FR2974043A1 - Dossier de siege de vehicule a appui(s)-tete deplacable(s) transversalement en vue de l'augmentation du champ de retrovision - Google Patents

Abstract

Un dossier (DS) de siège (SI) de véhicule comprend une partie supérieure (PS), d'une part, équipée d'au moins un appui-tête (AT) comportant une armature (AR) à laquelle est solidarisé un coussin (CA), et, d'autre part, comprenant une partie interne (PIP) évidée et accessible via au moins une ouverture transversale (OT), et au moins une glissière (GL) de forme linéaire, installée dans cette ouverture transversale (OT). L'armature (AR) comprend une partie inférieure (PIA) logée dans la partie interne (PIP) et montée à coulissement dans la glissière (GL) afin d'être déplacée transversalement entre au moins une position de sécurité, propre à permettre l'appui de la tête d'un passager, et une position latérale de rangement, dans laquelle le coussin (CA) est décalé sur un côté latéral du véhicule de manière à augmenter le champ de rétrovision offert par le rétroviseur interne du véhicule.

Description

DOSSIER DE SIÈGE DE VÉHICULE À APPUI(S)-TÊTE DÉPLAÇABLE(S) TRANSVERSALEMENT EN VUE DE L'AUGMENTATION DU CHAMP DE RÉTROVISION L'invention concerne les sièges de véhicule, éventuellement de type automobile, qui sont chargés de supporter une ou plusieurs personnes en position assise. On entend ici par "siège" un équipement comprenant une assise, Zo destinée à être montée directement ou indirectement (via des piètements) sur un plancher de véhicule, et au moins un dossier, éventuellement monté à rotation (éventuellement sur l'assise), et comprenant au moins un appui-tête. Par conséquent, l'invention concerne aussi bien les sièges de type monoplace que les sièges de type banquette. 15 Certains véhicules comprennent dans au moins un rang qui est situé derrière le rang 1 (qui comprend le siège du conducteur), par exemple le rang 2 et/ou le rang 3, au moins un siège dont le dossier comprend une partie supérieure équipée d'au moins un appui-tête. Plus précisément, l'appui-tête est solidarisé au dossier dans une unique position de sécurité qui est propre à 20 permettre l'appui de la tête d'un passager. Le coussin de l'appui-tête étant placé au dessus de l'extrémité supérieure du dossier, il apparaît dans une partie latérale inférieure du champ de rétrovision qui est offert au conducteur par le rétroviseur interne du véhicule, et donc réduit la visibilité dans la zone qui est située derrière le véhicule, ce qui s'avère pénalisant non seulement 25 lors des manoeuvres en marche arrière mais également lors des phases de rétrovision (vers l'arrière) lorsque le véhicule circule en marche avant. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation. L'invention propose notamment à cet effet un dossier de siège de véhicule, comprenant une partie supérieure équipée d'au moins un appui-tête 30 comportant une armature à laquelle est solidarisé un coussin. Ce dossier se caractérise par le fait que: - sa partie supérieure comprend au moins une partie interne évidée et accessible via une ouverture transversale, et au moins une glissière de forme linéaire, installée dans l'ouverture transversale, et - l'armature comprend une partie inférieure logée dans la partie interne et montée à coulissement dans la glissière afin d'être déplacée transversalement entre au moins une position de sécurité, propre à permettre l'appui de la tête d'un passager, et une position latérale de rangement, dans laquelle le coussin est décalé sur un côté latéral du véhicule de manière à augmenter le champ de rétrovision offert par le rétroviseur interne du véhicule.

On comprendra que grâce à ce décalage transversal d'un appui-tête offert par l'invention, ce dernier peut être placé temporairement dans un coin inférieur du champ de rétrovision, ce qui permet d'améliorer sensiblement la visibilité dans la zone qui est située derrière le véhicule et donc facilite les manoeuvres en marche arrière.

