TUTEUR MONOBLOC ET ENSEMBLE DE TUTEURS MONOBLOC [01] DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [02] La présente invention se rapporte à un tuteur monobloc et à un ensemble de tuteurs monobloc. Le domaine technique de l'invention est, d'une façon générale, celui du soutien et/ou du redressement des plantes. Plus particulièrement, l'invention concerne les tuteurs réalisés essentiellement en matière plastique. [03] ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION [4] En agriculture et en horticulture, on utilise depuis longtemps des tuteurs auxquels les plantes se fixent elles-mêmes et/ou sont attachées manuellement au moyen de liens tels que de la ficelle ou du raphia par exemple. Parmi ces tuteurs, on distingue les tuteurs en matière plastique qui présentent l'avantage majeur d'être légers, robustes et inaltérables aux conditions atmosphériques. [5] Dans l'état de la technique, on connaît des tuteurs en plastique, tels que ceux divulgués par le document JP 3123457, qui peuvent être, en fonction de la taille de la plante à soutenir et/ou à redresser, emboîtés les uns dans les autres. On connaît également les tuteurs en plastique divulgués par le document CA 2628668 qui peuvent être assemblés entre eux à l'aide d'attaches, également appelées coupleurs ou clips, pour former des structures de type treillis. [6] En pratique, la multiplicité et la diversité des éléments nécessaires à l'assemblage d'un ensemble de tuteurs adapté à la croissance d'une plante rend la culture de cette plante coûteuse, pénible et fastidieuse, ceci étant d'autant plus vrai que la plante est vivace. [7] DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION [8] L'invention propose de résoudre au moins partiellement les 30 problèmes techniques précédemment cités. [9] Dans l'invention, pour limiter le nombre et la variété des éléments mécaniques utiles à l'épanouissement d'une plante, on crée un ensemble de tuteurs monobloc modulables et munis de moyens pour enlacer ladite plante. [10] L'invention a donc pour objet un tuteur monobloc composé 5 essentiellement de matière plastique et comportant un corps rigide s'étendant suivant un premier axe, et comportant en outre une extrusion flexible adaptée à être fixée, de manière réversible, audit corps. [11] Grâce à ces dispositions, un cultivateur ou un horticulteur peut facilement et rapidement enlacer une plante qui pousse à proximité du tuteur. 10 [012] Selon des caractéristiques particulières, - ledit tuteur est obtenu par moulage, - une ouverture est aménagée dans le corps dudit tuteur, - ladite ouverture est adaptée à être traversée par l'extrusion et comporte des moyens pour maintenir ladite extrusion. 15 [013] Grâce à ces dispositions, les ouvertures peuvent servir à recevoir des vis si le cultivateur ou l'horticulteur souhaite fixer le tuteur à une paroi. [14] Selon des caractéristiques particulières, une base de l'extrusion flexible et l'ouverture sont aménagées à un même niveau du corps dudit tuteur de sorte que, lorsque ladite extrusion est maintenue au sein de ladite 20 ouverture, ladite extrusion forme une boucle s'étendant suivant un plan sensiblement perpendiculaire au premier axe. [15] L'inventeur a déterminé que ces dispositions étaient optimales. [16] Selon des caractéristiques particulières, - l'extrusion flexible s'étend suivant un deuxième axe perpendiculaire 25 au premier axe et comporte un oeillet, - les moyens de maintien de ladite extrusion sont matérialisés par un ergot s'étendant suivant ledit deuxième axe, ledit ergot étant destiné à traverser ledit oeillet, - l'ouverture présente une partie biseautée sur laquelle peut glisser 30 ladite extrusion. [17] Grâce à ces dispositions, l'extrusion est à la fois souple, résistante et facilement maniable et permet une grande fourchette de réglage de la distance séparant la plante du tuteur. [18] Selon des caractéristiques particulières, - au moins une partie de l'extrusion flexible s'étend perpendiculairement au premier axe et comporte un bourrelet, - les moyens de maintien de ladite extrusion sont matérialisés par une lèvre. [19] Grâce à ces dispositions, la fixation de l'extrusion flexible se fait par clipsage. [20] Selon des caractéristiques particulières, - le tuteur présente une section variable en forme de croix, - une longueur d'environ quarante centimètres, une largeur et une épaisseur maximales d'environ deux centimètres, - ledit tuteur est également composé d'un pesticide et/ou d'engrais et/ou d'une matière présentant une conductivité thermique élevée, - ledit tuteur est translucide ou phosphorescent. [21] Grâce à ces dispositions, le tuteur est léger, solide, peu encombrant, il éloigne les organismes nuisibles, il nourrit la plante et lui restitue la nuit, à la manière des graviers du terroir des vins de Graves, la chaleur du soleil emmagasinée durant la journée. De plus, lorsque le tuteur est translucide, la perte d'ensoleillement qu'il génère est minimale et lorsqu'il est phosphorescent, son repérage dans l'obscurité est facilité. [22] L'invention concerne également un ensemble de tels tuteurs, comportant en outre, à chacune de leurs deux extrémités, un ergot rigide et une cavité s'étendant