FR3039233A1

FR3039233A1 - Actionneur hydraulique equipe d’un capteur qui est assemble au corps de l’actionneur hydraulique

Info

Publication number: FR3039233A1
Application number: FR1556986A
Authority: FR
Inventors: Diego Rossi
Original assignee: Valeo Embrayages SAS
Current assignee: Valeo Embrayages SAS
Priority date: 2015-07-23
Filing date: 2015-07-23
Publication date: 2017-01-27
Anticipated expiration: 2035-07-23
Also published as: CN106369071B; CN106369071A; FR3039233B1; KR20170012082A

Abstract

L'invention concerne un actionneur hydraulique comportant un boîtier (20), un corps (2) pourvu d'un alésage interne et un piston apte à coulisser dans ledit alésage interne ; - le corps (2) comportant un logement (10) dans lequel le boîtier est monté par translation selon un sens de montage ; - le boîtier (20) étant équipé d'une languette de verrouillage (22) coopérant avec une dent de verrouillage (13) afin de bloquer en translation le boîtier (20) à l'intérieur du logement (10) ; la languette de verrouillage (22) comportant une extrémité proximale (22a) liée au boîtier (20) et une extrémité distale (22b) libre placée contre la dent de verrouillage (13); la languette de verrouillage (22) s'allongeant de son extrémité proximale (22a) à son extrémité distale (22b) dans un sens opposé au sens du montage, de telle sorte qu'un effort exercé dans le sens opposé au sens du montage ait pour effet de solliciter la languette de verrouillage (22) en compression.

Description

ACTIONNEUR HYDRAULIQUE EQUIPE D’UN CAPTEUR QUI EST ASSEMBLE AU CORPS DE L’ACTIONNEUR HYDRAULIQUE

Domaine technique L’invention se rapporte au domaine des actionneurs hydrauliques d’embrayage pour véhicules automobiles et concerne plus particulièrement un actionneur hydraulique équipé d’un boîtier, par exemple électronique, comportant un capteur qui est assemblé au corps de l’actionneur hydraulique.

Arrière-plan technologique

Plusieurs méthodes de fixation d’un boîtier sur un actionneur hydraulique sont connues. Notamment, le document W02004/063588 décrit différents modes de réalisation de cet assemblage.

Compte-tenu des exigences croissantes de fiabilité dans l’automobile, l’assemblage de certains organes entre eux, notamment les boîtiers sur les corps des actionneurs, doit assurer que le démontage soit irréversible voire l’empêcher, ou au moins rendre ce démontage aisément identifiable. De ce point de vue, les solutions proposées par l’art antérieur sont insatisfaisantes. Résumé L’invention a pour objet de proposer un actionneur hydraulique équipé d’un corps et d’un boîtier associé audit corps dans lequel l’assemblage entre le boîtier et le corps soit difficilement démontable.

Selon un mode de réalisation, l’invention fournit un actionneur hydraulique comportant un boîtier, un corps pourvu d’un alésage interne et un piston apte à coulisser dans ledit alésage interne ; - le corps comportant un logement dans lequel le boîtier est monté par translation selon un sens de montage, le logement étant au moins délimité par une paroi de fond et deux parois latérales se faisant face et bordant la paroi de fond ; lesdites parois latérales coopérant avec le boîtier afin de le guider en translation ; la paroi de fond comportant une dent de verrouillage qui est recouverte par le boîtier et présente une surface d’appui ; - le boîtier étant équipé d’une languette de verrouillage élastique coopérant avec la dent de verrouillage afin de bloquer en translation le boîtier à l’intérieur du logement ; la languette de verrouillage comportant une extrémité proximale liée au boîtier et une extrémité distale libre placée contre la surface d’appui de la dent ; la languette s’allongeant de son extrémité proximale à son extrémité distale dans un sens opposé au sens du montage, de telle sorte que l’extrémité distale soit en face de la surface d’appui de la dent de verrouillage et qu’un effort exercé dans le sens opposé au sens du montage ait pour effet de solliciter la languette de verrouillage en compression en poussant son extrémité libre contre la dent de verrouillage.