Le dossier selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - il peut comprendre des moyens de verrouillage agencés pour verrouiller l'armature par rapport au dossier dans sa position de sécurité; - dans un premier mode de réalisation, il peut comprendre des moyens de commande agencés, en cas d'actionnement par un passager, pour déverrouiller les moyens de verrouillage, de sorte que l'armature puisse être déplacée transversalement; - la glissière peut comprendre dans une partie inférieure au moins deux encoches associées respectivement à la position de sécurité et à la position latérale de rangement et définissant une première partie des moyens de verrouillage. Dans ce cas, il peut comprendre un axe monté à translation dans l'armature, muni d'un trou traversant présentant une face interne en biseau, comportant une extrémité inférieure propre à être logée dans l'une des encoches, et définissant une seconde partie des moyens de verrouillage, et les moyens de commande peuvent comprendre un doigt monté en translation sous une force de rappel élastique et comprenant une extrémité interne propre à être introduite dans le trou traversant afin de contrôler sa translation et donc son logement dans l'une des encoches; dans un second mode de réalisation, il peut comprendre des moyens d'entraînement agencés pour déplacer transversalement sur commande l'armature; - il peut comprendre un organe de commande agencé, en cas d'actionnement par un passager, pour adresser aux moyens d'entraînement une commande destinée à déplacer transversalement l'armature; - en variante, il peut comprendre des moyens de contrôle agencés, en cas de réception d'une commande produite par un équipement du véhicule consécutivement à la détection du placement de ce dernier dans un mode de roulement en marche arrière, pour adresser aux moyens d'entraînement une commande destinée à requérir le placement de l'armature dans une position latérale de rangement; - en variante ou en complément, il peut comprendre des moyens de contrôle agencés, en cas de réception d'une commande produite par un équipement du véhicule consécutivement à la détection d'une absence de passager sur la partie du siège qui est associée à l'appui-tête, pour adresser aux moyens d'entraînement une commande destinée à requérir le placement de l'armature dans une position latérale de rangement; - les moyens d'entraînement peuvent comprendre un moteur électrique propre à entraîner en rotation sur commande une vis sans fin couplée à l'armature.

L'invention propose également un siège propre à faire partie d'un véhicule et comprenant au moins un dossier du type de celui présenté ci-avant. Un tel siège peut, par exemple, être une banquette, et dans ce cas son dossier peut comprendre deux appuis-tête.

L'invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant au moins un siège du type de celui présenté ci-avant.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans un plan longitudinal (XZ), un exemple de réalisation de siège de véhicule automobile comprenant un exemple de réalisation de dossier selon l'invention, avec un appui-tête placé dans une position de sécurité, - la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans un plan transversal (YZ), le siège de la figure 1 avec son dossier équipé de deux appuis-tête placés dans leur position de sécurité, - la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans le plan transversal (YZ), la partie supérieure du dossier des figures 1 et 2 équipée de l'un des appuis-tête placé dans une position intermédiaire pendant une phase de déplacement transversal, - la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans le plan transversal (YZ), le siège de la figure 1 avec son dossier équipé de deux appuis-tête placés dans une position latérale de rangement. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

L'invention a pour but d'offrir un dossier (DS) destiné à faire partie d'un siège (SI) devant équiper un véhicule, et comportant au moins un appui-tête (AT) déplaçable transversalement. On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le véhicule est de type automobile. Il s'agit par exemple d'une voiture. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout véhicule comportant au moins un rang 1, comportant au moins un siège conducteur, et un rang 2 de siège(s). Par conséquent, l'invention concerne les véhicules terrestres, maritimes (ou fluviaux) et aériens. Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le siège (SI) est une banquette. Il offre donc au moins deux emplacements de réception latéraux pour deux passagers. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de siège. Elle concerne en effet tout type de siège pouvant accueillir, en position assise, au moins une personne. Par conséquent, il pourra également s'agir d'un siège de type monoplace. De plus, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le siège (SI) est implanté au niveau du rang 2 d'un véhicule automobile qui ne comprend que deux rangs (1 et 2). Mais, l'invention n'est pas limitée à cette implantation. En effet le siège (SI), selon l'invention, peut faire partie d'un autre rang que le rang 2, lorsque son véhicule comprend au moins trois rangs. On a schématiquement illustré sur les figures 1 et 2 un exemple de réalisation d'un siège SI de véhicule (ici de type banquette), selon l'invention. Sur les figures 1 à 4, la direction X est la direction longitudinale du véhicule (et donc du siège SI), laquelle est sensiblement parallèle aux côtés latéraux comportant les portières latérales, la direction Y est la direction transversale du véhicule, laquelle est sensiblement perpendiculaire aux côtés latéraux comportant les portières latérales, et la direction Z est la direction verticale du véhicule, laquelle est sensiblement perpendiculaire au plancher ST. Comme illustré, le siège SI comprend une assise AS, ici montée indirectement (via des piètements) sur un plancher ST du véhicule, et au moins un dossier DS, selon l'invention, comprenant au moins un appui-tête AT. On notera que dans une variante l'assise AS pourrait être montée directement sur une partie surélevée du plancher du véhicule. Par ailleurs, le dossier DS est éventuellement monté à rotation suivant la direction transversale Y (éventuellement sur l'assise AS).

Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 2, le siège SI ne comprend qu'un seul dossier DS. Il comprend par conséquent dans sa partie supérieure PS (opposée à l'assise AS) au moins deux appuis-tête AT, du fait qu'il s'agit d'une banquette. Mais, on comprendra que lorsque le siège SI est de type monoplace la partie supérieure PS de son dossier DS ne comprend qu'un unique appui-tête AT. De même, lorsque le siège SI est une banquette comprenant au moins deux dossiers DS indépendants, la partie supérieure PS de chaque dossier DS comprend au moins un appui-tête AT. On entend ici par "appui-tête" un équipement comportant une armature AR à laquelle est solidarisé un coussin CA sur lequel peut s'appuyer la tête d'un passager, notamment en cas de choc ou de freinage brusque. L'armature AR peut être une structure "pleine", comme illustré sur les figures 1 à 4, ou bien une structure tubulaire (c'est-à-dire constituée d'au moins un tube rigide). Selon l'invention, la partie supérieure PS du dossier DS comprend au moins une partie interne PIP évidée et accessible via une ouverture transversale OT communiquant avec l'extérieur, et au moins une glissière GL dont la forme est linéaire (suivant la direction transversale Y) et qui est installée dans cette ouverture transversale OT. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 et 4, la partie supérieure PS du dossier DS comprend deux parties internes PIP évidées et accessibles respectivement via deux ouvertures transversales OT, et deux glissières GL installées respectivement dans ces ouvertures transversales OT. Par exemple, chaque glissière (ou rail) GL est clippée ou vissée sur la structure du dossier DS. Egalement selon l'invention, chaque armature AR d'un appui-tête AT comprend une partie inférieure PIA opposée au coussin CA, logée dans une partie interne PIP correspondante du dossier DS et montée à coulissement dans la glissière GL, qui est logée dans cette partie interne PIP, afin d'être déplacée transversalement entre au moins une position de sécurité et une position latérale de rangement, décalées l'une de l'autre suivant la direction transversale Y.

La position de sécurité de chaque appui-tête AT est illustrée sur la figure 2. Elle est propre à permettre l'appui de la tête d'un passager sur le coussin CA de l'appui-tête AT qui est associé à l'un des emplacements de réception latéraux du siège SI. Elle est donc sensiblement centrée suivant la direction transversale Y par rapport à l'emplacement de réception latéral correspondant, conformément aux éventuelles règles de sécurité en vigueur. La position latérale de rangement de chaque appui-tête AT est illustrée sur la figure 4. Il s'agit d'une position dans laquelle le coussin CA est décalé transversalement sur un côté latéral du véhicule afin de permettre une augmentation du champ de rétrovision qui est offert par le rétroviseur interne du véhicule (utilisé par le conducteur). On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 4, chaque appui-tête AT peut être placé soit dans une position de sécurité, soit dans l'une de deux positions latérales de rangement. On comprendra que la position latérale de rangement qui est la plus éloignée de la position de sécurité (et donc la plus décalée transversalement) est celle qui offre l'augmentation la plus importante du champ de rétrovision, tandis que l'autre position latérale de rangement (dite intermédiaire du fait qu'elle est intercalée entre la position de sécurité et la position latérale de rangement la plus décalée transversalement) est celle qui offre l'augmentation la moins importante du champ de rétrovision. On notera également que chaque appui-tête AT pourrait être placé soit dans une position de sécurité, soit dans une unique position latérale de rangement, ou bien soit dans une position de sécurité, soit dans l'une d'au moins trois positions latérales de rangement. On comprendra que grâce au décalage transversal d'un appui-tête AT, ce dernier (AT) peut se retrouver temporairement situé dans un coin inférieur (droit ou gauche) du champ de rétrovision, en particulier lorsque l'on utilise sa position latérale de rangement qui est la plus décalée transversalement. Par conséquent, le conducteur dispose d'une visibilité notablement améliorée dans la zone qui est située derrière son véhicule et peut ainsi plus facilement effectuer des manoeuvres en marche arrière. Au moins deux modes de réalisation peuvent être envisagés.

