FR3007890A1 - Contacteur electromagnetique de demarreur et demarreur comportant un tel contacteur - Google Patents

Abstract

Le contacteur électromagnétique (14) de démarreur (10), à moteur électrique (16) et lanceur adapté à engrener avec une couronne dentée (58) d'un moteur thermique, comporte deux bornes électriques (70, 71), un équipage mobile (36) doté d'une tige de commande (83) d'un contact mobile (88) adapté à venir en contact avec les bornes (70,71), un noyau fixe (61) traversé par la tige de commande (83), un noyau mobile (60) configuré pour actionner le lanceur(30) et la tige de commande (83) et au moins un bobinage d'appel (143) pour déplacer le noyau mobile (60) en direction du noyau fixe (61) lorsqu'il est activé, est caractérisé en ce que le contact mobile (88) est solidaire d'un élément magnétisable (188) appartenant à un contacteur électromagnétique (200) supplémentaire adapté à être activé en-dessous du régime de ralenti du moteur thermique et avant l'arrêt de celui-ci pour retenir le contact mobile (88) dans une position éloignée des bornes électriques (70, 71) et en ce que le contacteur électromagnétique supplémentaire (200) est, d'une part, traversé par la tige de commande (83) et d'autre part, implanté entre le noyau fixe(61) et le contact mobile(88). Le démarreur à moteur électrique et lanceur est caractérisé en ce qu'il comporte un tel contacteur.

Description

« Contacteur électromagnétique de démarreur et démarreur comportant un tel contacteur» Domaine de l'invention La présente invention concerne un contacteur de démarreur à moteur électrique et lanceur configuré pour engrener avec une couronne dentée d'un moteur thermique à démarrer. La présente invention concerne également un démarreur de moteur thermique comportant un 10 tel contacteur. Etat de la technique Tel que représenté à la figure 1, qui est une vue en coupe axiale partielle identique à la 15 figure 1 de la demande FR 2 820 170, un démarreur conventionnel 10 de moteur thermique, notamment d'un véhicule automobile, comporte un carter en trois parties 12, 18, 27, qui porte, ici via une plaque de base 25, un contacteur électromagnétique 14 comprenant un noyau mobile 60, un élément perforé comprenant un noyau fixe 61, un équipage mobile 36, une cuve 141 servant de logement à au moins une bobine 143 d'appel supportée par un 20 bobineau 144, un capot 142 solidaire de la cuve 141, ici par sertissage, et des bornes électriques de contact 70, 71. Dans la suite de la description on utilisera une orientation d'avant à l'arrière correspondant à l'orientation de gauche à droite de la figure 1. 25 Ainsi le démarreur 10 comporte à l'arrière un moteur électrique 16 et à l'avant un arbre de sortie 20 sur le tronçon avant 22 duquel est monté à coulissement un lanceur 30 configuré pour engrener avec une couronne dentée 58 du moteur thermique à démarrer. 30 Ce lanceur 30 comporte à l'avant un pignon 54 à dentures droites 56 pour engrener avec la couronne dentée 58 complémentaire, qui pourra être liée en rotation de manière rigide ou élastique au vilebrequin du moteur thermique à démarrer. Le lanceur 30 comporte à l'arrière un entraineur 46 comprenant, comme visible à la figure 3 qui est une vue identique à la figure 2 du document FR 2 820 170, une douille présentant à sa périphérie interne des cannelures hélicoïdales 48 pour venir en prise avec des cannelures complémentaires 31, que présente l'arbre de sortie 20 localement à sa périphérie externe. Dans cette figure 3 on a décomposé les forces axiales Fac et Ftp présentes respectivement au niveau des cannelures 31 et de la denture 56 droite du pignon 54. Des forces de frottement interviennent donc.

Du fait de la présence des cannelures complémentaires 31, 48 le lanceur 30 peut se déplacer axialement le long de l'arbre de sortie 20 en étant animé d'un mouvement de translation et de rotation. Il est mobile entre une position reculée de repos et une position avancée de travail dans laquelle il engrène avec la couronne dentée 58. Le déplacement du lanceur 30 est limité par une butée 120, que présente le tronçon avant 22 de l'arbre 20. Le pignon 54 est prolongé vers l'arrière par un manchon 32. L'entraîneur 46 est solidaire à l'avant d'une cage 50 appartenant à une roue libre à galets 52 intercalée entre l'entraîneur 46 et le pignon 54. Cette roue libre est débrayable et fonctionne comme une roue libre de vélo, le manchon 32 présentant à l'arrière une saillie formant à sa périphérie externe une piste interne pour les galets 52 logés dans des entailles formées circonférentiellement dans la périphérie interne de la cage 50. Ces entailles présentent chacune une rampe de coincement. Elles servent chacune de logement à un galet 52 et également à un ressort sollicitant, via un poussoir, le galet 52 vers la piste interne du manchon 32. .

Ainsi lorsque l'arbre 20 tourne plus vite que la couronne 58, la roue libre est bloquée. Par contre lorsque la couronne 58 tourne plus vite que l'arbre 20 la roue libre se débloque au-delà d'un nombre de tours par minute pour protéger les constituants du démarreur, notamment le moteur électrique 16 de celui-ci.

Les parties 18 et 27 du carter du démarreur 10 servent de logement au moteur électrique 16 présentant au moins deux balais 33 portés par un porte balais 35 et admis chacun à frotter sous l'action d'un ressort (non référencé) sur un collecteur 37 comme visible à la figure 2, qui est une vue partielle en coupe axiale montrant le moteur électrique 16 et qui correspond au mode de réalisation décrit dans la demande FR 2 725 758 à laquelle on se reportera.

Dans cette figure 2 on voit que le moteur électrique 16 comporte un arbre 21 portant un rotor induit bobiné (non référencé) solidaire du collecteur 37 et entouré par un stator inducteur (non référencé). Le stator pourra consister en une pluralité d'aimants permanents portés par la périphérie interne de la partie 18 du carter constituant la culasse du moteur électrique. Cette partie 18 est électriquement conductrice. Il en est de même des deux autre parties 12, 27 du carter. La partie 12 est par exemple une pièce moulée à base d'aluminium et constitue le nez du démarreur destiné à être fixé par des vis sur le bloc moteur du véhicule automobile.

