FR2978952A1 - Systeme pour le blocage de grand-voile en position haute - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un système pour le blocage en position haute d'un chariot sur un rail, notamment d'un chariot de têtière de grand-voile sur un rail monté sur un mât pour le blocage de la grand-voile en position haute. Le système comprend un chariot (1), un rail (8) monté sur un mât (9), et un dispositif de blocage comportant des premiers moyens (4) de blocage sur le mât, des seconds moyens (3) de blocage montés mobiles sur le chariot, des premiers moyens (5, 6) d'actionnement montés sur le mât aptes à être manœuvrés depuis le bas du mât et aptes à coopérer avec des seconds moyens (7) d'actionnement montés mobiles sur ledit chariot et liés aux seconds moyens (3) de blocage, pour manœuvrer lesdits seconds moyens de blocage entre une position de blocage et une position escamotée.

Description

La présente invention concerne un système pour le blocage en position haute d'un chariot sur un rail, notamment d'un chariot de têtière de grand-voile sur un rail monté sur un mât pour le blocage de la grand-voile en position haute. Dans le cas de grand-voiles dont le guindant est connecté le long du mât par des chariots montés coulissant sur un rail solidaire du mât, la têtière de la grand-voile est reliée à un chariot dit de têtière auquel la drisse est accrochée. Pour supprimer la tension de la drisse lorsque la grand voile est hissée, et ainsi diminuer les charges supportées par le mât et soulager la drisse, ainsi que son réa en tête de mât et ses poulies en pied de mât, il est connu des dispositifs de blocage comportant des premiers moyens de blocage montés sur le mât et des seconds moyens de blocage montés sur le chariot, les premiers ou seconds moyens de blocage étant montés mobiles entre une position escamotée et une position de blocage dans laquelle les seconds moyens de blocage coopèrent avec les premiers moyens de blocage pour bloquer le chariot en position sur le rail. Le dispositif comprend en outre des moyens d'actionnement pour manoeuvrer lesdits moyens de blocage mobiles entre ses deux positions, et débloquer à distance, depuis le bas du mât, le chariot du rail. Il a notamment été proposé des seconds moyens de blocage formés de deux crochets montés pivotant latéralement de part et d'autre du chariot, ces deux crochets étant sollicités élastiquement par des ressorts en direction du mât vers une position de blocage pour s'enclencher dans les logements d'une platine fixée sur le mât et formant les premiers moyens de blocage. La platine est montée à l'intérieur du mât, sur la face interne de la paroi arrière du mât, les logements débouchant au niveau de deux ouvertures du mât ménagées de part et d'autre du rail. Outre les ressorts, les moyens d'actionnement comprennent un organe sous forme de plaque montée mobile sur le mât entre une position inactive et une position active dans laquelle l'organe ferme sensiblement les logements. L'organe est sollicité élastiquement en position active et est relié à un bout s'étendant dans le mât jusqu'au pied du mât pour manoeuvrer l'organe en position escamotée par traction sur ledit bout. Pour le blocage du chariot, l'opérateur hisse la grand-voile en tirant sur la drisse, les crochets en appui contre la face arrière du mât, jusqu'à amener les crochets au-delà des logements. Lorsque l'opérateur relâche la drisse, le chariot redescend et les crochets s'enclenchent dans les logements pour bloquer le chariot. Pour le déblocage du chariot afin d'affaler la grand-voile, l'opérateur déplace le chariot vers le haut en tirant sur la drisse pour dés-enclencher les crochets des logements et manoeuvre l'organe en position active via le bout. La drisse est alors relâchée pour affaler la grand-voile, les crochets venant en appui contre l'organe qui ferme les logements.

La platine présente un encombrement important, et doit être fixée par collage et vissage par l'intérieur du mât. Elle se révèle particulièrement délicate à ajuster. Un tel système de blocage ne peut être effectué que sur des mâts de tailles importantes pour permettre le montage de la platine, ainsi que le montage de l'organe d'actionnement, qui doit également être effectué depuis l'intérieur du mât.

Il a également été proposé des dispositifs de blocage comprenant un doigt monté mobile sur le chariot, et apte à venir s'enclencher dans un logement formé dans le rail. Le doigt est sollicité élastiquement vers l'extérieur en position de blocage. Un bout est fixé au doigt et s'étend le long du guidant la voile jusqu'au pied du mât pour manoeuvrer les crochets en position escamotée par fraction sur ledit bout.

