EP0022831B1

EP0022831B1 - Dispositif d'alarme pour une porte

Info

Publication number: EP0022831B1
Application number: EP80900233A
Authority: EP
Inventors: Serge-André DROZ
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1979-02-01
Filing date: 1980-01-31
Publication date: 1983-06-01
Also published as: CH627572A5; EP0022831A1; JPS55501158A; DE3063559D1; WO1980001617A1; ATE3676T1; ZA80566B; US4370644A

Description

L'invention concerne un dispositif d'alarme pour une porte, automatiquement mis hors fonction lors d'un accès licite, soit qu'il soit fait usage d'une clé, soit que la serrure soit déjà déverrouillée.
Ce genre de dispositif d'alarme évite l'inconvénient de certains dispositifs antérieurs (voir par exemple US-A 3.653.022) qui devaient être mis en fonction seulement après que les personnes autorisées aient quitté les lieux, par exemple chaque soir après la fermeture d'un local de travail ou d'un établissement, ou lorsqu'on quitte une habitation par exemple pour un voyage. On s'expose à une alarme intempestive si l'on oublie de mettre le dispositif hors fonction avant de pénétrer à nouveau dans les lieux protégés et, à l'inverse, on s'expose à une effraction si l'on oublie de mettre le dispositif en fonction avant de quitter les lieux.
On connaît des dispositifs d'alarme avec mise hors fonction automatique évitant cet inconvénient, par exemple celui décrit dans le document FR-A- 2.125.436, en référence à la fig. 5 de ce brevet, reproduite à la fig. 1 du dessin ci-annexé.
L'interrupteur SW1 est disposé dans la gâche, sur le chambranle, de manière à s'ouvrir lorsqu'on manoeuvre le pêne de la serrure, coupant ainsi la ligne d'alimentation en provenance de la source de courant S. L'interrupteur SW2 est placé par exemple sur le haut du chambranle et s'ouvre si l'on ouvre ou si l'on force la porte. Si on ouvre la porte normalement, ayant fait usage d'une clé, l'ouverture de SW2 n'a pas d'effet car SW1, ouvert, coupe l'alimentation. Si en revanche on force la porte sans manoeuvrer la serrure, l'ouverture de SW2 déclenche l'alarme car le relais Ry possède des contacts C1, C2 qui ferment le circuit d'alarme passant par la sirène Bz dès que la bobine Co cesse d'être alimentée. Autrement dit, le relais Ry est fermé au repos.
Cette solution présente cependant certains inconvénients. En effet, du fait que le relais est fermé au repos, la bobine Co, qui maintient les contacts C1 et C2 écartés tant qu'elle est alimentée, consomme du courant, et ceci pour toute la durée pendant laquelle les lieux sont fermés à clé. Il en résulte un gaspillage de courant. Cet invon- vénient élimine pratiquement la possibilité de réaliser le dispositif sous une forme compacte comprenant sa propre alimentation, par exemple sous forme d'une pile, qui serait vite épuisée et risque de se trouver à plat au moment où on en aurait besoin pour produire le signal d'alarme.
De plus, les contacts sont disposés sur le chambranle, ce qui rend la mise en place moins commode.
La présente invention vise à remédier à des inconvénients de ce genre en proposant un dispositif où le relais ne consomme pas au repos et où les contacts sont prévus sur le battant de la porte, ce qui rend possible une réalisation compacte et facilite la mise en place du dispositif.
L'invention a donc pour objet un dispositif d'alarme pour une porte, automatiquement mis hors fonction lors d'un accès licite, soit qu'il soit fait usage d'une clé, soit que la serrure soit déjà déverrouillée, comportant un circuit de commande comprenant, en série, une source d'énergie électrique et des interrupteurs dont l'un d'entre eux est commandé par le pêne et fermé sauf lorsque le pêne est rétracté, et un relais se verrouillant en position de travail lors de la fermeture simultanée des interrupteurs, et un circuit d'alarme actionné par le relais lorsque ce dernier est en position de travail qui, pour remédier aux inconvénients précités est caractérisé en ce que le circuit de commande comprend trois interrupteurs, le premier et le second étant respectivement fermé et ouvert lorsque la porte est fermée et, inversement, ouvert et fermé lorsque la porte est grande ouverte, mais toutefois simultanément fermés pour la phase de manoeuvre de la porte où, la porte étant juste entrebâillée, le pêne est nécessairement rétracté, le troisième étant l'interrupteur précité commandé par le pêne.
Il est à noter que la commande par des interrupteurs mis en série et un relais à contacts de travail, pour économiser l'énergie électrique, pose un problème particulier que la présente invention a résolu. Le problème est le suivant : si l'on s'inspire d'une solution classique, on mettra un interrupteur se fermant quand la porte est ouverte (soit licitement, soit par effraction) et, pour distinguer ces deux cas, on disposera un second interrupteur en série avec le précédent, ouvert si le pêne est rétracté, sinon fermé. Or, il existe des portes à un seul pêne, commandé à la fois par la serrure et par la poignée de porte. Alors, dans ce cas, lorsque la porte est grande ouverte et la poignée relâchée, le pêne ressort et l'alarme va se déclencher intempestivement. Un tel circuit ne peut donc convenir et la solution à ce problème n'est pas évidente.
Il est tout à fait remarquable que l'agencement particulier du dispositif selon l'invention évite totalement ce problème.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description de quelques formes de réalisation données ci-après à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

