La présente invention concerne un afficheur basse définition pouvant être utilisé dans l'habitacle d'un véhicule automobile, et plus particulièrement un dispositif d'éclairage pour un tel afficheur. Un tel afficheur est par exemple destiné à être utilisé dans les systèmes 5 d'alerte et/ou d'aide ou d'assistance à la conduite ou les systèmes d'affichage d'informations non permanentes dans les véhicules, ces systèmes étant disposés dans la zone visuelle principale et/ou la zone visuelle périphérique du conducteur du véhicule. Il est souhaitable, pour un tel afficheur, que le dispositif d'éclairage soit apte à fournir de fortes luminosités pour que l'affichage basse définition soit visible, y compris en 10 plein soleil. Mais, quelle que soit la technologie adoptée pour l'éclairage, elle s'accompagne généralement d'un échauffement préjudiciable. Pour des raisons de coût et d'encombrement, il n'est pas envisagé de recourir à des dispositifs de refroidissement tels que radiateurs, caloporteurs ou encore ventilateurs. Le problème principal que se propose de résoudre la présente invention est la 15 réalisation d'un dispositif d'éclairage permettant à un afficheur basse définition d'être visible dans des conditions de fort ensoleillement, sans provoquer un échauffement trop important, et sans recourir à des dispositifs coûteux et/ou volumineux de dissipation thermique. Il n'existe pas à ce jour, à la connaissance de la Demanderesse, de dispositif 20 répondant à ces contraintes contradictoires. L'objet de la présente invention est un dispositif d'éclairage pour véhicule automobile comprenant une source lumineuse et un circuit de commande de la source lumineuse, ladite source lumineuse comportant au moins une diode électroluminescente de puissance commandée en courant, ladite au moins une diode électroluminescente de 25 puissance étant apte à fonctionner selon un premier mode impulsionnel dans lequel elle reçoit périodiquement des impulsions de courant dont l'amplitude est inférieure ou égale à une valeur de courant direct maximal autorisée, appelée valeur de courant maximal, qui est fonction de la période des impulsions et de la durée des impulsions. L'invention est remarquable en ce que le circuit de commande est apte à faire fonctionner ladite au 30 moins une diode électroluminescente de puissance de ladite source lumineuse selon un autre mode impulsionnel, appelé deuxième mode impulsionnel, dans lequel elle reçoit au moins une impulsion de courant, appelée sur-impulsion, et dont l'amplitude est supérieure à ladite valeur de courant maximal et éventuellement au moins une impulsion, appelée impulsions secondaires, dont l'amplitude est inférieure ou égale à ladite valeur de courant 35 maximal, ladite au moins une sur-impulsion et, le cas échéant, ladite au moins une impulsion secondaire étant reçue(s) pendant un intervalle de temps ayant une durée telle que la chaleur produite par ladite au moins une sur-impulsion et, le cas échéant, ladite au moins une impulsion secondaire, puisse être évacuée par le dispositif pendant ledit intervalle de temps. Ainsi, selon l'invention, on alimente temporairement la ou les diodes 5 électroluminescentes de puissance de la source lumineuse avec un courant très fort, au-delà de la valeur de courant maximal autorisée mentionnée dans la fiche technique du produit pour que l'affichage soit visible en plein soleil. Ce mode de fonctionnement a un impact sur la durée de vie. Mais cet impact n'est pas gênant lorsque le dispositif d'éclairage n'est amené à fonctionner que rarement dans ce mode de fonctionnement, ce 10 qui est le cas des systèmes d'alerte ou d'affichage d'informations non permanentes. Ce dispositif d'éclairage permet notamment d'atteindre, avec des diodes électroluminescentes qui ne sont pas très puissantes, des niveaux de luminosité élevés pouvant être visibles dans une zone ensoleillée de l'habitacle. Selon une caractéristique de l'invention, la durée de ladite au moins une sur-15 impulsion du second mode impulsionnel est égale à la durée (tp) des impulsions du premier mode impulsionnel. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite au moins une sur-impulsion et ladite au moins une impulsion secondaire ont des durées égales. Selon une autre caractéristique de l'invention, la durée entre les fronts 20 montants de deux impulsions consécutives du deuxième mode impulsionnel est égale à la période (T) des impulsions du premier mode impulsionnel. Toutes ces caractéristiques contribuent à simplifier le circuit de commande. Selon un mode de réalisation particulier, l'amplitude de la sur-impulsion est comprise entre 1,1 fois et 8 fois la valeur de courant maximal. Des essais ont montrés que 25 la diode électroluminescente de puissance conserve, malgré ces valeurs de courant, une durée de fonctionnement se chiffrant en milliers d'heures. La durée de la sur-impulsion est de préférence supérieure à 4 ms de manière à être perçu par l'oeil humain. Selon une autre caractéristique de l'invention, la source lumineuse comporte 30 avantageusement une pluralité de diodes électroluminescentes de puissance. Ces diodes sont de préférence allumées de manière décalée les unes par rapport aux autres, au moins en ce qui concerne les sur-impulsions. Selon une autre caractéristique de l'invention, le circuit de commande est couplé à un capteur de luminosité apte à mesurer la luminosité à proximité du dispositif 35 d'éclairage et le circuit de commande autorise ladite au moins une diode électroluminescente de puissance à fonctionner selon ledit deuxième mode impulsionnel si le niveau de luminosité mesuré par ledit capteur de luminosité est supérieur à une valeur seuil. Selon un mode de réalisation perfectionné, le circuit de commande ajuste en outre la durée et/ou l'amplitude de ladite au moins une sur-impulsion en fonction du 5 niveau de luminosité mesuré par le capteur de luminosité. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description détaillée donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins sur lesquels : - la figure 1 présente un dispositif selon l'invention, 10 - les figures 2A et 2B représentent des courbes définissant le courant maximal autorisé IF'x respectivement dans un mode de fonctionnement continu et un mode impulsionnel classique ; et - la figure 3 est un chronogramme illustrant le mode de fonctionnement proposé par l'invention, 15 Dans le domaine des afficheurs pouvant être utilisés dans un habitacle de véhicule automobile, il est utilisé nombre de type différents d'afficheurs. Des afficheurs haute définition, de type écran TFT (pour « Thin Film Transistors » en langue anglaise) ou TN (pour « Twisted Nematic » en langue anglaise) par exemple, sont utilisés de longue date pour de nombreuses interfaces homme machine. 20 Une tendance plus récente développe depuis quelques années des afficheurs basse définition. Un afficheur basse définition produit un ou plusieurs points ou lignes lumineux et/ou de couleur. Au contraire des afficheurs haute définition, un afficheur basse définition est un point/ligne qui s'étend sur une longueur/surface bien supérieure à la taille usuelle d'un pixel d'un tel afficheur haute définition. Un tel afficheur est dénommé basse 25 définition parce qu'il comporte un nombre réduit de points lumineux. Sa résolution, également appelée définition, est donc faible par rapport à celle d'un afficheur standard. L'afficheur basse définition comprend typiquement moins de 100 points lumineux quand un afficheur standard en comporte un million. En général, les afficheurs basse définition n'ont pas de contours bien définis, ce qui fait qu'ils ne nécessitent pas d'accommodation 30 optique. On peut alors faire réfléchir leur lumière sur une surface de courbure astigmatique sans que l'oeil ne soit gêné par la variation du plan focal, puisqu'il n'a pas besoin d'accommoder. L'afficheur basse définition peut ainsi être disposé dans des zones non centrales du regard d'un utilisateur, où l'oeil est moins précis, mais non moins sensible à une variation de position, d'intensité lumineuse ou de chrominance. 