chacun suivant des axes sensiblement parallèles entre eux de sorte que lesdits tuteurs puissent être emboîtés les uns dans les autres. [23] Grâce à ces dispositions, le cultivateur ou l'horticulteur peut adapter la hauteur de l'ensemble de tuteurs suivant la croissance de la plante. [024] Selon des caractéristiques particulières, lesdits tuteurs comportent en outre, à chacune de leurs deux extrémités, un creux de sorte que, lorsque deux tuteurs sont emboîtés l'un dans l'autre, lesdits creux forment une ouverture adaptée à être traversée par et à maintenir un autre tuteur. [025] Grâce à ces dispositions, le cultivateur ou l'horticulteur peut créer une infinité de structures ajustées selon le type de la plante à soutenir et/ou redresser. [26] Selon des caractéristiques particulières, l'ensemble de tuteurs comporte en outre un capuchon présentant, d'un côté, une face sensiblement plane et, de l'autre côté, un ergot rigide et une cavité s'étendant suivant des axes sensiblement parallèles entre eux de sorte que ledit capuchon et un tuteur puissent être emboîtés l'un dans l'autre. [27] Grâce à ces dispositions, le cultivateur ou l'horticulteur peut enfoncer dans le sol un tuteur ou un ensemble de tuteurs à l'aide d'un outil de percussion. [28] Selon des caractéristiques particulières, le capuchon comporte en outre, entre sa cavité et son ergot rigide, un creux de sorte que, lorsque ledit capuchon et un tuteur sont emboîtés l'un dans l'autre, le creux du capuchon et celui dudit tuteur forment une ouverture adaptée à être traversée par et à maintenir un autre tuteur. [29] L'inventeur a déterminé que ces dispositions étaient optimales. [30] L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. [031] BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [032] Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - figure 1 : une représentation schématique d'une vue d'ensemble en perspective oblique d'un premier mode de réalisation d'un tuteur selon l'invention ; - figure 2 : une représentation schématique d'une vue d'ensemble en perspective oblique d'un premier mode de réalisation d'un capuchon de tuteur selon l'invention ; - figure 3 : une représentation schématique d'une vue d'ensemble en perspective oblique d'un deuxième mode de réalisation d'un capuchon de tuteur selon l'invention ; - figure 4 : une représentation schématique d'une vue rapprochée en perspective oblique d'un deuxième mode de réalisation d'un tuteur selon l'invention ; - figure 5 : une représentation schématique d'une vue de profil d'un troisième mode de réalisation d'un tuteur selon l'invention ; - figure 6 : une représentation schématique d'une vue rapprochée en perspective oblique d'un ensemble de tuteurs selon l'invention ; - figure 7 : une représentation schématique d'une vue d'ensemble en perspective oblique de l'ensemble de tuteurs selon l'invention. [033] Dans ces figures, les éléments identiques conservent les mêmes références. [34] DESCRIPTION DETAILLEE DES FORMES DE REALISATION PREFEREES DE L'INVENTION [35] La figure 1 représente, de façon schématique, une vue d'ensemble en perspective oblique d'un mode de réalisation d'un tuteur monobloc 10 selon l'invention. [36] Grâce à sa conception monobloc et à sa géométrie détaillée ci-après, le tuteur est obtenu par moulage de matière essentiellement plastique. On entend par essentiellement une proportion supérieure à 70%.BACKGROUND OF THE INVENTION [02] The present invention relates to a one-piece guard and a set of one-piece stakes. The technical field of the invention is, in general, that of support and / or recovery of plants. More particularly, the invention relates to stakes made essentially of plastic. [03] BACKGROUND OF THE INVENTION [4] In agriculture and horticulture, stakes have been used for a long time to which plants attach themselves and / or are manually attached by means of ties such as twine or staple. raffia for example. Among these guardians, there are the plastic stakes which have the major advantage of being light, robust and unalterable weather conditions. [5] In the state of the art, there are known plastic stakes, such as those disclosed by JP 3123457, which may be, depending on the size of the plant to be supported and / or straightened, nested together. in each other. Also known plastic stakes disclosed by CA 2628668 which can be assembled together using fasteners, also called couplers or clips, to form lattice type structures. [6] In practice, the multiplicity and diversity of elements necessary for the assembly of a set of stakes adapted to the growth of a plant makes the cultivation of this plant expensive, painful and tedious, this being all the more true that the plant is perennial. [7] GENERAL DESCRIPTION OF THE INVENTION [8] The invention proposes to at least partially solve the aforementioned technical problems. [9] In the invention, to limit the number and variety of mechanical elements useful for the development of a plant, creates a set of modular monobloc stakes and provided with means for embracing said plant. [10] The invention therefore relates to a monoblock guard composed essentially of plastic and having a rigid body extending along a first axis, and