FR2988558A1 - Accessoire pour une scie a chaine, permettant l'utilisation simultanee pour la taille de haies vegetales, de buissons ou de broussailles et la coupe de branches flexibles qui y sont presentes - Google Patents

Abstract

Accessoire pour une scie à chaîne, permettant l'utilisation simultanée pour la taille de haies végétales, de buissons ou de broussailles et la coupe de branches flexibles qui y sont présentes. L'invention concerne un accessoire pour scie à chaîne de tronçonnage, permettant d'adapter ce type de machine à la taille de haie. L'accessoire est d'une seule pièce, rapportée par boulonnage sur le porte-lame et le profil de son contour comporte une découpure, à dents et échancrures, qui couvrent la partie longitudinale supérieure et la partie longitudinale inférieure de la chaîne de coupe à l'exception des zone d'extrémité du porte-lame. La géométrie du profil de contour maximalise l'efficacité de la coupe et la conception de l'accessoire se prête à une fabrication de série économique. L'accessoire selon l'invention est particulièrement destiné à adapter les scies à chaîne à la taille de haie.

Description

DISPOSITIF ACCESSOIRE POUR UNE SCIE A CHAINE, PERMETTANT L'UTILISATION SIMULTANEE DE CELLE-CI POUR LA TAILLE DE HAIES VEGETALES, DE BUISSONS OU DE BROUSSAILLES Y COMPRIS LA COUPE DES BRANCHES FLEXIBLES QUI Y SONT PRESENTES.

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION : La présente invention concerne une combinaison d'un accessoire amovible et d'une scie à chaîne, telle qu'une tronçonneuse conventionnelle à moteur thermique ou électrique, une élagueuse à perche ou tout autre appareil de sciage doté d'une chaîne coupante. L'accessoire selon l'invention permet d'adapter rapidement et facilement la scie à chaîne pour une utilisation en taillage de haie, de buissons ou de broussailles, et pour sectionner les branches flexibles, de section plus importante, présentes dans la végétation. La fonction de l'accessoire est principalement de procurer la réaction mécanique indispensable à l'effort de coupe, sans laquelle les rameaux et les branches flexibles se dérobent, ce qui rend le travail impossible voire dangereux : sauts de chaîne fréquents, machine coincée dans une branche partiellement coupée, etc. L'accessoire peut être monté (et démonté) rapidement, en cours de travail, sans nécessiter d'expertise ou d'outillage particuliers. Après démontage de l'accessoire, la scie à chaîne peut être utilisée de façon normale, sans que ses caractéristiques opérationnelles soient affectées.

ETAT DE LA TECHNIQUE : Pour la taille des haies, étant donné qu'un accessoire selon l'invention n'existe pas sur le marché, on utilise -2 généralement des taille-haies à lames formant cisailles, dotées d'un mouvement alternatif. Ces machines ont l'inconvénient de se bloquer dès que les branches sont trop grosses ou trop dures, puisque chaque branche doit être sectionnée en une seule fois. Avec une scie à chaîne, au contraire, un sectionnement progressif de telles branches est possible. Dans les scies à chaîne conventionnelles (communément appelées « tronçonneuses ») la coupe est obtenue par l'enlèvement progressif de copeaux de bois, par l'effet de couteaux (ou « crochets »), à défilement linéaire, portés et entraînés par une chaîne sans fin, elle-même guidée par un organe communément appelé « guide » ou, par abus de langage, « porte-lame ». Le mouvement d'avance est réglé par une pression exercée par l'opérateur dans le plan du « guide », dans une direction sensiblement normale à la chaîne ; la réaction mécanique à l'effort de coupe est procurée par la pièce rigide en cours de sciage. Pour le tronçonnement de tiges végétales (rameaux ou branches) flexibles, au moyen de tells machines et sans autre artifice, la réaction mécanique devient insuffisante, les tiges sont happées par les crochets, fouettées ou déchiquetées mais non proprement sciées.

