FR2966490A1 - Verrou a crochet muni d'un ressort perfectionne - Google Patents

Abstract

Dans l'état de la technique, on connaît des verrous à crochet aptes à verrouiller et déverrouiller une structure mobile (2) sur la structure fixe (4) d'un appareil de type aéronef. Ces verrous comportent une poignée (16) et un bras de verrouillage (20) au bout duquel un crochet (42) est monté pour accrocher un organe de retenue (15) sur la structure fixe. L'opérateur chargé de retirer la structure mobile est souvent obligé d'écarter les poignées pour décrocher les crochets restés en prise, et de maintenir manuellement certaines poignées en butée contre une peau de l'appareil pour pouvoir ôter la structure mobile sans accroc, ce qui représente une perte de temps considérable. Dans l'invention, pour résoudre ce problème, on a réalisé un ressort perfectionné (70 ; 80) à positionner sur le verrou (1). Ce ressort est configuré de sorte à améliorer le déploiement du verrou.

Description

Verrou à crochet muni d'un ressort perfectionné

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte à un verrou à crochet muni d'un ressort perfectionné. Le domaine technique de l'invention est, d'une façon générale, celui des dispositifs de verrouillage et de déverrouillage. Plus particulièrement, l'invention concerne les verrous à crochet destinés au verrouillage et au déverrouillage d'une structure mobile sur la structure fixe d'un véhicule, par exemple un appareil de type aéronef.

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Dans l'état de la technique, il est connu l'enseignement technique des documents USRE31932E1, US5620212A, US5984382A, US6343815B1, qui divulguent des verrous à crochet. Ce type de verrou comporte généralement une poignée et un bras de verrouillage, à une extrémité duquel le crochet est monté, la poignée et le bras de verrouillage étant assemblés par l'intermédiaire d'un axe de liaison pivot aménagé à des extrémités adjacentes de la poignée et du bras, et autour duquel ils sont guidés en rotation l'un par rapport à l'autre lors du verrouillage et du déverrouillage. La poignée a globalement un profil en forme de U dont la base présente une paroi plane dont la surface supérieure est destinée à affleurer la peau du véhicule de façon à ne pas dégrader l'aérodynamisme global du véhicule, ainsi qu'une paire de parois latérales qui sont espacées par cette base et parallèles l'une par rapport à l'autre. La poignée comporte également une gâchette destinée à être actionnée par un opérateur pour déverrouiller le verrou. Typiquement, de tels verrous peuvent soit être installés sur la structure fixe du véhicule et aptes à accrocher et à fixer sa structure mobile, soit être installés sur sa structure mobile et aptes à accrocher et à fixer sa structure fixe. Dans les deux cas, les parois latérales de la poignée présentent une ouverture transversale afin de pouvoir enfiler le verrou sur une barre solidaire de la structure sur laquelle on souhaite l'installer. La barre s'étend suivant un axe de liaison pivot autour duquel l'ensemble du verrou est guidé en rotation. Typiquement, la barre présente une section semblable à une section de l'ouverture transversale.35 Dans l'état de la technique, dans le cas d'une structure mobile de type radome, c'est-à-dire un dôme en matière plastique situé à l'extrémité avant de l'avion et protégeant généralement une antenne radar, les verrous à crochet sont souvent disposés sur la moitié inférieure de sa périphérie, c'est- à-dire en-dessous de son centre. De ce fait, la surface supérieure des parois planes des poignées est globalement orientée vers le sol, ce qui facilite leur accès par un opérateur et le déploiement des verrous grâce à l'attraction terrestre. En effet, le bras de verrouillage et le crochet étant usuellement moulés et ou usinés à partir de matériaux métalliques plus lourds que ceux utilisés pour la confection de la poignée, ils ont donc tendance à s'écarter naturellement, après l'actionnement de la gâchette, de leur point d'accroche. Mais, dans certains cas, la barre présente une section circulaire et l'ouverture transversale des verrous présente une section oblongue afin de ne laisser, dans un premier temps, la poignée s'écarter du bras de verrouillage que de seulement quelques degrés, par exemple quinze, suite à l'actionnement de la gâchette. Le verrou est alors temporairement bloqué dans une position de semi-ouverture. Dans les deux cas, dans un deuxième temps, pour assurer un déverrouillage complet du verrou, c'est-à-dire un décrochage total du crochet, l'opérateur est amené à écarter la poignée jusqu'à ce qu'elle soit en butée contre la peau de l'avion. Le risque de raccrochage d'un des crochets durant la manipulation de l'opérateur étant alors relativement faible, l'opérateur peut généralement, dans un troisième temps, retirer le radome sans encombre.

