FR2973205A1

FR2973205A1 - Siege a jonction souple

Info

Publication number: FR2973205A1
Application number: FR1100964A
Authority: FR
Inventors: Emmanuel Antoine Mastio
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2011-03-31
Filing date: 2011-03-31
Publication date: 2012-10-05
Anticipated expiration: 2031-03-31
Also published as: EP2690987A1; AU2012270249B2; AU2012270249A1; US20140070582A1; WO2012172210A1; FR2973205B1; EP2690987B1; EP2690987B8; US9173497B2

Abstract

L'invention concerne un siège formant une surface (8) rigide d'assise et une ossature (1) de dossier globalement orientées selon des directions sécantes en une zone de croisement située vers l'arrière de la surface rigide d'assise, caractérisé en ce qu'il comprend une nappe (3) souple, en ce que l'ossature de dossier comporte un dispositif (7) de suspension de ladite nappe souple, disposé plus haut que la surface rigide d'assise, en ce que ladite nappe souple présente un pan (18) de transition s'étendant entre le dispositif de suspension et une zone (9) d'intersection globalement à l'avant du dispositif de suspension, de telle sorte que ledit pan de transition fait office de portion arrière d'assise et de portion basse de dossier.

Description

SIEGE À JONCTION SOUPLE L'invention concerne un siège, en particulier un siège pouvant être utilisé dans différentes positions plus ou moins allongées. L'invention concerne notamment un siège alliant facilité de réglage, simplicité mécanique, confort d'assise et esthétique. Plus particulièrement l'invention concerne un siège assurant un soutien vertébral. De nombreux sièges, notamment de type chaises longues ont été décrits. Ils présentent souvent soit une assise et un dossier rigide, soit une nappe souple - comme dans le cas d'un siège du type chaise chilienne - formant à la fois assise et dossier. Or ni l'une ni l'autre n'est véritablement confortable, car aucune ne respecte les courbures naturelles du dos. En outre, l'esthétique va souvent à l'encontre du confort. Ainsi on connait des sièges esthétiques et de structure mécanique simple telles que décrites par EP 0 117 827 comportant deux structures croisées en appui l'une sur l'autre. Cependant ce type de siège apporte un soutien rigide du dos au détriment du confort d'un utilisateur. En particulier, aucun des sièges existants ne résout le problème de la jonction entre la portion d'assise et la portion de dossier d'un siège, provoquant un inconfort lors d'une assise prolongée dans la même position.

Ainsi, il est très difficile de combiner esthétique, facilité de réglage, simplicité mécanique, confort et respect des courbes naturelles du dos. L'invention vise donc à proposer un siège répondant à ces critères jusqu'alors considérés antagonistes. L'invention vise à proposer un siège confortable dans 25 plusieurs configurations plus ou moins allongées. L'invention vise aussi à proposer un siège simple à régler, notamment pouvant être réglé par une personne seule et sans effort important. L'invention vise en outre à proposer un siège qui respecte les courbes naturelles du dos. 30 L'invention vise également à proposer un tel siège qui soit simple structurellement et élégant.

L'invention concerne donc un siège formant une surface rigide d'assise et une ossature de dossier disposées l'une par rapport à l'autre dans au moins une configuration stable du siège dans laquelle elles sont globalement orientées selon des directions sécantes en une zone de croisement située vers l'arrière de la surface rigide d'assise, caractérisé en ce que : - il comprend en outre une nappe souple, - l'ossature de dossier comporte un dispositif de suspension de ladite nappe souple, - dans au moins une configuration stable du siège : - le dispositif de suspension est disposé plus haut que la surface rigide d'assise, - ladite nappe souple présente un pan de transition s'étendant entre le dispositif de suspension et la surface rigide d'assise, - il comprend des moyens de jonction du pan de transition de la nappe souple avec la surface rigide d'assise dans une zone, dite zone d'intersection, déterminée de la surface rigide d'assise, - la zone d'intersection est globalement à l'avant du dispositif de suspension, de telle sorte que ledit pan de transition fait office de portion arrière d'assise et de portion basse de dossier. Un siège selon l'invention peut présenter tout type d'ossature, en une ou plusieurs pièces, réalisée dans tous types de matériaux. Un siège selon l'invention peut être de type chaise, chaise longue, fauteuil, etc. Une surface rigide d'assise selon l'invention est généralement utilisée comme surface d'assise par un utilisateur, c'est-à-dire une surface destinée à accueillir le fessier d'un utilisateur du siège, et donc à soutenir une part importante du poids de l'utilisateur. Cependant, l'utilisateur n'est pas nécessairement directement assis sur la surface rigide d'assise, qui peut être une surface de support des jambes et/ou des cuisses de l'utilisateur. Ainsi l'utilisateur peut être assis au moins en partie sur la nappe souple, en particulier sur le pan de transition de la nappe souple. En particulier, l'utilisateur peut être assis uniquement sur le pan de transition de la nappe souple, dans certains sièges, ou certaines configurations d'un siège. En effet, dans un siège selon l'invention la nappe souple présente un pan, dit pan de transition, s'étendant depuis des moyens de jonction avec la surface rigide d'assise, jusqu'à un dispositif de suspension. La nappe souple peut s'étendre au-delà du dispositif de suspension et/ou au-delà de la zone d'intersection. Cette disposition est même avantageuse et permet au pan de transition de présenter une longueur adaptée à différentes positions stables du siège. Un siège selon l'invention peut en effet ne présenter qu'une seule et unique position stable (c'est le cas d'une chaise classique), mais il peut aussi présenter plusieurs positions stables : tel est le cas par exemple d'une chaise longue qui présente au moins une configuration plus allongée et une configuration plus relevée (ou assise). Une nappe souple selon l'invention peut être de toutes natures. En particulier elle est souple en flexion longitudinale (la direction longitudinale étant définie selon l'axe assise-dossier). Rien n'empêche cependant qu'elle ne soit pas souple transversalement. Une nappe souple selon l'invention peut être en un morceau, 20 par exemple une toile tissée. Alternativement, une nappe souple selon l'invention peut être constituée d'une pluralité de fils et/ou bandes sensiblement parallèles. Aussi, une nappe souple peut être ou non réalisée dans un matériau élastique, par exemple dans un matériau au moins partiellement élastique en traction et/ou en flexion. 25 Avantageusement et selon l'invention, la surface définie par la nappe souple est jointe à la zone d'intersection avec la surface rigide d'assise. En particulier, la nappe souple est tangente ou sécante à la surface rigide d'assise, notamment lorsqu'un utilisateur est assis dans le siège. La surface rigide présente, selon l'invention, dans la zone 30 d'intersection des moyens de jonction de la nappe souple. Ce sont des moyens aptes à retenir, ou tout au moins à imposer le passage de la nappe souple dans une zone 10 15 d'intersection prédéterminée. De tels moyens de jonction sont choisis de façon à pouvoir continuer d'imposer le passage de la nappe souple à cet endroit, même lorsqu'un utilisateur est assis dans le siège. Notamment de tels moyens de jonction sont aptes à maintenir le pan de transition en position lorsque la nappe souple est tendue par un utilisateur assis dans le siège. De tels moyens de jonction peuvent être des moyens d'attache ou de passage de la nappe souple. Ainsi, la nappe souple peut être fixée à la surface rigide d'assise dans la zone d'intersection par des moyens de jonction tels que : des agrafes, de la colle, une couture, un ancrage, etc. Alternativement, la zone d'intersection peut présenter des moyens de jonction obligeant la nappe souple à passer dans cette zone, sans que cette dernière y soit ancrée. Par exemple, de tels moyens de jonction peuvent être constitués d'une fente dans laquelle la nappe souple est montée glissante, la nappe souple étant ancrée plus loin, à l'ossature de dossier ou à l'ossature du siège par exemple.