Il est connu depuis très longtemps (comme enseigné par exemple dans la demande US2642901, datant de 1953), de pouvoir remédier à cet inconvénient en disposant, le long de la chaîne de coupe, une ou plusieurs butées mécaniques, abloquées sur le porte-lame, et pouvant servir d'appui aux tiges végétales à sectionner. L'effort de coupe peut alors se développer continûment entre les couteaux de la chaîne et les végétaux en appui solidaire avec le porte-lame, sans échappement des végétaux et sans réactions intempestives au niveau des poignées de manipulation de l'engin. De nombreuses réalisations de ce principe ont été proposées, il s'agit principalement de deux types : - des éléments-butoirs constituant des butées mécaniques pour les végétaux, en forme de barreaux ou de « doigts » rigides, implantés transversalement sur le porte-lame en saillie suffisante par rapport à la chaîne de coupe (id est par rapport à la trajectoire des arêtes de coupe des couteaux) et abloqués individuellement, comme par exemple dans les demandes US 2642901,FR1574058, GB1042282, FR296601, US3815229, US6536119) ou bien des plaques ou des carters, réunissant et solidarisant mécaniquement en une seule pièce, abloquée sur le porte-lame, les différents éléments-butoirs nécessaires. Ces plaques comprennent essentiellement une successions de dents transversales, en saillie suffisante par rapport à la chaîne de coupe, séparées par des zones échancrées permettant l'approche des végétaux au contact de la chaîne (par exemple : FR1467227, FR2695857, FR2736003, DE10035832, DE20309417). La robustesse mécanique (du fait de l'embase commune des dents), la facilité de montage / démontage (par boulonnage en 2 ou 3 points) et la simplicité de fabrication (en une seule pièce par emboutissage et estampage sans usinages) sont considérablement améliorées par rapport aux dispositifs à éléments séparés. De nombreuses dispositions particulières ont été décrites pour la réalisation desdits éléments-butoirs, du type « à doigts » ou à « plaques dentées », destinés à équiper une scie à chaîne : - certains accessoires possèdent des dents dans la seule partie inférieure du porte-lame et laissent la chaîne soit entièrement dégagée dans sa partie supérieure (US2011167649, US4142292, US5123168) soit complètement couverte (DE20309417). Dans les deux cas, cette disposition entrave notablement le fonctionnement comme on le verra plus loin. - dans d'autres accessoires, la pointe du porte-lame est couverte par le dispositif (DE10035832, EP2179825) mais cette disposition empêche alors l'utilisation de cette zone de la chaîne, - les éléments-butoirs, doigts ou dents en saillie, peuvent être disposés d'un seul côté du plan du porte-lame du porte-lame ou au contraire des deux côtés (comme dans FR2966012, FR1574058, US5123168, etc.), ou bien encore dans le plan médian de la chaîne de coupe (comme dans la demande DE10035832). Dans ces deux derniers cas, la mise en appui de l'élément végétal n'engendre pas de moment de flexion dû à l'effort de coupe, ce qui est censé empêcher une flexion, un fouettement ou une dilacération de l'élément végétal pendant sa section. Lors de mes essais, l'intérêt d'une telle disposition bilatérale des éléments-butoirs n'est cependant pas apparu ; en revanche, cette disposition complique le montage, la fabrication de l'accessoire et alourdit la machine. dans une autre proposition (US5669145), l'accessoire n'a qu'un nombre limité d'éléments-butoirs sur une zone limitée de la longueur du porte-lame. On recrée alors, dans ces zones, les mauvaises conditions de coupe d'une chaîne attaquant, sans accessoire de retenue, des végétaux flexibles. L'inconvénient est le même pour la partie supérieure de la chaîne, nue -5 (dépourvue d'éléments-butoirs) comme proposé dans US2011167649, US4142292 ou US5123168. - les accessoires du type « monobloc » (comme expliqué ci-dessus) rapportés sur un deux des flancs du porte- lame, présentent peu ou prou, dans les zones de coupe, une arête longitudinale qui limite la profondeur de passe de la machine (il y a interférence en cours de sciage entre l'élément végétal et l'accessoire), alors que les accessoires constitués de barreaux ou de doigts rapportés individuellement (comme dans US 2642901,FR1574058, GB1042282, FR296601, US3815229, US6536119) laissent lisses, entre ces éléments-butoirs, les faces latérales d'origine du porte-lame. Mais c'est au prix d'une complexité mécanique plus grande. Pour remplir efficacement sa fonction, j'ai conclu de mes premiers essais que l'accessoire doit remplir simultanément un certain nombre de conditions qu'aucun des 20 dispositifs proposés dans l'état de la technique ci-dessus ne réalise finalement ni de façon satisfaisante ni simultanément : - il faut un accessoire en une seule pièce, robuste, ne nécessitant aucun usinage pour sa fabrication, facile 25 et rapide à positionner, fixer et démonter. Les solutions utilisant des pièces multiples (barreaux et doigts) ou difficiles à mettre en place sur la scie (comme proposé par exemple dans US4142292) sont à éliminer ; 30 - l'ensemble de l'accessoire et de la chaîne de coupe doivent pénétrer facilement dans la végétation, afin de limiter la pénibilité de la taille, tout en permettant la prise d'une quantité importante de petites branches, et j'ai trouvé dans mes essais que -6 ceci impose des conditions précises sur la forme des portions des éléments-butoirs, situées en saillie par rapport à la chaîne ; - sauf pour assurer le guidage et le blocage des éléments végétaux au voisinage de la chaîne de coupe, il importe que ces éléments-butoirs n'interfèrent ni ailleurs, ni autrement, avec les éléments végétaux à couper, afin que des mouvements de coupe, alternés, dans un plan vertical ou dans plan horizontal, puissent être imprimés à la scie, sans gêne et sans fatigue inutile, par l'opérateur. Cette condition n'est ni décrite, ni remplie dans les réalisations connues. Les dents positionnées en extrémité du porte-lame, comme dans la demande FR2695857, par exemple, ne remplissent pas du tout cette condition - les dents doivent être réparties sur la totalité des deux portions longitudinales (haute et basse) de la chaîne et non sur une zone limitée de celles-ci (comme proposé à tort dans la demande US5669145), faute de quoi on recrée dans ces zones les mauvaises conditions de coupe d'une chaîne non équipée pour la coupe d'éléments végétaux flexibles. Le problème posé, en définitive, est de concevoir un accessoire économique et simple d'utilisation, amovible, dont le principe général est connu en soi, mais dont la géométrie, perfectionnée, obéit aux conditions énoncées ci-dessus et permet de résoudre les inconvénients des réalisations proposées jusqu'ici, qui en ont empêché l'introduction sur le marché. EXPOSE DE L'INVENTION Pour les besoins de la description, l'accessoire et la - scie, assemblés, sont supposés orientés comme indiqué par la figure 2. Le porte-lame présente un contour plan, fermé, oblong, sur lequel est guidée et circule la chaîne munie des couteaux coupants. Le plan dudit contour du porte-lame, le plan de symétrie du porte-lame, celui du guide et celui de la chaîne peuvent être, pour ce qui nous intéresse ici, confondus. Dans la suite on fera référence à un unique plan dénommé « plan du porte-lame ». Ledit plan du porte-lame est supposé positionné verticalement.