la figure 1 représente le schéma électrique d'un dispositif connu cité ci-dessus,
la figure 2 montre un dispositif d'alarme installé sur une porte,
la figure 3 représente une vue de chant de la porte et du dispositif de la fig. 2,
la figure 4 est une vue analogue à celle de la fig. 3, la porte étant fermée, une partie du chambranle apparaissant en coupe,
la figure 5 est une vue selon une coupe horizontale partielle illustrant l'agencement de l'interrupteur C,
la figure 6 représente un schéma électrique possible pour le dispositif,
la figure 7 représente un autre schéma électrique possible,
la figure 8 représente schématiquement l'état des interrupteurs pour différentes phases de la manoeuvre de la porte,
la figure 9 est un diagramme illustrant le comportement des interrupteurs lors de la manoeuvre de la porte,
la figure 10 est une coupe horizontale analogue à celle de la fig. 5, illustrant une autre forme de réalisation du dispositif,
la figure 11 est une coupe horizontale analogue à celle de la fig. 10, illustrant un agencement de l'interrupteur C,
la figure 12 illustre un agencement de l'interrupteur C selon une vue analogue à celle de la fig. 3,
la figure 13 illustre une forme de réalisation du dispositif selon une vue analogue à celle de la fig. 2,
la figure 14 illustre, selon une vue analogue à celle de la fig. 12, une variante de l'agencement de l'interrupteur C.

