FR2980709A1 - Compositions contenant de la spermine et compositions pharmaceutiques les contenant - Google Patents

Compositions contenant de la spermine et compositions pharmaceutiques les contenant Download PDF

Info

Publication number
FR2980709A1
FR2980709A1 FR1158774A FR1158774A FR2980709A1 FR 2980709 A1 FR2980709 A1 FR 2980709A1 FR 1158774 A FR1158774 A FR 1158774A FR 1158774 A FR1158774 A FR 1158774A FR 2980709 A1 FR2980709 A1 FR 2980709A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
food
composition
spermine
polyamines
spermidine
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR1158774A
Other languages
English (en)
Other versions
FR2980709B1 (fr
Inventor
Jacques Philippe Moulinoux
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
Nutrialys Medical Nutrition Sa Fr
Universite de Rennes 1
Original Assignee
NUTRIALYS MEDICAL NUTRITION SA
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by NUTRIALYS MEDICAL NUTRITION SA filed Critical NUTRIALYS MEDICAL NUTRITION SA
Priority to FR1158774A priority Critical patent/FR2980709B1/fr
Priority to EP12773094.3A priority patent/EP2760442A1/fr
Priority to PCT/FR2012/052162 priority patent/WO2013045826A1/fr
Publication of FR2980709A1 publication Critical patent/FR2980709A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR2980709B1 publication Critical patent/FR2980709B1/fr
Expired - Fee Related legal-status Critical Current
Anticipated expiration legal-status Critical

Links

Classifications

    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K31/00Medicinal preparations containing organic active ingredients
    • A61K31/13Amines
    • A61K31/132Amines having two or more amino groups, e.g. spermidine, putrescine
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61KPREPARATIONS FOR MEDICAL, DENTAL OR TOILETRY PURPOSES
    • A61K31/00Medicinal preparations containing organic active ingredients
    • A61K31/28Compounds containing heavy metals
    • A61K31/32Tin compounds
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61PSPECIFIC THERAPEUTIC ACTIVITY OF CHEMICAL COMPOUNDS OR MEDICINAL PREPARATIONS
    • A61P31/00Antiinfectives, i.e. antibiotics, antiseptics, chemotherapeutics
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A61MEDICAL OR VETERINARY SCIENCE; HYGIENE
    • A61PSPECIFIC THERAPEUTIC ACTIVITY OF CHEMICAL COMPOUNDS OR MEDICINAL PREPARATIONS
    • A61P35/00Antineoplastic agents

Landscapes

  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Pharmacology & Pharmacy (AREA)
  • Veterinary Medicine (AREA)
  • Medicinal Chemistry (AREA)
  • Animal Behavior & Ethology (AREA)
  • Public Health (AREA)
  • General Health & Medical Sciences (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Nuclear Medicine, Radiotherapy & Molecular Imaging (AREA)
  • Chemical Kinetics & Catalysis (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • General Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Epidemiology (AREA)
  • Communicable Diseases (AREA)
  • Oncology (AREA)
  • Acyclic And Carbocyclic Compounds In Medicinal Compositions (AREA)

Abstract

La présente invention porte sur des nouvelles compositions comprenant un mélange de cadavérine, putrescine et spermidine à une concentration variant de 0,3 à 0,6 nmoles par gramme de composition, ladite composition comprenant également de la spermine à une concentration variant de 150 à 17000 nmoles par gramme de composition, et leurs utilisations dans le traitement chez un patient de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire.