Le grand axe de ce contour joint les points A et B des axes des pignons d'extrémité sur lesquels s'appuie la chaîne. Sa direction, dite « longitudinale », est positionnée selon l'horizontale. La direction normale à ce grand axe, dans le plan du porte-lame est dite «transversale », elle est verticale. La direction normale au plan du contour de porte-lame sera dite latérale , elle est horizontale. La trajectoire des arêtes de coupe des couteaux définit une surface de coupe que l'on assimilera à sa projection dans le plan du porte-lame. Cette projection est une courbe plane, oblongue, fermée, que l'on appellera « ligne de coupe » et que l'on notera (C). C'est par rapport à elle que la géométrie des parties actives de l'accessoire sera précisée. De part et d'autre du plan horizontal contenant l'axe AB 25 longitudinal du porte-lame, on définit une partie longitudinale, pratiquement rectiligne, dite partie supérieure (ou « haute ») et une partie longitudinale, pratiquement rectiligne, dite partie inférieure (ou « basse ») du contour du porte-lame et, de même, du 30 contour de la ligne de coupe. En pratique, on assimilera, dans ce qui suit, lesdites parties longitudinales à des droites dont l'orientation est essentiellement parallèle à AB. Ces deux parties forment chacune une zone active principale de la scie équipée. Au niveau du porte-lame -8 comme de la chaîne, elles sont reliées à leur extrémité, en un contour fermé, par deux arcs (correspondant aux pignons sur lesquels s'enroule la chaîne). On obtient finalement un schéma équivalent suffisant de la ligne de coupe (C), conforme à celui de la figure 5. L'accessoire selon l'invention est constitué de façon très simple d'une plaque d'acier, découpée à l'aide de moyens connus, de façon à la munir sur son contour de dents et d'échancrures, selon l'allure générale présentée dans la figure 1. L'accessoire présente donc un contour, globalement plan, découpé, dans ses parties supérieure et inférieure, selon un motif répétitif. Le motif élémentaire du contour de l'accessoire, schématisé figure 5, est constitué d'une dent (abcd), orientée transversalement et faisant saillie à l'extérieur de la ligne de coupe (C), cette dent étant prolongée par une zone d'échancrure (dea') entièrement contenue à l'intérieur de la ligne de coupe(C). Chaque partie en saillie du contour (dent) constitue un élément-butoir. Chaque espace (bb') entre les dents constitue une zone de rassemblement de la masse végétale entrante. Chaque partie échancrée intérieure à la ligne de coupe constitue une zone de chaîne active pour la coupe des éléments végétaux. Ledit motif du contour de l'accessoire est répété un nombre entier ou demi-entier de fois le long des parties supérieure et inférieure de la ligne de coupe, à l'exception des arcs d'extrémité. L'accessoire ainsi constitué est abloqué par boulonnage sur le porte-lame. Un jeu latéral suffisant, entre l'accessoire fixe et les éléments mobiles de la chaîne, est ménagé par tout moyen connu (entretoise, ou déport latéral des dents obtenu par emboutissage par exemple), afin d'éviter frottements ou collisions, y compris sous l'effet des efforts latéraux subis en cours d'utilisation. -9 L'accessoire est conçu de façon à obtenir une rigidité élevée pour un poids réduit, selon une démarche de dimensionnement (en termes de formes, d'épaisseurs, et de choix de matériaux) que l'homme du métier de la conception mécanique maîtrise. Tout ceci est connu en soi, en revanche, la géométrie du contour de l'accessoire, elle, n'a été décrite que de façon très vague ou erronée, en dépit de son importance pour l'efficacité de la machine, comme nos essais l'ont montré. Sur la base de la description du contour schématisé figure 5, les caractéristiques distinctives de la géométrie d'un accessoire efficace et simple, conforme à l'invention, sont donc décrites maintenant. Elles ont été déduites d'une observation attentive du travail de l'opérateur et définies de façon précise à partir d'essais réalisés avec différentes géométries prototypes. Dans l'opération de coupe, le mouvement de la machine est essentiellement un mouvement plan sur plan, c'est-à-dire un mouvement du plan du porte-lame dans le plan de coupe voulu. Le mouvement le plus naturel pour l'opérateur est de faire décrire au porte-lame, dans ce plan, un va-et-vient plus ou moins ample, qui consiste principalement en une rotation plane, autour de ses épaules. Le résultat important est que l'axe longitudinal AB du porte-lame balaie le plan de coupe en restant dirigé, grosso-modo, vers le centre de cette rotation (une rotation propre de l'axe AB autour des coudes et des poignets, de plus faible amplitude, se combine en fait à la précédente). Il est à noter que le mouvement du porte-lame n'est jamais une translation pure de l'axe AB dans sa propre direction (par exemple un mouvement d'avant en arrière et d'arrière en avant), ni même dans une direction oblique par rapport à - 10 - lui. La conséquence importante est que la vitesse relative, dans le plan de la coupe, de la masse végétale entrante, et par suite le flux entrant de masse végétale, reste toujours principalement normale à la direction longitudinale de la chaîne. A chaque alternance du mouvement imprimé par l'opérateur, le flux de masse végétale à débiter se présente perpendiculairement à la partie longitudinale inférieure (au cours d'une descente du porte-lame)ou supérieure (au cours d'une montée) de la 10 ligne de coupe (C). Pour que le mouvement de coupe naturel puisse donc être effectué pratiquement sans effort, autre que l'effort de port de la scie, il est nécessaire de prendre en compte la cinématique qui vient d'être expliquée. Ceci impose, à la 15 fois : - que le porte-lame équipé pénètre dans la végétation sans rencontrer aucune interférence, avec les tiges végétales, en dehors des zones de coupe. Toute arête de l'accessoire, située dans le plan du mouvement 20 imprimé par l'opérateur et normale à la direction du déplacement plan, c'est-à-dire toute arête fixe, d'orientation principalement longitudinale et en saillie à l'extérieur de la ligne de coupe, doit être supprimée dans le profil de l'accessoire; (FR2695857 25 est un exemple de ce qu'il faut éviter). Sur le contour (abcdea') d'un motif élémentaire dent-échancrure, tel que schématisé dans le schéma équivalent de la figure 5, les dents ne doivent donc présenter qu'une pointe au niveau du point b, et 30 aucun méplat, même réduit, et la pente de l'arête bc qui lui fait suite le long du profil doit être suffisamment importante pour minimiser l'effet d'interférence avec les tiges végétales. Pour la même raison, une arête continue, en saillie extérieure à la ligne de coupe dans une des deux parties longitudinales de la ligne de coupe (C),(comme proposé par exemple dans DE20309417), interdit la coupe dans un des deux sens du mouvement et rend le travail moins précis, moins efficace et beaucoup plus pénible, - que, de même, une interférence n'intervienne pas, dans les zones de coupe cette fois, entre l'arête d'échancrures du profil de l'accessoire et les éléments végétaux, avant que leur sectionnement soit achevé, que les éléments végétaux atteignent sans entrave la ligne de coupe (C) dans la zone de coupe (cda). Cela implique, en premier lieu, que l'angle bad soit âigu, au plus égal à un droit. En effet, si l'angle bad est obtus, le point b possède une projection orthogonale h, sur la ligne de coupe (C), située en avant du point a par rapport au sens de déplacement de la chaîne. La portion ah de la chaîne est alors « masquée » par la dent, au cours du mouvement de pénétration du porte-lame dans la végétation, ce qui entraîne un déficit de remplissage de la zone de coupe en amont de la dent ou bien une flexion des tiges végétales (et donc un effort supplémentaire inutile pour l'opérateur) pour que celles-ci atteignent la zone de coupe, - en second lieu, concernant encore l'angle abc du profil de la dent, que le « dos » de la dent, constitué par la portion bc (fig. 5), présente une pente suffisante, c'est-à-dire que l'angle abc doit être suffisamment aigu pour que le « dos » de la dent facilite le glissement et le rassemblement de la masse végétale entrante, jusqu'à son entrée en contact avec la ligne de coupe (C), - 12 - que l'arête ab de la dent, en saillie, forme une butée efficace pour les végétaux engagés dans la zone de coupe. Pour cela, l'angle bad ne peut être obtus, et comme il n doit pas non plus être aigu, il doit être un angle droit. Les essais du prototype ont clairement montré qu'il s'agit de la meilleure disposition. En définitive, les arêtes-butoirs ab, en saillie par rapport à ligne de coupe, doivent être orientés perpendiculairement à l'axe AB du porte- lame. Les tiges sont entraînées par les couteaux jusqu'à buter contre ces arêtes où elles sont débitées par les couteaux. En pratique, le frottement développé par la pression des tiges végétales sur l'arête ab, due à l'effort de coupe et à l'effort de flexion des tiges végétales engendré par le mouvement de coupe, suffisent à les maintenir en place. Les formes concaves au « pied » de la dent(dans la zone du point a ou a'), comme décrit par exemple dans FR2736003, censées créer un effet additionnel d'avalement des tiges végétales au niveau de la zone de coupe, ne se sont pas révélées indispensables dans mes essais. - que les parties longitudinales, inférieure et supérieure, de la ligne de coupe (C) soient, comme on l'a dit, munies de motifs à dent et échancrure sur toute leur longueur, à l'exception des arcs d'extrémité, afin que la coupe s'effectue partout dans de bonnes conditions, sous un effort réduit pour tous les sens de mouvement.