Mais, depuis peu, notamment pour des raisons de sécurité, l'homme du métier voit le nombre de verrous augmenter et surtout leur disposition changer. Un nouveau problème technique se pose donc maintenant à l'homme du métier. En effet, certaines des surfaces supérieures des parois planes des poignées sont maintenant orientées globalement vers le ciel, le déploiement des verrous est limité à cause du poids des bras de verrouillage et des crochets, ces derniers ayant tendance à rester accrochés après l'actionnement des gâchettes, et même à se raccrocher après la mise en butée de la poignée sous l'effet de leur masse.

La seule solution envisagée jusqu'à présent consiste à installer, au sein du verrou, un ressort qui - est enroulé autour de l'axe de liaison pivot autour duquel la poignée et le bras de verrouillage sont guidés en rotation l'un par rapport à l'autre, et - prend appui, d'un côté dudit axe, sur le bras de verrouillage et, de l'autre côté dudit axe, sur la poignée. Mais, du fait du positionnement de ses points d'appui et de contraintes d'encombrement inhérentes à son emplacement, ce ressort ne peut techniquement pas présenter un débattement en compression élastique suffisant pour résoudre le problème précédemment décrit, c'est-à-dire pour déployer complètement le verrou et maintenir la poignée en butée. L'opérateur chargé de retirer le radome est donc obligé - d'écarter les poignées pour décrocher les crochets restés en prise, et - de maintenir manuellement certaines poignées en butée contre la peau pour pouvoir ôter le radome sans accroc, ce qui représente une perte de temps non négligeable. Dans le cas d'un radome de grand diamètre, l'opérateur peut même être amené à demander l'assistance d'autres opérateurs pour tenir des poignées de la moitié supérieure de la périphérie du radome pendant qu'il ôte ledit radome, ce qui requiert la mise en oeuvre de moyens humains importants et disproportionnés. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION Dans l'invention, pour résoudre au moins partiellement les problèmes précédemment cités, on réalise un ressort perfectionné à positionner sur le verrou. Le ressort selon l'invention est configuré de sorte à améliorer le déploiement du verrou. Plus précisément, ce ressort est apte à - écarter la poignée jusqu'à sa mise en butée contre la peau du véhicule, et - assurer le maintien en butée de ladite poignée.

Pour ce faire, le ressort selon l'invention - est au moins partiellement enroulé autour de l'axe de liaison pivot autour duquel l'ensemble du verrou est guidé en rotation, et - prend appui contre la structure mobile et la poignée. Ainsi, le ressort selon l'invention présente un débattement en 35 compression élastique suffisant pour - soulever la poignée jusqu'à ce qu'elle soit en appui contre la peau du véhicule, et - maintenir le verrou dans cette position totalement déverrouillée, dans laquelle la poignée et le bras de verrouillage forment un angle tel que le 5 crochet n'est plus du tout au contact de son point d'accroche. Dans un exemple, le ressort selon l'invention et celui précédemment décrit sont associés pour ne former qu'un unique ressort. Grâce à l'invention, pour pouvoir retirer la structure mobile d'un seul geste, sans encombre, l'opérateur est sûr de n'avoir qu'à 10 - appuyer sur la gâchette de chaque poignée et, - uniquement dans le cas d'une ouverture transversale de section oblongue, écarter légèrement les poignées pour décrocher les crochets et pour que, une fois les crochets décrochés, les ressorts selon l'invention plaquent les poignées contre la peau. 15 L'invention ne requiert aucun aménagement particulier ni du verrou, ni de la structure fixe, ni de la structure mobile du véhicule et permet de s'affranchir des risques précédemment décrits. L'invention a donc pour objet un verrou à crochet configuré de sorte à verrouiller et déverrouiller une structure mobile sur une structure fixe d'un 20 véhicule, l'une des deux structures portant un premier axe de liaison pivot autour duquel l'ensemble du verrou est apte à être guidé en rotation, le verrou comportant - un bras de verrouillage comportant le crochet, - une poignée, 25 caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un ressort configuré de sorte à prendre appui contre la structure portant ledit premier axe, la poignée et ledit premier axe. Selon des caractéristiques particulières, le crochet est configuré de sorte à accrocher un point d'accroche s'étendant suivant un deuxième axe et 30 qui est - installé sur la structure fixe si le premier axe est une barre solidaire de la structure mobile, ou - installé sur la structure mobile si le premier axe est une barre solidaire de la structure fixe.

