FR2968985A1 - Produit de maquillage et/ou de soin sous forme cœur-ecorce - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne un produit cosmétique anhydre formé d'une composition écorce et d'une composition cœur différente de la composition écorce, et dont la dureté à 20 °C est inférieure à celle de la composition écorce, dans lequel : - la composition écorce est une composition solide comprenant au moins 2 % en poids de cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, par rapport au poids total de la composition écorce, et - la composition cœur est une composition solide ou pâteuse comprenant au moins un corps gras pâteux et comprenant moins de 7 % en poids de cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, par rapport au poids total de la composition cœur. La présente invention concerne également le procédé cosmétique correspondant.

Description

La présente invention concerne le domaine du soin et/ou du maquillage des matières kératiniques humaines et plus particulièrement des lèvres. La mise au point de formulations dédiées au maquillage et/ou au soin des lèvres, dotées de propriétés satisfaisantes en termes d'application, de confort, de tenue et de couvrance, mais également en terme d'effet maquillage, tel que par exemple la brillance, relève d'un objectif permanent. Pour ce qui est des lèvres, le stick à lèvres, apparu au début du siècle dernier, s'est aujourd'hui imposé et est reconnu par les utilisatrices comme le mode d'application plébiscité du maquillage de leurs lèvres. Ce mode d'application offre aux utilisatrices un moyen de choix, en termes de couvrance des lèvres et de diversité des couleurs. Bien entendu cette forme galénique doit par ailleurs satisfaire à des exigences d'une part d'ordre mécanique afin d'assurer le glissement et la tenue du bâtonnet lors de l'application et éviter qu'il ne se casse et, d'autre part, de qualités de transfert pour garantir une application confortable ainsi qu'un dépôt suffisant et de bonne qualité sur les lèvres.
Or, il est connu qu'un certain nombre d'ingrédients susceptibles d'apporter des caractéristiques intéressantes au produit, en termes de structuration de la composition par exemple, tels que des cires, peut nuire en revanche à l'effet maquillage, notamment de brillance. La recherche d'un compromis entre l'apport de brillance et la conservation 20 d'une stabilité du stick constitue donc une des problématiques dans la préparation de telles compositions de maquillage et/ou de soin des lèvres. On connaît du document WO 10/010301, un procédé de maquillage des lèvres chauffant mettant en oeuvre une composition solide comprenant un polymère semicristallin dont l'application est aisée (glissant à l'application) et le dépôt brillant. 25 Il existe un besoin d'amélioration des performances d'un produit cosmétique sous la forme d'une masse solide, que ce soit sur le plan sensoriel et/ou sur le plan du résultat de maquillage (tenue de la couleur et brillance du dépôt), tout en faisant conserver au produit des propriétés mécaniques compatibles (c'est-à-dire un stick suffisamment rigide et solide, ne se cassant pas lors de l'application) avec le conditionnement en 30 bâtonnet ou sous une autre forme solide et avec une application par friction sur la surface à traiter et/ou à maquiller.
En particulier, il existe un besoin d'un mode de maquillage qui, d'une part, est apte à procurer un effet brillant et/ou un confort via la mise en oeuvre de compositions à faible quantité de cire et comprenant un polymère semi-cristallin et par ailleurs présentant une stabilité et/ou dureté adéquate et qui, d'autre part, s'avère également doté de qualités avantageuses en terme de glissant sur les lèvres lors de l'application, de brillance et de tenue de la couleur du dépôt. Il demeure à ce jour un besoin de disposer d'un produit de maquillage et/ou de soin des lèvres reproduisant les qualités de maquillage d'un stick en terme de facilité d'application (glissant et délitage), et dont le dépôt sur les lèvres présente des propriétés de brillance, de couvrance et de tenue de la couleur satisfaisantes. Par ailleurs, on cherche à obtenir un dépôt qui soit onctueux et peu collant. La présente invention vise précisément à répondre à ces besoins. Les inventeurs ont constaté qu'un produit présentant une double architecture, à savoir une gaine de texture solide comprenant au moins une cire de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, entourant un coeur moins dur que la gaine, qui est également sous forme solide ou pâteuse, comprenant au moins un corps gras pâteux et comprenant moins de 7 % en poids de cire de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, par rapport au poids total du coeur, était satisfaisante en ces termes. Ainsi, l'objet de la présente invention concerne un produit cosmétique anhydre, notamment sous forme de stick, formé d'une composition écorce et d'une composition coeur différente de la composition écorce, et dont la dureté à 20 °C est inférieure à celle de la composition écorce, dans lequel : - la composition écorce est une composition solide comprenant au moins 2 % en poids de cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, par rapport au poids total de la composition écorce, et - la composition coeur est une composition solide ou pâteuse comprenant au moins un corps gras pâteux et comprenant moins de 7 % en poids de cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, par rapport au poids total de la composition coeur. Dans le cadre de la présente invention, on nommera le coeur « coeur » ou « composition coeur », et la gaine solide externe : « gaine », « composition gaine », ou « composition écorce » indifféremment.
