréquemment un cheval. L’élément peut être une sangle qui entoure le thorax de l’animal ou de chacun des animaux tractant le chariot.

En ce qui concerne les chariots de course de trot, leur configuration est strictement réglementée et soumise à des obligations spécifiques. Le nombre de pièces du chariot est réduit à un minimum, la structure de support consistant en un pont ou traverse sur lequel est fixé un siège pour le conducteur.

Dans ce domaine, le chariot présente un poids le plus réduit possible tout en possédant une rigidité suffisante pour résister à toutes les sollicitations mécaniques auxquelles il est exposé. Cependant comme les brancards sont creux en étant de forme tubulaire, ces brancards transmettent des vibrations au conducteur d’un chariot de course.

En effet, le cheval qui tracte le chariot de course effectue un trot de compétition avec des chocs prononcés de ses sabots contre le sol. Ces chocs résonnent dans les brancards et sont directement transmis au conducteur par la structure de support et le siège du conducteur fixé à cette structure.

Le document FR-A-2 768 984 décrit un chariot de course du type sulky à deux roues associées à une suspension portée par un châssis en vue d’amortir les chocs au roulement. Ce document reconnaît que le conducteur d’un tel chariot de course, du fait d’un manque de suspension du chariot, est très sollicité physiquement, notamment son dos, étant donné que les irrégularités de la surface sur laquelle roule le chariot sont directement répercutées au siège du conducteur et donc au conducteur lui-même. Il est ainsi proposé de munir les roues de suspension.

Ce document ne fait cependant pas mention du problème des vibrations transmises par les brancards au chariot lors des chocs des sabots du cheval pendant une course ou un entraînement.

Il existe plusieurs dispositifs destinés à amortir les secousses du trot du cheval transmises au chariot et donc au conducteur. La plupart de ces dispositifs sont également destinés à permettre une modularité du chariot en fonction du cheval et du conducteur.

Un exemple d’un tel dispositif est, par exemple, illustré dans le document US-A-4 863 180. Dans un chariot de course de type sulky décrit dans ce document, il est prévu d’intercaler dans les brancards une articulation qui permet un mouvement latéral de chaque brancard. Il est aussi prévu pour chaque brancard un amortisseur de chocs sous forme d’un vérin ainsi qu’un ensemble présentant une fourche télescopique reliant chaque brancard au pont sur lequel est monté le siège du conducteur.

Le dispositif d’amortissement de vibrations décrit dans ce document illustre également bien les inconvénients de ces dispositifs qui sont particulièrement complexes avec des multiples vérins, écrous, pièces mobiles qui constituent autant de point de fragilité du sulky et qui risquent d’être endommagés lors des courses, des transports, des nettoyages, etc.

Par ailleurs, ces dispositifs sont des éléments faisant un tout avec le chariot de course. Un tel chariot de course est donc fabriqué à la base avec ce type de dispositif. Il est difficile d’inclure un tel dispositif d’amortissement de vibrations dans un chariot déjà existant sans que cela nécessite une complète refonte de la conception du chariot.

Le problème à la base de l’invention est de concevoir pour au moins un brancard présent dans un chariot attelé à au moins un animal un dispositif d’amortissement de vibrations, notamment celles produites lors des chocs des sabots contre le sol de l’animal tractant le chariot, ce dispositif devant être de conception simple et fiable, de poids réduit et pouvant être facilement monté sur des chariots déjà existants.

RÉSUMÉ DE L'INVENTION

Pour atteindre cet objectif, un aspect de la présente invention concerne un dispositif d’amortissement de vibrations destiné à être logé dans au moins un brancard d’un chariot d’attelage, caractérisé en ce que le dispositif comprend un corps portant deux cylindres, les deux cylindres présentant chacun deux faces circulaires planes, une face courbe disposée entre et réunissant les deux faces circulaires et un axe longitudinal avec les axes longitudinaux des deux cylindres s’étendant perpendiculairement l’un à l’autre, chacun des cylindres logeant en son intérieur un matériau élastique amortissant les vibrations délimitant un passage médian recevant une tige s’étendant selon l’axe longitudinal du cylindre, la tige de chaque cylindre faisant saillie des faces circulaires du cylindre par une portion d’extrémité respective.

Dans ce dispositif, l’amortissement des secousses, dues principalement au déplacement d’au moins un animal tractant le chariot et transmises au conducteur par l’intermédiaire des brancards, se fait par l’élasticité du matériau élastique contenu dans chaque cylindre dans lequel vibre la tige solidaire du brancard en répercutant les secousses au dispositif d’amortissement que celui-ci amortit. Le positionnement des deux cylindres à angle droit permet d’absorber les secousses dans différentes orientations.

Un tel dispositif d’amortissement est particulièrement simple de construction. De plus, comme aucun mouvement d’un élément par rapport à un autre n’est exigé pour le fonctionnement du dispositif, inversement à un dispositif comprenant un corps et une ou des tiges de vérin, le dispositif selon l’invention n’est pas sensible à l’encrassement, notamment par la boue d’un parcours d’entraînement ou d’un champ de course. Le nombre peu élevé de pièces, avantageusement toutes solidarisées au moins partiellement les unes aux autres contribue aussi à la solidité du dispositif en diminuant les coûts, et en facilitant son entretien et son montage sur le brancard.

