FR2995625A1 - Volet roulant destine a etre associe a une menuiserie - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un volet roulant (1) destiné à être associé à une menuiserie, lequel volet roulant (1) comporte un tablier d'occultation enroulé autour d'un axe, lequel axe est porté par des joues latérales (4) associées à au moins une paroi de coffrage (7) comportant une face interne (19), orientée du côté dudit axe, et une face externe (20) opposée, lequel volet roulant (1) comporte également des moyens assurant la mise en rotation dudit axe, pour l'enroulement et le déroulement dudit tablier d'occultation, comprenant un système de treuil actionné par une tige (12) à section polygonale qui traverse ladite paroi de coffrage (7) par l'intermédiaire d'un orifice (15) délimité par une surface interne cylindrique, et qui se prolonge par une manivelle de manoeuvre. Conformément à l'invention, l'orifice (15) de la paroi de coffrage (7) comporte une bague d'étanchéité (16), laquelle bague (16) comporte une surface externe cylindrique autorisant sa rotation au sein dudit orifice (15), et laquelle bague (16) comporte un orifice central (26) pour le passage de ladite tige à section polygonale (12), dont au moins une partie de la section correspond, au jeu près, à la section de ladite tige (12).

Description

DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne le domaine des volets roulants destinés à équiper une menuiserie. Elle concerne plus particulièrement les volets roulants dont l'axe qui assure l'enroulement et le déroulement de son tablier d'occultation est actionné par une tige polygonale qui traverse une paroi de coffrage par l'intermédiaire d'un orifice délimité par une surface interne cylindrique, et qui se prolonge par une manivelle de manoeuvre. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE De manière classique, les volets roulants associés à une menuiserie comportent un tablier d'occultation qui est enroulé autour d'un axe équipé de moyens qui permettent sa manoeuvre en rotation. Cet axe de volet roulant est porté par des joues latérales associées à des parois de coffrage assurant un cloisonnement périphérique. Dans certains cas, le volet roulant avec son coffre de cloisonnement est monté au niveau du linteau de la baie maçonnée que l'on souhaite équiper, avant la pose de la menuiserie associée. Dans d'autres cas, ce volet roulant est fixé en usine au niveau de la partie supérieure de la menuiserie. Il est alors généralement équipé d'une partie des parois de coffrage (en particulier la paroi de coffrage orientée côté intérieur du bâtiment), l'autre partie de ces parois étant constituée par une structure en L inversé située sous le linteau maçonné, cette structure en L étant dénommée couramment « demi-linteau ». La manoeuvre de l'axe du volet roulant pour l'enroulement et le déroulement du tablier d'occultation peut être réalisée par une motorisation électrique intégrée au sein même dudit axe. A titre de variante, cette manoeuvre est réalisée manuellement, au moyen d'une manivelle qui actionne un treuil ménagé à l'une des extrémités de l'axe. Plus précisément, le treuil est actionné par une tige polygonale qui traverse la paroi de coffrage intérieure munie d'un orifice cylindrique adapté, cette tige polygonale se prolongeant par la manivelle précitée. Mais l'orifice cylindrique en question, ménagé dans la paroi de coffrage, même s'il est minimisé en dimensions, constitue un passage pour l'air provenant de l'extérieur, du fait en particulier de la section polygonale de la tige de manoeuvre qui le traverse.