Par ailleurs, lorsqu'il est question du «produit », on entend la composition globale comprenant la composition coeur et la composition écorce. Selon un autre de ses objets, la présente invention vise un procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin des lèvres comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur ces dernières un produit selon la présente invention, dans lequel : - on amène au contact ou au voisinage d'un dispositif de chauffage une surface extérieure d'un morceau dudit produit de manière à chauffer ledit morceau de façon localisée en vue de ne ramollir essentiellement qu'au moins une partie de ladite surface extérieure (de préférence l'extrémité libre du stick lorsque le produit est sous la forme d'un stick) et à en abaisser le coefficient de frottement dynamique, et - on applique ensuite ladite partie de la surface extérieure du produit ainsi réchauffé sur les lèvres. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le procédé est un procédé de maquillage.
Selon un mode de réalisation particulier, la partie de la surface extérieure ramollie est portée au contact direct des lèvres. Ainsi, l'invention concerne avantageusement des produits sous forme de sticks ayant une structure du type coeur-gaine (également appelé classiquement « coeur-écorce ») qui comprend deux compositions différentes disposées l'une par rapport à l'autre de façon concentrique, c'est-à-dire de façon à former un coeur entouré d'une gaine le long de leur axe vertical. Ainsi, les structures considérées selon l'invention sont à distinguer de celles des capsules dans lesquelles une première composition enrobe l'intégralité d'une seconde composition qui forme le coeur de la capsule.
On entend par « produit anhydre » un produit dont les compositions de coeur et d'écorce contiennent chacune moins de 2 % en poids d'eau, voire moins de 0,5 % en poids d'eau, par rapport au poids total du produit et notamment exemptes d'eau. Le cas échéant, d'aussi faibles quantités d'eau peuvent notamment être amenées par des ingrédients des compositions coeur et/ou écorce qui peuvent en contenir des quantités résiduelles.
Au sens de la présente invention, on entend par « solide », une composition dont la dureté est supérieure à 25 Nrri-1 à la température de 20 °C et à pression atmosphérique (760 mm de Hg).
En particulier, une telle composition est incapable de s'écouler sous l'action d'un moyen de distribution exerçant une poussée sur ce produit. En pratique, la viscosité de produits sous la forme solide ou pâteuse est de préférence supérieure à 17 Pa.s.
PARAMETRE DE DURETE Les compositions coeur et écorce considérées selon l'invention sont solides à température ambiante (20 °C). La dureté peut être mesurée à 20 °C par la méthode dite « du fil à couper le beurre », qui consiste à couper transversalement un bâton d'une composition dont on souhaite déterminer la dureté, de préférence cylindrique de révolution, à l'aide d'un fil rigide de tungstène de diamètre 250 µm en déplaçant le fil relativement au stick à une vitesse de 100 mm/min. La dureté correspond à la force maximale de cisaillement exercée par le fil sur le stick à 20 °C, cette force étant mesurée au moyen d'un dynamomètre DFGHS 2 de la société Indelco-Chatillon. La mesure est reproduite trois fois puis moyennée.
