DEMARREUR A LANCEUR MUNI D'UNE ROUE LIBRE IMMOBILE EN TRANSLATION [1] DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [2] L'invention concerne un démarreur à lanceur muni d'une roue libre immobile en translation. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, avec les véhicules équipés de la fonction d'arrêt et de re-démarrage du moteur thermique (fonction dite « stop and start » en anglais) suivant laquelle le moteur thermique du véhicule est arrêté en raison des conditions de circulation (notamment lors d'un arrêt au feu rouge) et redémarré ensuite afin d'effectuer des économies de carburant. [3] ETAT DE LA TECHNIQUE [4] Pour démarrer un moteur thermique, appelé également moteur à combustion interne, notamment d'un véhicule automobile, il est connu d'utiliser une machine électrique tournante sous la forme d'un démarreur pourvu d'un lanceur capable de transmettre une énergie de rotation du démarreur à un vilebrequin du moteur thermique par l'intermédiaire d'une couronne d'entraînement. [5] Le lanceur est monté coulissant sur un arbre d'entraînement en relation avec l'arbre de la machine électrique par l'intermédiaire d'un ensemble réducteur. A cet effet, le lanceur comporte un pignon d'entraînement et une roue libre, en général de type roue libre à galets, montée sur l'arbre d'entraînement configurée pour être actionnée par le levier de commande. Plus précisément, la roue libre comporte un manchon lié avec l'arbre d'entraînement par une liaison hélicoïdale, le levier de commande étant lié au manchon. Le manchon est solidaire à l'avant d'un flasque d'orientation transversale par rapport à l'axe de l'arbre d'entraînement. Ce flasque est solidaire à sa périphérie externe d'une douille d'orientation axiale formant, en combinaison avec des rondelles, une cage pour les galets de la roue libre coopérant avec le corps du pignon formant la sortie de la roue libre. [6] Une telle configuration pose des problèmes d'endurance sur les démarreurs utilisés avec la technologie "stop and start" qui nécessitent de pouvoir fonctionner sur de très nombreux cycles. En effet, on observe une usure prématurée de la roue libre du fait que celle-ci est montée avec jeu sur l'arbre d'entraînement par le biais de la liaison hélicoïdale. En effet, ce jeu engendre des vibrations lorsque la roue libre tourne qui ont tendance à user les éléments internes de la roue libre, en particulier les galets, et ce, que le démarreur fonctionne en survitesse ou non. En outre, le fait que la roue libre fasse partie de la masse à déplacer par le levier de commande implique une forte inertie du lanceur, et nécessite un contacteur suffisamment puissant pour déplacer cet ensemble d'éléments. [7] OBJET DE L'INVENTION [8] Pour résoudre ce problème d'endurance, l'invention propose une architecture dans laquelle la roue libre est reliée en sortie du réducteur et maintenue immobile en translation par rapport à la carcasse du démarreur. Suivant cette configuration, le levier de commande assure le déplacement d'un arbre lanceur portant le pignon monté sur l'arbre d'entraînement via une liaison hélicoïdale. L'invention permet ainsi de réduire l'inertie du lanceur constitué uniquement du pignon et du corps de pignon. En outre, le jeu de la roue libre est réduit du fait de son maintien par la carcasse. Ainsi, le contacteur peut être de plus petite dimension dans la mesure où la puissance nécessaire pour déplacer l'arbre lanceur est réduite. [9] A cet effet, l'invention concerne un démarreur pour moteur thermique d'un véhicule automobile comportant: - un moteur électrique ayant un stator et un rotor monté sur un arbre de rotor, - un arbre lanceur mobile en translation portant un organe d'entraînement apte à passer d'une position repos dans laquelle l'organe d'entraînement est dégagé d'un élément rotatif lié au vilebrequin du moteur thermique à une position active dans laquelle l'organe d'entraînement est destiné à entraîner en rotation l'élément rotatif lié au vilebrequin du moteur thermique, - un ensemble réducteur de vitesse intercalé entre l'arbre de rotor et l'arbre lanceur, caractérisé en ce qu'il comporte en outre - une roue libre immobile en translation ayant une extrémité d'entrée liée en rotation à l'ensemble réducteur de vitesse et une