FR2987393A1

FR2987393A1 - DEVICE FOR AUTOMATICALLY LOCKING AND UNLOCKING THE APRON OF A CURTAIN, SHUTTER OR SECTIONAL DOOR

Info

Publication number: FR2987393A1
Application number: FR1200555A
Authority: FR
Inventors: Stephan Sciapapietra; Guillaume Terrien; Pierre Luc Maumi
Original assignee: PROFILMAR
Current assignee: PROFILMAR
Priority date: 2012-02-24
Filing date: 2012-02-24
Publication date: 2013-08-30
Anticipated expiration: 2032-02-24
Also published as: EP2631416A1; FR2987393B1

Abstract

L'invention concerne un dispositif de verrouillage et de déverrouillage automatique du tablier (1) d'un rideau, ledit tablier étant encadré par deux glissières verticales et ledit dispositif étant du type connu constitué de deux verrous disposés en partie basse des glissières et en partie basse des bords latéraux du tablier, chaque verrou comprenant un pêne (5) mobile en translation horizontale, solidaire du tablier, et une gâche agencée dans la glissière verticale. Conformément à l'invention : la partie supérieure (7a) de la gâche est escamotable, le passage de la position de blocage de cette partie (7a) à sa position autorisant son escamotage étant réalisé grâce au déplacement d'un électroaimant ; des moyens élastiques sont prévus pour ramener la partie (7a) vers sa position de blocage ; le pêne (5) est apte à occuper deux positions, l'une dans laquelle son extrémité avant chevauche la partie (7a), lorsque celle-ci est en position de travail, et l'autre dans laquelle ledit pêne (5) est dégagé relativement à ladite partie (7a) lorsque celle-ci occupe la position précitée ; la face avant (5a) du pêne (5) est inclinée de haut en bas, de l'avant vers l'arrière. Applicable également aux tabliers de volets roulants et de portes sectionnelles.The invention relates to a device for automatically locking and unlocking the apron (1) of a curtain, said apron being framed by two vertical rails and said device being of the known type consisting of two bolts arranged in the lower part of the slides and partly low of the side edges of the deck, each latch comprising a bolt (5) movable in horizontal translation, integral with the deck, and a keeper arranged in the vertical slide. According to the invention: the upper part (7a) of the striker is retractable, the passage of the locking position of this part (7a) to its position allowing its retraction being achieved by the displacement of an electromagnet; resilient means are provided for returning the portion (7a) to its locking position; the bolt (5) is able to occupy two positions, one in which its front end overlaps the portion (7a), when the latter is in the working position, and the other in which said bolt (5) is disengaged relative to said portion (7a) when the latter occupies the aforesaid position; the front face (5a) of the bolt (5) is inclined from top to bottom, from front to rear. Also applicable to roller shutter and sectional door decks.

Description

- 1 - DISPOSITIF DE VERROUILLAGE ET DE DEVERROUILLAGE AUTOMATIQUE DU TABLIER D'UN RIDEAU, D'UN VOLET ROULANT OU D'UNE PORTE SECTIONNELLE DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention est relative à un dispositif de verrouillage et de déverrouillage automatique du tablier d'un rideau, métallique ou transparent, d'un volet roulant ou d'une porte sectionnelle, ledit dispositif pouvant être au surplus avantageusement associé à un dispositif de déverrouillage mécanique exploitable en particulier lorsque le dispositif automatique est en panne. TECHNICAL FIELD OF THE INVENTION The present invention relates to an automatic locking and unlocking device for the apron. a curtain, metallic or transparent, a roller shutter or a sectional door, said device may be moreover advantageously associated with a mechanical unlocking device exploitable especially when the automatic device is down.