En appliquant l'ensemble des règles de conception énoncées ci-dessus, on obtient une définition fonctionnelle précise du contour d'un accessoire conforme à l'invention, capable de procurer une taille efficace, dont une illustration est - 13 - donnée, à titre de compréhension et d'exemple, dans les figures 1,2 et 4. D'autres détails de réalisation préférés, sur la base de ces règles et des résultats d'essai, apparaîtront plus loin. DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS : Fig. 1 est une vue en plan de l'accessoire dans la position de description utilisée plus haut. Fig. 2 est une vue de l'accessoire lorsqu'il est monté sur 15 le porte-lame d'une scie à chaîne conventionnelle, montrant le sens de déplacement de la chaîne de coupe. Fig. 3 est une vue de gauche de l'accessoire de la figure 1, montrant le pliage « en gouttière », nécessaire à 20 l'obtention du jeu fonctionnel entre accessoire et chaîne de coupe. Fig. 4 est une vue cavalière d'une fraction de l'accessoire, limitée à 2 dents consécutives, montrant 25 également le pliage « en gouttière ». Fig. 5 est une vue schématique du motif répétitif dent-échancrure du contour de l'accessoire, occupant les parties longitudinales inférieure et supérieure de la 30 ligne de coupe (C), permettant de définir les règles de conception de cet accessoire. Il s'agit d'un schéma équivalent, suffisant pour traduire l'essentiel de la géométrie fonctionnelle, dans lequel lesdites parties longitudinales, inférieure et supérieure, de la ligne de - 14 - coupe (C) sont assimilées à des droites parallèles à l'axe longitudinal AB du porte-lame. On néglige donc la légère courbure de la trajectoire de la chaîne dans lesdites deux parties longitudinales.

