B.1486 APPAREIL DE TRAITEMENT DE LA PEAU A ELEMENTS VIBRANTS [1] La présente invention concerne le domaine des appareils à épiler du type comportant un cylindre rotatif à pinces destinées à arracher les poils non désirés du corps humain, et elle concerne plus particulièrement un épilateur comprenant un moyen de massage produisant un effet antidouleur. [2] Un appareil à épiler à pinces d'arrachage comporte en général des pinces sous forme de lames ou de disques disposés sur un cylindre rotatif, les pinces étant amenées à se fermer et s'ouvrir périodiquement de manière à saisir et serrer les poils à proximité de la peau pour les arracher par la rotation du cylindre et ensuite à évacuer les poils arrachés avant de recommencer un nouveau cycle d'arrachage. L'arrachage des poils s'avère une méthode très efficace contre leur repousse, mais il engendre souvent une douleur non négligeable. [03] Une telle fonction antidouleur sur un appareil à épiler a été présentée dans le document EP1294249 au nom de la demanderesse qui décrit un épilateur ayant un élément mobile sous forme de patin ayant une surface substantiellement plane ou convexe ou encore comprenant des protubérances, l'élément mobile ayant un déplacement dans le plan de la peau. Ce document montrait déjà que, lors des tests effectués sur diverses personnes, on a constaté que le fait de masser vigoureusement par frottement une zone sensibilisée par la douleur a pour effet de calmer immédiatement la douleur perçue pendant l'épilation à pinces. [04] Un autre document EP1782709 au nom de la demanderesse décrit un appareil à épiler comportant une tête d'épilation amovible et interchangeable avec une tête de coupe. La tête de coupe comprend une lame fixe et une lame mobile, la lame mobile étant entrainée en translation par un élément vibrant dans une direction parallèle à l'axe du rouleau d'épilation. Selon l'invention, l'élément vibrant est fixe par rapport au boitier de l'appareil et il est entrainé par une came récupérant le mouvement du moteur électrique par un train d'engrenage, la came étant elle-même aussi fixe par rapport au boitier. Ce document divulgue un rasoir adjacent à un moyen antidouleur entrainé par une came pouvant transmettre directement le mouvement du moteur en un déplacement en translation. [5] Ces solutions permettant de produire efficacement un effet massage et antidouleur sur la peau à épiler. Toutefois, elles nécessitent, comme la plupart des appareils d'épilation équipés d'une fonction antidouleur, une structure complexe et un coût de fabrication élevé. [6] Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients susmentionnés et de proposer un appareil d'épilation ayant un moyen antidouleur fiable, de construction simple et qui se prête à une fabrication en grande série, pour des coûts de fabrication moindres. [7] Un autre but de l'invention est un appareil à épiler efficace et ergonomique, permettant d'arracher les poils toujours au plus près de la peau pour un meilleur résultat d'épilation. [8] Ces buts sont atteints avec un appareil de traitement de la peau et/ou des poils comprenant : un boitier qui renferme un moteur électrique associé à des moyens de transmission, une tête de traitement qui est liée au boîtier et qui comprend : - un corps creux qui délimite une chambre de traitement ouverte au niveau d'une fenêtre de traitement, - un moyen de traitement qui est disposé à l'intérieur de la chambre de traitement et qui est entrainé en rotation d'axe A par les moyens de transmission, - Un volet mobile en rotation dudit axe A qui comprend un talon d'appui définissant une surface (S) de contact avec la peau à traiter. Selon l'invention, ledit volet comprend au moins un élément allongé dans le prolongement du talon d'appui, l'axe de symétrie longitudinal A' dudit élément étant orthogonal audit axe A, l'une (El) des extrémités de l'élément étant liée audit talon d'appui tandis que l'extrémité opposée (E2) est destinée à prendre contact avec la peau à traiter. [9] Ledit élément allongé a pout but d'amplifier la vibration du volet et de transmettre celle-ci à la peau pour créer des stimulus. L'utilisateur perçoit ainsi moins de douleur due au traitement (arrachage de poils par exemple) sur sa peau. [10] Selon un mode de réalisation de l'invention, le moyen de traitement est un rouleau d'épilation comprenant une série de pinces s'ouvrant et se fermant au fur et à mesure de la rotation du rouleau autour de l'axe A. On est donc dans le cas d'un appareil à épiler. [11] Avantageusement, la tête de traitement comprend des moyens de définition des secteurs angulaires, autour de l'axe A, d'ouverture et de fermeture des pinces du rouleau d'épilation. [12] De surcroît, la surface (S) de contact est tangente à un cylindre de révolution (C) de l'axe A à l'intérieur duquel s'inscrit le rouleau d'épilation. [13] Avantageusement, le volet mobile est solidaire des moyens de définition des secteurs angulaires de manière à assurer une modification de la position des secteurs