Selon des caractéristiques particulières, le ressort entoure complètement l'entretoise et forme, entre son appui contre l'entretoise et sa première extrémité, au moins un autre coude orientant ladite extrémité dans une direction parallèle à un plan reliant le premier axe et le deuxième axe.

Selon des caractéristiques particulières, ledit verrou comporte, en outre un deuxième ressort prenant appui - d'un côté du troisième axe, contre la première broche, - de l'autre côté du troisième axe, contre une deuxième broche traversant le bras de verrouillage, et - autour du troisième axe, contre un rivet solidaire de la poignée. L'invention a également pour objet un véhicule comportant au moins une partie mobile par rapport à une partie fixe et un tel verrou. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - figure 1 : une représentation schématique d'une vue de profil d'un 20 verrou à crochet selon l'invention dans son environnement dans une première position ; - figure 2 : une représentation schématique d'une vue de profil d'un verrou à crochet selon l'invention dans une première position ; - figure 3 : une représentation schématique d'une vue en perspective 25 oblique d'un premier ressort de l'état de la technique; - figure 4 : une représentation schématique d'une vue en perspective oblique d'un deuxième ressort de l'état de la technique ; - figure 5 : une représentation schématique d'une vue en perspective oblique d'un troisième ressort selon l'invention; 30 - figure 6 : une représentation schématique d'une vue en perspective oblique d'un quatrième ressort selon l'invention ; - figure 7 : une représentation schématique d'une vue de profil du verrou à crochet selon l'invention dans une deuxième position ; - figure 8 : une représentation schématique d'une vue de profil du 35 verrou à crochet selon l'invention dans une troisième position ; - figure 9 : une représentation schématique d'une vue de profil d'une variante du verrou à crochet selon l'invention dans une troisième position; - figure 10 : une représentation schématique d'une vue en perspective d'une variante du verrou à crochet selon l'invention dans son environnement dans une troisième position; DESCRIPTION DETAILLEE DES FORMES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION Sur ces figures, les éléments identiques conservent les mêmes références. Dans la description qui suit, les valeurs numériques des angles et des longueurs sont présentées à titre d'exemple ; elles peuvent varier d'environ 150/0 dans d'autres modes de réalisation de l'invention. La figure 1 représente, de façon schématique, une vue de profil d'un verrou 1 à crochet selon l'invention dans son environnement et dans une première position dite position verrouillée.

Le verrou 1 est configuré de sorte à verrouiller et déverrouiller une structure mobile 2 sur la structure fixe 4 d'un véhicule de type aéronef. Dans l'exemple, le véhicule est un avion, la structure fixe 4 est le fuselage et la structure mobile 2 est un radome. Dans l'exemple, le verrou 1 présente dans la direction longitudinale un 20 plan de symétrie, non représenté, le traversant en son milieu. La structure fixe 4 comporte une ferrure 6 s'étendant vers la structure mobile 2. Une tige 8 de section circulaire solidaire de la ferrure, s'étendant suivant un axe 10 dans une direction transversale orthogonale à la direction longitudinale, forme un point d'accroche du verrou 1. 25 La structure mobile 2 comprend également une ferrure 12, s'étendant vers l'intérieur de la structure fixe 4. Une barre 14 solidaire de cette ferrure s'étendant suivant un axe 15 dans une direction transversale, de section circulaire, forme un axe de liaison pivot autour duquel l'ensemble du verrou 1 est guidé en rotation par rapport à la structure mobile 2. 30 L'axe 10 solidaire de la structure fixe 4 et l'axe 15 solidaire de la structure mobile 2 sont disposés à la même distance respectivement de la surface supérieure de la structure fixe 4 et de la structure mobile 2. Le plan passant par l'axe 10 et l'axe 15 est repéré par la référence A sur les figures. Ce plan est parallèle à la surface du radôme affleurant la 35 surface du fuselage, lorsque le radôme est en position fermée.