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES : L'accessoire est fixé sur un porte-lame de scie à chaîne ou d'élagueuse à chaîne comme le montre la Fig. 2 , au moyen de 2 boulons, ou, au besoin 3 boulons pour les porte-lame les plus longs, munis d'un moyen d'antidesserrage courant. Conformément à l'objectif de l'invention, l'accessoire est 15 plié en forme de gouttière (9). Ceci lui procure une rigidité de flexion accrue dans son plan, permet de délimiter exactement sa surface d'appui sur le porte-lame et permet de ménager un jeu fonctionnel (11) de quelques millimètres, de préférence 2 mm, entre le plan vertical 20 formé par les éléments de la chaîne latéralement les plus proches de l'accessoire et le plan de la face verticale des dents (2) immédiatement contiguës à la chaîne. En outre, cette disposition élimine toute cale, entretoise ou rondelle amovible, qui peut réduire la surface d'appui de 25 l'accessoire sur le porte-lame et affecter la rigidité de l'ensemble monté, porte-lame et accessoire. Dans une réalisation préférée de l'invention, le pliage de l'accessoire en gouttière, destiné à procurer le jeu 30 fonctionnel nécessaire, est réalisé à l'aplomb des dents du profil et au plus près de la base des crochets de la chaîne. De cette façon, au niveau des zones de coupe cette fois, c'est-à-dire au niveau des zones échancrées du - 15 - profil, l'accessoire est plaqué sur les flancs du porte-lame et n'oppose, latéralement, qu'un éventuel obstacle d'encombrement latéral minimal à la progression de la pièce de bois en cours de sciage. Cette caractéristique de réalisation est bien visible sur la Fig. 5. Cette condition d'interférence entre l'élément végétal et l'accessoire pourra bien entendu être éliminée complètement en ménageant une profondeur d'échancrure suffisante.