La fig. 2 montre schématiquement un dispositif d'alarme 40 monté sur une porte 10. La porte 10 comporte classiquement une serrure 22 à cylindre 24, commandant un pêne 28, représenté également en position rétractée 28'. Le pêne 28 est également commandé par la poignée de porte. On voit sur la plaque de propreté 20 l'ouverture 26 correspondant à la poignée de porte. Le diagnostic 40, représenté de manière schématique, comporte un organe d'alarme 120, par exemple une sirène, ou une commande à distance de signal d'alarme, ou une commande d'appel automatique. L'organe d'alarme 120 est commandé par un relais 110, et en 100 sont prévues des piles ou des batteries pour l'alimentation en énergie électrique. Certains détails secondaires du circuit et certaines connexions ne sont pas représentés. Le dispositif 40 comporte trois interrupteurs A, B et C. Chacun de ces interrupteurs comporte une partie mécanique comprenant une douille cylindrique 51 mobile axialement dans un logement 50 aménagé dans le dispositif 40. La douille 51 comporte un trou fileté axial dans lequel est engagée de manière réglable une tige filetée 52.
L'état des interrupteurs A et B dépend de la position de la porte, et l'état de l'interrupteur C dépend de la position du pêne, comme le montrent les figures 3 et 4.
Les douilles des interrupteurs respectifs sont repoussées par des lames élastiques 60, 70 et 90, qui servent en même temps d'éléments de contact électrique. La lame 90 appuie sur la douille 51A de l'interrupteur A. La lame est en métal, elle est fixée par une vis 62 au boîtier du dispositif 40, lequel est en matière isolante, par exemple en plastique.
Sur la douille 51A appuie également une portion de la lame 60. La douille est en matériau conducteur ou, au moins, comporte un élément conducteur là où elle coopère avec les lames 90 et 60. Ainsi, lorsque ta-douitte 51A est en saillie, elle établit le contact entre les lames 90 et 60. Toutefois, lorsque la douille 51A est complètement repoussée dans son logement 50A par la lame 90, le contact est coupé car la lame 60 est retenue par une butée 64A et ne touche donc pas la douille 51A.
Une autre portion de la lame 60 appuie sur la douille 51C de l'interrupteur C et est également retenue par une butée 64C. Une portion d'une autre lame 70 appuie également sur la douille 51C. La tige 52C bute contre le pêne 28 lorsque ce dernier est en position normale, c'est-à-dire en saillie par rapport au bord de la porte. Lorsque le pêne est rétracté en 28', la tige 52C n'est plus en butée, de sorte que la lame 70 peut repousser la douille 51C complètement dans son logement 50C. Le contact entre la lame 70 et la lame 60 est alors coupé, du fait que la lame 60 est retenue par une butée 64C, de manière analogue à ce qui était le cas pour l'interrupteur A. L'autre portion de la lame 70 porte sur la douille 51 B. Lorsque cette douille est complètement repoussée dans son logement, la lame peut porter sur une borne 80. Lorsque la douille 51 B est suffisamment en saillie, le contact entre la lame 70 et la borne 80 est coupé.
Les tiges 52A, B et C sortent du dispositif 40 à la base des logements respectifs 50A, B et C et s'engagent dans les trous respectifs 53A, B et C prévus à cet effet dans le rebord 14 de la porte 10. Pour établir l'emplacement des trous à percer, on peut utiliser un chablon ou utiliser le boîtier du dispositif 40, les trous ménagés au fond des logements 50 permettant de positionner de façon précise l'emplacement des trous 53 qu'il faut percer dans la porte. Si le boîtier est construit avec une plaque de fond (non représentée), on peut aussi utiliser cette dernière comme chablon.
On a ainsi trois interrupteurs en série : A, B et C.
La fig. 3 représente la porte vue de chant avec coupes partielles. On y voit quels sont les états des interrupteurs lorsque la porte est grande ouverte et le pêne 28 en saillie, la poignée de porte ayant été relâchée. L'interrupteur A est alors ouvert et les interrupteurs B et C fermés.
La fig. 4 représente la porte fermée et le chambranle en coupe partielle selon un plan passant par les axes des tiges 52 des interrupteurs. Sur cette coupe, on voit une portion du chambranle 30 avec la gâche 32 dans laquelle le pêne 28 (non représenté sur cette figure) est destiné à s'engager. Le trou 53C se prolonge par un trou 33 ménagé dans la gâche, et éventuellement percé à la même occasion que le trou 53C. Sur cette figure, le pêne est censé être rétracté, de sorte que la tige 52C n'est plus en butée, ce qui permet à la douille 51C d'être entièrement repoussée dans son logement par la lame 70. A cause de la présence de la butée 64C, la lame 60 ne peut entrer en contact avec la douille 51C : l'interrupteur C est donc ouvert.
A la fig. 4, on voit que la tige 52B de l'interrupteur B porte simplement contre la surface du chambranle 30, obligeant la douille 51 B à sortir, ce qui coupe le contact entre la borne 80 et la lame ₇₀.
En face de la tige 52A de l'interrupteur A se trouve un piton 36 logé dans un trou 37 prolongeant le trou 53A ménagé dans le battant 14 de la porte 10 et, éventuellement, percé à la même occasion que lui. Lorsque la porte est fermée, ce piton repousse la tige 52A de sorte que la douille 51A sortant de son logement établit le contact entre les lames 90 et 60. Le piton répond au but suivant. Lorsque la porte est grande ouverte (fig. 3), le fait que la tige 52B se trouve en saillie est sans grande conséquence. Si elle est repoussée accidentellement ou volontairement par un enfant, par exemple, cela ouvre l'interrupteur B, mais il se trouve déjà en série avec un interrupteur ouvert : A. En revanche, on ne doit pas pouvoir accidentellement faire manoeuvrer de cette manière l'interrupteur A, le seul qui reste ouvert, car en le fermant on actionnerait intem- pestⁱvement l'alarme. Aussi la tige 53A ne doit elle pas se trouver en saillie lorsque la porte est ouverte. Cela signifie qu'elle ne peut être repoussée par la surface du chambranle 14. C'est alors le piton 36 qui provoque le mouvement de la tige 52A.
Comme il a été dit plus haut, chaque tige 52 est engagée de manière réglable dans le trou fileté axial de la douille 51 correspondante. La douille 51 peut comporter une rainure axiale extérieure coopérant avec une gorge axiale correspondante dans le logement 50 pour empêcher la douille de tourner lorsqu'on règle la tige filetée par vissage (non représenté au dessin). Ce réglage permet d'obtenir le comportement prévu pour les interrupteurs, comme décrit plus particulièrement en référence aux figures 8 et 9.
La figure 5 représente une coupe partielle horizontale passant par l'axe de la douille 51 C ; le pêne est représenté en position non rétractée et il est engagé dans la gâche 32. La tige 52C passe par le trou 33 de la gâche 32 et se trouve en butée sur le pêne 28. La douille 51C est donc repoussée en position saillante hors de son logement 50C. L'interrupteur C est donc fermé.