De tels moyens de jonction ne sont pas nécessairement fixes par rapport à l'ossature du siège, et notamment par rapport à la surface d'assise rigide. Ainsi, par exemple, les moyens de jonction peuvent être ajustables, par exemple d'avant en arrière, le long de la surface d'assise rigide, de sorte à ajuster la longueur et la position du pan de transition en fonction de différents facteurs (configuration du siège, poids de l'utilisateur, utilisateur enfant ou adulte, type de confort souhaité, ...). De même, de tels moyens de jonction ajustable peuvent être équipés d'un rappel élastique. En outre, le pan de transition d'une nappe souple est suspendu à un dispositif de suspension. Un tel dispositif de suspension peut être de tous types, par exemple : un ou plusieurs points d'attache de la nappe souple à l'ossature de dossier, une traverse de suspension au-dessus de laquelle la nappe souple peut glisser d'avant en arrière (ou d'arrière en avant), un dispositif à rouleaux entre lesquels la nappe souple chemine (ou un dispositif à rouleau unique sur lequel la nappe souple chemine), une fente à travers laquelle la nappe souple passe et forme un renvoi d'angle, etc. Le dispositif de suspension impose le passage de la nappe souple dans cette zone. Le dispositif de suspension selon l'invention est adapté pour pouvoir supporter le poids d'un utilisateur. Par ailleurs, la zone d'intersection est située en avant du dispositif de suspension. Généralement la zone d'intersection est globalement linéaire, et le dispositif de suspension aussi. C'est pourquoi le plan vertical comprenant la zone d'intersection est situé en avant du plan vertical comprenant le dispositif de suspension. De sorte que le pan de transition forme véritablement une transition souple d'arrière en avant, de haut en bas, du dossier à l'assise. Lorsqu'un utilisateur est assis dans le siège, la nappe souple, (et donc le pan de transition) est avantageusement tendue par le poids de l'utilisateur, de façon à soutenir au moins en partie l'utilisateur. Le pan de transition de la nappe souple permet de créer une transition souple entre dossier et assise. En effet le pan de transition s'adapte à la courbure du dos - en particulier du bas du dos - et, le cas échéant, du fessier de l'utilisateur.

Or la zone de transition entre dossier et assise est une zone essentielle du confort d'un siège - en particulier d'une chaise dont le dossier et/ou l'assise est rigide. En effet, cette zone accueille les vertèbres lombaires de l'utilisateur - très sollicitées car elles soutiennent une grande partie du poids d'une personne, notamment lorsque cette dernière est assise. Dans un grand nombre de sièges souples, comme les chaises chiliennes, les lombaires de l'utilisateur sont accueillies par une nappe souple, mais la forme générale arrondie que cette nappe prend sous l'effet du poids de l'utilisateur ne respecte pas la lordose des lombaires. Ainsi, avantageusement et selon l'invention, la nappe souple forme au moins une partie - arrière - de l'assise du siège, et au moins une partie - basse - du dossier du siège. Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, la nappe souple forme au moins un second pan, dit pan de soutien, s'étendant à l'arrière et à proximité du pan de transition, entre le dispositif de suspension et un dispositif forçant le passage de la nappe souple à cet endroit, de sorte que, la nappe souple étant tendue, le pan de soutien augmente la fermeté d'une portion de dossier formée par le pan de transition.

Le pan de soutien permet de doubler le pan de transition, notamment sur la partie dossier formée par le pan de transition. Ainsi, l'utilisateur d'un siège selon l'invention bénéficie d'un soutien renforcé dans le bas du dos : la tension du pan de transition et du pan de soutien se cumule dans cette zone et assure un meilleur soutien des vertèbres lombaires. Le pan de soutien permet notamment de respecter la forme naturelle en lordose de la zone lombaire du dos. A cet effet, le pan de soutien est avantageusement disposé en arrière de la portion de dossier formée par le pan de transition, à quelques centimètres de celui-ci. Ainsi, lorsqu'un utilisateur s'assoit dans le siège, son poids tend la nappe souple, et le pan de transition s'adapte à la forme de l'utilisateur. Avec le poids de l'utilisateur, le pan de transition se déforme légèrement vers l'arrière, de façon à venir en contact avec le pan de soutien, tendu, qui apporte un soutien supplémentaire au moins sur la portion de dossier du pan de transition. Le pan de soutien est avantageusement tendu entre le dispositif de suspension et un dispositif forçant son passage dans le bas du siège, par exemple à proximité de la zone de croisement. Un tel dispositif fait office de renvoi de la nappe souple, c'est-à-dire qu'il permet de changer la direction principale de la nappe souple. Un tel dispositif est par exemple formé de moyens d'ancrage de la nappe souple, ou d'une traverse de renvoi de la nappe souple sur laquelle cette dernière peut glisser, ou autre. En particulier, un siège selon l'invention comprend avantageusement une ossature adaptée pour pouvoir être placée selon au moins deux configurations stables différentes, la longueur du pan de transition étant variable en fonction de la configuration du siège.