ARRIÈRE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Il est connu de longue date d'utiliser des dispositifs de verrouillage et de déverrouillage automatique du tablier d'un rideau ou d'un volet roulant qui, en position déployée, protège l'accès à l'ouverture d'un local, d'une devanture de magasin, d'une porte, d'une fenêtre ou analogue. De tels rideaux ou volets roulants sont essentiellement formés par un tablier s'enroulant autour (et inversement se déroulant à partir) d'un arbre logé dans un caisson disposé à la partie supérieure de l'ouverture à protéger et actionné par un moteur commandé électriquement. Pour pouvoir être enroulé autour de l'arbre qui le surplombe, le tablier du rideau ou du volet roulant est constitué de lames qui sont disposées les unes au-dessus des autres et qui peuvent s'articuler deux à deux autour d'axes réunissant le bord horizontal supérieur d'une lame au bord horizontal inférieur de la lame située immédiatement au-dessus. -2- Les premiers dispositifs de verrouillage et de déverrouillage automatiques d'un tel tablier ont été associés à l'arbre autour duquel s'enroule ledit tablier. Ces dispositifs étaient donc fort complexes car ils 5 utilisaient soit des fers recourbés épousant la forme des lames supérieures, soit des compas dont l'extrémité de l'une des branches était solidaire de l'arbre et dont l'extrémité de l'autre branche était solidaire de l'extrémité supérieure du tablier. 10 De tels dispositifs automatiques sont connus par exemple des brevets français publiés sous les numéros 808.192, 2.317.469, 2.415.714, 2.565.285, 2.775.314 et 2.789.437. Par la suite, il a donc été mis au point des dispositifs de verrouillage et de déverrouillage automatiques de tabliers 15 qui étaient disposés au niveau de la lame finale du tablier, c'est-à-dire la lame extrême basse, et qui, pour leur commande, utilisaient le fait que les lames situées au-dessus de ladite lame finale s'écartaient ou se rapprochaient les unes des autres en fonction de l'enroulement puis du 20 déroulement du tablier. Le brevet français publié sous le n° 2.520.432 est un premier exemple de ce nouveau dispositif, et il constitue assurément l'exemple de l'art antérieur le plus proche de la présente invention. 25 Il prévoit un ensemble de tringles de manoeuvre qui se déplacent le long de la face interne de la lame finale et qui sont reliées à un levier de commande verticale actionné automatiquement en fonction de l'écartement des différentes lames. L'une des tringles est pourvue d'un pêne coopérant avec 30 une gâche solidaire de la face interne de la glissière dans laquelle coulissent les extrémités latérales des lames. Le brevet français publié sous le n° 2.849.893 est un autre exemple d'un tel dispositif automatique placé en partie basse du tablier. Un tel dispositif comprend cette fois deux 35 pênes coudés en forme de S, solidaires de la lame finale du -3- tablier, pênes qui sont actionnés l'un et l'autre par un organe de manoeuvre monté sur l'une des avant-dernières lames du tablier et dont la longueur varie en fonction de l'écartement des lames. Les pênes coudés en S sont montés rotatifs dans leurs supports et, selon leur position, ils coopèrent ou ne coopèrent pas avec des butées de blocage placées en partie basse des glissières latérales qui encadrent le tablier. Ces deux derniers dispositifs ont en commun l'inconvénient 10 d'être toutefois manoeuvrables mécaniquement à partir d'organes de commande placés en partie basse du tablier. Il en est de même pour tous les systèmes rudimentaires qui prévoient une fermeture de tablier à l'aide de cadenas venant se refermer sur des anneaux soudés au tablier et sur des 15 crochets scellés dans le sol. Tous ces systèmes purement mécaniques contraignent l'utilisateur à être au plus près du sol lorsqu'il veut déverrouiller ou verrouiller le tablier, position qui n'est guère commode pour des personnes âgées et qui ne facilite pas 20 la manoeuvre des moyens de fermeture lorsqu'il fait nuit et que le tablier est peu éclairé. La présente invention a pour but de pallier tous les inconvénients précités et, à cette fin, elle propose un dispositif de verrouillage et de déverrouillage automatique du 25 tablier n'impliquant aucun effort de la part de l'utilisateur puisqu'il suffit à ce dernier de commander électriquement le déverrouillage automatique suivi de la montée du tablier via un sélecteur à clé, via un simple bouton marche/arrêt, ou encore via une télécommande, et de commander électriquement, 30 via le même organe, la descente du tablier, le verrouillage automatique dudit tablier, lorsque celui-ci est parvenu dans sa position extrême basse, étant réalisé de façon uniquement mécanique. Dans l'exemple préférentiel qui sera décrit, la montée et 35 la descente du tablier s'effectuent à l'aide d'un sélecteur à -4- clé équipé d'un organe de temporisation agissant sur un électroaimant. L'utilisateur ne manoeuvre que le sélecteur à clé et n'intervient aucunement sur la temporisation. Ainsi, pour la montée du tablier, l'utilisateur fait un 5 seul geste, celui de placer la clé du sélecteur à clé dans la position de remontée du tablier et il maintient son geste jusqu'à la fin de l'enroulement du tablier. Le sélecteur à clé envoie l'information à l'organe de temporisation, lequel donne d'abord l'ordre de descendre à l'électroaimant puis, après 10 environ deux secondes, l'ordre de montée du tablier et enfin, après encore quelques secondes, l'ordre d'arrêter l'alimentation de l'électroaimant tout en continuant à faire remonter le tablier. Pour la descente du tablier, l'utilisateur fait un seul 15 geste, celui de placer la clé du sélecteur à clé dans la position de descente du tablier et il maintient son geste jusqu'à la fin de la descente du tablier. Dans ce cas, il n'y a aucune temporisation et aucune action sur l'électroaimant, c'est-à-dire que le sélecteur à clé donne directement et 20 uniquement l'ordre de descendre au tablier. -5- DESCRIPTION GÉNÉRALE DE L'INVENTION L'invention a donc pour objet un dispositif de verrouillage et de déverrouillage automatique du tablier d'un rideau, métallique ou transparent, d'un volet roulant ou d'une porte sectionnelle, ledit tablier étant encadré par deux glissières verticales fixées à la menuiserie délimitant la vitrine, la devanture, la porte ou la fenêtre que le rideau, le volet roulant ou la porte sectionnelle doit protéger après son verrouillage, chaque bord latéral vertical dudit tablier coulissant dans l'une des glissières de cet encadrement, ledit dispositif étant du type connu constitué de deux verrous disposés respectivement en partie basse de chacune des deux glissières et en partie basse de chacun des deux bords latéraux du tablier, chaque verrou comprenant un pêne mobile en translation horizontale, solidaire du tablier, et une gâche agencée dans la glissière verticale, en regard dudit pêne lorsque le tablier est totalement abaissé, donc en place pour son verrouillage, l'ouverture de cette gâche étant apte à recevoir ledit pêne afin de réaliser le verrouillage du tablier dans les glissières, ledit dispositif étant caractérisé en ce que la partie supérieure de la gâche est escamotable, ladite gâche pouvant ainsi occuper deux positions, l'une dite de travail dans laquelle sa partie supérieure est bloquée, empêchant ainsi le relèvement du tablier, et l'autre dite de repos dans laquelle ladite partie supérieure de la gâche est escamotée, permettant ainsi au tablier de pouvoir être relevé, le passage de la position de blocage de la partie supérieure de la gâche à sa position autorisant son escamotage étant réalisé grâce au déplacement d'un électroaimant commandé par l'utilisateur, en ce qu'il est prévu des moyens élastiques ramenant automatiquement la partie supérieure de la gâche de sa position escamotée vers sa position de blocage, en ce que le pêne mobile est apte à -6- occuper deux positions, l'une dite de travail dans laquelle son extrémité avant, ou la projection de celle-ci, chevauche la partie supérieure de la gâche, lorsque cette dernière est en position de travail, et l'autre dite de repos dans laquelle ledit pêne, ou la projection de celui-ci, est entièrement dégagé vers l'arrière relativement à la partie supérieure de la gâche occupant la position précitée, et en ce que la face avant du pêne et/ou la face arrière de la partie supérieure de la gâche est inclinée de haut en bas, de l'avant vers l'arrière, de sorte que, en fin de la descente du tablier, lorsque l'extrémité avant du pêne vient au contact de l'extrémité arrière de la partie supérieure de la gâche, le pêne puisse glisser vers le bas et vers l'arrière tout au long de son mouvement de descente au contact avec la face arrière de la partie supérieure de la gâche. Ainsi, le dispositif selon l'invention est remarquable en ce qu'il permet un déverrouillage aisé du tablier, en alimentant électriquement l'électroaimant, ce qui a pour effet de commander son déplacement et de mettre aussitôt, et pendant tout le temps nécessaire, la partie supérieure de la gâche en situation d'escamotage, la montée à proprement parler et la descente du tablier étant obtenues également électriquement, en utilisant des moyens classiques, tandis que le verrouillage du tablier, lorsque celui-ci a repris sa position extrême basse, est réalisé de manière automatique, à l'aide de moyens exclusivement mécaniques. Selon un exemple préférentiel de réalisation, la partie supérieure de la gâche est constituée par la première branche d'une équerre de verrouillage montée pivotante autour d'un axe horizontal, perpendiculaire au plan du tablier, la seconde branche de cette équerre, lorsque la gâche est en position de travail, étant bloquée en rotation par des moyens mobiles dont le déplacement, en vue de libérer ladite seconde branche de l'équerre de verrouillage, est commandé par l'électroaimant. - 7 - Ainsi, en alimentant électriquement l'électroaimant, on commande son déplacement et donc on cesse de maintenir l'immobilisation de la seconde branche de l'équerre, ce qui a pour conséquence de permettre le libre pivotement de l'équerre et, par suite, l'escamotage de la partie supérieure de la gâche. Selon une construction particulièrement avantageuse, les moyens mobiles assurant le blocage en rotation de la seconde branche de l'équerre de verrouillage sont constitués par un taquet monté pivotant autour d'un axe parallèle à l'axe de l'équerre, la rotation dudit taquet étant elle-même commandée par la montée ou la descente de l'électroaimant de sorte que, lorsque l'électroaimant est en position de travail, relevé (dans cette position de travail, l'électroaimant n'est donc pas alimenté électriquement), le taquet est en vis-à-vis de ladite seconde branche de l'équerre et bloque sa rotation et que, lorsque l'électroaimant est en position de repos, abaissé (dans sa position de repos, l'électroaimant est donc alimenté électriquement), le taquet n'est plus en vis-à-vis de la seconde branche de l'équerre, permettant ainsi le libre pivotement de l'équerre et, par suite, le relèvement du tablier. Il est avantageusement prévu que les moyens élastiques ramenant automatiquement la partie supérieure de la gâche de 25 sa position escamotée vers sa position de blocage agissent sur l'équerre de verrouillage. Pour exemple d'une telle réalisation, l'axe de pivotement de l'équerre de verrouillage est doté d'un ressort de torsion dont l'une des pattes est maintenue fixement par un arrêt 30 solidaire du boîtier du dispositif automatique tandis que l'autre patte est en appui sur la face supérieure de la première branche de l'équerre. Il a été vu que, en fin de descente du tablier, pour assurer le verrouillage mécanique du dispositif automatique 35 conforme à l'invention, il faut prévoir que, soit la face - 8 - avant du pêne, soit la face arrière de la partie supérieure de la gâche, soit les deux faces précitées, soient inclinées de haut en bas, de l'avant vers l'arrière. Une telle construction permet en effet le glissement du pêne contre la partie supérieure de la gâche. Toutefois, dans une construction simplifiée, choisie à titre préférentiel, qui respecte les formes traditionnelles d'une serrure électrique, seule la face avant du pêne est inclinée de haut en bas, de l'avant vers l'arrière, cette face avant inclinée étant apte à venir au contact de l'extrémité arrière de la première branche de l'équerre de verrouillage et à glisser ainsi vers le bas et vers l'arrière contre cette extrémité lorsque ladite équerre est revenue dans sa position de travail. Selon encore une autre forme préférentielle de réalisation, le pêne est percé de plusieurs lumières longitudinales dont trois au moins coopèrent chacune avec des moyens de guidage du déplacement en translation horizontale du pêne, et dont une au moins est dotée de moyens élastiques tendant en permanence à ramener ledit pêne de sa position de repos vers sa position de travail. Afin de pallier à toute panne du dispositif automatique de déverrouillage électrique du tablier, il est avantageusement prévu de pouvoir lui associer, à titre de secours, un dispositif de déverrouillage mécanique solidaire du tablier, commandé manuellement. A cette fin, le pêne mobile du dispositif de verrouillage automatique, qui permet donc par ailleurs le déverrouillage mécanique du tablier, est doté d'une dent formant une excroissance sur son chant supérieur et il est en outre prévu, au-dessus dudit pêne, un bras doté d'un retour tourné vers le pêne et apte à venir en appui contre la face avant de la dent, empêchant ainsi le pêne de passer de sa position de repos à sa position de travail, ledit bras étant monté pivotant autour d'un axe perpendiculaire au plan du tablier. - 9 - Idéalement, le dispositif mécanique de déverrouillage précité peut comprendre également une bascule montée pivotante autour de l'axe de pivotement du bras pourvu du retour, ladite bascule étant dotée de moyens élastiques tendant à éloigner sa branche arrière du pêne, et le bras pourvu du retour étant doté de moyens élastiques tendant à le rapprocher de la branche arrière de la bascule. Dans cette dernière construction, il sera intéressant de prévoir que la branche avant de la bascule soit en appui contre la face supérieure de la première branche de l'équerre de verrouillage lorsque le tablier est verrouillé, et de même lorsque le tablier est en fin de course avant son verrouillage ou en début de course pour son relèvement. A titre d'exemple de construction, le moyen de commande manuel du déverrouillage du dispositif mécanique est un barillet, de préférence de type européen, dont le rotor est doté à sa périphérie de dents qui coopèrent avec deux crémaillères prévues chacune dans l'organe qui commande le déplacement en translation horizontale de chaque pêne. BACKGROUND OF THE INVENTION It has long been known to use automatic locking and unlocking devices for a curtain or roller shutter which, in the deployed position, protects access to the opening. a room, a storefront, a door, a window or the like. Such curtains or shutters are essentially formed by an apron winding around (and conversely departing from) a shaft housed in a box disposed at the upper part of the opening to be protected and actuated by an electrically controlled motor. . To be able to be wrapped around the tree which overhangs it, the apron of the curtain or shutter consists of blades which are arranged one above the other and which can be articulated in pairs around axes bringing together the upper horizontal edge of a blade at the lower horizontal edge of the blade immediately above. The first automatic locking and unlocking devices of such an apron have been associated with the shaft around which said apron wraps. These devices were therefore very complex because they used either curved irons conforming to the shape of the upper blades or compasses whose end of one of the branches was integral with the shaft and whose end of the other branch was secured to the upper end of the deck. Such automatic devices are known, for example, from French patents published under the numbers 808.192, 2.317.469, 2.415.714, 2.565.285, 2.775.314 and 2.789.437. Subsequently, it has been developed automatic locking and unlocking devices of aprons 15 which were arranged at the final blade of the deck, that is to say the extreme low blade, and which, for their control, used the fact that the blades located above said final blade diverged or approached each other depending on the winding and the progress of the deck. The French patent published under No. 2,520,432 is a first example of this new device, and it is certainly the example of the prior art closest to the present invention. It provides a set of operating rods which move along the inner face of the final blade and which are connected to a vertical control lever automatically actuated according to the spacing of the different blades. One of the rods is provided with a bolt cooperating with a keeper integral with the inner face of the slide in which the lateral ends of the blades slide. The French patent published under No. 2,849,893 is another example of such an automatic device placed at the bottom of the deck. Such a device this time comprises two S-shaped bolts, integral with the final deck blade, which bolts are actuated both by an actuator mounted on one of the front-ends. last blades of the deck and whose length varies according to the spacing of the blades. The S angled bolts are rotatably mounted in their supports and, depending on their position, they cooperate or do not cooperate with locking stops placed at the bottom of the side rails that frame the deck. These last two devices have the disadvantage of being however mechanically manoeuvrable from control members placed in the lower part of the deck. It is the same for all rudimentary systems that provide an apron closure with padlock closing on the rings welded to the deck and hooks sealed in the ground. All these purely mechanical systems force the user to be closer to the ground when he wants to unlock or lock the deck, a position that is hardly convenient for the elderly and that does not facilitate the maneuver of the closure means when it is dark and the deck is poorly lit. The present invention aims to overcome all the aforementioned drawbacks and, to this end, it proposes an automatic locking and unlocking device of the apron involving no effort on the part of the user since it is sufficient for the latter to electrically control the automatic unlocking followed by the raising of the apron via a key switch, via a simple on / off button, or also via a remote control, and to electrically control, via the same member, the lowering of the apron, the locking automatic said apron, when it has arrived in its extreme low position, being made only mechanically. In the preferred example which will be described, the raising and lowering of the apron is carried out using a key selector equipped with a delay member acting on an electromagnet. The user operates only the key selector and does not intervene on the delay. Thus, for the rise of the apron, the user makes a single gesture, that of placing the key of the key switch in the upward position of the apron and he maintains his gesture until the end of the winding apron. The key selector sends the information to the delay member, which first gives the order to descend to the electromagnet then, after about two seconds, the order of rise of the apron and finally, after a few more seconds, the order to stop feeding the electromagnet while continuing to raise the deck. For the descent of the apron, the user makes a single gesture, that of placing the key of the key switch in the down position of the apron and he maintains his gesture until the end of the descent of the apron. In this case, there is no delay and no action on the electromagnet, i.e. the key selector gives directly and only the order to go down to the apron. SUMMARY OF THE INVENTION The invention therefore relates to a device for automatically locking and unlocking the apron of a curtain, metallic or transparent, a shutter or a sectional door, said apron being flanked by two vertical rails fixed to the joinery delimiting the window, the storefront, the door or the window that the curtain, the shutter or the sectional door must protect after locking, each vertical lateral edge of said sliding apron in one of the slides of this frame, said device being of the known type consisting of two latches respectively arranged in the lower part of each of the two rails and in the lower part of each of the two side edges of the deck, each latch comprising a bolt movable in horizontal translation, integral with the apron, and a keeper arranged in the vertical slide, opposite said bolt when the apron is fully lowered, do nc in place for its locking, the opening of this striker being adapted to receive said bolt in order to achieve the locking of the apron in the slides, said device being characterized in that the upper part of the striker is retractable, said striker thus being able to occupy two positions, one said work in which its upper part is blocked, thus preventing the raising of the deck, and the other said rest in which said upper part of the striker is retracted, allowing the deck to be able to be raised, the passage from the locking position of the upper part of the striker to its position allowing its retraction being achieved through the displacement of a user-controlled electromagnet, in that there is provided elastic means automatically reducing the upper part of the striker from its retracted position to its locking position, in that the movable bolt is able to occupy ux positions, one said work in which its front end, or projection thereof, overlaps the upper part of the striker, when the latter is in the working position, and the other said rest in which said the bolt, or the projection thereof, is entirely clear towards the rear relative to the upper part of the striker occupying the aforementioned position, and in that the front face of the bolt and / or the rear face of the upper part of the the striker is inclined from top to bottom, from front to rear, so that at the end of the descent of the deck, when the front end of the bolt comes into contact with the rear end of the upper part of the the striker, the bolt can slide down and back throughout its downward movement in contact with the rear face of the top of the striker. Thus, the device according to the invention is remarkable in that it allows an easy unlocking of the deck, by electrically feeding the electromagnet, which has the effect of controlling its movement and put immediately, and for as long as necessary, the upper part of the striker in a retracted position, the proper rise and the descent of the deck being obtained also electrically, using conventional means, while the deck lock, when it has resumed its extreme low position , is performed automatically, using exclusively mechanical means. According to a preferred embodiment, the upper part of the striker is formed by the first branch of a locking bracket pivotally mounted about a horizontal axis, perpendicular to the plane of the deck, the second branch of this bracket, when the latch is in the working position, being locked in rotation by movable means whose movement, in order to release said second branch of the locking bracket, is controlled by the electromagnet. Thus, by electrically supplying the electromagnet, its movement is controlled and therefore the immobilization of the second branch of the bracket is stopped, which has the consequence of allowing the bracket to be freely pivoted and, as a result, the retraction of the upper part of the striker. According to a particularly advantageous construction, the movable means ensuring the locking in rotation of the second leg of the locking bracket are constituted by a cleat pivotally mounted about an axis parallel to the axis of the bracket, the rotation of said cleat. being itself controlled by the rise or fall of the electromagnet so that, when the electromagnet is in the working position, raised (in this working position, the electromagnet is not electrically powered), the cleat is opposite said second branch of the bracket and blocks its rotation and that, when the electromagnet is in the rest position, lowered (in its rest position, the electromagnet is thus electrically powered), the cleat is no longer vis-à-vis the second branch of the bracket, allowing the free pivoting of the square and, consequently, the raising of the deck. Advantageously, it is provided that the elastic means automatically returning the upper part of the striker from its retracted position to its locking position act on the locking bracket. For example of such an embodiment, the pivot axis of the locking bracket is provided with a torsion spring whose one of the tabs is fixedly held by a stop 30 secured to the housing of the automatic device while the another leg bears on the upper face of the first branch of the square. It has been seen that, at the end of descent of the apron, to ensure the mechanical locking of the automatic device 35 according to the invention, it is necessary to provide that either the front face of the bolt or the rear face of the part. top of the striker, the two sides mentioned above, are inclined from top to bottom, from front to rear. Such a construction makes it possible for the bolt to slide against the upper part of the striker. However, in a simplified construction, chosen preferentially, which respects the traditional forms of an electric lock, only the front face of the bolt is inclined from top to bottom, from front to rear, this inclined front face being adapted to come into contact with the rear end of the first branch of the locking bracket and thus slide downwardly and rearwardly against this end when said bracket has returned to its working position. According to yet another preferred embodiment, the bolt is pierced with several longitudinal lumens, at least three of which each cooperate with means for guiding the displacement in horizontal translation of the bolt, and at least one of which is provided with elastic means continuously tending to returning said bolt from its rest position to its working position. In order to overcome any failure of the automatic electrical release device of the deck, it is advantageously provided to be able to associate, as a backup, a mechanical unlocking device secured to the deck, manually controlled. To this end, the mobile bolt of the automatic locking device, which therefore also allows the mechanical unlocking of the deck, is provided with a tooth forming an outgrowth on its upper edge and it is further provided, above said bolt, an arm having a return facing the bolt and adapted to bear against the front face of the tooth, thus preventing the bolt from passing from its rest position to its working position, said arm being pivotally mounted around an axis perpendicular to the plane of the deck. Ideally, the aforementioned mechanical unlocking device may also include a rocker pivotally mounted about the pivot axis of the arm provided with the return, said rocker being provided with elastic means tending to move its rear branch of the bolt, and the arm equipped with the return being provided with elastic means tending to bring it closer to the rear branch of the rocker. In this latter construction, it will be advantageous to provide that the front branch of the rocker bears against the upper face of the first branch of the locking bracket when the deck is locked, and likewise when the deck is at the end of the race before locking or at the start of the race for recovery. As an example of construction, the manual control means for unlocking the mechanical device is a cylinder, preferably of the European type, whose rotor is provided at its periphery with teeth which cooperate with two racks each provided in the body which controls the displacement in horizontal translation of each bolt.