further comprising a flexible extrusion adapted to be fixed reversibly to said body . [11] With these provisions, a grower or horticulturist can easily and quickly embrace a plant that grows near the guardian. [012] According to particular features, - said guard is obtained by molding, - an opening is arranged in the body of said guardian, - said opening is adapted to be traversed by the extrusion and comprises means for maintaining said extrusion. [013] With these provisions, the openings can be used to receive screws if the grower or horticulturist wants to fix the stake to a wall. [14] According to particular features, a base of the flexible extrusion and the opening are arranged at the same level of the body of said guard so that, when said extrusion is maintained within said opening, said extrusion forms a loop extending in a plane substantially perpendicular to the first axis. [15] The inventor determined that these provisions were optimal. [16] According to particular features, the flexible extrusion extends along a second axis perpendicular to the first axis and comprises an eyelet, the means for maintaining said extrusion are materialized by a lug extending along said second axis. , said lug being intended to pass through said eyelet, the opening has a bevelled part on which said extrusion can slide. [17] With these provisions, the extrusion is both flexible, resistant and easily manageable and allows a wide range of adjustment of the distance separating the plant guardian. [18] According to particular features, - at least a portion of the flexible extrusion extends perpendicular to the first axis and comprises a bead, - the holding means of said extrusion are embodied by a lip. [19] With these provisions, the fixing of the flexible extrusion is by clipping. [20] According to particular features, - the guardian has a variable cross section, - a length of about forty centimeters, a width and a maximum thickness of about two centimeters, - said guardian is also composed of a pesticide and / or fertilizer and / or a material having a high thermal conductivity, - said guard is translucent or phosphorescent. [21] Thanks to these provisions, the guardian is light, strong, compact, it removes harmful organisms, it feeds the plant and restores it at night, in the manner of gravels of the soil of the wines of Graves, the heat of the sun stored during the day. In addition, when the guardian is translucent, the loss of sunshine it generates is minimal and when it is phosphorescent, its location in the dark is facilitated. [00] The invention also relates to a set of such stakes, further comprising, at each of their two ends, a rigid pin and a cavity each extending along axes substantially parallel to each other so that said stakes can be nested. in each other. [23] With these provisions, the grower or horticulturist can adapt the height of the set of stakes following the growth of the plant. [024] According to particular features, said stakes further comprise, at each of their two ends, a hollow so that, when two stakes are nested one inside the other, said recesses form an opening adapted to be traversed by and to maintain another guardian. [025] With these provisions, the grower or horticulturist can create an infinity of structures adjusted to the type of plant to support and / or straighten. [26] According to particular features, the set of stakes further comprises a cap having, on one side, a substantially flat face and, on the other side, a rigid lug and a cavity extending along substantially axes. parallel to each other so that said cap and a guard can be nested one inside the other. [27] With these provisions, the grower or horticulturist can push a stake or a set of stakes into the ground using a percussion tool. [28] According to particular features, the cap further comprises, between its cavity and its rigid pin, a hollow so that, when said cap and a guard are nested one inside the other, the hollow of the cap and the one said guardian form an opening adapted to be traversed by and maintain another guardian. [29] The inventor determined that these provisions were optimal. [30] The invention and its various applications will be better understood by reading the following description and examining the figures that accompany it. [031] BRIEF DESCRIPTION OF THE FIGURES [032] These are presented only as an indication and in no way limit the invention. The figures show: FIG. 1: a schematic representation of an oblique perspective overview of a first embodiment of a tutor according to the invention; - Figure 2: a schematic representation of an oblique perspective overview of a first embodiment of a guard cap according to the invention; - Figure 3: a schematic representation of an oblique perspective overview of a second embodiment of a guard cap according to the invention; FIG. 4 is a diagrammatic representation of a close-up oblique perspective view of a second embodiment of a tutor according to the invention; FIG. 5: a schematic representation of a profile view of a third embodiment of a tutor according to the invention; FIG. 6 is a diagrammatic representation of a close-up oblique perspective view of a set of stakes according to the invention; - Figure 7: a schematic representation of an oblique perspective overview of the set of stakes according to the invention. [033] In these figures, the identical elements retain the same references. [34] DETAILED DESCRIPTION OF THE PREFERRED EMBODIMENTS OF THE INVENTION [35] FIG. 1 schematically represents an oblique perspective overview of an embodiment of a one-piece guard 10 according to the invention. . [36] Thanks to its one-piece design and geometry detailed below, the tutor is obtained by molding essentially plastic material. Primarily means a proportion greater than 70%.