35 Comme illustré à la figure 1, un afficheur basse définition comprend typiquement un éclairage constitué d'une source lumineuse 2 ponctuelle ou non. Cette source lumineuse 2 est équipée de son circuit de commande 1 pour en simplifier l'intégration. Cet éclairage peut être disposé sous une vitre fumée V ou même une peau plus opaque, telle la surface superficielle d'un tableau de bord ou toute surface d'habillage de finition de l'habitacle d'un véhicule. La présence de cette vitre ou peau V a une double fonction : d'une part une 5 diffusion de la lumière issue de ladite source lumineuse 2, et d'autre part une dissimulation du dispositif. En effet on ne souhaite pas voir les composants 1, 2 dudit dispositif, mais uniquement les effets lumineux qu'ils produisent. Les caractéristiques d'un tel afficheur basse définition sont mises à profit pour réaliser des signalisations peu précises, mais d'avantage basées sur une perception 10 analogique par l'utilisateur visé, afin d'être plus intuitives. Ainsi il peut s'agir d'attirer l'attention et/ou le regard de l'utilisateur, par exemple vers un autre dispositif. Il peut encore s'agir de représenter analogiquement une grandeur relativement à une valeur de référence. Ainsi par exemple dans un système de guidage sur un itinéraire, il peut être signalé l'écart, et surtout son sens : à gauche ou à 15 droite, relativement audit centre de l'itinéraire. Dans un dispositif d'aide au parcage d'un véhicule, la distance à l'obstacle peut être indiquée par un code couleur, par exemple de type feu rouge, en fonction de l'imminence d'une possible collision. De nombreuses fonctions d'aide ou d'assistance à la conduite ou de sécurité peuvent ainsi, de manière très intuitive, être réalisées ou complétées par un afficheur 20 basse définition. Un autre domaine d'utilisation est esthétique, tel que par exemple une fonction d'éclairage d'ambiance, avec par exemple une adaptation automatique à la luminosité extérieure. La problématique d'un tel afficheur basse définition est en grande partie liée à 25 son environnement. La luminosité ambiante d'un habitacle de véhicule automobile peut varier entre, au plus fort, un éclairage en plein soleil, avec le cas échéant des réflexions aggravantes sur les habillages intérieurs ou sur le pare-brise, et, au plus faible, un éclairage pendant la nuit, avec des variations entre ces deux extrêmes en fonction de la météo et de l'heure du jour. Le soleil produit un éclairement de 100 000 lux tandis que la 30 luminosité nocturne, en condition de conduite automobile, peut se réduire jusqu'à une valeur voisine de 50 lux, soit un rapport de 1 à 2 000. Il est à noter que si les afficheurs et combinés d'instrumentation actuels, placés dans des endroits choisis de l'habitacle, peuvent éventuellement être protégés du rayonnement solaire direct par un écran, tel une casquette, cela n'est généralement pas 35 le cas des afficheurs basse définition que l'on souhaite pouvoir disposer presque n'importe où dans l'habitacle. Il est nécessaire de disposer, pour un afficheur basse définition, d'un éclairage capable d'émettre une puissance lumineuse supérieure à celle équivalente du soleil afin de rester visible même en cas d'éclairage direct ou réfléchi par le soleil. Le même éclairage doit encore de préférence être capable de moduler sa puissance lumineuse autour de valeurs beaucoup plus faibles, par exemple de nuit, afin 5 de ne pas éblouir l'utilisateur. Un éclairage à très forte luminosité, capable d'éclairer un afficheur basse définition visible en plein soleil, est faisable. Il doit, afin de produire une illumination visible en plein soleil émettre une intensité lumineuse supérieure ou égale à 10 lumens pour une surface de 3,5 cm2. Ceci est réalisable, par exemple avec au moins une diode électro 10 luminescente, appelée communément DEL, de puissance, ou en regroupant un ensemble de 1 à 20 DELs de puissance, selon le type, dans une surface de quelques cm2. Cependant, toutes les technologies connues d'éclairage s'accompagnent inévitablement d'un dégagement thermique provoquant un échauffement préjudiciable. Ce préjudice est d'autant plus important que la disposition sous vitre ou sous peau V crée un 15 confinement qui limite d'autant la dissipation thermique. Compte tenu des coûts objectifs faibles alloués à un tel dispositif afficheur basse définition dans le domaine de l'automobile, il n'est pas envisageable d'utiliser des dispositifs de refroidissement connus dans d'autres domaines, tels que radiateurs, caloporteurs, Peltier, ou encore ventilateurs, car trop coûteux. 