OBJET DE L'INVENTION La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient en proposant une solution technique visant à améliorer l'étanchéité au niveau de cet orifice de passage, et visant par conséquent à améliorer les caractéristiques d'isolation du bâtiment équipé. Le volet roulant conforme à la présente invention, destiné à être associé à une menuiserie, est donc du type comportant un tablier d'occultation enroulé autour d'un axe, lequel axe est porté par des joues latérales associées à au moins une paroi de coffrage comprenant une face lo interne, orientée du côté dudit axe, et une face externe opposée ; ce volet roulant comporte également des moyens assurant la mise en rotation dudit axe, pour l'enroulement et le déroulement du tablier d'occultation, comprenant un système de treuil monté à l'extrémité dudit axe, actionné par une tige à section polygonale qui traverse ladite paroi de coffrage par 15 l'intermédiaire d'un orifice délimité par une surface interne cylindrique, laquelle tige à section polygonale se prolonge par une manivelle de manoeuvre. Et conformément à la présente invention, ledit orifice de ladite paroi de coffrage comporte une bague d'étanchéité, laquelle bague comporte une 20 surface externe cylindrique autorisant sa rotation au sein dudit orifice, et laquelle bague comporte un orifice central pour le passage de ladite tige polygonale, dont au moins une partie de la section correspond, au jeu près, à la section de ladite tige polygonale. Selon une autre caractéristique, l'orifice central de la bague 25 d'étanchéité comporte une ouverture d'entrée située du côté de la face externe de la paroi de coffrage et une ouverture de sortie située du côté de la face interne de ladite paroi de coffrage, ladite ouverture de sortie comportant une section qui correspond, au jeu près, à la section de ladite tige polygonale, et ladite ouverture d'entrée comportant une section de surface 30 supérieure à celle de ladite ouverture de sortie. Toujours selon une caractéristique de l'invention, l'orifice central de la bague d'étanchéité comporte une section polygonale qui diminue progressivement sur au moins une partie de sa longueur, depuis l'ouverture d'entrée et en direction de l'ouverture de sortie. Cet orifice central présente 35 donc une forme générale tronconique facilitant l'introduction de la tige polygonale dans l'orifice central de la bague d'étanchéité par son ouverture d'entrée. Selon encore une autre caractéristique, au moins un tronçon d'entrée dudit orifice central de la bague d'étanchéité, situé du côté de son ouverture d'entrée, comporte une forme hélicoïdale, de manière à faciliter l'introduction de la tige polygonale dans ledit orifice central sans avoir à tenir compte du positionnement angulaire de la section polygonale de la tige, par rapport au positionnement angulaire de la section polygonale dudit orifice central de la bague d'étanchéité.

Selon une forme de réalisation particulière, l'orifice central de la bague d'étanchéité comporte un tronçon d'entrée, situé du côté de son ouverture d'entrée, qui présente une forme hélicoïdale, et un tronçon de sortie, situé du côté de son ouverture de sortie, qui présente une forme droite, non hélicoïdale.

La tige polygonale en question est avantageusement à section hexagonale, et l'orifice central de la bague d'étanchéité associée est également à section hexagonale. Toujours selon une autre particularité, l'orifice de la paroi de coffrage comporte une partie cylindrique intérieure, située du côté de la face interne de la paroi de coffrage, et une partie cylindrique extérieure, située du côté de la face externe de ladite paroi de coffrage, lesquelles parties intérieure et extérieure cylindriques sont coaxiales, ont des diamètres différents, le diamètre de la partie extérieure étant supérieur au diamètre de la partie intérieure, et sont raccordées par un épaulement s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe dudit orifice de la paroi de coffrage ; en outre, la bague d'étanchéité comporte un épaulement situé dans un plan perpendiculaire à l'axe de son orifice central ; et ledit épaulement de ladite bague d'étanchéité vient en appui contre ledit épaulement de l'orifice de la paroi de coffrage.