Ainsi, si l’on cherche à démonter le boîtier par une translation dudit boîtier selon un sens opposé au sens de montage, la languette de verrouillage s’arc-boute en compression contre la dent de verrouillage de telle sorte que le boîtier ne peut être désassemblé du corps qu’au prix d’une détérioration de la languette de verrouillage qui est, d’une part, aisément détectable et, d’autre part, rend le remontage ultérieur impossible. Le montage peut ainsi être qualifié d’irréversible.

De plus, la dent de verrouillage et la languette de verrouillage étant d’une part recouverts par le boîtier et d’autre part disposés entre deux parois latérales du logement, la languette de verrouillage est dérobée de sorte qu’un accès à la languette en vue de la soulever pour autoriser un démontage du boîtier au moyen d’un outil est difficile, voire impossible.

Selon d’autres modes de réalisation avantageux, un tel actionneur hydraulique peut présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

Selon un mode de réalisation, le boîtier est un boîtier électronique ;

Selon un mode de réalisation, le boîtier est équipé d’un capteur agencé pour mesurer une grandeur physique liée au fonctionnement de l’actionneur ;

Selon un mode de réalisation, les deux parois latérales sont chacune équipées d’une glissière coopérant avec le boîtier et définissant une direction de montage du boîtier dans le logement.

Selon un autre mode de réalisation, le logement est en outre délimité par une paroi supérieure faisant face à la paroi de fond et recouvrant le logement. Une telle paroi supérieure peut notamment s’étendre sur toute la longueur du logement depuis une paroi d’extrémité reliant les deux parois latérale jusqu’à une face d’introduction du boîtier dans le logement. Une telle paroi supérieure est ainsi susceptible de remplacer les glissières en bloquant le mouvement du boîtier par rapport au corps selon une direction orthogonale à la paroi de fond.

Une telle paroi supérieure présente en outre l’avantage d’interdire l’introduction d’un outil non approprié entre la paroi terminale et la surface du boîtier situé en vis-à-vis.

Selon un mode de réalisation, le logement est en outre délimité par une paroi d’extrémité reliant les deux parois latérales et faisant face à la surface d’appui de la dent de verrouillage.

Selon un mode de réalisation, la paroi d’extrémité forme une surface de butée agencée pour limiter le mouvement du boîtier par rapport au corps dans le sens de montage. En d’autres termes, le sens de montage du boîtier dans le logement correspond à une translation du boîtier vers la paroi d’extrémité et ce mouvement de translation est arrêté par la paroi d’extrémité.

Selon un mode de réalisation, le boîtier présente un fond faisant face à la paroi de fond du logement, le fond du boîtier et la paroi de fond étant séparés par un espace dans lequel s’étend la languette de verrouillage ; le fond du boîtier présentant un écran faisant saillie en direction de la paroi de fond du logement, l’écran et la languette étant respectivement situés de part et d’autre de la dent de verrouillage de telle sorte que l’écran ferme l’accès à l’espace dans lequel s’étend la languette de verrouillage. Un tel écran empêche ainsi l’introduction, d’un outil inapproprié, via la face d’introduction du boîtier dans le logement, pour soulever la languette de verrouillage en vue du démontage. L’écran augmente donc considérablement la sécurité de l’assemblage. En effet, l’écran devra être détérioré pour donner accès à la zone de la languette.

Selon une variante de réalisation, l’écran court sur toute la largeur du boîtier, c’est-à-dire selon une dimension du boîtier perpendiculaire à la direction de montage.

Selon une variante avantageuse, l’écran présente une hauteur telle qu’il recouvre au moins partiellement la dent de verrouillage. Selon un mode de réalisation, l’écran affleure la paroi de fond du logement.

Selon un mode de réalisation, la paroi de fond présente une zone concave, telle qu’une gorge, ménagée au pied de la dent de verrouillage, et dans laquelle est logée l’extrémité distale de la languette. Cette zone concave renforce le caractère indémontable de l’assemblage.

Selon un mode de réalisation, la dent de verrouillage présente une surface opposée à la surface d’appui qui présente un plan incliné. Ce plan incliné accompagne la déformation de l’extrémité distale de la languette, durant l’introduction du boîtier dans le logement. Un tel plan incliné permet ainsi de limiter les efforts nécessaires au montage du boîtier dans le logement.

