FR2975166A1 - Candelabre securise - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet Mobilier tubulaire présentant dans sa paroi une fenêtre obturée par une trappe et un moyen de verrouillage de la trappe par déplacement d'un pêne ce mobilier tubulaire étant caractérisé en ce que, d'une part, le pêne 3 est actionné par un vérin 4 électrique déplaçant le pêne vers le haut dans le sens du verrouillage pour coopérer avec une gâche, et d'autre part, cet ensemble de verrouillage 200 composé du pêne 3 et du vérin 4 est monté coulissant au long d'un axe sensiblement vertical, cet ensemble étant maintenu dans une position active par une butée 5 motorisée escamotable qui, lorsqu'elle est escamotée, autorise cet ensemble 200 à se déplacer sous l'effet de la gravité vers une position dite de secours où le pêne ne peut plus coopérer avec la gâche.

Description

CANDELABRE SECURISE L'invention se rapporte à un mobilier urbain tubulaire type candélabre présentant une trappe de visite. L'éclairage public est constitué pour partie de candélabres fixés au sol sur un 5 massif en béton. Ces candélabres sont tubulaires afin de loger dans le volume interne les câbles d'alimentation de la lampe placée au sommet. Plus précisément dans le volume interne, il est fixé un boitier de raccordement sur lequel on branche le câble électrique d'alimentation générale et le câble de distribution qui alimente la lampe avec des moyens de protection des 10 surtensions. Pour l'accès à ce boitier, l'enveloppe tubulaire présente une fenêtre obturée par une trappe de service qui est verrouillée à l'aide d'une clef particulière qui, en principe, n'est à la disposition que du personnel chargé de l'entretien de ces candélabres. Il s'agit d'une clef à empreinte de section souvent triangulaire qui 15 est simple à reproduire. De ce fait, la sécurité de ces serrures est très faible et l'ouverture de la trappe est simple pour certains individus mal intentionnés qui n'hésitent pas à voler les câbles électriques en cuivre depuis que ce métal est devenu couteux. Non seulement le vol de câbles est un préjudice financier mais également le 20 défaut d'éclairage peut être dangereux. Egalement, il est connu d'utiliser le bornier pour détourner du courant électrique. Pour éviter ces phénomènes , des municipalités ont soudés les trappes de visite ce qui n'est pas raisonnable. L'invention se propose d'apporter une solution qui offre une bonne sécurité.

A cet effet, l'invention a pour objet un mobilier tubulaire présentant dans sa paroi une fenêtre obturée par une trappe et un moyen de verrouillage de la trappe par déplacement d'un pêne ce mobilier tubulaire étant caractérisé en ce que, d'une part, le pêne est actionné par un vérin électrique orienté pour déplaçer le pêne vers le haut dans le sens du verrouillage pour coopérer avec une gâche, et d'autre part, cet ensemble de verrouillage composé du pêne et du vérin est monté coulissant au long d'un axe sensiblement vertical, cet ensemble étant maintenu dans une position active par une butée motorisée escamotable qui, lorsqu'elle est escamotée, autorise cet ensemble à se déplacer sous l'effet so de la gravité vers une position dite de secours où le pêne ne peut plus coopérer avec la gâche. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci après faite à titre d'exemple au regard du dessin qui représente : FIG 1 système verrouillé 15 FIG 2 système déverrouillé par la manoeuvre du vérin FIG 3système avec vérin en position verrouillée mais butée escamotée FIG 4 : éclaté d'une solution FIG 5 vue partielle d'un mobilier urbain en coupe axiale. En se reportant au dessin, on voit un mobilier 1 urbain tubulaire type candélabre 20 ou poteau support de lampe ou de caméra etc. Dans ce mobilier urbain est logé au moins un bornier 100 pour le raccordement électrique auquel se connecte l'alimentation générale 101 distribuée par la ville par des câbles enterrés. De ce bornier repart un câble 102 de distribution qui amène le courant à une lampe ou à une caméra.

Ce mobilier urbain présente dans sa paroi une fenêtre obturée par une trappe 2 d'accès qui est verrouillée. Le verrouillage se fait par coopération d'un pêne 3 avec une gâche 7 ou avec une surface apte à constituer une gâche.