Ces dispositifs ne nécessitent pas d'accès à l'intérieur du mât. La manoeuvre du doigt par l'extérieur du mât via le bout s'avère toutefois peu pratique et peu sûre, le coulissement du bout le long du guindant pouvant être difficile, notamment dans le cas de grand-voile à lattes forcées venant en appui contre le mât via des chariots de lattes. Par ailleurs, pour résister aux efforts, le logement est formé au niveau d'une extension du rail formant platine. Ce système nécessite un rail spécifique. De plus, la platine pénètre dans la face arrière du mât qui doit être renforcée. Pour des raisons mécaniques et de débattements, l'angle du doigt doit être proche de 30° en position de blocage, ce qui génère un arrachement du chariot important de 50% de la charge verticale. Le but de la présente invention est de proposer une solution visant à pallier au moins l'un des inconvénients précités. A cet effet, la présente invention a pour objet un système pour le blocage en position haute d'un chariot sur un rail, notamment d'un chariot de têtière de grand-voile sur un rail monté sur un mât pour le blocage de la grand-voile en position haute, ledit système comprenant - un rail destiné à être monté sur un mât, - un chariot monté coulissant sur ledit rail, ledit chariot comprenant des moyens d'accrochage pour l'accrochage d'une drisse et en particulier également pour l'accrochage d'une grand- voile, - un dispositif de blocage comportant - des premiers moyens de blocage montés sur le mât et des seconds moyens de blocage montés mobiles sur le chariot entre une position escamotée dans laquelle les seconds et premiers moyens de blocage sont écartés les uns des autres, le chariot coulissant librement le long du rail, et une position de blocage dans laquelle les seconds moyens de blocage coopèrent avec les premiers moyens de blocage pour bloquer le chariot en position sur le rail, et - des moyens d'actionnement pour manoeuvrer lesdits seconds moyens de blocage entre ses deux positions, et de préférence débloquer à distance, depuis le bas du mât, le chariot du rail, caractérisé en ce que ledit dispositif de blocage comprend des premiers moyens d'actionnement montés sur le mât, à proximité des premiers moyens de blocage aptes à être manoeuvrés depuis le bas du mât et aptes à coopérer avec des seconds moyens d'actionnement montés sur ledit chariot et liés aux seconds moyens de blocage pour manoeuvrer lesdits seconds moyens de blocage entre leur position escamotée et leur position de blocage.

Selon l'invention, les seconds moyens de blocage sont montés mobiles sur le chariot entre une position de blocage et une position escamotée, les moyens d'actionnement sont en deux parties, une première partie montée sur le mât agissant sur une deuxième partie montée sur le chariot, cette deuxième partie étant liée aux seconds moyens de blocage pour manoeuvrer ces derniers entre leur deux positions. La première partie des moyens d'actionnement n'agit pas sur les seconds moyens de blocage. Elle peut ainsi être séparée des premiers moyens de blocage, et présenter un encombrement réduit et être facilement montée, depuis l'extérieur sur un mât et être actionnée de manière sûre depuis l'intérieur du mât sans avoir à accéder à l'intérieur de celui-ci. Selon un mode réalisation, les seconds moyens d'actionnement comprennent un levier longitudinal monté pivotant sur le chariot autour d'un axe transversal perpendiculaire à l'axe longitudinal du rail, entre une position escamotée et une position déployée, et coulissant longitudinalement sur ledit chariot entre une position haute et une position basse, ledit levier longitudinal comprenant un bras inférieur muni d'une surface d'appui orientée vers le bas et un bras supérieur relié aux seconds moyens de blocage, et lesdits premiers moyens de blocage comprennent - un insert comprenant une surface d'appui orientée vers le haut, contre laquelle le levier longitudinal est apte à venir en appui par sa surface d'appui, en position déployée, ledit levier longitudinal en appui contre ledit insert étant apte à se déplacer de sa position basse vers sa position haute lors du déplacement du chariot vers le bas pour manoeuvrer via son bras supérieur les seconds moyens de blocage de la position escamotée vers la position de blocage, et - un organe monté mobile sur le mât entre une position escamotée et une position active dans laquelle ledit organe est apte à venir en appui contre le bras inférieur du levier longitudinal pour déplacer ce dernier vers sa position escamotée lors du déplacement du chariot vers le bas. Pour le blocage du chariot, l'opérateur tire sur la drisse pour faire monter le chariot sur le rail jusqu'à ce que la surface d'appui du levier longitudinal du chariot dépasse la surface d'appui de l'insert. L'opérateur relâche ensuite la drisse, pour faire descendre le chariot. Lors de cette descente, le levier longitudinal en position basse et déployée vient en appui contre l'insert, et se déplace de sa position basse vers sa position haute, en déplaçant dans sa course les seconds moyens de blocage vers leur position de blocage pour qu'ils viennent s'enclencher avec les premiers moyens de blocage. Pour le déblocage du chariot, l'opérateur déplace le chariot vers le haut en tirant sur la drisse et en manoeuvrant l'organe vers sa position active, par exemple en agissant depuis le pied du mât sur un bout fixé au dit organe, pour déplacer le levier longitudinal vers sa position escamotée et ainsi le dés-enclencher de l'insert. La drisse est ensuite relâchée en maintenant l'organe dans sa position active jusqu'à ce que la surface d'appui du levier longitudinal dépasse la surface d'appui de l'insert. Les moyens de blocage sont dimensionnés pour reprendre les efforts de blocage, la surface d'appui de l'insert servant uniquement à manoeuvrer le levier et non à reprendre les efforts. L'insert peut ainsi présenter une taille raisonnable et être facilement intégré sur un mât, en effectuant une petite découpe sur le rail et le mât.