La moyenne des trois valeurs lues au moyen du dynamomètre mentionné ci-dessus, notée Y, est donnée en grammes. Cette moyenne est convertie en Newton puis divisée par L qui représente la dimension la plus élevée traversée par le fil. Dans le cas d'un bâton cylindrique, L est égal au diamètre en mètres. La dureté est convertie par l'équation ci-dessous : (Yx 10-3 x9.8)/L Pour une mesure à une température différente, on chauffe la totalité du stick à la température à laquelle la dureté doit être mesurée. D'une façon générale et en l'absence de mention contraire, la dureté des compositions est définie à la température de 20 °C. Comme indiqué précédemment, les compositions du produit selon l'invention sont sous forme solide et présentent une dureté supérieure à 25 Nm' à la température de 20 °C et à pression atmosphérique (760 mm de Hg).
Composition écorce De façon préférée, selon la méthode exposée ci-dessus, la dureté à 20 °C de la composition écorce selon un aspect de l'invention est supérieure à 60 Nrri-' notamment supérieure à 70 Nm'. De façon préférée, la dureté à 20 °C de la composition écorce est supérieure à 80 Nm'. De façon préférée, la composition écorce selon l'invention présente notamment une dureté à 20 °C inférieure à 500 Nm', notamment inférieure à 400 Nm', de préférence inférieure à 300 Nm'. De façon préférée, la dureté à 20 °C de la composition écorce est comprise 10 entre 80 Nrri-' et 200 Nm'. Composition coeur La dureté à 20 °C de la composition coeur est inférieure à la dureté de la composition écorce. De façon préférée, selon la méthode exposée ci-dessus, la dureté à 20 °C de la 15 composition coeur selon un aspect de l'invention est inférieure à 120 Nrri-' notamment inférieure à 100 Nm'. De façon préférée, la dureté à 20 °C de la composition coeur est inférieure à 80 Nm'. De façon préférée, la composition coeur selon l'invention présente notamment une dureté à 20 °C comprise entre 25 Nrri-' et 80 Nm', de préférence entre 25 Nrri-' et 20 60 Nm'. De façon préférée, la différence entre la valeur de dureté à 20 °C de la composition écorce et la valeur de dureté à 20 °C de la composition est supérieure à 30 Nm', de préférence supérieure à 40 Nm', voire superieure à 60 Nm'. Lorsque le produit est sous forme d'un stick, la surface extérieure peut être 25 définie comme l'extrémité de celui-ci, que l'on applique sur les lèvres ou la peau. Celui-ci peut par exemple être en forme de biseau. Selon un mode de réalisation particulier, la composition est sous forme de bâtonnet, notamment de diamètre supérieur ou égal à 8 mm, de préférence compris entre 8 mm et 12,7 mm. 30 Selon encore un autre mode de réalisation, la composition est un rouge à lèvres.
Les compositions coeur et écorce sont avantageusement caractérisées par des duretés telles que définies ci-après. Selon encore un autre aspect, l'invention concerne un kit comportant : - un produit telle que défini précédemment, et - un dispositif de chauffage permettant de chauffer localement une surface d'un morceau dudit produit. Le morceau de produit peut être en permanence au contact ou à proximité du dispositif de chauffage et celui-ci peut être activé préalablement à l'application du produit, pour élever la température de la surface extérieure du morceau de produit. En variante, le morceau de produit n'est amené au contact ou à proximité du dispositif de chauffage que pour l'utilisation, en vue de l'application du produit. Ainsi, l'invention peut permettre, selon un mode préféré, de chauffer en surface, juste avant l'application, par exemple le haut du biseau d'un bâtonnet de rouge à lèvres réalisé avec un produit selon l'invention, afin de permettre le dépôt, et ceci même si le bâtonnet contient des composés peu propices à une application satisfaisante à froid, ces composés apportant des performances accrues en termes de tenue et/ou de brillance. Ainsi, lors du chauffage de l'extrémité du produit, les deux compositions coeur et écorce sont simultanément ramollies (ou tout au moins l'extrémité de chacune de celles-ci) et appliquées sur les lèvres.
