La présente invention concerne un ensemble d'éléments permettant de constituer un contreventement provisoire le long d'un mur ou autre construction similaire. Elle concerne également un procédé de mise en place de ce contreventement le long de ce mur.
Comme cela est bien connu dans le domaine du bâtiment, un contreventement provisoire est une structure assurant la stabilisation d'une construction, en particulier d'un mur, vis-à-vis de forces s'exerçant horizontalement sur la construction, notamment dues au vent. Un tel contreventement est notamment utilisé pour stabiliser provisoirement un mur en briques ou en moellons synthétiques, le temps que s'opère la prise des joints de colle, ou matériau de liaison similaire, appliqués entre les briques ou les moellons. Dans cette application précise, il est actuellement courant de réaliser un contreventement de manière plus ou moins empirique, à l'aide de divers éléments se trouvant sur le chantier. Ce contreventement risque de ne pas parfaitement remplir sa fonction de stabilisation, et est relativement long et difficile à mettre en place et à retirer. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient essentiel. À cet effet, l'ensemble d'éléments qu'elle concerne comprend : - des équerres d'ancrage au mur, ayant de faibles épaisseurs et étant ainsi aptes à être insérées entre deux briques ou moellons superposés du mur lors de la construction ce dernier, chaque équerres d'ancrage comprenant une portion principale de longueur supérieure à l'épaisseur du mur et, à une première extrémité de cette portion principale, une portion recourbée apte à prendre appui contre la face verticale d'une brique ou d'un moellon du mur ; ladite portion principale comprend une lumière aménagée au travers d'elle, du côté de sa deuxième extrémité opposée à ladite première extrémité ; - au moins deux montants destinés à être appliqués contre le mur en étant distants l'un de l'autre, chaque montant comprenant des lumières aménagées au travers de lui, de proche en proche sur sa longueur, depuis une extrémité inférieure du montant et selon des distances régulières correspondant à la hauteur des briques ou moellons constituant le mur, ces lumières étant destinées à recevoir au travers d'elles les parties desdites portions principales dépassant de l'épaisseur du mur et à permettre ainsi l'engagement du montant sur ces parties dépassantes jusqu'à application du montant contre le mur ; chaque montant comprend en outre des moyens de fixation régulièrement espacés, aménagés sur la totalité ou sur une majeure partie de sa longueur ; - des clavettes aptes à être engagées et retenues dans lesdites lumières des équerres d'ancrage, et permettant ainsi de claveter lesdits montants auxdites 5 équerres ; - au moins deux éléments allongés destinés à être appliqués contre le sol au pied du mur, comprenant chacun, à une extrémité, un moyen de liaison pivotante à l'extrémité inférieure d'un desdits montants, et comprenant des moyens de fixation régulièrement espacés, aménagés sur la totalité ou sur une majeure partie de sa 10 longueur ; et - au moins deux jambes de force réglables en longueur, comprenant à chaque extrémité des moyens de fixation propres à venir en prise avec les moyens de fixation que comprennent respectivement lesdits montants et lesdits éléments allongés. 15 En pratique, le mur est construit avec insertion d'un certain nombre d'équerres d'ancrage entre des rangées consécutives de briques ou de moellons ; lesdites portions recourbées de ces équerres portent contre l'une des faces latérales de ces briques ou moellons et permettent de positionner ces équerres par rapport à ces faces. Il sera compris que par "faible épaisseur" de ces équerres, il est fait référence 20 à une épaisseur non supérieure à celle d'un joint de colle, ou autres matériau de liaison similaire, permettant la liaison entre des rangées superposées de briques ou de moellons ; cette épaisseur pourra aller de quelques dixièmes de millimètre à 2 ou 3 mm environ. Les montants sont ensuite engagés sur lesdites extrémités dépassantes des 25 équerres, grâce aux lumières qu'ils comprennent, puis les clavettes sont engagées et retenues dans les lumières que comprennent ces extrémités dépassantes de manière à claveter les montants en application contre le mur. Les éléments allongés sont alors reliés aux extrémités inférieures des montants ; grâce à leurs possibilités de pivotement par rapport aux montants, ils 30 peuvent s'adapter à des surfaces de sols plus ou moins irrégulières ou non planes au droit de ces montants. Ces éléments allongés peuvent également être reliés aux montants avant que ces derniers soient eux-mêmes reliés au mur de la manière précitée. Les jambes de force sont ensuite mises en place entre les montants et les 35 éléments allongés, en des emplacements optimaux choisis au long de ces montants et éléments allongés, ce choix étant rendu possible par la pluralité de moyens de fixation que comprennent ces montants et éléments allongés sur leur longueur. Les jambes de force sont enfin réglées en longueur de manière adaptée à la stabilisation du mur à exercer, terminant la mise en place du contreventement contre le mur.