Selon l'invention, d'une part, le pêne 3 est actionné par un vérin 4 électrique déplaçant le pêne vers le haut dans le sens du verrouillage pour coopérer avec une gâche , et d'autre part, cet ensemble 200 de verrouillage composé du pêne 3 et du vérin 4 est monté coulissant au long d'un axe sensiblement vertical, cet ensemble est maintenu dans une position active par une butée 5 motorisée escamotable qui, lorsqu'elle est escamotée, autorise cet ensemble 200 à se déplacer sous l'effet de la gravité vers une position dite de secours où le pêne 3 ne peut plus coopérer avec la gâche 7 ce qui autorise la manoeuvre de la trappe. En position de fonctionnement normal (figures 1 et 2), l'ensemble de verrouillage est immobilisé en translation par la butée 5 escamotable. Lorsque le vérin est actionné dans le sens du verrouillage, la tige du vérin sort et engage le pêne dans la gâche (figure 1).Pour le déverrouillage , on tire sur le pene (figure 2). Si le vérin ne fonctionne plus, on peut alors commander à la butée 5 de s'escamoter. L'ensemble de verrouillage n'étant plus verrouillé en translation, du fait de son poids, il va glisser vers le bas et par conséquent le pêne va sortir de la gâche et la trappe va pouvoir s'ouvrir (figure 3). La commande du vérin est invisible de l'extérieur. Elle pourrait se faire par une commande filaire disposée au long des câbles d'alimentation du candélabre ou via une liaison sans fil.

On peut ainsi dissimuler le mécanisme d'actionnement du verrou et avoir une sécurité en cas de panne. En effet deux problèmes peuvent se poser : le vérin électrique ne fonctionne plus ou l'énergie disponible est insuffisante pour manoeuvrer le vérin. Pour la manoeuvre de la butée, on utilise un électroaimant qui demande peu d'énergie de ce fait si la charge de la batterie est insuffisante pour actionner le vérin électrique, une batterie n'étant jamais totalement déchargée, la charge restante devrait être suffisante pour actionner l'électroaimant. En principe , le besoin d'utiliser l'électro aimant est rare. On peut utiliser un electro-aimant type bistable ou monostable avec une position de repos telle que la butée est active. Zo La commande de fonctionnement du vérin et de la butée escamotable sera réalisée soit par la même télécommande soit avec des télécommandes distinctes Dans une version, au vérin 4 est associé un récepteur 10 sans fil qui reçoit des ordres d'un émetteur 11 sans fil, le dit vérin étant alimenté par une batterie avec éventuellement son chargeur qui pourra être branché sur le bornier 100. 15 L'émetteur envoie un signal codé pour actionner le vérin dans le sens de fermeture ou d'ouverture Dans une seconde version le vérin est toujours piloté par une télécommande mais alimenté en énergie par une source 16 externe (Nomade) via des contacts 12 accessibles depuis l'extérieur et il faut donc non seulement posséder la 20 télécommande mais également savoir qu'il faut apporter de l'énergie en utilisant une source nomade. Suivant la même approche, la butée escamotable est pilotée par un émetteur sans fil. Elle est alimentée par une batterie ou via des contacts électriques extérieurs.

Dans une forme de réalisation, le vérin électrique et le pêne sont montés sur des patins 13 qui coulissent sur un rail 14 présentant au moins indirectement des moyens 20 de fixation sur la trappe ou sur la paroi interne du mobilier. Le fonctionnement du système impose une orientation telle que le pêne 3 puisse 5 se désengager de la gâche lorsque la butée 5 a été escamotée c'est à dire lorsque l'ensemble de verrouillage descend par gravité On préférera monter l'ensemble de verrouillage sur le volet pour éviter de percer le mat tubulaire du candélabre cependant le montage sur la partie fixe du mobilier est possible .Dans ce dernier cas, l'ensemble mobile sera localisé sous Zo le volet. Le système étant très peu utilisé, l'énergie peut être fournie par une batterie type lithium ion ou autres.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS1 Mobilier tubulaire présentant dans sa paroi une fenêtre obturée par une trappe et un moyen de verrouillage de la trappe par déplacement d'un pêne ce mobilier tubulaire étant caractérisé en ce que, d'une part, le s pêne 3 est actionné par un vérin 4 électrique déplaçant le pêne vers le haut dans le sens du verrouillage pour coopérer avec une gâche , et d'autre part, cet ensemble de verrouillage 200 composé du pêne 3 et du vérin 4 est monté coulissant au long d'un axe sensiblement vertical, cet ensemble étant maintenu dans une position active par une 10 butée 5 motorisée escamotable qui, lorsqu'elle est escamotée, autorise cet ensemble 200 à se déplacer sous l'effet de la gravité vers une position dite de secours où le pêne ne peut plus coopérer avec la gâche. 2 Mobilier tubulaire selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'ensemble de verrouillage est monté sur des patins 13 coulissants dans 15 un rail 14. 3 Mobilier urbain selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend un émetteur 11 et un récepteur 10 sans fil qui commande la manoeuvre du vérin et/ou de la butée escamotable. 4 Mobilier urbain selon la revendication 3 caractérisé en ce que l'ensemble 20 de verrouillage est alimenté par une batterie logée dans le volume tubulaire. Mobilier tubulaire selon la revendication 1 ou 3 caractérisé en ce que l'ensemble de verrouillage comprend des points 12 de contact électrique accessibles à l'extérieur du volume ces points de contact 25 électrique étant destinés à y connecter une source d'énergie externe nomade 16.