Grâce à la rigidité de l'accessoire et au jeu (11) réduit, le moment de l'effort de coupe par rapport à l'arête d'appui sur les dents (2) est faible et n'engendre ni dilacération ni fouettement des tiges végétales pendant leur sectionnement. Avec ces dispositions, les essais ont montré qu'il n'est pas nécessaire de prévoir un second appui, en regard de chaque arête de l'accessoire et latéralement situé de l'autre côté du porte-lame; ainsi il n'est pas nécessaire d'adjoindre, par exemple, un second accessoire, symétrique du précédent par rapport au plan de la ligne de coupe, comme proposé dans FR2736003, ce qui permet de conserver la simplicité et la légèreté recherchées.

L'accessoire est doté de perçages (5), placés dans l'axe des dents et sur l'axe longitudinal de la gouttière (9), qui ne nuisent pas à la solidité de l'ensemble. L'accessoire comporte de préférence 5 à 9 dents (2) le long de la partie longitudinale supérieure de la ligne de coupe et autant dans sa partie inférieure. Ce nombre permet de couvrir la grande majorité des longueurs de porte-lame des machines de petite puissance, adaptées à une utilisation en taille-haies. - 16 - Dans une réalisation préférée, l'accessoire comprend un nombre entier de motifs du type de la Fig. 5, et, en plus, une dent. Cette disposition a pour but d'utiliser au mieux la longueur de chaîne disponible. Le profil de contour de l'accessoire commence ainsi par une dent côté moteur sur la partie longitudinale supérieure de la ligne de coupe et il se termine donc, sur cette même ligne, par une dent côté opposé au moteur. Sur la partie longitudinale inférieure de la ligne de coupe, la disposition est semblable, les motifs dent-échancrure présentant bien entendu leur arête-butoir (ab) toujours tournée vers l'amont du défilement de la chaîne de coupe. L'extrémité de la partie longitudinale inférieure de la ligne de coupe (C), côté opposé au moteur, commence ainsi par une arête-butoir (telle que l'arête ab fig.5), positionnée juste à la fin de l'arc d'extrémité de la ligne de coupe et orientée, conformément aux règles de conception, normalement à l'axe longitudinal AB. En somme, le profil de contour de l'accessoire comprend une dent à chaque extrémité de chaque partie longitudinale supérieure et inférieure de la ligne de coupe comme illustré sur l'exemple de la figure 1. Aucune dent n'occupe les arcs d'extrémité de la ligne de coupe(C), afin de limiter les interférences parasites entre accessoire et végétation en extrémité de porte-lame, conformément aux règles de conception énoncées. Enfin, le long des arcs d'extrémité de la ligne de coupe (C), la portion de profil fermant le contour l'accessoire entre les dents extrêmes (c'est-à- dire un segment de profil comme ca' ou a'c, avec les conventions de la figure 5), - doit laisser la chaîne largement découverte côté opposé au moteur et, conformément aux règles de conception, doit être sensiblement normale à l'axe longitudinal AB du - 17 - porte-lame, - ne doit pas interférer avec le bloc moteur côté moteur. Une solution très simple, préférée, consiste en ce que ces deux profils de jonction soient rectilignes et normaux à l'axe AB comme schématisé sur la figure 1. Cette combinaison est particulièrement caractéristique de l'invention, en ce qu'elle permet de maximiser la longueur de coupe effective le long de chaque partie longitudinale de la ligne de coupe (C). En outre, elle autorise, le tronçonnage en bout de lame d'une pièce calée sur la dent d'extrémité de la partie longitudinale inférieure de la ligne de coupe.