Dans des exemples de mise en oeuvre de l'invention, en réchauffant l'extrémité du bâtonnet, on peut améliorer son glissement et donc son application sur les lèvres ou la peau. Selon un mode de réalisation particulier, la composition écorce du produit mis en oeuvre selon l'invention présente un coefficient de frottement dynamique sensible à la température, supérieur ou égal à 0,5 à 25 °C, mieux supérieur ou égal à 0,6 à 25 °C. Le coefficient de frottement dynamique peut être, à la température à laquelle la composition est chauffée, inférieur ou égal à 0,45, mieux à 0,4. Le coefficient de frottement dynamique qui est supérieur ou égal à 0,5 à 25 °C peut ainsi devenir par exemple inférieur ou égal à 0,45 lorsque le stick est chauffé à une température de 45 °C (c'est-à-dire lorsque l'extrémité du stick est à la température de 45 °C), la température à laquelle le produit est appliqué étant inférieure à cette valeur, par exemple de l'ordre de 32 °C comme cela est indiqué dans ce qui suit, c'est-à-dire atteindre une valeur comparable à certains rouges à lèvres connus prévus pour une application à 25 °C. Le produit peut être chauffé de diverses manières, par exemple en étant exposé à un rayonnement infrarouge ou à un rayonnement radioélectrique.
Le produit peut encore être chauffé par soufflage d'air chaud, en étant exposé à des vibrations ultrasonores ou par transfert de chaleur au contact ou à proximité d'une surface chaude, laquelle vient par exemple en appui radialement contre la surface extérieure, notamment l'extrémité du bâtonnet. La surface chaude peut aussi venir en appui axialement contre la surface extérieure, notamment l'extrémité du bâtonnet. La surface chaude peut avoir une forme de biseau, de cône inversé ou de creux concave, notamment sphérique. En particulier, la surface extérieure du produit peut être chauffée à une température Tf supérieure ou égale à 40 °C, voire supérieure à 45 °C ou encore supérieure à 50 °C. La surface extérieure peut être chauffée à une température Tf comprise entre 40 °C et 95 °C, mieux 45 °C à 85 °C, encore mieux 45 °C à 75 °C. La température de la surface d'application, notamment de l'extrémité du bâtonnet, ne doit pas entraîner de risque de brûlure au moment de l'application. C'est pourquoi un temps d'attente entre le moment où l'extrémité est chauffée et l'application sur les matières kératiniques peut éventuellement être nécessaire.
L'écart de température entre la surface extérieure chauffée et la portion du produit qui reste solide peut être supérieur ou égal à 5 °C, mieux supérieur ou égal à 15 °C ou 20 °C, au moins au début de l'application, voire supérieure à 30 °C. Lorsque le produit est appliqué sur les lèvres, il peut en particulier être à une température de l'ordre de 32°C.
Le dispositif de chauffage peut être logé dans un capot de fermeture du support, de manière à permettre de chauffer la surface extérieure avec le capot en place sur le support. Le dispositif de chauffage peut aussi être logé ailleurs que dans un capot de fermeture du support. Le dispositif de chauffage peut être logé dans un boîtier sur lequel peut être engagé le support de manière à ce que le chauffage puisse avoir lieu quand le support est engagé dans le boîtier, notamment un boîtier comportant une ouverture dans laquelle le morceau de produit solide peut être engagé, de préférence sans que l'ensemble du support ne soit disposé à l'intérieur du boîtier. Le dispositif de chauffage peut être solidaire du dispositif de conditionnement et d'application.
Le dispositif de chauffage peut être agencé pour venir au contact de la surface extérieure. Le dispositif de chauffage peut être agencé pour être traversé par le morceau de produit, notamment comporter une surface chaude de forme annulaire. Le dispositif de chauffage peut comporter un moyen de commande permettant à l'utilisateur de commander son fonctionnement. Ce moyen de commande peut comporter un interrupteur présent sur le support ou sur un capot de fermeture du support. Le dispositif de chauffage peut comporter une résistance électrique pour chauffer une surface pouvant venir au contact de la surface d'application ou à proximité de celle-ci.