Le retrait du contreventement se réalise par des opérations inverses : retirer les jambes de force, puis les clavettes, puis les montants et éléments allongés. Lesdites parties dépassantes des équerres sont ensuite cassées ou coupées ; les portions recourbées de ces équerres, sur la face opposée du mur, peuvent être coupées ou noyées dans un enduit.
L'invention fournit par conséquent un ensemble d'éléments permettant la mise en place et le retrait facile et rapide d'un contreventement, et permettant une parfaite stabilisation du mur. Le procédé selon l'invention comprend, quant à lui les étapes suivantes : - construction du mur avec insertion d'un certain nombre d'équerres d'ancrage entre des rangées consécutives de briques ou de moellons, ces équerres étant disposées de telle sorte que leurs portions recourbées portent contre l'une des faces latérales de ces briques ou moellons et permettent de positionner les équerres par rapport à ces faces ; - engagement des montants, reliés ou non auxdits éléments allongés, sur 20 lesdites extrémités dépassantes des équerres, grâce aux lumières qu'ils comprennent ; - engagement des clavettes dans les lumières que comprennent ces extrémités dépassantes de manière à claveter les montants en application contre le mur ; - si cela n'a pas déjà été fait dans une étape précédente, liaison des éléments 25 allongés aux extrémités inférieures des montants ; - mises en place des jambes de force entre les montants et les éléments allongés, et réglage de ces jambes de force en longueur de manière adaptée à la stabilisation du mur à exercer. De préférence, l'ensemble d'éléments comprend au moins une traverse ou au 30 moins un croisillon dont les extrémités sont équipées de moyens de fixation aptes à venir en prise avec les moyens de fixation que comprennent les montants. Cette ou ces traverses ou ce ou ces croisillons permettent d'assurer la stabilisation du mur entre deux montants consécutifs.
De préférence, chaque équerre comprend au moins une zone transversale d'affaiblissement de sa structure, permettant de casser facilement ladite partie de cette équerre qui dépasse du mur lorsque l'équerre est insérée dans le mur. Chaque équerre peut également comprendre au moins une zone transversale d'affaiblissement de sa structure, identique ou similaire à celle précitée, permettant de casser facilement ladite portion recourbée de cette équerre. Cette partie dépassante et/ou cette portion recourbée peuvent ainsi être facilement éliminées du mur. La ou les zones transversales d'affaiblissement peuvent être aménagées de 10 manière à se trouver, après construction du mur, environ 5 mm en retrait des faces de ce mur. Elles sont ainsi sécables à l'intérieur du mur et ne génèrent donc pas de risque de corrosion. De préférence, l'ensemble d'éléments comprend en outre des paires de barres aptes à être reliées auxdits montants, d'une part, et auxdits éléments allongés, 15 d'autre part, de manière à former des supports pour une planche, cette planche formant un plancher pour un maçon devant intervenir sur le mur ; au sein d'une même paire de barres, les deux barres sont reliées l'un à l'autre par une de leurs extrémités et comprennent, à leurs extrémités opposées, des moyens de fixation aptes à venir en prise avec, pour ce qui est d'une première barre, lesdits moyens de 20 fixation d'un desdits montants et, pour ce qui est de la deuxième barre, lesdits moyens de fixation d'un desdits éléments allongés. Le contreventement selon l'invention permet ainsi, de manière simple et rapide, de mettre en place un plancher pour un maçon devant intervenir sur le mur. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, 25 - chaque montant présente une section transversale en forme de U, et lesdits moyens de fixation que comprend ce montant sont constitués par des séries d'encoches aménagées dans les parois latérales de ce montant, les encoches d'une série étant situées côte-à-côte des encoches de l'autre série, c'est-à-dire situées en regard de ces encoches selon une direction transversale au montant ; 30 - chaque élément allongé présente une section transversale en forme de U, et lesdits moyens de fixation que comprend cet élément allongé sont constitués par des séries d'encoches aménagées dans les parois latérales de ce montant, les encoches d'une série étant situées en regard des encoches de l'autre série selon une direction transversale à l'élément allongé ; et - les moyens de fixation que comprend chaque jambe de force sont sous forme de paires de pions coaxiaux destinés à être engagés dans l'une ou l'autre des paires d'encoches côtes-à-côtes respectives du montant et de l'élément allongé. Chaque zone d'affaiblissement d'une équerre peut être réalisée sous forme 5 d'une rainure transversale aménagée dans l'épaisseur de l'équerre. Chaque jambe de force comprend avantageusement deux éléments situés dans le prolongement l'un de l'autre, ayant des extrémités en regard dans lesquelles sont aménagés des alésages taraudés de pas inversés d'une extrémité à l'autre, et un élément central de réglage, comprenant un volant ou une mollette centrale et 10 deux tiges latérales coaxiales, filetées selon des pas inversés, qui sont vissées dans lesdits alésages taraudés respectifs. Toujours dans le même cas de moyens de fixation sous forme de séries d'encoches, les moyens de fixation que comprend chaque barre précitée sont sous forme de paires de pions coaxiaux destinés à être engagés dans l'une ou l'autre des 15 paires d'encoches côte-à-côte respectives d'un montant et d'un élément allongé. De préférence, l'une des extrémités d'une barre destinée à être reliée à une extrémité de l'autre barre comprend une chape dont les parois latérales sont pourvues de deux encoches, et l'extrémité correspondante de l'autre barre comprend une paire de pions coaxiaux destinés à être engagés dans les deux encoches de 20 ladite chape. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé ; ce dessin représente, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée d'éléments que comprend l'ensemble d'éléments concerné. 25 La figure 1 est une vue en perspective d'un contreventement formé au moyen de ces éléments, alors que ce contreventement est mis en place le long d'un mur ; les figures 2 à 5 sont des vues complètes ou partielles de ces éléments ; la figure 6 est une vue du mur de côté, avant la mise en place du contreventement ; 30 la figure 7 est une vue similaire à la figure 6, après mise en place de ce contreventement, et la figure 8 est une vue similaire à la figure 7, après mise en place sur le contreventement d'un plancher utilisable par des maçons. La figure 1 représente un contreventement provisoire 1 placé le long d'un 35 mur 100, ce contreventement 1 recevant en outre des paires 2 de barres 20, 21 supportant une planche 3 qui forme un plancher pour un maçon devant intervenir sur le mur. Le contreventement 1 est, dans l'exemple représenté, formé par deux sous-ensembles comprenant deux équerres 5, un montant 6, un élément allongé de sol 7 5 et une jambe de force 8, des clavettes (non représentées) de liaison du montant 6 aux équerres 5, et une broche 9 de liaison du montant 6 à l'élément de sol 7. La figure 3 montre l'une des équerres 5 à échelle agrandie. L'équerre 5 est formée par une bande de métal coudée ayant une épaisseur pouvant aller de quelques dixièmes de millimètre à 2 ou 3 mm environ. Elle comprend une portion 10 principale 5a de longueur supérieure à l'épaisseur du mur 100 et, à une première extrémité de cette portion principale 5a, une portion recourbée 5b apte à prendre appui contre la face verticale d'une brique ou d'un moellon du mur 100. La portion principale 5a comprend une lumière 10 aménagée au travers d'elle, du côté de son extrémité opposée à son extrémité reliée à la portion 5b. Elle comprend également 15 deux rainures transversales 11 aménagées dans son épaisseur, l'une légèrement en retrait de la lumière 10 et l'autre légèrement en retrait de la portion coudée de l'équerre. Ces rainures transversales 11 constituent des zones d'affaiblissement de la structure de l'équerre 5 permettant de casser facilement les parties s'étendant entre elles et les extrémités de l'équerre. 