Selon un mode réalisation, les seconds moyens d'actionnement comprennent des moyens élastiques sollicitant directement ou indirectement ledit levier longitudinal vers sa position déployée, et de préférence également vers sa position basse, afin de permettre le blocage automatique du chariot. Les moyens élastiques agissent directement sur le levier longitudinal et/ ou sur les seconds moyens de blocage liés audit levier longitudinal. Selon un mode réalisation, ledit organe est apte à être manoeuvré de sa position escamotée vers sa position active depuis le pied du mât, au moyen d'un bout fixé audit organe et s'étendant le long du mât, de préférence à l'intérieur de ce dernier.

Selon un mode réalisation, ledit organe est sollicité élastiquement vers sa position active par des moyens élastiques. Selon un mode réalisation, ledit organe comprend un levier transversal monté pivotant sur le mât autour d'un axe transversal perpendiculaire à l'axe longitudinal du rail, et comprenant un premier bras s'étendant à l'intérieur du mât et un second bras apte à coopérer dans la position active du levier transversal avec le levier longitudinal du chariot pour manoeuvrer ce dernier en position escamotée. Selon un mode réalisation, l'insert est formé d'un corps tubulaire comprenant deux pattes latérales de fixation, la patte inférieure portant une butée formant ladite surface d'appui, le levier transversal étant monté pivotant dans le passage interne de l'insert. Selon un mode de réalisation, ledit insert comprend une butée formant ladite surface d'appui, le bras inférieur du levier longitudinal comprenant sur son bord longitudinal orienté vers le rail une fente longitudinale dont la paroi supérieure définit ladite surface d'appui du bras inférieur, ladite butée de l'insert étant apte à pénétrer dans ladite fente de sorte que la surface d'appui du bras inférieur puisse venir en appui contre la surface d'appui de la butée. De préférence, le bord longitudinal du bras inférieur qui est orienté vers le rail présente une surface convexe afin de faciliter la manoeuvre du levier longitudinal entre ses deux positions.

Selon un mode réalisation, les premiers moyens de blocage comprennent un premier organe de blocage monté sur le mât dans une ouverture centrale longitudinale du rail, les seconds moyens de blocage comprennent un second organe de blocage central monté mobile sur le chariot et disposé sensiblement sur le plan longitudinal du chariot. Le premier organe est inséré dans le rail et avantageusement fixé au mât. Selon un mode réalisation, le second bras supérieur du levier longitudinal porte en extrémité un pion monté coulissant dans une fente du second organe de blocage.