Le dispositif de chauffage peut comporter un émetteur d'infrarouges agencé pour soumettre la surface d'application à une lumière infrarouge afin d'échauffer celle-ci, et un moyen d'émission d'un rayonnement radioélectrique permettant d'élever la température de la surface extérieure, un ventilateur pour souffler de l'air chaud sur la surface extérieure ou une source d'ultrasons pour réchauffer la surface extérieure.
Le dispositif de chauffage peut encore comporter au moins deux composants capables de produire, lorsque mélangés, une réaction exothermique. Le morceau de produit peut être en forme de bâtonnet et la surface extérieure être définie par l'extrémité du bâtonnet. Le dispositif de chauffage peut comporter une source d'énergie électrique 25 comportant une ou plusieurs piles ou accumulateurs. Le dispositif de chauffage peut comporter un générateur électrique actionné par l'utilisateur. Le dispositif de chauffage peut comporter des moyens permettant d'assurer un chauffage du morceau de composition à une température prédéfinie, malgré l'usure dudit 30 morceau. Ce moyen peut comporter un organe élastiquement déformable, qui assure au contact ou un écartement constant entre la surface extérieure à chauffer et le dispositif de chauffage, en compensant l'usure du morceau de composition.
Ces moyens peuvent également comporter, le cas échéant, un capteur de température qui permet d'ajuster la puissance de chauffage, par exemple l'augmenter si la surface extérieure est plus éloignée de la source de chaleur.
Coefficient de frottement dynamique Pour caractériser le coefficient de frottement dynamique du produit, on peut utiliser un appareil comportant un chariot qui se déplace sur une longueur de 100 mm sur des roulements à billes. Le bon déplacement du chariot est assuré grâce à un lien rigide à la traverse 10 mobile d'une machine de traction et de compression (TAXT2 de la société Rheo) mise en position horizontale, par un aimant fixé à l'arrière du chariot. Le produit S dont on cherche à évaluer le coefficient de frottement dynamique est coupé à une extrémité avec un fil de tungstène de diamètre 250 µm en déplaçant le fil relativement au stick à une vitesse de 100mm/min et perpendiculaire à son axe longitudinal 15 de façon à avoir une surface de contact plane et parallèle à la surface de glissement W. On lui applique une force normale Fn à la surface de glissement W à l'aide d'un poids. Ce poids est tel que la pression exercée sur la surface du produit S en contact avec W est de 7.9 10-3 MPa. Le produit peut se présenter sous la forme d'un bâtonnet cylindrique de 20 révolution. Dans le cas où la section transversale du bâtonnet n'est pas circulaire, on fait glisser le stick dans la direction du petit axe de sa section, en déplaçant le grand axe parallèlement à lui-même. Le coefficient de frottement est défini comme le rapport de la force tangentielle 25 Ft appliquée sur le corps mis en mouvement dans la direction M sur la force normale Fn subie par ce même corps, comme illustré à la figure 15. Dans un essai de frottement, on peut distinguer une première phase transitoire de mise en mouvement du système et une deuxième phase de régime continu. Dans la première phase, la force tangentielle augmente pour atteindre un 30 maximum qui correspond à la mise en mouvement du système. Ce maximum correspond à la force de frottement statique appelée Ft statique et permet de définir un coefficient de frottement statique (µs) µs = Ft statique/ Fn où Fn est la force normale appliquée. La force tangentielle Ft décroît ensuite pour atteindre généralement un régime plus stable. Le coefficient de frottement dynamique est défini dans cette phase du mouvement comme le rapport de la force de frottement dynamique (force tangentielle) sur la force normale appliquée (Fn) : µd= Ft dynamique/ Fn Le coefficient de frottement est une grandeur sans dimension, fonction des deux surfaces en contact et des conditions de contact.
La surface de glissement est définie par de la peau artificielle, de référence « BIO SKIN Plate Black K275 » de la société MACREPOS, de largeur égale ou supérieure à celle de la section du stick. Pour une mesure à 25 °C, l'ensemble de l'appareillage et la composition sont à 25 °C.