Selon une autre variante garantissant une meilleure sécurité et une meilleure ergonomie, le rotor du barillet ne peut tourner que sur 3/4 de tour, n'autorisant ainsi la sortie de la clé qui provoque la rotation du rotor du barillet que dans une seule position, à savoir celle dans laquelle les organes commandant les déplacements en translation horizontale des pênes sont en position de travail. Dans le cas où le tablier équipé du dispositif automatique selon l'invention est celui d'un rideau ou celui d'un volet roulant, le dispositif de verrouillage et de déverrouillage mécanique qui lui est associé est logé dans un boîtier solidaire de la lame extrême basse du tablier, au voisinage du bord latéral de ladite lame. Selon deux variantes, la lame extrême basse du tablier peut alors être creuse, auquel cas le boîtier est noyé dans -10- ladite lame, ou profilée afin de former un bossage longitudinal apte à recevoir ledit boîtier. Dans une variante également avantageuse de réalisation, la lame extrême basse du tablier présente deux découpes, chacune 5 formée en partie latérale inférieure de ladite lame. Enfin, dans le cas où le tablier équipé du dispositif automatique selon l'invention est celui d'une porte sectionnelle, le dispositif de verrouillage et de déverrouillage mécanique qui lui est associé est logé dans un 10 boîtier fixé à l'arrière du panneau extrême bas du tablier, au voisinage du bord latéral dudit panneau. Les spécifications détaillées de l'invention sont données dans la description qui suit en liaison avec les dessins ci-annexés. Il est à noter que ces dessins n'ont d'autre but que 15 celui d'illustrer le texte de la description et qu'ils ne constituent donc en aucune sorte une limitation de la portée de l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS 20 La Figure 1 est une vue de face du tablier d'un rideau où d'un volet roulant équipé du dispositif de verrouillage et de déverrouillage automatique conforme à l'invention. La Figure 2 est une vue par l'arrière du tablier de la 25 Figure 1. La Figure 3 est une vue simplifiée du dispositif de verrouillage et de déverrouillage automatique conforme à l'invention, les couvercles des boîtiers de protection dudit dispositif étant enlevés et le dispositif étant représenté en 30 position de verrouillage, c'est-à-dire en position de travail. La Figure 4 est une vue du dispositif automatique représenté à la Figure 3 complétée d'un dispositif de verrouillage et de déverrouillage mécanique, le tablier étant ici également en position de verrouillage. According to another variant ensuring better safety and better ergonomics, the barrel rotor can rotate only 3/4 of a turn, thus allowing the exit of the key which causes the rotation of the barrel rotor in only one position , that is to say the one in which the members controlling the horizontal translation movements of the bolts are in the working position. In the case where the apron equipped with the automatic device according to the invention is that of a curtain or that of a roller shutter, the mechanical locking and unlocking device associated with it is housed in a housing integral with the extreme blade. base of the apron, in the vicinity of the lateral edge of said blade. According to two variants, the extreme low blade of the apron can then be hollow, in which case the housing is embedded in said blade, or shaped to form a longitudinal boss adapted to receive said housing. In an equally advantageous variant of embodiment, the low extreme blade of the apron has two cutouts, each 5 formed in the lower lateral portion of said blade. Finally, in the case where the apron equipped with the automatic device according to the invention is that of a sectional door, the mechanical locking and unlocking device associated with it is housed in a housing fixed at the rear of the extreme panel. bottom of the apron, in the vicinity of the lateral edge of said panel. The detailed specifications of the invention are given in the following description in conjunction with the accompanying drawings. It should be noted that these drawings have no other purpose than that of illustrating the text of the description and therefore do not constitute in any way a limitation of the scope of the invention. BRIEF DESCRIPTION OF THE DRAWINGS FIG. 1 is a front view of a curtain apron or shutter equipped with the automatic locking and unlocking device according to the invention. Figure 2 is a rear view of the apron of Figure 1. Figure 3 is a simplified view of the automatic locking and unlocking device according to the invention, the covers of the protective housings of said device being removed and the device being shown in the locking position, that is to say in the working position. Figure 4 is a view of the automatic device shown in Figure 3 completed with a mechanical locking and unlocking device, the deck being here also in the locking position.