Selon un mode réalisation, le second organe de blocage comprend une barre se présentant sous la forme d'une crémaillère, munie de plusieurs crans présentant des surfaces d'appui orientées vers le bas, ladite barre étant montée coulissante de manière oblique dans un logement central du chariot, au moyen de vis ou tiges transversales montées sur le corps du chariot et passant dans des fentes obliques de la barre, lesdites fentes étant inclinées par rapport à l'axe du rail et s'étendent de bas en haut en se rapprochant du rail, le premier organe de blocage comprend une barre ou insert présentant sur la forme d'une crémaillère munie de plusieurs crans présentant des surfaces d'appui orientées vers le haut aptes à coopérer avec celles du second organe de blocage pour bloquer le chariot. Ce système de blocage de type crémaillère permet de multiplier les surfaces d'appui et donc d'augmenter la charge de travail. Les organes sous forme de crémaillère peuvent ainsi présenter une taille réduite et être aisément intégrés au chariot et au rail, notamment dans un rail standard de taille réduite. Selon un mode réalisation, la barre du premier organe de blocage présente des plots tubulaires venant s'insérer dans des logements du mât, dans lesquels passent de préférence des vis de fixation, vissées depuis l'extérieur du mât. Selon un mode réalisation, le chariot est en deux parties et comprend un chariot principal portant les moyens d'accrochage, et sur lequel sont montés les seconds moyens de blocage, et un chariot de commande assemblé sous le chariot principal et sur lequel sont montés les seconds moyens d'actionnement, lesdits seconds moyens d'actionnement et/ou les seconds moyens de blocage, de préférence les seconds moyens d'actionnement, se prolongeant dans l'autre chariot une fois les deux chariots assemblés pour permettre la liaison entre lesdits seconds moyens d'actionnement et seconds moyens de blocage. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation particulier actuellement préféré de l'invention, en référence aux dessins schématiques annexés, sur lesquels : - la figure 1 représente une vue éclatée en perspective de différents éléments constitutifs du chariot et du dispositif de blocage ; - la figure 2 représente une vue en coupe longitudinale du chariot monté sur un rail assemblé à un mât, avec le dispositif de blocage ; - la figure 3 est une vue éclatée en coupe des éléments de la figure 2 ; et, - les figures 4 à 8 sont des vues analogues à celles de la figures 2 illustrant différentes positions du chariot pour son blocage et son déblocage du rail. Les figures 1 à 3 illustrent un système selon l'invention pour le blocage de la têtière d'une grand-voile en position haute sur un mât. Le système comprend un chariot, dit de têtière, monté sur un rail 8 assemblé le long de la face arrière 91 d'un mât 9 tubulaire. Dans le présent mode de réalisation, le chariot est en deux parties, et comprend un premier chariot 1 dit principal, et un second chariot 2 dit de commande. Le rail est par exemple un rail dit en T, de section transversale en forme générale de T, avec une première barre ou pied 81 du T, éventuellement creux, et une seconde barre ou branche 82 transversale. Le rail est assemblé sur la face arrière 91 du mât par son pied 81, par exemple par vissage et/ou collage. Le chariot 1 principal présente un corps de section transversale en forme générale de C, complémentaire de celle du rail. Le chariot comprend une base 11 et deux ailes 12 chacune munie d'une rainure 13 longitudinale. Le chariot peut être engagé par l'extrémité inférieure du rail de sorte que les extrémités de la branche 82 transversale du rail viennent se loger dans les rainures. Le chariot est avantageusement équipé d'une garniture ou patin 14, illustré partiellement sur la figure 1, pour faciliter le coulissement du chariot sur le rail. Le patin de section transversale en C est fixé au moyen de vis 15, vissées depuis l'extérieur dans des alésages 16 taraudés des ailes du chariot, et venant s'insérer dans des trous 14a ménagés dans les ailes du patin. Le chariot 1 est pourvu sur le côté extérieur de sa base 11 de moyens d'accrochage pour l'accrochage de la drisse et pour l'accrochage de la têtière de grand-voile, lesdits moyens d'accrochage étant formés ici d'un seul anneau 17 pour l'accrochage de la drisse et de la grand-voile.

Le dispositif de blocage comprend un organe de blocage 3 mâle monté mobile sur le chariot 1 coopérant avec un organe de blocage femelle 4 monté fixe sur le mât.

En référence en particulier à la figure 3, l'organe mâle 3 est formée d'une barre 30 mâle longitudinale montée dans un logement 18 longitudinal formé dans la base 11 du chariot et débouchant entre les deux ailes 12 du chariot ainsi que sur la face arrière l0a du chariot. La barre mâle se présente sous la forme d'une crémaillère, et est munie le long d'un premier bord 31a longitudinal de crans 32 avec des surfaces d'appui 32a orientées vers le bas lorsque la barre est montée dans son logement 18. La barre mâle est montée coulissante de manière oblique entre les deux parois 18b latérales du logement entre une position escamotée basse et une position active haute de blocage. Pour son montage coulissant, la base 11 du chariot présente sur chaque face latérale deux alésages l lb taraudés décalés longitudinalement. Deux vis 33 (Fig. 1) sont vissées de chaque côté dans ces alésages, l'extrémité de chaque vis se logeant dans des fentes 34 obliques ménagées sur les faces latérales principales de la barre mâle. Chaque fente oblongue comprend une première portion 34a oblique qui s'étend de haut en bas en se rapprochant du second bord 3 lb longitudinal, et se prolongeant vers le bas par une petite portion 34b droite sensiblement parallèle audit bord. Dans la position escamotée illustrée à la figure 2, la barre est sensiblement insérée dans le logement 18, contre la paroi de fond 18a du logement par son deuxième bord 31b longitudinal, ses crans 32 disposés à distance du rail 8 lorsque le chariot est monté sur le rail. Dans la position de blocage illustrée à la figure 6, les crans 32 sont disposés entre les ailes 12 du chariot.