Le verrou 1 est visible en détail, sans son environnement, à la figure 2. II comporte une poignée 16 comprenant une gâchette encastrée 18, ainsi qu'un bras de verrouillage 20. La poignée 16 et la gâchette 18 présentent chacune une paroi plane 22 et 24 sensiblement parallèle au plan A, respectivement, dont la surface supérieure est destinée, lorsque le verrou est en position verrouillée, à affleurer une peau de la structure fixe 4 et de la structure mobile 2. La poignée 16 et la gâchette 18 présentent également une paire de parois latérales planes 26 et 28, respectivement, sensiblement perpendiculaires aux premières parois planes 22 et 24. La paroi plane 24 de la gâchette 18 présente une largeur légèrement inférieure à celle de la paroi plane 22 de la poignée 16. Les parois latérales planes 26 de la poignée 16 présentent chacune une ouverture 30 de section oblongue, traversée par la barre 14 matérialisant 15 l'axe 15 de liaison pivot de la structure fixe 4. La poignée 16 comporte entre ses deux parois latérales planes 26 un premier axe 32 de liaison pivot autour duquel la gâchette 18 est guidée en rotation. La poignée 16 comporte également entre ses deux parois latérales planes 26 un deuxième axe 34 de liaison pivot autour duquel le bras de 20 verrouillage 20 est guidé en rotation. Dans l'exemple, les premiers et deuxième axes 32 et 34 s'étendant dans la direction transversale, sont sensiblement parallèles et sont réalisés sous la forme de rivets s'étendant entre les deux parois latérales 26, et étant solidaires de celles-ci. 25 Le bras de verrouillage 20 présente une partie centrale 36 de forme globalement cylindrique qui s'étend suivant un axe parallèle à un axe passant par les parois latérales 26, 28. La partie centrale 36 se prolonge d'un côté, en un coude 38, terminé par un ergot 40 orienté vers la poignée 16, et de l'autre côté par un crochet 42. Le crochet 42 comporte une pointe repliée 30 44 apte à accrocher la tige 8, point d'accroche de la structure fixe 4, et une portion sensiblement linéaire 46, présentant une paroi inférieure 48, apte à glisser sur ladite tige 8. Au sein de la partie centrale 36 est aménagée une gorge à l'intérieur de laquelle le crochet 42 s'insère par l'intermédiaire d'une pièce d'ajustement 35 50, par exemple un écrou. Cette pièce d'ajustement 50 permet d'ajuster l'enfoncement du crochet 42 au sein de la partie centrale 36 du bras de verrouillage 20, et ainsi d'ajuster la tension entre le point d'accroche 8 et le crochet 42. Le plan passant par le deuxième axe 34 et l'axe du crochet 42 est référencé B dans les figures. Ce plan B symbolise la position du bras de verrouillage 20, quelle que soit sa position par rapport au véhicule. Dans la position verrouillée, le plan A et le plan B forment entre eux un angle d'environ 3°. Des protubérances 52, se présentant sous la forme d'ergots, s'étendent sur la partie centrale 36 perpendiculairement aux parois latérales 28 de la gâchette 18 sur une longueur de l'ordre de quelques millimètres. Les parois latérales 28 de la gâchette 16 présentent chacune, à leur extrémité opposée à la paroi plane 24, un crochet 54 apte à accrocher les protubérances 52 du bras de verrouillage 20.

Dans une variante, la gâchette ne présente qu'un seul crochet et le bras de verrouillage qu'une seule protubérance. Dans l'exemple, l'axe 15 de liaison pivot de la structure mobile 2 est sensiblement parallèle dans la direction transversale aux premier et deuxième axes 32 et 34 du verrou 1 et traverse à travers les ouvertures 30 une entretoise 56 solidaire de la poignée 16. Cette entretoise 56 s'étend entre les deux parois latérales planes 26 de la poignée 16. Le bras de verrouillage 20 est ainsi retenu dans la position de verrouillage au moyen de la gâchette 18, accrochée aux protubérances 52 et au moyen de l'entretoise 56, appuyant à l'intérieur du coude 38.

L'axe 10 de la tige 8 formant le point d'accroche de la structure fixe 4 est sensiblement parallèle aux trois autres axes 15, 32 et 34. Pour permettre un verrouillage adéquat de l'ensemble du verrou 1, les deux axes 32 et 34 solidaires dudit verrou et l'axe 15 autour duquel le verrou 1 bascule ne sont pas alignés dans un même plan.