La Figure 5 illustre le déverrouillage du dispositif automatique représenté à la Figure 4. Les Figures 6 à 8 montrent différentes étapes du relèvement progressif du tablier équipé du dispositif 5 automatique représenté à la Figure 5. La Figure 9 illustre l'amorce du verrouillage du dispositif automatique représenté aux Figures 5 à 8. La Figure 10 illustre la première phase du déverrouillage du dispositif mécanique. 10 Les Figures 11 à 14 illustrent le fonctionnement du dispositif mécanique au fur et à mesure de la montée du tablier que ledit dispositif mécanique équipe. La Figure 15 est une vue de dessous du dispositif de verrouillage et de déverrouillage automatique représenté aux 15 Figures 3 à 14. La Figure 16 est une vue par l'arrière du dispositif de verrouillage et de déverrouillage représentée aux Figures 3 à 15, les boîtiers de protection dudit dispositif étant pourvus de leurs couvercles. 20 La Figure 17 est une vue, couvercle de protection enlevé, du boîtier enfermant les moyens de commande du dispositif de déverrouillage mécanique. La Figure 18 représente un sélecteur à clé traditionnel. La Figure 19 représente en perspective une variante de 25 réalisation de la lame extrême basse du tablier, obtenue par profilage d'une tôle et présentant ainsi un bossage longitudinal dans lequel peut être encastrée et fixée la partie mécanique du dispositif automatique selon l'invention ainsi que, s'il est avantageusement prévu, le dispositif 30 mécanique auxiliaire permettant de déverrouiller le tablier en cas de panne du dispositif de déverrouillage électrique. - 12 - DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS DE L'INVENTION Le dispositif de verrouillage et de déverrouillage 5 automatique conforme à l'invention peut convenir à différents tabliers, celui d'un rideau, métallique ou transparent, celui d'un volet roulant ou encore celui d'une porte sectionnelle. Dans les dessins annexés, il a été choisi de représenter un tel dispositif automatique dans son application aux rideaux 10 ou aux volets roulants, c'est-à-dire dans son application à des moyens de fermeture dans lesquels le tablier, lorsqu'il est relevé, est enroulé à sa partie supérieure autour d'un tambour, les deux bords latéraux dudit tablier se déplaçant en coulissant dans deux glissières latérales verticales au cours 15 de la montée et au cours de la descente du tablier. Dans ces constructions, le tablier est constitué d'une pluralité de lames de faible hauteur disposées horizontalement les unes au-dessus des autres, et pouvant pivoter selon un certain angle l'une par rapport à l'autre, lesdites lames étant soit 20 métalliques, auquel cas il n'y a aucune visibilité à travers le tablier, soit transparentes, auquel cas le local ou les objets disposés derrière le tablier demeurent exposés à la vue des clients potentiels. Il est clair toutefois que le dispositif automatique 25 conforme à l'invention trouve également son application aux portes sectionnelles, c'est-à-dire aux portes constituées par la superposition de plusieurs panneaux de plus grande hauteur articulés deux à deux, les bords latéraux de ces panneaux, pourvus en général l'un et l'autre de roulettes, coulissant 30 dans deux glissières latérales verticales, pour ce qui est du panneau ou des panneaux inférieurs lorsque le tablier est baissé, et coulissant dans deux glissières latérales horizontales, pour ce qui est du ou des panneaux supérieurs lorsque le tablier est relevé. Puisque, en position de 35 verrouillage du tablier, celui-ci est alors parfaitement -13- vertical sur toute sa hauteur, comme l'est un rideau ou un volet roulant, il suffira en effet, dans cette application aux portes sectionnelles, de doter les bords latéraux du panneau inférieur des deux dispositifs mécaniques de verrouillage 5 conformes à l'invention et de noyer dans les deux glissières verticales les moyens automatiques de blocage complémentaires de tels dispositifs mécaniques, en les plaçant dans lesdites glissières au même niveau que les dispositifs mécaniques lorsque le tablier est parvenu dans sa position extrême basse 10 correspondant à sa position de verrouillage. Bien évidemment, le dispositif de verrouillage et de déverrouillage automatique selon l'invention peut aussi s'appliquer aux rideaux métalliques, volets roulants et portes sectionnelles dits « à guillotine », c'est-à-dire à tous les 15 systèmes de fermeture dont le tablier dans sa totalité demeure vertical dans ses mouvements de montée et de descente au lieu de s'enrouler autour d'un tambour (cas des rideaux et des volets roulants) ou de basculer pour sa grande partie depuis ses glissières verticales vers ses glissières horizontales 20 (cas des portes sectionnelles). On trouve en effet de tels systèmes à guillotine dans certains bâtiments de très grande hauteur, l'ouverture à protéger se situant en général au rez-de-chaussée, les tabliers de tels systèmes pouvant ainsi se déplacer dans des glissières verticales qui s'étendent 25 jusqu'au niveau du premier étage. Dans son application illustrée, le tablier 1 comprend ainsi une lame finale ou extrême basse 2, les deux extrémités latérales de cette lame 2, ainsi que les deux extrémités latérales de toutes les lames qui la superposent, coulissant 30 dans deux glissières latérales verticales fixées à la menuiserie qui délimitent la vitrine, la devanture, la porte ou la fenêtre à protéger, à savoir, en vue de l'extérieur, une glissière gauche 3 et une glissière droite 4, ainsi qu'il est visible aux Figures 1 et 2. Dans toutes les vues 3 à 14 qui -14- suivront, les glissières seront schématisées par des lignes en traits interrompus. Que le tablier du rideau soit constitué de lames métalliques ou de lames transparentes, la lame finale 2, pour des raisons de sécurité, est toujours métallique et elle est préférentiellement creuse. C'est alors pour grande partie à l'intérieur de cette lame creuse que sera placée et donc dissimulée la partie mécanique du dispositif automatique selon l'invention. Toutefois, en variante, la lame finale 2 pourra aussi être réalisée à partir d'une tôle métallique profilée, ainsi qu'il est représenté à la Figure 19, et, dans cette variante de construction, on prévoit alors en partie extrême basse un bossage 2a qui s'étend longitudinalement d'un bord latéral à l'autre de la lame 2, ledit bossage étant d'une hauteur telle que l'on puisse y encastrer et y fixer toute la partie mécanique du dispositif automatique selon l'invention. Le dispositif automatique représenté à la Figure 3 comprend essentiellement une composante mécanique, à savoir un pêne 5 solidaire du fond 6a d'un boîtier 6 en U, lui-même noyé et fixé dans la lame finale 2 par des moyens traditionnels tels que des vis 6b, et une composante électrique noyée dans chaque glissière 3 et 4, en partie extrême basse et dans le fond 3a, 4a de celle-ci. La composante électrique d'un tel dispositif automatique 25 est constituée : d'une équerre de verrouillage 7 montée pivotante autour d'un axe horizontal 8 perpendiculaire au plan du tablier, la première branche 7a de l'équerre 7 constituant, lorsque le dispositif est en position de travail, la partie 30 supérieure de la gâche dans laquelle vient s'insérer l'extrémité du pêne 5, d'un doigt fixe 9 parallèle à l'axe 8, constituant la partie inférieure de ladite gâche, lequel doigt permet de limiter volontairement la course du pêne 5 vers le fond de la 35 coulisse, -15- d'un électroaimant qui est noyé dans un boîtier 10 et qui commande la montée ou la descente d'une biellette 11 pourvue à sa partie supérieure de deux axes latéraux 12, cet électroaimant étant alimenté en basse tension par un circuit 5 électrique relié au local à protéger ainsi qu'au moyen (en général un sélecteur à clé) commandant les déplacements de montée et de descente du tablier. Il est prévu à cette fin, en partie basse du boîtier 19 enfermant tout le dispositif automatique, une ouverture 49 pour le passage des câbles 10 électriques. d'un taquet 13 monté pivotant autour d'un axe 14 parallèle à l'axe 8, ledit taquet formant à son extrémité une fourche dont les deux ailes sont dotées chacune d'une lumière 15 apte chacune à recevoir un axe 12 de la biellette 11. 15 Lorsque ce dispositif automatique est en position de travail, c'est-à-dire verrouillé, l'électroaimant est lui aussi en position de travail, relevé, la biellette 11 est également relevée au maximum, la deuxième branche 7b de l'équerre 7 est essentiellement verticale et l'extrémité 20 active 16 du taquet 13 est en vis-à-vis de ladite deuxième branche 7b, de telle sorte que l'équerre 7 ne peut pivoter et que sa branche 7a, alors essentiellement horizontale, forme ainsi la partie supérieure fixe de la gâche dans laquelle pénètre le pêne 5. 25 Pour une bonne compréhension de la description qui va suivre, et dans un souci de simplification, la gâche 7a-9, qu'elle soit ou non en position verrouillée, sera également définie dans toute cette description par la référence 50 correspondant à son ouverture. 30 Pour déverrouiller le dispositif automatique qui vient d'être décrit, on alimente électriquement l'électroaimant d'une manière qui sera décrite ultérieurement, et l'électroaimant descend et quitte ainsi sa position de travail pour passer à sa position de repos, abaissé. -16- En se reportant à la Figure 5, on voit que la descente de l'électroaimant a pour effet de provoquer la descente de la biellette 11, et cette descente de la biellette provoque elle-même le pivotement vers le bas du taquet 13 du fait de la coopération des deux axes 12 et des deux lumières 15. Ainsi, le taquet 13 n'est plus en vis-à-vis de la deuxième branche 7b de l'équerre 7 et cette dernière est désormais libre de pivoter autour de son axe 8. L'alimentation électrique de l'électroaimant est assurée au moyen d'un sélecteur à clé 52 (voir Figure 18) disposé dans l'encadrement du rideau ou du volet roulant, ou au moyen d'un simple bouton marche/arrêt, ou encore au moyen d'une télécommande. Dans l'exemple du sélecteur à clé, on commande, dans le sens de la montée repéré par l'indicateur 53, la mise en marche du moteur d'entraînement du tambour supérieur du tablier dudit rideau ou dudit volet roulant et l'on commande simultanément la descente de l'électroaimant. La partie supérieure de la gâche passe ainsi de sa position de blocage à sa position autorisant son escamotage. On comprend que le pêne 5, entraîné vers le haut en même temps que le tablier 1, provoque alors le pivotement de l'équerre 7 puisqu'il tend à relever la première branche 7a de ladite équerre (voir Figure 6) . Au fur et à mesure du relèvement du tablier 1, le basculement de l'équerre 7 se poursuit (voir Figure 7) jusqu'à ce que l'extrémité du pêne 5 soit entièrement dégagée de la première branche 7a de ladite équerre (voir Figure 8) et le tablier peut désormais être ainsi totalement remonté puisque, dorénavant, il ne se présente aucune pièce dans les glissières latérales 3 et 4 qui soit susceptible d'entraver la poursuite du déplacement vertical du pêne 5. Idéalement, l'alimentation de l'électroaimant ne sera assurée qu'un temps infime, pour commander sa descente et pour permettre également au pêne 5 de se dégager totalement vers le 35 haut, relativement à l'équerre de verrouillage. Pour cela, il -17- sera prévu une temporisation de quelques secondes de l'action de l'électroaimant, le temps que, sous la commande dudit sélecteur 52 (ou du bouton marche/arrêt), le tablier ait donc été relevé d'une hauteur telle que le pêne 5 se trouve alors à un niveau supérieur à celui de la première branche 7a de l'équerre 7. Ainsi, l'organe de temporisation va hiérarchiser les ordres : il commande la descente de l'électroaimant, puis le démarrage de la montée du tablier sur quelques centimètres, puis la remontée automatique de l'électroaimant qui reprend aussitôt sa position de travail alors que le tablier continue son mouvement de remontée aussi longtemps que l'utilisateur maintient la clé orientée vers l'indicateur 53. Le verrouillage automatique du tablier 1 est en revanche obtenu à l'aide de moyens exclusivement mécaniques. Figure 5 illustrates the unlocking of the automatic device shown in Figure 4. Figures 6 to 8 show different stages of the progressive raising of the deck equipped with the automatic device shown in Figure 5. Figure 9 illustrates the beginning of the lock device Automatically shown in Figures 5 to 8. Figure 10 illustrates the first phase of unlocking the mechanical device. Figures 11 to 14 illustrate the operation of the mechanical device as the deck climbs as said mechanical device equips. Figure 15 is a bottom view of the automatic locking and unlocking device shown in Figures 3 to 14. Figure 16 is a rear view of the locking and unlocking device shown in Figures 3 to 15, the housings protection of said device being provided with their lids. Figure 17 is a view, protective cover removed, of the housing enclosing the control means of the mechanical unlocking device. Figure 18 shows a traditional key selector. Figure 19 shows in perspective an alternative embodiment of the extreme low deck leaf, obtained by profiling a sheet and thus having a longitudinal boss in which can be embedded and fixed the mechanical part of the automatic device according to the invention and that, if it is advantageously provided, the auxiliary mechanical device 30 for unlocking the apron in case of failure of the electric unlocking device. DESCRIPTION OF THE PREFERRED EMBODIMENTS OF THE INVENTION The automatic locking and unlocking device according to the invention may be suitable for various aprons, that of a curtain, metallic or transparent, that of a rolling shutter or still that of a sectional door. In the accompanying drawings, it has been chosen to represent such an automatic device in its application to curtains 10 or shutters, that is to say in its application to closure means in which the deck, when it is raised, is wound at its upper part around a drum, the two side edges of said apron moving slidably in two vertical side rails during the rise and during the descent of the deck. In these constructions, the apron consists of a plurality of low-height blades arranged horizontally one above the other, and pivotable at an angle relative to each other, said blades being either metallic in which case there is no visibility through the apron, or transparent, in which case the room or objects placed behind the deck remain exposed to the view of potential customers. It is clear however that the automatic device 25 according to the invention is also applicable to sectional doors, that is to say the doors constituted by the superposition of several panels of greater height articulated in pairs, the lateral edges of these panels, generally provided with both wheels, sliding in two vertical side rails, as regards the panel or the lower panels when the deck is lowered, and sliding in two horizontal side rails, for what is the upper panel or panels when the deck is raised. Since, in the locking position of the deck, it is then perfectly vertical over its entire height, as is a curtain or shutter, it will suffice, in this application to sectional doors, to provide the lateral edges of the lower panel of the two mechanical locking devices 5 according to the invention and to embed in the two vertical rails the automatic means of complementary locking of such mechanical devices, placing them in said slides at the same level as the mechanical devices when the apron has reached its extreme low position corresponding to its locking position. Of course, the automatic locking and unlocking device according to the invention can also be applied to metal curtains, shutters and sectional doors known as "guillotine" doors, that is to say to all the closing systems of which the apron in its entirety remains vertical in its movements of rise and descent instead of wrapping around a drum (in the case of curtains and shutters) or to switch for the most part from its vertical slides to its horizontal slides 20 (sectional doors). In fact, such guillotine systems are found in certain buildings of very great height, the opening to be protected being generally located on the ground floor, the aprons of such systems being thus able to move in vertical rails which extend 25 up to the level of the first floor. In its illustrated application, the apron 1 thus comprises a final or low extreme blade 2, the two lateral ends of this blade 2, as well as the two lateral ends of all the blades which superimpose it, sliding in two vertical lateral slides fixed to the carpentry which delimit the window, the storefront, the door or the window to be protected, namely, in view of the outside, a left slide 3 and a right slide 4, as can be seen in Figures 1 and 2. In all views 3 to 14 which will follow, the slides will be schematized by lines in broken lines. Whether the apron of the curtain consists of metal blades or transparent blades, the final blade 2, for security reasons, is always metallic and is preferably hollow. It is then largely inside this hollow blade that will be placed and therefore hidden the mechanical part of the automatic device according to the invention. However, alternatively, the final blade 2 may also be made from a profiled metal sheet, as shown in Figure 19, and in this variant of construction, then is provided at a low extreme part a boss 2a which extends longitudinally from one side edge to the other of the blade 2, said boss being of such a height that it can fit and fix all the mechanical part of the automatic device according to the invention. The automatic device shown in Figure 3 essentially comprises a mechanical component, namely a bolt 5 secured to the bottom 6a of a U-shaped housing 6, itself embedded and fixed in the final blade 2 by conventional means such as screws 6b, and an electrical component embedded in each slide 3 and 4, in the lower extreme part and in the bottom 3a, 4a thereof. The electrical component of such an automatic device 25 consists of: a locking bracket 7 pivotally mounted about a horizontal axis 8 perpendicular to the plane of the deck, the first branch 7a of the bracket 7 constituting, when the device is in the working position, the upper part of the striker in which is inserted the end of the bolt 5, a fixed finger 9 parallel to the axis 8, constituting the lower part of said striker, which finger allows deliberately limiting the stroke of the bolt 5 towards the bottom of the slide, -15- of an electromagnet which is embedded in a housing 10 and which controls the raising or lowering of a rod 11 provided at its upper part with two axes lateral 12, this electromagnet being supplied with low voltage by an electrical circuit 5 connected to the room to be protected and the means (usually a key switch) controlling the upward and downward movement of the deck. It is provided for this purpose, in the lower part of the housing 19 enclosing the entire automatic device, an opening 49 for the passage of electrical cables. a cleat 13 pivotally mounted about an axis 14 parallel to the axis 8, said cleat forming at its end a fork whose two wings each have a light 15 each adapted to receive an axis 12 of the rod 11. When this automatic device is in the working position, that is to say locked, the electromagnet is also in working position, raised, the link 11 is also raised to the maximum, the second branch 7b of the The bracket 7 is essentially vertical and the active end 16 of the catch 13 is opposite said second branch 7b, so that the bracket 7 can not pivot and its branch 7a, then essentially horizontal, thus forms the fixed upper part of the striker in which the bolt 5 penetrates. 25 For a better understanding of the following description, and for the sake of simplification, the striker 7a-9, whether or not in the locked position , will also be defined in all this description by the reference 50 corresponding to its opening. To unlock the automatic device which has just been described, the electromagnet is electrically powered in a manner to be described later, and the electromagnet goes down and thus leaves its working position to move to its rest position, lowered. Referring to Figure 5, it is seen that the descent of the electromagnet has the effect of causing the descent of the link 11, and this descent of the rod itself causes the pivoting down of the latch 13 because of the cooperation of the two axes 12 and two lights 15. Thus, the cleat 13 is no longer opposite the second branch 7b of the bracket 7 and the latter is now free to rotate around its axis 8. The power supply of the electromagnet is provided by means of a key selector 52 (see Figure 18) disposed in the frame of the curtain or shutter, or by means of a simple on / off button. stop, or using a remote control. In the example of the key switch, it is controlled, in the direction of the rise indicated by the indicator 53, the start of the drive motor of the upper drum of the apron of said curtain or said shutter and it is ordered simultaneously the descent of the electromagnet. The upper part of the striker thus passes from its locking position to its position allowing its retraction. It is understood that the bolt 5, driven upwards at the same time as the apron 1, then causes the pivoting of the bracket 7 since it tends to raise the first branch 7a of said bracket (see Figure 6). As the deck 1 is raised, the tilting of the bracket 7 continues (see FIG. 7) until the end of the bolt 5 is entirely clear of the first branch 7 a of said bracket (see FIG. 8) and the apron can now be completely reassembled since, from now on, there is no room in the side rails 3 and 4 which is likely to hinder the further vertical movement of the bolt 5. Ideally, the power supply of the The electromagnet will be provided only a minute time, to control its descent and also to allow the bolt 5 to disengage completely towards the top, relative to the locking bracket. For this, it will be provided a delay of a few seconds of the action of the electromagnet, the time that, under the control of said selector 52 (or the start / stop button), the apron has been raised from a height such that the bolt 5 is then at a level higher than that of the first branch 7a of the bracket 7. Thus, the delay member will prioritize the orders: it controls the descent of the electromagnet, then the starting the rise of the apron a few centimeters, then the automatic lift of the electromagnet which immediately resumes its working position while the apron continues its upward movement as long as the user holds the key facing the indicator 53. The automatic locking of the deck 1 is however obtained using exclusively mechanical means.