Dans une forme de réalisation préférée, l'orifice de la paroi de coffrage est ménagé : - du côté de la face interne de ladite paroi, dans un prolongement de la joue de coffre, et - du côté de la face externe de cette paroi, dans un panneau d'obturation. Dans ce cadre, la bague d'étanchéité est avantageusement montée dans l'orifice de la paroi de coffrage entre, d'une part, ledit épaulement ménagé dans le prolongement de la joue de coffre, et d'autre part, la face interne dudit panneau d'obturation. Selon encore une autre particularité, une partie au moins de la surface interne de l'orifice de paroi qui est ménagée dans le prolongement de la joue de coffre comporte des nervures longitudinales en saillie, régulièrement réparties, dont l'extrémité forme contact avec la surface externe de la bague d'étanchéité. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la lo description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre d'exemple et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre schématiquement une partie d'un volet roulant à manoeuvre manuelle conforme à l'invention, monté au-dessus d'une 15 menuiserie, vu du côté intérieur du bâtiment équipé ; - la figure 2 est une vue en coupe verticale selon le plan de coupe 2-2 de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe verticale selon le plan de coupe 3-3 de la figure 1, montrant le positionnement de la bague d'étanchéité selon 20 l'invention, associée à la tige polygonale d'actionnement du treuil de manoeuvre ; - la figure 4 est une vue agrandie d'un détail de la figure 3, au niveau de la bague d'étanchéité ; - la figure 5 est une vue en perspective de la bague d'étanchéité, 25 représentée de manière isolée ; - la figure 6 montre la bague d'étanchéité de la figure 5, vue du côté de l'ouverture de sortie de son orifice central ; - la figure 7 est une vue en coupe selon le plan de coupe 7-7 de la figure 6 ; - la figure 8 montre la bague d'étanchéité des figures 5 à 7, vue du côté de 30 l'ouverture d'entrée de son orifice central. Tel que représenté sur les figures 1 à 4, le volet roulant 1 conforme à l'invention est monté au-dessus d'une menuiserie 2 positionnée dans une baie maçonnée B d'un bâtiment. Ce volet roulant 1 comprend un axe horizontal 3 sur lequel s'enroule 35 et se déroule de manière classique un tablier d'occultation (non représenté sur les figures), par exemple constitué d'un assemblage de lames horizontales en matière plastique ou métallique. Cet axe 3 est porté par des joues latérales 4 et il est cloisonné dans une structure de coffrage comprenant, ici, du côté extérieur du bâtiment, un demi-linteau en béton 5 muni d'une réservation d'accueil 6, et, côté intérieur du bâtiment, une paroi de coffrage 7. Dans l'épaisseur de la baie maçonnée B équipée, une sous-face amovible 8 complète la structure de coffrage du volet roulant, permettant les interventions de maintenance.

Une ouverture 9 est ménagée entre l'une des bordures de la sous- face 8 et la traverse haute de la menuiserie 2, pour le passage du tablier d'occultation du volet roulant 1. Cette ouverture 9 se prolonge vers le bas par des coulisses latérales 10 (visibles sur la figure 2) assurant le guidage des côtés de ce tablier d'occultation, fixées contre les faces internes des montants latéraux verticaux de la menuiserie 2. L'axe 3 du volet roulant est ici manoeuvré par des moyens assurant sa mise en rotation, comprenant un système de treuil classique (non représenté) fixé à l'une de ses extrémités, actionné par une tige 12 à section polygonale (visible sur les figures 2, 3 et 4), en l'occurrence une tige à section constante hexagonale. Cette tige à section polygonale 12 est associée, du côté intérieur du bâtiment, à un système de cardan 13, prolongé par une manivelle 14 (dont la partie supérieure uniquement a été représentée en pointillés sur la figure 2).

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 4, la tige 12 à section polygonale s'étend horizontalement ou sensiblement horizontalement. L'une de ses extrémités s'étend à l'intérieur de la réservation d'accueil 6 pour actionner de manière classique le système de treuil de l'axe 3 ; et son autre extrémité s'étend à l'extérieur de la réservation d'accueil 6, côté intérieur du bâtiment, pour aboutir au système de cardan 13 et à la manivelle de manoeuvre 14. Le système à cardan 13, solidaire de l'extrémité de la tige 12, est destiné à venir se fixer de manière classique contre une structure plâtrée venant recouvrir la face externe de la paroi de coffrage 7.