Contre toute attente, l'inventeur a réussi à réaliser un siège à configuration variable dont au moins une portion est réalisée grâce à une nappe souple. L'autorégulation de la longueur du pan de transition en fonction de la configuration du siège est un effet particulièrement avantageux et spécifique de l'invention, obtenu de façon simple.

Un tel siège présente donc avantageusement une première position, dite position assise, dans laquelle le dossier est plus relevé que dans une deuxième position, dite position allongée, dans laquelle le dossier est plus couché. Aussi, avantageusement et selon l'invention, la nappe souple peut glisser d'avant en arrière (et d'arrière en avant) à travers ou sur le dispositif de suspension. De cette manière, la longueur du pan de transition et la tension des pans de transition et de soutien s'adaptent spontanément en fonction de la configuration du siège, du poids de l'utilisateur, etc. Afin que la nappe souple puisse être correctement tendue lorsqu'un utilisateur s'assoit dans le siège, avantageusement et selon l'invention, deux portions distinctes de la nappe souple sont ancrées dans le siège. Ainsi, la nappe souple est tendue entre ces deux zones d'ancrage lorsqu'un utilisateur s'assoit dans le siège. En particulier, les pans de soutien et de transition sont compris entre ces deux zones d'ancrage.

L'ossature du siège comprend l'ossature de dossier et la surface rigide d'assise, mais aussi une ossature de support de la surface rigide d'assise, des piètements, etc. L'ossature d'un siège selon l'invention peut être en une ou plusieurs parties, et l'ancrage de la nappe souple peut être réalisé en tout point du siège.

Avantageusement, un siège selon l'invention est aussi caractérisé en ce que les moyens de jonction de la zone d'intersection comportent au moins une fente traversant la surface d'assise rigide, la nappe souple étant montée passante dans cette fente. La nappe souple passe dans une fente pratiquée sensiblement parallèlement à la zone de croisement entre les directions définies par le dossier et l'assise du siège. En particulier, une telle fente est sensiblement parallèle au dispositif de suspension de la nappe souple. La surface rigide d'assise peut présenter plusieurs fentes afin de pouvoir ajuster l'extension du pan de transition vers l'avant du siège, en choisissant la fente dans laquelle passe la nappe souple. La nappe souple est avantageusement ancrée à l'ossature du siège dans une portion se situant au-delà de son passage à travers la fente par rapport au pan de transition. Cette fente sert de renvoi à la nappe souple et oblige le passage de cette dernière dans une zone d'intersection bien définie avec la surface rigide d'assise. C'est pourquoi elle constitue un moyen de jonction de la nappe souple avec la surface d'assise rigide. En outre, avantageusement et selon l'invention, la nappe souple étant une bande rigide en traction, le pan de transition présente une longueur entre le dispositif de suspension et la zone d'intersection strictement supérieure à la distance minimale entre le dispositif de suspension et la zone d'intersection. Dans certains modes de réalisation avantageux de l'invention, la nappe souple n'est pas élastique selon sa direction longitudinale. De plus, elle est plus longue que la longueur minimale entre ses deux zones d'ancrage, de sorte qu'elle s'adapte aux différentes configurations du siège, ainsi qu'à la forme et au poids d'un utilisateur. En particulier, le pan de transition présente une longueur supérieure ou égale à la distance la plus courte entre dispositif de suspension et moyens de jonction. Le pan de transition forme donc un ventre. L'utilisation d'une nappe souple rigide en traction permet d'apporter un meilleur confort pour l'utilisateur. Une telle nappe souple peut être 20 une toile par exemple. Par ailleurs, l'ossature d'un siège selon l'invention comprend avantageusement : - une ossature rigide d'assise, - une ossature rigide de dossier, différente de l'ossature rigide 25 d'assise, et comportant le dispositif de suspension de la nappe souple, lesdites ossatures d'assise et de dossier étant assemblées l'une par rapport à l'autre de façon à pouvoir former au moins une configuration stable du siège dans laquelle elles se croisent dans la zone de croisement, l'ossature de dossier s'étendant vers le haut par rapport à la zone de croisement, et l'ossature d'assise présentant une surface rigide 30 d'assise en avant de la zone de croisement.

Ainsi, l'ossature d'assise comporte la surface rigide d'assise en avant de la zone de croisement. De même, l'ossature de dossier peut présenter une portion haute de dossier rigide. Alternativement l'ossature de dossier peut n'être utile qu'au support du dispositif de suspension, l'ensemble du dossier étant formé par la nappe souple, via son pan de transition notamment. Aussi, avantageusement et selon l'invention : - l'ossature d'assise présente une forme globalement allongée et forme un piètement arrière du siège, - l'ossature de dossier présente une forme globalement allongée et 10 forme un piètement avant du siège. Les ossatures d'assise et de dossier d'un siège selon l'invention présentent avantageusement des formes allongées, définissant des surfaces se croisant dans la zone de croisement, ou à proximité de cette dernière. De plus les piètements arrière et avant du siège forment au 15 moins trois points d'appuis non alignés pour assurer la stabilité du siège au sol. Un siège peut présenter deux points d'appui pour piètement avant et deux points d'appui pour piètement arrière. En outre, avantageusement et selon l'invention, lesdites ossatures d'assise et de dossier présentent des moyens d'assemblage leur permettant 20 de coulisser l'une par rapport à l'autre pour passer d'une configuration stable du siège à une autre configuration stable du siège. De tels moyens d'assemblage peuvent être de toutes natures dès lors qu'ils permettent un coulissement d'une ossature par rapport à l'autre pour passer d'une configuration du siège à une autre, ainsi qu'un blocage des ossatures 25 l'une par rapport à l'autre pour maintenir une configuration stable du siège. La zone de croisement est généralement mobile en fonction de la configuration du siège. En outre, avantageusement, dans un siège selon l'invention, l'ossature de dossier est adaptée pour pouvoir coulisser le long de l'ossature 30 d'assise pour passer d'une configuration stable du siège à une autre configuration stable du siège.