On prévoit avantageusement qu'un ressort de torsion 17, dont le noyau est constitué de quelques spires, est monté sur l'axe 8 de l'équerre 7, l'une des pattes 17b de ce ressort 17 étant bloquée derrière un arrêt 18 placé sur les faces latérales du boîtier 19 enfermant toute la composante commandée électriquement du dispositif automatique, tandis que l'autre patte 17a du ressort 17 est en appui sur la face supérieure de la première branche 7a de l'équerre 7 ; en outre, le pêne 5 est alors monté mobile en translation horizontale tout en étant rappelé en permanence vers l'avant (à ce propos, dans toute la description qui va suivre, le terme "avant" d'un élément est réservé à la partie la plus proche du fond 3a, 4a de chaque glissière 3 et 4 tandis que le terme "arrière" est réservé à la partie la plus proche de l'axe longitudinal vertical du tablier 1) ; à cette fin, le pêne 5 est percé de plusieurs lumières longitudinales dont trois au moins (les lumières 20) coopèrent chacune avec des moyens fixes de guidage 21 solidaires du fond 6a du boîtier 6 qui reçoit le pêne 5 et dont une au moins (la lumière 22) est dotée de moyens élastiques tendant en permanence à ramener ledit pêne de sa position arrière, ou position de repos, vers -18- sa position avant, ou position de travail ; pour cela, il est prévu un ressort de traction 23 dont une extrémité est fixée sur un ergot 24 qui est soudé dans le fond 6a du boîtier 6 et qui émerge dans la lumière 22 et dont l'autre extrémité est 5 fixée à un ergot 25 qui est soudé sur le pêne, à l'arrière de la lumière 22. Chaque boîtier 19 est fixé par son fond à l'une des ailes des glissières 3 et 4, par exemple au moyen de vis 19a, dont l'une peut d'ailleurs constituer l'arrêt 18 du ressort de torsion 17, et chaque boîtier 10 enfermant 10 l'électroaimant est lui-même fixé par des moyens tels que des vis 10a dans le fond d'un boîtier 19. Le verrouillage automatique du tablier 1 s'obtient à l'évidence de la manière suivante, sans qu'il soit besoin cette fois de prévoir une quelconque temporisation, ni une 15 quelconque action de la part de l'électroaimant. Le tablier 1, alors entièrement enroulé autour de son tambour placé en partie supérieure de l'ouverture à protéger, commence sa descente, cette dernière ayant été commandée par le sélecteur à clé latéral 52, en tournant la clé 54 dans le 20 sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, en direction de l'indicateur 55, ou par le bouton marche/arrêt ou par la télécommande. L'équerre de verrouillage 7 est alors dans sa position de travail, c'est-à-dire que, étant en permanence rappelée par 25 son ressort de torsion 17, la deuxième branche 7b de l'équerre est essentiellement verticale et la première branche 7a de l'équerre est essentiellement horizontale ; la projection verticale du pêne 5 chevauche alors la première branche 7a de l'équerre 7 ; en outre, si le dispositif selon l'invention est 30 associé à un organe de temporisation, son action visant à engager le processus de déverrouillage du tablier 1 a cessé depuis longtemps, ce qui a amené l'électroaimant à remonter et à entraîner la biellette 11 dans le même mouvement de montée. Ainsi, le taquet a pivoté et son extrémité active 16 est en - 19 - vis-à-vis de la deuxième branche 7b de l'équerre de verrouillage 7. Autrement dit, tous les éléments de la composante électrique du dispositif selon l'invention noyée dans une 5 glissière 3, 4 ont repris leur position de travail, à savoir celle qu'ils occupaient avant le déverrouillage du tablier. Lorsque, en fin de sa descente, le pêne 5 vient à buter contre ladite première branche 7a, il glisse d'avant en arrière afin de passer le long de la face active 7c de ladite 10 branche 7a puis, après franchissement de la première branche 7a, le pêne 5 est rappelé automatiquement vers l'avant sous l'effet du ressort de traction 23 et il pénètre dans l'ouverture 50 de la gâche constituée de ladite première branche 7a et du doigt fixe 9. 15 Afin de faciliter le glissement du pêne 5 le long de la face active 7c de la première branche 7a de l'équerre, la face avant 5a dudit pêne est avantageusement inclinée de haut en bas, de l'avant vers l'arrière. Tant que l'électroaimant ne sera pas à nouveau commandé 20 dans son mouvement de descente, l'équerre de verrouillage 7 demeurera fixe, de même par conséquent que la gâche 7a, 9, et le tablier 1 ne pourra donc pas être remonté. On note que ledit tablier s'est verrouillé automatiquement de lui-même, et que ce verrouillage a été obtenu par des 25 moyens exclusivement mécaniques. Une panne du dispositif de déverrouillage automatique conforme à l'invention pouvant toujours survenir, il a été prévu d'associer au dispositif précité un dispositif mécanique de secours qui assurera par lui-même le déverrouillage du 30 tablier, et qui pourra aussi assurer un nouveau verrouillage aussi longtemps que la panne subsistera. Un tel dispositif mécanique, ainsi qu'il a été représenté à la Figure 17, comprend d'abord un barillet 26, de préférence de type européen, c'est-à-dire manoeuvrable depuis l'extérieur 35 et de l'intérieur du local à protéger au moyen de la clé - 20 - appropriée. Dans un souci de simplification, cette clé sera la même que la clé 54 utilisée pour faire fonctionner le sélecteur 52. Pour améliorer la sécurité dans l'utilisation du 5 dispositif mécanique de déverrouillage, le barillet européen pourra être du type de ceux commercialisés par la société PREFER, c'est-à-dire un barillet dont le rotor, sous la commande de la clé 54, ne peut tourner que sur 3/4 de tour, ce qui a pour effet de rendre impossible la sortie de la clé dans 10 une position qui serait autre que celle de l'introduction de ladite clé. Le rotor 27 de ce barillet européen est doté à sa périphérie de dents 28 qui coopèrent avec deux crémaillères, respectivement haute 29 et basse 30, prévues chacune à 15 l'extrémité de l'organe 31 qui commande le déplacement en translation horizontale de chaque pêne 5. A cette fin, l'autre extrémité 32 de l'organe de commande 31 comprend idéalement l'un des trois moyens fixes de guidage 21 qui coopèrent avec les lumières longitudinales. Chaque organe 31 peut 20 avantageusement être réalisé sous la forme d'une plaque allongée dont les deux extrémités sont partiellement découpées, formant ainsi une partie saillante dont l'une présente une crémaillère et dont l'autre porte un moyen fixe de guidage 21. L'organe 31 peut également être réalisé sous la 25 forme de plusieurs sous-organes, par exemple plusieurs plaques, ou un ensemble de tringlerie, pour autant que les extrémités de ces ensembles comprennent, d'une part, une crémaillère et, d'autre part, un moyen 21 de guidage du pêne 5. 30 Le pêne 5, toujours rappelé vers l'avant, de sa position de repos vers sa position de travail, par le ressort de traction 23, est pourvu sur son chant supérieur d'une excroissance sous la forme d'une dent 33. Eventuellement, il est prévu un creux 34 entre la dent 33 et l'extrémité avant du 35 pêne 5. -21- Un bras 35, prolongé d'un retour 36 orienté vers le pêne 5 et dont l'extrémité est prévue de forme avantageusement complémentaire de la dent 33, est monté pivotant autour d'un axe 37 perpendiculaire au plan du tablier 1. Le bras 35 surplombe le pêne 5 et il est tourné vers l'arrière, son axe de pivotement 37 étant situé approximativement au tiers de la distance séparant le sommet de la dent 33 de l'extrémité du pêne 5 compté du sommet de ladite dent. Sur l'axe 37, il est monté également pivotante une bascule 38 ayant la forme générale d'un S à deux branches très allongées. La branche arrière 38a de la bascule 38 est dotée de moyens élastiques 39, par exemple un ressort travaillant en traction, ressort dont une extrémité est engagée dans une encoche 40 taillée près du bout de la branche 38a et dont l'autre extrémité 41 est fixée au retour horizontal supérieur, ou aile supérieure, du boîtier 6, lequel retour peut être lui-même avantageusement surmonté d'une plaque 42 en forme de T qui vient en recouvrement du boîtier 6 (la plaque 42 en T, si elle est présente en recouvrement dudit boîtier, aura l'avantage d'assurer une fonction anti-arrachement qui sera décrite ultérieurement). Il est prévu des moyens élastiques 43, par exemple un ressort de traction, entre le bras 35 et la branche arrière 38a de la bascule 38. Ce dernier ressort 43 est accroché entre 25 deux encoches taillées respectivement dans la face supérieure du bras 35 et dans la face inférieure de la branche 38a de la bascule. Ainsi, la branche arrière de la bascule 38 a constamment tendance à s'éloigner du pêne 5 et le bras 35 a constamment 30 tendance à se rapprocher de la branche arrière 38a de ladite bascule 38, donc à se rapprocher du pêne 5. La branche avant 38b de la bascule 38 déborde légèrement vers l'avant le pêne et elle est pourvue à son extrémité d'un retour 44 orienté vers le bas, retour qui vient en appui contre la face 35 supérieure de la première branche 7a de l'équerre de - 22 - verrouillage 7 lorsque le tablier est verrouillé et également lorsque le tablier est en fin de course avant son verrouillage ou en début de course pour son relèvement. Une butée 51 prévue sur le retour 36 du bras 35, à peu près au 1/4 de la hauteur dudit bras, limite le rapprochement entre la première branche 38a de la bascule 38 et le bras 35 de sorte que, en position verrouillée, telle que représentée à la Figure 4, les éléments 35 et 38a sont sensiblement parallèles et horizontaux. Le fonctionnement du dispositif mécanique de déverrouillage, exploitable lorsque le dispositif électrique de déverrouillage automatique ne peut être mis en service, est le suivant. Pour illustrer ce fonctionnement, on se référera en particulier à la Figure 4, sur laquelle le rideau est verrouillé, et aux Figures 10 à 14 qui montrent le déverrouillage à l'aide du dispositif mécanique et la remontée progressive du tablier. En premier lieu, l'utilisateur (ou le réparateur) déverrouille le dispositif mécanique en faisant tourner de 3/4 de tour le rotor 27 du barillet 26 à l'aide de sa clé spécifique. La rotation du rotor a pour effet de déplacer d'avant en arrière les deux organes 31, donc à déplacer d'avant en arrière les pênes 5, et ce afin d'amener la dent 33 de chaque pêne en arrière de l'extrémité du retour 36 prolongeant le bras 35 (voir Figure 10). Pour franchir la dent 33, le bras 35 s'est progressivement relevé par pivotement autour de l'axe 37, lorsque son retour est venu au contact de la face arrière de la dent 33, et ledit bras 35 a brusquement basculé vers le bas, sous l'effet du ressort 43, après franchissement par le retour 36 du sommet de ladite dent. L'utilisateur reverrouille alors le barillet 26 à l'aide de sa clé, ce qui a pour effet de déplacer les organes 31 de l'arrière vers l'avant, mais pas les pênes 5 qui ne font qu'avancer d'une distance infime puisqu'ils demeurent bloqués dans leur mouvement vers l'avant par le retour 36 prolongeant -23 - chaque bras 35, leur dent 33 étant alors en effet en appui contre ledit retour 36 (voir Figure 11). Dans cette position de blocage vers l'avant de chaque pêne 5, ce dernier occupe sa position de repos, c'est-à-dire qu'il est entièrement libéré relativement à la première branche 7a de l'équerre de verrouillage 7, laquelle en revanche est en position de travail puisque le dispositif de déverrouillage automatique est en panne. L'utilisateur ou le réparateur retire alors la clé du barillet et l'introduit dans l'orifice correspondant du sélecteur 52. Aucun obstacle ne pouvant à cet instant empêcher le relèvement du tablier 1, l'utilisateur ou le réparateur commande ce relèvement, en tournant la clé dans le sens rétrograde, en direction de l'indicateur 53, en vue, pour le second, d'accéder au dispositif automatique en panne pour pouvoir le remettre en fonctionnement ou, pour le premier, d'accéder à l'intérieur de son local. Dans ce mouvement de remontée dont le démarrage est illustré à la Figure 12, la bascule 38, qui jusqu'alors avait ses deux branches 38a et 38b parallèles au pêne 5 du fait de l'appui du retour 44 de sa branche avant 38b sur la première branche 7a de l'équerre, a en effet tendance à pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre (sur la Figure 12) puisque ladite bascule est, par sa partie arrière, constamment rappelée dans ce sens par le ressort 39. En basculant dans le sens des aiguilles d'une montre, la bascule 38 a simultanément pour effet de faire pivoter le bras 35 vers le haut, puisque ce dernier est rappelé par le ressort 43. It is advantageously provided that a torsion spring 17, whose core consists of a few turns, is mounted on the axis 8 of the bracket 7, one of the legs 17b of this spring 17 being locked behind a stop 18 placed on the lateral faces of the housing 19 enclosing all the electrically controlled component of the automatic device, while the other leg 17a of the spring 17 bears on the upper face of the first leg 7a of the bracket 7; in addition, the bolt 5 is then mounted mobile in horizontal translation while being permanently recalled towards the front (in this connection, throughout the following description, the term "before" an element is reserved for the part the closest bottom 3a, 4a of each slide 3 and 4 while the term "rear" is reserved for the part closest to the vertical longitudinal axis of the deck 1); to this end, the bolt 5 is pierced with several longitudinal slots of which at least three (the lights 20) each cooperate with fixed guide means 21 secured to the bottom 6a of the housing 6 which receives the bolt 5 and at least one (the light 22) is provided with resilient means continuously tending to return said bolt from its rear position, or rest position, to its forward position, or working position; for this, a tension spring 23 is provided, one end of which is fixed on a pin 24 which is welded into the bottom 6a of the housing 6 and which emerges in the slot 22 and whose other end is fixed to a pin 25 which is welded on the bolt, behind the light 22. Each housing 19 is fixed by its bottom to one of the wings of the slides 3 and 4, for example by means of screws 19a, one of which can Moreover, it constitutes the stop 18 of the torsion spring 17, and each casing 10 enclosing the electromagnet is itself fixed by means such as screws 10a in the bottom of a casing 19. The automatic locking of the apron 1 This is evidently obtained in the following manner, but this time it is not necessary to provide any delay or action on the part of the electromagnet. The apron 1, then fully wrapped around its drum placed in the upper part of the opening to be protected, begins its descent, the latter having been controlled by the lateral key selector 52, turning the key 54 in the opposite direction of clockwise, towards the indicator 55, or by the on / off button or by the remote control. The locking bracket 7 is then in its working position, that is to say that, being constantly recalled by its torsion spring 17, the second branch 7b of the bracket is essentially vertical and the first branch 7a of the square is essentially horizontal; the vertical projection of the bolt 5 then overlaps the first branch 7a of the bracket 7; in addition, if the device according to the invention is associated with a delay member, its action to engage the unlocking process of the apron 1 has ceased for a long time, which has caused the electromagnet to go up and drive the rod 11 in the same movement of climb. Thus, the cleat has pivoted and its active end 16 is opposite the second branch 7b of the locking bracket 7. In other words, all the elements of the electrical component of the device according to the invention. embedded in a slide 3, 4 resumed their working position, namely that they occupied before unlocking the apron. When, at the end of its descent, the bolt 5 abuts against said first branch 7a, it slides back and forth in order to pass along the active face 7c of said branch 7a and then, after crossing the first branch 7a, the bolt 5 is automatically biased forward under the effect of the tension spring 23 and it enters the opening 50 of the striker consisting of said first branch 7a and the fixed finger 9. To facilitate the sliding of the bolt 5 along the active face 7c of the first branch 7a of the bracket, the front face 5a of said bolt is advantageously inclined from top to bottom, from front to rear. As long as the electromagnet is not again controlled in its descent movement, the locking bracket 7 will remain fixed, so that the striker 7a, 9, and the apron 1 can not be reassembled. It will be noted that said apron has automatically locked itself, and that this locking has been obtained by exclusively mechanical means. Since a failure of the automatic unlocking device according to the invention can always occur, it has been planned to associate with the aforementioned device a mechanical emergency device which will by itself unlock the apron, and which can also ensure a new lock as long as the failure remains. Such a mechanical device, as shown in FIG. 17, firstly comprises a barrel 26, preferably of European type, that is to say manoeuvrable from the outside 35 and from inside the barrel. local to be protected by means of the appropriate key. For simplicity, this key will be the same as the key 54 used to operate the selector 52. To improve the safety in the use of the mechanical unlocking device, the European barrel may be of the type of those marketed by the PREFER company, that is to say a barrel whose rotor, under the control of the key 54, can rotate only 3/4 turn, which has the effect of making impossible the exit of the key in 10 a position that would be other than that of the introduction of said key. The rotor 27 of this European barrel is provided at its periphery with teeth 28 which cooperate with two racks, respectively high 29 and low 30, each provided at the end of the member 31 which controls the displacement in horizontal translation of each bolt 5. To this end, the other end 32 of the control member 31 ideally comprises one of three fixed guide means 21 which cooperate with the longitudinal slots. Each member 31 can advantageously be made in the form of an elongate plate whose two ends are partially cut, thus forming a projecting part, one of which has a rack and the other of which carries a fixed guide means 21. member 31 may also be embodied in the form of a plurality of sub-members, eg several plates, or a linkage assembly, provided that the ends of these assemblies comprise, on the one hand, a rack and, on the other hand, on the one hand, a means 21 for guiding the bolt 5. The bolt 5, always biased forwards, from its rest position to its working position, by the tension spring 23, is provided on its upper edge with a protrusion in the form of a tooth 33. Optionally, there is provided a recess 34 between the tooth 33 and the front end of the bolt 5. An arm 35, extended by a return 36 directed towards the bolt 5 and whose end is provided in a forward shape complementary to the tooth 33, is pivotally mounted about an axis 37 perpendicular to the plane of the apron 1. The arm 35 overhangs the bolt 5 and is turned towards the rear, its pivot axis 37 being located approximately one-third of the distance separating the top of the tooth 33 from the end of the bolt 5 counted from the top of said tooth. On the axis 37, it is also pivotally mounted a latch 38 having the general shape of a S with two very elongated branches. The rear branch 38a of the rocker 38 is provided with elastic means 39, for example a spring working in traction, a spring whose one end is engaged in a notch 40 cut near the end of the branch 38a and the other end 41 is fixed the upper horizontal return, or upper wing, of the housing 6, which return can itself be advantageously surmounted by a T-shaped plate 42 which overlaps the housing 6 (the plate 42 T, if it is present in covering said housing, will have the advantage of providing an anti-tearing function which will be described later). Elastic means 43, for example a tension spring, are provided between the arm 35 and the rear branch 38a of the lever 38. The latter spring 43 is hooked between two notches cut respectively in the upper face of the arm 35 and in the lower face of the branch 38a of the rocker. Thus, the rear branch of the rocker 38 has a constant tendency to move away from the bolt 5 and the arm 35 has a constant tendency to move closer to the rear branch 38a of said latch 38, thus to move closer to the bolt 5. The branch before 38b of the rocker 38 projects slightly forward the bolt and is provided at its end with a return 44 oriented downwards, which return bears against the upper face of the first branch 7a of the square locking 7 when the apron is locked and also when the apron is at the end of stroke before locking or at the beginning of the race for its recovery. A stop 51 provided on the return 36 of the arm 35, approximately 1/4 of the height of said arm, limits the approach between the first leg 38a of the rocker 38 and the arm 35 so that, in the locked position, such as shown in Figure 4, the elements 35 and 38a are substantially parallel and horizontal. The operation of the mechanical unlocking device, operable when the automatic electrical unlocking device can not be put into service, is as follows. To illustrate this operation, reference is made in particular to Figure 4, on which the curtain is locked, and to Figures 10 to 14 which show the unlocking using the mechanical device and the progressive raising of the deck. First, the user (or the repairer) unlocks the mechanical device by rotating the rotor 27 of the barrel 26 with its specific key. Rotation of the rotor causes the two members 31 to move back and forth, thus to move the bolts 5 back and forth, in order to bring the tooth 33 of each bolt behind the end of the back 36 extending the arm 35 (see Figure 10). To cross the tooth 33, the arm 35 has gradually raised by pivoting about the axis 37, when its return has come into contact with the rear face of the tooth 33, and said arm 35 has suddenly tilted down, under the effect of the spring 43, after crossing by the return 36 of the top of said tooth. The user then re-locks the barrel 26 with the aid of his key, which has the effect of moving the members 31 from the rear to the front, but not the bolts 5 which only advance a distance tiny because they remain blocked in their forward movement by the return 36 extending each arm 35, their tooth 33 then in fact bearing against said return 36 (see Figure 11). In this locking position towards the front of each bolt 5, the latter occupies its rest position, that is to say that it is entirely released relative to the first branch 7a of the locking bracket 7, which on the other hand is in the working position since the automatic unlocking device has failed. The user or the repairer removes the key from the barrel and introduces it into the corresponding orifice of the selector 52. No obstacle can at this time prevent the bearing of the apron 1, the user or the repairer controls this bearing, in turning the key in the retrograde direction, in the direction of the indicator 53, in view, for the second, to access the automatic device out of order to be able to put it back into operation or, for the first, to gain access to the interior from his local. In this upward movement whose start is illustrated in FIG. 12, the latch 38, which hitherto had its two branches 38a and 38b parallel to the bolt 5 because of the support of the return 44 of its front branch 38b on the first branch 7a of the square, has indeed a tendency to rotate in the direction of clockwise (in Figure 12) since said rocker is, by its rear part, constantly recalled in this sense by the spring 39. In swinging in the clockwise direction, the rocker 38 simultaneously has the effect of pivoting the arm 35 upwards, since the latter is recalled by the spring 43.