Description

COMPOSITIONS CONTENANT DE LA SPERMINE ET COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES LES CONTENANT La présente invention porte sur de nouvelles compositions contenant de la spermine, les compositions pharmaceutiques les contenant, et leurs utilisations dans la préparation de médicaments destinés au traitement chez un patient de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire. Les polyamines sont des amines aliphatiques polycationiques qui incluent la putrescine, la spermidine, la spermine chez les eucaryotes. La cadavérine, autre 10 polyamine, est présente uniquement chez les procaryotes. Les polyamines sont synthétisées à partir de la L-arginine ou de la L-méthionine. Leur voie de biosynthèse et de catabolisme repose sur un nombre restreint d'enzymes. La synthèse de putrescine à partir d'ornithine (produit de dégradation de l'arginine) fait intervenir l'Ornithine DéCarboxylase (ODC). La spermidine synthétase (SpdS) permet 15 la synthèse de la spermidine à partir de la putrescine, qui à son tour va être pris en charge par la spermine synthétase (SpmS) pour former la spermine. La spermidine/spermine Nl-acétyltransférase (SSAT) constitue l'enzyme clé du catabolisme des polyamines qui permet la rétroconversion de la spermine en spermidine et de la spermidine en putrescine. La SSAT permet une régulation fine des niveaux 20 intracellulaires des différentes polyamines qui peuvent s'avérer toxiques pour la cellule. La spermidine et la spermine peuvent également être synthétisées à partir de la méthionine par l'action de la S-adénosylméthionine-Décarboxylase (SAMdc). Les données de la littérature montrent qu'une ration alimentaire journalière de 2000 kcal (kilocalories) apporte une dose de polyamines biologiquement « actives » qui 25 varie de 200 000 à 700 000 nanomoles (nmol). Cela signifie qu'une ration alimentaire journalière fournit un apport de 100 à 350 nmol de polyamines biologiquement actives par kilocalorie (Bardocz et al., 1995, Br J Nutr, 73(6) :819-828). Cet écart dépend de la nature des aliments consommés qui contiennent des quantités variables de polyamines. Pour pouvoir convertir en grammes (g) des quantités de polyamines 30 biologiquement actives exprimées en nanomoles, il est nécessaire de considérer une masse moléculaire moyenne pour l'ensemble des polyamines biologiquement actives. Cette masse moléculaire moyenne des polyamines biologiquement actives est une approximation et est estimée à 145,24 g/mol.
Ainsi, une ration journalière de 2000 kcal, apporte de 14,5 à 51 itg de polyamines biologiquement actives/kcal. Ceci correspond à un apport de 29 à 102 mg de polyamines biologiquement actives/jour ou encore à un apport de 29 à 102 mg de polyamines biologiquement actives pour 2000 kcal.
Il peut s'avérer nécessaire de considérer, non plus le pool de polyamines biologiquement actives dans son ensemble mais le taux de chacune des polyamines biologiquement actives considérées isolément. Les aliments peuvent être répartis en trois classes suivant leur teneur en polyamines (www.guerinorgimagazine/guidenutritionnel-nutrialys.pdf). Cette répartition permet d'estimer de manière approximative les taux de chacune des polyamines (cadavérine, putrescine, spermidine et spermine) pour chaque catégorie d'aliments Ainsi, une ration alimentaire journalière « moyenne » apporte respectivement environ 10,8 mg de putrescine, environ 4,4 mg de cadavérine, environ 15,7 mg de spermidine et environ 6,7 mg de spermine pour 2000 kcal. Cela correspond à un taux global de polyamines (cadavérine, putrescine, spermine et spermidine) d'environ 37,6 mg pour une ration alimentaire « moyenne » journalière de 2000 kcal. Par conséquent, la putrescine représente 28,7%, la cadavérine représente 11,7%, la spermidine représente 41,8% et la spermine représente 17,8% du taux global de polyamines biologiquement actives de la susdite ration alimentaire. Les polyamines biologiquement « actives » peuvent être identifiées notamment 20 selon au moins une des méthodes suivantes : 1) En culture : Une polyamine biologiquement « active » ou l'un de ses dérivés doit pouvoir participer au métabolisme cellulaire physiologique des polyamines, voire être capable 25 d'interférer avec ce dernier ou encore de le dysréguler. a. Une polyamine biologiquement « active » doit donc pouvoir s'associer voire être reconnue par le ou les systèmes de transport visant à l'internaliser dans une cellule vivante. L'adjonction d'une polyamine biologiquement « active » radiomarquée au milieu de culture permet de vérifier son internalisation. 30 b. Une polyamine biologiquement « active » doit pouvoir supprimer l'inhibition de la prolifération cellulaire provoquée par l'inhibition de l'anabolisme endogène des polyamines (ex: par l'a-DFMO). c. Une polyamine biologiquement « active », y compris de synthèse, en dysrégulant le métabolisme naturel des polyamines doit pouvoir moduler le niveau de la prolifération cellulaire. 2) In vivo : Chez l'animal porteur de tumeur greffée, l'apport exogène (tractus gastro-intestinal) de polyamines «actives» doit supprimer les effets anticancéreux bénéfiques provoqués par la carence en polyamines «actives» induite par la diminution des sources endogènes et exogènes de polyamines «actives», cet apport exogène étant couplé ou non à des médicaments anticancéreux. Les polyamines sont des composés essentiels pour la croissance et la différentiation cellulaire. Les inventeurs ont montré qu'un régime alimentaire appauvri en polyamines permettait de potentialiser les effets d'inhibiteurs de l'ODC sur la croissance tumorale (EP 0 703 731 B1). Par ailleurs, des études ont montré que les cellules cancéreuses contiennent des taux plus élevés de polyamines que ceux observés dans les cellules saines (WO 1997/11691). La déplétion en polyamines a été utilisée en stratégie anticancéreuse. Cette déplétion est obtenue soit en induisant l'expression de la SSAT ou la stabilisation de son ARN messager par un analogue de la spermine, notamment par le N1N12_ diéthylnorspermine (DENSPM) (Parry L et al., 1995, Biochem J 305: 451-458), soit en inhibant l'ODC à l'aide d'inhibiteurs réversibles ou irréversibles comme l'aDiFluoroMéthylOrnithine (a-DFMO) (WO 2002/15895), soit en bloquant le transport des polyamines au niveau des membranes cellulaires.
Bien qu'aucun gène en particulier n'a été identifié comme étant le transporteur des polyamines, trois systèmes distincts de transport des polyamines ont été mis en évidence chez les mammifères (Igarashi et al., 2010, Plant Physiology and Biochemistry, 48, 506-512). L'antizyme, protéine impliquée dans la dégradation de l'ODC, est capable de moduler l'entrée ou la sortie des polyamines de la cellule selon un mécanisme non encore élucidé à ce jour. Un mécanisme d'endocytose des polyamines médié par le glypican-1 et la cavéoline-1 a également été rapporté. Plus récemment, des études ont mis en évidence la présence d'un complexe protéique constitué des protéines SLC3A2 et y'LAT capable d'excréter la putrescine de la cellule et d'y faire rentrer l'arginine en échange. Le développement d'inhibiteurs du transport des polyamines fait l'objet de nombreuses recherches. Différentes classes de molécules ont été développées, notamment des analogues de la spermine (Burns M.R., 2009, J Med Chem, 52, 19831993) ou des dimères de polyamines (US 2005/0267220 Al), éventuellement liés à un noyau anthracène (WO 2010/148390). Les inhibiteurs des enzymes de l'anabolisme des polyamines et les inhibiteurs du 10 transport des polyamines interviennent essentiellement sur la synthèse endogène des polyamines par les cellules de l'organisme. Les bactéries de la flore intestinale constituent la seconde source de synthèse endogène des polyamines. L'utilisation d'antibiotiques ciblant ces bactéries permet une réduction de cette autre source endogène de polyamines. 15 La spermine est le produit final du métabolisme des polyamines. Sa capacité de rétroconversion en spermidine par deux voies enzymatiques différentes (Spermineoxydase ou SSAT et polyamine-oxydase) lui confère un rôle essentiel dans le maintien de l'homéostasie des polyamines intracellulaires. Cette polyamine est impliquée dans de nombreuses fonctions cellulaires. L'art antérieur montre que la spermine exerce des 20 effets plutôt délétères sur le métabolisme cellulaire. En effet, la spermine participe notamment au processus métastasique dans le cancer de la prostate où il a été montré que le traitement de cellules HT-29 par de la spermine entraine une diminution de l'expression de molécules impliquées dans l'adhésion cellulaire, favorisant ainsi l'envahissement métastasique (Tsujinaka et al., 25 2011, Int J Oncology, 38 :305-312). Par ailleurs, le traitement de macrophages par la spermine inhibe l'activité cytotoxique de ces cellules, les empêchant d'exercer leur fonction d'auxiliaire antitumorale (WO 2000/006546). Une étude récente menée sur 375 patients atteints de cancers colorectaux et 30 traités pendant trois ans avec une association a-DFMO et sulindac (composé anti-inflammatoire) a mis en évidence que les patients possédant un ratio basal spermine / spermidine inférieur à 0,30 sont plus sensibles aux effets chimioprotecteurs de cette association médicamenteuse que les patients possédant un ratio basal spermine/spermidine supérieur à 0,30 (Thompson et al., 2010, Gastroenterology, 139 :797-805). Dans le cadre du traitement du cancer, l'accroissement de la survie ou de la durée de vie des patients demeure une préoccupation majeure. Il existe par conséquent un réel besoin de mise au point de nouvelles compositions susceptibles de participer au traitement de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire, et notamment au traitement du cancer. De manière surprenante, les inventeurs ont mis en évidence un effet bénéfique de la spermine sur le métabolisme des cellules cancéreuses qui permet de la distinguer des autres polyamines participant à l'homéostasie cellulaire. L'un des buts de l'invention est de fournir des compositions pour leurs utilisations dans le traitement de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire, notamment dans le traitement du cancer.
Un autre but de l'invention est de fournir de nouvelles compositions enrichies en spermine plus efficaces que les compositions décrites dans l'art antérieur dans le cadre du traitement de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire, notamment dans le traitement du cancer. Un autre but de l'invention est de proposer des compositions susceptibles d'être 20 administrées aux patients conjointement à un traitement anti-cancéreux (chimiothérapeutique) conduisant à un effet synergique en termes de traitement du cancer. La présente invention concerne des compositions comprenant un mélange de cadavérine, putrescine et spermidine à une concentration variant de 0,3 à 0,6 nmoles par 25 gramme de composition, ladite composition comprenant également de la spermine à une concentration variant de 150 à 17000 nmoles par gramme de composition. Ainsi la spermine représente de 99,60% à 100% des polyamines biologiquement actives des compositions de la présente invention. La distribution des polyamines biologiquement actives des compositions de la présente invention est très différente de 30 celle des aliments constituant une ration alimentaire « moyenne ». De manière surprenante, les inventeurs ont montré l'existence d'un effet synergique dans le traitement de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire, reposant sur l'association de compositions comprenant d'une part un mélange appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine et d'autre part de la spermine à une concentration supérieure à celle apportée par une alimentation standard composée d' aliments. Les compositions de la présente invention peuvent être ingérées par un patient, 5 lequel est un mammifère. Par « mammifère », on désigne un être humain ou un animal, ledit animal pouvant être un animal de compagnie ou un animal d'élevage. Les compositions de l'invention présentent une efficacité qui pourra dépendre du stade du traitement anticancéreux suivi par le patient. Cette efficacité peut être optimum lorsque les compositions sont utilisées comme l'unique ou la principale source exogène 10 de polyamines. Lorsqu'elles sont associées avec d'autres aliments, l'apport en cadavérine, putrescine et spermidine de ces derniers doit être le plus bas possible. Le but de l'invention est que le taux de spermine ingéré par le patient soit très supérieur aux taux des trois autres polyamines. Cet écart de concentration entre la spermine et le mélange cadavérine, putrescine et spermidine doit être maintenu soit par les 15 compositions de l'invention seules soit par les compositions de l'invention associées à des aliments contenant peu de cadavérine, putrescine et spermidine. Les apports en polyamines variant d'un aliment à l'autre, il existe un guide nutritionnel des aliments (www.guerinorgimagazine/guide-nutritionnel-nutrialys.pdt) permettant de maintenir un programme nutritionnel à très faible teneur en polyamines concomitamment à la prise 20 des compositions de l'invention. Par « mélange de cadavérine, putrescine et spermidine », on désigne la combinaison des trois polyamines naturelles correspondant respectivement aux formules NH2-(CH2)5-NH2, NH2-(CH2)4-NH2 et NH2-(CH2)3-NH-(CH2)4-NH2 dans une composition contenant potentiellement d'autres excipients. 25 Par « spermine », on désigne la polyamine naturelle correspondant à la formule NH2-(CH2)3- NH-(CH2)4- NH-(CH2)3-NEI2. Les concentrations des différentes polyamines sont exprimées en nanomoles (nmol) par gramme de composition. Les termes nanomoles, nmoles et nmol sont équivalents et peuvent être utilisés indifféremment dans le texte de cette demande. A 30 titre d'exemple, cela signifie que dans un gramme de composition, la concentration en spermine peut varier de 150 à 17000 nanomoles.