C'est pourquoi, dans un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, l'ossature de dossier présente des rainures et l'ossature d'assise présente des languettes, les rainures et les languettes étant adaptées pour que : - les languettes puissent coulisser longitudinalement dans les rainures pour passer d'une configuration stable du siège à une autre configuration stable du siège, - les languettes puissent se bloquer par arc-boutement dans les rainures pour chaque configuration du siège entre au moins une première et une 10 deuxième configuration stable du siège. A cet effet, les rainures sont avantageusement plus larges que les languettes avec lesquelles elles coopèrent. Cela permet de faciliter le coulissement des languettes dans les rainures mais aussi de permettre un blocage des languettes dans les rainures par arc-boutement des languettes dans les rainures. 15 L'arc-boutement se produit lorsque la direction principale d'une languette n'est pas colinéaire mais suffisamment sécante avec la direction principale d'une rainure. Lorsqu'une languette est arc-boutée dans une rainure elle ne peut plus coulisser dans cette dernière et le blocage permet de maintenir le siège dans une configuration stable. Le blocage par arc-boutement est avantageusement d'autant plus fort que le 20 poids d'un utilisateur assis dans le siège est important. En particulier, avantageusement et selon l'invention, l'ossature d'assise comprend un cadre rigide comportant deux longerons latéraux : - formant chacun un pied du piètement arrière, - aptes à coulisser dans des rainures de l'ossature de dossier pour 25 passer d'une configuration stable du siège à une autre configuration stable du siège, - entre lesquels s'étend, vers l'avant de la zone de croisement, une pluralité de lattes espacées par des fentes, et formant la surface rigide d'assise. De plus, avantageusement et selon l'invention, l'ossature de dossier comprend un cadre rigide comportant deux longerons latéraux : 30 - formant chacun un pied du piètement avant, reliés par une traverse de suspension de la nappe souple, 2973205 Il - présentant des rainures pour pouvoir coulisser sur l'ossature d'assise pour passer d'une configuration stable du siège à une autre configuration stable du siège, - élargis au niveau des rainures pour permettre un blocage de 5 l'ossature d'assise par arc-boutement dans ces rainures. Les ossatures d'assise et de dossier sont donc véritablement croisées : l'ossature d'assise s'étend de l'arrière où elle forme piètement arrière, en avant où elle présente la surface rigide d'assise. L'ossature de dossier quant à elle s'étend de l'avant du siège où elle forme piètement avant, vers le haut et sensiblement vers l'arrière où elle comporte le dispositif de suspension de la nappe souple. Leur croisement défini la zone de croisement. Les longerons latéraux de l'ossature d'assise sont avantageusement coulissants dans des rainures formées sur la face intérieure des longerons de l'ossature de dossier. Les longerons de l'ossature d'assise et les rainures de l'ossature de dossier étant adaptés pour coopérer de telle sorte qu'un utilisateur peut modifier la configuration du siège facilement en faisant coulisser l'ossature d'assise par rapport à l'ossature de dossier, et de sorte que les longerons de l'ossature d'assise puissent se bloquer par arc-boutement dans les rainures de l'ossature de dossier.

Une telle disposition permet en particulier à un siège selon l'invention d'adopter toutes les configurations possibles entre une position extrémale assise et une position extrémale allongée. En effet, le réglage de la configuration du siège ne se fait pas grâce à des crans prédéterminés mais de proche en proche en n'importe quel point du longeron de l'ossature d'assise entre ses deux positions extrémales. De plus, l'inventeur a déterminé qu'avantageusement, dans un siège selon l'invention à double ossature de dossier et d'assise : - la nappe souple est ancrée sur l'ossature d'assise, à proximité du piètement arrière, - la nappe souple est ancrée sur l'ossature d'assise, dans la moitié avant de la surface rigide d'assise.

Ainsi, la nappe souple s'étend de son point d'ancrage à proximité du piètement arrière jusqu'au dispositif de renvoi de la nappe souple situé à proximité de la zone de croisement, formant le début du pan de soutien. Le pan de soutien s'étend dans la continuité, du dispositif de renvoi au dispositif de suspension. Puis le pan de transition s'étend en continuité du pan de soutien, du dispositif de suspension à la zone d'intersection avec la surface rigide d'assise, la zone d'intersection pouvant être avantageusement formée d'une fente traversante dans la surface rigide d'assise, à travers laquelle passe la nappe souple. Puis la nappe souple se prolonge après cette zone d'intersection jusqu'à son point d'ancrage sur l'ossature d'assise, dans la moitié avant de la surface rigide d'assise. Rien n'empêche que la nappe souple passe par d'autres fentes et/ou dispositifs de renvois. En particulier, la nappe souple peut passer par plusieurs renvois successifs pour des raisons techniques et/ou esthétiques. En effet, les longueurs supplémentaires de nappe souple s'étendant au-delà des pans de soutien et de transition permettent d'adapter la longueur de ces derniers en fonction de la configuration du siège. En particulier, la connexion coulissante entre un pan de soutien arrière et le pan de transition peut permettre d'ajuster la longueur (et donc la tension) du pan de transition en fonction de la configuration du siège. Aussi, la nappe souple peut passer plusieurs fois au-dessus et au-dessous de la surface rigide d'assise, à travers les fentes séparant des lattes constitutives de cette surface rigide d'assise, permettant notamment une transition esthétique enter nappe souple et surface rigide d'assise. En outre d'autres modes de réalisation peuvent être envisagés avec d'autres points d'ancrage de la nappe souple : par exemple la nappe souple peut être ancrée sur l'ossature de dossier, à proximité du piètement avant au lieu d'être ancrée dans la moitié avant de la surface rigide d'assise. Une telle configuration à double ossature et blocage par arc-boutement entre au moins deux positions différentes est particulièrement avantageuse lorsque le siège selon l'invention est une chaise longue.