Le carter 12, 18, 27 est ainsi électriquement lié à la masse du véhicule. Le nez 12 sert de logement au lanceur 30 et à un levier 34 d' actionnement, ici en matière plastique. Ce nez 12 est entaillé pour la pénétration de la couronne 58 à l'intérieur du nez 12. La partie 18 est une partie intermédiaire intercalée entre les parties 12 et 27 configurées chacune pour porter un palier de montage à rotation respectivement de l'arbre de sortie 20 et de l'extrémité arrière de l'arbre 21. Dans la figure 1 on voit en 24 un roulement à aiguille porté par le nez 12 pour montage à rotation du tronçon avant 22 de l'arbre 20. Le palier (non référencé) de montage à rotation de l'extrémité arrière de l'arbre 21 consiste par exemple en un coussinet. Ainsi le nez 12 à roulement 24 constitue un palier avant pour l'arbre 20, tandis 15 que la partie 27 à coussinet constitue un palier arrière pour l'arbre 21. Le collecteur 37 présente un corps en matière électriquement isolante solidaire de l'arbre 21, qui est localement moleté pour son emmanchement à force dans un paquet de tôles que présente le corps du rotor. De manière connue ce corps présente à sa périphérie externe des 20 encoches pour le montage par exemple de segments conducteurs sous la forme d'épingles en cuivre globalement en forme de U et recouvertes d'une couche d'émail électriquement isolante. Les extrémités libres des épingles sont reliées électriquement au collecteur 37 présentant des lamelles électriquement conductrices pour le frottement des balais 33. 25 Dans cette figure 1 les arbres 21 et 22 sont alignés axialement, leur axe portant la référence X-X. Les, les balais 33 sont d'orientation axiale et le collecteur 37 d'orientation transversale par rapport à l'axe X-X. De manière connue, en variante les balais 33 sont d'orientation radiale et le collecteur 37 d'orientation axiale. Le nombre de balais pourra être de manière connue supérieur à 2 pour réduction des usures. Par exemple quatre balais pourront être 30 prévus. En variante, dans des conditions sévères d'utilisation on peut renforcer le démarreur et prévoir six ou huit balais notamment lorsque le démarreur 10 doit effectuer lors de sa durée de vie un grand nombre d'arrêts et de démarrage, en particulier lorsque l'on arrête le moteur thermique au feu rouge ou dans les embouteillages pour le redémarrer ensuite afin d'économiser du carburant, cette fonction marche-arrêt étant appelée Stop-Start en Anglais. Dans la réalisation de la figure 1 un réducteur de vitesse 23, sous la forme d'un train épicycloïdal, est intercalé entre l'extrémité avant de l'arbre 21 et l'extrémité arrière de l'arbre de sortie 20. L'extrémité avant de l'arbre 21 présente un pignon solaire qui engrène avec des satellites portés par un porte-satellites solidaire de l'extrémité arrière de l'arbre 20. Ces satellites engrènent avec une denture interne portée par une couronne fixe, ici en matière plastique, solidaire par surmoulage de la plaque de base 25 intercalée entre la partie 12 et une collerette (non référencée) constituant l'extrémité avant de la partie intermédiaire 18.

Des vis 28 servent à l'assemblage du nez 12 avec la plaque 25 et la collerette de la partie 18. Le contacteur électromagnétique 14 s'étend parallèlement au- dessus du moteur électrique 16. La plaque de base 25, ici métallique, est intercalée entre l'extrémité avant de la cuve 141 du contacteur 14 et l'extrémité arrière du nez 12. Des vis 26 servent à l'assemblage du nez 12 avec la plaque de base 25 et la cuve 141. La cuve 141 et la plaque 25 pourront être électriquement conductrices. Le contacteur 14 présente un axe de symétrie axial qui s'étend parallèlement à l'axe de symétrie axial X-X des arbres 20 et 21. La plaque 25 porte une saillie d'articulation 129 pour la rotation de la partie intermédiaire du levier d'actionnement 34 du lanceur 30. Pour ce faire la saillie 129 présente un trou oblong (non référencé) pour le passage d'un pivot d'articulation 29 solidaire du levier 34 avantageusement en matière plastique pour réduire les bruits. La saillie 129 est solidaire par surmoulage de la plaque de base 25 comme décrit dans le document FR 2 725 758 précité. La cuve 141, le capot 142, le noyau mobile 60 et le noyau fixe 61 sont de forme creuse.

La cuve 141 constitue un boîtier dont le fond avant présente une ouverture centrale de guidage du noyau mobile 60 pénétrant dans la cuve 141. Cette cuve 141 est fermée à l'arrière par un couvercle constitué par le capot 142 présentant à l'arrière un fond portant les bornes 70, 71 d'alimentation du moteur électrique 16. Ce fond présente une saillie axiale (Figure 1) pour isoler les bornes 70, 71 par exemple en cuivre. L'une 70 des bornes est destinée à être reliée électriquement à la borne positive de la batterie du véhicule automobile via un interrupteur de contact actionnable par exemple par la clé de contact, tandis que l'autre borne 71 est destinée à être reliée électriquement par un câble (non référencée) au moteur électrique 16 logée à l'intérieur de la partie 18 du carter du démarreur 10.

L'équipage mobile 36 comporte une tige 83 épaulée, ici en matière électriquement isolante telle que de la matière plastique, et un contact mobile 88 électriquement conducteur, qui consiste ici en une plaque en cuivre de section globalement rectangulaire à ouverture 5 centrale de passage de la tige 83 pour son montage à coulissement sur celle-ci. En variante la tige 83 est métallique et un manchon électriquement isolant est intercalé radialement entre l'ouverture centrale du contact 88 et la périphérie externe de la tige 83. Le contact mobile 88 est mobile entre une position avancée de repos, dans laquelle il est en appui contre le noyau fixe 61, et une position reculée de travail dans laquelle il est en contact 10 avec les bornes 70, 71 pour alimentation électrique du moteur électrique 16. Le noyau mobile 60 sert de logement à un ressort 84 et à l'extrémité arrière d'une tige 38. Ce noyau 60 présente à l'avant un fond troué centralement pour le passage de la tige 38, dont l'extrémité arrière présente un épaulement pour l'extrémité arrière du ressort 84, appelé 15 ressort dent contre dent, monté autour de la tige 38. Ce ressort 84 est en appui par son extrémité avant sur le fond du noyau 60 fermé à l'arrière par une rondelle (non référencée) constituant un épaulement pour l'extrémité arrière de la tige 38. Ce ressort 84 autorise un mouvement du noyau 60 lorsque le pignon 54 vient en butée contre la couronne 58 avant de pénétrer dans celle-ci. Un ressort de rappel 86 est intercalé axialement entre le fond de la 20 cuve 141 et une collerette (non référencée) solidaire de l'extrémité avant du noyau 60. Le noyau fixe 61 est monté à l'intérieur de la cuve 141 et présente centralement un moyeu (non référencé). Il présente à sa périphérie externe un anneau transversal (non référencé). L'anneau transversal du noyau 61 pourra être d'un seul tenant avec le moyeu du noyau 61 ou 25 être en variante rapporté sur le moyeu. Cet anneau transversal 61 est immobilisé axialement entre un épaulement de l'extrémité arrière de la cuve 141 et l'extrémité avant du capot 142 présentant deux doigts (non référencés) pénétrant chacun dans une ouverture associée de l'anneau du contact fixe 61 pour blocage en rotation du contact fixe 61 configuré pour porter, par l'intermédiaire de son moyeu, une extrémité du bobineau 144 emmanché à l'arrière sur 30 une portée d'orientation axiale du noyau fixe 61. La cuve 14 lest d'épaisseur réduite à son extrémité arrière libre pour rabattement de matière au niveau d'une protubérance annulaire de l'extrémité avant du capot 142 et blocage axial du capot 142 et du noyau 61.

L'extrémité arrière du moyeu du moyeu du noyau 61 est décalée vers l'avant par rapport à l'anneau du noyau 61 pour formation d'un cavité de logement d'un épaulement (non référencé) appartenant à la tige 83 traversant par son extrémité avant le moyeu servant de guidage à cette tige. Un ressort 82, appelé ressort de pression de contact, est monté sur la tige 83 en étant intercalé axialement entre l'épaulement de la tige 83 et le contact mobile 88. Ce contact 88 est lui-même intercalé axialement entre le ressort 82 et une butée 81 solidaire de l'extrémité arrière de la tige 83. Cette butée 81 sert également d'appui à l'extrémité avant d'un ressort de rappel 80 enfilé sur l'extrémité arrière de la tige 83. Ce ressort 80, appelé également ressort de coupure, prend appui sur le fond du capot 142 présentant pour ce faire une creusure de logement de l'extrémité arrière du ressort 80, de plus faible raideur que le ressort 82. Ainsi le contact mobile 88 est monté avec possibilité de coulissement sur l'extrémité arrière de la tige 83 et pénètre dans une chambre (non référencée) réalisée dans le capot 142. La chambre du capot 142 présente ici une section globalement rectangulaire pour coopération de formes avec le contact mobile 88 et blocage en rotation de celui-ci.