La peau artificielle est placée sur un support qui peut être chauffé à la température à laquelle on souhaite mesurer le coefficient de frottement dynamique. On applique par exemple sur la peau artificielle ainsi chauffée, par exemple à 45 °C si la mesure doit être effectuée à 45 °C, le bâtonnet initialement à la température de 25 °C. La température de surface de la peau artificielle peut être contrôlée avec un thermomètre optique. Dans certains modes de réalisation, le coefficient de frottement dynamique d'une composition selon l'invention est supérieur ou égal à 0,5, de préférence à 0,6, voire 0,7 ou 0,8, à 25 °C. Le coefficient de frottement dynamique à 25 °C des compositions selon l'invention peut être inférieur ou égal à 5.
Le stick peut avoir un diamètre de 12,7 mm au niveau de sa zone de contact avec la surface de glissement, mais d'autres valeurs sont possibles, allant par exemple de 7mm à50mm.
Un produit de l'invention est cosmétiquement ou dermatologiquement 30 acceptable, à savoir contient un milieu physiologiquement acceptable non toxique et susceptible d'être appliqué sur les lèvres d'êtres humains. Par « cosmétiquement acceptable », on entend au sens de l'invention un produit d'aspect, d'odeur et de toucher agréables, convenant à une utilisation en cosmétique. Selon un mode de réalisation, le produit selon l'invention est tel que le rapport pondéral composition écorce/composition coeur varie de 0,1 à 5, et de préférence de 0,5 à 3.
CIRE La composition écorce du produit selon invention comprend au moins 2 % en poids de cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, de préférence supérieure ou égale à 70°C, par rapport au poids total de la composition écorce.
Selon un mode de réalisation particulier, la composition écorce du produit selon l'invention comprend une teneur en cire(s) allant de 3 à 40 % en poids, et mieux de 5 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition écorce. De préférence, la composition écorce du produit selon l'invention comprend une teneur en cire(s) allant de 5 à 25 % en poids, et mieux de 5 à 20 % en poids, par 15 rapport au poids total de la composition écorce. La composition coeur du produit selon la présente invention comprend moins de 7 % en poids de cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, de préférence moins de 6 % en poids, par rapport au poids total de la composition coeur. Selon un mode de réalisation particulier, la composition coeur peut être exempte de cire de 20 température de fusion supérieure ou égale à 60 °C. La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu'à 200 °C et notamment jusqu'à 120 °C. 25 Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments. 30 Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires solides à température ambiante, d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges.
A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société DESERT WHALE sous la référence commerciale Iso-Jojoba-50®, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société HETERENE.
On peut encore citer les cires de silicone (C30-45 ALKYL DIMETHICONE), les cires fluorées.
On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64® et 22L73® par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190.
Comme cire, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations "Kester Wax K 82 "Hydroxypolyester K 82 P®" et "Kester Wax K 80 P®" par la société KOSTER KEUNEN.
De préférence, la ou lesdites cires de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C est choisie parmi la cire de Carnauba, l'Ozokerite, la cire microcristalline, une cire de polyéthylène (par exemple celles vendues sous les dénominations Performalene 500 L polyethylène ou Performalene 400L polyéthylène par New Phase Technologies), la cire d'abeille, la cire de Candelilla, l'hydroxystéarate de l'hydroxyoctasosanyle, l'huile de Ricin hydrogénée, l'huile de Jojoba hydrogénée, la cire de son de riz, la cire d'abeille polyglycérolée, le stéarate d'octacosanyle, la cire de cérésine, les cires (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40, la cire d'alcool polyéthylénée, la cire de Fischer-Tropsch, les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique, la cire d'Ouricury, la cire de Montan et leurs mélanges.