La figure 6 montre un schéma électrique possible pour le dispositif d'alarme. Les interrupteurs A. B et C sont dans les états respectifs qu'ils ont lorsque la porte est fermée et le pêne en position normale. Les trois interrupteurs sont en série ; une source d'énergie électrique 201 est intercalée dans la série. Le circuit se referme par la bobine d'un relais 210. Ce dernier doit être à action irréversible. On entend par là que si une impulsion excite la bobine et, ainsi, actionne un interrupteur commandé 214, ce dernier ne doit pas revenir à sa position de repos même si la bobine cesse d'être excitée. Autrement dit, il suffit d'une impulsion pour que le relais « colle •. Pour le « décoller •, une action spécifique doit être entreprise, par exemple dévisser le couvercle de protection et retirer les piles ou manoeuvrer une quelconque commande telle qu'un levier de déverrouillage prévu sur ce genre de relais.
Lorsque le relais 210 est actionné, fermant le contact 214, on excite le circuit d'alarme qui comporte une source d'alimentation 202 et un organe d'alarme 220 tel qu'une sirène ou un appareil commandant un appel téléphonique automatique ou actionnant à distance un signal d'alarme.
La source 201 pourrait être placée ailleurs, dans le circuit, et l'ordre des interrupteurs pourrait être modifié sans changer le principe de montage série. En variante, on peut prévoir un interrupteur supplémentaire D constitué par un détecteur particulier qui réagit en se fermant lorsqu'on tente de forcer la serrure elle-même. Cet interrupteur est placé en parallèle avec B et C, normalement ouverts.
La figure 7 représente une variante où le dispositif 40 ne comporte qu'une seule alimentation 200. L'interrupteur D prévu en variante peut être disposé en parallèle soit à B et C, comme représenté, soit à toute la série B, C, A. Le circuit est tel que du courant est consommé uniquement lorsque l'alarme est déclenchée. Cependant, une pile ou une batterie peut, à la longue, se décharger sans avoir été utilisée. Il est utile de prévoir sur le dispositif d'alarme 40 un petit circuit d'indication de la charge de la pile ou de la batterie. Ce circuit, non représenté, serait branché aux bornes de l'alimentation. Il peut comprendre par exemple un interrupteur à contact de travail commandé par un bouton-poussoir, en série avec un voltmètre, ou un voyant qui ne s'allume que si la charge est encore suffisante.
La figure 8 représente les états des interrupteurs A, B et C en fonction des différentes phases de la manoeuvre d'une porte. En I, la porte est fermée et le pêne est en position normale (28, fig. 5). En II, la poignée est actionnée, le pêne est rétracté et la porte toujours fermée (fig. 4). En III, la porte est juste entrouverte. En IV la porte est ouverte plus largement, mais le pêne est encore nécessairement rétracté. En IV' on peut relâcher le pêne. En V, le pêne est relâché (fig. 3). En VI, tous les interrupteurs sont fermés. Ceci ne peut se produire que si l'on force la porte sans disposer de clé. C ne peut donc être que fermé. Au moment où illicitement on entrebâille la porte, par exemple en la forçant à l'aide d'un levier, l'interrupteur B se ferme avant que l'interrupteur A ne s'ouvre, comme en phase III, sauf que C étant fermé également, le relais va être excité et l'alarme donnée. Il faut un certain temps pour démonter le dispositif et atteindre les piles ou le levier de déverrouillage du relais, et ce délai suffit pour que le signal soit déjà transmis avant que l'auteur de l'effraction n'ait la possibilité d'arrêter le fonctionnement du dispositif.
La fig. 9 représente sous forme d'un diagramme les phases I à V en fonction de la position angulaire a de la porte. La courbe P est relative à la manoeuvre du pêne. La ligne pointillée indique que le pêne peut être relâché plus tard que nécessaire (ou que, lors de la fermeture, le pêne peut être rétracté plus tôt que nécessaire). Les courbes C, B, A sont relatives aux interrupteurs, 1 signifiant interrupteur fermé, O signifiant interrupteur ouvert. A.B est le produit des fonctions A et B.
La fig. 10 montre une forme de réalisation du dispositif où les interrupteurs A, B et C sont disposés en dehors de la porte, de manière à éviter l'obligation de percer cette dernière. Les interrupteurs A et B ne posent pas de problèmes particuliers.
Pour l'interrupteur C on prévoit un agencement différent illustré aux fig. 11 à 13. Deux lames de contact 150 sont agencées, l'une au-dessus du pêne, l'autre au-dessous. Ces lames sont coudées de manière à se conformer au profil de la porte. A l'extrémité de chacune des lames se trouve une portion conductrice 159, en légère saillie et en appui élastique contre le pêne 28 lorsqu'il n'est pas rétracté. Le pêne, en métal, établit alors le contact. Lorsque le pêne est rétracté, le contact est coupé, comme prévu pour le fonctionnement du dispositif. Les lames de contact 150 coopèrent avec le pêne 28 pour constituer l'interrupteur C.
Chaque plaque est coincée en position contre le boîtier du dispositif 40 par une plaque 154 serrée par des vis 156. Lors de la mise en place des lames 150, lorsque ces dernières sont correctement disposées par rapport au pêne 28, on visse la plaque 154 qui est en matériau isolant. Chaque lame comporte des petites dents 151 qui pénètrent dans l'isolant de la plaque au moment où on la visse, immobilisant ainsi de façon rigoureuse la lame.
En variante, ces dents 151 pourraient coopérer avec une zone conductrice pour établir le contact électrique. Les connexions électriques des lames ne sont pas représentées, mais leur réalisation n'offre pas de difficulté particulière.
La fig. 13 est une vue analogue à celle de la fig. 2. On remarque que les interrupteurs A et B sont disposés sur des bossages 41, 42 permettant d'éviter le percement de la porte. Les lames 150, non visibles sur la fig. 13, sont tenues par la plaque 154.
La fig. 14 est une vue analogue à la fig. 12 montrant une variante pour la réalisation de l'interrupteur C. Une seule lame 170 porte deux contacts 178, 179 coopérant avec le pêne 28. Chaque contact est relié à un conducteur, respectivement 188 et 189, représenté schématiquement sur la figure. La lame 170 est fixée au boîtier par une vis 180 et une rondelle 181.
Chaque conducteur pourrait par exemple être constitué par un dépôt métallique sur une plaque 170 en matériau isolant. Mais on peut aussi prévoir une plaque 170 conductrice et constituant l'un des deux conducteurs, par exemple 189, l'autre conducteur 188 étant une bande métallique collée avec interposition d'isolant sur la lame 170.