L'extrémité avant de la tige 83 est destinée à coopérer avec le noyau mobile 60 après rattrapage d'un jeu. Ce noyau mobile 60 pénètre dans la cuve 141 et dans le bobineau 144 présentant pour ce faire un alésage central. Les noyaux 60, 61 et la cuve 141 sont en matière ferromagnétique, tandis que le bobineau 20 144 et le capot 142 sont en matière électriquement isolante, telle que de la matière plastique. Les ressorts 80, 82, 84, 86 sont dans cette réalisation des ressorts hélicoïdaux. Le noyau mobile 60 est configuré pour constituer un actionneur pour le lanceur 30 et la tige 83. Ainsi comme visible à la figure 1, le noyau mobile 60, appelé également noyau plongeur, 25 est relié au lanceur 30 par des moyens mécaniques comprenant le levier 34, attelé à son extrémité supérieure à la tige 38 dont l'extrémité avant porte une goupille transversale 40, qui est reçue dans une rainure formée à l'extrémité supérieure du levier 34. Cette tige 38 pénètre de manière précitée dans le noyau mobile 60 avec intervention du ressort dent contre dent 84 entre la tige 38 et le noyau 60. 30 De manière précitée le levier 34 est monté de manière pivotante dans le trou de la saillie 129 par l'intermédiaire du pivot 29. L'extrémité inférieure 42 du levier 34 est en forme de fourche enjambant l'entraîneur 46 du lanceur 30. Cette fourche est profilée pour coopérer avec une portée transversale de commande 44 de l'entraîneur 46. La fourche est retenue à l'arrière par une rondelle non référencée et est profilée pour coopérer avec la portée 44. Le bobinage d'appel 143, configuré pour former un solénoïde, génère suite par exemple un actionnement de la clé de contact, un champ magnétique lorsqu'il est parcouru par un courant électrique afin de déplacer le noyau mobile 60 en direction du noyau fixe 61. Le déplacement du noyau 60 entraîne un pivotement du levier 34 et donc un actionnement du lanceur 30. Ce lanceur 30 se déplace donc de sa position reculée de repos vers sa position avancée de travail dans laquelle il engrène avec la couronne 58. Le déplacement est limité par la butée 120. Dans le cas où le pignon 54 ne pénètre pas dans la couronne 58, le noyau mobile 60 poursuit son mouvement avec compression du ressort 84. Après rattrapage d'un jeu le noyau mobile 60 vient en contact avec l'extrémité avant de la tige 83 pour actionner et déplacer l'équipage mobile 36 en direction des bornes 70, 71 en comprimant le ressort de rappel 80, sachant que le ressort 82 est plus raide que le ressort 80. Dès que le contact mobile vient en appui sur les bornes 70, 71 le moteur électrique est alimenté électriquement et fait tourner l'arbre de sortie 20 avec dans tous les cas pénétration du pignon 54 dans la couronne 58. Le mouvement du noyau mobile 60 se poursuit avec compression du ressort de pression de contact 82 et déplacement de la tige 83 par rapport au contact 88, jusqu'à ce que l'extrémité arrière chanfreinée du noyau mobile 60 vienne en contact avec l'extrémité avant, également chanfreinée, du moyeu du noyau fixe 61.

Dans ce mode de réalisation le bobinage d'appel 143 est, de manière connue, associé à un bobinage de maintien portant la référence 145 à la figure 2 en étant représenté par une croix. Ce bobinage 145 n'a pas été représenté à la figure 1 pour plus de clarté. Il est implanté parallèlement au bobinage 143 et au-dessus de celui-ci. Ce bobinage 145 génère un champ magnétique plus faible que le bobinage d'appel 143. Au début du mouvement du noyau mobile 60 les deux bobinages 143, 145 sont alimentée électriquement, le bobinage d'appel 143 étant mis en court-circuit dès que le contact mobile vient, en contact avec les bornes pour réduire le courant électrique fournie par la batterie. En variante le bobinage 143 réalise les deux fonctions d'appel et de maintien.

Dès que la clé de contact est relâchée, les bobinages 143, 145 ne sont plus alimentés et les ressorts 80, 82, 86 se détendent, ainsi qu'éventuellement le ressort 84, pour ramener le noyau mobile 60, l'équipage mobile 36 et le lanceur 30 vers leur position de repos.

L'arrête du moteur thermique n'est pas instantané. Pour plus de précision on se reportera à la courbe de la figure 4 avec en ordonnée le nombre de tours par minute(t//mn) du moteur thermique et en abscisse le temps. Les valeurs représentées en ordonnée sont données à titre non limitatif et dépendent des applications, 800 t/mn étant la valeur du moteur thermique au régime de ralenti pour une application. Les phénomènes sont très rapides, les temps étant globalement de l'ordre de 1 seconde. Plus précisément en se reportant à la figure 5, identique à la figure 4, on voit qu'il y a deux fenêtres W1 et W2. Dans la fenêtre W1 le nombre de tours par minute du moteur thermique est positif, tandis qu'il est positif et négatif dans la fenêtre W2, le moteur thermique pouvant tourner, de manière connue, en sens inverse avec des phénomènes de balancement inconfortables. En pratique il faut attendre l'arrêt complet du moteur thermique pour redémarrer celui-ci. Cela est pénalisant notamment lorsque le véhicule automobile est doté d'une fonction marche-arrêt précitée pour économiser le carburant.

Il est souhaitable de diminuer le temps de redémarrage du moteur thermique. Objet de l'invention La présente invention a pour objet de répondre à ce souhait de manière simple et 20 économique. Selon l'invention le contacteur électromagnétique de démarreur à moteur électrique et lanceur adapté à engrener avec une couronne dentée du moteur thermique à démarrer, du type comportant deux bornes électriques, un équipage mobile doté d'une tige de commande 25 d'un contact mobile adapté à venir en contact avec les bornes pour alimentation du moteur électrique, un noyau mobile configuré pour actionner le lanceur et la tige de commande lorsqu'il est déplacé et au moins un bobinage d'appel pour déplacer le noyau mobile en direction de l'élément perforé lorsqu'il est activé, est caractérisé en ce que le contact mobile est solidaire d'un élément mobile magnétisable appartenant à un contacteur 30 électromagnétique supplémentaire adapté à être activé en-dessous du régime de ralenti du moteur thermique et avant l'arrêt de celui-ci pour retenir le contact mobile dans une position éloignée des bornes électriques et en ce que le contacteur électromagnétique supplémentaire est, d'une part, traversé par la tige de commande et d'autre part, implanté entre l'élément perforé et le contact mobile. Selon l'invention le démarreur de moteur thermique du type sus indiqué est équipé d'un tel contacteur électromagnétique.