extrémité de sortie constituée par un arbre d'entraînement, - l'arbre lanceur étant monté mobile en translation sur l'arbre d'entraînement par l'intermédiaire d'une liaison hélicoïdale. [10] Selon une réalisation, le démarreur comporte une plaque de base solidaire de la carcasse, l'extrémité d'entrée de la roue libre comportant un manchon ayant une face annulaire externe en appui sur une face annulaire d'une ouverture ménagée dans la plaque de base par l'intermédiaire d'un coussinet autorisant une rotation du manchon par rapport à la plaque de base de manière à assurer un maintien radial de l'extrémité d'entrée de la roue libre à l'intérieur du démarreur. [11] Selon une réalisation, l'arbre d'entraînement est en appui sur une face annulaire interne du manchon par l'intermédiaire d'un coussinet autorisant une rotation de l'arbre d'entraînement par rapport au manchon, de manière à assurer un maintien radial de l'arbre d'entraînement à l'intérieur du démarreur. [12] Selon une réalisation, le démarreur comporte une plaque de base solidaire de la carcasse, l'extrémité d'entrée de la roue libre comportant un flasque s'étendant transversalement par rapport à un axe de rotation de la roue libre, ce flasque présentant une face transversale en appui contre une face transversale de la plaque de base de manière à assurer un maintien axial de l'extrémité d'entrée de la roue libre à l'intérieur du démarreur. [13] Selon une réalisation, l'arbre d'entraînement comporte une protubérance annulaire ayant une face transversale en appui sur une face transversale du flasque opposée axialement à la face transversale du flasque en appui contre la plaque de base de manière à assurer un maintien axial de l'arbre d'entraînement (18) à l'intérieur du démarreur. [14] Selon une réalisation, l'organe d'entraînement étant situé à l'intérieur de la carcasse du démarreur, l'arbre d'entraînement est monté sur un palier du démarreur comportant un roulement. [015] Selon une réalisation, l'organe d'entraînement étant situé à l'extérieur de la carcasse du démarreur, l'arbre lanceur est monté sur un palier du démarreur, l'arbre d'entraînement assurant un guidage axial de l'arbre lanceur. [016] Selon une réalisation, l'arbre lanceur comporte un alésage borgne ayant une forme complémentaire d'une première portion cylindrique de l'arbre d'entraînement, l'arbre d'entraînement comportant une deuxième portion cylindrique de diamètre supérieur à celui de la première portion cylindrique, la deuxième portion cylindrique de l'arbre d'entraînement comportant des cannelures coopérant avec des rainures ménagées dans l'arbre lanceur de forme complémentaire pour former la liaison hélicoïdale. [17] Selon une réalisation, l'ensemble réducteur de vitesse étant un train épicycloïdal comportant une couronne fixée à la carcasse du démarreur, un planétaire formé par une extrémité de l'arbre de rotor, et un porte satellites comportant des satellites engrenant d'une part avec la couronne et d'autre part avec le planétaire, l'extrémité d'entrée de la roue libre étant solidaire en rotation avec le porte-satellites suivant l'axe du planétaire. [18] Selon une réalisation, un des arbres parmi l'arbre de rotor et l'arbre d'entraînement pénètre en partie axialement dans l'autre arbre. [019] Selon une réalisation, le démarreur comporte un organe de roulement monté entre les deux arbres pour permettre à l'arbre pénétrant dans l'autre arbre d'être porté par ledit autre arbre. [20] Selon une réalisation, l'extrémité d'entrée de la roue libre comporte un rebord radial s'étendant vers l'axe de ladite roue libre, ce rebord radial étant en appui sur l'arbre de rotor par l'intermédiaire d'un coussinet. [21] Selon une réalisation, l'arbre lanceur comporte un limiteur de couple installé entre une fourchette appartenant à un système de déplacement du démarreur et une partie de l'arbre lanceur portant le'organe d'entraînement. [022] Selon une réalisation, l'arbre lanceur étant réalisé en deux parties portant chacune une collerette radiale, le limiteur de couple est formé par des disques de friction en contact les uns avec les autres, ces disques de friction étant alternativement liés en rotation avec une des parties de l'arbre lanceur et un organe de liaison, une rondelle de type Belleville