Dans certains modes de réalisation, le matériau et les zones d'ancrage de la nappe souple sont choisis pour que lorsqu'un utilisateur s'assoit sur le siège, dans au moins une configuration stable du siège, ladite nappe souple adopte une forme adaptée pour pouvoir soutenir le dos de l'utilisateur et amener progressivement le fessier de l'utilisateur en support sur la surface rigide d'assise, de sorte que l'utilisateur est assis sur la nappe souple mais supporté par la surface rigide d'assise. L'invention concerne également un siège caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. En outre, l'invention concerne aussi un kit comportant des éléments conditionnés dans un emballage et adaptés pour pouvoir être assemblés en un siège caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après, lesdits éléments comprenant au moins : une ossature de dossier, une surface rigide d'assise, une nappe souple, un dispositif de suspension de la nappe souple, des moyens de jonction entre la nappe souple et la surface rigide d'assise. En effet, un tel siège peut être avantageusement conditionné et vendu sous la forme d'un kit ou ensemble d'éléments détachés et assemblables. Un tel kit comprend avantageusement l'ensemble des éléments nécessaires à la réalisation d'un siège selon l'invention, y compris les pièces d'assemblage (visserie, ...). Un tel kit est avantageusement accompagné d'une notice d'assemblage. Avantageusement l'ensemble des éléments d'un siège selon l'invention est adapté pour pouvoir être, à l'état démonté, contenu dans un volume restreint transportable par au moins une personne, et pouvant être facilement monté à bord d'un véhicule familial (voiture personnelle). D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante donnée à titre non limitatif et qui 30 se réfère aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique de trois-quarts profil droit d'un mode de réalisation d'un siège selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique en coupe droite par un plan sagittal du siège de la figure 1 dans une première configuration, - la figure 3 est une vue schématique en coupe droite par un plan sagittal du siège des figures 1 et 2 dans une deuxième configuration, Dans le mode de réalisation particulier de siège selon l'invention représenté aux figures 1, 2 et 3, le siège est une chaise longue. La chaise longue présente deux ossatures s'entrecroisant : une ossature 1 de dossier, et une ossature 2 d'assise se croisant dans une zone 4 de croisement. L'ossature 1 de dossier comprend deux longerons 14 latéraux formant piétement 13 avant par l'une de leur extrémité, et reliés entre eux par des lattes 11. Les lattes 11 permettent de renforcer la structure de l'ossature de dossier et peuvent aussi avoir un rôle esthétique. En outre, les deux longerons 14 de l'ossature 1 de dossier sont reliés, à proximité de leur extrémité haute, opposée au piétement 13 avant, par un dispositif de suspension prenant la forme d'une traverse 7 de suspension. L'ossature 2 d'assise comprend deux longerons 15 latéraux formant piétement 12 arrière par l'une de leur extrémité, et reliés entre eux par des lattes 21. A l'avant de la zone 4 de croisement, l'ossature d'assise présente une pluralité de lattes 21 espacées entre elles par de fines fentes, les lattes 21 formant une surface 8 rigide d'assise. La surface 8 rigide d'assise est en particulier une surface de support des jambes d'un utilisateur. L'ossature 1 de dossier et l'ossature 2 d'assise sont assemblées l'une à l'autre dans la zone 4 de croisement. En particulier les longerons 15 de l'ossature d'assise sont montés coulissants dans des rainures 16 pratiquées sensiblement transversalement dans les longerons 14 de l'ossature de dossier. Les rainures 16 de l'ossature de dossier présentent une largeur supérieure à la largeur des longerons 15 de l'ossature d'assise. En alignant sensiblement les directions longitudinales des 30 rainures 16 et des longerons 15 de l'ossature d'assise, l'ossature de dossier peut coulisser d'avant en arrière le long de l'ossature d'assise. De cette manière, un utilisateur peut faire passer la chaise longue d'une configuration à une autre. Deux configurations stables de la chaise longue sont représentées aux figures 2 et 3. Sur la figure 2, la chaise longue est représentée dans une configuration plus allongée, et sur la figure 3 dans une configuration plus assise (ou relevée). Les configurations stables de la chaise sont obtenues par arc-boutement des longerons 15 latéraux de l'ossature d'assise dans les rainures 16 de l'ossature de dossier. De par leurs poids respectifs, les ossatures d'assise 10 et de dossier se positionnent l'une par rapport à l'autre de telle manière que - comme représenté aux figures 2 et 3 - chaque longeron 15 de l'ossature d'assise se bloque dans les rainures 16 de l'ossature de dossier. Chaque longeron 15 de l'ossature d'assise est en contact non glissant en deux points de blocage : sur la partie supérieure arrière de la rainure dans laquelle il est monté et sur la partie 15 inférieure avant de cette même rainure. Par définition d'un blocage en arc-boutement, plus l'effort normal entre un longeron de l'ossature d'assise et la rainure de l'ossature de dossier (aux deux points de blocage) est important, plus le blocage selon une direction longitudinale de coulissement est fort. Ainsi lorsqu'un utilisateur est assis dans la chaise, le blocage en arc-boutement est plus fort, et la 20 chaise est plus stable dans sa configuration. Le maintien d'une ossature par rapport à l'autre par arc-boutement est en particulier d'autant plus efficace que : - le coefficient de frottement entre le matériau des longerons 15 de l'ossature d'assise et le matériau des bords des rainures 16 de l'ossature de dossier 25 est élevé, - les deux points de contact inférieur avant et supérieur arrière entre un longeron et les bords d'une rainure sont écartés, et donc lorsque la rainure est plus longue. C'est pourquoi, sur le mode de réalisation avantageux de 30 l'invention représenté aux figures 1 à 3, les longerons 14 de l'ossature de dossier sont élargis au niveau des rainures 16. Ainsi les rainures 16 sont plus longues et le maintien d'une ossature par rapport à l'autre par arc-boutement est meilleur. De plus, un tel élargissement des longerons de l'ossature de dossier dans la zone de croisement permet de réaliser des accoudoirs plus ou moins prononcés permettant d'aider l'entrée et la sortie du siège pour un utilisateur qui peut s'y appuyer. En outre, de tels accoudoirs renforcent localement les longerons 14 de l'ossature de dossier dans lesquels il est alors avantageux de pratiquer les rainures 16 d'assemblage avec l'ossature d'assise. Il est particulièrement avantageux de disposer de longerons 14 de l'ossature de dossier renforcés dans la zone de croisement, soumise à de fortes contraintes lorsqu'un utilisateur est assis dans la chaise. En outre, les longerons 14, 15 des ossatures d'assise et de dossier présentent des tranches supérieures et inférieures arrondies afin d'apporter un meilleur confort et une esthétique améliorée. Les rainures 16 présentent donc aussi une forme de gouttière haute et basse pour accueillir les longerons de l'ossature d'assise. L'arc-boutement est donc renforcé car la surface de contact entre un longeron et les gouttières d'une rainure coopérante est augmentée. De plus, la forme en gouttière des rainures 16 permet un guidage latéral des longerons 15 de l'ossature d'assise. Il est à noter que la largeur des longerons de l'ossature d'assise est plus petite que la largeur des longerons de l'ossature de dossier (au moins au niveau de leur croisement avec l'ossature de dossier et donc au niveau des rainures, et le cas échéant, des accoudoirs).