La gâchette 18 est guidée en rotation à l'aide d'un premier ressort 58 connu de l'homme du métier, représenté isolément en figure 3. Dans l'exemple, on rappelle que le premier axe 32 de liaison pivot de la poignée est réalisé sous la forme d'un rivet. Typiquement, le ressort 58 est enroulé autour du rivet 32 et prend appui d'un côté 58a sur la surface inférieure de la paroi plane 22 de la poignée 16 et de l'autre côté 58b sur la surface inférieure de la paroi plane 24 de la gâchette 18. La poignée 16 et le bras de verrouillage 20 sont guidés en rotation l'un par rapport à l'autre à l'aide d'un deuxième ressort 60 également connu de l'homme du métier. Typiquement, le deuxième ressort 60 - représenté isolément en figure 4 - est entièrement enroulé autour du deuxième axe 34 de liaison pivot de la poignée et prend appui contre la poignée 16 et le bras de verrouillage 20. Dans un exemple, le ressort 60 est enroulé autour du rivet formant le premier axe de liaison 34, c'est-à-dire forme au moins une spire 62, et prend appui, d'un côté par ses extrémités 60a, sur une première broche transversale 64 s'étendant entre les parois latérales planes 26 de la poignée 16 et solidaire de celle-ci, et de l'autre côté, par son extrémité 60b, sur une deuxième broche 66 solidaire du bras de verrouillage 20 et prévue dans le coude 38 du bras de verrouillage 20. Du côté de la première broche 64, les extrémités 60a du ressort 60 forment au moins une demi-spire 68. Dans l'exemple des figures 2, 6 et 7, le verrou 1 comporte un troisième ressort 70 selon l'invention - représenté isolément en figure 5 - prenant appui contre le radome 2, la poignée 16 et l'axe de liaison pivot 15 autour duquel le verrou 1 est guidé en rotation par rapport au radome 2. Dans l'exemple, les premier, deuxième et troisième ressorts 58, 60 et 70 ont une section circulaire et se présentent sous la forme de doubles ressorts de torsion symétriques par rapport à un plan, non représenté, les traversant en leur milieu.

Dans une variante, les premier, deuxième et troisième ressorts sont des simples ressorts de torsion présentant une section polygonale. Le troisième ressort 70 selon l'invention est entièrement enroulé, c'est-à-dire forme au moins une spire 72, autour de l'axe 15, et prend appui contre le radôme 2 et la poignée 16.

Plus précisément, le troisième ressort 70 prend appui - d'un côté de l'axe 15, à une première extrémité 70a, contre la première broche 64, - de l'autre côté de l'axe 15, à une deuxième extrémité 70b, contre un élément du radome 2, et - entre les deux extrémités 70a et 70b, autour de l'axe 15, contre l'entretoise 56. Pour permettre le passage d'un tel ressort 70 selon l'invention, l'entretoise 56 et le coude 38 du bras de verrouillage 20 sont distants, dans la direction transversale, d'une valeur légèrement supérieure à une épaisseur dudit ressort. Le ressort 70 est configuré de sorte à appuyer contre son seul point d'appui mobile par rapport au radome 2, c'est-à-dire celui contre la première broche 64, pour emmener ladite broche en rotation vers le côté opposé à la peau de l'avion.

Dans l'exemple, la première extrémité 70a du ressort 70 forme une boucle plane disposée contre la première broche 64, entre deux extrémités 60a du deuxième ressort 60. Dans une variante, ce sont les deux extrémités 60a du deuxième ressort 60 qui sont au centre de la boucle plane du troisième ressort 70.