étant située à une extrémité de l'empilement de disques de friction en appui contre une des collerettes radiales. [23] Selon une réalisation, l'organe de liaison présente un creux annulaire délimité par deux parois transversales à l'intérieur duquel sont positionnés l'ensemble des disques de friction et les collerettes, les parois transversales de l'organe de liaison étant plaquées contre les faces transversales des collerettes opposées à l'empilement de disques de friction. [24] Selon une réalisation, une des parties de l'arbre lanceur portant l'organe d'entraînement est dépourvu de rainures hélicoïdales, des rainures hélicoïdales sont ménagées uniquement sur l'autre partie de l'arbre lanceur. [25] L'organe d'entraînement est un pignon d'entraînement. [026] BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [027] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Elles montrent : [028] La Figure 1 montre, suivant une vue en coupe longitudinale, un premier mode de réalisation du démarreur selon l'invention dans lequel le pignon d'entraînement est situé à l'intérieur du démarreur ; [29] La Figure 2 montre, suivant une vue en coupe longitudinale, la partie avant d'un démarreur réalisé selon un deuxième mode de réalisation dans lequel le pignon d'entraînement est situé à l'extérieur du démarreur ; [30] La Figure 3 montre, suivant une vue en coupe longitudinale, une variante de réalisation du démarreur selon l'invention dans laquelle l'arbre lanceur comporte un limiteur de couple; 2 990 72 9 6 [31] La Figure 4 montre une vue détaillée du limiteur de couple du démarreur de la Figure 3. [32] Les éléments identiques, similaires, ou analogues, conservent la même référence d'une figure à l'autre. 5 [033] DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION [034] La Figure 1 montre un exemple d'un démarreur 1 selon l'invention dans une position active. Le démarreur 1 est de type « à lanceur ». Le démarreur 1 comprend un moteur électrique comportant d'une part un rotor 10 3, encore appelé induit, monté sur un arbre de rotor 5 pouvant tourner autour de son axe longitudinal X et d'autre part un stator 7, encore appelé inducteur installé autour du rotor 3. L'arbre de rotor 5 a son extrémité arrière montée dans un roulement 5a d'un palier 11b à l'arrière du démarreur 1 (appelé palier arrière). 15 [035] Dans la suite de la description, les termes « avant » et « arrière » sont, suivant la direction longitudinale de l'axe X de l'arbre de rotor 5, tels qu'une face avant d'un organe est la face regardant vers un palier avant lla et la face arrière est la face regardant vers le palier arrière 11b. [36] Derrière le rotor 3, est monté sur l'arbre de rotor 5, un collecteur 9 20 comprenant des pièces de contact connectées électriquement au rotor 5. [37] Le stator 7 est porté par une carcasse 111. Le stator 7 peut comporter une pluralité d'aimants permanents. En variante, ces aimants sont remplacés par des électroaimants. [38] Le démarreur 1 comporte en outre un pignon 13 monté solidaire en 25 rotation d'un arbre lanceur 15. Cet arbre lanceur 15 comporte un creux traversant autorisant le passage d'un arbre d'entraînement 18. L'arbre lanceur 15 est lié à l'arbre d'entraînement 18 par l'intermédiaire d'une liaison hélicoïdale 20. L'arbre d'entraînement 18 présente son extrémité avant montée sur le palier avant 11a comprenant un ou plusieurs roulements à aiguilles. L'arbre lanceur 15 et l'arbre d'entraînement 18 sont coaxiaux suivant l'axe X. [39] L'arbre lanceur 15 est monté sur l'arbre d'entraînement 18 de façon à translater suivant l'axe X par rapport à l'arbre d'entraînement 18 d'une position repos à une position active qui correspond à la position représentée sur la Figure 1. En position active, le pignon 13 est destiné à entraîner en rotation une roue dentée entraînant en rotation un vilebrequin d'un moteur thermique (non représenté). En l'occurrence, l'axe X de l'arbre d'entraînement 18 est sensiblement le même que l'axe X de l'arbre de rotor 5 mais pourrait être différent, comme dans les exemples décrits ci dessous. [40] Le démarreur 1 comporte en outre une roue libre 16 ainsi qu'un ensemble réducteur de vitesse 17 installés entre l'arbre de rotor 5 et l'arbre d'entraînement 18. [41] Ainsi, l'ensemble réducteur 