Selon un mode de réalisation, le corps de l’actionneur est sensiblement cylindrique et la paroi de fond du logement est ménagée sur une portion externe du corps de l’actionneur, contigüe à l’alésage interne. Aussi, la direction de montage du boîtier dans le logement est sensiblement parallèle à la direction de translation du piston dans le corps.

Le boîtier contient un dispositif électronique comportant une carte et des composants électroniques.

Le boîtier est muni d’un connecteur apte à le relier à un autre composant électrique ou électronique et permettant ainsi l’échange de données entre l’actionneur et son environnement.

Le boîtier est muni d’un capteur permettant de détecter la présence ou la position d’un autre organe, donnant ainsi des renseignements sur l’état du système dans lequel l’actionneur se trouve.

Selon un mode de réalisation, le capteur est apte à mesurer la position du piston coulissant dans l’alésage interne.

Selon un mode de réalisation, la mesure de la position du piston peut être réalisée au moyen d’un système électromagnétique. Aussi, le piston est équipé d’un ou de plusieurs aimants et le capteur est un capteur à effet Hall.

Le boîtier est réalisé en matière plastique, pour un prix de revient de fabrication attractif en grandes séries, une liberté des formes importante et une isolation électrique et électrostatique du circuit situé à l’intérieur. Le boîtier est par exemple réalisé en polyamide 6-6 renforcé par des fibres de verre, qui permet de conférer au boîtier d’excellentes caractéristiques mécaniques.

La languette de verrouillage s’allonge en outre de son extrémité proximale à son extrémité distale en direction de la paroi de fond.

La languette de verrouillage est agencée pour se déformer et passer au-dessus de la dent de verrouillage lors de l’insertion du boîtier dans le logement.

Selon un mode de réalisation avantageux, la languette présente des dimensions telles que l’effort minimal de flambage soit supérieur à l’effort d’arrachement de l’extrémité proximale de la languette par rapport au boîtier. L’effort d’arrachement de la languette constitue pour l’extrémité proximale de la languette une sollicitation en compression et cisaillement. Ainsi, le boîtier ne peut être désassemblé du corps qu’au prix d’un arrachement de la languette qui rend le remontage ultérieur du boîtier impossible.

Une idée à la base de l’invention part de l’idée de rendre le démontage du boîtier possible qu’au prix d’une détérioration de celui-ci. Une autre idée à la base de l’invention part de l’idée de rendre impossible l’accès à la languette de verrouillage en vue de la soulever pour autoriser un démontage du boîtier.

Brève description des figures L’invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. - La figure 1 montre une vue générale d’un actionneur hydraulique équipé d’un boîtier. - La figure 2 est une vue en coupe partielle du boîtier et du corps de l’actionneur illustrant les moyens de verrouillage du boîtier dans le logement. - La figure 3 est une vue schématique en coupe transversale du corps de l’actionneur et du boîtier disposé dans le logement de l’actionneur. - La figure 4 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 3. - La figure 5 est une vue schématique en coupe transversale du corps de l’actionneur et du boîtier, selon un autre mode de réalisation. - La figure 6 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 5. - La figure 7 est une vue en perspective de l’actionneur dans lequel le corps est représenté en coupe.

Description détaillée de modes de réalisation

Dans la description et les revendications, on utilisera, les termes "externe" et "interne" ainsi que les orientations "axiale" et "radiale" pour désigner, selon les définitions données dans la description, des éléments de l’actionneur hydraulique. Par convention, l'orientation "radiale" est dirigée orthogonalement à l'axe X de coulissement du piston de l’actionneur déterminant l'orientation "axiale" et, de l'intérieur vers l'extérieur en s'éloignant dudit axe. Les termes "externe" et "interne" sont utilisés pour définir la position relative d'un élément par rapport à un autre, par référence à l'axe X, un élément proche de l'axe est ainsi qualifié d'interne par opposition à un élément externe situé radialement en périphérie. Par ailleurs, les termes "arrière" AR et "avant" AV sont utilisés pour définir la position relative d’un élément par rapport à un autre selon la direction axiale.

La figure 1 représente un actionneur 1 de type émetteur. L’actionneur 1 comporte un corps 2 globalement tubulaire qui s’étend axialement suivant un axe X. Le corps 2 comporte un alésage interne, représenté sur la figure 7, dans lequel un piston 26 relié à une tige de commande 3 coulisse selon l’axe X Le corps 2 comporte à l’avant une chambre hydraulique 27 à volume variable qui est délimitée axialement, d’avant en arrière, par une paroi transversale 4 du corps, par l’alésage interne et par une face avant du piston 26.