Un tel mode d'assemblage des ossatures d'assise et de dossier permet de configurer la chaise longue dans n'importe quelle position entre deux configurations extrémales correspondants à : la configuration la plus assise d'une part et à la configuration la plus allongée d'autre part. En outre dans le mode de réalisation de l'invention présenté 30 aux figures 1 à 3, la chaise longue est équipée d'une nappe 3 souple dont au moins un pan 18 de transition s'étend entre une zone 9 d'intersection avec la surface 8 rigide d'assise, et la traverse 7 de suspension. La zone 9 d'intersection avec la surface 8 rigide d'assise présente des moyens de jonction constitués d'une fente 10 formée par l'intervalle entre deux lattes 21 successives. La nappe 3 souple passe dans cette fente 10, de sorte que la nappe souple présente toujours la même zone 9 d'intersection avec la surface rigide d'assise. Le passage de la nappe souple est donc imposé en cette zone d'intersection prédéterminée, et cette fente 10 constitue un renvoi de la nappe souple, apte à maintenir le pan de transition 18 en position quel que soit le niveau de tension de la nappe souple entre ses deux points 17 d'ancrage, y compris lorsqu'un utilisateur est assis dans le siège. Le pan 18 de transition de la nappe souple présente une longueur supérieure à la distance minimale entre la traverse 7 de suspension et la zone 9 d'intersection. Le pan de transition forme donc un ventre sous l'effet de son propre poids. La nappe souple s'étend sur une largeur suffisante, entre deux longerons 14 de l'ossature de dossier, pour supporter une personne. Dans le mode de réalisation représentée aux figures 1 à 3, le dispositif de suspension est disposé très haut sur la chaise, en particulier à proximité de l'extrémité haute de l'ossature de dossier. De sorte que, dans ce siège, le dossier est entièrement formé par la nappe souple, notamment par le pan 18 de transition de la nappe souple. Le pan de transition forme aussi la transition entre le dossier et la surface rigide d'assise. En effet, la nappe souple est tangente avec la surface d'assise dans la zone 9 d'intersection, notamment lorsqu'un utilisateur est assis sur la chaise. Ainsi une transition progressive est établie par le pan de transition entre la souplesse du dossier procurée par la nappe souple et la rigidité de la surface rigide d'assise. La nappe souple se prolonge au-delà du pan de transition, vers l'avant de la surface rigide d'assise en passant alternativement au-dessus et au-30 dessous des lattes 21 formant la surface rigide d'assise.

La nappe souple se prolonge aussi au-delà de la traverse 7 de suspension et présente un pan 19 de soutien qui s'étend de la traverse 7 de suspension à un dispositif 5 de renvoi. Le dispositif de renvoi est avantageusement une traverse 5 de renvoi reliant les deux longerons 14 de l'ossature de dossier. Cette traverse 5 de renvoi permet de modifier la direction principale de la nappe souple, et donc, lorsque la nappe souple est tendue, d'obtenir un pan 19 de soutien tendu entre la traverse 7 de suspension et la traverse 5 de renvoi. La nappe souple est en particulier tendue entre deux points 17 d'ancrage aux ossatures d'assise et de dossier lorsqu'un utilisateur est assis sur la chaise. La nappe souple est tendue par le poids de l'utilisateur exercé sur le pan de transition. En effet, la nappe souple est montée de manière à être glissante sur la traverse de suspension et sur la traverse de renvoi. La nappe souple peut glisser d'avant en arrière (et d'arrière en avant) sur chacun des dispositifs de renvoi (traverse de renvoi, traverse de suspension, latte, etc). De cette manière, la longueur de chacun des pans de la nappe souple est automatiquement adaptée à la configuration de la chaise et au poids de l'utilisateur, à chaque utilisation. En particulier lorsqu'un utilisateur s'assoit sur la chaise, donc sur le pan 18 de transition, la nappe souple se tend entre ses deux points 17 d'ancrage, le pan de transition s'allonge en formant un ventre plus prononcé vers le bas, et le pan 19 de soutien se tend entre la traverse 7 de suspension et la traverse 5 de renvoi. Le pan de transition vient donc en contact avec le pan de soutien sur au moins une portion du dossier formée par le pan de transition, comme représenté à la figure 2. Le pan 19 de soutien étant tendu, il crée un soutien supplémentaire du dossier, donc du dos de l'utilisateur, ce qui améliore le confort d'une telle chaise longue. De plus, la longueur du pan de transition est automatiquement adaptée en fonction de la configuration de la chaise. En effet, la longueur du pan, dit pan 20 d'autorégulation, de nappe souple situé entre le dispositif 5 de renvoi situé à proximité de la zone 4 de croisement, et le point 17 d'ancrage situé à proximité du piètement 12 arrière est variable en fonction de la configuration de la chaise. En effet, la longueur du pan 20 d'autorégulation dépend de la configuration de la chaise longue comme cela peut être constaté en comparant la figure 2 à la figure 3 : le pan 20 d'autorégulation est plus long en configuration assise (figure 3) qu'en position allongée (figure 2). Or en position assise, le dispositif 7 de suspension est plus en avant de la chaise, et donc la distance entre dispositif de suspension et zone d'intersection est plus courte. Sans le pan 20 d'autorégulation il y aurait donc une sur-longueur du pan 18 de transition qui formerait un ventre trop important et en tout état de cause trop bas lorsqu'un utilisateur s'assiérait dans le siège. Le pan 20 d'autorégulation peut aussi permettre de faire varier la tension ressentie du pan de transition en fonction de la position de la chaise : ainsi, en fonction de la disposition du pan d'autorégulation, il pourrait être prévu d'obtenir un dossier plus souple en position allongée qu'en position assise, et vice-versa. La nappe 3 souple est ancrée par ses deux extrémités par deux points 17 d'ancrage. Les points 17 d'ancrages peuvent être réalisés de nombreuses manières. Cependant, avantageusement dans le mode de réalisation présenté aux figures 1 à 3, les deux extrémités de la nappe souple sont gansées et passées à travers une fente. Une barre 6 traversante introduite dans l'extrémité gansée empêche l'extrémité gansée de la nappe souple de repasser à travers la fente dès lors que le diamètre de la barre 6 traversante est supérieur à la largeur de la fente.