Dans l'exemple, la deuxième extrémité 70b du ressort 70 présente au moins un coude 74 formant un angle de préférence orthogonal et s'étendant dans la direction transversale vers la ferrure 12 du radome 2 et au-delà de la largeur maximale de la poignée 16 de sorte à pénétrer dans au moins un orifice aménagé dans cette ferrure 12, à prendre appui contre celle-ci et à pivoter en son sein. Dans une variante, la deuxième extrémité 70b du ressort 70 prend simplement appui contre une broche solidaire de la ferrure 12 du radome 2. Dans l'exemple, notamment pour des raisons de contraintes d'encombrement, le troisième ressort 70 forme, entre sa spire 72 et sa deuxième extrémité 70b, au moins un autre coude 76. Dans une variante, ce dernier coude n'existe pas. La figure 6 représente une vue en perspective oblique d'un autre exemple de ressort 80 de verrou à crochet selon l'invention. Dans l'exemple, le deuxième ressort 60 et le troisième ressort 70 30 précédemment décrits forment l'unique ressort 80. Autrement dit, le ressort 80 est configuré de sorte à prendre appui (figure 9) : - d'un côté de l'axe 15 de liaison pivot de la structure fixe, à une première extrémité 80a, contre la structure mobile 2, - autour de l'axe 15, contre l'entretoise 56 solidaire de la poignée 16, 35 - de l'autre côté de l'axe 15 et d'un côté du deuxième axe 34, contre la première broche 64, solidaire de la poignée 16, - autour du deuxième axe 34, contre le rivet solidaire de la poignée 16, - de l'autre côté du deuxième axe 34, à une deuxième extrémité 80b, contre la deuxième broche 66, solidaire du bras de verrouillage 20.

Dans l'exemple, le ressort 80 présente une section circulaire et est matérialisé par un double ressort de torsion symétrique par rapport à un plan vertical, non représenté, le traversant en leur milieu. Dans une variante, ledit ressort est un simple ressort de torsion présentant une section polygonale.

Le ressort 80 forme une boucle 82 entre son appui fixe contre l'entretoise 56 et son appui mobile contre la première broche 64, de manière à emmener ladite broche 64 en rotation vers le côté opposé à la peau de l'appareil. Le ressort 80 forme au moins une spire 84 autour du rivet formant l'axe 34.

La première extrémité 80a du ressort 80 présente au moins un coude 86 formant un angle de préférence orthogonal et s'étendant en direction de la ferrure 12 du radome 2 et au-delà de la largeur maximale de la poignée 16 de sorte à pénétrer dans au moins un orifice aménagé dans cette ferrure, à prendre appui contre celle-ci et à pivoter en son sein.

Dans l'exemple, notamment pour des raisons d'encombrement, le ressort 80 forme, entre sa boucle 82 et sa première extrémité 80a, au moins une demi-spire 88 orientant ladite extrémité vers la peau de l'appareil. L'unique ressort 80 joue le rôle des ressorts 70 et 60. Ainsi, la première extrémité 80a, la demi-spire 88 et la boucle 82 dont une extrémité prend appui sur la broche 64 (zone Z1 sur la figure 9) du ressort 80 sont équivalents, respectivement, à la deuxième extrémité 70b, la spire 72 et la première extrémité 70a du ressort 70. La deuxième extrémité 80b, la spire 84 et la partie prenant appui sur la broche 64 (zone Z2 sur la figure 9) du ressort 80 sont équivalents, respectivement, à la deuxième extrémité 60a, la spire 62 et la première extrémité 60a du ressort 60. Selon l'invention, les ressorts 60, 70 et 80 sont configurés de sorte à présenter un débattement en compression élastique suffisant pour soulever la poignée 16 jusqu'à ce que sa paroi plane 22 soit en appui contre le bord de la peau du véhicule.