Le corps 2 de l’actionneur est réalisé d’au moins deux parties, à savoir une partie avant et une partie arrière qui sont solidarisées l’une à l’autre. Le corps 2 peut être réalisé en matière plastique, par exemple en polyamide 6-6 renforcé, être réalisé en métal par moulage ou forgeage puis usinage, ou être réalisé en partie en métal et en partie en plastique.

Ce type d’actionneur est destiné à être utilisé dans des systèmes hydrauliques de commande d’embrayage qui comportent un émetteur précité qui est relié par un circuit hydraulique à un récepteur, non représenté. Le récepteur comporte également un corps présentant un alésage interne dans lequel coulisse un piston, celui-ci étant apte à agir sur la butée d’un embrayage, par exemple par l’intermédiaire d’une tige de commande agissant sur une fourchette d’embrayage.

En fonctionnement, l’émetteur est destiné à expulser vers le récepteur un fluide, tel que de l’huile, qui est contenu dans sa chambre hydraulique. Pour ce faire, la partie avant de l’actionneur 1 comporte un raccord 5 qui, d’une part, communique avec la chambre hydraulique par l’intermédiaire d’un orifice qui traverse le fond transversal 4 du corps 2 et, d’autre part, est apte à permettre le branchement d’une conduite de raccordement, non représentée. Par ailleurs, le corps 2 de l’actionneur 1 comporte également un autre raccord 6 destiné au raccordement de la chambre hydraulique à un réservoir d’alimentation, non représenté.

Lorsque le conducteur débraye, la tige 3 de l’actionneur 1 est déplacée de telle sorte que le piston de l’actionneur 1 chasse le fluide hydraulique en direction du récepteur de manière à actionner l’embrayage. L’actionneur 1 est en outre muni d’un boîtier 20 contenant un capteur et un circuit électronique aptes à mesurer et délivrer une grandeur physique liée au fonctionnement de l’actionneur.

Le boîtier 20 est de préférence réalisé en matière plastique, tel que le polyamide 6-6, optionnellement renforcé par des fibres de verre, ou le polytéréphtalate de butylène.

Par ailleurs, le boîtier est muni, à l’avant, d’un connecteur 23 permettant de raccorder le boîtier 20 à d’autres composants électriques et électroniques, tels qu’une unité de pilotage d’un véhicule automobile, de manière à autoriser l’échange de données entre l’actionneur et son environnement.

Selon un mode de réalisation, le capteur est un capteur de position apte à délivrer une grandeur physique représentative de la position du piston à l’intérieur du corps. Pour ce faire, le piston peut être équipé d’un ou de plusieurs aimants alors que le capteur de position est un capteur à effet Hall apte à mesurer un champ magnétique.

Sur les figures 2, 3 et 4, l’on observe que le boîtier 20 est reçu dans un logement 10 ménagé dans le corps 2 de l’actionneur 1. Le logement 10 est délimité, radialement vers l’intérieur, par une paroi de fond 16 qui est ménagée sur une portion externe du corps 2 de l’actionneur 1 et est contigüe à l’alésage interne formé dans le corps 2.

En référence avec les figures 2 et 3, l’on observe, en outre, que le logement 10 est délimité latéralement par deux parois latérales 11, 12 se faisant face et bordant la paroi de fond 16 et est délimité vers l’arrière par une paroi d’extrémité 14 qui relie les deux parois latérales 11, 12.

Comme représenté sur la figure 3, les deux parois latérales 11, 12 sont chacune équipées d’une glissière 17 qui assure le guidage en translation du boîtier 20 par rapport à son logement 10. Les glissières 17 définissent ainsi une direction de montage du boîtier 20 dans le logement 10. Dans le mode de réalisation représenté, la direction de montage du boîtier 20 dans le logement 10 est une direction axiale, parallèle à l’axe X. Les glissières 17 permettent de bloquer tous les degrés de liberté du boîtier 20 par rapport au logement 10, à l’exception de la translation selon la direction de montage.