Ainsi, alors constamment que l'extrémité du pêne 5 se trouve dorénavant face à l'extrémité active 7c de la première branche 7a de l'équerre de verrouillage 7, du fait du léger relèvement du tablier, le retour 36 du bras 35 se dégage progressivement de la dent 33, jusqu'à brusquement libérer dans son mouvement -24- vers l'avant le pêne 5 alors que ce dernier n'est plus susceptible de s'engager dans la gâche 50 (voir Figure 13). La montée du tablier 1 commandée électriquement se poursuit, alors même que le pêne 5 reprend sa position de travail dans laquelle sa projection verticale chevauche la première branche 7a de l'équerre de verrouillage 7 (voir Figure 14). Si l'utilisateur (ou le réparateur si celui-ci n'a pas encore achevé sa mission de réparation) a besoin de verrouiller à nouveau le tablier, il lui suffit de commander la descente en orientant la clé 54 vers l'indicateur 55 et en maintenant ladite clé dans cette position aussi longtemps que la descente doit s'effectuer. Le pêne 5 étant libre de tout mouvement vers l'arrière, il va progressivement reculer au fur et à mesure de la descente du tablier dès que sa face avant 5a viendra au contact de la première branche 7a de l'équerre 7 et glissera le long de celle-ci, puis, lorsque le tablier se trouvera en position extrême basse, le verrouillage mécanique se réalisera automatiquement dès lors que le pêne 5 se trouvera en regard de l'ouverture 50 de la gâche et qu'il s'engagera dans ladite ouverture du fait qu'il est constamment rappelé vers l'avant par le ressort de traction 23. Il est à noter que le dispositif de déverrouillage mécanique peut également être utilisé dans le cas où ce serait le moteur d'entraînement du tambour autour duquel le tablier s'enroule qui serait en panne. Dans ce cas, la montée de même que la descente du tablier se fera manuellement ou, s'il existe, à l'aide du système de secours du rideau en lui-même. Thus, while constantly that the end of the bolt 5 is now facing the active end 7c of the first branch 7a of the locking bracket 7, due to the slight raising of the deck, the return 36 of the arm 35 emerges progressively of the tooth 33, until suddenly release in its forward motion the bolt 5 while the latter is no longer likely to engage in the striker 50 (see Figure 13). The rise of the apron 1 electrically controlled continues, even as the bolt 5 resumes its working position in which its vertical projection overlaps the first branch 7a of the locking bracket 7 (see Figure 14). If the user (or the repairer if it has not yet completed its repair mission) needs to lock the apron again, it is sufficient to control the descent by pointing the key 54 to the indicator 55 and maintaining said key in this position as long as the descent is to be made. The bolt 5 being free of any rearward movement, it will gradually move back as the deck goes down as soon as its front face 5a comes into contact with the first branch 7a of the square 7 and slide along of the latter, then, when the apron is in the extreme low position, the mechanical locking will occur automatically when the bolt 5 is next to the opening 50 of the striker and it will engage in said opening because it is constantly biased forward by the tension spring 23. It should be noted that the mechanical unlocking device can also be used in the case where it would be the drive motor of the drum around which the apron wraps that would be out of order. In this case, the ascent and descent of the deck will be done manually or, if it exists, using the emergency system of the curtain itself.