Un autre aspect de la présente invention concerne un chariot d’attelage comprenant au moins deux roues portées par une structure de support s’étendant transversalement au chariot, la structure de support étant solidarisée à deux brancards de forme allongée et s’étendant parallèlement et à distance l’un de l’autre vers l’avant du chariot avec un espacement entre les brancards suffisant pour intercaler entre les brancards au moins un animal tractant le chariot, les extrémités libres des brancards pointant vers l’avant du chariot étant destinées à être solidarisées de manière amovible avec un élément de type harnais porté par ledit au moins un animal, caractérisé en ce qu’au moins un brancard comprend un tel dispositif d’amortissement de vibrations.

Le dispositif selon la présente invention qui est léger est particulièrement adapté pour un chariot d’attelage devant remplir des exigences de poids minimal. Un tel dispositif peut aussi facilement être logé dans au moins un brancard de chariots déjà existants, brancard qui peut présenter différentes formes auxquelles l’intégration du dispositif dans le brancard peut s’adapter.

Un autre aspect de l’invention concerne un procédé de montage d’un dispositif d’amortissement de vibrations dans au moins un brancard de deux brancards d’un tel chariot d’attelage, le procédé comprenant les étapes suivantes : - sectionnement dudit au moins un brancard en deux sections longitudinales, - solidarisation d’un cylindre du dispositif à une première section du brancard, - solidarisation de l’autre cylindre du dispositif à une deuxième section du brancard.

Le montage d’un tel dispositif d’amortissement sur au moins un brancard est simple en ne requérant que le sectionnement du brancard, l’usinage des extrémités des sections du brancard en vis-à-vis et la solidarisation du dispositif à chacune de ses extrémités. Le dispositif peut donc être adapté sur tout type brancard déjà existant tout en présentant un encombrement moindre.

Le caractère tubulaire de certains brancards permet un sectionnement facilité du brancard ainsi qu’un usinage des extrémités en vis-à-vis des sections. Dans tous les cas, la solidarisation amovible du dispositif avec respectivement une section du brancard peut se faire par des moyens simples, notamment par coopération d’un écrou avec une tige filetée formant la tige traversant le cylindre associé du dispositif.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront mieux de la description détaillée d’un mode de réalisation de cette dernière qui est illustré par les dessins d’accompagnement suivants dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d’une vue en perspective d’un dispositif d’amortissement des vibrations selon une première forme de réalisation de la présente invention, - la figure 2 est une représentation schématique d’une vue en perspective d’une portion d’un brancard de chariot d’attelage intégrant le dispositif d’amortissement des vibrations montré à la figure 1 selon un premier mode de réalisation de la présente invention, - la figure 3 est une représentation schématique d’une vue de dessus en perspective d’un chariot d’attelage montrant deux brancards intégrant chacun un dispositif d’amortissement des vibrations selon la présente invention, - la figure 4 est une représentation schématique d’une vue en perspective d’un dispositif d’amortissement des vibrations selon une deuxième forme de réalisation de la présente invention, - la figure 5 est une représentation schématique d’une vue en perspective d’une portion d’un brancard de chariot d’attelage intégrant le dispositif d’amortissement des vibrations montré à la figure 4 selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention.

Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques. En particulier les dimensions des différentes pièces ne sont pas représentatives de la réalité.

De plus, si la figure 2 montre l’intégration, selon un premier mode de réalisation, d’un dispositif d’amortissement du type de celui montré à la figure 1 dans un brancard, le premier mode d’intégration n’est pas limité à un tel dispositif d’amortissement. Il en va de même pour le deuxième mode d’intégration, montré à la figure 5, qui n’est pas limité à la forme de réalisation du dispositif d’amortissement montré à la figure 4.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION

Avant d’entamer une revue détaillée de modes de réalisation de l’invention, sont énoncées ci-après des caractéristiques optionnelles qui peuvent éventuellement être utilisées en association ou alternativement : - le matériau élastique amortissant les vibrations est un matériau élastomère présentant une forme cylindrique complémentaire de la forme cylindrique interne du cylindre qui le loge. Un matériau élastomère présente de bonnes propriétés d’amortissement et n’est pas sujet à la corrosion ou à un vieillissement précoce. De plus, sa forme cylindre accroît son contact avec l’intérieur du cylindre, ce qui le maintient en place et assure un amortissement accru des vibrations. - la tige de chaque cylindre et/ou le matériau élastique sont fixes en rotation par rapport au cylindre associé. Il est avantageux d’éviter que l’amortissement se fasse par déplacement d’un élément du dispositif par rapport à un autre, étant donné les risques d’encrassement du dispositif monté sur un brancard du chariot qui peut recevoir diverses projections de terre, d’eau ou de boue, ce qui pourrait bloquer un tel déplacement. - les cylindres présentent les mêmes dimensions. Ceci permet d’obtenir le même amortissement dans deux directions perpendiculaires du dispositif et donc du brancard quand le dispositif est logé dans le brancard. - le corps porte un cylindre à chacune de deux de ses extrémités opposées. Dans ce cas, il est obtenu un dispositif d’amortissement compact et avantageusement fermé avec une bonne protection des cylindres, les cylindres étant logés à l’intérieur du corps. - le corps comprend au moins une paire de branches espacées ayant une configuration en U avec une base intercalée entre les branches, les extrémités distales des branches étant solidarisées avec le cylindre. Il est alors possible de positionner au moins un ou, de préférence, les deux cylindres de manière le plus écartée possible en gardant un corps relativement léger du fait des branches ne comportant pas autant de matière que le corps. De plus, lors de la fabrication du dispositif, la solidarisation du corps avec les cylindres est facilitée du fait qu’elle se fait par l’intermédiaire des branches. - les extrémités distales des branches sont solidarisées à la face courbe parallèlement à l’axe longitudinal du cylindre. C’est cette face courbe qui présente la plus grande surface de contact du cylindre prise parallèlement à l’axe longitudinal du cylindre et donc assure la meilleure solidarisation possible du cylindre avec les extrémités distales des branches. - le corps porte deux paires de branches, chacune des paires de branches étant associée à un cylindre, la paire de branches associée à un cylindre s’étendant entre la paire de branches associée à l’autre cylindre dans une direction opposée à celle de la paire de branches associée à l’autre cylindre, le corps présentant une configuration sensiblement en parallélépipède rectangle avec une branche sur chacun de quatre côtés opposés deux à deux du parallélépipède rectangle. Le corps est ainsi compact tout en étant rendu le plus léger possible en pouvant ne consister qu’en des branches et une base pour les deux U formés respectivement par une paire de branches associée à un cylindre. - pour le chariot, chaque brancard est muni d’un dispositif d’amortissement. Cela permet de répartir l’amortissement des vibrations des deux côtés longitudinaux de l’avant du chariot formé par les brancards. Les deux brancards étant également soumis aux vibrations, il est préférable de procéder à un amortissement des vibrations sur ces deux brancards. - le ou chaque brancard comprend des première et deuxième sections longitudinales, la première section longitudinale portant à son extrémité tournée vers la structure de support des moyens de solidarisation amovible à la structure et la deuxième section longitudinale portant à son extrémité tournée vers l’avant du chariot des moyens de solidarisation amovible destinés à coopérer avec un élément de type harnais porté par ledit au moins un animal, un dispositif d’amortissement étant positionné dans le ou chaque brancard en étant intercalé entre les première et deuxième sections longitudinales. Ainsi, le dispositif d’amortissement est intégré dans le ou chaque brancard, ce qui interrompt la transmission des vibrations de l’extrémité distale des brancards vers la structure de support supportant le siège du conducteur du chariot et donc la transmission néfaste de ces vibrations au conducteur du chariot. D’autre part, cette intégration d’un dispositif dans au moins un brancard n’accroît pas l’encombrement du chariot. Enfin, il est possible de raccourcir une section du ou de chaque brancard pour compenser l’augmentation de sa longueur due à l’intégration du dispositif dans le ou chaque brancard. - la première section longitudinale est plus courte que la deuxième section longitudinale. Le dispositif d’amortissement se trouve donc plus près de la structure de support et du conducteur, ce qui permet une élimination plus forte des vibrations et sollicite moins le ou chaque brancard portant le dispositif, étant donné qu’il se trouve rapproché des points de solidarisation du ou de chaque brancard avec la structure. - le ou chaque brancard est de forme tubulaire, avec les parties d’extrémité des première(s) et deuxième(s) sections longitudinales en vis-à-vis présentant chacune deux découpes pour former deux languettes faisant saillie longitudinalement de leur section et présentant un évidement pour le passage de la tige du cylindre associé transversalement aux languettes, des moyens de solidarisation de la tige aux deux languettes étant fournis. La forme tubulaire, classique pour un chariot d’attelage de course de trot du type sulky pour lequel un chariot selon la présente invention est particulièrement destiné, permet, préalablement à l’intégration d’un dispositif dans un brancard, un travail du brancard facilité avec sectionnement du tube formant le brancard et usinage de ses extrémités par exemple de languettes sur les extrémités des deux sections ainsi obtenues. Un mode de solidarisation du dispositif sur le ou chaque brancard est ainsi aisément obtenu. - le chariot est un chariot d’attelage de course de trot du type sulky, le chariot comportant un siège pour un conducteur du chariot.

Dans le procédé selon l’invention, quand une formation de languettes aux extrémités des sections longitudinales du brancard est prévue, il est avantageusement procédé aux étapes suivantes : - découpe des parties d’extrémité en vis-à-vis des sections longitudinales de manière à former deux languettes faisant saillie longitudinalement de leur section, - perçage d’un évidement dans chacune des languettes, - introduction d’un cylindre du dispositif entre les languettes de la première section et introduction d’une tige dans le passage médian longitudinal du cylindre avec des portions d’extrémité de la tige faisant saillie de chaque face circulaire du cylindre et à l’extérieur des languettes, - répétition de l’étape précédente pour l’autre cylindre du dispositif entre les languettes de la deuxième section, - solidarisation amovible du dispositif avec les première et deuxième sections par solidarisation de chaque tige avec les languettes associées, - avec, le cas échéant, répétition de toutes les étapes précédentes, pour le deuxième brancard du chariot.

Dans ce qui va suivre, il sera fait référence à toutes les figures prises en combinaison parfois en mettant en avant certaines figures qui illustrent le mieux les caractéristiques mentionnées.

La présente invention concerne tout d’abord un dispositif 1 d’amortissement de vibrations destiné à être logé dans au moins un brancard 2 d’un chariot 20 d’attelage, ce chariot 20 d’attelage étant avantageusement un chariot 20 de course au trot connu sous l’appellation de sulky.

Le dispositif 1 d’amortissement selon la présente invention est particulièrement simple et compact en ne présentant pas d’éléments complexes comme des vérins qui peuvent être, par exemple, bloqués par des projections récurrentes de boue par l’animal tractant le chariot 20, notamment un cheval.

Selon l’invention, le dispositif 1 comprend un corps 3 portant deux cylindres 4, 4a. Les deux cylindres 4, 4a présentent chacun deux faces circulaires planes, une face courbe disposée entre et réunissant les deux faces circulaires et un axe longitudinal. Les axes longitudinaux des deux cylindres 4, 4a s’étendent perpendiculairement l’un à l’autre tout en étant espacés l’un de l’autre.