20 Comme le montrent les figures 1, 2, 2A et 7, chaque montant 6 présente une section transversale en forme de U. Sa paroi médiane comprend des lumières 12 aménagées au travers d'elle, de proche en proche sur la longueur du montant 6, depuis une extrémité inférieure de ce montant et selon des distances régulières correspondant à la hauteur des briques ou moellons constituant le mur 100; ses 25 parois latérales comprennent deux séries d'encoches 13 aménagées au travers d'elles, les encoches 13 d'une série étant situées en regard des encoches 13 de l'autre série, selon une direction transversale au montant 6. Chaque montant 6 comprend en outre deux trous coaxiaux aménagés au travers de ses parois latérales, à proximité de son extrémité inférieure, Pour recevoir 30 la broche 9. L'élément allongé de sol 7 présente une structure similaire à celle du montant 6, à section transversale en forme de U, et à deux séries d'encoches 14 aménagées dans ses parois latérales. Les faces internes de ces dernières sont situées à une distance l'une de l'autre légèrement supérieure à la distance séparant les faces externes des parois latérales d'un montant 6, de telle sorte que l'extrémité inférieure de ce montant 6 puisse être engagée entre ces parois latérales de l'élément 7. L'élément 7 comprend également deux trous coaxiaux 15 aménagés au travers de ses parois latérales, à proximité de son extrémité destinée à être placée côté du mur 100; ces trous 15 sont destinés à venir en coïncidence des trous inférieurs du montant 6 et à recevoir la broche 9 de liaison pivotante de l'élément 7 au montant 6. En référence aux figures 1, 7 et 8, il apparaît que chaque jambe de force 8 est formée deux éléments 8a situés dans le prolongement l'un de l'autre et d'un élément central de réglage 8b. Les extrémités des éléments 8a se trouvant en regard l'une de l'autre comprennent des alésages taraudés de pas inversés d'une extrémité à l'autre. L'élément central de réglage 8b comprend une mollette centrale et deux tiges latérales coaxiales, filetées selon des pas inversés, qui sont vissées dans lesdits alésages taraudés respectifs. Comme cela se comprend, la rotation de cet élément central de réglage 8b dans un sens ou dans l'autre permet respectivement de rapprocher ou d'éloigner lesdites extrémités des éléments 8a et donc de modifier la longueur de la jambe de force 8. Les extrémités des éléments 8a opposées à celles précitées comprennent des de paires de pions coaxiaux destinés à être engagés, d'une part, dans l'une ou l'autre des paires d'encoches 13 côtes-à-côtes du montant 6 et, d'autre part, dans l'une ou 20 l'autre des paires d'encoches 14 côtes-à-côtes de l'élément de sol 7. Les barres 20, 21 de chaque paires 2 sont destinées à être reliées l'une à l'autre par une de leurs extrémités, la barre 20 étant destinée à être reliée par son autre extrémité au montant 6 et la barre 21 étant destinée à être reliée par son autre extrémité à l'élément de sol 7. Comme le montre la figure 5, l'extrémité de la barre 20 25 destinée à être reliée à la barre 21 comprend une chape 22 dont les parois latérales présentent deux encoches 23; l'extrémité correspondante de la barre 21 comprend une paire de pions coaxiaux destinés à être engagés et retenus dans le fond de ces deux encoches 23. Les autres extrémités des barres 20, 21 comprennent des paires de pions coaxiaux destinés à être engagés dans l'une ou l'autre des paires 30 d'encoches 13 côtes-à-côtes du montant 6, d'une part, et dans l'une ou l'autre des paires d'encoches 14 côtes-à-côtes de l'élément de sol 7, d'autre part. En pratique, comme cela se comprend en référence aux figures 6 à 8, le mur 100 est construit par empilement de rangées de briques ou de moellons, avec insertion d'un certain nombre d'équerres 5 entre des rangées consécutives de ces 35 briques ou moellons (cf. figure 6) ; la faible épaisseur des équerres 5, inférieure ou égale à l'épaisseur des joints de colle, ou autre matériau de liaison similaire, permettant la