Claims

1. Dispositif d'alarme pour une porte, automatiquement mis hors fonction lors d'un accès licite, soit qu'il soit fait usage d'une clé, soit que la serrure soit déjà déverrouillée, comportant un circuit de commande comprenant, en série, une source d'énergie électrique (202) et des interrupteurs dont l'un d'entre eux (C) est commandé par le pêne (28) et fermé sauf lorsque le pêne est rétracté, et un relais (210) se verrouillant en position de travail lors de la fermeture simultanée des interrupteurs, et un circuit d'alarme actionné par le relais lorsque ce dernier est en position de travail, caractérisé en ce que le circuit de commande comprend trois interrupteurs (A, B, C), le premier (A) et le second (B) étant-respectivement fermé et ouvert lorsque la porte est fermée et, inversement, ouvert et fermé lorsque la porte est grande ouverte, mais toutefois simultanément fermés pour la phase de manoeuvre de la porte où, la porte étant juste entrebaîllée, le pêne est normalement rétracté, le troisième interrupteur (C) étant l'interrupteur précité commandé par le pêne (28).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la source d'énergie est une pile ou une batterie (201).

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte un indicateur (220) de la charge de la pile ou de la batterie.

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit d'alarme est alimenté en énergie électrique par la même source (200) que celle prévue sur le circuit commandant le relais (210).

5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier circuit est agencé dans un boîtier destiné à être installé sur la porte.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le boîtier renferme également le circuit d'alarme.

7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit d'alarme est agencé pour commander à distance le déclenchement d'un signal d'alarme.

8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit d'alarme est agencé pour commander un appel téléphonique.

9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit de commande comporte un quatrième interrupteur (D) monté en parallèle avec au moins le deuxième interrupteur (B) et agencé sur la serrure de manière à se fermer lorsqu'on force la serrure, fermant ainsi le circuit de commande et actionnant le relais (210).