17 comporte une première extrémité, appelée extrémité d'entrée, reliée à l'arbre de rotor 5 et une autre extrémité, appelée extrémité de sortie reliée à l'arbre d'entraînement 18 par l'intermédiaire de la roue libre 16. En l'occurrence, l'ensemble réducteur 17 est un train épicycloïdal comportant une couronne 171 fixe reliée à la carcasse 111, un planétaire 172 correspondant à l'extrémité d'entrée de l'ensemble réducteur 17 formé par l'extrémité avant de l'arbre de rotor 5, et un porte-satellites 173 correspondant à l'extrémité de sortie de l'ensemble réducteur comprenant des satellites 174 engrenant d'une part avec la couronne 171 et d'autre part avec le planétaire 172. Les satellites 174 comportent chacun un axe sur lequel est monté au moins une plaque 175 solidaire en rotation de l'extrémité d'entrée de la roue libre 16 suivant l'axe du planétaire 172. [042] Plus précisément, la roue libre 16 comporte une extrémité d'entrée engrenant avec les roues 175 et une extrémité de sortie formée par l'arbre d'entraînement 18. La roue libre 16 est maintenue immobile en translation notamment en prenant appui sur la carcasse 111. [043] A cet effet, la carcasse 111 comporte une plaque de base 112 solidaire de la carcasse 111 s'étendant transversalement par rapport à l'axe X. Cette plaque de base 112 vient de matière avec la carcasse 111. Alternativement, la plaque de base 112 est rapportée et fixée à la paroi interne de la carcasse 111. La plaque de base 112 prend la forme d'une 2 99072 9 8 plaque comportant une ouverture interne traversante autorisant le passage d'un manchon 161 de la roue libre 16. [44] L'extrémité d'entrée de la roue libre 16 comporte le manchon 161, un flasque transversale 162 solidaire à l'avant du manchon 161, et une 5 douille 163 d'orientation axiale solidaire de la périphérie externe du flasque 162. Cette douille 163 forme, en combinaison avec des rondelles 164, une cage pour les galets 165 de la roue libre 16 coopérant avec une protubérance annulaire 181 de l'arbre d'entraînement 18. [45] D'une part, le manchon 161 présente une face annulaire externe 10 en appui sur une face annulaire d'une ouverture ménagée dans la plaque de base 112 par l'intermédiaire d'un coussinet 131. D'autre part, le manchon 161 présente une face annulaire interne en appui sur la face externe de l'arbre d'entraînement 18 par l'intermédiaire d'un coussinet 132. Les coussinets 131, 132 sont formés par exemple par des anneaux métalliques 15 de faible épaisseur. Les coussinets 131, 132 autorisent une rotation relative des deux éléments entre lesquels sont installés lesdits coussinets 131, 132. Ces coussinets 131, 132 pourraient être remplacés de manière équivalente par des roulements à billes. [46] Le flasque 162 présente une face transversale arrière en appui sur 20 une face transversale avant de la plaque de base 112. La protubérance annulaire 181 comporte une face transversale arrière en appui sur une face transversale avant du flasque 162. [47] Ainsi, dans une telle configuration, le maintien radial de l'extrémité d'entrée de la roue libre 16 est assuré par la face annulaire interne de la 25 plaque de base 112 contre laquelle le manchon 161 prend appui par l'intermédiaire du coussinet 131. Le maintien axial de l'extrémité d'entrée de la roue libre 16 est assuré par la face transversale arrière du flasque 162 en appui contre la face transversale avant de la plaque de base 112. [48] Le maintien radial de la sortie de la roue libre 16 est assuré d'une 30 part par le palier avant 11a à l'intérieur duquel est installé l'extrémité avant de l'arbre d'entraînement 18; et d'autre part par la face annulaire de la plaque de base 112 contre laquelle l'extrémité arrière de l'arbre d'entraînement 18 prend appui par l'intermédiaire du coussinet 132, du manchon 161, et du coussinet 131. Le maintien axial de la sortie de la roue libre 16 est assuré par la face transversale de la protubérance annulaire 181 de l'arbre d'entraînement 18 en appui contre la plaque de base 112 par l'intermédiaire du flasque 162. [49] Par ailleurs, l'extrémité d'entrée de la roue libre 16 présente à son extrémité arrière un rebord radial 166 s'étendant vers l'intérieur du manchon 161. Ce rebord radial 166 est en appui, par l'intermédiaire d'un coussinet 