Les polyamines de la présente invention ont la propriété d'être biologiquement « actives » en ce sens qu'elles possèdent au moins une activité biologique ayant un effet SUT : - la stabilisation, la condensation et la conformation de l'ADN (Thomas & Thomas, 2001, CMLS, Cell Mol Life Sci, 58 : 244-258), - la transcription de l'ARN, - la croissance et la prolifération cellulaire en intervenant directement sur le cycle cellulaire des cellules (Thomas & Thomas 2001), - la régulation de la réponse immune (Soulet D & Rivest S, 2003, J Cell Biol, 162 (2): 257-268), - la modulation du fonctionnement des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) et sont impliquées dans les processus de neurodégénérescence (Soulet & Rivest 2003). Selon un mode de réalisation particulier, la concentration en spermine des compositions de l'invention varie de 150 à 1650 nmoles par gramme de composition. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration en spermine des compositions de l'invention varie de 500 à 1100 nmoles par gramme de composition. Selon un mode de réalisation particulier, la concentration en spermine des compositions de l'invention varie de 1100 à 1650 nmoles par gramme de composition.
Selon un mode de réalisation plus particulier, la concentration en spermine des compositions de l'invention varie de 1650 à 2500 nmoles par gramme de composition. Selon un autre mode de réalisation, la concentration en spermine des compositions de l'invention varie de 2500 à 5000 nmoles par gramme de composition. Selon encore un autre mode de réalisation, la concentration en spermine des compositions de l'invention varie de 5000 à 10000 nmoles par gramme de composition. Selon encore un autre mode de réalisation plus particulier, la concentration en spermine des compositions de l'invention varie de 10 00 à 17000 nmoles par gramme de composition. Avantageusement, la concentration en putrescine des compositions de l'invention varie de 0,19 à 0,32 nmoles par gramme de composition. Plus avantageusement, la concentration en cadavérine des compositions de l'invention varie de 0,02 à 0,08 nmoles par gramme de composition.
Encore plus avantageusement, la concentration en spermidine des compositions de l'invention varie de 0,09 à 0,20 nmoles par gramme de composition. Lorsque les compositions de l'invention constituent l'unique ou la principale source alimentaire des patients, ces compositions peuvent être enrichies avec des lipides, des protéines, des glucides, des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantité permettant au patient de ne pas souffrir de dénutrition ou de carences. Les compositions de l'invention contiennent en pourcentage de poids sec par rapport au poids sec total : 10 % à 35 % de lipides, 8 % à 30 % de protéines, 35 % à 80 % de glucides, jusqu'à 10 % d'un mélange constitué de vitamines, de minéraux et 10 d'électrolytes. Par « source alimentaire », on désigne toutes formes de régime alimentaire, c'est-à-dire l'ensemble des aliments pouvant constituer l'alimentation d'un humain ou d'un animal, un régime alimentaire composé de substituts de repas, ou tout autre source de nourriture permettant de maintenir l'humain ou l'animal en vie. 15 Par « mélange constitué de vitamines, de minéraux et d'électrolytes», on désigne les vitamines et minéraux exerçant un rôle défini dans l'organisme. Les vitamines peuvent être choisies dans un groupe constitué de la vitamine A, la vitamine B1, B6, B12, la vitamine C, la vitamine D3, la vitamine K1, la riboflavine, l'acide pantothénique, la niacine, l'acide folique, la biotine, la choline, l'inositol. Les minéraux 20 et électrolytes peuvent être choisis parmi un groupe constitué du sodium, potassium, calcium, phosphore, magnésium, fer, zinc, cuivre, manganèse, chlorures, iode, sélénium, chrome, molybdène. Le choix des vitamines, minéraux et électrolytes ne doit pas être restreint par les listes citées ci-dessus. L'homme de l'art peut adapter les proportions de chacun de ces constituants permettant au patient de recevoir une 25 alimentation équilibrée, répondant à ses besoins nutritionnels journaliers. Les polyamines de l'organisme sont issues de trois sources principales : la prolifération cellulaire (physiologique et tumorale), l'alimentation et les bactéries intestinales. Afin de contrôler au maximum l'apport en polyamines dans l'organisme, il peut s'avérer nécessaire de limiter non seulement l'apport exogène par le biais d'une 30 alimentation parfaitement contrôlée mais également d'inhiber la synthèse endogène des polyamines en utilisant des inhibiteurs des enzymes impliquées dans l'anabolisme des polyamines et/ou des inhibiteurs du transport des polyamines entre la cellule et le milieu extracellulaire.
Par « inhibiteur spécifique », on désigne une molécule capable de bloquer, totalement ou partiellement, directement ou indirectement, de manière réversible ou non, le site actif d'au moins une des enzymes intervenant dans la synthèse des polyamines (ornithine décarboxylase (ODC), spermidine-spermine Nl-acétyltransférase ou spermine oxydase) dans l'organisme humain, ou animal. Le rôle de l'inhibiteur de la biosynthèse des polyamines est d'arrêter ou de réduire significativement la production endogène de polyamines dans l'organisme traité avec le produit selon la présente invention. La mise en oeuvre conjointe d'un inhibiteur de la biosynthèse des polyamines et d'un apport alimentaire pauvre en polyamines permet de réduire la quantité de polyamines biodisponibles dans l'organisme. Les compositions de l'invention contiennent éventuellement un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines à raison d'au plus 15 % en poids par rapport au poids sec total de la composition. Selon un mode de réalisation plus particulier, l'inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines des compositions de l'invention est un inhibiteur de l'ornithine décarboxylase, de la spermidine-spermine Nl-acétyltransférase ou de la spermine oxydase. Parmi les inhibiteurs de l'ODC, l'alpha-difluorométhylornithine (a-DFMO) constitue un composé utilisable, bien connu de l'homme du métier (Fabian et al., 2002, Clin Cancer Res, 8(10), 3105-3117 / Levin et al., 2003, Clin Cancer Res, 9(3), 981-990 / Meyskens et al., 2008, Cancer Prev Res, 1(1), 32-38). Cet exemple ne doit en aucun cas restreindre le choix d'un inhibiteur de la synthèse endogène des polyamines à ce seul composé. D'autres composés susceptibles d'inhiber l'ornithine décarboxylase, la spermidine-spermine Nl-acétyltransférase ou la spermine oxydase pourront être utilisés. Les quantités d'inhibiteurs seront adaptées par l'homme du métier sur la base des données d'activité biologique de ces composés et de ses connaissances générales. Le transport des polyamines entre la cellule et le milieu extracellulaire permet également une régulation fine du contenu intracellulaire en polyamines. La mise en oeuvre conjointe d'un inhibiteur du transport des polyamines et d'un apport alimentaire pauvre en polyamines permet de réduire la quantité de polyamines biodisponibles dans l'organisme.
Les compositions de la présente invention sont éventuellement enrichies avec au moins un inhibiteur du transport des polyamines, à raison d'au plus 15 % en poids par rapport au poids sec total de la composition. Dans le but de diminuer encore plus la synthèse endogène de polyamines, il peut être envisagé d'avoir recours à des antibiotiques afin de limiter les apports en polyamines par les bactéries de la flore intestinale. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de l'invention contiennent éventuellement au moins un antibiotique. Cet antibiotique peut appartenir au groupe des antiseptiques intestinaux, tel que l'Ercéfuryl®. Cet antibiotique peut également, en plus de son effet bactériostatique ou bactéricide, avoir un effet antiparasitaire, tel que le Flagyl®. L'utilisation d'antibiotiques peut conduire à diminuer l'apport en certaines vitamines notamment celles apportées par la flore intestinale du patient. Dans ce cas, il peut s'avérer nécessaire de compléter la composition en ces vitamines afin de ne pas provoquer de carences vitaminiques chez le patient en cas d'administration prolongée de la composition. Par « carences », on désigne un manque en nutriments pouvant altérer la condition physique ou mentale d'un humain ou d'un animal. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de l'invention peuvent être enrichies en vitamines. De façon avantageuse, les glucides des compositions de l'invention appartiennent au groupe comprenant les polymères de glucose, les maltodextrines, le saccharose, les amidons modifiés, le glucose monohydrate, le sirop de glucose déshydraté, le monostéarate de glycérol et leurs mélanges.
De façon avantageuse, les protéines des compositions de l'invention appartiennent au groupe comprenant les protéines solubles du lait, les protéines de soja, les peptides de sérum, le blanc d'oeuf en poudre, le caséinate de potassium, les peptides non phosphorylés, les peptides de caséine, le caséinate mixte, l'isolat de soja et leurs mélanges.
De façon avantageuse, les lipides des compositions de l'invention appartiennent au groupe comprenant l'huile de beurre, l'huile d'arachide, les triglycérides à chaine moyenne, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile d'onagre et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier, les lipides des compositions de l'invention sont constitués par un mélange d'au moins une huile d'origine animale, d'au moins une huile d'origine végétale et de stéarate de glycérol. Afin de contrôler l'apport en source exogène de polyamines, les compositions utilisées selon la présente invention doivent pouvoir constituer tout ou partie de l'alimentation du patient. En ce sens elles doivent apporter une ration énergétique susceptible de satisfaire aux besoins nutritionnels du patient. Lorsque le patient est un être humain, les compositions de l'invention constituent la ration journalière alimentaire d'un être humain et comprennent: - de 75 g à 500 g de glucides, - de 20 g à 185 g de lipides, - de 20 g à 225 g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain, - et éventuellement un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines à raison de moins de 50 g et préférentiellement à raison de 0,3 à 10 g par jour. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de l'invention sont un sous-multiple d'une ration journalière alimentaire d'un être humain et comprennent : - de 75/X g à 500/X g de glucides, - de 20/X g à 185/X g de lipides, - de 20/X g à 225/X g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre partiellement aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain, - et éventuellement un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines à raison de moins de 50/X g et préférentiellement à raison de 1/X à 10/X g par jour, et X étant un entier compris de 2 à 8 et correspondant au nombre de rations devant être ingérées par le patient pour satisfaire ses besoins nutritionnels journaliers.
Lorsque le patient est un animal, la ration journalière alimentaire est adaptée en fonction de la catégorie et de la masse de l'animal, qu'il s'agisse d'un animal de compagnie ou d'un animal d'élevage. La répartition en glucides, lipides et protéines ainsi que les besoins en vitamines, minéraux et électrolytes de la ration journalière alimentaire d'un animal sont bien connus de l'homme du métier. Concernant l'inhibiteur de synthèse intracellulaire des polyamines, la dose est adaptée en fonction de la masse de l'animal et éventuellement sur la base des données obtenues chez 1 ' homme.
Les compositions utilisées selon la présente invention peuvent constituer la ration journalière alimentaire ou un sous-multiple d'une ration journalière alimentaire d'un animal et devront satisfaire les besoins nutritionnels journaliers d'un animal. A titre d'exemple, lorsque le patient est une souris, les compositions utilisées selon la présente invention constituent la ration journalière alimentaire d'une souris et 10 comprennent: - de 0,6 g à 1,8 g de glucides, - de 0,04 g à 1,2 g de lipides, - de 0,01 g à 0,6 g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour 15 répondre aux besoins nutritionnels journaliers d'un animal, - et éventuellement un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines à raison de moins de 300 mg et préférentiellement à raison de 40 à 200 mg par jour. 20 Tout comme pour l'être humain, les compositions utilisées selon la présente invention peuvent être un sous-multiple d'une ration journalière alimentaire d'une souris et comprendre : - de 0,6/X g à 1,8/X g de glucides, - de 0,04/X g à 1,2/X g de lipides, 25 - de 0.01/X g à 0,6/X g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre partiellement aux besoins nutritionnels journaliers d'un animal, - et éventuellement un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines à raison de moins de 300/X mg et préférentiellement à raison de 40/X à 200/X mg 30 par jour, et X étant un entier compris de 2 à 8 et correspondant au nombre de rations devant être ingérées par le patient pour satisfaire ses besoins nutritionnels journaliers.