Typiquement, les matières plastiques utilisées pour mouler le tuteur 10 sont du copolyester et/ou du biopolyester et/ou du polypropylène et/ou du polyoxyméthylène et/ou du polycarbonate et/ou du polytéréphtalate d'éthylène et/ou de l'acétobutyrate de cellulose. Les 30% maximum de matière restants peuvent comporter par exemple un pesticide et/ou de l'engrais et/ou une matière organique telle que du talc, de la craie, de la fibre naturelle. Ils peuvent aussi comporter une matière présentant une 2 9879 70 6 conductivité thermique élevée ou un matière phosphorescente. On entend par "conductivité thermique élevée" une conductivité pouvant atteindre 100W/m.K. Dans le cas où le tuteur 10 ne comporte pas de matière phosphorescente, il peut être translucide ou coloré. 5 [037] Selon l'invention, le tuteur 10 comporte un corps rigide 12 s'étendant suivant un axe 14 et au moins une extrusion flexible 16 ou lanière adaptée à être fixée, de manière réversible, au sein d'une ouverture 18 ménagée à cet effet dans le corps 12. Dans ce mode de réalisation, le tuteur 10 comporte quatre extrusions flexibles 16 pour que la plante, par exemple 10 un pied de tomate, puisse être idéalement enlacée et donc soutenue. Dans cet exemple, le pesticide utilisé lors du moulage d'au moins une partie inférieure du tuteur 10 est la bouillie bordelaise pour lutter contre le Mildiou. On entend par partie inférieure du tuteur 10, sa partie destinée à être enterrée. 15 [038] Dans l'exemple, chaque extrusion flexible 16 se termine par un premier bourrelet 20 et comporte deux autres bourrelets 19 et 21 de dimensions similaires à des dimensions du premier bourrelet 20 afin de permettre, par coopération avec l'ouverture 18, un réglage du serrage de la plante contre le tuteur 10. 20 [039] L'ouverture 18 présente est adaptée à être traversée par le bourrelet 20 et comporte une lèvre 24 adaptée à maintenir ladite extrusion par clipsage. Lorsque le cultivateur ou l'horticulteur déplace l'extrusion 16 d'une extrémité à l'autre de l'ouverture 18, la lèvre 24 se déforme élastiquement. 25 [040] Typiquement, une base 26 de chaque extrusion flexible 16 et chaque ouverture 18 sont ménagées à un même niveau, le long de l'axe 14, du corps rigide 12 du tuteur 10 de sorte que ladite extrusion forme une boucle s'étendant suivant un plan sensiblement perpendiculaire audit axe. Lorsque les extrusions 16 ne traversent pas leur ouverture 18, elles forment 30 chacune un coude 23 de sorte que les trois bourrelets 19, 20 et 21 s'étendent suivant un deuxième axe 15 sensiblement parallèle à l'axe 14. 2 9879 70 7 [41] De préférence, le tuteur 10 présente une section variable en forme de croix. Plus précisément, la longueur des branches de la croix varie de façon parabolique le long du tuteur 10 et la longueur maximale de deux branches opposées correspond à la longueur minimale des deux autres 5 branches opposées. Autrement dit, si on observe le tuteur 10 dans l'alignement des axes 14 et 15, on distingue huit paraboles symétriques deux à deux par rapport à l'axe 14. Si on observe le tuteur perpendiculairement aux axes 14 et 15, on distingue six paraboles et quatre demi-paraboles, toutes symétriques deux à deux par rapport à l'axe 14. Grâce à ce profil et à 10 la disposition de ses extrusions 16, le tuteur 10 offre un nombre important de points d'accroche aux plantes grimpantes poussant à ses côtés. [42] Dans l'exemple nullement limitatif représenté sur les figures, le tuteur 10 présente une longueur d'environ quarante centimètres, une largeur et une épaisseur maximales d'environ deux centimètres. Les extrusions 16 15 présentent chacune une longueur totale d'environ neuf centimètres et un diamètre d'environ 1,75 millimètres. Le bourrelet 21 présente un écart d'environ deux centimètres par rapport aux bourrelets 19 et 20. [43] Le tuteur 10 comporte à chacune de ses deux extrémités, un ergot rigide 27 et 47 ainsi qu'une cavité 28 et 48 s'étendant chacun suivant des 20 axes sensiblement parallèles à l'axe 14. Ainsi, plusieurs tuteurs identiques au tuteur 10 peuvent être emboîtés les uns dans les autres et un capuchon 30, présentant un creux 31 identique, peut être emboîté sur lesdits tuteurs. Autrement dit, les ergots 27 et 47 sont complémentaires par rapport aux cavités 28 et 48. 