133, sur un tronçon de l'arbre de rotor 5 ayant un diamètre inférieur à celui du tronçon de l'arbre d'entraînement 18 formant le planétaire 172 du train épicycloïdal. [50] L'arbre d'entraînement 18 pénètre axialement en partie à l'intérieur de l'arbre de rotor 5 via un alésage 151, ou inversement. Comme montré sur la Figure 3, la face externe de l'arbre de rotor 5 peut coopérer avec la face annulaire de l'alésage 151 ménagé dans l'arbre d'entraînement 18 par l'intermédiaire d'un coussinet 134 emmanché sur l'extrémité de l'arbre de rotor 5. La fourchette 27 est installée entre deux rebords radiaux 152, 153 de l'arbre lanceur 15. [51] La Figure 2 montre un deuxième mode de réalisation du démarreur 1 dans lequel le pignon 13 est situé à l'extérieur de la carcasse 111. Suivant cette réalisation, l'arbre lanceur 15 monté sur le palier avant 11a traverse la carcasse 111 via une ouverture 113. Pour assurer le guidage axial de l'arbre lanceur 15, ledit arbre lanceur 15 comporte dans sa partie avant un alésage 154 borgne ayant une forme complémentaire d'une portion cylindrique 182 de l'arbre d'entraînement 18. L'arbre d'entraînement 18 comporte également une portion cylindrique 183 de diamètre supérieur à celui de la première portion 182. Pour former la liaison hélicoïdale avec l'arbre lanceur 15, la portion cylindrique 183 comporte des cannelures 184 bien visibles sur la Figure 3 coopérant avec des rainures ménagées dans l'arbre lanceur 15 de forme complémentaire, ou inversement. [52] Comme précédemment, la fourchette 27 est installée entre deux rebords radiaux 152, 153 de l'arbre lanceur 15. La roue libre 16 est 2 990 72 9 10 maintenue radialement et axialement de la même manière que dans la structure du démarreur de la Figure 1. [53] Suivant une réalisation montrée sur les Figures 3 et 4, l'arbre lanceur 15 comporte un limiteur de couple 200 installé entre la fourchette 27 5 et une partie de l'arbre lanceur 15 portant le pignon 13. Dans ce cas, l'arbre lanceur 15 est réalisé en deux parties 155 et 156 portant chacune une collerette radiale 157 et 158. La fourchette 27 est installée entre le rebord radial 153 et la collerette 157. Comme bien visible sur la Figure 4, le limiteur de couple 200 est formé par des disques de friction 201, 202 en contact les 10 uns avec les autres. Ces disques de friction 201, 202 sont alternativement liés en rotation avec la partie 155 de l'arbre lanceur 15 et un organe de liaison 203. A cet effet, les disques de friction 201, 202 comportent par exemple des languettes s'étendant radialement coopérant avec des gorges de forme complémentaire ménagées dans la pièce avec laquelle les disques 15 201, 202 sont liés en rotation. Une rondelle 204 de type Belleville est située à une extrémité de l'empilement de disques 201, 202. Seule la partie 155 de l'arbre lanceur 15 comporte des rainures hélicoïdales pour former la liaison hélicoïdale avec l'arbre d'entrainement 18. La partie 156 portant le pignon d'entraînement 13 ne comporte par de rainures hélicoïdales, pour permettre 20 sa rotation en cas de surcouple indépendamment de la partie 155 comme expliqué ci-après. [54] L'organe de liaison 203 présente un creux annulaire délimité par deux parois transversales à l'intérieur duquel sont positionnés l'ensemble des disques de friction 201, 202 et les collerettes 157 et 158. Les parois 25 transversales de l'organe de liaison 203 sont plaquées contre des faces transversales des collerettes 157, 158 opposées à l'empilement des disques de friction 201, 202. L'organe de liaison 203 est configuré de sorte que la rondelle 204 prenant appui sur la collerette 158 exerce un effort en direction de l'empilement de disques 201, 202; tandis qu'un effort de réaction est 30 exercé du côté de la collerette 157 de manière à comprimer l'ensemble de disques 201, 202. Bien entendu, le limiteur de couple 200 pourrait être également utilisé avec le démarreur 1 à pignon interne de la Figure 1. [55] En fonctionnement normal, les deux parties 155, 156 sont liées en rotation l'une avec l'autre du fait de la compression des disques de friction 201, 202 les uns avec les autres. En cas de surcouple, les disques de friction 201, 202 vont glisser les uns sur les autres, de sorte que la partie 156 de l'arbre lanceur 15 va tourner