Le verrou repose ainsi sur le principe d'un verrou à genouillère trois points. Le plan A définit un premier axe de la genouillère. Le plan passant par l'axe 15 solidaire de la structure mobile 2 et le deuxième axe 34 solidaire de la poignée 16 définit le second axe de la genouillère. II est référencé C sur les figures 8 et 9. Les deux plans A et C pivotent autour de l'axe 15 de liaison pivot autour duquel l'ensemble du verrou 1 est guidé en rotation par rapport à la structure mobile 2. Tant que le plan A est parallèle à la surface 22 de la poignée 16, la poignée est en position fermée (fig. 1 et 2). Tant que l'axe 15 reste en dessous de l'axe B, le verrou 1 reste fermé (fig. 7). Dès que les axes 10, 15 et 34 sont alignés, le verrou 1 est déverrouillé. Pour déverrouiller le verrou, un opérateur appuie dans un premier temps sur la surface supérieure de la paroi plane 24 de la gâchette 18 (fig. 2, flèche F1), ce qui décroche, via l'action du ressort 58, les crochets 54 des protubérances 52. Sous l'action du ressort 60 et grâce à l'ouverture 30 oblongue, la poignée 16 s'écarte du bras de verrouillage 20. Le plan A ne bouge pas par rapport au plan B mais il n'est plus parallèle à la surface supérieure plane 22 de la poignée : le verrou 1 reste fermé mais la poignée 16 n'est plus en position fermée. L'angle a entre la paroi plane 22 et le plan A est d'environ quinze degrés, ce qui permet à l'opérateur de glisser la main sous la poignée 16 pour l'attraper. Le deuxième ressort 60, dont les extrémités 60a s'appuient contre la première broche 64 solidaire de la poignée 16 et dont les extrémités 60b s'appuient contre le bras de verrouillage 20, maintient dans cette position de semi-ouverture l'écartement de la poignée 16 par rapport au bras de verrouillage 20. L'entretoise 56 appuie toujours à l'intérieur du coude 38: le verrou 1 est temporairement bloqué dans cette position (fig. 7). Dans un deuxième temps, pour assurer un déverrouillage complet du verrou 1, l'opérateur tire sur une extrémité sortie de la poignée 16 (fig. 7, flèche F2). Le deuxième axe 34 solidaire de la poignée bascule alors sous le plan A. La surface intérieure 48 du crochet 42 glisse sur le point d'accroche 8 afin de s'en libérer (fig. 7, flèche F3), l'intérieur du coude 38 n'est plus en contact avec l'entretoise 56. Le verrou 1 est ainsi temporairement dans la position d'ouverture représentée sur la figure 8. Dans cette position, l'ergot 40 terminant le coude 38 du bras de verrouillage 20 est en appui contre la première broche 64 solidaire de la poignée 16. L'angle a entre la paroi plane 22 de la poignée 16 et le plan A est alors d'environ quatre-vingt quinze degrés. L'angle R entre la paroi plane 22 de la poignée 16 et le plan B est d'environ quatre-vingts degrés. La deuxième extrémité 70b du troisième ressort 70 est toujours en appui dans la ferrure 12 de la structure mobile 2, le coude 74 étant dans un plan parallèle au plan A. La pression qu'exerce alors, dans cette position, la première extrémité 70a du troisième ressort 70, ou la partie entre la boucle 82 et la spire 84 du ressort 80, contre la première broche 64 solidaire de la poignée 16 est telle qu'elle entraîne en rotation la poignée 16 jusqu'à ce que sa paroi plane 22 soit en butée contre un bord de la peau du radome 2, c'est-à-dire jusqu'à ce que le verrou 1 soit dans une position totalement déverrouillée (fig. 10). Dans cette position, l'angle a entre la paroi plane 22 de la poignée 16 et le plan A est d'environ cent degrés. Par conséquent, le crochet 42 se soulève de sorte à ne plus être au contact du point d'accroche 8 non représenté. Dans la position totalement déverrouillée, grâce à l'invention, le crochet 42 n'est plus au contact du point d'accroche 8. Au contraire, l'écart entre la surface inférieure plane 48 du crochet 42 et le point d'accroche 8 est supérieur ou égal à une distance minimale 90 séparant la pointe repliée 44 du crochet 42 et sa surface inférieure 48. Ainsi, grâce à l'invention, pour séparer facilement la structure mobile 2 de la structure fixe 4 d'un seul geste, l'opérateur est sûr de n'avoir que - à appuyer sur la gâchette 18 de chaque verrou 1 de la structure mobile 2, et - dans le cas des ouvertures transversales oblongues 18, à tirer légèrement sur une extrémité sortie de la poignée 16, ce qui représente un gain de temps considérable vis-à-vis de l'état de la technique.