Grâce au contacteur électrique supplémentaire selon l'invention on peut faire intervenir ce contacteur dans la fenêtre W1 ou W2 pour déplacer l'ensemble contact mobile- élément mobile magnétisable vers sa position avancée de repos et engrènement du pignon du lanceur avec la couronne dentée du moteur thermique. Cette intervention est réalisée avantageusement pour les vitesses basses de rotation du moteur thermique inférieures au régime de ralenti de ce moteur thermique, par exemple vers 50 tours par minute. Cette vitesse dépend du moteur thermique et est détectée par exemple par l'unité de contrôle du moteur thermique. On appréciera que seule la partie arrière du contacteur électromagnétique est modifiée de 15 manière simple et économique et que la solution selon l'invention permet de réduire les phénomènes de balancement du moteur thermique et est donc plus confortable. Selon d'autres caractéristiques prises isolément ou en combinaison : l'élément perforé comprend un noyau fixe traversé par la tige de commande, le noyau 20 mobile étant attiré par le noyau fixe lorsque la bobine d'appel est alimentée. le contacteur électromagnétique supplémentaire comporte un bobinage supplémentaire de plus petite taille que le bobinage d'appel ; le bobinage supplémentaire et le bobinage d'appel sont configurés pour former des solénoïdes, 25 le bobinage supplémentaire s'étend à 90° par rapport au bobinage d'appel, la section du fil du bobinage supplémentaire est inférieure à celle du bobinage d'appel, la résistance du bobinage supplémentaire est supérieure à celle du bobinage d'appel, l'un au moins des bobinages supplémentaire et d'appel présente un fil de section circulaire, 30 la position éloignée des bornes électriques correspond à la position avancée de repos du contact mobile, le contact mobile présente une section supérieure à celle de l'élément mobile magnétisable, le contact mobile est de hauteur supérieure à celle de l'élément mobile magnétisable, le contact mobile présente une épaisseur différente de celle de l'élément mobile magnétisable, le contact mobile est magnétisable en étant d'un seul tenant avec l'élément mobile magnétisable, le contact mobile est en cuivre et l'élément mobile magnétisable en acier, le contact mobile est solidaire de l'élément mobile par l'intermédiaire de moyens de fixation, les moyens de fixation consistent en un collage ou un soudage, les moyens de fixation sont du type mécanique, les moyens de fixation consistent en un sertissage ou un rivetage, l'un au moins des éléments contact mobile-élément mobile magnétisable est monté à guidage sur la tige de commande en matière électriquement isolante, l'ensemble contact mobile-élément mobile magnétisable est monté sur un manchon en matière électriquement isolante lui-même monté à guidage sur la tige de commande en matière électriquement conductrice, le bobinage supplémentaire est monté dans un boîtier de forme annulaire en matière magnétisable, le boîtier du bobinage supplémentaire est en contact avec l'élément perforé, le boîtier du bobinage supplémentaire est porté intérieurement par une pièce de support, la pièce de support est de forme annulaire, le contact mobile est implanté entre la pièce de support et les têtes des bornes électriques, l'élément mobile magnétisable est en contact avec le boîtier du bobinage supplémentaire lorsque ledit bobinage supplémentaire est activé, un jeu existe entre la pièce de support et le contact mobile lorsque le bobinage supplémentaire est activé, la pièce de support est en matière électriquement isolante telle que de la matière plastique, la pièce de support est surmoulée sur le boîtier du bobinage supplémentaire, la pièce de support est en contact avec l'élément perforé, la pièce de support est intercalée entre l'élément perforé et un épaulement du capot isolant que comporte le contacteur électromagnétique, des moyens de blocage en rotation interviennent entre le capot et la pièce de support, les moyens de blocage en rotation comportent au moins une saillie de l'un des éléments capot -pièce de support pénétrant dans une creusure de l'autre des éléments pièce de support-capot, la pièce de support sert de logement aux extrémités du bobinage supplémentaire, la pièce de support est dotée d'un passe fil pour le passage des extrémités du bobinage supplémentaire, l'ensemble contact mobile-élément mobile magnétisable est implanté entre une buté, que présente la tige de commande à l'une de ses extrémités, et un ressort de pression de contact prenant appui sur un épaulement solidaire de la tige de commande, la butée sert d'appui à l'une des extrémités d'un ressort de rappel dont l'autre extrémité prend appui sur le fond d'un capot que présente le contacteur électromagnétique, le dit fond du capot portant les bornes électriques, la butée consiste en une goupille ou en un circlips monté dans une gorge de la tige de commande, la butée consiste en une rondelle griffe axe ou en une rondelle montée sur la tige de commande via un montage du type baïonnette, le véhicule automobile est doté d'une fonction marche -arrêt comprenant le démarreur, le démarreur appartient à circuit électrique d'un véhicule automobile doté de la fonction marche-arrêt, son contacteur électromagnétique étant piloté par un microcontrôleur, la fonction marche- arrêt fait intervenir la vitesse du véhicule automobile et la position de la pédale de frein, la fonction marche- arrêt fait intervenir la position du levier de changement de vitesse et la position de la pédale d'embrayage, la fonction marche- arrêt fait intervenir la position du levier de vitesse et la position de la pédale d' accélérateur, - le bobinage supplémentaire et le bobinage d'appel sont commandés par des interrupteurs pilotés par l'unité de contrôle du moteur thermique, - le bobinage supplémentaire et le bobinage d'appel sont commandés par des interrupteurs pilotés par un microcontrôleur relié à l'unité de contrôle du moteur thermique, le démarreur est un démarreur conventionnel, - le démarreur est renforcé, le démarreur est à pignon sortant, le démarreur est équipé d'un réducteur de vitesse, le contacteur électromagnétique s'étend parallèlement par rapport au moteur électrique du démarreur, le contacteur électromagnétique s'étend perpendiculairement par rapport à l'axe du moteur électrique.

D'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre de manière non limitative et ce en regard des dessins annexés Brève description des dessins -la figure 1 est une vue en coupe axiale partielle d'un démarreur de moteur ther- mique d'un véhicule automobile de l'art antérieur ; - la figure 2 est en vue partielle en coupe axiale du moteur électrique de la figure 1; - la figure 3 est une vue partielle en perspective du lanceur de la figure 1 monté sur son arbre de sortie avec une coupe axiale de l'entraîneur; la figure 4 est une vue est une courbe d'arrêt du moteur thermique avec en ordon- nées la vitesse de rotation en tours par minute du moteur thermique et en abscisse le temps; la figure 5 est une courbe identique de la figure 4 pour montrer les deux fenêtres positive et de balancement intervenant lors de l'arrêt du moteur thermique ; la figure 6 est une vue schématique du circuit électrique du démarreur équipé du contacteur électromagnétique selon un mode de réalisation de l'invention sans les différents ressorts, ici hélicoïdaux, de ce contacteur pour plus de clarté ; la figure 7 est une vue partielle schématique du contacteur de la figure 6 pour la position de repos de celui-ci; la figure 8 est une vue analogue à la figure 7 pour la position de travail du contac- teur selon l'invention, la figure 9 est une vue analogue à la figure 7 pour la position d'intervention du contacteur supplémentaire.