Lors du passage de la position escamotée vers la position de blocage, la barre mâle se déplace vers le haut et vers l'extérieur parallèlement à la paroi 18a de fond. Avantageusement, dans la position haute, la barre mâle vient par son bord supérieur contre une butée 19 en matériau dur montée contre la paroi 18c supérieure du logement 18. Le patin 14 présente sur sa base une ouverture longitudinale pour le passage desdits crans. L'organe 4 femelle est formé d'une barre femelle 40 sous forme de crémaillère comprenant des crans 42 sur un premier bord 41a longitudinal. La barre femelle est logée dans un évidement du rail 8 et est montée sur la face arrière 91 du mât 9 depuis l'extérieur au moyen de vis 43 (Fig.2) passant dans de trous 44 traversant débouchant sur les deux bords longitudinaux 41a, 41b. Pour son montage, la branche transversale 82 du rail est munie d'une ouverture 83 longitudinale débouchant dans l'évidement central du pied du rail. La barre femelle est logée dans cet évidement, éventuellement au niveau d'une zone élargie de cet évidement, et est placée à plat par son second bord longitudinal 41b contre la paroi 81b de la branche transversale du rail qui est plaquée contre le mât, cette paroi 81b étant munie de trous 84 pour le passage des vis 43 de fixation. Pour une meilleure tenue verticale et transversale, la barre femelle est avantageusement munie de plots tubulaires 45 au droit de chaque trou 44. Pour son montage, les plots 45 passent dans les trous 84 du rail et sont insérés dans des logements 92 correspondants formés sur la face arrière du mât. Une fois montée, la barre femelle est ainsi entièrement insérée dans le rail, son premier bord longitudinal 41a affleure la surface extérieure de la branche 82 du rail, les surfaces d'appui 42a des crans étant orientées vers le haut. Dans le mode de réalisation illustré, l'organe mâle comprend trois crans 32 aptes à venir s'enclencher en position de blocage avec trois crans 42 correspondants de l'organe femelle 4. Les moyens d'actionnement pour manoeuvrer l'organe mâle entre ses deux positions comprennent d'une part un insert 5 monté sur le mât comprenant une butée 54 et portant un premier levier 6, dit transversal et, d'autre part, un second levier 7 dit longitudinal, assemblé au chariot 1, relié à l'organe mâle 3 et apte à être actionné par la butée 54 et le premier levier 6. Dans le présent mode de réalisation, le levier 7 longitudinal, est monté sur un chariot 2 de commande assemblé au chariot 1 principal. Le chariot 2 de commande comprend également un corps de section transversale en forme générale de C, complémentaire de celle du rail 8, avec une base 21 et deux ailes 22 chacune munie d'une rainure 23. Il est fixé par sa face avant 20a à la face arrière 10a du chariot principal, par exemple au moyen de deux vis 27 longitudinales.

Le levier 7 est monté pivotant dans un logement 24 ménagé dans la base 21 au moyen d'une goupille ou axe 79 transversal, passant dans une ouverture 71 longitudinale oblongue du levier 7, l'axe traversant la base du chariot en passant par des trous 26 de la base. Le bras inférieur 72 du levier présente sur le premier bord 72a extérieur opposé à la paroi 24a de fond du logement 24 une fente 73 définissant une surface d'appui 73a orientée vers le bas. Le bras supérieur 74 du levier comprend une portion s'étendant au-delà de la face supérieure 20a du chariot de commande, cette portion porte un pion 75 latéral venant s'insérer dans une fente 36 latérale ménagée sur une patte 35 inférieure s'étendant depuis la paroi arrière de l'organe 3 de blocage mâle. Pour son montage, le plot 75 est inséré dans la fente 36 et les deux chariots 1, 2 sont assemblés l'un à l'autre via les vis 27. La fente 36 présente une forme générale en L avec une première portion 36a s'étendant perpendiculairement au second bord 3 lb longitudinal de l'organe mâle depuis son bord orienté vers le rail et se prolonge par une petite portion 36b sensiblement parallèle au second bord 31b. Le levier 7 peut pivoter entre une position escamotée dans laquelle le levier est sensiblement logé entièrement dans le logement 24, et une position déployée dans laquelle le bras inférieur 52, et en particulier sa surface d'appui 73a, s'étend entre les deux ailes 22 du chariot de commande. Par ailleurs, le levier peut coulisser longitudinalement, par déplacement de l'axe 79 dans la fente 71, entre une position haute et une position basse, tel que décrit ci-après. Le levier 7 est sollicité élastiquement vers sa position basse et déployée par des moyens élastiques 78. Ces moyens élastiques comprennent un ressort de compression (non représenté) monté entre