Les proportions des constituants des compositions de la présente invention données dans le cadre de l'alimentation d'une souris, sont données à titre indicatif et peuvent servir de base à l'homme du métier qui peut les adapter, grâce à ses connaissances générales, à d'autres animaux.
Les compositions de l'invention peuvent se présenter sous forme solide, liquide ou semi-liquide. Leur formulation est adaptée en fonction de la capacité du patient à absorber une alimentation par voie orale mais également par voie entérale ou parentérale. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions de l'invention se 10 présentent sous une forme sèche à dissoudre extemporanément dans un véhicule neutre. Selon un mode de réalisation plus particulier, les compositions de l'invention incluent un véhicule neutre les rendant prêtes à l'emploi. Par « véhicule neutre », on désigne une solution aqueuse permettant de réaliser une composition plus ou moins liquide, facilitant l'ingestion de cette dernière par le 15 patient. Ainsi, les compositions de l'invention auront une gamme de viscosité s'étendant de celle de l'eau à celle de boissons lactées pour une température comprise de 4°C à 40°C, à la pression atmosphérique normale. Les compositions de l'invention peuvent être utilisées directement en tant que médicament. 20 Par « médicament », on désigne toute substance qui une fois ingérée par le patient, lui procure un bénéfice en termes de bien-être, d'amélioration des marqueurs biologiques, de régression ou de rémission de la pathologie. Les compositions de l'invention peuvent également entrer dans la formulation de préparations pharmaceutiques. 25 Les compositions de l'invention peuvent être utilisées dans la préparation d'un médicament. Les compositions de l'invention peuvent être utilisées en tant que complément ou substitut alimentaire. Les compositions de l'invention peuvent être utilisées en tant que complément 30 nutraceutique. Le métabolisme des polyamines joue un rôle clé dans la prolifération cellulaire. Sachant qu'une perturbation dans la physiologie de la division cellulaire est presque toujours nuisible, il parait pertinent d'analyser les effets d'une perturbation du métabolisme des polyamines dans le cadre de pathologies mettant en jeu des processus d'hyperprolifération cellulaire, et notamment dans le cadre du traitement du cancer. Les compositions de l'invention peuvent être utilisées dans le traitement, chez un patient, de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire.
Les compositions de l'invention peuvent être utilisées dans le traitement, chez un patient, du cancer. Les compositions de l'invention peuvent être utilisées dans le traitement de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire ou dans le traitement du cancer, ledit traitement s'effectue en administrant une dose unitaire variant de 6,7 mg à 670 mg de 10 spermine. Afin de contrôler au maximum l'apport exogène en polyamines, les compositions de l'invention peuvent servir de base à un régime alimentaire qui peut comprendre plusieurs phases au cours desquelles l'apport exogène en polyamines est : - totalement apporté par les compositions utilisées selon l'invention, 15 - majoritairement apporté par les compositions utilisées selon l'invention, - partiellement apporté par les compositions utilisées selon l'invention. Par « totalement », on désigne le fait que l'alimentation du patient est restreinte aux compositions de l'invention. Aucun aliment autre que les compositions de 20 l'invention n'entrent dans le régime alimentaire du patient. Lors de cette phase, le contrôle de l'apport en polyamines est maximal. Par « majoritairement », on désigne la possibilité d'introduite dans le régime alimentaire du patient un petit déjeuner comprenant des aliments à teneur réduite en polyamines. Le reste de la ration alimentaire journalière est apportée par les 25 compositions de l'invention. Par « partiellement », on désigne la possibilité d'introduite dans le régime alimentaire du patient un petit déjeuner et au moins un repas solide comprenant des aliments à teneur réduite en polyamines. Le reste de la ration alimentaire journalière est apportée par les compositions de l'invention. 30 Selon un mode de réalisation particulier, les compositions utilisées selon la présente invention sont administrées au patient selon le schéma suivant: (i) administration d'une première dose de la composition de l'invention pendant une première période de temps, et consécutivement, (ii) administration d'une seconde dose de la composition de l'invention pendant une seconde période de temps, la seconde dose est ajustée en fonction de la réaction du patient à la première, et consécutivement, (iii) administration d'une troisième dose de la composition de l'invention pendant une troisième période de temps, la troisième dose est ajustée en fonction de la réaction du patient à la seconde. Par « réaction du patient », on désigne sa capacité physiologique à tirer bénéfice d'un régime appauvri en polyamines. Le bénéfice peut être apprécié à partir notamment de la régression de la masse tumorale. L'amélioration ou la disparition de tout signe de la maladie peut être évaluée par un examen clinique, des examens biologiques ou d'imagerie réalisés de façon usuelle dans le cadre du cancer. Ces critères varient en fonction du type de cancer. Trois hypothèses sont envisageables : - soit l'état physiologique du patient s'améliore après administration d'une première dose de la composition et dans ce cas, la seconde dose de la composition contiendra au plus le même taux de polyamines que la première dose, - soit l'état physiologique du patient ne présente aucune amélioration après administration d'une première dose de la composition et dans ce cas, la seconde dose de la composition contiendra au moins le même taux de polyamines que la première dose, - soit l'état physiologique du patient s'est dégradé après administration d'une 20 première dose de la composition et dans ce cas, la seconde dose de la composition contiendra un taux de polyamines soit supérieur soit inférieur à celui de la première dose. Le même type de raisonnement s'applique pour l'administration de la troisième dose. Ainsi, le praticien dispose d'une grande latitude dans le schéma d'administration des 25 compositions de l'invention. Lorsque les trois doses sont identiques, cela revient à administrer une dose unique au patient pendant une durée déterminée par le praticien. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la première période de temps varie de 7 à 14 jours, notamment 7 jours. 30 Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la seconde période de temps varie de 14 à 21 jours, notamment 14 jours. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la troisième période de temps varie de 28 à 63 jours, notamment 63 jours.
La première, la seconde et la troisième période de temps constitue un cycle complet de traitement du patient. L'administration des compositions de l'invention peut s'effectue pendant un, deux ou plusieurs cycles. Le renouvellement de ces cycles est laissé à l'appréciation du praticien.
Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention : - la première dose de polyamines varie de 6,7 mg à 5,3 g de spermine/j, - la seconde dose de polyamines varie de 6,7 mg à 5,3 g de spermine/j, et - la troisième dose de polyamines varie de 6,7 mg à 5,3 g de spermine/j. Ces doses correspondent aux doses de polyamines apportées par 1 à 8 rations d'un 10 régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine et enrichie en spermine de la dose 33,4 mg/kg d'aliment à la dose 3340 mg/kg d'aliment. Les compositions de la présente invention apportent au minimum la même quantité journalière de spermine et jusqu'à 800 fois plus de spermine qu'une ration alimentaire moyenne. 15 Selon un mode de réalisation particulier, la présente invention concerne également des compositions comprenant : - un mélange de cadavérine, putrescine et spermidine à une concentration variant de 0,3 à 0,6 nmoles par gramme de composition, - de la spermine à une concentration variant de 150 à 17000 nmoles par gramme 20 de composition, pour leur utilisation dans le traitement chez un patient de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire, la quantité totale de polyamines biologiquement actives ingérées par jour par le patient ne dépassant pas 11334 nanomoles par kcal de composition ingérée, notamment 5000 nanomoles par kcal de composition 25 ingérée, notamment 1000 nanomoles par kcal de composition ingérée, notamment 100 nanomoles par kcal de composition ingérée. Afin de potentialiser les effets d'un premier traitement anti-cancéreux, les compositions de l'invention peuvent être utilisées comme second agent thérapeutique. Les compositions de l'invention peuvent être administrées au patient avant et/ou 30 pendant et/ou après le traitement anti-cancéreux. Selon un mode de réalisation particulier, la présente invention concerne également une combinaison d'une composition comprenant : - un mélange de cadavérine, putrescine et spermidine à une concentration variant de 0,3 à 0,6 nmoles par gramme de composition, - de la spermine à une concentration variant de 150 à 17000 nmoles par gramme de composition, et d'un agent chimiothérapique pour son utilisation simultanée, séparée ou successive dans le traitement de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire, la quantité totale de polyamines biologiquement actives ingérées par jour par le patient ne dépassant pas 11334 nanomoles par kcal de composition ingérée, notamment 5000 nanomoles par kcal de composition ingérée, notamment 1000 nanomoles par kcal de composition ingérée, notamment 100 nanomoles par kcal de composition ingérée. Description des figures Figure 1 : Evolution du volume tumoral Cette figure représente les variations de volume de tumeurs (en cm3, indiqués en ordonnées) en fonction du nombre de jours (indiqués en abscisses) écoulés après la greffe de ladite tumeur chez des souris C57BL/6 mâles. Les souris sont greffées avec une tumeur solide de cellules du carcinome pulmonaire de Lewis.
Figure 1-A : Quatre groupes de cinq souris sont alimentés avec des régimes alimentaires différents 6 jours après que la greffe a eu lieu. Le début de traitement est indiqué par la flèche sur le graphique. La courbe matérialisée par des cercles noirs représente les souris alimentées avec 25 un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg/ kg d'aliment soit 861 nmo le/g d'aliment). La courbe matérialisée par des cercles vides représente les souris alimentées avec un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg/ kg d'aliment soit 861 nmole/g d'aliment), et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). 30 La courbe matérialisée par des carrés noirs représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 ug/ kg d'aliment soit 0,350 nmo le/ g d'aliment).
La courbe matérialisée par des carrés vides représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml).
Figure 1-B : Six groupes de cinq souris sont alimentés avec des régimes alimentaires différents 6 jours après que la greffe a eu lieu. Le début de traitement est indiqué par la flèche sur le graphique. La courbe matérialisée par des cercles noirs représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment). La courbe matérialisée par des cercles vides représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La courbe matérialisée par des carrés noirs représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment) et enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment). La courbe matérialisée par des carrés vides représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml).
La courbe matérialisée par des losanges noirs représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment) et enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment). La courbe matérialisée par des carrés vides représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml).