Dans les figures les éléments identiques ou similaires seront affectés des mêmes signes de référence. Descriptions d'exemples de réalisation de l'invention Dans les modes de réalisation selon l'invention, comme visible à la figure 6, on modifie de manière non profonde le contacteur électromagnétique 14 pour incorporer à l'intérieur de celui-ci un contacteur électromagnétique 200 supplémentaire de plus petite taille. Ce contac- teur 200 présente un bobinage supplémentaire 202 (figure 7), qui génère -lorsqu'il est activé en étant parcouru par un courant électrique- un champ magnétique plus faible que celui généré par le bobinage d'appel 143. Le noyau mobile 60 et la partie avant du contacteur 14 n'ont pas été représentés par simplicité dans les figures 7 à 9 du fait qu'ils pourront avoir la même forme que ceux de la figure 1. Ce noyau mobile 60, ainsi que le levier 34 et le pignon 54 du lanceur sont représentés de manière schématique à la figure 6. Il en est de même du contacteur électromagnétique 14 et du contacteur supplémentaire 200. Dans cette figure les ressorts 80, 82, 84, 86 de la figure 1 n'ont pas été représentés pour plus de clarté. On appréciera que seule la partie arrière du contacteur 14 pourra être modifiée de manière simple et économique. Les bornes électriques 70, 71 pourront être identiques à celles de la figure 1 De manière précité l'élément perforé est le noyau fixe dans les modes de réalisations des figures. Plus précisément suivant l'invention le contacteur électromagnétique 14 de démarreur 10 à moteur électrique 16 et lanceur 30 adapté à engrener avec une couronne dentée 58 du moteur thermique à démarrer, du type comportant deux bornes électriques 70, 71, un équipage mobile 36 doté d'une tige de commande 83 d'un contact mobile 88 adapté à venir en contact avec les bornes 70 71 pour alimentation du moteur électrique 16, un élément perforé 61 traversé par la tige de commande 83, un noyau mobile 60 configuré pour actionner le lanceur 30 et la tige de commande 83 lorsqu'il est déplacé et au moins un bobinage d'appel 143 pour déplacer le noyau mobile 60 en direction de l'élément perforé 61 lorsqu'il est activé est caractérisé en ce que le contact mobile 88 est solidaire d'un élément magnétisable 188 appartenant à un contacteur électromagnétique 200 supplémentaire adapté à être activé en-dessous du régime de ralenti du moteur thermique et avant l'arrêt de celui-ci pour retenir le contact mobile 88 dans une position éloignée des bornes électriques 70, 71 et en ce que le contacteur électromagnétique supplémentaire 200 est, d'une part, traversé par la tige de commande 83 et d'autre part, implanté entre l'élément perforé 61 et le contact mobile 88. Ainsi on peut pré engager le pignon 54 dans la couronne 58 lors de l'arrêt du moteur thermique.

Il ressort de cette figure 6 que les constituants du démarreur 10 pourront être conservés. Il en est de même du noyau mobile 60, du noyau fixe 61 est des différents ressorts, ici de forme hélicoïdale. Dans cette réalisation la tige 83 et les extrémités arrière de la cuve 141, de forme annulaire, et du capot 142 de fermeture de la cuve 141 seront prolongés respectivement pour le montage de l'élément mobile 188 et pour immobiliser une pièce de support 203 du bobinage supplémentaire 202 de manière décrite ci-après. Dans cette figure 6 le circuit électrique présente, outre le démarreur 10 et le contacteur électromagnétique 14, une batterie BAT, une unité de contrôle du moteur thermique ECU (Engine control unit en anglais), le moteur thermique portant la référence MT. Pour les différentes liaisons électriques on se reportera à cette figure 6 sachant que la cuve 141 est de manière précitée reliée électriquement à la masse du véhicule et la borne 70 à la borne positive de la batterie, tandis que la borne 71 est reliée électriquement au moteur électrique. L'axe de la tige de commande 83 constitue ici l'axe du contacteur 14 à boîtier formé par la cuve 141 fermé par le capot isolant 142. Le véhicule automobile le véhicule automobile pourra être avantageusement doté de la fonction marche-arrêt de son moteur thermique comprenant le démarreur dès la première mise en circulation du véhicule ou ultérieurement, cette fonction marche arrêt étant appelée Stop-Start en anglais. La fonction marche-arrêt permet d'économiser du carburant en arrêtant le moteur thermique lorsque le véhicule arrive au feu rouge ou lors des embouteillages. Le démarreur pourra être un démarreur renforcé avec par exemple un plus grand nombre de balais ou être un démarreur conventionnel avec par exemple quatre balais notamment lorsque la fonction marche arrêt du véhicule est installée ultérieurement.

Cette fonction marche- arrêt pourra, pour arrêter le moteur thermique, faire intervenir la vitesse du véhicule automobile, par exemple lorsque celle-ci descend à 6 kilomètre par heure, et la position de la pédale de frein, notamment lorsque la boîte de vitesse du véhicule automobile est une boîte manuelle.

En variante la fonction marche- arrêt pourra faire intervenir la position du levier de changement de vitesse et la position de la pédale d'embrayage. Dans une autre variante la fonction marche- arrêt pourra faire intervenir la position du levier de vitesse et la position de la pédale d'accélérateur notamment lorsque la boîte de vitesse du véhicule est automatique. Comme visible à la figure 6, le bobinage supplémentaire 202 et le bobinage d'appel 143 sont commandés par des interrupteurs respectivement 172, 72 pilotés par l'unité de contrôle du 5 moteur thermique ECU. Cette unité ECU pourra comporter un microprocesseur, des mémoires et des périphériques personnalisés pour notamment commander l'injection du carburant dans le moteur thermique et contrôler la vitesse de rotation de ce moteur thermique. Elle est très rapide. Cette unité pourra recevoir des informations sur l'état de la batterie, notamment sur le 10 courant et la température de celle-ci, à l'aide par exemple d'un capteur monté de manière connue sur l'une des bornes de la batterie. Elle pourra également recevoir des informations sur la température du bobinage d'appel 143 à l'aide d'un capteur monté dans le contacteur 14.Elle pourra en outre recevoir des informations sur l'état de la climatisation et du chauffage du véhicule. 15 En fonction de ses différentes informations la fonction marche-arrête pourra, de manière connue, être inhibée Mode de réalisation des figures 7 à 9 20 Dans le mode de réalisation des figures 7 à 9 la position éloignée du contact mobile par rapport aux bornes électriques 70, 71 correspond à la position avancée de repos du contact mobile (Voir figure 7 position de repos du contacteur 14 -bobinages 143, 145, 202 non alimentés électriquement et figure 9 bobinage supplémentaire 202 activé). 25 Comme visible dans ces figures et dans la figure 6 le contacteur électromagnétique supplémentaire 200 comporte un bobinage supplémentaire 202 de plus petite taille que le bobinage d'appel 143. Les bobinages 202 et 143 sont configurés pour former des solénoïdes. Il en est de même du bobinage de maintien 145 implanté au-dessus du bobinage 143, 30 Lee bobinage supplémentaire 202 s'étend à 90° par rapport au bobinage d'appel 143 pour réduction de l'encombrement axial du contacteur 14. La section du fil du bobinage supplémentaire 202 est inférieure à celle du bobinage d'appel 143. Il en résulte que la résistance du bobinage supplémentaire 202 est supérieure à celle du bobinage d'appel 143. A titre d'exemple la résistance du bobinage d'appel 143 est de 1 Ohm et celle du bobinage supplémentaire de l'ordre de 9 à 10 Ohms. L'un au moins des bobinages 202 et 143 présente un fil de section circulaire. Dans une réalisation les bobinages 143, 202 sont réalisés par exemple à partir d'un fil de cuivre de section circulaire recouvert d'émail et de section circulaire. En variante au moins le bobinage d'appel 143 est réalisé à l'aide d'un fil de section rectangulaire, carré ou polygonale. Dans les figures 7 à 9 le contact mobile 88 est de taille supérieure à celle de l'élément mobile 188, sa section étant supérieure à celle de l'élément mobile magnétisable 188. La hauteur du contact mobile 88 est supérieure à celle de l'élément mobile magnétisable 188, cette hauteur étant mesurée perpendiculairement à la tige 83. L'ensemble contact mobile 88-élément mobile magnétisable 188 est d'épaisseur variable, cette épaisseur étant mesurée par rapport à l'axe de symétrie de la tige 83, qui est dans ce mode de réalisation en matière électriquement isolante, par exemple en matière plastique. Plus précisément l'épaisseur du contact mobile 88 est différente de celle de l'élément mobile magnétisable 188. Cet élément mobile 88 peut avoir la même épaisseur que celle du contact mobile de la figure 1. L'élément 188 est par exemple en matière ferromagnétique.