Le boîtier 20 est ainsi apte à être monté par translation dans le logement 10 selon une direction de montage orienté de l’avant vers l’arrière. Ce mouvement de translation est bloqué dans le sens de l’insertion par la paroi d’extrémité 14 qui forme ainsi une butée limitant le mouvement de translation du boîtier 20 vers l’arrière.

Par ailleurs, la paroi de fond 16 comporte une dent de verrouillage 13, représentée sur les figures 2 et 3. Celle-ci coopère, lorsque le boîtier 20 est monté dans son logement 10, avec une languette de verrouillage 22, élastique, portée par le boîtier 20. Aussi, la dent de verrouillage 13 permet d’empêcher que le boîtier 20 ne soit démonté du corps 2 de l’actionneur 1 en le faisant translater vers l’avant, c’est-à-dire selon une direction opposée à sa direction de montage.

La dent de verrouillage 13 comporte, d’une part, un plan incliné 18, dirigé vers l’avant, apte à coopérer avec la languette de verrouillage 22 lors de l’insertion du boîtier 20 dans le logement 10 et, d’autre part, une surface d’appui 19, dirigée vers l’arrière, coopérant avec la languette de verrouillage 22 afin d’interdire le désassemblage lorsque le boîtier 20 est logé dans le logement 10. La dent de verrouillage 13 peut notamment courir sur toute la largeur de la paroi de fond 16 entre les deux parois latérales 10, 11.

Dans un mode de réalisation non représenté, la paroi de fond 16 comporte une gorge ménagée au pied de la surface d’appui 19 de la dent de verrouillage 13.

Par ailleurs, le boîtier 20 comporte un fond 24 faisant face à la surface de fond 16 du logement 20 et recouvrant intégralement la dent de verrouillage 13. La languette de verrouillage 22 comporte, d’une part, une extrémité proximale 22a par laquelle elle est liée au fond 24 du boîtier 20 et, d’autre part, une extrémité distale libre 22b. L’extrémité proximale 22a de la languette de verrouillage 22 peut notamment être liée au boîtier 20 sur toute la largeur dudit boîtier 20.

En position assemblée, la languette de verrouillage 22 est disposée entre la dent de verrouillage 13 et la paroi d’extrémité 14. De plus, la languette de verrouillage 22 s’allonge de son extrémité proximale 22a vers son extrémité distale 22b, radialement vers l’intérieur, et de l’arrière vers l’avant, c’est-à-dire selon une direction opposée à la direction de montage du boîtier 20 dans le logement 10. Ainsi, l’extrémité distale 22b de la languette de verrouillage 22 se situe en vis-à-vis de la surface d’appui 19 de la dent de verrouillage 13. En outre, si un effort de désassemblage est exercé sur le boîtier 20 en vue de le faire translater selon une direction opposée à la direction de montage, la languette de verrouillage 22 est sollicitée en compression contre la dent de verrouillage 13 et s’arc-boute contre la surface d’appui 19 de la dent de verrouillage 13.

Par ailleurs, le fond 24 du boîtier 20 est équipé vers l’avant d’un écran 21 qui fait saillie en direction de la paroi de fond 16 du logement 10 et permet ainsi d’interdire l’accès à l’espace séparant le fond 24 du boîtier 20 de la paroi de fond 16 du logement 10. L’écran 21 présente une hauteur telle qu’il recouvre radialement au moins l’extrémité de la dent de verrouillage 13. Dans le mode de réalisation représenté, l’écran 21 affleure la paroi de fond 16 du logement 10 de manière à fermer intégralement l’accès à l’espace séparant le fond 24 du boîtier 20 de la paroi de fond 16 du logement 10.

Lors du montage, le boîtier 20 est poussé dans le logement 10 de l’avant vers l’arrière jusqu’à ce qu’il vienne en butée contre la paroi d’extrémité 14. Au cours de l’introduction du boîtier, la languette de verrouillage 22 se déplace sur le plan incliné 18 de la dent de verrouillage 13 et subit ainsi une déformation élastique en flexion, de sorte que son extrémité distale 22b se rapproche du fond 24 du boîtier 20.