Dans une variante, pour réduire encore plus le temps d'intervention de l'opérateur, la poignée 16 présente une ouverture transversale 30 de section circulaire. Dans ce cas, une simple pression de l'opérateur sur la gâchette 18 suffit à déverrouiller complètement le verrou 1 puisqu'après la libération des crochets 54 des protubérances 52, le ressort 60 se détend : l'axe 34 du bras de verrouillage 20 bascule immédiatement sous le plan A, ou, en d'autres termes, l'axe 15 se retrouve sous le plan B et le ressort 70 entraîne en rotation la poignée 16 autour de l'axe 15. En variante, la tige 8 formant un point d'accroche du verrou 1 est solidaire de la ferrure 6 de la structure fixe 4 et la barre 14, formant un axe 15 de liaison pivot autour duquel l'ensemble du verrou 1 est guidé en rotation, est solidaire de la ferrure 12 de la structure mobile 2. En variante, la broche transversale 66 solidaire du bras de verrouillage 20 est remplacée par un évidement 66 prévu dans le bras de verrouillage, contre lequel les extrémités 70b du troisième ressort 70 ou 80b du quatrième ressort 80 s'appuient.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS1 - Verrou (1) à crochet (42) configuré de sorte à verrouiller et déverrouiller une structure mobile (2) sur une structure fixe (4) d'un véhicule, l'une des deux structures (2 ; 4) portant un premier axe (15) de liaison pivot autour duquel l'ensemble du verrou (1) est apte à être guidé en rotation, le verrou (1) comportant - un bras de verrouillage (20) comportant le crochet (42), - une poignée (16), caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un ressort (70; 80) configuré de sorte à prendre appui contre la structure (2 ; 4) portant ledit premier axe (15), la poignée (16) et ledit premier axe (15).
2. 2 - Verrou selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort (70; 80) prend appui - d'un côté du premier axe (15), contre une première broche (64) traversant la poignée (16), - de l'autre côté du premier axe (15), contre la structure (2 ; 4) portant le premier axe (15), et - autour du premier axe (15), contre une entretoise (56) solidaire de la poignée (16).
3. 3 - Verrou selon l'une des revendications 1 à 2, dans lequel le ressort (70 ; 80) se présente sous la forme d'un double ressort de torsion symétrique par rapport à un plan le traversant en son milieu.
4. 4 - Verrou selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel une première extrémité (70a ; 80a) du ressort (70 ; 80) forme au moins un coude (74 ; 86) s'étendant en direction d'une ferrure (6 ;12) solidaire de la structure (2 ; 4) portant le premier axe (15) et au-delà d'une largeur maximale de la poignée (16) de sorte à pénétrer dans un orifice aménagé dans cette ferrure (6 ;12) et à prendre appui contre celle-ci.
5. 5 - Verrou selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le ressort (70 ; 80) présente un débattement en compression élastique suffisant pour soulever la poignée (16) jusqu'à ce qu'une paroi supérieure (22) de ladite poignée soit en appui contre une peau du véhicule, dans une position déverrouillée.
6. 6 - Verrou selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel le crochet (42) est configuré de sorte à accrocher un point d'accroche (8) s'étendant suivant un deuxième axe (10) et qui est - installé sur la structure fixe (4) si le premier axe (15) est une barre solidaire de la structure mobile (2), ou - installé sur la structure mobile (2) si le premier axe (15) est une barre solidaire de la structure fixe (4).
7. 7 - Verrou selon la revendication 6, dans lequel en position déverrouillée, la poignée (16) et le bras de verrouillage (20) forment un angle (a) tel que le crochet (42) n'est plus au contact du point d'accroche (8).
8. 8 - Verrou selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, un troisième axe (34) de liaison pivot autour duquel la poignée (16) et le bras de verrouillage (20) sont guidés en rotation l'un par rapport à l'autre.
9. 9 - Verrou selon la revendication 8, caractérisé en ce que le ressort (80) - entre son appui contre la première broche (64) solidaire de la poignée (16) et son appui contre l'entretoise (56), forme une boucle (82), - entre ladite boucle (82) et sa première extrémité (80a), forme au moins une demi-spire (88) orientant ladite extrémité vers la peau, - autour dudit troisième axe (34), prend appui contre un rivet solidaire de la poignée (16), et - à une deuxième extrémité (80b), prend appui contre une deuxième broche (66) traversant le bras de verrouillage (20).
10. 10 - Verrou selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que le ressort (70) entoure complètement l'entretoise (56) et forme, entre son appui contre l'entretoise (56) et sa première extrémité (70a), au moins un autre coude (76) orientant ladite extrémité dans une direction parallèle à un plan (A) reliant le premier axe (15) et le deuxième axe (10).
11. 11 - Verrou selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre un deuxième ressort (60) prenant appui - d'un côté du troisième axe (34), contre la première broche (64), - de l'autre côté du troisième axe (34), contre une deuxième broche (66) traversant le bras de verrouillage (20), et - autour du troisième axe (34), contre un rivet (28) solidaire de lapoignée (16).
12. 12 - Véhicule comportant au moins une partie mobile par rapport à une partie fixe, caractérisé en ce qu'il comporte un verrou selon l'une quelconque des revendications 1 à 11.5