Le contact mobile 88 est par exemple en cuivre en étant solidaire de l'élément mobile, par exemple en acier ou en variante sous la forme d'un paquet de tôles solidaire par rivetage du contact 88. En variante pour réduction des coûts le contact 88 est à base de cuivre et d' aluminium. Cette solidarisation est réalisée par l'intermédiaire de moyens de fixation, Les moyens de fixation consistent en un collage ou un soudage. En variantes les moyens de fixation sont du type mécanique. Ces moyens de fixation du type mécanique consistent par exemple en un sertissage ou un rivetage. En variante on peut combiner les deux moyens de fixation, par exemple collage et rivetage.

L'un des éléments contact mobile 88-élément mobile magnétisable 188 est plus épais que l'autre de ces éléments. Dans les figures 7 à 9 l'élément mobile 188 est plus épais que le contact mobile 88. Bien entendu cela dépend des applications, l'inverse étant possible. Le contact mobile 88 pourra être en forme de plaque globalement rectangulaire comme à la figure 1 avec, en variante des saillies pour contact avec les têtes des bornes 70, 71 portées par le fond du capot 142 en matière électriquement isolante, telle que de la matière plastique. L'élément mobile 188 pourra être en forme d'anneau de diamètre inférieur ou égal à la largeur de la plaque du contact mobile 88 immobilisé en rotation par exemple comme à la figure 1 par coopération de formes avec la matière du capot 142. Le contact 88 et l'élément 188 sont troués centralement pour le passage de la tige 83 en matière électriquement isolante. Dans les figures 7 à 9 l'élément mobile magnétisable 188 est monté à guidage sur la tige de commande 83 en étant en contact intime via le contour de son trou central avec la périphérie externe de la tige 83. Cela permet d'économiser la matière du contact mobile 88 car le trou central de celui-ci pourra avoir un plus grand diamètre la fonction de guidage étant réalisé par l'élément 188. Cette solution est économique. Bien entendu selon les applications l'inverse est possible le contact mobile étant monté à guidage sur la tige 83. Le contact 88 et l'élément 188 pourront être en variante tous les deux montés à guidage sur la tige 83.

Dans ce mode de réalisation le bobinage supplémentaire 202 est monté dans un boîtier 201 de forme annulaire en matière magnétisable. Ce boîtier est ici en matière ferromagnétique par exemple en acier. Un jeu radial important existe entre la tige 83 et l'alésage central du boîtier 201 traversé par la tige 83.

Le boîtier 201 est en contact avec le noyau fixe 61, plus précisément avec l'anneau transversal de celui-ci. Le boîtier 201 présente une section en forme de U ouvert en direction des bornes 70, 71 et un fond en contact avec l'anneau du noyau 61 en matière ferromagnétique. Les extrémités des branches du U du boîtier 201 servent d'appui à l'élément mobile 188 lorsque celui-ci est dans les positions des figures 7 et 9.

Ce boîtier 201 du bobinage supplémentaire 202 est porté intérieurement par une pièce de support 203. Cette pièce 203 est en matière électriquement isolant par exemple en matière plastique. Elle est de forme annulaire en étant fixé par surmoulage sur le boîtier 201.

Le contact mobile 88 est implanté entre la pièce de support 203 et les têtes des bornes électriques 70, 71. L'élément magnétisable 188 est en contact avec le boîtier 201 du bobinage supplémentaire 202 lorsque ledit bobinage 202 est activé (figure 9) ainsi que dans la position de repos du contacteur 14 (figure 7). Dans ces deux positions un jeu (non référencé dans ces figures 7 et 9) existe entre la pièce de support 203 et le contact mobile 88. La pièce de support 203 est en contact avec le noyau fixe 61, plus précisément en contact avec l'anneau transversal du noyau 61 au-dessus du boîtier 201, Cette pièce de support 203 est intercalée entre le noyau fixe 61 et un épaulement interne 204 du capot isolant 142 du contacteur électromagnétique 14. Le capot 142 est prolongé par rapport à celui de la figure 1 pour immobiliser la pièce annulaire 203 entre l'épaulement 204 et l'anneau transversal du noyau fixe 61 lui-même en appui sur un épaulement 146 que comporte la cuve 141 comme à la figure 1. Cet épaulement 146 est formé à la faveur d'une réduction d'épaisseur que comporte l'extrémité libre de la cuve 141 métallique. Cette extrémité libre d'épaisseur réduite est prolongée par rapport à celle de la figure 1. Elle entoure, comme à la figure 1, une protubérance annulaire 147 que comporte le capot 142 à sa périphérie externe. Le bout de cette extrémité libre de la cuve 141 est rabattue vers l'intérieur au contact de l'extrémité de la protubérance 147 pour formation d'un rebord de serrage et solliciter l'épaulement 204 en direction de l'épaulement 146 afin de serrer la pièce 203 et le noyau 61. Une liaison par sertissage est ainsi réalisée. La pièce de support 203 est centrée par la protubérance 147. Ainsi la périphérie externe de la pièce 203 est en contact intime avec la périphérie interne de la protubérance 147.

Des moyens de blocage en rotation pourront intervenir entre le capot 142 et la pièce de support 203. Ces moyens de blocage en rotation pourrons comporter moins une saillie de l'un des éléments protubérance 147 capot -pièce de support 203 pénétrant dans une creusure de l'autre des éléments pièce de support 203- protubérance 147 du capot, L'extrémité libre du capot 142 pourra présenter des doigts pénétrant dans des ouvertures du noyau fixe, comme à la figure 1, pour immobiliser en rotation le noyau fixe 61. La pièce de support 203 sert de logement aux extrémités du bobinage supplémentaire 202 pour liaison électrique avec respectivement la masse via la cuve 141 et l'unité de contrôle ECU comme schématisé à la figure 6. Le capot 142 sera configuré, de manière connue, pour le passage des extrémités des bobinages 143, 145 et également 202. Les extrémités des bobinages 143, 145 pourront traverser en partie la pièce 203. La pièce de support 203 et le capot pourront être configurés pour le passage d'un passe fil pour les extrémités des bobinages 143, 145, 202. La cuve 141 et /ou le capot 141 pourront présenter un connecteur pour les extrémités des bobinages 143,145, 202 reliés électriquement à l'unité ECU. La tige 83 est prolongée par rapport à celle de la figure 1 du fait de la présence de la pièce 203 ici plus longue axialement que le boîtier 201. L'élément mobile 188 est adapté à pénétrer dans la pièce 203 pour venir en contact avec les branches du boîtier 201 comme visible dans les figures 7 et 9 avec présence d'un jeu axial entre la pièce 203 électriquement isolante et le contact mobile 88 électriquement conducteur. L'ensemble contact mobile 88-élément mobile magnétisable 188 est implanté entre une buté 81, que présente la tige de commande 36 à son extrémité proche du fond du capot 142, et un ressort de pression de contact 82 prenant appui sur un épaulement 85 solidaire de la tige 83. Cet épaulement 85, comme à la figure 1, est adapté à pénétrer dans le moyeu du noyau fixe 61. Ce moyeu présente un épaulement 89 pour venu en butée du noyau mobile 60 (non représenté) comme dans le mode de réalisation de la figure 1.