Cette tige d'actionnement 12 s'étend au niveau de l'un des côtés latéraux du volet roulant 1, pratiquement en regard de l'une des joues latérales 4. Pour cela, la tige 12 traverse la paroi de coffrage 7 par un orifice 15 ménagé dans cette dernière, comme illustré sur les figures 3 et 4, et cela, conformément à l'invention, au travers d'une bague d'étanchéité 16 (représentée isolément sur les figures 5 à 8), de la manière détaillée ci-après. Au niveau de l'orifice de passage 15 de la tige 12, la paroi de coffrage 7 comprend une première épaisseur, du côté de la réservation 6, formée par un prolongement latéral 17 de la joue de coffre 4, et une seconde épaisseur, côté opposé, c'est-à-dire du côté intérieur du bâtiment (autrement dit du côté de la manivelle 14), formée par un panneau d'obturation 18 qui s'étend sur toute ou pratiquement toute la longueur du volet roulant 1, entre les deux joues latérales 4. La paroi de coffrage 7 comprend donc, au niveau de l'orifice de passage 15, une face interne 19 formée par la face interne du prolongement 17 de la joue 4 en regard (délimitant en partie la réservation d'accueil 6), et une face externe 20, formée par la face externe du panneau d'obturation 18 (côté manivelle 14). L'orifice de passage 15 s'étend entre une ouverture d'entrée 21 qui débouche dans la face externe 20 du panneau d'obturation 18, et une ouverture de sortie 22 qui débouche dans la face interne 19 du prolongement 17. Sa surface interne est cylindrique.

De leur côté, la face externe 23 du prolongement 17 (orientée vers l'extérieur du coffre de volet roulant 1), et la face interne 24 du panneau d'obturation 18 (orientée vers l'intérieur du coffre de volet roulant 1) sont placées en regard l'une de l'autre. La joue de coffre 4 et son prolongement monobloc 17 sont avantageusement réalisés en matière plastique moulée, par exemple en polyamide. De son côté, le panneau d'obturation 18 est avantageusement réalisé en matériau isolant, par exemple en polyuréthane. L'orifice de passage 15 est surdimensionné en diamètre par rapport à la section de la tige polygonale 12 et il comporte - un premier tronçon cylindrique extérieur 15a (orienté du côté extérieur par rapport à la réservation d'accueil 6) ménagé au travers du panneau d'obturation 18, et - un second tronçon cylindrique intérieur 15b (orienté du côté de la réservation d'accueil 6), ménagé au travers du prolongement 17.

Les tronçons d'orifices 15a et 15b s'étendent coaxialement l'un à l'autre, centrés sur l'axe A de l'orifice 15, correspondant à l'axe de la tige 12. Le second tronçon cylindrique 15b comporte : - une partie cylindrique intérieure 15b1, située du côté de la réservation d'accueil 6 et qui débouche dans la face intérieure 19 du prolongement 17 par l'ouverture de sortie 22, et - une partie cylindrique extérieure 15b2, située du côté de la face externe 20 de la paroi de coffrage 7, et qui débouche dans la face externe 23 du prolongement 17. Ces deux parties cylindriques 15b1 et 15b2 sont coaxiales. Elles ont des diamètres différents, le diamètre de la partie 15b1 étant inférieur au diamètre de la partie 15b2. En outre, elles sont raccordées par un épaulement 25 qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe A de l'orifice 15. D'autre part, le diamètre du tronçon cylindrique extérieur 15a est inférieur au diamètre de la partie cylindrique 15b2. La bague d'étanchéité 16 est logée et maintenue au sein de l'orifice de passage 15, entre la face interne 19 du prolongement 17 et la face externe 20 du panneau d'obturation 18. Cette bague 16 est montée au sein de l'orifice 15 de manière à être bloquée en translation longitudinale, tout en ayant la possibilité de tourner sur elle-même autour de l'axe A ; et elle comporte un orifice central 26 dont une partie de la section au moins est adaptée, au jeu près, à la section de la tige d'actionnement 18. Plus précisément, comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, la bague 16 est montée libre en rotation au sein de l'orifice 15, dans la partie cylindrique 15b2, bloquée en translation entre l'épaulement 25 et la face interne 24 du panneau d'obturation 18. Tel que représenté sur les figures 5 à 8, la bague d'étanchéité 16 comporte une surface extérieure cylindrique 27 et son orifice central traversant 26 s'étend depuis une ouverture d'entrée 29 jusqu'à une ouverture de sortie 30.