De façon préférée, la cire de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C est choisie parmi la cire de Carnauba, l'Ozokerite, la cire microcristalline, la cire de polyéthylène, la cire d'abeille, la cire de Candelilla, et leurs mélanges. La composition écorce et/ou la composition coeur peut comprendre en outre au moins une cire de température de fusion inférieure à 60 °C. Une telle cire peut en particulier être choisie parmi la cire de paraffine, l'alcool stéarique, les coco-glycérides hydrogénés, la cire d'abeille synthétique, le beurre de palme, la cire de Sumac, la cire d'abeille siliconée, le stéaryle de stéarate, la cire alkyle diméthicone, la cire de polyméthylène, la cire de Berry, la cire d'olive, la cire de citron, et leurs mélanges.
Polymère semi-cristallin La composition écorce conforme à l'invention peut comprendre avantageusement au moins un polymère semi-cristallin à structure organique dont la température de fusion est supérieure ou égale à 30 °C.
De préférence, la quantité totale de polymère(s) semi-cristallin(s) en matière active représente de 2 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition écorce, par exemple de 3 à 15 % en poids, et mieux de 4 à 10 %. Selon un mode de réalisation particulier, la composition coeur peut comprendre un polymère semi-cristallin, notamment tel que défini ci-dessus pour la composition écorce. Le polymère semi-cristallin peut par exemple être compris dans une composition coeur dans une teneur comprise entre 0,1 et 15 % en poids, par exemple entre 0,1 et 10 % en poids, et plus particulièrement entre 0,1 et 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition coeur.
Par « polymères », on entend au sens de l'invention des composés comportant au moins 2 motifs de répétition, de préférence au moins 3 motifs de répétition et plus spécialement au moins 10 motifs répétitifs. Par «polymère semi-cristallin », on entend au sens de l'invention, des polymères comportant une partie cristallisable et une partie amorphe et présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). La partie cristallisable est soit une chaîne latérale (ou chaîne pendante), soit une séquence dans le squelette. Lorsque la partie cristallisable du polymère semi-cristallin est une séquence du squelette polymérique, cette séquence cristallisable est de nature chimique différente de celle des séquences amorphes; le polymère semi-cristallin est dans ce cas un copolymère séquencé par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc. Lorsque la partie cristallisable est une chaîne pendante au squelette, le polymère semi cristallin peut être un homopolymère ou un copolymère. Par « composé organique » ou «à structure organique », on entend des 30 composés contenant des atomes de carbone et des atomes d'hydrogène et éventuellement des hétéroatomes comme S, O, N, P seuls ou en association.
La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence inférieure à 150 °C. La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence supérieure ou égale à 30 °C et inférieure à 100 °c. De préférence encore, la température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence supérieure ou égale à 30 °C et inférieure à 70 °C. Le ou les polymères semi-cristallins selon l'invention sont des solides à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), dont la température de fusion est supérieure ou égale à 30 °C. Les valeurs de point de fusion correspondent au point de fusion mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METTLER, avec une montée en température de 5 ou 10 °C par minute. (Le point de fusion considéré est le point correspondant à la température du pic le plus endotherme du thermogramme).
Le ou les polymères semi-cristallins selon l'invention ont de préférence une température de fusion supérieure à la température du support kératinique destiné à recevoir ladite composition, en particulier la peau ou les lèvres. Selon l'invention les polymères semi-cristallins sont avantageusement solubles dans la phase grasse, notamment à au moins 1 % en poids, à une température supérieure à leur température de fusion. En dehors des chaînes ou séquences cristallisables, les séquences des polymères sont amorphes. Par « chaîne ou séquence cristallisable », on entend au sens de l'invention une chaîne ou séquence qui si elle était seule passerait de l'état amorphe à l'état cristallin, de façon réversible, selon qu'on est au-dessus ou en dessous de la température de fusion. Une chaîne au sens de l'invention est un groupement d'atomes, pendant ou latéral par rapport au squelette du polymère. Une séquence est un groupement d'atomes appartenant au squelette, groupement constituant un des motifs répétitif du polymère. De préférence, le squelette polymérique des polymères semi-cristallins est soluble dans la phase grasse à une température supérieure à leur température de fusion.