La butée 81 sert d'appui à l'un des extrémités d'un ressort de rappel 80 en appui par son autre extrémité sur le fond du capot 142 portant les bornes électriques 70, 71. La butée 81 consiste en une goupille traversant la tige 83 ou en un circlips monté dans une gorge de la tige 83. La butée 81 consiste en variante en une rondelle griffe axe ou en une rondelle montée sur la 20 tige 83 via un montage du type baïonnette. L'épaulement 85 pourra être formé à la faveur d'une surépaisseur de la tige 83 comme à la figure 1, ou être rapporté en étant formé à la faveur par exemple d'une rondelle griffe axe ou d'un circlips comme la butée 8. Les ressorts 80 et 82, ici hélicoïdaux, sont équivalents aux ressorts 80 et 82 de la figure 1, le ressort 82 étant plus raide que le ressort 8. 25 Il résulte de ce qui précède que l'ensemble contact 88 élément 188 peut occuper plusieurs positions. Position avancée de repos du contacteur 14 (figure 7) 30 Dans cette position avancée de repos les bobinages 143, 145 et 202 sont désactivés et les interrupteurs 72, 172 ouverts. L'élément mobile 188, soumis à l'action du ressort 80 en appui sur la butée 81, est en contact avec le boîtier 201, un jeu existant entre le contact mobile 88 et la pièce de support 203 ainsi qu'entre la tige 83 et le noyau mobile 60 lorsque le pignon 54 du lanceur est dans une position reculée de repos comme à la figure 1. Position reculée de travail du contacteur 14 (figure 8) Suite à l'activation des bobinages 143, 145 et à la fermeture du contact 72, le noyau mobile 60 se déplace en direction du noyau fixe 61 comme dans le mode de réalisation de la figure 1 et actionne la tige 83 après rattrapage du jeu. L'équipage mobile 88, 188, 83 se déplace en direction des bornes 70, 71 en comprimant le ressort 80. Après contact du contact mobile 88 avec les têtes des bornes 70, 71, le moteur électrique16 est alimenté et le mouvement de l'équipage mobile 36 se poursuit avec compression du ressort 82 et déplacement de la tige 83 par rapport à l'ensemble contact 88-élément 188. Le mouvement se termine lorsque le noyau mobile 60 vient en contact avec l'épaulement 89 du noyau fixe 61.

Phase de pré-engagement du pignon 54 dans la couronne dentée 58 (figure 9) et redémarrage du moteur thermique Durant cette phase le bobinage supplémentaire 202 est activé et l'interrupteur 172 fermé. 20 Les bobinages 143, 145 seront également activés et l'interrupteur 72 fermé. Le contacteur électromagnétique 200 supplémentaire est donc activé et ce en-dessous du régime de ralenti du moteur thermique et avant l'arrêt de celui-ci pour retenir le contact mobile 88 dans une position éloignée des bornes électriques 70, 71 Ces interventions des bobinages sont réalisés soit dans la fenêtre W1 ou soit dans la fenêtre W2, le contact mobile 88 étant maintenu éloigné des bornes 70, 71 avec contact de l'élément mobile magnétisable 188 avec le boîtier 201 comme à la figure 7. Le moteur électrique 16 n'est pas activé et les ressorts hélicoïdaux 80 et 82 sont comprimés. Par exemple lorsque la vitesse du véhicule devient inférieure à 6 km/h l'embrayage s'ouvre progressivement et le moteur thermique s'arrête dès que le conducteur appui sur la pédale de frein. 25 30 L'unité de contrôle moteur Ecu reçoit une information selon laquelle dans la fenêtre W1 la vitesse du moteur thermique devient globalement égale à 50 tours par minute et active et alors les bobinages 202, 143 et 145.en fermant les interrupteurs 72, 172. Il en résulte que le pignon 54 engrène avec la couronne 58 et reste dans cette position 5 compte tenu des frottements. On notera qu'avantageusement le bobinage 202 est activé plus longtemps que les bobinages 143, 145. L'interrupteur 172 se ferme donc après l'interrupteur 72. Bien entendu la vitesse de 50 tours par minute dépend du moteur thermique, celle-ci pouvant être supérieure. Dès que la vitesse est enclenché et que la pédale de frein est relâchée le moteur redémarre les 10 bobinages 143 et 145 étant activés et l'interrupteur 72 fermé. Le redémarrage est rapide car le pignon 54 est déjà engagé dans la couronne 58. Avantageusement on peut activer également le bobinage 202 et ce sur une période plus courte que celle durant laquelle les bobinages 143, 145 sont activés. Lorsque les opérations d'arrêt du moteur thermique et de redémarrage sont réalisées de manière continue on effectuera le redémarrage après un temps 15 déterminé ou prédéterminé par exemple de 0,3 seconde après l'engagement du pignon dans la couronne 58 pour être certain que le pignon soit correctement engagé dans la couronne 58. L'engagement du pignon 54 dans la couronne 58 peut être réalisé en variante dans la fenêtre W2 globalement pour des valeurs voisines de 50 tours par minute, le pignon 54 rentrant 20 facilement dans la couronne 58 du fait des phénomènes de balancement du moteur thermique. Dans tous les cas la solution selon l'invention est moins bruyante. On notera que pour des raisons de sécurité il pourra être prévu un interrupteur 73 entre la 25 borne 70 et la borne positive de la batterie. Cet interrupteur sera piloté en même temps que l'interrupteur 72. L'interrupteur 73 pourra être également piloté par la clé de contact lors du premier démarrage. Autres formes de réalisations 30 Le bobinage supplémentaire et le bobinage d'appel sont en variante commandés par des interrupteurs pilotés par un microcontrôleur relié à l'unité de contrôle du moteur thermique.

En variante la tige 83 est métallique et un manchon électriquement isolant est intercalé radialement entre l'ouverture centrale du contact 88 et la périphérie externe de la tige 83. L'anneau transversal du noyau 61 pourra être d'un seul tenant avec le moyeu du noyau fixe 5 61 ou être en variante rapporté sur le moyeu de manière précitée. En variante le contact mobile 88 est magnétisable en étant d'un seul tenant avec l'élément mobile magnétisable 188. L'ensemble 88-188 pourra être en acier. Cet ensemble présente alors deux tronçons, dont l'un de plus grande taille constitue le contact mobile 88 et l'autre 10 de plus petite taille l'élément mobile 188 magnétisable. L'un des deux tronçons pourra être plus épais que l'autre. L'un au moins des deux tronçons pourra être guidé par la tige 83. La cuve 141 du contacteur 14 pourra être en plusieurs parties, par exemple en trois parties comme décrit dans le document EP 1 613 858. 15 L'assemblage de la cuve 141 avec le noyau fixe, la pièce de support 203 et le capot 142 pourra être réalisé par vissage avec présence de collerettes comme l'assemblage de la plaque de base 25 avec les parties 12, 18. 20 En variante le bobinage d'appel et de maintien sont confondus et l'on fait varier le rapport cyclique du courant comme décrit dans le document FR 2 795 884 auquel on se reportera. Le ressort dent contre dent pourra être implanté entre l'extrémité inférieure du levier 34 et une portée transversale de l'entraîneur 46 comme décrit par exemple dans le document DE 25 28 22 165. Bien entendu comme décrit par exemple dans le document FR 2 795 884, un capteur de température pourra être implanté dans le contacteur 14 pour mesurer la température du bobinage d'appel, dont la résistance varie en fonction de la température. On pourra également mesurer 30 le voltage de la batterie au niveau de la borne 70. En variante, le boitier 201 est en appuie contre la bobine 143 par le biais d'un élément traversé par la tige de commande.

En variante, la pièce de support est en appuie contre la bobine 143 par le biais d'un élément traversé par la tige de commande.

Applications Il ressort de ce qui précède que le contacteur électromagnétique 14 selon l'invention appartient à un démarreur 10 à moteur électrique 16 et lanceur 30 configuré pour engrener avec une couronne dentée 58 d'un moteur thermique à démarrer, tel que le moteur thermique d'un véhicule automobile. Les autres constituants du démarreur 10 pourront être conservés. Ce démarreur 10 pourra, de manière précitée, être un démarreur conventionnel ou un démarreur renforcé et faire partie de la fonction marche arrêt du véhicule. Il pourra être renforcé au niveau du l'arbre e 20 et présenter par exemple deux paliers de support de cet arbre 20.11 pourra comporter au moins 6 balais.