Conformément aux règles de conception du contour de l'accessoire, l'angle bad de la dent est compris entre 85 et 95°, de préférence il est égal à 90°. Les arêtes ab des dents (2) sont donc toutes essentiellement normales à l'axe AB du porte-lame, c'est-à-dire très sensiblement normales, partout, à la tangente locale à la ligne de coupe réelle. Le nombre et la taille du motif résultent d'une optimisation entre les facteurs ci-dessous et de la prise 25 en compte de la contrainte sur le profil de jonction entre dents d'extrémité énoncée ci-dessus. Ces facteurs sont : - la hauteur ab (fig.5) de la saillie des dents (2), qui doit être suffisante pour former une butée mécanique efficace aux plus grosses sections à scier, 30 - l'élancement transversal de la partie (abcd) en saillie de la dent, c'est-à-dire le rapport de sa hauteur caractéristique (par exemple (ab+cd)/2 ) à sa largeur ad, qui doit être limité de façon à lui conserver une bonne résistance au voilement ou au - 18 - flambement sous l'effet du moment de l'effort de coupe, sans qu'il soit nécessaire d'épaissir exagérément l'accessoire ou de recourir à un matériau à très haut module élastique et par suite plus difficile à former et découper, - l'angle aigu abc de la pente au dos des dents, qui ne doit être ni trop grand (ce qui gêne la pénétration de la lame et le rassemblement des éléments végétaux dans la zone de coupe), ni trop petit ce qui conduirait à une pointe fragile susceptible de se tordre et d'entrer en collision avec la chaîne, - la longueur totale de chaîne résultante, non masquée par les dents (2) et disponible pour la coupe au niveau des échancrures, qui doit être maximisée pour conserver un bon débit de sciage des éléments végétaux. Cette longueur de chaîne disponible pour la coupe est la somme des longueurs ad des échancrures de l'accessoire, comptée le long de la ligne de coupe (C), hors arcs et dents d'extrémité, - la profondeur des échancrures qui devrait être minimisée pour la rigidité de l'accessoire et maximisée pour accepter les sections importantes de tiges végétales. - et le tout compte tenu de la longueur du porte-lame à équiper. Les essais du prototype ont conduit à adopter les valeurs préférées suivantes (pour 5 à 9 dents sur chaque partie longitudinale inférieure et supérieure), elles conviennent 30 pour la grande majorité des porte-lame : - angle bac = 85 à 95° et de préférence égal à 90° - rapport ad/aa' = 0.35 à 0.41, de préférence égal à 0.38 (ce qui détermine une longueur totale offerte à la coupe de 62% de la longueur de chaîne, hors arcs - 19 - et dents d'extrémité) ad = 15 à 19 mm, de préférence égal à 17 mm, soit un motif de longueur : o aa' = 49 mm (pour ad/aa'=0.35), o aa'= 41 mm (pour ad/aa'=0.41) o et de préférence aa' = 45 mm (pour ad/aa'-0.38) - ab = 30mm soit une saillie de 30 mm , qui suffit amplement à bloquer les plus grosses branches présentes dans un buisson végétal ou une haie. Les pointes de dents sont « mouchées » sur environ 1 mm pour éviter les blessures. - abc (l'angle de pente au dos des dents) = 28 à 35°, de préférence égal à 30° pour la pénétration, le glissement des végétaux et la rigidité de la pointe de la dent). La hauteur cd = ab-ad/tg(abc) s'en déduisent pour les valeurs préférées de ab (30 mm) et ad (17 mm), soit en valeurs arrondies : o pour abc = 28°, ad - 15 mm : cd = 2 mm o pour abc = 35°, ad = 17 mm : cd = 6 mm o pour abc - 30°, ad = 17 mm : cd = 0 mm - l'échancrure dea' du motif a une profondeur, dans la direction normale à l'axe AB, comptée à partir de la ligne de coupe (C) et vers l'intérieur de celle-ci, qui doit être de l'ordre de grandeur des plus grosses sections que l'on souhaite pouvoir scier, afin que l'arête longitudinale d'échancrure ne bloque pas la pénétration de la chaîne de coupe dans la tige végétale en cours de sciage. En pratique, l'échancrure pourra avoir une profondeur de l'ordre de grandeur de la hauteur ab de saillie des dents de l'accessoire. La forme d'échancrure devra être réglée au cas par cas pour obtenir le meilleur compromis entre rigidité et poids de l'accessoire. Au niveau des points de raccordement d et a' avec le profil de - 20 - dent, un congé juste nécessaire doit être prévu pour éviter une fragilisation de l'accessoire dans ces zones.

Conformément à un autre objectif de l'invention, la troisième dent de la partie longitudinale inférieure de l'accessoire, à partir du côté moteur de la machine, peut être supprimée (comme représenté sur les figures 1 et 2). Ceci ménage, avec les valeurs préférées ci-dessus, un pas de motif de 45 mm, une échancrure large (4) de 73 mm au niveau de la ligne de coupe (C), soit 90 mm entre les pointes des deux dents limitant l'échancrure large. Ainsi située en partie basse et près de l'opérateur, cette échancrure large permet de tronçonner ou d'élaguer sans effort inutile des pièces de bois isolées, sans qu'il soit besoin de démonter l'accessoire. Dans cette utilisation, la profondeur de passe maximum de la scie reste toutefois limitée à la profondeur d'échancrure sous la ligne de coupe (C). Pour les porte-lame les plus longs, il pourra être judicieux de supprimer la eme dent au lieu de la 3ème. Conformément aux règles de conception énoncées, l'arc d'extrémité de la ligne de coupe (C), à l'extrémité du porte-lame opposée au moteur, reste libre d'éléments- butoirs ou d'une quelconque arête du profil de contour de l'accessoire qui ne pourraient orientés normalement à l'axe longitudinal du porte-lame et gêneraient le mouvement de coupe. En outre, conformément à un autre objectif de l'invention, cette disposition permet, comme on l'a dit, d'utiliser l'extrémité de lame en élagage ou en coupe de haie, la lère dent d'extrémité, côté opposé au moteur, sur la partie longitudinale inférieure de la ligne de coupe, servant de butée de réaction. A cette fin, dans une réalisation préférée, les dents d'extrémité des -21 - parties longitudinales supérieure et inférieure de l'accessoire, du côté opposé au moteur, ((1), fig.l), sont renforcées et le profil de contour reliant le pied de ces dents d'extrémité est rectiligne. Cette disposition de renforcement est bien visible sur la figure 1. APPLICATIONS INDUSTRIELLES : La conception simple de l'accessoire selon l'invention se 10 prête à une fabrication de série économique, au moyen d'outillages de formage et de découpage classiques et très répandus. 15 20 25 30 - -