25 [044] Le tuteur 10 comporte, entre son ergot 27 et sa cavité 28, un creux 29 et, entre son ergot 47 et sa cavité 48, un creux 49 de sorte que, lorsque le tuteur 10 est emboîté, les creux 29 et 49 forment des ouvertures adaptées à être traversées par et à maintenir chacune un tuteur supplémentaire de façon sensiblement perpendiculaire au tuteur 10. Avant d'être maintenu, ce tuteur 30 supplémentaire est positionné au niveau d'une des jonctions de deux paires de paraboles ou demi-paraboles coplanaires de son corps. Ces jonctions, 2 9879 70 8 dont le nombre total est ici de sept, sont donc autant de positions de maintien. [45] La figure 2 représente, de façon schématique, une vue d'ensemble en perspective oblique d'un mode de réalisation d'un capuchon 30 de tuteur 5 10 selon l'invention. [46] De préférence, le capuchon 30 présente une section variable en forme de croix. Le capuchon 30 présente, d'un côté, un ergot rigide 33 et une cavité 34 s'étendant de façon parallélépipédique suivant des axes sensiblement parallèles entre eux de sorte que ledit capuchon et le tuteur 10 10 puissent être emboîtés l'un dans l'autre et, de l'autre côté, une face sensiblement plane 32 adaptée à être frappée par un outil de percussion pour enfoncer ledit tuteur dans le sol. L'ergot 33 et la cavité 34 sont aménagés sur des branches opposées respectivement référencées 37 et 38. L'épaisseur de l'ergot 33 et de la cavité 34 est inférieure à une épaisseur des 15 branches 37 et 38. Autrement dit, les ergots 27, 33 et 47 sont complémentaires par rapport aux cavités 28, 34 et 48. [47] Le capuchon 30 comporte en outre, entre sa cavité 34 et son ergot rigide 33, le creux 31 de sorte que, lorsque ledit capuchon et un tuteur 10 sont emboîtés l'un dans l'autre, le creux du capuchon 30 et celui 29 dudit 20 tuteur forment une ouverture 35 adaptée à être traversée par et à maintenir un autre tuteur de façon sensiblement perpendiculaire au tuteur 10, comme cela est montré sur les figures 3 et 4. Le tuteur 10 présente donc, en plus des sept positions de maintien réparties sur son corps 12, deux positions de maintien situées à ses extrémités. 25 [048] La figure 3 représente, de façon schématique, une vue d'ensemble en perspective oblique d'un deuxième mode de réalisation d'un capuchon 50 de tuteur selon l'invention. [049] De préférence, le capuchon 50 présente aussi une section variable en forme de croix . Le capuchon 50 présente, d'un côté, un ergot rigide 53 et 30 une cavité 54 à bouts arrondis et s'étendant de façon partiellement conique suivant des axes sensiblement parallèles entre eux de sorte que ledit capuchon et un tuteur 70, représenté sur la figure 4, puissent être emboîtés l'un dans l'autre. On entend par partiellement conique le fait que l'ergot 53 comporte, de part et d'autre d'une partie conique, deux parois planes 60 et 61 sensiblement triangulaires et parallèles entre elles. Autrement dit, l'ergot 53 et l'ergot non représenté du tuteur 70 sont complémentaires par rapport à la cavité 54 et à la cavité non représentée du tuteur 70. [50] Le capuchon 50 présente, de l'autre côté, une face sensiblement plane 52 adaptée à être frappée par un outil de percussion pour enfoncer le tuteur 70 dans la terre. L'ergot 53 et la cavité 54 sont aménagés sur des branches opposées respectivement référencées 57 et 58. L'épaisseur de l'ergot 53 et de la cavité 34 est égale à une épaisseur des branches 57et 58. Autrement dit, lorsque le capuchon 50 et le tuteur 70 sont emboîtés l'un dans l'autre, les faces plates 60 et 61 de l'ergot 53 sont coplanaires avec des faces plates correspondantes du tuteur 70. L'ergot 53 comporte, dans l'épaisseur d'au moins une de ses parois 60 et 61, ici les deux, un bossage latéral 55 et 63 convexe et la cavité 54 comporte un bossage latéral 59 et 62 concave de sorte que lorsque ledit ergot est emboîté dans ladite cavité, lesdits bossages permettent un clipsage qui assure le maintien dudit emboîtement. Plus précisément, lors de ce clipsage et lors du déclipsage, une partie extérieure de la branche 58, au sein de laquelle est aménagée la cavité 54, se déforme élastiquement en s'écartant pour laisser passer le bossage l'ergot la pénétrant. [51] Le capuchon 30 comporte en outre, entre sa cavité 34 et son ergot rigide 33, le creux 31 de sorte que, lorsque ledit capuchon et un tuteur 10 sont emboîtés l'un dans l'autre, le creux du capuchon 30 et celui 29 dudit tuteur forment une ouverture 35 adaptée à être traversée par et à maintenir un autre tuteur de façon sensiblement perpendiculaire au tuteur 10, comme cela est montré sur les figures 3 et 4. Le tuteur 10 présente donc, en plus des sept positions de maintien réparties sur son corps 12, deux positions de maintien situées à ses extrémités. [52] La figure 4 représente, de façon schématique, une vue rapprochée en perspective oblique d'un deuxième mode de réalisation du tuteur 70. Le tuteur 70 comporte un corps rigide 82 s'étendant suivant un axe 84 et une lanière plate 86. La lanière 86 s'étend de façon parallélépipédique suivant un axe 85 perpendiculaire à l'axe 84 et présente un bout arrondi. La lanière 86 est adaptée à être fixée, de manière réversible, au sein d'une ouverture 88 aménagée à cet effet dans le corps 82. La lanière 86 présente une faible épaisseur qui la rend souple et comporte cinq oeillets circulaires 90, 91, 92, 93 et 94 de diamètre identique afin de permettre, par coopération avec l'ouverture 88, un réglage du serrage de la plante contre le tuteur 