Ce démarreur 10 pourra présenter d'autres formes de réalisations. Ainsi le contacteur 14 pourra en variante être implanté en dessous du démarreur ou être déporté comme décrit en étant implanté à l'arrière du démarreur via un mécanisme de renvoi à tige de renvoi et à levier de renvoi coudé de renvoi comme décrit par exemple dans le docu20 ment FR 2 843 427 auquel on se reportera. Le pignon 54 pourra être un pignon sortant implanter à l'extérieur du nez 12 comme décrit par exemple dans le document FR 2 745 855. Les dentures du pignon 54 et de la couronne 58 pourront être inclinées comme décrit dans le document FR 2 820 170 précité.

25 En variante la roue libre pourra être une roue libre à disques de friction et ressort de serrage des disques ou à embrayage conique comme décrit dans le document FR 2 826 696. Dans tous les cas la roue libre est débrayable.

30 Un limiteur de couple pourra être intercalé dans la chaîne cinématique allant du pignon 54 à l'arbre 21 du moteur électrique 16. Ce limiteur pourra être implanté par exemple au niveau du lanceur 30 ou au niveau du réducteur de vitesse 23. En variante la plaque de base 23 est supprimée, le levier 34 et le réducteur de vitesses étant agencés comme décrit dans les documents De 28 22 165, FR 2 787 833 ou FR 2 863 018 auxquels on se reportera. En variante, à la lumière du document FR 2 787 833, des moyens élastiques à action circonférentiel, tels que des plots, sont implantés dans la chaîne cinématique allant du pignon 54 à 5 l'arbre 21 du moteur électrique 16. L'arbre de sortie 20 pourra être décalé radialement par rapport à l'arbre 21 du moteur élec- trique avec présence d'un train d'engrenages entre l'extrémité arrière de l'arbre de sortie 20 et l'extrémité avant de l'arbre 21 du moteur électrique 16.

10 En variante l'arbre 21 est confondu avec l'arbre 20 de sorte que le réducteur de vitesse est supprimé. De manière précitée le nombre de balais pourra être au moins égal à 6 ou 8. Par exemple les balais pourront être d'orientation radiale et implantés par paire de part et d'autre d'une 15 plaque porte-balais. Le stator du moteur électrique 16 pourra être un stator bobiné. Bien entendu la vitesse de rotation du moteur thermique pourra être prise à l'aide d'au moins un capteur au niveau de la couronne 58. 20 25 30

Claims (18)

1. REVENDICATIONS1.Contacteur électromagnétique (14) de démarreur (10) à moteur électrique (16) et lanceur (30) adapté à engrener avec une couronne dentée (58) du moteur thermique à démarrer, du 15 type comportant deux bornes électriques (70, 71), un équipage mobile (36) doté d'une tige de commande (83) d'un contact mobile (88) adapté à venir en contact avec les bornes (70,71) pour alimentation du moteur électrique (16) , un élément perforé (61) traversé par la tige de commande (83), un noyau mobile (60) configuré pour actionner le lanceur(30) et la tige de commande (83) lorsqu'il est déplacé et au moins un bobinage d'appel (143) pour déplacer le 20 noyau mobile (60) en direction de l'élément perforé (61) lorsqu'il est activé, caractérisé en ce que le contact mobile (88) est solidaire d'un élément magnétisable (188) appartenant à un contacteur électromagnétique (200) supplémentaire adapté à être activé en-dessous du régime de ralenti du moteur thermique et avant l'arrêt de celui-ci pour retenir le contact mobile ( 88) dans une position éloignée des bornes électriques (70, 71) et en ce que le 25 contacteur électromagnétique supplémentaire (200) est, d'une part, traversé par la tige de commande (83) et d'autre part, implanté entre l'elément perforé et le contact mobile ( 88).
2. 2. Contacteur (14) selon la revendication 1, dans lequel l'élément perforé comprend un noyau fixe traversé par la tige de commande, le noyau mobile étant attiré par le noyau fixe 30 lorsque la bobine d'appel est alimentée.
3. 3. Contacteur (14) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le contacteur électromagnétique supplémentaire (200) comporte un bobinage supplémentaire (202) de pluspetite taille que le bobinage d'appel (143).
4. 4. Contacteur (14) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la section du fil du bobinage supplémentaire (202) est inférieure à celle du bobinage d'appel (143).
5. 5. Contacteur (14) selon la revendication 4 ou 3, caractérisé en ce que la résistance du bobinage supplémentaire (202) est supérieure à celle du bobinage d'appel (143).
6. 6. Contacteur (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce 10 que la position de retenue du contact mobile (88) éloignée par rapport aux bornes électriques (70, 71) correspond à la position de repos du contact mobile (88) lorsque le bobinage d'appel (143) n'est pas activé.
7. 7. Contacteur (14) selon la revendication 6 et 2, caractérisé en ce que le bobinage 15 supplémentaire (202) est monté dans un boîtier de forme annulaire en matière magnétisable et en ce que le boîtier du bobinage supplémentaire(202) est en contact avec le noyau fixe (61).
8. 8. Contacteur (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce 20 que le boîtier (201) du bobinage supplémentaire (203) est porté intérieurement par une pièce de support (203) en matière électriquement isolante et de forme annulaire.
9. 9. Contacteur (14) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le contact mobile (88) est implanté entre la pièce de support (203) et les têtes des bornes électriques (70, 71) portées 25 par le fond du capot isolant (142) que présente le contacteur (14).
10. 10. Contacteur(14) selon la revendication 9, caractérisé en ce que la pièce de support (203) est intercalée entre un épaulement (204) du capot (142) et l'élément perforé. 30
11. 11. Contacteur (14) selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce qu'un jeu existe entre le contact mobile (88) et la pièce de support (203) lorsque le bobinage supplémentaire (202) est activé.
12. 12. Contacteur (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le contact mobile (88) présente une hauteur supérieure à celle de l'élément mobile (188).
13. 13. Contacteur (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le contact mobile (88) est solidaire de l'élément mobile (188) par l'intermédiaire de moyens de fixation, tel qu'un collage et/ou un sertissage.
14. 14. Contacteur (14) selon l'une quelconque des revendications là 12, caractérisé en ce que le 10 contact mobile (88) est en matière magnétisable en étant d'un seul tenant avec l'élément mobile magnétisable.
15. 15. Contacteur (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'un au moins des éléments contact mobile (88)-élément mobile magnétisable est monté 15 à guidage sur la tige de commande (83) en matière électriquement isolante.
16. 16. Contacteur (14) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble contact mobile (88) -élément mobile magnétisable (188) est implanté entre une buté (81) , que présente la tige de commande (83) à l'une de ses extrémités, et un ressort 20 de pression de contact (82) prenant appui sur un épaulement (81), tel qu'une goupille ou une rondelle griffe axe, solidaire de la tige de commande,
17. 17. Démarreur (10) de démarreur à moteur électrique (16) et lanceur à pignon (54) configuré pour engrener avec une couronne dentée (58) d'un moteur thermique (MT) à démarrer est caractérisé en ce qu'il est équipé d'un contacteur électromagnétique (14) selon l'une 25 quelconque des revendications précédentes.
18. 18. Démarreur selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il appartient à circuit électrique d'un véhicule automobile doté de la fonction marche-arrêt et en ce que son contacteur électromagnétique (14) est piloté par un microcontrôleur, tel que celui de l'unité de contrôle 30 moteur que comporte le véhicule automobile.