angulaires par rapport à la tête d'épilation en fonction de l'orientation du volet mobile. [14] Afin d'assurer une bonne transmission de la vibration du volet, l'élément présente à ladite extrémité opposée (E2) une forme courbée vers l'extérieur du boîtier. [15] Toujours dans le cas d'un appareil à épiler et selon une première variante de l'invention, la longueur de l'élément est comprise entre 20 mm et 30 mm, de préférence 25 mm. [16] Alternativement, le ratio entre la largeur de la fenêtre de traitement dans la direction de l'axe A et la longueur de l'élément est compris entre 1 et 1,6. [17] Selon une deuxième variante, ledit volet comprend un cadre en forme de U entourant l'élément pour éviter qu'il ne casse lors de test de chute ou d'usage. [18] Dans cette variante, la longueur de l'élément est comprise entre 20mm et 35 mm, de préférence 30 mm. [19] Alternativement, le ratio entre la largeur de la fenêtre de traitement dans la direction de l'axe A et la longueur de l'élément est compris entre 0,9 et 1,6. [20] Afin d'amplifier le stimulus et d'améliorer l'effet antidouleur, le volet comprend une pluralité d'éléments parallèles entre eux ayant la même longueur. Ceci permet de couvrir une plus grande zone à traiter. [21] Avantageusement, les éléments sont agencés de façon coplanaire pour que la vibration soit mieux répartie sur la peau. [22] De surcroît, le volet est fait d'une pièce monobloc en plastique. [23] L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés par les dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une perspective d'un appareil d'épilation électrique comprenant un rouleau de tête d'épilation selon une première variante de l'invention, La figure 2 est une vue de côté de l'appareil illustré à la figure 1, La figure 3 est une vue de l'appareil pendant son utilisation sur la peau, La figure 4 est une perspective de l'appareil d'épilation électrique selon une deuxième variante de l'invention. [24] Un appareil de traitement de la peau et/ou des poils, présenté sous forme d'un appareil d'épilation électrique et mécanique, tel qu'illustré aux figures 1 et 2, comprend un boîtier creux, désigné dans son ensemble par la référence 1, qui est constitué de deux demi-coques 2 et 3 monoblocs définissant ensemble d'une part, par leur surfaces extérieures une zone de préhension de l'épilateur et, d'autre part, un boîtier de confinement et de maintien de différents éléments fonctionnels constitutifs de l'épilateur. Ainsi, le boîtier 1 renferme un moteur électrique 4 associé à des moyens de transmission 5 du mouvement de rotation du pignon de sortie du moteur 4. Selon l'exemple illustré, les moyens de transmission 5 comprennent un train d'engrenages d'axes parallèles à l'axe de rotation du moteur. [25] Le boîtier 1 est équipé d'une tête de traitement qui est une tête d'épilation 10 selon l'exemple illustré qui comprend un corps 11 creux délimitant une chambre de traitement 12 à l'intérieur de laquelle est disposé un rouleau d'épilation 13 qui affleure au niveau d'une fenêtre 14 aménagée dans le corps creux 11. Le rouleau d'épilation 13 est mobile en rotation sur lui-même autour d'un axe A et se trouve entraîné en rotation via les moyens d'entraînement ou de transmission 5 par le moteur électrique 4. Le rouleau d'épilation 13 comprend au niveau de sa périphérie une série de pinces s'ouvrant et se fermant au fur et à mesure de la rotation du rouleau. Afin que les pinces soient ouvertes au moment où elles commencent à affleurer au niveau de la fenêtre 14 et se ferment alors qu'elles affleurent encore et bien avant de sortir de la fenêtre 14 d'épilation, la tête d'épilation 10 comprend des moyens 15 de définition des secteurs angulaires d'ouverture 0 et de fermeture F des pinces. Les moyens 15 de définition des secteurs angulaires 0 et F sont, par exemple, formés par une ou plusieurs cames associées à des chemins de cames adaptés. Le mode de réalisation des pinces ainsi que celui des moyens 15 de définition des secteurs angulaires 0 et F sont bien connus de l'homme du métier et ne nécessitent donc pas ici de plus amples descriptions. [26] Comme cela a été dit précédemment, le rouleau d'épilation 13 affleure au niveau de la fenêtre 14 aménagée dans le corps 11 de la tête d'épilation 10. Selon l'exemple illustré la fenêtre 14 est délimitée par, d'une part, deux bords longitudinaux 20 et 21 parallèles entre eux et à l'axe de rotation A du rouleau 13 et, d'autre part, deux bords transversaux 22 et 23 qui sont parallèles entre eux et présentent une forme arquée en étant contenus dans des plans perpendiculaires à l'axe de rotation A. L'un des bords longitudinaux, ici le bord inférieur 20, est fixe en étant formé soit par un bord fixe de la tête d'épilation 10 soit par un bord fixe du boîtier 1. Selon l'invention, l'autre bord longitudinal, ici le bord supérieur 21, est mobile en étant formé par un volet 25 mobile en rotation autour de l'axe A. Le volet 25 mobile comprend un talon 26 d'appui qui s'étend dans le prolongement du bord