la paroi de fond 24a du logement 24 et le second bord 72b longitudinal du bras inférieur 71 du levier. Pour le maintien du ressort, celui-ci est monté sur un système de clous de ressort comprenant un clou 78a à tête ronde monté coulissant dans un clou 78b tubulaire à tête ronde, les clous venant en appui par leur tête dans des renfoncements 76, 25 à surface arrondie ménagés sur le second bord 72b du bras inférieur et la paroi 24a de fond du logement. Côté rail, l'insert 5 se présente sous la forme d'un corps 50 tubulaire de section globalement rectangulaire, muni à une extrémité de deux pattes de fixation opposées 51, 52. Chaque patte présente un trou 53 pour la fixation de l'insert. La patte dite inférieure est munie d'un plot formant une butée 54 avec une surface d'appui 54a supérieure. Le plot, d'épaisseur inférieure à celle du levier, est apte à s'insérer dans la fente 53 du levier 5 longitudinal lors d'un déplacement des chariots vers le bas, le levier venant en appui par sa surface d'appui contre la surface d'appui du plot. L'insert 5 est monté sur la face arrière du mât, depuis l'extérieur, sous l'organe femelle 4. L'insert est logé dans un évidement du rail et une ouverture ménagée dans la face arrière du mât, et est fixé depuis l'extérieur au moyen de vis 59 (Fig.2) passant dans les trous 53 des pattes. La branche 82 du rail est munie d'une ouverture 85 longitudinale débouchant dans l'évidement central du pied 81 du rail. Au droit de cette ouverture 85, la paroi 81b de la branche du rail est munie d'une ouverture 86, et le mât est muni d'une ouverture 93. L'insert est logé dans l'évidement du rail, éventuellement au niveau d'une zone élargie de cet évidement, et dans l'ouverture 93 du mât, ses pattes 51, 52 venant à plat contre la paroi 8 lb, cette dernière étant munie de trous 87 pour le passage des vis 89 de fixation, et leur vissage dans des trous 94 ménagés dans le mât de part et d'autre de son ouverture 93. Une fois montée, la butée 54 affleure la surface extérieure de la branche 82 du rail, sa surface d'appui 54a étant orientée vers le haut. Le levier 6 transversal est monté pivotant dans le passage interne de l'insert autour d'un axe 63 monté sur la paroi tubulaire de l'insert, perpendiculairement à l'axe longitudinal du rail, le levier comprend un premier bras 61 s'étendant à l'intérieur du mât et un second bras 62. Le levier est apte à pivoter entre une position escamotée dans laquelle le second bras est disposé dans le corps tubulaire de l'insert, et une position active dans laquelle le second bras s'étend transversalement en dehors de l'insert, son extrémité étant positionnée sensiblement au-delà ou au niveau de la butée 54. Le levier est sollicité élastiquement vers sa position active par des moyens élastiques 68 (Fig. 1). Ces moyens élastiques comprennent un ressort de compression montés entre le corps de l'insert et le premier bras du levier. Pour le maintien du ressort, celui-ci est monté sur un système de clous de ressort comprenant un clou monté coulissant dans un clou tubulaire. L'un des clous est monté pivotant par sa tête sur le corps tubulaire, l'autre clou étant inséré dans un logement 64 du premier bras du levier. Un bout 65, représenté schématiquement sur la figure 2, est assemblé au premier bras 61 et s'étend à l'intérieur du mât jusqu'au pied du mât pour permettre la manoeuvre du levier entre ses deux positions. Un axe 66 est monté dans le passage interne de l'insert, ledit axe servant de butée au second bras 62 lorsque le levier transversal est en position escamotée et de butée au premier bras 61 lorsque le levier est en position active. Une description du fonctionnement du système selon l'invention pour le blocage des deux chariots en position haute va à présent être effectuée. Le levier 6 transversal est maintenu en position escamotée, à l'encontre de ses moyens élastiques 68 en tirant sur le bout 65, et en accrochant ce dernier, par exemple à un taquet. Levier 7 longitudinal est sollicité dans sa position basse et escamotée via les moyens élastiques 78, et l'organe 3 mâle, dans la fente 36 duquel est placé le pion 75, est en position escamotée basse, contre la paroi 18a de fond du logement, ainsi que contre la face avant 20a du chariot de commande par sa patte 35. L'opérateur tire sur la drisse fixée au premier chariot pour faire monter les chariots sur le rail jusqu'à ce que la surface d'appui 73a du levier 7 longitudinal dépasse la surface d'appui 54a de la butée, tel qu'illustré à la figure 2. Lors de cette montée, le levier 7 longitudinal en position escamotée glisse contre la branche 82 transversale du rail puis contre la butée par son bord longitudinal 