Dans un premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 4, le déplacement d'un appui-tête AT est assuré manuellement par un passager du véhicule. Dans ce cas, la partie supérieure PS du dossier DS doit comporter des moyens de verrouillage MV agencés de manière à verrouiller l'armature AR d'un appui-tête AT par rapport au dossier DS, notamment lorsqu'elle est placée dans sa position de sécurité (ainsi que de préférence lorsqu'elle est placée dans une position latérale de rangement). Pour ce faire, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 4, le dossier DS peut comprendre, pour chaque appui-tête AT, des moyens de commande MC agencés, lorsqu'ils sont actionnés par un passager, pour déverrouiller les moyens de verrouillage MV, de sorte que l'armature AR de l'appui-tête AT considéré puisse être déplacée transversalement d'une position vers une autre (voir figure 3). A titre d'exemple non limitatif, la glissière GL peut, comme illustré, comprendre dans une partie inférieure au moins deux encoches Ei associées respectivement à la position de sécurité et aux différentes positions latérales de rangement. Ces encoches Ei définissent une première partie des moyens de verrouillage MV. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 4, chaque appui-tête AT peut être placé dans l'une de trois positions. Par conséquent, chaque glissière GL comprend ici trois encoches Ei (i = 1 à 3). Mais, elle pourrait n'en comporter que deux ou bien plus de trois. Chaque encoche Ei est destinée à loger l'extrémité inférieure El d'un axe AX qui définit une seconde partie des moyens de verrouillage MV et qui est monté à translation dans (ou à côté de) l'armature AR, suivant une direction légèrement inclinée par rapport à la direction verticale Z. On comprendra que l'extrémité inférieure El de l'axe AX s'étend vers le bas au delà de l'armature AR afin de pouvoir être logée dans une encoche Ei et ainsi empêcher un déplacement transversal de l'appui-tête AT. Comme illustré, l'axe AX peut comprendre un trou traversant TT (ici orienté suivant la direction transversale Y) et présentant une face interne FI en biseau (ici la face supérieure). Ce trou traversant TT est destiné à permettre le passage d'une extrémité interne d'un doigt DT, faisant partie de moyens de commande MC et monté en translation dans un logement du coussin CA et de l'armature AR, sous une force de rappel élastique (ici suivant la direction transversale Y). On notera que dans une variante de réalisation le trou traversant TT pourrait être orienté suivant la direction longitudinale X et donc le doigt DT pourrait être monté en translation suivant la direction longitudinale X. On comprendra qu'avec un tel agencement, lorsqu'un passager pousse sur l'extrémité externe du doigt DT (opposée à son extrémité interne), cela provoque sa translation (ici suivant la direction transversale Y).