Par exemple, comme il est montré aux figures 1 et 4, un axe longitudinal d’un cylindre 4 peut s’étendre en direction transverse sensiblement horizontale du brancard sur lequel le dispositif 1 est monté tandis que l’axe longitudinal de l’autre cylindre 4a s’étend en direction transverse sensiblement verticale du brancard.

Pour effectuer l’atténuation des vibrations, chacun des cylindres 4, 4a est rempli d’un matériau élastique 5 amortissant les vibrations. Le matériau élastique 5 délimite en son intérieur un passage 6 médian le traversant pour une tige 7 s’étendant selon l’axe longitudinal du cylindre 4, 4a. La tige 7 de chaque cylindre 4, 4a fait saillie des faces circulaires du cylindre 4, 4a par une portion d’extrémité respective. Cette tige 7 est destinée à être solidarisée avec le brancard celui-ci étant coupé en deux sections longitudinales 11, 12, le dispositif 1 étant intercalé entre les deux sections 11, 12. Ceci peut être vu notamment aux figures 2 et 5. A la figure 2, le brancard 2 est montré en faisant un coude au niveau du dispositif 1 d’amortissement, ce qui n’est pas le cas en utilisation du brancard 2 dans un chariot 2, étant donné que les deux sections 12, 13 intercalant entre elles le dispositif 1 sont alors dans le prolongement l’une de l’autre. Ceci sera ultérieurement plus précisément détaillé.

Le matériau élastique 5 amortissant les vibrations peut être de différent type. Ce matériau élastique est avantageusement un matériau élastomère, par exemple mais non limitativement en caoutchouc nitrile, en EPDM, notamment en caoutchouc alvéolaire EPDM, en silicone, en polyuréthane ou à base d’un élastomère fluoré.

Le matériau élastique 5 remplit avantageusement tout l’intérieur du cylindre 4, 4a associé. Il peut ainsi présenter présentant une forme cylindrique complémentaire de la forme cylindrique interne du cylindre 4, 4a qui le loge.

Avantageusement, la tige 7 de chaque cylindre 4, 4a est fixe par rapport au cylindre 4, 4a associé ou la friction entre le matériau élastique 5 amortissant les vibrations et la tige 7 est suffisamment forte pour empêcher une rotation de la tige 7 dans son cylindre 4, 4a associé. Il en va de même pour le matériau élastique 5 par rapport à son cylindre 4, 4a associé, indépendamment ou en combinaison avec un blocage en rotation de la tige 7.

Il est préféré que le matériau élastique 5 et la tige 7 soient tous les deux fixes en rotation dans leur cylindre 4, 4a. Lors du montage du dispositif 1 sur un brancard 2, la tige 7 peut présenter cependant une liberté de déplacement axial dans son cylindre 4, 4a associé tant qu’elle n’est pas encore solidarisée au brancard 2.

En se référant notamment aux figures 1 et 4, deux formes de réalisation du dispositif 1 d’amortissement des vibrations selon la présente invention vont maintenant être détaillées. Ces formes de réalisation ne sont pas limitatives. Dans ces deux formes de réalisation, le corps 3 porte un cylindre 4, 4a à chacune de deux de ses extrémités opposées. A ces figures, la tige 7 faisant saillie sur les deux faces circulaires de son cylindre 4, 4a associé est illustrée seulement partiellement avec notamment omission de ses parties d’extrémité. Il est à garder à l’esprit que cette tige 7 peut être plus longue afin d’être solidarisée avec le brancard.

Dans la première forme de réalisation, montré à la figure 1, le corps 3 intègre les cylindres 4, 4a en formant un ensemble compact fermé. Les cylindres 4, 4a sont ainsi protégés en étant logés dans le corps 3 qui les enveloppe complètement à l’exception de leurs faces circulaires desquelles fait saillie la tige 7. Un tel corps 3 est donc résistant et protège bien les cylindres. Cependant il présente le désavantage d’être coûteux en fabrication et de peser plus lourd que celui de la deuxième forme de réalisation montrée à la figure 4.

Dans cette deuxième forme de réalisation montrée à la figure 4, le corps 3 comprend au moins une paire de branches 8, 8a espacées ayant une configuration en U avec une base intercalée entre les branches 8, 8a, les extrémités distales 8b des branches 8, 8a étant solidarisées avec le cylindre 4, 4a.

Avantageusement, ce sont les deux cylindres 4, 4a qui sont reliés au corps 3 avec une paire respective de branches 8, 8a. Dans cette configuration, les bases des U ainsi formés peuvent être en appui l’une contre l’autre avec une paire de branches 8, 8a associées à un cylindre 4, 4a s’étendant en direction opposée de la paire de branches 8a, 8 associées à l’autre cylindre 4a, 4. Ceci est obtenu, en partant de deux paires de branches 8, 8a placées en vis-à-vis avec les extrémités distales 8b des branches 8, 8a des paires pointant les unes contre les autres, après qu’une paire de branches 8, 8a ait été pivotée de 90° par rapport à l’autre paire de branches 8a, 8.

Cette forme de réalisation est plus légère que la première et est facile de fabrication. Un procédé de fabrication d’un tel dispositif d’amortissement selon la deuxième forme sera décrit ultérieurement.