En outre, une chaise longue selon l'invention présentée aux figures 1 à 3, comprend : une ossature 1 de dossier en bois présentant une longueur linéaire d'environ 180 cm, une courbure de rayon d'environ 1,5 mètre, et dont les longerons présentent en moyenne une section de 5 cm x 8 cm, élargis au niveau des rainures 16 pour présenter une section d'environ 5 cm x 24 cm, une ossature 2 d'assise en bois présentant une longueur linéaire d'environ 130 cm, une courbure de rayon d'environ 1,1 mètre, et dont les longerons présentent en moyenne une section de 3 cm x 5,5 cm, une nappe souple formée d'une bande de toile sensiblement inextensible (rigide en traction), de longueur totale d'un point d'ancrage à un autre d'environ 3 mètres, dont le pan de transition présente une longueur - du dispositif de suspension à la zone d'intersection - comprise entre 115 cm et 130 cm dans la configuration allongée de la figure 2, et entre 95 cm et 110 cm dans la configuration assise de la figure 3, les variations possibles étant relatives au poids de l'utilisateur de la chaise longue, - une surface 8 rigide d'assise, de largeur d'environ 55 cm et de longueur (mesurée de la zone d'intersection à l'extrémité avant de la surface rigide d'assise) d'environ 72 cm, les lattes 21 de la surface rigide d'assise étant en bois. De plus, afin de permettre tant le glissement des longerons de l'ossature d'assise dans les rainures 16 de l'ossature de dossier pour passer d'une configuration à une autre, que pour permettre un blocage de la première par rapport à la seconde par arc-boutement, les rainures présentent une longueur d'environ 23 cm, et une largeur d'environ 5,9 cm. En outre, une telle chaise longue peut être présentée sous la forme d'un kit d'éléments à assembler. En effet, les lattes 1l, 21, les longerons 14, 15 des ossatures d'assise et de dossier, les traverses 5, 7 de renvoi et de suspension, la nappe 3 souple, les barres 6 d'ancrage, peuvent être assemblés les uns aux autres par exemple par des pièces de visserie et/ou par auto-assemblage (pliage, emboîtement,...). A l'état démonté, ces éléments peuvent être disposés dans un volume transportable, en particulier d'épaisseur restreinte, par exemple inférieure ou égale à 10 cm. En outre, les longerons 14, 15 des ossatures d'assise et de dossier peuvent être chacun constitué de deux éléments assemblables (pliage, emboîtement,...) afin de réduire leur encombrement à l'emballage et à la vente, de sorte à pouvoir commercialiser une telle chaise dans un emballage sensiblement parallélépipédique présentant des dimensions d'environ 100 cm x 60 cm x 10 cm. L'invention peut faire l'objet de nombreuses autres variantes de réalisation non représentées. Par exemple, avantageusement, les pans 18, 19 de transition et de soutien peuvent présenter chacun une bande supplémentaire qui s'entrecroisent. Ainsi le pan 19 de soutien peut présenter une bande s'étendant latéralement d'un bord à l'autre au-dessus du pan de soutien pour permettre le passage d'une bande s'étendant longitudinalement en arrière du pan 18 de transition. Cela permet de créer un rappel du pan 18 de soutien vers l'arrière, de façon à maintenir le pan de transition en forme de ventre.

En particulier, un siège selon l'invention peut présenter une portion de dossier rigide située au-dessus et/ou à l'arrière du pan de transition de la nappe souple. De plus, la nappe peut être de différentes natures et matériaux : par exemple une telle nappe souple peut être réalisée grâce à une pluralité de fils, de bandelettes, ou à une unique bande de toile. Le matériau utilisé pour une nappe souple selon l'invention peut être plus ou moins élastique. Rien n'empêche qu'une nappe souple selon l'invention soit une nappe continue, et donc sans ancrage. Les moyens de suspension, de jonction et de renvoi sont alors essentiels au maintien de la nappe souple en position.

En outre, un siège selon l'invention peut ne pas être réglable et donc ne présenter qu'une seule configuration stable. Rien n'empêche de former une surface rigide d'assise dans d'autres matériaux et sous d'autres formes que sous la forme d'une série de lattes. Cela peut par exemple être une surface uniforme.

Les ossatures d'assise et de dossier peuvent présenter tous types d'autres formes, par exemple des formes droites, ondulées, etc. Elles peuvent aussi être ajustées l'une par rapport à l'autre pour modifier la configuration du siège par un autre moyen d'assemblage que l'arc-boutement. En outre les différents dispositifs de renvoi de la nappe souple (traverse 5 de renvoi, dispositif 7 de suspension, fente 10 de la zone d'intersection) peuvent être réalisés par d'autres moyens. Par exemple, la fente des moyens de jonction peut avantageusement être remplacée par une zone de fixation de la nappe souple à la surface rigide d'assise, de sorte qu'elle est aussi un point d'ancrage de la nappe souple. Ils pourraient aussi par exemple prendre la forme d'une fente mobile le long de la surface d'assise rigide.