La surface externe cylindrique 27 est réalisée en deux tronçons 27a et 27b coaxiaux, de diamètre différent, raccordés par un épaulement 31, le tronçon cylindrique 27a, situé du côté de l'ouverture d'entrée 29 ayant un diamètre supérieur au tronçon cylindrique 27b situé du côté de l'ouverture de sortie 30. L'épaulement 31 s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe C de l'orifice central 26. L'ouverture de sortie 30 comporte une section polygonale hexagonale, centrée sur l'axe C, qui correspond, au jeu près, à la section de la tige hexagonale 12 ; de son côté, l'ouverture d'entrée 29 comporte une section polygonale hexagonale, centrée sur l'axe C, dont la surface est supérieure à la section de l'ouverture de sortie 30. Sur les figures 5 et 7, on remarque que la section de l'orifice central 26 de la bague d'étanchéité 16 diminue progressivement sur une partie de sa longueur, depuis l'ouverture d'entrée 29 et en direction de l'ouverture de sortie 30, cela pour lui conférer une forme générale tronconique destinée à faciliter l'introduction de la tige 12 dans la bague d'étanchéité 16, lors du montage de cette tige 12 sur le volet roulant 1. Toujours sur les figures 5 et 7, on remarque que le tronçon d'entrée 26a de l'orifice central 26 comporte une forme générale hélicoïdale, c'est-à- dire que ces différents pans constitutifs, non plans, tournent légèrement sur eux-mêmes, dans la même direction, autour d'une ligne orientée selon la direction de l'axe C. Cette particularité, liée à la forme générale tronconique de l'orifice 26, a pour objectif de permettre l'introduction de la tige polygonale 12 dans l'orifice 26 de la bague 16 sans avoir à tenir compte du positionnement angulaire de la section polygonale de ladite tige 12 par rapport au positionnement angulaire de la section polygonale dudit orifice 26. Comme visible sur la figure 7, on remarque que ce tronçon d'entrée 26a de forme hélicoïdale s'étend sensiblement sur la longueur du tronçon de cylindre 27a. Au-delà, c'est-à-dire ici sur la longueur du tronçon de cylindre 27b, le tronçon de sortie 26b de l'orifice 26 présente une forme générale droite, non hélicoïdale, jusqu'à l'orifice de sortie 30, c'est-à-dire que ses différents pans constitutifs s'étendent dans des plans parallèles à l'axe C.

Sur la longueur du tronçon de sortie 26b, la section de l'orifice 26 est constante ou pratiquement constante et correspond, au jeu près, à la section constante de la tige 12 (une légère conicité peut être prévue pour faciliter le démoulage lors de la fabrication de la pièce par moulage).

La bague d'étanchéité 16 est réalisée par moulage de matière plastique du type polyamide. Le diamètre extérieur du tronçon cylindrique 27b correspond, au jeu près, au diamètre de la partie cylindrique intérieure 15b1 du prolongement 17 de la joue 4, dans laquelle il vient se positionner ; et le diamètre extérieur du tronçon cylindrique 27a correspond, au jeu près, au diamètre de la partie cylindrique extérieure 15b2 du prolongement 17, dans laquelle il vient se positionner. Dans une variante de réalisation, le diamètre de la partie cylindrique 15b2 est légèrement surdimensionné par rapport au diamètre du tronçon cylindrique 27a, et la surface interne de cette partie cylindrique 15b2 comporte des nervures longitudinales en saillie, régulièrement réparties, dont l'extrémité forme contact avec la surface externe du tronçon cylindrique 27a de la bague 16. Ces nervures en saillie (dénommées couramment « gaudrons ») s'étendent parallèlement à l'axe A de l'orifice 15, et peuvent être au nombre de trois à six par exemple. Elles permettent de limiter la surface de contact avec la bague 16 pour faciliter sa rotation autour de l'axe A ; et elles permettent également de faciliter les rectifications éventuelles souhaitées dans le moule de fabrication de la joue 4, pour modifier le diamètre de contact avec la surface périphérique de la bague 16. Eventuellement, des nervures longitudinales similaires peuvent être prévues dans la partie cylindrique 15b1, au niveau de la zone de contact avec le tronçon cylindrique 27b de la bague 16.