Les branches 8, 8a de la paire associée à un cylindre 4, 4a peuvent s’étendre entre les branches 8a, 8 de la paire associée à l’autre cylindre 4a, 4, ceci dans des directions opposées. Le corps 3 peut alors présenter une configuration sensiblement en parallélépipède rectangle avec une branche 8, 8a sur chacun de quatre côtés opposés deux à deux du parallélépipède rectangle, ceci étant bien visible notamment aux figures 4 et 5.

Les branches 8, 8a d’un même U formant une paire associée à un cylindre 4, 4a peuvent être aussi inclinées de manière à être divergentes, les extrémités distales des branches 8, 8a étant plus éloignées que les extrémités des branches 8, 8a raccordées à la base du U.

Dans la deuxième forme de réalisation du dispositif 1 selon la présente invention, les extrémités distales 8b des branches 8, 8a sont solidarisées à la face courbe du cylindre 4, 4a s’étendant selon l’axe longitudinal du cylindre 4, 4a, autrement dit dans sa hauteur dans la direction perpendiculaire aux faces circulaires et sur la distance séparant ces faces circulaires.

Dans ce cas, la largeur des branches 8, 8a portées par chaque extrémité du corps 3 est sensiblement égale à la hauteur du cylindre 4, 4a associé. Chaque branche 8, 8a peut former une surface plane sensiblement sous la forme d’un carré. Avantageusement, les branches 8, 8a associées à un cylindre 4, 4a peuvent s’étendre approximativement tangentiellement par rapport à la surface courbe du cylindre 4, 4a. Ainsi, la solidarisation des branches 8, 8a avec le cylindre 4, 4a est résistante, étant donné qu’elle est répartie sur la plus grande longueur possible de la face courbe.

Les extrémités distales 8b des branches 8, 8a peuvent être solidarisées par soudage, brasage ou collage sur leur cylindre 4, 4a associé. Il peut en être de même pour les bases des deux U formés par les paires respectives de branches 8, 8a tournées vers un cylindre 4, 4a.

Avantageusement, les faces circulaires de chaque cylindre 4, 4a peuvent être fermées par une coupole amovible respective, la coupole respective empêchant l’introduction de saletés à l’intérieur du cylindre 4, 4a et servant à la protection du matériau élastique 5 d’amortissement des vibrations. Chaque coupole présente alors un évidement de passage pour la tige 7.

La tige 7 peut présenter des portions d’extrémité filetées ou peut présenter une tête à une extrémité et une portion filetée à l’autre extrémité. C’est la solidarisation du dispositif avec le brancard 2 qui est ainsi facilitée par cette mesure, cette solidarisation étant alors amovible et se faisant par serrage d’au moins un écrou sur une portion d’extrémité filetée de la tige.

La tige 7 est destinée à traverser une section 12, 13 du brancard 2 transversalement au brancard 2 sur lequel le dispositif 1 d’amortissement des vibrations est à fixer. Cela sera ultérieurement plus précisément décrit.

En se référant notamment aux figures 2, 3 et 5, la présente invention concerne aussi un chariot 20 d’attelage comprenant au moins deux roues 18 portées par une structure de support 15 s’étendant transversalement au chariot 20. Cette structure de support 15 qui correspond au pont d’un chariot 20 d’attelage de course de trot en portant le siège 19 du conducteur est solidarisée à deux brancards 2 de forme allongée et s’étendant parallèlement et à distance l’un de l’autre vers l’avant du chariot 20 avec un espacement entre les brancards 2 suffisant pour intercaler entre les brancards 2 au moins un animal tractant le chariot 20.

Les extrémités 17 distales ou libres des brancards 2, donc les plus éloignées de la structure 15, pointent vers l’avant du chariot. La portion de chaque brancard 2 voisine de son extrémité distale 17 est destinée à être solidarisée de manière amovible avec un élément de type harnais porté par ledit au moins un animal, un unique cheval dans le cas d’un chariot 20 d’attelage de course de trot.

Selon la présente invention, au moins un brancard 2 comprend un dispositif 1 d’amortissement de vibrations tel que précédemment décrit.

Avantageusement chacun des brancards 2 du chariot 20 est muni d’un dispositif 1 d’amortissement.

Pour intégrer le dispositif 1 dans le ou chaque brancard 2, celui-ci est sectionné en des première et deuxième sections 12, 13 longitudinales. La première section 12 longitudinale porte à son extrémité tournée vers la structure de support 15 des moyens de fixation 16, amovible ou non, à la structure de support 15, avantageusement le pont d’un chariot 20 de course portant le siège 19 du conducteur. Le dispositif 1 d’amortissement est alors positionné dans le ou chaque brancard 2 en étant intercalé entre les première et deuxième sections 12, 13 longitudinales.

La deuxième section 13 longitudinale porte à son extrémité tournée vers l’avant du chariot 20 qui est l’extrémité tournée vers ledit au moins un animal des moyens de solidarisation amovible destinés à coopérer avec l’élément de type harnais porté par ledit au moins un animal. Il peut être prévu que la première section 12 longitudinale soit plus courte que la deuxième section 13 longitudinale. Ceci est par exemple montré à la figure 3.

Deux modes de réalisation de la solidarisation du dispositif d’amortissement 1 selon la présente invention à un brancard 2 d’un chariot vont maintenant être décrits. Ces deux modes, montrés aux figures 2 et 5, ne sont pas limitatifs.

Pour les deux modes de réalisation, le brancard 2 est sectionné en une premières et une deuxième sections 12, 13 longitudinales avec leurs parties d’extrémité 12a, 13a en vis-à-vis. Des moyens de solidarisation 14 sont prévus pour solidariser le dispositif 1 d’amortissement avec les parties d’extrémité 12a, 13a des sections 12, 13 longitudinales.