En fin de course, lorsque la distance entre le boîtier 20 et la paroi d’extrémité 14 est faible ou nulle, la languette 22 n’est plus en contact avec le sommet de la dent de verrouillage 19. La languette de verrouillage 22 est ainsi rappelée en direction de sa position de repos et repose contre la paroi de fond 16 du logement 10 et/ou contre la surface d’appui 19 de la dent de verrouillage 22. De manière avantageuse, lorsque le boîtier 20 est hébergé dans le logement 10, la languette de verrouillage 22 est légèrement contrainte, ce qui permet d’éviter que le boîtier 20 ne se déplace de manière intempestive à l’intérieur du logement 10 en cas de vibrations.

Par ailleurs, une fois les deux pièces assemblées, la languette de verrouillage 22 coopère avec la dent de verrouillage 13 de manière à empêcher le boîtier 20 de ressortir de son logement 10. En effet, toute traction sur le boîtier 20, visant à le faire sortir de son logement 10, a pour effet de pousser l’extrémité distale de la languette de verrouillage 22 contre la dent de verrouillage 13, ce qui conduit à solliciter la languette 22 en compression et son extrémité proximale 22a en cisaillement. Par ailleurs, l’espace séparant le fond 24 et la paroi de fond 16 et dans lequel est logée la languette de verrouillage 22 est fermé de toutes parts par les parois latérales 11, 12, la paroi d’extrémité 14 et l’écran 21. Aussi, il n’est pas possible d’introduire un outil dans la zone de la languette de verrouillage 22 pour la relever, de sorte que son extrémité distale 22b puisse passer au-dessus de la dent de verrouillage 13.

Dans ces conditions, l’assemblage du boîtier 20 dans le logement 10 peut être considéré comme irréversible car un désassemblage est extrêmement difficile et n’est en tout état de cause possible qu’au prix d’une détérioration du boîtier 20 et/ou du corps 2 de l’actionneur 1.

En effet, l’extraction du boîtier 20 hors de son logement 10 suppose soit la rupture de la languette de verrouillage 22 (par arrachement dans sa zone proximale 22a), soit le flambage de la languette de verrouillage 22, ce qui est exclu par construction, soit la détérioration de l’une des parois latérales 11, 12, de la paroi d’extrémité 14 et/ou de l’écran 21 afin d’introduire un objet susceptible de relever la languette 22.

Si la languette de verrouillage 22 est cassée, le boîtier 20 ne sera plus maintenu dans son logement 10 lors d’un remontage ultérieur éventuel. Si l’une des parois 11, 12, 14, 21 est détériorée, une inspection visuelle simple du logement 10 permettra de détecter cet endommagement. Dans les deux cas, le démontage sera facile à détecter.

Notons toutefois que dans un mode de réalisation, non illustré, l’actionneur peut être équipé d’un orifice spécifique ménagé dans l’écran 21, dans l’une des parois latérales 11, 12 ou dans la paroi d’extrémité 14 et permettant l’introduction d’un outil dédié susceptible d’accéder à la languette de verrouillage 22 pour la soulever. Dans un tel mode de réalisation, si le désassemblage du boîtier de son logement reste possible, on s’assure ainsi qu’il ne puisse être réalisé que par des opérateurs dûment autorisés et possédant l’outil de désassemblage adéquat.

Dans un autre mode de réalisation, non représenté, le logement est en outre limité par une paroi supérieure de retour venant recouvrir l’extrémité arrière du boîtier 20 en partant de la paroi d’extrémité 14. Une telle paroi supérieure de retour empêche l’introduction d’un outil, tel qu’une lame ou un tournevis, entre la paroi d'extrémité 14 et l’extrémité arrière du boîtier 20, limitant ainsi encore plus les surfaces disponibles pour l’application d’un effort d’extraction du boîtier 20 de son logement 10.

Le second mode de réalisation illustré sur les figures 5 et 6 diffère du mode de réalisation décrit précédemment en ce que les glissières 17 sont remplacées par une paroi supérieure 15. La paroi supérieure 15 recouvre le logement et s’étend vers l’avant depuis la paroi d’extrémité 14. La paroi supérieure 15 permet ainsi de bloquer le mouvement vers le haut du boîtier 20 par rapport au logement 10. Une telle paroi supérieure 15 limite encore plus la possibilité d’introduire un outil pour extraire le boîtier 20 de son logement 10.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

En particulier, bien que l’invention soit décrite ci-dessus en relation avec un actionneur de type émetteur, elle peut également s’appliquer de manière similaire à un récepteur. L’usage du verbe « comporter», « comprendre » ou « inclure » et de ses formes conjuguées n’exclut pas la présence d’autres éléments ou d’autres étapes que ceux énoncés dans une revendication. L’usage de l’article indéfini « un » ou « une » pour un élément ou une étape n’exclut pas, sauf mention contraire, la présence d’une pluralité de tels éléments ou étapes.