72a à surface convexe. Le levier longitudinal se déplace ensuite automatiquement via les moyens élastiques vers sa position déployée, après avoir dépassé la butée, en s'étendant dans le passage interne de l'insert 5. L'opérateur relâche alors la drisse, pour faire descendre les chariots. Lors de cette descente, la butée pénètre dans la fente 73 et le levier 7 longitudinal en position basse et déployée vient en appui contre la butée par sa surface d'appui 73a, tel qu'illustré à la figure 4. Le levier longitudinal ainsi en appui contre la butée se déplace alors de sa position basse vers sa position haute, en poussant l'organe 3 mâle de sa position escamotée basse vers sa position de blocage haute, tel qu'illustré à la figure 5. Les crans 32 de l'organe mâle viennent s'enclencher avec les crans 42 de l'organe femelle, et l'organe mâle se déplace alors jusqu'à venir en butée contre l'insert 19, tel qu'illustré à la figure 6. Lors de ce dernier déplacement longitudinal entre l'enclenchement des crans et la mise en appui contre la butée 19, les vis 33 coulissent dans les portions droites 34a des fentes 34, et le pion 75 du levier longitudinal coulisse dans la portion droite 36b de la fente 36, sans venir contre l'extrémité de cette fente, de sorte que ledit levier supporte peu ou pas d'effort de blocage. Pour le déblocage des chariots, l'opérateur déplace les chariots vers le haut en tirant sur la drisse, et décroche le bout relié au levier 6 transversal de sorte que ce dernier se déplace vers sa position active sous l'effet de ses moyens élastiques, tel qu'illustré à la figure 7. Lors de cette montée, le levier 7 longitudinal s'écarte de la butée 54, et est ramené par ses moyens élastiques vers sa position basse, entraînant avec lui l'organe 3 de blocage mâle dans sa position escamotée basse, dans laquelle ses crans 34 sont écartés des crans 42 de l'organe 4 femelle. Le levier 7 longitudinal est en position escamotée, en appui contre le second bras 62 du levier 6 transversal. Lorsque l'opérateur relâche la drisse, le bord longitudinal 72a à surface convexe, glisse sur le levier 6 transversal et est ainsi maintenu dans sa position escamotée, dans laquelle sa surface d'appui 73a est décalée transversalement vers l'extérieur par rapport à la surface d'appui de la butée, tel qu'illustré à la figure 8. Les chariots peuvent alors être descendus jusqu'au pied du mât en lâchant la drisse. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention. Bien entendu, le dispositif peut être prévu pour le blocage du chariot en différentes positions hautes, le mât étant alors équipé de plusieurs ensembles de premiers moyens de blocage et de premiers moyens d'actionnement décalés longitudinalement le long du mât, chaque ensemble étant apte à coopérer avec les seconds moyens de blocage et les seconds moyens d'actionnement du chariot pour bloquer/débloquer le chariot. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée à un type de rail particulier et peut comprendre tout type rail permettant le coulissement d'un chariot présentant une 15 forme complémentaire du rail. Par ailleurs, le système selon l'invention peut être utilisé sur tout type de mât, vertical ou sensiblement vertical, dans le domaine du nautisme, en particulier pour un mât de voilier, ou dans des structures, notamment des structures provisoires, telles que des échafaudages ou chapiteaux par exemple.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1. Système pour le blocage en position haute d'un chariot sur un rail, notamment d'un chariot de têtière de grand-voile sur un rail monté sur un mât pour le blocage de la 5 grand-voile en position haute, ledit système comprenant - un rail (8) destiné à être monté sur un mât (9), - un chariot (1,
2. 2) monté coulissant sur ledit rail, ledit chariot comprenant des moyens d'accrochage pour l'accrochage d'une drisse, - un dispositif de blocage comportant 10 - des premiers moyens (4) de blocage montés sur le mât et des seconds moyens (3) de blocage montés mobiles sur le chariot (1, 2) entre une position escamotée et une position de blocage dans laquelle les seconds moyens de blocage coopèrent avec les premiers moyens de blocage pour bloquer le chariot en position sur le rail, et - des moyens d'actionnement pour manoeuvrer lesdits seconds moyens de 15 blocage entre ses deux positions, caractérisé en ce que ledit dispositif de blocage comprend des premiers moyens (5, 6) d'actionnement montés sur le mât, aptes à être manoeuvrés depuis le bas du mât et à coopérer avec des seconds moyens (7) d'actionnement montés sur ledit chariot et liés aux seconds moyens (3) de blocage, pour manoeuvrer lesdits seconds moyens de 20 blocage entre leur position de blocage et leur position escamotée. 