Ces moyens de solidarisation 14 sont avantageusement un ou deux écrous coopérant avec un filetage prévu sur la tige 7, soit aux deux portions d’extrémité de la tige 7, soit à une seule portion d’extrémité, l’autre extrémité de la tige 7 portant une tête, comme il est montré aux figures 2 et 5. Avantageusement, il n’y a pas de mobilité en rotation de la tige 7 autour du brancard 2.

Dans le premier mode montré à la figure 2, un étrier 21 est ajouté à chaque partie d’extrémité 12a, 13a des sections 12, 13. Ces étriers 21 servent à la solidarisation avec la tige 7 sortant d’un des cylindres 4, 4a, chaque cylindre 4, 4a du dispositif 1 étant orienté vers une partie d’extrémité 12a, 13a d’une des sections 12, 13 longitudinales. La tige 7 s’étend transversalement à son étrier 21 associé, avantageusement en forme de U, et le traverse des deux côtés. Cette tige 7 est ensuite solidarisée avec l’étrier 21 par des moyens de solidarisation 14. Comme il a été déjà précédemment mentionné, ce mode de réalisation peut être aussi bien mis en œuvre sur un dispositif 1 d’amortissement selon la première ou la deuxième forme de réalisation montrée respectivement aux figures 1 et 4.

De même, s’il est montré à la figure 2 des sections 12, 13 longitudinales faisant un angle entre elles, ceci n’est pas le cas en position de travail du brancard 2 pour laquelle les sections 12, 13 sont alignées l’une à l’autre. La figure 5 montre un tel alignement pour le deuxième mode de réalisation, alignement qui est aussi obtenu dans le premier mode montré à la figure 2.

Le deuxième mode de réalisation, montré notamment à la figure 5, est particulièrement adapté pour un chariot 20 de course. Pour un tel chariot 20, le poids du chariot 20 joue un rôle important et le ou chaque brancard 2 peut être avantageusement de forme tubulaire donc creuse.

Dans ce cas, selon ce deuxième mode, les parties d’extrémité 12a, 13a en vis-à-vis des sections 12, 13 longitudinales peuvent présenter chacune deux découpes 9 pour former deux languettes 10 faisant saillie longitudinalement de leur section 12, 13. La formation de découpe 9 dans les parties d’extrémité 12a, 13a est facilitée par la forme tubulaire de chaque brancard 2.

Les languettes 10 des parties d’extrémité 12a, 13a en vis-à-vis des premières et deuxièmes sections 12, 13 longitudinales peuvent présenter un évidement 11 pour le passage de la tige 7 du cylindre 4, 4a ceci transversalement aux languettes 10. Des moyens de solidarisation 14 de la tige 7 aux deux languettes 10 peuvent être présents, ces moyens de solidarisation ayant été précédemment décrits pour les deux modes de réalisation.

Deux modes de réalisation d’un procédé de fabrication d’un tel dispositif 1 d’amortissement de vibrations et d’un procédé de montage d’un dispositif 1 d’amortissement dans un brancard 2 vont maintenant être décrits. Ces deux modes de réalisation ne sont pas limitatifs.

Le procédé de fabrication d’un dispositif 1 du type montré aux figures 1 et 4 comprend l’étape d’insertion d’un matériau élastique 5 atténuateur de vibrations dans un cylindre 4, 4a avec perçage du matériau élastique 5 atténuateur de vibrations avant ou après son insertion pour que le matériau élastique 5 présente un passage 6 médian longitudinal.

Le passage 6 médian longitudinal de chaque cylindre 4, 4a est destiné à recevoir une tige 7 en son intérieur avec des portions d’extrémité de la tige 7 faisant saillie de chaque côté longitudinal du cylindre 4, 4a. L’étape d’insertion peut être effectuée par moulage d’un matériau élastique 5 dans le cylindre 4, 4a associé auquel cas le perçage est effectué après solidification du matériau élastique dans le cylindre 4, 4a.

Il est procédé à la répétition de la même étape pour un deuxième cylindre 4, 4a sur le dispositif.

Selon la première forme de réalisation du dispositif 1 montré à la figure 1, les cylindres 4, 4a sont logés dans le corps 3 en formant un ensemble fermé et compact, de telle sorte que les axes longitudinaux des deux cylindres 4, 4a s’étendent perpendiculairement l’un à l’autre.

Selon la deuxième forme de réalisation du dispositif 1 montré à la figure 4, il est ensuite procédé à la solidarisation, avantageusement par brasage, soudage ou collage de chaque cylindre 4, 4a avec une extrémité respective d’un corps 3. Le corps 3 est alors intercalé entre les deux cylindres 4, 4a de telle sorte que les axes longitudinaux des deux cylindres 4, 4a s’étendent perpendiculairement l’un à l’autre.

Dans cette deuxième forme de réalisation, le corps 3 peut être en une seule partie ou être obtenu par solidarisation de deux parties, l’une et l’autre correspondant aux moyens de solidarisation du corps 3 avec un cylindre 4, 4a sur chacun de deux côtés opposés du corps 3. Ces moyens de solidarisation peuvent être pour chaque cylindre 4, 4a une paire de branches 8, 8a et leur base avec solidarisation des bases des deux paires de branches 8, 8 opposées.