Lors de la fabrication du volet roulant 1, la bague d'étanchéité 16 est positionnée dans le tronçon d'orifice 15b du prolongement de joue 17, ceci par introduction de son tronçon cylindrique 27b côté face externe 23, jusqu'à ce que son épaulement 31 vienne en appui contre l'épaulement 25 dudit orifice 15b. 2 99562 5 10 Alors, le tronçon 27b de la bague 16 est logé au sein de la partie cylindrique intérieure d'orifice 15b1, et son tronçon 27a est logé au sein de la partie cylindrique extérieure d'orifice 15b2. L'ouverture d'entrée 29 de la bague 16 est orientée du côté de la face 5 externe 23 du prolongement 17 et son ouverture de sortie 30 est orientée du côté de la face interne 19 de ce prolongement 17. Ensuite, on rapporte le panneau d'obturation 18 de sorte que sa surface interne 24 vienne contre la surface externe 23 du prolongement 17, et de sorte que son orifice 15a vienne se positionner dans le prolongement 10 de l'orifice 15b dudit prolongement 17. Ainsi, la partie de la surface intérieure 24 du panneau 18 qui est située sur le pourtour dudit orifice 15a vient bloquer la bague 16 en translation au sein de l'orifice 15. L'ensemble est structuré de sorte que la bague 16 ait la possibilité de 15 tourner sur elle-même dans son logement d'accueil, autour de l'axe A de l'orifice 15. La tige à section polygonale 12 (dont l'extrémité arrière est équipée du cardan 13) est positionnée par insertion de l'une de ses extrémités par l'ouverture 21 de l'orifice 15 ménagé dans la face externe 20 du panneau 20 d'obturation 18. Cette extrémité insérée pénètre ensuite au sein de l'orifice central 26 de la bague d'étanchéité 16, par son ouverture d'entrée 29. Cette pénétration est facilitée par la section de cette ouverture d'entrée 29, supérieure à la section de la tige 12. 25 De plus, la forme hélicoïdale du tronçon d'entrée 26a assure un autoréglage angulaire correct de la bague 16 par rapport à la section de la tige 12 lors du contact de l'extrémité de cette tige 12 avec les pans hélicoïdaux dudit tronçon d'entrée 26a (lors de ce contact, la bague 16 tourne légèrement sur elle-même autour de l'axe A pour que la section de son tronçon 26b vienne 30 en correspondance totale avec la section de la tige 12). Alors, l'extrémité de la tige 12 poursuit sa pénétration dans le tronçon 26b pour épouser au mieux les parois de ce dernier, et elle est déplacée dans la réservation d'accueil 6 jusqu'à son positionnement correct pour coopérer avec le système de treuil du volet roulant.