liaison des rangées consécutives de briques ou moellons, rend cette insertion possible. Les portions recourbées 5b de ces équerres 5 portent contre l'une des faces 5 latérales des briques ou moellons et permettent de positionner ces équerres par rapport à ces faces ; la longueur de la portion principale 5a supérieure à l'épaisseur du mur 100 fait qu'une partie de cette portion principale 5a dépasse de la face du mur 100 opposée à celle sur laquelle se trouvent les portions recourbées 5b. Il se comprend que les rainures 11 se trouvent alors sensiblement au niveau de ces faces 10 respectives du mur 100 et qu'elles permettront ultérieurement (après solidification des joints de colle et retrait du contreventement 1) de casser facilement ladite portion recourbée 5b et la partie de la portion principale 5a dépassant du mur. Les montants 6 sont ensuite engagés sur ces parties dépassantes des équerres 5, grâce aux lumières 12 qu'ils comprennent, puis les clavettes précitées 15 sont engagées et retenues dans les lumières 10 que comprennent ces extrémités dépassantes de manière à claveter les montants 6 en application contre le mur 100. La rétention des clavettes dans les lumières peut simplement être obtenue par une forme de ces clavettes en coin, permettant un coincement des clavettes dans les lumières 10. 20 Les éléments 7 sont alors reliés aux extrémités inférieures des montants 6 au moyen des broches 9; grâce à leurs possibilités de pivotement par rapport aux montants 6, ils peuvent s'adapter à des surfaces de sols plus ou moins irrégulières ou non planes au droit de ces montants. Les éléments 7 peuvent également être reliés aux montants 6 avant que ces derniers soient eux-mêmes reliés au mur 100 de 25 la manière précitée. Les jambes de force 8 sont ensuite mises en place entre les montants 6 et les éléments allongés 7 correspondants, en des emplacements optimaux choisis au long de ces montants 6 et éléments 7, ce choix étant rendu possible par la pluralité d'encoches 13, 14 que comprennent ces montants 6 et éléments 7 sur leur longueur. 30 Les jambes de force 8 sont enfin réglées en longueur par rotation des éléments 8b de manière adaptée à la stabilisation du mur 100 à exercer, terminant la mise en place du contreventement 1 contre le mur 100 (cf. figure 7). Les barres 20 et 21 sont ensuite mis en place par engagement des pions coaxiaux que comprennent leurs extrémités dans des encoches 13, 14 appropriées et par engagement des pions coaxiaux de l'extrémité supérieure de la barre 21 dans les encoches 23 de la chape 22, puis la planche 3 est mise en place (cf. figure 8). Le retrait du contreventement 1 se réalise par des opérations inverses : retirer les jambes de force 8, puis les clavettes, puis les montants 6 et éléments allongés 7.
Lesdites parties dépassantes et portions recourbées 5b des équerres 5 sont ensuite cassées. Les rainures transversales 11 sont aménagées de manière à se trouver environ 5 mm en retrait des faces du mur 100. Elles sont ainsi sécables à l'intérieur de ce mur et ne génèrent donc pas de risque de corrosion. Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit un ensemble d'éléments permettant de constituer un contreventement provisoire le long d'un mur, ou autre construction similaire, ayant pour avantage déterminant de permettre la mise en place et le retrait facile et rapide du contreventement, et de permettre une parfaite stabilisation du mur 100. L'invention fournit également un procédé de mise en place facile et rapide de ce contreventement le long de ce mur, et de constitution facile et rapide d'un plancher utilisable par un maçon intervenant sur le mur. L'invention a été décrite ci-dessus en référence à une forme de réalisation fournie à titre d'exemple. Il va de soi qu'elle n'est pas limitée à cette forme de réalisation mais qu'elle s'étend à toutes les autres formes de réalisation couvertes par les revendications ci-annexées. Ainsi, au sommet des barres 20, il y a la possibilité de mettre un garde-corps standard, pour assurer la sécurité du maçon présent sur la planche 3.