Afin de sécuriser l'ensemble du dispositif automatique décrit ci-dessus, il est possible de prévoir un système antiarrachement. On peut par exemple prévoir en recouvrement total du boîtier 6 et en recouvrement partiel ou total du boîtier 19, une plaque 42 en T dont l'âme s'étend au-dessus et sur toute la longueur du boîtier 6, ladite âme du T débordant le -25 - boîtier 6 de sorte à s'étendre jusqu'à proximité du fond 3a, 4a de la glissière correspondante 3,4. Le boîtier 19 présente dans cet exemple une découpe supérieure 45 sur chacune de ses deux faces latérales et les ailes 42a de la plaque en T 42, perpendiculaires à son âme, s'étendent au-dessus des découpes 45 (Figure 16) et viennent ainsi au plus près de la face intérieure des ailes latérales 46 de chaque glissière 3, 4, lesquelles sont traditionnellement profilées en U, les deux ailes latérales 46 de ces profilés en U étant chacune dotées d'un double retour 47, 48. Le boîtier 6 du dispositif mécanique peut ainsi être partiellement encastré entre les derniers retours 48 (Figure 15). Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seuls 15 modes d'exécution préférentiels décrits ci-dessus. Elle embrasse au contraire toutes les variantes possibles de réalisation, pour autant que ces dernières ne sortent pas du cadre délimité par les revendications ci-jointes qui définissent la présente invention.In order to secure the entire automatic device described above, it is possible to provide an anti-tearing system. For example, it is possible to provide a total cover of the housing 6 and a partial or total covering of the housing 19, a plate 42 T whose core extends over and over the entire length of the housing 6, said core of the T overflowing the housing 6 so as to extend to near the bottom 3a, 4a of the corresponding slideway 3,4. The housing 19 has in this example an upper cutout 45 on each of its two lateral faces and the flanges 42a of the T-plate 42, perpendicular to its core, extend above the cutouts 45 (FIG. closest to the inner face of the lateral wings 46 of each slide 3, 4, which are traditionally U-shaped, the two lateral wings 46 of these U-profiles each having a double return 47, 48. The housing 6 the mechanical device can thus be partially embedded between the last returns 48 (Figure 15). It goes without saying that the invention is not limited to the only preferred embodiments described above. On the contrary, it embraces all the possible variants of embodiment, provided that these do not go beyond the scope defined by the appended claims which define the present invention.