Figure 2 : Evolution de la dissémination métastasique pulmonaire Cette figure représente le pourcentage d'envahissement métastasique pulmonaire (en ordonnées) de souris C57BL/6 mâles, en fonction du régime alimentaire (en abscisses) donné aux souris ayant reçues la greffe d'une tumeur solide de cellules du carcinome de Lewis. Le pourcentage d'envahissement métastasique pulmonaire est mesuré 19 jours après que la greffe a eu lieu. Dix groupes de souris sont alimentés avec des régimes alimentaires différents. Le premier groupe (représenté par une colonne noire) est alimenté avec un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg/ kg d'aliment soit 861 10 nmole/g d'aliment). La valeur moyenne d'envahissement métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 27 %. Le second groupe (représenté par une colonne blanche) est alimenté avec un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg/ kg d'aliment soit 861 nmole/g d'aliment), et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La 15 valeur moyenne d'envahissement métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 11 %. Le troisième groupe (représenté par une colonne contenant des traits discontinus verticaux) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment). La valeur moyenne 20 d'envahissement métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 6 %. Le quatrième groupe (représenté par une colonne contenant des traits discontinus horizontaux) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La valeur moyenne d'envahissement 25 métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 7 %. Le cinquième groupe (représenté par une colonne contenant des traits continus verticaux) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment). La valeur moyenne d'envahissement 30 métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 13 %. Le sixième groupe (représenté par une colonne contenant des traits continus horizontaux) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La valeur moyenne d'envahissement métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 4 %. Le septième groupe (représenté par une colonne contenant des traits continus orientés à gauche) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment). La valeur moyenne d'envahissement métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 7 %. Le huitième groupe (représenté par une colonne contenant des traits continus orientés à droite) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La valeur moyenne d'envahissement métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 7 %.
Le neuvième groupe (représenté par une colonne contenant des petits points) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment). La valeur moyenne d'envahissement métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 5 %.
Le dixième groupe (représenté par une colonne contenant des gros points) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (3340 mg / kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La valeur moyenne d'envahissement métastasique pulmonaire des souris de ce groupe est de 1 %. Figure 3 : Evolution des taux tumoraux de polyamines Cette figure représente les taux tumoraux de putrescine, spermidine et spermine (en ordonnées) de souris C57BL/6 mâles, en fonction du régime alimentaire (en abscisses) donné aux souris ayant reçues la greffe d'une tumeur solide de cellules du carcinome de Lewis. Les taux tumoraux de putrescine, spermidine et spermine sont mesurés 19 jours après que la greffe a eu lieu.
Figure 3-A : Quatre groupes de cinq souris sont alimentés avec des régimes alimentaires différents 6 jours après que la greffe a eu lieu. La colonne noire représente les souris alimentées avec un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg/ kg d'aliment soit 861 nmo le/g d'aliment).
La colonne blanche représente les souris alimentées avec un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg/ kg d'aliment soit 861 nmole/g d'aliment), et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La colonne contenant des traits discontinus verticaux représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d' aliment soit 0,350 nmo le/ g d' aliment). La colonne contenant des traits discontinus horizontaux représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml).
Figure 3-B : Six groupes de cinq souris sont alimentés avec des régimes alimentaires différents 6 jours après que la greffe a eu lieu. La colonne contenant des traits continus verticaux représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment). La colonne contenant des traits continus horizontaux représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La colonne contenant des traits continus orientés à gauche représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment) et enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment). La colonne contenant des traits continus orientés à droite représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La colonne contenant des petits points représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 5 nmole/ g d'aliment) et enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment). La colonne contenant des gros points représente les souris alimentées avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g 10 d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). Figure 4 : Evolution de la masse de la rate Cette figure représente la masse de la rate (en ordonnées) de souris C57BL/6 mâles, en fonction du régime alimentaire (en abscisses) donné aux souris ayant reçues 15 ou non la greffe d'une tumeur solide de cellules du carcinome de Lewis. La masse de la rate est mesurée 19 jours après que la greffe a eu lieu. Dix groupes de souris ayant reçu la greffe d'une tumeur solide de cellules du carcinome de Lewis sont alimentés avec des régimes alimentaires différents. Un onzième groupe de souris n'ayant pas reçu de greffe et placé sous un régime alimentaire 20 contenant un taux normal de polyamines, permet d'établir une valeur moyenne de référence de la masse splénique chez les souris ayant servi à cette étude. Le premier groupe (représenté par une colonne noire) est alimenté avec un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg/ kg d'aliment soit 861 25 nmole/g d'aliment). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 171 mg. Le second groupe (représenté par une colonne blanche) est alimenté avec un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg/ kg d'aliment soit 861 nmole/g d'aliment), et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La 30 valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 151 mg. Le troisième groupe (représenté par une colonne contenant des traits discontinus verticaux) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 88 mg. Le quatrième groupe (représenté par une colonne contenant des traits discontinus horizontaux) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 63 mg. Le cinquième groupe (représenté par une colonne contenant des traits continus verticaux) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 93 mg. Le sixième groupe (représenté par une colonne contenant des traits continus horizontaux) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 75 mg. Le septième groupe (représenté par une colonne contenant des traits continus orientés à gauche) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 98 mg. Le huitième groupe (représenté par une colonne contenant des traits continus orientés à droite) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 100 mg.
Le neuvième groupe (représenté par une colonne contenant des petits points) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 81 mg. Le dixième groupe (représenté par une colonne contenant des gros points) est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 ug/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 42 mg. Le onzième groupe (représenté par une colonne grise), correspondant aux souris n'ayant pas reçu de greffe, est alimenté avec un régime contenant un taux normal de 10 polyamines (125 mg/ kg d'aliment soit 861 nmole/g d'aliment). La valeur moyenne de la masse splénique des souris de ce groupe est de 61 mg. Exemples 15 Exemple 1 : Effet du régime alimentaire appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine et enrichi en spermine 1 - Modèle animal 1.1 - Souche murine 20 Des souris mâles C57BL/6, âgées de 9 semaines et pesant 20g (élevage Janvier, Le Genest St Isle, France) sont acclimatées 1 semaine avant le début de l'étude. La manipulation des animaux est réalisée en accord avec les directives éthique pour l'expérimentation et selon les recommandations de l'Association Européenne de Recherche Biomédical. 25 Les animaux sont enfermés à raison de 5 individus par cage dans des conditions standardisées (21 ± 1°C ; 60% d'humidité relative, cycles de 12h de lumière, 12h d'obscurité), et ont accès à de la nourriture et à de l'eau à volonté. 1.2 - Modèle tumoral 30 Les cellules de carcinome pulmonaire de Lewis (3LL) ont été obtenues auprès de 1'ECACC (European collection of cell cultures) et greffées par injection intramusculaire dans les pattes postérieures de souris mâles C57BL/6 selon la méthode précédemment décrite (Hergueux J. et al., Exp. Cell Biol., 1983, 51(4), 181-191) pour produire des cellules tumorales. Après 20 jours, les cellules tumorales sont collectées et dispersées dans du PBS, comptées et diluées pour atteindre 0,5 x106 cellules / 100 ILLL, avant d'être greffées dans la patte arrière droite des souris. Les souris greffées sont réparties aléatoirement dans les cages par groupe de 5 individus.
La tumeur devient palpable quelques jours après que la greffe a eu lieu. Les animaux sont sacrifiés 19 jours après la greffe de cellules tumorales. 2 - Alimentation La nourriture appauvrie en cadavérine, putrescine et spermidine est 10 commercialisée sous la marque CASTASETM par la société Nutrialys (Saint-Grégoire, France). Cette nourriture appauvrie en polyamines contient moins de 51 itg de polyamines /kg d'aliment. La nourriture pour rongeur contenant un taux normal de polyamines (125 mg de polyamines par kilo d'aliment soit 861 nmole de polyamines/g d'aliment) correspond à 15 une alimentation standard du commerce (UAR, usine d'alimentation standard). Les produits sont distribués aux animaux selon leur profil et leur besoin nutritionnel. Une souris consomme environ 2 grammes par jour d'alimentation. Le traitement est mis en place 6 jours après la greffe, lorsque la tumeur est palpable et est administré 7 jours sur 7 et comprend l'apport ad libitum de 20 l'alimentation normale ou des solutés à tester ainsi que l'eau de boisson. 3 - Résultats 3.1 - Croissance tumorale Le modèle animal (souris C57BL/6) et le modèle tumoral (carcinome de Lewis) 25 sont décrits précédemment. Les souris sont greffées avec 0,5 x106 cellules tumorales, par injection intramusculaire dans l'une des pattes arrières. La croissance de la tumeur est quantifiée 6, 8, 11, 14 et 18 jours après que la greffe a eu lieu par mesure du volume de la tumeur, selon la méthode précédemment décrite (Moulinoux et al., Int J. Cancer, 1984, 34(2), 277-281). 30 Les souris sont divisées en dix groupes et des régimes alimentaires différents sont administrés à chaque groupe. Le premier groupe est alimenté avec un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg / kg d'aliment soit 861 nmole / g d'aliment).
Le deuxième groupe est alimenté avec un régime contenant un taux normal de polyamines et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). Le troisième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment).
Le quatrième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine, et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). Le cinquième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment).
Le sixième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). Le septième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment). Le huitième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson 20 contenant de la néomycine (2 mg / ml). Le neuvième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment). Le dixième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, 25 putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment) et une eau de boisson contenant de la néomycine (2 mg / ml). La néomycine est diluée dans l'eau de boisson (0,2% m/v) que les animaux soient nourris avec une alimentation sous une forme solide de type croquette, ou avec 30 une alimentation sous une forme liquide ou semi-liquide. L'évolution du volume des tumeurs (en cm3) est indiquée sur les figures 1-A pour les animaux des groupes 1 à 4 et sur la figure 1-B pour les animaux des groupes 5 à 10.