70. Il est évident pour le cultivateur ou l'horticulteur que la forme et le nombre de ces oeillets peuvent varier. [53] L'ouverture 88 présente un ergot 95 cylindrique s'étendant suivant l'axe 85 de manière à pénétrer un des oeillets 90, 91, 92, 93 ou 94 pour maintenir la lanière 86. L'ouverture 88 présente en outre une partie biseautée 96 sur laquelle glisse la lanière 86 lorsque le cultivateur ou l'horticulteur règle le serrage de la plante. En effet, puisque la lanière 86 et l'ouverture 88 sont disposées à un même niveau intermédiaire du tuteur 70, une base 97 de ladite lanière n'est pas parallèle à l'axe 84, ce qui la fait vriller légèrement avant qu'elle ne soit bloquée par l'ergot 95 pour former une boucle s'étendant suivant un plan perpendiculaire à l'axe 84. On entend par niveau intermédiaire, un niveau où la largeur des branches du tuteur est moyenne, c'est-à-dire de l'ordre de un centimètre dans le cas présent. C'est à ce niveau intermédiaire que le tuteur est le plus solide en flexion. [54] La figure 5 représente, de façon schématique, une vue rapprochée de profil d'un troisième mode de réalisation d'un tuteur monobloc 100 selon l'invention. Le tuteur 100 comporte un corps rigide 102 s'étendant suivant un axe 104 et une lanière 106 s'étendant suivant un axe 105 perpendiculaire à l'axe 104. La lanière 106 présente un bout arrondi et est adaptée à être fixée, de manière réversible, au sein d'une ouverture 108 aménagée à cet effet dans le corps 102. La lanière 106 présente une faible épaisseur qui la rend souple et comporte, sur chacune de ses faces, une multitude de bourrelets 2 9879 70 11 110 de forme identique. Les bourrelets 110 d'une face sont symétriques aux bourrelets, non représentés, de l'autre face. Les bourrelets 110 s'étendent perpendiculairement à l'axe 105 afin de permettre, par coopération avec l'ouverture 108, un réglage du serrage de la plante contre le tuteur 100. Le 5 nombre des bourrelets 110 est ici de dix-neuf sur chaque face, ce qui représente en d'autres termes dix-neuf paires de bourrelets, mais il est évident pour l'homme du métier que la forme et le nombre de ces bourrelets peuvent varier. [55] L'ouverture 108 présente deux lèvres 115 et 116 s'étendant 10 parallèlement à l'axe 104 de manière à maintenir la lanière 106 entre deux de ses paires de bourrelets 110. L'ouverture 108 présente en outre une partie biseautée 117 sur laquelle glisse la lanière 106 lorsque le cultivateur ou l'horticulteur règle le serrage de la plante. En effet, puisque la lanière 106 et l'ouverture 108 sont disposées à un même niveau intermédiaire du tuteur 15 100, une base 107 de ladite lanière n'est pas parallèle à l'axe 104, ce qui la fait vriller légèrement avant qu'elle ne soit bloquée par l'ergot 95 pour former une boucle s'étendant suivant un plan perpendiculaire à l'axe 104. [56] Les figures 6 et 7 représentent respectivement, de façon schématique, une vue rapprochée et une vue d'ensemble en perspectives 20 obliques d'un ensemble 40 de tuteurs 10, 36 et 45 selon l'invention. [57] L'ouverture 35 formée par le tuteur 10 et le capuchon 30, et l'ouverture formée par l'emboîtement de deux tuteurs sont oblongues de manière à épouser la forme que présente un tuteur perpendiculaire au niveau d'une des positions de maintien de son corps. Grâce à la quantité des 25 positions de maintien des tuteurs selon l'invention, le cultivateur ou l'horticulteur peut concevoir une infinité de structures de tuteurs qui sont adaptées à la croissance de la plante qu'il cultive où à ses envies ornementales et qui peuvent s'étendre à souhait en une, deux ou trois dimensions. 30Typically, the plastics used to mold the guard 10 are copolyester and / or biopolyester and / or polypropylene and / or polyoxymethylene and / or polycarbonate and / or polyethylene terephthalate and / or cellulose. The remaining 30% of the remaining material may for example comprise a pesticide and / or fertilizer and / or an organic material such as talc, chalk, natural fiber. They may also include a material having a high thermal conductivity or a phosphorescent material. The term "high thermal conductivity" means a conductivity of up to 100W / m.K. In the case where the tutor 10 does not include phosphorescent material, it can be translucent or colored. [037] According to the invention, the guard 10 comprises a rigid body 12 extending along an axis 14 and at least one flexible extrusion 16 or strap adapted to be fixed, reversibly, within a opening 18 arranged for this purpose in the body 12. In this embodiment, the tutor 10 has four flexible extrusions 16 so that the plant, for example a tomato root, can be ideally embraced and therefore supported. In this example, the pesticide used during the molding of at least a lower portion of the guardian 10 is the Bordeaux mixture to fight against mildew. The lower part of the guardian 10, its part intended to be buried. [038] In the example, each flexible extrusion 16 terminates in a first bead 20 and has two other beads 19 and 21 of dimensions similar to dimensions of the first bead 20 to allow, in cooperation with the opening 18, an adjustment of the tightening of the plant against the guard 10. [039] The opening 18 is adapted to be traversed by the bead 20 and has a lip 24 adapted to maintain said extrusion clipping. When the grower or horticulturist moves the extrusion 16 from one end to the other of the opening 18, the lip 24 deforms elastically. [040] Typically, a base 26 of each flexible extrusion 16 and each opening 18 are formed at the same level, along the axis 14, of the rigid body 12 of the guard 10 so that said extrusion forms a loop s' extending in a plane substantially perpendicular to said axis. When the extrusions 16 do not pass through their opening 18, they each form a bend 23 so that the three beads 19, 20 and 21 extend along a second axis 15 substantially parallel to the axis 14. 