20 Une solution d'éclairage pour un afficheur basse définition, permettant des puissances lumineuses comparables aux effets d'un rayonnement solaire tout en ne produisant qu'un échauffement limité en dessous d'une valeur donnée est fortement souhaitable. L'invention concerne un dispositif d'éclairage pour un afficheur basse 25 définition, du type utilisable dans un habitacle de véhicule automobile. En référence à la figure 1, un tel dispositif comprend une source lumineuse 2 et un circuit de commande 1 de ladite source lumineuse 2. La source lumineuse 2 comporte au moins une diode électroluminescente de puissance (DEL) commandée en courant par ledit circuit de commande 1. 30 Les DELs de puissance peuvent fonctionner en mode continu ou en mode impulsionnel. Pour chacun de ces modes de fonctionnement, le constructeur de la DEL définit généralement des paramètres à respecter pour garantir une certaine durée de vie de la diode, qui se chiffre généralement en dizaine de milliers d'heures. Dans la suite de la description, nous prendrons comme diode électroluminescente de puissance la diode 35 référencée LA G6SP fabriquée par la société OSRAM En mode continu, la diode est alimentée par un courant qui est sensiblement constant et dont la valeur est comprise entre un courant direct minimum IF,,, et un courant direct maximum autorisé IF'x. Le courant IF'x est par exemple compris entre 150 mA et 350 mA et le courant 1Fm,, est compris entre 8% et 10% de I Fmax- La figure 2A représente le courant direct maximum autorisé IFmax de la diode LA G6SP en fonction de sa température. Le courant IFmax est égal à 200 mA pour 5 des températures inférieures à 65°C puis décroit au fur et à mesure que la température augmente. En mode impulsionnel ou mode pulsé, ci-après appelé premier mode impulsionnel, la diode est alimentée par des impulsions de courant périodiques. Le fonctionnement de la DEL dans ce mode est défini par des courbes fixant le courant 10 maximal autorisé IFmax en fonction de la durée des impulsions tp et du rapport cyclique D = tp / T, T étant la période des impulsions. La figure 2B représente, pour une température de composant de 25°C, une pluralité de courbes IFmax=f(tp) correspondant chacune à un rapport cyclique D donné tel que : tn D= 15 Pendant ce mode de fonctionnement, les impulsions sont périodiques et ont toutes la même amplitude, laquelle est comprise entre un courant minimal 1Fm,, et un courant maximal autorisé IFmax. Ce dernier est différent du courant maximal autorisé en mode continu et varie en fonction de la durée des impulsions tp et du rapport cyclique D = tp / T du signal impulsionnel. 20 Si on reste en dessous de ces courbes (courbe de la figure 2A pour le mode continu et courbes de la figure 2B pour le premier mode impulsionnel), une durée de vie d'au moins une dizaine de milliers d'heures est garantie par le constructeur. Au-delà de ces courbes, la durée de vie de la DEL est impactée. L'idée de base de l'invention consiste à se dire que, pour des systèmes 25 d'alerte ou d'affichage d'informations non permanentes, il n'est pas indispensable d'avoir des durées de vie en dizaine de milliers d'heures. En conséquence, si on accepte cette diminution de la durée de vie du composant, on peut faire fonctionner temporairement la DEL en mode impulsionnel avec un courant supérieur au courant préconisé par les courbes de la figure 2B. Cela va permettre d'atteindre temporairement un niveau de 30 luminosité supérieur à celui du mode impulsionnel classique. La durée de vie de la DEL en sera raccourcie mais, étant donnée son utilisation (affichage non permanent), cela n'est pas gênant. Selon l'invention, on propose donc de faire fonctionner la DEL ou les DELs de la source lumineuse selon un deuxième mode impulsionnel, dans lequel elle reçoit au 35 moins une impulsion de courant, appelée sur-impulsion, ayant un durée tp' et dont l'amplitude IF',' est supérieure à la valeur du courant maximal IF'x. Cette sur-impulsion est éventuellement accompagnée d'impulsions secondaires dont l'amplitude est inférieure ou égale à la valeur du courant maximal IF'x. Dans ce mode de fonctionnement, la sur-impulsion et les éventuelles impulsions secondaires sont reçues pendant un intervalle de temps ayant une durée telle que la chaleur produite par la sur-impulsion et, le cas échéant, les