La néomycine n'a aucun effet sur l'évolution du volume tumoral lorsqu'elle est administrée dans l'eau de boisson sur la base d'un régime contenant un taux normal de polyamines. Le régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine provoque une diminution de 20% de la croissance tumorale à J19. Cette diminution atteint 35% lorsque la néomycine est ajoutée à ce régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (Figure 1-A). Une supplémentation en spermine du régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine augmente de façon dose-dépendante l'effet antitumorale de ce régime de 10 respectivement 7%, de 17% et de 37% pour les doses de spermine de 33,4, 334 et 3340 mg /kg d'aliment (figure 1-B). 3.2 - Envahissement métastasique pulmonaire Immédiatement après le sacrifice des animaux, les poumons sont prélevés, 15 conservés dans du formol à 10% et les métastases pulmonaires sont visualisées à l'aide d'une loupe binoculaire. La dissémination métastasique est exprimée en pourcentage d'envahissement par rapport à la surface totale des poumons. Le pourcentage d'envahissement métastasique a été mesuré chez les souris des dix groupes précédemment décrits, ayant reçu chacun une alimentation distinctes. Les résultats sont 20 illustrés à la figure 2. La néomycine apportée en complément d'un régime contenant un taux normal de polyamines provoque une diminution de 60% de l'envahissement métastasique par rapport à celui observé chez les souris n'ayant pas reçu cet antibiotique. Le régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine provoque une 25 diminution de 77% de l'envahissement métastasique par rapport à celui observé chez les souris ayant reçu d'un régime contenant un taux normal de polyamines. L'ajout de néomycine à un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine n'entraine aucun bénéfice supplémentaire. Une supplémentation en spermine du régime appauvri en cadavérine, putrescine 30 et spermidine ne semble apporter aucun bénéfice en termes de processus métastasique. A l'inverse, pour une dose de spermine de 33,4 mg/kg d'aliment, l'ajout de spermine contribue à une expansion du processus métastasique. Cet effet disparait pour des doses de spermine supérieures à 33,4 mg/kg d'aliment. L'envahissement métastasique pulmonaire est quasi nul lorsque la néomycine est associée au régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine et enrichi par 3340 mg/kg de composition. 3.3 - Taux tumoraux de polyamines Le taux de polyamines est mesuré dans la tumeur formée au site d'inoculation des cellules de carcinome de Lewis. La tumeur est lavée puis les cellules qui la composent sont dispersées à l'aide d'un homogénéisateur de type Polytron®, en présence d'acide perchlorique 0,2M. Après une incubation d'au moins 16h à 4°C, les cellules sont centrifugées 15 minutes à 3500 rpm à 4°C. Le surnageant qui contient les polyamines est prélevé et sert au dosage des polyamines. Les polyamines sont dosées selon la méthode précédemment décrite (Seiler N et al., 1996, Cancer Research, 56, 5624-5630). Les trois principales polyamines présentes chez les mammifères (putrescine, spermidine et spermine) ont été dosées pour les dix groupes de souris ayant reçu chacun une alimentation distincte. Les résultats sont illustrés à la figure 3.
La néomycine provoque une diminution de 17% du taux de putrescine, une augmentation de 7% du taux de spermine et est sans effet sur le taux de spermidine sur la base d'un régime alimentaire normal. A l'inverse, néomycine provoque une augmentation de 17% du taux de putrescine, une augmentation de 24% du taux de spermidine et une diminution de 5% du taux de spermine sur la base d'un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine. Le régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine induit une augmentation respectivement de 17% et de 24% des taux tumoraux de putrescine et spermidine. Ce régime n'a aucun effet sur le taux tumoral de spermine. Une supplémentation en spermine du régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine induit des variations des taux tumoraux de putrescine, spermidine et spermine. A la dose de 33,4 mg de spermine /kg d'aliment (soit 165 nmole/ g d'aliment), le taux tumoral de putrescine augmente de 17%, le taux tumoral de spermidine augmente de 25% et le taux tumoral de spermine diminue de 6% par rapport aux taux tumoraux de ces deux polyamines chez les souris ayant reçu un régime contenant un taux normal de polyamines. A la dose 334 mg de spermine /kg d'aliment (soit 1650 nmole/ g d'aliment), le taux tumoral de spermidine augmente de 32% et le taux tumoral de spermine augmente de 12% par rapport aux taux tumoraux de ces deux polyamines chez les souris ayant reçu un régime contenant un taux normal de polyamines. Le taux tumoral de putrescine reste inchangé. A la dose 3340 mg de spermine /kg d'aliment (soit 16500 nmole/ g d'aliment), le taux tumoral de putrescine diminue de 50%, le taux tumoral de spermidine diminue de 19% et le taux tumoral de spermine augmente de 25% par rapport aux taux tumoraux de ces deux polyamines chez les souris ayant reçu un régime contenant un taux normal de polyamines. 3.4 - Masse splénique Après avoir procéder à l'euthanasie des animaux, la rate est prélevée sur les souris et pesée à l'aide d'une balance de précision. En plus des dix groupes de souris ayant reçu chacun un régime alimentaire distinct, comme précédemment décrit, un onzième groupe d'animaux a été inclus pour cette étude. Il s'agit de souris mâles C57BL/6 présentant les mêmes caractéristiques physiologiques de bases que les souris des dix autres groupes mais qui n'ont pas subi de greffe de cellules de carcinome de Lewis. Les souris de ce onzième groupe ont été alimentées avec le régime contenant un taux normal de polyamines. La masse splénique de ces souris saines (61 mg) sert de référence pour un animal ne présentant aucun signe d'inflammation. Les souris ayant reçu une greffe de cellules de carcinome de Lewis et placé sous un régime contenant un taux normal de polyamines, présentent une masse splénique trois fois supérieure (171 mg) à celle des souris saines nourries avec le même régime alimentaire.
La néomycine provoque une diminution de la masse splénique indépendamment de la nature du régime alimentaire ingéré par les souris. Le régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine induit une diminution de l'ordre de 50% de la masse splénique chez ces souris en comparaison avec les souris greffées ayant reçu un régime contenant un taux normal de polyamines.
Jusqu'à une concentration de 334 mg/kg d'aliment (soit 1650 nmole/ g d'aliment), l'enrichissement en spermine du régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine n'a aucun effet supplémentaire en termes de diminution de la masse splénique et donc d'inflammation chez ces animaux porteurs d'une tumeur.
La néomycine associée à un enrichissement du régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine par 3340 mg de spermine /kg d'aliment (soit 16500 nmole/ g d'aliment) entraine une diminution de la masse splénique en deçà de celle des animaux sains.
Exemple 2 : Effet du régime alimentaire appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine et enrichi en spermine en association avec un anticancéreux 1 - Modèle animal 1.1 - Souche murine Des souris mâles C57BL/6, âgées de 9 semaines et pesant 20g (élevage Janvier, Le Genest St Isle, France) sont acclimatées 1 semaine avant le début de l'étude. La manipulation des animaux est réalisée en accord avec les directives éthique pour l'expérimentation et selon les recommandations de l'Association Européenne de Recherche Biomédical. Les animaux sont enfermés à raison de 5 individus par cage dans des conditions standardisées (21 ± 1°C ; 60% d'humidité relative, cycles de 12h de lumière, 12h d'obscurité), et ont accès à de la nourriture et à de l'eau à volonté. 1.2 - Modèle tumoral Les cellules de carcinome pulmonaire de Lewis (3LL) ont été obtenues auprès de 1'ECACC (European collection of cell cultures) et greffées par injection intramusculaire dans les pattes postérieures de souris mâles C57BL/6 selon la méthode précédemment décrite (Hergueux J. et al., Exp. Cell Biol., 1983, 51(4), 181-191) pour produire des cellules tumorales. Après 20 jours, les cellules tumorales sont collectées et dispersées dans du PBS, comptées et diluées pour atteindre 0,5 x106 cellules / 100 ILLL, avant d'être greffées dans la patte arrière droite des souris. Les souris greffées sont réparties aléatoirement dans les cages par groupe de 5 individus. La tumeur devient palpable quelques jours après que la greffe a eu lieu. Les animaux sont sacrifiés 19 jours après la greffe de cellules tumorales. 2 - Alimentation La nourriture appauvrie en cadavérine, putrescine et spermidine est commercialisée sous la marque CASTASETM par la société Nutrialys (Saint-Grégoire, France). Cette nourriture appauvrie en polyamines contient moins de 51 itg de polyamines /kg d'aliment. La nourriture pour rongeur contenant un taux normal de polyamines (125 mg de polyamines par kilo d'aliment soit 861 nmole de polyamines/g d'aliment) correspond à une alimentation standard du commerce (UAR, usine d'alimentation standard). Les produits sont distribués aux animaux selon leur profil et leur besoin 10 nutritionnel. Une souris consomme environ 2 grammes par jour d'alimentation. Le traitement est mis en place 6 jours après la greffe, lorsque la tumeur est palpable et est administré 7 jours sur 7 et comprend l'apport ad libitum de l'alimentation normale ou des solutés à tester ainsi que l'eau de boisson. 15 3 - Résultats 3.1 - Croissance tumorale Le modèle animal (souris C57BL/6) et le modèle tumoral (carcinome de Lewis) sont décrits précédemment. Les souris sont greffées avec 0,5 x106 cellules tumorales, par injection intramusculaire dans l'une des pattes arrières. 20 La croissance de la tumeur est quantifiée 6, 8, 11, 14 et 18 jours après que la greffe a eu lieu par mesure du volume de la tumeur, selon la méthode précédemment décrite (Moulinoux et al., Int J. Cancer, 1984, 34(2), 277-281). Les souris sont divisées en quinze groupes et des régimes alimentaires différents sont administrés à chaque groupe. 25 Le premier groupe est alimenté avec un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg / kg d'aliment soit 861 nmole / g d'aliment). Le deuxième groupe est alimenté avec un régime contenant un taux normal de polyamines et une dose de cyclophosphamide de 9 mg.kg-1 .semaine-1. Le troisième groupe est alimenté avec un régime contenant un taux normal de 30 polyamines et une dose de cyclophosphamide de 90 mg.kg-1 .semaine-1. Le quatrième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment).
Le cinquième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment) et une dose de cyclophosphamide de 9 mg.kg-'.semaine'. Le sixième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment) et une dose de cyclophosphamide de 90 mg.kg-'.semaine'. Le septième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment).
Le huitième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment). Le neuvième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), et enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment). Le dixième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment) et une dose de cyclophosphamide de 9 mg.kg-'.semaine'.
Le onzième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment) et une dose de cyclophosphamide de 9 mg.kg-'.semaine'. Le douzième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment) et une dose de cyclophosphamide de 9 mg.kg-'.semaine'. Le treizième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (33,4 mg/ kg d'aliment soit 165 nmole/ g d'aliment) et une dose de cyclophosphamide de 90 mg.kg-'.semaine'. Le quartozième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (334 mg/ kg d'aliment soit 1650 nmole/ g d'aliment) et une dose de cyclophosphamide de 90 mg.kg-'.semaine'. Le quinzième groupe est alimenté avec un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine (51 itg/ kg d'aliment soit 0,350 nmole/ g d'aliment), enrichi en spermine (3340 mg/ kg d'aliment soit 16500 nmole/ g d'aliment) et une dose de cyclophosphamide de 90 mg.kg-'.semaine'. L'évolution du volume des tumeurs (en cm3) est indiquée dans le tableau 1 pour les animaux des groupes 1 à 9. Tableau 1 : Evolution du volume tumoral Suivi du volume tumoral (en cm3) Volume tumoral à J18 (en % par rapport à UAR) Groupe Détails groupe JO J2 J5 J8 110 J12 J15 J18 1 UAR 0 0,1 0,25 0,37 0,8 1,5 3,3 3,7 0 2 UAR + CY 9 mg.kg-1.semaine-1 0 0,08 0,2 0,296 0,64 1,2 2,64 3,0 -20% 3 UAR + CY 90 mg.kg-1.semaine-1 0 0,02 0,05 0,074 0,16 0,3 0,66 0,7 -80% 4 Castase 0 0,065 0,1625 0,2405 0,52 0,975 2,145 2,4 -35% 5 Castase + CY 9 mg.kg-1.sennaine-1 0 0,055 0,1375 0,2035 0,44 0,825 1,815 2,0 -45% 6 Castase + CY 90 mg.kg-Lsemaine1 0 0,01 0,025 0,037 0,08 0,15 0,33 0,4 -90% 7 Castase + Sp 33,4 mg/kg 0 0,058 0,145 0,2146 0,464 0,87 1,914 2,1 -42% 8 Castase + Sp 334 mg/kg 0 0,048 0,12 0,1776 0,384 0,72 1,584 1,8 -52% 9 Castase + Sp 3340 mg/kg 0 0,028 0,07 0,1036 0,224 0,42 0,924 1,0 -72% S'agissant des groupes 10, 11 et 12, on observe une amélioration de 5 à 30 % par rapport au groupe 5. S'agissant des groupes 13, 14 et 15, on observe une amélioration de 1 à 10 % par rapport au groupe 6.
La cyclophosphamide (Endoxan®) administrée à 90 mg.kg-1.semaine-1 possède un effet anti-prolifératif important quelle que soit l'alimentation fournie. Le pourcentage d'inhibition est de l'ordre de 80 à 95 %. Une faible dose de cyclophosphamide (Endoxan®) de 9 mg.kg-l.semaine-1 associé à un régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine permet d'augmenter l'efficacité antitumorale de 25 % par rapport à un régime contenant un taux normal de polyamines (125 mg / kg d'aliment soit 861 nmole / g d'aliment) associé à 9 mg.kg1.semaine-1 de cyclophosphamide. Ce régime appauvri en cadavérine, putrescine et spermidine enrichi en spermine permet d'augmenter de façon dose-dépendante l'effet antitumorale de la cyclophosphamide à 9 mg.kg-1.semaine-1 de 5 à 30 %, selon les doses de spermine. Ce même régime permet d'augmenter de façon dose-dépendante l'effet antitumorale de la cyclophosphamide à 90 mg.kg-l.semaine-1 de 1 à 10 %, selon les doses de spermine. Ces régimes permettent de potentialiser l'effet antitumoral de la cyclophospamide à une faible dose permettant ainsi de limiter ses effets secondaires.