L'extrémité interne El est ainsi introduite dans le trou traversant TT de l'axe AX, et repousse vers le haut la face interne FI en biseau de ce dernier (AX), ce qui le translate vers le haut et ainsi dégage son extrémité inférieure El de l'encoche Ei dans laquelle elle était logée (voir figure 3). L'appui-tête AT étant désormais déverrouillé, il peut alors être déplacé transversalement et manuellement vers une autre position associée à une autre encoche Ei' (i' # i). Bien entendu, d'autres moyens de commande et d'autres moyens de verrouillage peuvent être envisagés dès lors qu'ils offrent un verrouillage suffisamment efficace pour immobiliser un appui-tête AT dans la position de sécurité (notamment). Dans un second mode de réalisation (non illustré), le déplacement d'un appui-tête AT est assuré électriquement. Pour ce faire, le dossier DS peut comprendre des moyens d'entraînement agencés pour déplacer transversalement, sur commande, l'armature AR. A titre d'exemple non limitatif, ces moyens d'entraînement peuvent comprendre un moteur électrique, logé de préférence dans le dossier DS, et propre à entraîner en rotation, sur commande, une vis sans fin qui est couplée par engrènement à une partie filetée ou dentée correspondante de la partie inférieure de l'armature AR. On comprendra qu'avec un tel agencement, lorsque le moteur électrique ne fonctionne pas, l'armature AR associée est immobilisée (et donc verrouillée) dans sa position en cours par le frein moteur de ce moteur électrique. Les moyens de verrouillage MV sont alors constitués par le moteur électrique et la partie filetée ou dentée correspondante de la partie inférieure de l'armature AR.

La commande qui pilote le fonctionnement du moteur électrique peut avoir au moins deux origines. En effet, le dossier DS peut comprendre un organe de commande agencé, lorsqu'il est actionné par un passager, pour adresser aux moyens d'entraînement (par exemple un moteur électrique) une commande qui est destinée à déplacer transversalement l'armature AR de l'un au moins des appuis-tête AT. Cet organe de commande peut être un actionneur électromécanique (bouton rotatif, patte montée à rotation ou touche tactile ou sensitive ou à incrément) ou bien une option à sélectionner dans un sous- menu affiché sur un écran. On notera que dans ce cas, la commande qui est transmise aux moyens d'entraînement peut être de type analogique ou numérique. On notera également que lorsque le passager veut que chaque armature AR soit replacée dans sa position de sécurité, il doit de nouveau actionner l'organe de commande, afin que ce dernier adresse une nouvelle commande aux moyens d'entraînement. On comprendra que ce mode de réalisation est semi-automatisé puisqu'il nécessite une intervention initiale et une intervention finale d'un passager. Dans une variante de réalisation automatisée, le dossier DS peut comprendre des moyens de contrôle agencés, lorsqu'ils reçoivent une commande produite par un équipement du véhicule consécutivement à la détection du placement de ce dernier dans un mode de roulement en marche arrière, pour adresser aux moyens d'entraînement une commande qui est destinée à requérir le placement de l'armature AR de l'un au moins des appuis-tête AT dans une (ou sa) position latérale de rangement. Cet équipement du véhicule peut, par exemple, être l'ordinateur de bord ou bien le calculateur qui assure le contrôle de la boîte de vitesses. Par ailleurs, les moyens de contrôle peuvent être un microprocesseur ou un circuit électronique programmable (comme par exemple un FPGA ("Field Programmable Gate Array") ou un ASIC ("Application-Specific Integrated Circuit")). On notera que dans ce cas la commande qui est transmise aux moyens d'entraînement peut être de type analogique ou numérique.