Claims (6)

1. REVENDICATIONS1) Un accessoire destiné à être monté sur le porte-lame d'une tronçonneuse ou de tout autre appareil de sciage à chaîne tel qu'une élagueuse à chaîne, en vue de l'adapter à la taille d'arbustes, haies, buissons ou broussailles à petites branches flexibles, constitué d'une pièce unique, en forme générale de plaque, rigide, doté de perforations (5) permettant une fixation par boulonnage, d'un dispositif permettant un espacement (11) entre lui-même et la chaîne de l'outil de coupe, présentant à son contour une découpure en forme de motif répétitif de dents (2) et échancrures (3), et caractérisé en ce que : - la découpure en dents (2) et échancrures (3) du contour de l'accessoire s'étendent sur toute ou partie des zones longitudinales supérieures et inférieures de la ligne de coupe (C) - la découpure en dents (2) et échancrures (3) du contour de l'accessoire, dans les zones longitudinales supérieures et inférieures de la ligne de coupe (C), ne présente aucune arête qui ferait un angle (10) supérieur à 35° par rapport à la verticale à l'axe longitudinal (AB), afin de ne pas interférer inutilement avec les éléments végétaux au cours du mouvement de coupe - la découpure en dents (2) et échancrures (3) du contour de l'accessoire, dans les zones longitudinales supérieures et inférieures de la ligne de coupe (C), présente une arête-butoir (ab), toujours placée à l'amont de la dent (2) par rapport au sens de défilement de la chaîne qui forme avec la - - -- 23 - direction de l'axe longitudinal AB du porte-lame un angle au moins égal à 85° et au plus égal à 95° . en son point le plus éloigné de la ligne de coupe(C ) chaque dent (2) présente une pointe (8) qui peut être légèrement mouchée pour éviter un risque de blessure pendant l'usage.
2. 2) Accessoire pour machine de sciage à chaîne, selon la revendication i, caractérisé en ce que que le dispositif d'espacement (11), destiné à obtenir le jeu fonctionnel latéral entre la chaîne de coupe et la base des dents de l'accessoire, consiste en un double pliage de l'accessoire, ménageant une partie en creux (9) qui peut 15 être plaquée et boulonnée sur le porte-lame d'une tronçonneuse ou de tout autre appareil de sciage à chaîne.
3. 3) Accessoire, selon la revendication 1, caractérisé en ce que toutes les arêtes-butoirs (ab) de son contour forment 20 un angle égal à 90° avec la direction longitudinale AB du porte-lame.
4. 4) Accessoire, selon la revendication 1, caractérisé en ce que, aussi bien la partie supérieure que la partie 25 inférieure commencent côté moteur par une dent (2), et se terminent côté opposé au moteur par une dent renforcée (1), de largeur supérieure aux autres dents(2), laissant largement découvert l'arc d'extrémité de la ligne de coupe (C). 30 -,. -24 -
5. 5) Accessoire, selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il existe une échancrure élargie(4) positionnée comme étant la deuxième échancrure de la partie inférieure en partant du côté moteur, et possédant la même profondeur que les autres échancrures (3).
6. 6) Accessoire, selon la revendication 1, caractérisé en ce que la découpure de chaque dent (2) et échancrure (3), est déterminée par les caractéristiques et les cotes géométriques suivantes: - le contour de la dent (2) est formé de trois arêtes rectilignes successives (ab, bc, cd) - le rapport entre longueur de chaîne masquée et longueur découverte par l'accessoire, dans chaque motif entier (soit le rapport ad/aa'), est compris entre 0.35 et 0.41, - la largeur (ad) de la dent comptée au niveau de la ligne de coupe (C ) est comprise entre 15 et 19 mm - la longueur (ab) de la dent comptée à partir la ligne de coupe ( C) est comprise entre 25 et 35 mm, - l'angle de pente au dos des dents (abc) est compris entre 28 et 35°, - la longueur de l'arête (cd) à l'arrière de la dent par rapport au sens de défilement de la chaîne, est comprise entre 0 et 7 mm et se déduit des valeurs précédentes. , -30