sur l'arbre 18 sans entraîner la partie 155, ce qui va permettre de réduire les risques de casse. [56] En variante, l'ensemble réducteur 17 peut être tout autre type de réducteur. Par exemple, l'ensemble réducteur 17 pourrait comporter deux roues dentées, dont une est solidaire de l'arbre de rotor 5 et l'autre de l'extrémité d'entrée de la roue libre 16. Dans cet exemple, les deux axes de l'arbre de rotor 5 et de l'arbre d'entraînement 15 sont décalés parallèlement. Selon un autre exemple, le système réducteur 17 peut être à engrenage gauche ou à engrenage concourant. Dans ces deux types de système réducteur 17, l'axe de l'arbre d'entraînement 15 et l'axe de l'arbre de rotor 5 sont respectivement concourant ou ni parallèle ni concourant. [57] Le démarreur 1 comprend en outre un système de déplacement de l'arbre lanceur 15 pour faire passe le pignon 13 de sa position repos à sa position active et vice-versa. Ce système de déplacement comprend un contacteur 23 et la fourchette 27 décrits ci-après. [058] Un groupe de balais 19a et 19b est prévu pour l'alimentation électrique du bobinage du rotor 3. Au moins un des balais 19b est relié électriquement à la masse du démarreur 1, par exemple la carcasse 111, et au moins un autre des balais 19a est relié électriquement à une borne électrique 21a du contacteur 23, par exemple via un fil 22. Les balais 19a et 19b viennent frotter sur le collecteur 9 lorsque le rotor 3 est en rotation. Le démarreur 1 peut comporter une pluralité de balais. [59] Le contacteur 23 comprend, outre la borne 21a reliée au balai 19a, une borne 21b destinée à être reliée via un élément de liaison électrique à une alimentation électrique positive V+ du véhicule, notamment une batterie, non représentée. [60] Le contacteur 23 comprend une plaque de contact 25 mobile pour relier électriquement les bornes 21b et 21a afin d'alimenter le moteur électrique. Le contacteur 23 est aussi apte à actionner la fourchette 27 pour déplacer l'arbre lanceur 15 et le pignon 13 de la position repos à la position active et vice versa. A cet effet, le contacteur 23 comporte également un noyau mobile 29, un noyau fixe 28, une bobine fixe 26, une tige de commande 24 mobile et une tige mobile 241. [61] La tige de commande 24 passe à travers le noyau fixe 28 qui lui sert de guidage. Cette tige de commande 24 a son extrémité avant en appui sur le noyau fixe 28 et son extrémité arrière fixée à la plaque de contact 25. La tige de commande 24 est soumise à l'action d'un ressort de contact compressé (non référencé) entre un épaulement de la tige de commande 24 et la plaque de contact 25 afin d'assurer le contact électrique de la plaque de contact avec les bornes 21a et 21b lorsque le noyau mobile 29 est dans une position dite aimantée. [62] La tige mobile 241 est fixée à son extrémité avant à la fourchette 27. Lorsque la bobine 26 est alimentée, le noyau mobile 29 est attiré vers le noyau fixe 28 jusqu'à être en positon aimantée. Son déplacement entraîne simultanément la tige mobile 241, la plaque de contact 25 et la tige de commande 24 vers l'arrière. La tige mobile 241 est en outre soumise à un ressort dent contre dent 291 logé à l'intérieur du noyau mobile 29 et entourant la tige mobile 241. Ce ressort dent contre dent 291 est en appui sur un épaulement avant de la tige mobile 241 et un épaulement arrière du noyau mobile 29. Ce ressort dent contre dent 291 se comprime lorsque la plaque de contact 25 se déplace vers les bornes 21b, 21a et lorsque la fourchette 27 ne peut plus avancer le pignon 13. La fourchette 27 ne peut plus avancer lorsque le pignon 13 est bloqué en translation suivant l'axe X en direction de la roue dentée en liaison avec le vilebrequin par une ou des dents de ladite roue dentée. Cet état bloqué est appelé « position dent contre dent ». La compression du ressort dent contre dent 291 permet d'absorber les chocs tout en appliquant une force sur la fourchette 27 transmise au pignon 13 vers la position d'engagement. [63] Le contacteur 23 comprend en outre un ressort de rappel 290, prenant appui sur la bobine fixe 26 et le noyau mobile 29 pour le solliciter vers l'avant jusqu'à sa position de repos et simultanément déplacer la fourchette 27 jusqu'à ce que le pignon 13 soit dans la position de repos.