2. Système selon la revendication 1 caractérisé en ce que - les seconds moyens d'actionnement comprennent un levier (7) longitudinal monté pivotant sur le chariot (1, 2) autour d'un axe transversal entre une position escamotée et une position déployée, et coulissant longitudinalement sur ledit chariot 25 entre une position haute et une position basse, ledit levier longitudinal comprenant un bras inférieur (72) muni d'une surface d'appui (73a) orientée vers le bas et un bras supérieur (74) relié aux seconds moyens (3) de blocage, et - lesdits premiers moyens de blocage comprennent - un insert (5) comprenant une surface d'appui (54a) orientée vers le haut, contre 30 laquelle le levier (7) longitudinal est apte à venir en appui en position déployée, ledit levier longitudinal en appui contre ledit insert étant apte à se déplacer de sa position basse vers sa position haute lors du déplacement du chariot vers le bas pour manoeuvrervia son bras supérieur les seconds moyens de blocage de la position escamotée vers la position de blocage, et - un organe (6) monté mobile sur le mât (9) entre une position escamotée et une position active dans laquelle le dit organe est apte à venir en appui contre le bras inférieur (72) du levier longitudinal pour déplacer ce dernier vers sa position escamotée lors du déplacement du chariot vers le bas.
3. 3. Système selon la revendication 2 caractérisé en ce que les seconds moyens d'actionnement comprennent des moyens élastiques (78) sollicitant ledit levier (7) longitudinal vers sa position déployée et vers sa position basse.
4. 4. Système selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit organe (6) est apte à être manoeuvré de sa position escamotée vers sa position active depuis le pied du mât, au moyen d'un bout (65) fixé au dit organe et s'étendant le long du mât, à l'intérieur de ce dernier.
5. 5. Système selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ledit 15 organe (6) est sollicité élastiquement vers sa position active par des moyens élastiques (68).
6. 6. Système selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que ledit organe comprend un levier (6) transversal monté pivotant sur le mât autour d'un axe transversal et comprenant un premier bras (61) s'étendant à l'intérieur du mât et un 20 second bras (62) apte à coopérer dans la position active du levier transversal avec le levier (7) longitudinal du chariot pour manoeuvrer ce dernier en position escamotée.
7. 7. Système selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que l'insert (5) est formé d'un corps tubulaire comprenant deux pattes latérales (51, 52) de fixation, la patte inférieure portant une butée (54) formant ladite surface d'appui (54a), le levier 25 transversal étant monté pivotant dans le passage interne de l'insert.
8. 8. Système selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que les premiers moyens de blocage comprennent un premier organe (4) de blocage monté sur le mât dans une ouverture (83) centrale longitudinale du rail (8), les seconds moyens de blocage comprennent un second organe (3) de blocage central monté mobile sur le 30 chariot et disposé sensiblement sur le plan longitudinal du chariot.
9. 9. Système selon la revendication 8, caractérisé en ce que le bras (74) supérieur du levier longitudinal porte en extrémité un pion (75) monté coulissant dans une fente (36) du second organe (3) de blocage.
10. 10. Système selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que le second organe (3) de blocage comprend une barre (30) se présentant sous la forme d'une crémaillère, munie de plusieurs crans (32) présentant des surfaces d'appui (32a) orientées vers le bas, ladite barre étant montée coulissante de manière oblique dans un logement (18) central du chariot, le premier organe (4) de blocage comprend une barre (40) présentant sur la forme d'une crémaillère munie de plusieurs crans (42) présentant des surfaces d'appui (42a) orientées vers le haut.
11. 11. Système selon la revendication 9, caractérisé en ce que la barre du premier organe de blocage présente des plots tubulaires (45) venant s'insérer dans des logements (92) du mât, dans lesquels passent des vis (43) de fixation, vissées depuis l'extérieur du mât.
12. 12. Système selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que le chariot est en deux parties et comprend un chariot (1) principal portant les moyens d'accrochage, et sur lequel sont montés les seconds moyens (3) de blocage, et un chariot de commande assemblé sous le chariot principal et sur lequel sont montés les seconds moyens (7) d'actionnement.