2 9879 70 7 [ 41] Preferably, the tutor 10 has a cross-section variable cross. More specifically, the length of the branches of the cross varies parabolically along the guardian 10 and the maximum length of two opposite branches corresponds to the minimum length of the other two opposite branches. In other words, if we observe the guard 10 in the alignment of the axes 14 and 15, there are eight symmetrical parabolic pairs in relation to the axis 14. If we observe the tutor perpendicular to the axes 14 and 15, there are six parabolas and four half parabolas, all symmetrical two by two with respect to the axis 14. With this profile and the provision of its extrusions 16, the tutor 10 offers a large number of points of attachment to the climbing plants pushing by his side. [42] In the non-limiting example shown in the figures, the tutor 10 has a length of about forty centimeters, a width and a maximum thickness of about two centimeters. The extrusions 16 each have a total length of about nine centimeters and a diameter of about 1.75 millimeters. The bead 21 has a gap of about two centimeters with respect to the beads 19 and 20. [43] The tutor 10 comprises at each of its two ends, a rigid pin 27 and 47 and a cavity 28 and 48 extending each along axes substantially parallel to the axis 14. Thus, several stakes identical to the tutor 10 can be nested within each other and a cap 30, having an identical recess 31, can be fitted on said stakes. In other words, the lugs 27 and 47 are complementary to the cavities 28 and 48. [044] The guard 10 comprises, between its lug 27 and its cavity 28, a recess 29 and, between its lug 47 and its cavity 48, a hollow 49 so that, when the guard 10 is engaged, the recesses 29 and 49 form openings adapted to be traversed by and each to maintain an additional guard substantially perpendicular to the tutor 10. Before being maintained, the guardian 30 is positioned at one of the junctions of two pairs of parabolas or half-parabolas coplanar with his body. These junctions, 2 9879 70 8, the total number of which is here seven, are therefore as many holding positions. [45] Fig. 2 schematically shows an oblique perspective view of an embodiment of a guard cap 30 according to the invention. [46] Preferably, the cap 30 has a variable cross section. The cap 30 has, on one side, a rigid lug 33 and a cavity 34 extending in a parallelepipedal manner along axes that are substantially parallel to one another so that said cap and the guard 10 can be nested in one another. another and, on the other side, a substantially planar face 32 adapted to be struck by a percussion tool for driving said guardian into the ground. The lug 33 and the cavity 34 are arranged on opposite branches respectively referenced 37 and 38. The thickness of the lug 33 and the cavity 34 is less than a thickness of the branches 37 and 38. In other words, the lugs 27, 33 and 47 are complementary to the cavities 28, 34 and 48. [47] The cap 30 further comprises, between its cavity 34 and its rigid pin 33, the hollow 31 so that, when said cap and a guardian 10 are nested one inside the other, the hollow of the cap 30 and that 29 of said guard form an opening 35 adapted to be traversed by and maintain another guard substantially perpendicular to the guard 10, as shown on Figures 3 and 4. Guardian 10 thus has, in addition to the seven holding positions distributed over its body 12, two holding positions located at its ends. FIG. 3 schematically shows an oblique perspective view of a second embodiment of a guard cap 50 according to the invention. [049] Preferably, the cap 50 also has a cross section variable cross. The cap 50 has, on one side, a rigid lug 53 and a cavity 54 with rounded ends and extending in a partially conical manner along axes substantially parallel to one another so that said cap and a guard 70, shown in FIG. Figure 4, can be nested in one another. Partially conical means that the lug 53 comprises, on either side of a conical portion, two plane walls 60 and 61 substantially triangular and parallel to each other. In other words, the lug 53 and the unrepresented lug of the guard 70 are complementary to the cavity 54 and to the not shown cavity of the guard 70. [50] The cap 50 has, on the other side, a face substantially planar 52 adapted to be struck by a percussion tool to drive the guardian 70 into the ground. The lug 53 and the cavity 54 are arranged on opposite branches respectively referenced 57 and 58. The