Dans les revendications, tout signe de référence entre parenthèses ne saurait être interprété comme une limitation de la revendication.

Claims

REVENDICATIONS

1. Actionneur hydraulique (1) comportant un boîtier (20), un corps (2) pourvu d'un alésage interne et un piston apte à coulisser dans ledit alésage interne ; - le corps (2) comportant un logement (10) dans lequel le boîtier est monté par translation selon un sens de montage, le logement (10) étant au moins délimité par une paroi de fond (16) et deux parois latérales (11, 12) se faisant face et bordant la paroi de fond (16) ; lesdites parois latérales (11, 12) coopérant avec le boîtier (20) afin de le guider en translation ; la paroi de fond (16) comportant une dent de verrouillage (13) qui est recouverte par le boîtier (20) et présente une surface d’appui (19) ; - le boîtier (20) étant équipé d’une languette de verrouillage (22) élastique coopérant avec la dent de verrouillage (13) afin de bloquer en translation le boîtier (20) à l’intérieur du logement (10) ; la languette de verrouillage (22) comportant une extrémité proximale (22a) liée au boîtier (20) et une extrémité distale (22b) libre placée contre la surface d’appui (19) de la dent de verrouillage (13); la languette de verrouillage (22) s’allongeant de son extrémité proximale (22a) à son extrémité distale (22b) dans un sens opposé au sens du montage, de telle sorte que l’extrémité distale (22b) soit en face de la surface d’appui (19) de la dent de verrouillage (13) et qu’un effort exercé dans le sens opposé au sens du montage ait pour effet de solliciter la languette de verrouillage (22) en compression en poussant son extrémité libre (22b) contre la dent de verrouillage (13).
2. Actionneur selon la revendication 1, dans lequel les deux parois latérales (11.12) sont chacune équipées d’une glissière (17) coopérant avec le boîtier (20) et définissant une direction de montage du boîtier (20) dans le logement (10).
3. Actionneur selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le logement (10) est en outre délimité par une paroi d’extrémité (14) reliant les deux parois latérales (11.12) et faisant face à la surface d’appui (19) de la dent de verrouillage (13).
4. Actionneur selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le boîtier (20) présente un fond (24) faisant face à la paroi de fond (16) du logement (10), le fond (24) du boîtier (20) et la paroi de fond (16) du logement (10)étant séparés par un espace dans lequel s’étend la languette de verrouillage (22) ; le fond (24) du boîtier (20) présentant un écran (21) faisant saillie en direction de la paroi de fond (16) du logement (10), l'écran (21) et la languette de verrouillage (22) étant respectivement situés de part et d’autre de la dent de verrouillage (13) de telle sorte que l’écran (21) ferme l’accès à l’espace dans lequel s’étend la languette de verrouillage (22).
5. Actionneur selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel le corps (2) de l’actionneur (1) est sensiblement cylindrique et dans lequel la paroi de fond (16) du logement (10) est ménagée sur une portion radialement externe du corps de l’actionneur, contiguë à l’alésage interne.
6. Actionneur selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel la dent de verrouillage (13) présente une surface opposée â la surface d’appui (19) qui présente un plan incliné (18).
7. Actionneur selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel le boîtier (20) contient un dispositif électronique comportant une carte et des composants électroniques.
8. Actionneur selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le boîtier (20) est muni d’un connecteur (23) permettant de le relier à un autre composant électrique ou électronique.
9. Actionneur selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel le boîtier est muni d’un capteur permettant de détecter la présence ou la position d'un autre organe, donnant ainsi des renseignements sur l’état du système dans lequel l’actionneur se trouve.
10. Actionneur selon la revendication 9, dans lequel le capteur est apte à mesurer la position du piston,
11. Actionneur selon l’une quelconque des revendications 9 à 10, dans lequel le piston est équipé d’un ou de plusieurs aimants et dans lequel le capteur est un capteur à effet Hall.