Dans ce cas, les bases des U ainsi formés peuvent être en appui l’une contre l’autre avec une paire de branches 8, 8a associées à un cylindre 4, 4a s’étendant en direction opposée de la paire de branches 8a, 8 associées à l’autre cylindre 4a, 4, ceci après qu’une paire de branches 8, 8a ait été pivotée de 90° par rapport à l’autre paire de branches 8a, 8. Dans cette forme de réalisation, un des U rentre dans l’autre U en étant inversé et pivoté de 90°par rapport à l’autre U.

Pour les deux formes de réalisation du dispositif 1, il est à considérer que l’étape d’insertion ou respectivement de solidarisation des cylindres 4, 4a dans ou avec le corps 3 étape peut suivre ou inversement précéder l’étape d’insertion d’un matériau élastique 5 atténuateur de vibrations dans chaque cylindre 4, 4a.

Quand le perçage dans le matériau élastique 5, avantageusement élastomère, est effectué avant l’insertion du matériau 5 dans son cylindre 4, 4a associé, cela permet une insertion facilitée étant donné que le matériau élastique 5 peut se rétracter en diminuant le passage médian 6 longitudinal ainsi percé.

Par contre, quand la tige 7 est insérée dans le passage 6 pratiqué dans le matériau 5, la tige 7 peut dilater ce passage 6 et presser la surface externe du matériau 5 contre la paroi interne du cylindre 4, 4a, ce qui permet l’obtention aisé d’un blocage de la tige 7 en pivotement et même axialement par rapport au cylindre 4, 4a le recevant. Le matériau élastique 5 est aussi bloqué en pivotement par compression contre le cylindre 4, 4a.

Le dispositif 1 d’amortissement de vibrations est alors complet et prêt à être monté dans un brancard 2.

Cela peut être fait par un procédé de montage d’un dispositif 1 d’amortissement de vibrations dans au moins un brancard 2 de deux brancards 2 d’un chariot 20 d’attelage selon les étapes suivantes. Ce procédé est valable pour les deux modes de réalisation montrés aux figures 2 et 5.

Il est procédé au sectionnement dudit au moins un brancard 2 en deux sections 12, 13 longitudinales. Il est procédé ensuite à la solidarisation d’un cylindre 4, 4a du dispositif 1 à une première section 12 du brancard 2 puis à la solidarisation de l’autre cylindre 4, 4a du dispositif 1 à une deuxième section 13 du brancard 2.

Dans le cas du deuxième mode de réalisation montré à la figure 5, il est procédé à la découpe 9 des parties d’extrémité 12a, 13a en vis-à-vis des sections 12, 13 longitudinales de manière à former deux languettes 10 faisant saillie longitudinalement de leur section.

Il est ensuite procédé au perçage d’un évidement 11 dans chacune des languettes 10, à l’introduction d’un cylindre 4, 4a du dispositif 1 entre les languettes 10 de la première section 12 et à l’introduction d’une tige 7 dans le passage 6 médian longitudinal du cylindre 4, 4a. Les portions d’extrémité de la tige 7 font alors saillie en partant de chaque face circulaire du cylindre 4, 4a à l’extérieur des languettes 10. L’étape précédente est répétée pour l’autre cylindre 4, 4a du dispositif 1 entre les languettes 10 de la deuxième section 13.

Enfin, il est procédé à la solidarisation amovible du dispositif 1 avec les première et deuxième sections 13 par solidarisation de chaque tige 7 avec les languettes 10 associées, avec, le cas échéant, la répétition de toutes les étapes précédentes pour le deuxième brancard 2 du chariot 20. L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisations précédemment décrits et s’étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications.

REFERENCES 1. Dispositif d’amortissement 2. Brancard 3. Corps 4. Cylindre 4a. Cylindre 5. Matériau élastique 6. Passage 7. Tige 8. Branche 8a. Branche 8b. Extrémité distale 9. Découpe 10. Languette 11. Evidement 12. Première section 12a. Partie d’extrémité 13. Deuxième section 13a. Partie d’extrémité 14. Moyens de solidarisation 15. Structure de support 16. Moyens de fixation 17. Extrémité distale 18. Roue 19. Siège 20. Chariot 21. Etrier