longitudinal 21 mobile à l'opposé de la fenêtre 14 d'épilation. Le talon 26 définit alors une surface S de contact avec la peau de la zone à épiler. La surface de contact S définie par le talon 26 est, de préférence, sensiblement tangente à un cylindre de révolution C d'axe A à l'intérieur duquel s'inscrit le rouleau d'épilation 13. [27] Afin de garantir un arrachage aussi performant que possible des poils de la zone à épiler quelle que soit l'inclinaison du boîtier 1 ou de la tête d'épilation 10 par rapport à la peau P, le volet 25 mobile est de préférence solidaire des moyens 15 de définition des secteurs angulaires d'ouverture et de fermeture des pinces. Ainsi, les moyens 15 de définition se trouvent mobiles en rotation autour de l'axe A et suivent les variations de l'inclinaison du boîtier ou de la tête d'épilation par rapport à la peau de la zone à épiler. Le volet 25 mobile étant en contact avec le rouleau d'épilation 13 est soumis à un effort de frottement lors du mouvement de ce dernier ce qui crée une vibration verticale du volet 25 mobile. Le sens de rotation du rouleau d'épilation 13 est configuré de telle sorte que ledit effort de frottement a tendance à ramener le volet 25 mobile vers la peau. [28] Afin d'apporter un effet antidouleur pendant l'épilation, le volet mobile comprend au moins un élément 6 allongé qui est dans le cas illustré une tige 6 longitudinale permettant de transmettre et d'amplifier la vibration du volet. Ladite tige 6 est agencée selon son axe de symétrie A' qui est orthogonal audit axe A. Selon les exemples illustrés, une pluralité de tiges identiques est présente sur le volet pour couvrir une plus grande zone à traiter. [29] Selon une première variante présentée aux figures 1 à 3, chaque tige 6 comprend deux extrémités dont l'une (El) est reliée au talon 26 d'appui. L'extrémité opposée (E2) étant libre permet de transformer le mouvement du volet 25 mobile en vibration ce qui crée une sensation antidouleur sur la peau. Dans le but d'amplifier la vibration tout en gardant un encombrement raisonnable de l'appareil, chaque tige 6 est d'une longueur comprise entre 20mm et 30mm. Comme visible à la figure 2, chaque tige 6 peut présenter à ladite extrémité opposée (E2) une forme 61 qui permet un contact ferme entre l'extrémité opposée (E2) et la peau à épiler. Il peut s'agir d'une forme courbée vers la peau. L'extrémité opposée (E2) peut également comporter un crochet ou une protubérance vers la peau. [30] Selon une deuxième variante de l'invention qui est illustrée à la figure 4, le volet 25 mobile comprend un cadre 7 en forme de U relié au talon 26 d'appui par ses deux extrémités. Une série de tiges 6 est agencée à l'intérieur du cadre et présente une longueur qui est moindre que celle de la première variante, c'est-à-dire une longueur comprise entre 20mm et 35mm. [31] Les tiges 6 longitudinales sont de préférence en plastique possédant un certain degré de souplesse favorisant la vibration. Afin de faciliter la fabrication de l'appareil et d'optimiser le coût de revient, les tiges 6 sont issues d'un moulage en même temps que le volet 25 mobile et forment avec celui-ci une pièce monobloc. [32] L'appareil d'épilation ainsi constitué est mis en oeuvre de la manière suivante. Tel qu'illustré à la figure 3, après la mise en marche du moteur électrique 4, l'utilisateur vient placer la tête d'épilation 10 contre la peau P de la zone à épiler comme le montre la figure 3. L'utilisateur déplace la tête appliquée contre la peau P dans le sens de la flèche F1 de sorte que le talon 26 se trouve en amont de la fenêtre 14 au niveau de laquelle affleure le rouleau d'épilation 13. Le talon 26 et sa surface S assurent alors une légère mise en tension de la peau P ce qui contribue à relever les poils et favorise leur préhension et leur arrachage par les pinces du rouleau d'épilation 13 qui se trouve en contact avec la peau P au niveau de la fenêtre 14. Dans la mesure où le volet 25 et le talon 26, qu'il porte, sont mobiles autour de l'axe de rotation A, ils peuvent suivre les légères oscillations du boîtier 1, indiquées par la flèche F2, induites par l'utilisateur au cours du déplacement de l'appareil d'épilation. Ainsi, le talon 26 d'appui et le rouleau d'épilation 13 restent toujours au contact de la peau P de la zone à épiler. Les tiges 6 qui sont sensiblement affleurantes au talon d'appui restent également en contact avec la peau pour transmettre la vibration du volet 25 mobile. L'extrémité opposée (E2) soumise à un plus ample mouvement permet d'apporter des stimuli à la peau afin d'atténuer la douleur due à l'épilation. La forme 61 en crochet ou en protubérance permet d'atteindre un effet antidouleur de façon plus efficace. [33] L'élément 6 allongé peut également prendre d'autres formes, par exemple celle d'une lame fine permettant une meilleure souplesse et une amplification de vibration plus importante. [34] Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'invention dans le cadre des revendications annexées.20