20 Ainsi, les parties creuses (ou, selon, les parties profilées) des lames finales 2 peuvent être d'une longueur égale ou, en variante, d'une longueur inférieure à celle des lames qui surmontent la lame finale 2. Dans l'exemple illustré sur les Figures 3 à 14, la lame finale 2 présente ainsi deux 25 découpes 56 effectuées chacune en partie latérale inférieure de ladite lame. Pour autre exemple, la plaque en T 42 peut être plus ou moins longue et ne recouvrir ainsi qu'une partie du boîtier 19 enfermant le dispositif automatique. On peut voir ainsi sur la 30 Figure 16 que la plaque en T 42 est plus longue que celle représentée sur les Figures 3 à 14 et qu'ainsi les ailes 42a d'une telle plaque 42 sont davantage rapprochées du bord vertical arrière de la découpe 45. Thus, the hollow portions (or, according to the profiled portions) of the final blades 2 may be of equal length or, alternatively, of shorter length than the blades which overlie the final blade 2. In the As illustrated in FIGS. 3 to 14, the final blade 2 thus has two cutouts 56 each made at the lower lateral portion of said blade. For another example, the T-plate 42 may be longer or shorter and thus cover a portion of the housing 19 enclosing the automatic device. It can be seen in FIG. 16 that the T-plate 42 is longer than that shown in FIGS. 3 to 14 and that thus the wings 42a of such a plate 42 are closer to the vertical rear edge of the blank. 45.

Claims

CLAIMS1) Device for automatically locking and unlocking the apron (1) of a curtain, metallic or transparent, a shutter or a sectional door, said apron being framed by two vertical rails (3, 4) fixed to the joinery delimiting the window, the storefront, the door or the window that the curtain, the shutter or the sectional door must protect after locking, each vertical lateral edge of the sliding apron in one of the rails (3, 4) of this frame, said device being of the known type consisting of two latches respectively arranged in the lower part of each of the two rails and in the lower part of each of the two side edges of the deck, each latch comprising a bolt (5) movable in horizontal translation, secured apron, and a keeper arranged in the vertical slide, opposite said bolt when the apron is fully lowered, so in place for its locking, l opening (50) of this striker being adapted to receive said bolt (5) in order to effect the locking of the apron in the slides, said device being characterized in that the upper part (7a) of the striker is retractable, said striker being thus occupy two positions, one said work in which its upper part (7a) is blocked, thus preventing the raising of the deck, and the other said rest in which said upper portion (7a) of the striker is retracted, thus allowing the apron to be raised, the passage from the locking position of the upper part (7a) of the striker to its position allowing its retraction being achieved through the movement of a solenoid controlled by the user, in that there is provided elastic means automatically reducing the upper part (7a) of the striker from its retracted position to its locking position, in that the movable bolt (5) is able to occupy two positions, one said work in which its front end, or the projection thereof, overlaps the upper part (7a) of the striker, when the latter is in the working position, and the other called rest wherein said bolt (5), or the projection thereof, is entirely clear backwards relative to the upper part (7a) of the striker occupying the aforementioned position, and in that the front face (5a) of the bolt (5) and / or the rear face of the upper part (7a) of the striker is inclined from top to bottom, from front to rear, so that at the end of the descent of the deck, when the front end of the bolt comes into contact with the rear end of the upper part (7a) of the striker, the bolt (5) can slide downwards and backwards throughout its downward movement in contact with the rear face of the upper part (7a) of the striker.

2) Automatic device according to claim 1, characterized in that the upper part (7a) of the striker is constituted by the first leg of a locking bracket (7) pivotally mounted about a horizontal axis (8), perpendicular at the plane of the apron (1), the second branch (7b) of this bracket, when the striker is in the working position, being locked in rotation by movable means whose displacement, in order to release said second branch (7b) of the locking bracket (7) is controlled by electromag- nance.

3) Automatic device according to claim 2, characterized in that the movable means for locking in rotation of the second leg (7b) of the locking bracket (7) are constituted by a catch (13) pivotally mounted around an axis (14) parallel to the axis (8) of the bracket (7), the rotation of said latch being itself controlled by the rise or fall of the electromagnet so that when the electromagnet is in position, the cleat is vis-à-vis said second branch of the bracket and blocks its rotation and that, when the electromagnet is in the rest position, lowered, the cleat is more vis-à-vis the second branch of the bracket, allowing the free pivoting of the bracket (7) and, consequently, the raising of the deck (1).

4) Automatic device according to any one of claims 2 and 3, characterized in that the elastic means automatically returning the upper part (7a) of the striker from its retracted position to its locking position act on the locking bracket ( 7).

5) Automatic device according to claim 4, characterized in that the axis (8) of pivoting of the locking bracket (7) is provided with a torsion spring (17), one of the legs (17b). is fixedly held by a stop (18) secured to the housing (19) of the automatic device while the other leg (17a) is supported on the upper face of the first leg (7a) of the bracket (7).

6) Automatic device according to any one of claims 2 to 5, characterized in that only the front face (5a) of the bolt (5) is inclined from top to bottom, from front to rear, this front face inclined being adapted to come into contact with the rear end (7c) of the first leg (7a) of the locking bracket (7) and thus slide downwardly and rearwardly against this rear end (7c) when said bracket (7) has returned to its working position.

7) Automatic device according to any one of claims 1 to 6, characterized in that the bolt (5) is pierced with a plurality of longitudinal slots (20, 22), at least three (20) of which each cooperate with means (21). ) guiding the displacement in horizontal translation of the bolt, and of which at least one (22) is provided with elastic means (23) continuously tending to return said bolt from its rest position to its working position.

8) Automatic device according to any one of claims 1 to 7, characterized in that it further comprises a mechanical unlocking device integral with the apron (1), the bolt (5) being then provided with a tooth (33). ) forming an outgrowth on its upper edge and in that there is provided, above said bolt, an arm (35) provided with a return (36) facing towards the bolt and able to bear against the front face of the tooth (33), thus preventing the bolt from passing from its rest position to its working position, said arm (35) being pivotally mounted about an axis (37) perpendicular to the plane of the deck (1).

9) Automatic device according to claim 8, characterized in that it also comprises a rocker (38) pivotally mounted about the pivot axis (37) of the arm (35) provided with the return (36), said rocker being endowed elastic means (39) tending to move its rear branch (38a) away from the bolt (5), and the arm (35) provided with the return being provided with elastic means (43) tending to bring it closer to the rear branch (38a) of the rocker (38).

10) Automatic device according to claim 9, characterized in that the front leg (38b) of the rocker (38) bears against the upper face of the first leg (7a) of the locking bracket (7) when the apron (1) is locked, and the same when the apron is at the end of the race before locking or at the beginning of the race for its recovery.

11) Automatic device according to any one of claims 8 to 10, characterized in that the unlocking means of the mechanical device is a cylinder (26), preferably of European type, the rotor (27) is provided at its periphery teeth (28) which cooperate with two racks (29, 30) each provided in the member (31) which controls the displacement in horizontal translation of each bolt (5).

12) Automatic device according to claim 11, characterized in that the rotor of the barrel (26) can rotate only 3/4 of a turn, thus allowing the output of the key that causes the rotation of the barrel rotor that in a single position, namely that in which the bodies controlling the horizontal translation movements of the bolts are in the working position.

13) Automatic device according to any one of claims 1 to 12, characterized in that the mechanical locking and unlocking device is housed in a housing (6) integral with the extreme low blade (2) of the deck (1), in the vicinity of the lateral edge of said blade, in the case where the deck equipped with said automatic device is that of a curtain or that of a roller shutter.

14) Automatic device according to claim 13, characterized in that the extreme low blade (2) of the apron (1) is either hollow, in which case the housing (6) is embedded in said blade (2), or profiled to form a longitudinal boss adapted to receive said housing (6).

15) Automatic device according to any one of claims 13 and 14, characterized in that the extreme low blade (2) of the apron (1) has two cutouts, each 35 formed in the lower lateral portion of said blade.

16) Automatic device according to any one of claims 1 to 12, characterized in that the mechanical locking and unlocking device is housed in a housing (6) attached to the rear of the bottom end panel of the apron (1) , in the vicinity of the lateral edge of said panel, in the case where the deck equipped with said automatic device is that of a sectional door.