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif (1) d’amortissement de vibrations destiné à être logé dans au moins un brancard (2) d’un chariot (20) d’attelage, caractérisé en ce que le dispositif (1) comprend un corps (3) portant deux cylindres (4, 4a), les deux cylindres (4, 4a) présentant chacun deux faces circulaires planes, une face courbe disposée entre et réunissant les deux faces circulaires et un axe longitudinal, les axes longitudinaux des deux cylindres (4, 4a) s’étendant perpendiculairement l’un à l’autre, chacun des cylindres (4, 4a) logeant en son intérieur un matériau élastique (5) amortissant les vibrations et délimitant un passage (6) médian recevant une tige (7) s’étendant selon l’axe longitudinal du cylindre (4, 4a), la tige (7) de chaque cylindre (4, 4a) faisant saillie des faces circulaires du cylindre (4, 4a) par une portion d’extrémité respective.
2. Dispositif (1) selon la revendication précédente, dans lequel le matériau élastique (5) amortissant les vibrations est un matériau élastomère présentant une forme cylindrique complémentaire de la forme cylindrique interne du cylindre (4, 4a) qui le loge.
3. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la tige (7) de chaque cylindre (4, 4a) et/ou le matériau élastique (5) sont fixes en rotation par rapport au cylindre (4, 4a) associé.
4. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les cylindres (4, 4a) présentent les mêmes dimensions.
5. Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps (3) porte un cylindre (4, 4a) à chacune de deux de ses extrémités opposées.
6. Dispositif (1) selon la revendication précédente, dans lequel le corps (3) intègre les cylindres (4, 4a) en formant un ensemble compact fermé.
7. Dispositif (1) selon la revendication 5, dans lequel le corps (3) comprend au moins une paire de branches (8, 8a) espacées ayant une configuration en U avec une base intercalée entre les branches (8, 8a), les extrémités distales (8b) des branches (8, 8a) étant solidarisées avec le cylindre (4, 4a).
8. Dispositif (1) selon la revendication précédente, dans lequel les extrémités distales (8b) des branches (8, 8a) de ladite au moins une paire sont solidarisées à la face courbe parallèlement à l’axe longitudinal du cylindre (4, 4a).
9. Dispositif (1) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel le corps (3) porte deux paires de branches (8, 8a), chacune des paires de branches (8, 8a) étant associée à un cylindre (4, 4a), la paire de branches (8, 8a) associée à un cylindre (4, 4a) s’étendant entre la paire de branches (8a, 8) associée à l’autre cylindre (4a, 4) et dans une direction opposée à celle de la paire de branches (8a, 8) associée à l’autre cylindre (4a, 4), le corps (3) présentant une configuration sensiblement en parallélépipède rectangle avec une branche (8, 8a) sur chacun de quatre côtés opposés deux à deux du parallélépipède rectangle.
10. Chariot (20) d’attelage comprenant au moins deux roues (18) portées par une structure de support (15) s’étendant transversalement au chariot (20), la structure de support (15) étant solidarisée à deux brancards (2) de forme allongée et s’étendant parallèlement et à distance l’un de l’autre vers l’avant du chariot (20) avec un espacement entre les brancards (2) suffisant pour intercaler entre les brancards (2) au moins un animal tractant le chariot (20), les extrémités libres (17) des brancards (2) pointant vers l’avant du chariot (20) étant destinées à être solidarisées de manière amovible avec un élément de type harnais porté par ledit au moins un animal, caractérisé en ce qu’au moins un brancard (2) comprend un dispositif (1) d’amortissement de vibrations selon l’une quelconque des revendications précédentes.
11. Chariot (20) selon la revendication précédente, dans lequel chaque brancard (2) est muni d’un dispositif (1) d’amortissement.
12. Chariot (20) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel le ou chaque brancard (2) comprend des première et deuxième sections (12, 13) longitudinales, la première section (12) longitudinale portant à son extrémité tournée vers la structure de support (15) des moyens de fixation (16) à la structure (15) et la deuxième section (13) longitudinale portant à son extrémité tournée vers l’avant du chariot (20) des moyens de solidarisation amovible destinés à coopérer avec un élément de type harnais porté par ledit au moins un animal, un dispositif d’amortissement (1) étant positionné dans le ou chaque brancard (2) en étant intercalé entre les première et deuxième sections longitudinales (12, 13).
13. Chariot (20) selon la revendication précédente, dans lequel la première section (12) longitudinale est plus courte que la deuxième section (13) longitudinale.
14. Chariot (20) selon l’une quelconque des deux revendications précédentes, dans lequel le ou chaque brancard (2) est de forme tubulaire, avec des parties d extrémité (12a, 13a) des première(s) et deuxième(s) sections (12, 13) longitudinales en vis-à-vis présentant chacune deux découpes (9) pour former deux languettes (10) faisant saillie longitudinalement de leur section (12, 13) et présentant un évidement (11) pour le passage de la tige (7) du cylindre (4, 4a) associé transversalement aux languettes (10), des moyens de solidarisation (14) de la tige (7) aux deux languettes (10) étant fournis.
15. Chariot (20) selon l’une quelconque des cinq revendications précédentes, lequel est un chariot d’attelage de course de trot du type sulky, le chariot (20) comportant un siège (19) pour un conducteur du chariot (20).
16. Procédé de montage d’un dispositif (1) d’amortissement de vibrations dans au moins un brancard (2) de deux brancards (2) d’un chariot (20) d’attelage selon l’une quelconque des revendications 10 à 15, le procédé comprenant les étapes suivantes : - sectionnement dudit au moins un brancard (2) en deux sections (12, 13) longitudinales, - solidarisation d’un cylindre (4, 4a) du dispositif (1) à une première section (12) du brancard (2), - solidarisation de l’autre cylindre (4, 4a) du dispositif (1) à une deuxième section (13) du brancard (2).
17. Procédé de montage selon la revendication précédente, lequel comprend, après le sectionnement dudit au moins un brancard (2), les étapes suivantes: - découpe (9) des parties d’extrémité (12a, 13a) en vis-à-vis des sections (12, 13) longitudinales de manière à former deux languettes (10) faisant saillie longitudinalement de leur section (12, 13), - perçage d’un évidement (11) dans chacune des languettes (10), - introduction d’un cylindre (4, 4a) du dispositif (1) entre les languettes (10) de la première section (12) et introduction de la tige (7) dans le passage (6) médian longitudinal du cylindre (4, 4a) avec des portions d’extrémité de la tige (7) faisant saillie de chaque face circulaire du cylindre (4, 4a) et à l’extérieur des languettes (10), - répétition de l’étape précédente pour l’autre cylindre (4, 4a) du dispositif (1) entre les languettes (10) de la deuxième section (13), - solidarisation amovible du dispositif (1) avec les première et deuxième sections (13) par solidarisation de chaque tige (7) avec les languettes (10) associées, - avec, le cas échéant, répétition de toutes les étapes précédentes, pour le deuxième brancard (2) du chariot (20).