Dans une autre variante de réalisation automatisée ou bien en complément, le dossier DS peut comprendre des moyens de contrôle agencés, lorsqu'ils reçoivent une commande produite par un équipement du véhicule consécutivement à la détection d'une absence de passager sur un emplacement de réception latéral du siège SI, pour adresser aux moyens d'entraînement une commande qui est destinée à requérir le placement de l'armature AR de l'un au moins des appuis-tête AT dans une (ou sa) position latérale de rangement. Cet équipement du véhicule peut, par exemple, être l'ordinateur de bord ou bien le calculateur qui gère le bouclage des ceintures de sécurité. Par ailleurs, les moyens de contrôle peuvent être un microprocesseur ou un circuit électronique programmable (comme par exemple un FPGA ("Field Programmable Gate Array") ou un ASIC ("Application-Specific Integrated Circuit")). On notera que dans ce cas la commande qui est transmise aux moyens d'entraînement peut être de type analogique ou numérique. On notera également que l'on peut envisager d'adresser une commande aux moyens d'entraînement à condition que l'on ait détecté l'enclenchement d'une marche arrière et/ou l'absence de passager. On notera également que dans les deux variantes de réalisation automatisées décrites ci-avant, dès que les moyens de contrôle sont informés de la détection d'un réenclenchement de la marche avant ainsi que de la présence d'un passager, ils adressent une nouvelle commande aux moyens d'entraînement afin qu'ils replacent chaque armature AR concernée dans sa position de sécurité. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dossier, de siège de véhicule, et de véhicule décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1. Dossier (DS) de siège (SI) de véhicule, comprenant une partie supérieure (PS) équipée d'au moins un appui-tête (AT) comportant une armature (AR) à laquelle est solidarisé un coussin (CA), caractérisé en ce que ladite partie supérieure (PS) comprend au moins une partie interne (PIP) évidée et accessible via une ouverture transversale (OT), et au moins une glissière (GL) de forme linéaire, installée dans ladite ouverture transversale (OT), et en ce que ladite armature (AR) comprend une partie inférieure (PIA) logée dans ladite partie interne (PIP) et montée à coulissement dans ladite glissière (GL) afin d'être déplacée transversalement entre au moins une position de sécurité, propre à permettre l'appui de la tête d'un passager, et une position latérale de rangement, dans laquelle ledit coussin (CA) est décalé sur un côté latéral dudit véhicule de manière à augmenter un champ de rétrovision offert par un rétroviseur interne dudit véhicule.
2. 2. Dossier selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de verrouillage (MV) agencés pour verrouiller ladite armature (AR) par rapport audit dossier (DS) dans sa position de sécurité.
3. 3. Dossier selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande (MC) agencés, en cas d'actionnement par un passager, pour déverrouiller lesdits moyens de verrouillage (MV), de sorte que ladite armature (AR) puisse être déplacée transversalement.
4. 4. Dossier selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite glissière (GL) comprend dans une partie inférieure au moins deux encoches (Ei) associées respectivement à ladite position de sécurité et à ladite position latérale de rangement et définissant une première partie desdits moyens de verrouillage (MV), en ce qu'il comprend un axe (AX) monté à translation dans ladite armature (AR), muni d'un trou traversant (TT) présentant une face interne (FI) en biseau, comportant une extrémité inférieure propre à être logée dans l'une desdites encoches (Ei), et définissant une seconde partie desdits moyens de verrouillage (MV), et en ce que lesdits moyens de commande (MC) comprennent un doigt (DT) monté en translation sous une force derappel élastique et comprenant une extrémité interne propre à être introduite dans ledit trou traversant (TT) afin de contrôler sa translation et donc son logement dans l'une desdites encoches (Ei).
5. 5. Dossier selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il 5 comprend des moyens d'entraînement agencés pour déplacer transversalement sur commande ladite armature (AR).
6. 6. Dossier selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend un organe de commande agencé, en cas d'actionnement par un passager, pour adresser auxdits moyens d'entraînement une commande destinée à 10 déplacer transversalement ladite armature (AR).
7. 7. Dossier selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de contrôle agencés, en cas de réception d'une commande produite par un équipement dudit véhicule consécutivement à la détection du placement de ce dernier dans un mode de roulement en marche arrière, pour 15 adresser auxdits moyens d'entraînement une commande destinée à requérir le placement de ladite armature (AR) dans une position latérale de rangement.
8. 8. Dossier selon l'une des revendications 5 et 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de contrôle agencés, en cas de réception d'une 20 commande produite par un équipement dudit véhicule consécutivement à la détection d'une absence de passager sur la partie dudit siège (SI) qui est associée audit appui-tête (AT), pour adresser auxdits moyens d'entraînement une commande destinée à requérir le placement de ladite armature (AR) dans une position latérale de rangement. 25
9. 9. Dossier selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement comprennent un moteur électrique propre à entraîner en rotation sur commande une vis sans fin couplée à ladite armature (AR).
10. 10. Siège (SI) propre à faire partie d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il 30 comprend au moins un dossier (DS) selon l'une des revendications précédentes.
11. 11. Siège selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il est de type banquette, et en ce que ledit dossier (DS) comprend deux appuis-tête (AT).
12. 12. Véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un siège (SI) selon l'une des revendications 10 et 11.
13. 13. Véhicule selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il est de type automobile.