Claims (14)

  1. REVENDICATIONS1. Composition comprenant un mélange de cadavérine, putrescine et spermidine à une concentration variant de 0,3 à 0,6 nmoles par gramme de composition, ladite composition comprenant également de la spermine à une concentration variant de 150 à 17000 nmoles par gramme de composition.
  2. 2. Composition selon la revendication 1, dans laquelle la concentration en putrescine varie de 0,19 à 0,32 nmoles par gramme de composition, et /ou la concentration en cadavérine varie de 0,09 à 0,08 nmoles par gramme de composition, et /ou la concentration en spermidine varie de 0,09 à 0,20 nmoles par gramme de composition.
  3. 3. Composition selon la revendication 1 ou 2, laquelle contient en pourcentage de poids sec par rapport au poids sec total : 10 % à 35 % de lipides, 8 % à 30 % de protéines, 35 % à 80 % de glucides, jusqu'à 10 % d'un mélange constitué de vitamines, de minéraux et d'électrolytes.
  4. 4. Composition selon l'une des revendications 1 à 3, laquelle contient éventuellement au moins un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines, notamment choisi parmi les inhibiteurs de l'ornithine décarboxylase, de la spermidine-spermine N1- acétyltransférase ou de la spermine oxydase, et/ ou au moins un inhibiteur du transport des polyamines, à raison d'au plus 15 % en poids par rapport au poids sec total de la composition.
  5. 5. Composition selon l'une des revendications 1 à 4, laquelle contient au moins un antibiotique, et/ou est enrichie en vitamines.
  6. 6. Composition selon l'une des revendications 3 à 5, dans laquelle les glucides appartiennent au groupe comprenant les polymères de glucose, les maltodextrines, le saccharose, les amidons modifiés, le glucose monohydrate, le sirop de glucose déshydraté, le monostéarate de glycérol et leurs mélanges, et/ou dans laquelle les protéines appartiennent au groupe comprenant les protéines solubles du lait, les protéines de soja, les peptides de sérum, le blanc d'oeuf en poudre, le caséinate depotassium, les peptides non phosphorylés, les peptides de caséine, le caséinate mixte, l'isolat de soja et leurs mélanges, et/ou dans laquelle les lipides appartiennent au groupe comprenant l'huile de beurre, l'huile d'arachide, les triglycérides à chaine moyenne, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile d'onagre et leurs mélanges, et/ou dans laquelle les lipides sont constitués par un mélange d'au moins une huile d'origine animale, d'au moins une huile d'origine végétale et de stéarate de glycérol.
  7. 7. Composition selon l'une des revendications 1 à 6, laquelle composition constitue la 10 ration journalière alimentaire d'un être humain et en ce qu'elle comprend: - de 75 g à 500 g de glucides, - de 20 g à 185 g de lipides, - de 20 g à 225 g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour 15 répondre aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain, - et éventuellement un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines, ou, laquelle composition est un sous-multiple d'une ration journalière alimentaire d'un être humain et en ce qu'elle comprend : - de 75/X g à 500/X g de glucides, 20 - de 20/X g à 185/X g de lipides, - de 20/X g à 225/X g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre partiellement aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain, - et éventuellement un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines, 25 et X étant un entier compris entre 2 et 8 et correspondant au nombre de rations devant être ingérées par le patient pour satisfaire ses besoins nutritionnels journaliers.
  8. 8. Composition selon l'une des revendications 1 à 7, laquelle composition se présente sous une forme sèche à dissoudre extemporanément dans un véhicule neutre. 30
  9. 9. Composition selon l'une des revendications 1 à 6 pour son utilisation en tant que médicament.
  10. 10. Préparation pharmaceutique comprenant une composition selon l'une des revendications 1 à 6.
  11. 11. Composition selon l'une des revendications 1 à 8 pour son utilisation en tant que complément ou substitut alimentaire, ou en tant que complément nutraceutique.
  12. 12. Composition selon l'une des revendications 1 à 6 pour son utilisation dans le traitement, chez un patient, de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire, ou pour son utilisation dans le traitement, chez un patient, du cancer.
  13. 13. Composition comprenant : - un mélange de cadavérine, putrescine et spermidine à une concentration variant de 0,3 à 0,6 nmoles par gramme de composition, - de la spermine à une concentration variant de 150 à 17000 nmoles par gramme de composition, pour son utilisation dans le traitement chez un patient de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire.
  14. 14. Combinaison d'une composition selon la revendication 13 et d'un agent chimiothérapique pour son utilisation simultanée, séparée ou successive dans le traitement de pathologies liées à l'hyperprolifération cellulaire.
FR1158774A 2011-09-29 2011-09-29 Compositions contenant de la spermine et compositions pharmaceutiques les contenant Expired - Fee Related FR2980709B1 (fr)