impulsions secondaires puisse être évacuée par le dispositif pendant ledit intervalle de temps. Ce fonctionnement de la DEL permet de produire des niveaux de luminosité élevés tout en évitant d'avoir un échauffement excessif. La durée de l'intervalle de temps 10 est définie pour que la chaleur produite pendant la ou les sur-impulsion(s) et la ou les impulsion(s) secondaires soit évacuée pendant le reste de l'intervalle de temps. L'avantage pratique de ce nouveau mode de fonctionnement est que le niveau de luminosité atteint peut être visible dans une zone ensoleillée alors qu'il ne le serait pas si la DEL était utilisée dans sa zone normale de fonctionnement (figure 2B). 15 Selon un mode de réalisation particulier, les sur-impulsions et les impulsions secondaires ont des durées identiques, de préférence égale à la durée tp des impulsions du premier mode impulsionnel, soit tp' = tp. De même, la durée entre les fronts montants de deux impulsions consécutives dans le deuxième mode impulsionnel est avantageusement égale à la période T du 20 premier mode impulsionnel. Tout ceci contribue à simplifier le circuit de commande 1. Ce mode de fonctionnement de la DEL est illustré à la figure 3 par un chronogramme donné à titre d'exemple. Dans cet exemple, la DEL reçoit deux sur-impulsions SP et trois impulsions secondaires P pendant un intervalle de temps de durée Ti = N x T. T désigne la durée 25 entre les fronts montants de deux impulsions P ou SP consécutives. T correspond avantageusement à la période des impulsions du premier mode impulsionnel et est par exemple égal à 60 ms. N est par exemple égal à 50. L'intervalle de temps a donc une durée Ti égale à 3 secondes. Dans cet exemple, les impulsions SP et P ont, dans cet exemple, des durées 30 identiques, à savoir 20 ms. Les impulsions secondaires ont une amplitude égale au courant maximal autorisé IF'x défini par les courbes de la figure 2B et les sur-impulsions SP ont une amplitude IF''x = 3 x IF'x. Si on réfère à la figure 2B, le courant maximal autorisé IF'x pour une un durée d'impulsion tp = 20 ms et un rapport cyclique D = tp / T = 1/3 est égal à 35 environ 350 mA. Le fonctionnement de la DEL selon le chronogramme de la figure 3 est donc le suivant : - une sur-impulsion de 1,05 A pendant 20 ms (DEL allumée) ; - rien pendant 40 ms (DEL éteinte) ; - une sur-impulsion de 1,05 A pendant 20 ms (DEL allumée) ; - rien pendant 40 ms (DEL éteinte) ; - une impulsion secondaire de 350 mA pendant 20 ms (DEL allumée) ; - rien pendant 40 ms (DEL éteinte) ; - une impulsion secondaire de 350 mA pendant 20 ms (DEL allumée) ; - rien pendant 40 ms (DEL éteinte) ; - une impulsion secondaire de 350 mA pendant 20 ms (DEL allumée) ; - rien pendant le reste de l'intervalle de temps soit 2,74 s (DEL éteinte). Selon ce chronogramme, la DEL produit une forte luminosité, visible même en plein soleil, pendant les deux sur-impulsions SP et une luminosité plus faible pendant les trois impulsions secondaires P. Les impulsions secondaires seront visibles si la DEL est dans une zone peu ensoleillée de l'habitacle ou si la luminosité du soleil est faible.
La valeur du courant pendant les sur-impulsions SP étant supérieure à IF'x = 350 mA, la durée de vie de la DEL est diminuée. Cependant, des essais ont montré que la durée de vie de la DEL reste supérieure à un millier d'heures. Par ailleurs, il a été estimé que l'amplitude IF''x de la sur-impulsion SP pouvait atteindre 8 x IF'x sans que cela nuise gravement à la durée de vie de la DEL. La durée de l'intervalle de temps N x T est définie pour que la chaleur produite par les deux sur-impulsions SP et les trois impulsions secondaires P soit évacuée par le composant pendant l'intervalle de temps de durée Il = N x T. Selon l'invention, l'amplitude IF''x des sur-impulsions SP est donc comprise entre 1,1 x IF'x et 8 x IF'x et l'amplitude des impulsions secondaires P est comprise 25 entre IF,,, et IFmax. La durée tp' des sur-impulsions SP est avantageusement supérieure à 4 ms, valeur seuil à partir de laquelle l'oeil humain perçoit un scintillement. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif d'éclairage comporte également un capteur de luminosité couplé au circuit de commande, lequel capteur est 30 destiné à mesurer la luminosité à proximité du dispositif d'éclairage. Ce capteur couplé au circuit de commande sert à déterminer si le dispositif d'éclairage est présent dans une zone ensoleillée ou non de l'habitacle. Si le niveau de luminosité mesuré par le capteur est supérieur à une valeur seuil prédéterminée, le circuit de commande en déduit que le dispositif d'éclairage est présent dans une zone ensoleillée de l'habitacle et autorise la 35 DEL à fonctionner selon le deuxième mode impulsionnel. Selon un mode de réalisation perfectionné, le circuit de commande ajuste l'amplitude IF'max et/ou la durée tp' des sur-impulsions SP en fonction du niveau de luminosité mesuré par le capteur. Plus le niveau de luminosité mesuré est élevé, plus l'amplitude IF',T,' et/ou la durée tp' des sur-impulsions SP peut être élevée. La durée 11 est alors prédéterminée pour que, dans le pire cas (IF',T,' = 8 x IF'x), la chaleur produite par les sur-impulsions soit évacuée pendant cette durée, quelle que soit l'amplitude des sur-impulsions. En variante, la durée 11 est également ajustée en fonction du niveau de luminosité mesuré par le capteur de sorte que la durée 11 soit augmentée lorsque l'amplitude IF''x et/ou la durée tp' des sur-impulsions SP augmente. Nous avons décrit jusqu'à présent le fonctionnement d'une DEL seule. Cependant, la source lumineuse du dispositif d'affichage comprend avantageusement 10 plusieurs DELs. Nous allons ci-après décrire un fonctionnement possible d'un ensemble de M DELs, référencées L, avec 1 i M, pilotées par le circuit de commande 1. Une sur-impulsion SP de durée t'p est appliquée à chacune des DELs L, sur un intervalle de temps, ou horizon, de durée Ti = N x T. Un intervalle de fonctionnement 15 compris entre (j - 1) x T et j x T, avec 1 j N, est alloué à chaque DEL L. Pendant une partie de cet intervalle de fonctionnement, la DEL L, est parcourue par un courant l non nul correspondant à la sur-impulsion. On a : l(t)=lu pour (j - 1) x T t < (j - 1) x T + t'p , et l(t)=O pour (j - 1)xT-Ft'pt<jxT 20 Chaque DEL L, est alimentée au travers d'une résistance R, et présente à ses bornes pendant la sur-impulsion SP une tension directe VF,1 (appelée « forward voltage » dans la littérature anglo-saxonne). Les DELS étant sensiblement identiques, la tension VF,1 peut être approximée à une tension VF qui est commune à toutes les DELs. VF est généralement de l'ordre de 2 volts.
25 Dans la suite, AT'x désigne l'élévation de température maximale du circuit imprimé sur les lesquelles sont montées les DELs, Rth désigne la résistance thermique moyenne du circuit imprimé. AT'x est par exemple égale à 15°C. Par ailleurs, A désigne une matrice dite d'animation à N lignes et M colonnes comportant les valeurs I, à la iè" ligne et la jè" colonne : 30 - -- 'MN et C désigne une matrice dite de chronogramme à N lignes et M x R colonnes, avec R = 1 / D = T / t'p, comportant des 0 sauf à la iè" ligne et la R x jè" colonne où se trouve la valeur l. Selon l'invention, les DELs dudit ensemble fonctionnement de manière à ce 35 que : 1) 3 k avec 1 k M, 3 q avec 1 q N tel que IFmax(fp,D) < A(k,q) 8 x IFmax(fp,D) 2) le flux de chaleur F émis par l'animation (représentée par la matrice A) sur le circuit imprimé doit respecter la condition suivante : N x T F(A) = (Vp,i(t) x Ii(t) + Ri x Ii(t)2)dt R AT - th X --max 0 i=1 F(A) peut être approximé par la formule : N 7M F(A) = ep xx + Ri x i=t j=1 N = ep X / VF,i X / + Ri q i=t i=1 i=t La condition (2) devient alors : N M F(A) = ep x x + Ri x - - R th X AT'ax i=1 j=1 Dans ce mode de réalisation avec plusieurs DELs, les DELs sont commandées par le circuit de commande 1 selon le chronogramme représentée par la matrice C. Chaque DEL produit une sur-impulsion SP d'amplitude 1,, pendant l'intervalle de temps de durée N x T. Bien entendu, les DELS peuvent être commandées différemment avec par exemple un plus grand nombre de sur-impulsions SP pendant l'intervalle de temps de durée N x T et éventuellement des impulsions secondaires P d'amplitude inférieure ou égale à 1F'x. La condition (2) doit alors être modifiée pour s'assurer que la chaleur produite par les DELs sera évacuée par le circuit imprimé. L'ordre d'allumage des DELs défini par la matrice A peut également être modifié.