En utilisation, on comprend que la bague 16 tourne dans son logement d'accueil de l'orifice 15 lors de la rotation de la tige 12 pour la manoeuvre en montée et en descente du tablier de volet roulant 1. En outre, les surfaces de contact ou de quasi-contact entre, d'une part, la surface interne de l'orifice 15 et la surface externe 27 de la bague 16, et d'autre part, la surface externe de la tige 12 et une partie au moins de la surface interne de l'orifice de bague 26, assure une étanchéité optimale à l'air, au niveau de l'orifice 15 de passage de la tige 12. L'objet de la présente invention participe donc à l'amélioration des caractéristiques d'isolation du bâtiment équipé ; en outre, il participe également à la tenue mécanique de la tige 12 puisqu'il assure une reprise mécanique supplémentaire de ladite tige 12.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS- 1.- Volet roulant destiné à être associé à une menuiserie, lequel volet roulant (1) comporte un tablier d'occultation enroulé autour d'un axe (3), lequel axe (3) est porté par des joues latérales (4) associées à au moins une paroi de coffrage (7) comportant une face interne (19), orientée du côté dudit axe (3), et une face externe (20) opposée, lequel volet roulant (1) comporte également des moyens assurant la mise en rotation dudit axe (3), pour l'enroulement et le déroulement dudit tablier d'occultation, comprenant un système de treuil monté à l'extrémité dudit axe (3), actionné par une tige (12) à section polygonale qui traverse ladite paroi de coffrage (7) par l'intermédiaire d'un orifice (15) délimité par une surface interne cylindrique, et qui se prolonge par une manivelle de manoeuvre (14), caractérisé en ce que ledit orifice (15) de ladite paroi de coffrage (7) comporte une bague d'étanchéité (16), laquelle bague (16) comporte une surface externe cylindrique autorisant sa rotation au sein dudit orifice (15), et laquelle bague (16) comporte un orifice central (26) pour le passage de ladite tige à section polygonale (12), dont au moins une partie de la section correspond, au jeu près, à la section de ladite tige (12) à section polygonale.
2. 2.- Volet roulant selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'orifice central (26) de la bague d'étanchéité (16) comporte une ouverture d'entrée (29) située du côté de la face externe (20) de la paroi de coffrage (7) et une ouverture de sortie (30) située du côté de la face interne (19) de ladite paroi de coffrage (7), en ce que ladite ouverture de sortie (30) comporte une section qui correspond, au jeu près, à la section de ladite tige polygonale (12), et en ce que ladite ouverture d'entrée (29) comporte une section de surface supérieure à la section de ladite ouverture de sortie (30).
3. 3.- Volet roulant selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'orifice central (26) de la bague d'étanchéité (16) comporte une section polygonale qui diminue progressivement, sur au moins une partie de sa longueur, depuis l'ouverture d'entrée (29) et en direction de l'ouverture de sortie (30).
4. 4.- Volet roulant selon la revendication 3, caractérisé en ce que au moins un tronçon d'entrée (26a) dudit orifice central (26) de la bague d'étanchéité (16), situé du côté de son ouverture d'entrée (29), comporte une forme hélicoïdale.
5. 5.- Volet roulant selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'orifice central (26) de la bague d'étanchéité (16) comporte un tronçon d'entrée (26a), situé du côté de son ouverture d'entrée (29), qui présente une forme hélicoïdale, et un tronçon de sortie (26b), situé du côté de son ouverture de sortie (30), qui présente une forme droite, non hélicoïdale.
6. 6.- Volet roulant selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite tige (12) comporte une section hexagonale, et en ce que ladite bague d'étanchéité (16) comporte un orifice central (26) dont la section est également hexagonale.
7. 7.- Volet roulant selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'orifice (15) de la paroi de coffrage (7) comporte une partie cylindrique intérieure (15b1), située du côté de la face interne (19) de ladite paroi de coffrage (7), et une partie cylindrique extérieure (15b2), située du côté de la face externe (20) de ladite paroi de coffrage (7), lesquelles parties intérieure (15b1) et extérieure (15b2) cylindriques sont coaxiales, ont des diamètres différents, le diamètre de la partie extérieure (15b2) étant supérieur au diamètre de la partie intérieure (15b1), et sont raccordées par un épaulement (25) s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe (A) dudit orifice (15), en ce que la bague d'étanchéité (16) comporte un épaulement (31) situé dans un plan perpendiculaire à l'axe (C) de son orifice central (26), et en ce que ledit épaulement (31) de ladite bague d'étanchéité (16) vient en appui contre ledit épaulement (25) dudit orifice (15) de la paroi de coffrage (7).
8. 8.- Volet roulant selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'orifice (15) de la paroi de coffrage (7) est ménagé, du côté de la face interne (19) de ladite paroi (7), dans un prolongement (17) de la joue de coffre (4), et du côté de la face externe (20) de ladite paroi (7), dans un panneau d'obturation (18).
9. 9.- Volet roulant selon les revendications 7 et 8 prises en combinaison, caractérisé en ce que la bague d'étanchéité (16) est montée dans l'orifice (15) de la paroi de coffrage (7) entre, d'une part, ledit épaulement (25) ménagé dans le prolongement (17) de la joue de coffre (4), et d'autre part, la face interne (24) du panneau d'obturation (18).
10. 10.- Volet roulant selon la revendication 9, caractérisé en ce que une partie au moins de la surface interne de l'orifice de paroi (15) qui est ménagé dans le prolongement (17) de la joue de coffre (4) comporte des nervures longitudinales en saillie, régulièrement réparties, dont l'extrémité forme contact avec la surface externe (27) de la bague d'étanchéité (16).