Priority Applications (3)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1158774A FR2980709B1 (fr) 2011-09-29 2011-09-29 Compositions contenant de la spermine et compositions pharmaceutiques les contenant
EP12773094.3A EP2760442A1 (fr) 2011-09-29 2012-09-26 Compositions contenant de la spermine avec cadaverine, putrescine et/ou spermidine.
PCT/FR2012/052162 WO2013045826A1 (fr) 2011-09-29 2012-09-26 Compositions contenant de la spermine avec cadaverine, putrescine et/ou spermidine.

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR1158774A FR2980709B1 (fr) 2011-09-29 2011-09-29 Compositions contenant de la spermine et compositions pharmaceutiques les contenant

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR2980709A1 true FR2980709A1 (fr) 2013-04-05
FR2980709B1 FR2980709B1 (fr) 2013-10-25

Family

ID=47023027

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR1158774A Expired - Fee Related FR2980709B1 (fr) 2011-09-29 2011-09-29 Compositions contenant de la spermine et compositions pharmaceutiques les contenant

Country Status (3)

Country Link
EP (1) EP2760442A1 (fr)
FR (1) FR2980709B1 (fr)
WO (1) WO2013045826A1 (fr)

Families Citing this family (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO2018059214A1 (fr) 2016-09-29 2018-04-05 广州君赫生物科技有限公司 Composés affectant la synthèse de saicar, et applications
EP3613731A4 (fr) * 2017-04-20 2021-01-13 Geneheal Biotechnology Co., Ltd. Applications de la spermidine et de son dérivé
JP6810814B2 (ja) 2017-04-20 2021-01-06 広州君赫生物科技有限公司 抗腫瘍薬の調製におけるスペルミン及びその誘導体の使用
WO2020025989A1 (fr) 2018-07-31 2020-02-06 Debreceni Egyetem Traitement et diagnostic du cancer du sein
CN110214869A (zh) * 2019-07-03 2019-09-10 四川农业大学 一种促进公猪睾丸细胞增殖发育的复合添加剂及制备方法

Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO1997011691A1 (fr) * 1995-09-29 1997-04-03 Children's Medical Center Corporation Traitement du cancer de la prostate chez l'homme
FR2858231A1 (fr) * 2003-07-31 2005-02-04 Univ Rennes Utilisation nouvelle d'une composition alimentaire a usage humain pauvre en polyamines pour la realisation d'un aliment therapeutique
FR2896127A1 (fr) * 2006-01-17 2007-07-20 Univ Rennes I Etablissement Pu Utilisation nouvelle d'une composition alimentaire a usage humain ou veterinaire pauvre en polyamines pour la realisation d'un aliment therapeutique
JP2007291027A (ja) * 2006-04-26 2007-11-08 Toyobo Co Ltd 植物からのポリアミン組成物の調製方法
KR20090027896A (ko) * 2007-09-13 2009-03-18 한국과학기술연구원 아민 카르바밀레이티드 유도체화와액체크로마토그래피/전기분무-이중질량분석기를 이용한인체의 뇨 또는 혈청에서의 폴리아민 검출 방법
US20110236512A1 (en) * 2009-09-28 2011-09-29 Toyo Boseki Kabushiki Kaisha Stress-reducing agent including plant-derived polyamine-containing extract serving as active component

Family Cites Families (5)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2706255B1 (fr) 1993-06-17 1995-10-27 Univ Rennes Composition à usage alimentaire et/ou pharmaceutique pauvre en polyamines et applications thérapeutiques.
US7425579B2 (en) 1998-04-21 2008-09-16 Universite Laval Methods for inhibiting activity of polyamine transporters
WO2000006546A1 (fr) 1998-07-30 2000-02-10 The Picower Institute For Medical Research Compositions pharmaceutiques immunotherapeutiques anticancereuses
JP2004506683A (ja) 2000-08-24 2004-03-04 ザ リージェンツ オブ ザ ユニバーシティ オブ カリフォルニア α−ジフルオロメチルオルニチン(DFMO)は、ヒト前立腺におけるポリアミンレベルを抑制する
WO2010148390A2 (fr) 2009-06-19 2010-12-23 University Of Central Florida Research Foundation, Inc. Inhibiteurs du transport de la polyamine en tant que nouvelle thérapeutique

Patent Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
WO1997011691A1 (fr) * 1995-09-29 1997-04-03 Children's Medical Center Corporation Traitement du cancer de la prostate chez l'homme
FR2858231A1 (fr) * 2003-07-31 2005-02-04 Univ Rennes Utilisation nouvelle d'une composition alimentaire a usage humain pauvre en polyamines pour la realisation d'un aliment therapeutique
FR2896127A1 (fr) * 2006-01-17 2007-07-20 Univ Rennes I Etablissement Pu Utilisation nouvelle d'une composition alimentaire a usage humain ou veterinaire pauvre en polyamines pour la realisation d'un aliment therapeutique
JP2007291027A (ja) * 2006-04-26 2007-11-08 Toyobo Co Ltd 植物からのポリアミン組成物の調製方法
KR20090027896A (ko) * 2007-09-13 2009-03-18 한국과학기술연구원 아민 카르바밀레이티드 유도체화와액체크로마토그래피/전기분무-이중질량분석기를 이용한인체의 뇨 또는 혈청에서의 폴리아민 검출 방법
US20110236512A1 (en) * 2009-09-28 2011-09-29 Toyo Boseki Kabushiki Kaisha Stress-reducing agent including plant-derived polyamine-containing extract serving as active component

Non-Patent Citations (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Title
JEONG AH BYUN ET AL.: "Analysis of polyamines as carbamoyl derivatives in urine and serum...", BIOMEDICAL CHROMATOGRAPHY, vol. 22, 2008, pages 73 - 80, XP002675200 *

Also Published As

Publication number Publication date
WO2013045826A1 (fr) 2013-04-04
EP2760442A1 (fr) 2014-08-06
FR2980709B1 (fr) 2013-10-25

Similar Documents

Publication Publication Date Title
US20080317886A1 (en) Compositions for Preventing and Reducing Delayed Onset Muscle Soreness
EP2760442A1 (fr) Compositions contenant de la spermine avec cadaverine, putrescine et/ou spermidine.
EP0703731B1 (fr) Composition a usage alimentaire et/ou pharmaceutique pauvre en polyamines et applications therapeutiques
FR2997302A1 (fr) Prevention et traitement des deficits en pyruvate deshydrogenase
JP5501395B2 (ja) N−メチル−d−アスパレート受容体のnr2−bサブユニットが関与している症候群または病態と闘うための治療薬
EP2802318A1 (fr) Compositions contenant de l'agmatine et leurs utilisations dans la preparation de medicaments ou de substances nutraceutiques
EP1302115A1 (fr) Utilisation de cystathionine
US20230117757A1 (en) Coenzyme q production accelerator and method for accelerating coenzyme q production
EP0655244B1 (fr) Composition à base d'acides aminés pour le traitement d'infections
EP2663286B1 (fr) Action preventive de la citrulline sur le developpement spontane des tumeurs
EP2440195B1 (fr) Utilisation d'alkylglycerols pour la preparation de medicaments
EP1973425B1 (fr) Utilisation nouvelle d'une composition alimentaire a usage humain ou veterinaire pauvre en polyamines pour la realisation d'un aliment therapeutique
EP2452577B1 (fr) Solution aqueuse de phytine et utilisation de ladite solution pour la préparation d'un complément alimentaire liquide ou d'une composition cosmétique
EP0703732B1 (fr) Composition a usage alimentaire et/ou pharmaceutique pauvre en polyamines
EP3946405B1 (fr) Composition de desmodium et de chrome trivalent et utilisation à visee oculaire
CA2407442A1 (fr) Nouveaux medicaments a base de melanges de sesquiterpenes
Remesar Betlloch et al. Dietary energy partition: the central role of glucose
WO2022074154A1 (fr) O-acétylsérine pour son utilisation dans la prévention et le traitement de l'intolérance au glucose et les maladies associées
FR3015287A1 (fr) Combinaison de bezafibrate et de resveratrol pour le traitement et la prevention des maladies impliquant un dysfonctionnement energetique des mitochondries.
WO2012072709A1 (fr) Utilisation d'une composition alimentaire dans le traitement et/ou la prévention des douleurs neuropathiques induites par un agent anticancéreux

Legal Events

Date Code Title Description
TQ Partial transmission of property

Owner name: UNIVERSITE DE RENNES 1, FR

Effective date: 20150112

Owner name: NUTRIALYS MEDICAL NUTRITION SA, FR

Effective date: 20150112

ST Notification of lapse

Effective date: 20160531