thickness of the lug 53 and the cavity 34 is equal to a thickness of the branches 57 and 58. In other words, when the cap 50 and the guard 70 are nested one inside the other, the flat faces 60 and 61 of the lug 53 are coplanar with corresponding flat faces of the guard 70. The lug 53 has, in the thickness of at least one of its walls 60 and 61, here both, a lateral boss 55 and 63 convex and the cavity 54 has a concave side boss 59 and 62 so that when said lug is fitted into said cavity, said bosses allow clipping which ensures maintaining said interlocking. More specifically, during this clipping and unclipping, an outer portion of the leg 58, within which is formed the cavity 54, elastically deforms away to allow the boss to pass the lug penetrating. [51] The cap 30 further comprises, between its cavity 34 and its rigid pin 33, the hollow 31 so that, when said cap and a guard 10 are nested one inside the other, the hollow of the cap 30 and that 29 of said guard form an opening 35 adapted to be traversed by and maintain another tutor substantially perpendicular to the tutor 10, as shown in Figures 3 and 4. The guardian 10 has therefore, in addition to the seven positions of maintained on its body 12, two holding positions at its ends. [52] FIG. 4 schematically shows an oblique perspective close-up view of a second embodiment of the tutor 70. The tutor 70 comprises a rigid body 82 extending along an axis 84 and a flat strap 86. The strap 86 extends parallelepipedally along an axis 85 perpendicular to the axis 84 and has a rounded tip. The strap 86 is adapted to be fixed, reversibly, within an opening 88 provided for this purpose in the body 82. The strap 86 has a small thickness which makes it flexible and comprises five circular eyelets 90, 91, 92 93 and 94 of identical diameter to allow, in cooperation with the opening 88, an adjustment of the clamping of the plant against the guardian 70. It is obvious to the grower or horticulturist that the shape and the number of these eyelets may vary. [53] The opening 88 has a cylindrical pin 95 extending along the axis 85 so as to penetrate one of the eyelets 90, 91, 92, 93 or 94 to maintain the strap 86. The opening 88 further has a beveled portion 96 on which slips the strap 86 when the grower or horticulturist adjusts the tightening of the plant. Indeed, since the strap 86 and the opening 88 are disposed at the same intermediate level of the guard 70, a base 97 of said strap is not parallel to the axis 84, which makes it twist slightly before it is blocked by the lug 95 to form a loop extending in a plane perpendicular to the axis 84. By intermediate level is meant a level where the width of the branches of the guardian is average, that is to say about one centimeter in this case. It is at this intermediate level that the guardian is the strongest in flexion. [54] Figure 5 shows schematically a close-up profile view of a third embodiment of a monobloc guard 100 according to the invention. The guard 100 comprises a rigid body 102 extending along an axis 104 and a strap 106 extending along an axis 105 perpendicular to the axis 104. The strap 106 has a rounded end and is adapted to be fixed in a reversible manner. , within an opening 108 arranged for this purpose in the body 102. The strap 106 has a small thickness which makes it flexible and comprises, on each of its faces, a multitude of beads of identical shape. The beads 110 of one face are symmetrical to the beads, not shown, on the other side. The beads 110 extend perpendicularly to the axis 105 to allow, in cooperation with the opening 108, an adjustment of the clamping of the plant against the guardian 100. The number of the beads 110 is here nineteen on each in other words, nineteen pairs of beads, but it is obvious to those skilled in the art that the shape and number of these beads may vary. [55] The opening 108 has two lips 115 and 116 extending parallel to the axis 104 so as to hold the strap 106 between two of its pairs of beads 110. The opening 108 further has a beveled portion 117 on which slides the strap 106 when the grower or horticulturist adjusts the tightening of the plant. Indeed, since the strap 106 and the opening 108 are disposed at the same intermediate level of the guard 100, a base 107 of said strap is not parallel to the axis 104, which makes it twist slightly before it is not blocked by the lug 95 to form a loop extending in a plane perpendicular to the axis 104. [56] FIGS. 6 and 7 respectively represent, schematically, a close-up view and an overall view in oblique perspectives 20 of a set 40 of stakes 10, 36 and 45 according to the invention. [57] The opening 35 formed by the tutor 10 and the cap 30, and the opening formed by the interlocking of two stakes are oblong so as to match the shape that has a guard perpendicular to one of the positions of maintaining his body. Thanks to the amount of the holding positions of the stakes according to the invention, the grower or the horticulturist can design an infinity of structures of stakes which are adapted to the growth of the plant which he cultivates or to his ornamental desires and which can be expanded to one, two or three dimensions. 30