Par ailleurs un siège selon l'invention pourrait présenter un pan 20 d'autorégulation (qui permet d'ajuster en particulier la longueur du pan de transition) en d'autres sites du siège : par exemple à l'avant, au-dessous, au-dessus, etc. Un siège selon l'invention peut aussi présenter plusieurs pans d'autorégulation éventuellement complémentaires entre eux et assurant une fonction équivalente à celle du pan d'autorégulation présenté dans un mode de réalisation particulier.

Claims

REVENDICATIONS1/ - Siège formant une surface (8) rigide d'assise et une ossature (1) de dossier disposées l'une par rapport à l'autre dans au moins une configuration stable du siège dans laquelle elles sont globalement orientées selon des directions sécantes en une zone (4) de croisement située vers l'arrière de la surface (8) rigide d'assise, caractérisé en ce que : - il comprend en outre une nappe (3) souple, - l'ossature (1) de dossier comporte un dispositif (7) de suspension de ladite nappe (3) souple, - dans au moins une configuration stable du siège : - le dispositif (7) de suspension est disposé plus haut que la surface (8) rigide d'assise, - ladite nappe (3) souple présente un pan (18) de transition s'étendant entre le dispositif (7) de suspension et la surface (8) rigide d'assise, - il comprend des moyens (10) de jonction du pan (18) de transition de la nappe (3) souple avec la surface (8) rigide d'assise dans une zone, dite zone (9) d'intersection, déterminée de la surface (8) rigide d'assise, - la zone (9) d'intersection est globalement à l'avant du dispositif (7) de 20 suspension, de telle sorte que ledit pan (18) de transition fait office de portion arrière d'assise et de portion basse de dossier. 2/ - Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que la nappe (3) souple forme au moins un second pan, dit pan (19) de soutien, s'étendant à l'arrière et à proximité du pan (18) de transition, entre le dispositif (7) 25 de suspension et un dispositif (5) forçant le passage de la nappe souple à cet endroit, de sorte que, la nappe souple étant tendue, le pan de soutien augmente la fermeté d'une portion de dossier formée par le pan de transition. 3/ - Siège selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une ossature adaptée pour pouvoir être placée 30 selon au moins deux configurations stables différentes, la longueur du pan (18) de transition étant variable en fonction de la configuration du siège.4l - Siège selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que deux portions distinctes de la nappe (3) souple sont ancrées dans le siège. 5/ - Siège selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens (10) de jonction de la zone (9) d'intersection comportent au moins une fente (10) traversant la surface (8) d'assise rigide, la nappe (3) souple étant montée passante dans cette fente. 6/ - Siège selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que, la nappe (3) souple étant une bande rigide en traction, le pan (18) de transition présente une longueur entre le dispositif (7) de suspension et la zone (9) d'intersection strictement supérieure à la distance minimale entre le dispositif de suspension et la zone de transition. 7/ - Siège selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'ossature du siège comprend : - une ossature (2) rigide d'assise, - une ossature (1) rigide de dossier, différente de l'ossature (2) d'assise, et comportant le dispositif (7) de suspension de la nappe (3) souple, lesdites ossatures (1,
2) d'assise et de dossier étant assemblées l'une par rapport à l'autre de façon à pouvoir former au moins une configuration stable du siège dans laquelle elles se croisent dans la zone (4) de croisement, l'ossature de dossier s'étendant vers le haut par rapport à la zone de croisement, et l'ossature d'assise présentant une surface (8) rigide d'assise en avant de la zone de croisement. 8/ - Siège selon la revendication 7, caractérisé en ce que : - l'ossature (2) d'assise présente une forme globalement allongée et forme un piètement (12) arrière du siège, - l'ossature (1) de dossier présente une forme globalement allongée et forme un piètement (13) avant du siège. 9/ - Siège selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que lesdites ossatures (1, 2) d'assise et de dossier présentent desmoyens d'assemblage leur permettant de coulisser l'une par rapport à l'autre pour passer d'une configuration stable du siège à une autre configuration stable du siège. 10/ - Siège selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'ossature (1) de dossier présente des rainures (16) et l'ossature (2) d'assise présente des languettes, les rainures et les languettes étant adaptées pour que : - les languettes puissent coulisser longitudinalement dans les rainures pour passer d'une configuration stable du siège à une autre configuration stable du siège, - les languettes puissent se bloquer par arc-boutement dans les 10 rainures pour chaque configuration du siège entre au moins une première et une deuxième configuration stable du siège. 11/ - Siège selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'ossature (2) d'assise comprend un cadre rigide comportant deux longerons (15) latéraux : 15 - formant chacun un pied du piètement (12) arrière, - aptes à coulisser dans des rainures (16) de l'ossature (1) de dossier pour passer d'une configuration stable du siège à une autre configuration stable du siège, entre lesquels s'étend, vers l'avant de la zone (4) de croisement, 20 une pluralité de lattes (21) espacées par des fentes, et formant la surface (8) rigide d'assise. 12/ - Siège selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que l'ossature (1) de dossier comprend un cadre rigide comportant deux longerons (14) latéraux : 25 formant chacun un pied du piètement (13) avant, reliés par une traverse (7) de suspension de la nappe (3) souple, présentant des rainures (16) pour pouvoir coulisser sur l'ossature (2) d'assise pour passer d'une configuration stable du siège à une autre configuration stable du siège, 30 - élargis au niveau des rainures pour permettre un blocage de l'ossature d'assise par arc-boutement dans ces rainures.13/ - Siège selon l'une des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que : - la nappe (3) souple est ancrée sur l'ossature (2) d'assise, à proximité du piètement (12) arrière, - la nappe souple est ancrée sur l'ossature d'assise, dans la moitié avant de la surface (8) rigide d'assise. 14/ - Kit comportant des éléments conditionnés dans un emballage et adaptés pour pouvoir être assemblés en un siège selon l'une des revendications 1 à 13, lesdits éléments comprenant au moins : une ossature (1) de dossier, une surface (8) rigide d'assise, une nappe (3) souple, un dispositif (7) de suspension de la nappe souple, des moyens (10) de jonction entre la nappe souple et la surface rigide d'assise.