De préférence, les séquences ou chaînes cristallisables des polymères semicristallins représentent au moins 30 % du poids total de chaque polymère et mieux au moins 40 %. Les polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables sont des homo ou des copolymères. Les polymères semi-cristallins de l'invention à séquences cristallisables sont des copolymères, séquencés ou multiséquencés. Ils peuvent être obtenus par polymérisation de monomère à double liaisons réactives (ou éthyléniques) ou par polycondensation. Lorsque les polymères de l'invention sont des polymères à chaînes latérales cristallisables, ces derniers sont avantageusement sous forme aléatoire ou statistique. Les polymères semi-cristallins de la composition écorce de l'invention peuvent être ou non réticulés en partie du moment où le taux de réticulation ne gène pas leur dissolution ou dispersion dans la phase grasse par chauffage au-dessus de leur température de fusion. Il peut s'agir alors d'une réticulation chimique, par réaction avec un monomère multifonctionnel lors de la polymérisation. Il peut aussi s'agir d'une réticulation physique qui peut alors être due soit à l'établissement de liaisons type hydrogène ou dipolaire entre des groupes portés par le polymère comme par exemple les interactions dipolaires entre ionomères carboxylates, ces interactions étant en faible quantité et portées par le squelette du polymère ; soit à une séparation de phase entre les séquences cristallisables et les séquences amorphes, portées par le polymère. De préférence, les polymères semi-cristallins de la composition selon l'invention sont non réticulés. De préférence, les polymères semi-cristallins de l'invention sont d'origine synthétique. Selon un mode de réalisation préféré, le polymère semi-cristallin est choisi parmi : - les homopolymères et copolymères comportant des motifs résultant de la polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne(s) latérale(s) hydrophobe(s) cristallisable(s), - les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, - les copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène. Les polymères semi-cristallins utilisables dans l'invention peuvent être choisis en particulier parmi: - les copolymères séquencés de polyoléfines à cristallisation contrôlée, dont les monomères sont décrits dans EP-A-O 951 897, - les polycaprolactones, - les copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable et les homo- ou co-polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, comme ceux décrits dans le document US-A-5,156,911, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable en particulier à groupement(s) fluoré(s), tels que décrits dans le document WO-A-01/19333, - et leurs mélanges. Dans les deux derniers cas, la ou les chaînes latérales ou séquences cristallisables sont hydrophobes. A) Polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables On peut citer en particulier ceux définis dans les documents US-A-5,156,911 et WO-A-01/19333. Ce sont des homopolymères ou copolymères comportant de 50 à 100 % en poids de motifs résultant de la polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne latérale hydrophobe cristallisable. Ces homo- ou co-polymères sont de toute nature du moment qu'ils présentent les conditions indiquées ci-après avec en particulier la caractéristique d'être solubles ou dispersables dans la phase grasse, par chauffage au-dessus de leur température de fusion Pf. Ils peuvent résulter : - de la polymérisation notamment radicalaire d'un ou plusieurs monomères à double(s) liaison(s) réactive(s) ou éthyléniques vis-à-vis d'une polymérisation, à savoir à groupe vinylique, (méth)acrylique ou allylique. - de la polycondensation d'un ou plusieurs monomères porteurs de groupes co-réactifs (acide carboxylique ou sulfonique, alcool, amine ou isocyanate), comme par exemple les polyesters, les polyuréthanes, les polyéthers, les polyurées. a) D'une façon générale les motifs (chaînes ou séquences) cristallisables des polymères semi-cristallins selon l'invention, proviennent de monomère(s) à séquence(s) ou chaîne(s) cristallisable(s), utilisé(s) pour la fabrication des polymères semi-cristallins. Ces polymères sont choisis notamment parmi les homopolymères et copolymères résultant de la polymérisation d'au moins un monomère à chaîne(s) cristallisable(s) qui peut être représenté par la formule X : M C avec M représentant un atome du squelette polymérique, C représentant un groupe cristallisable, et S représentant un espaceur Les chaînes « -S-C » cristallisables peuvent être aliphatiques ou aromatiques, éventuellement fluorées ou perfluorées. « C » représente notamment un groupe (CH2)' linéaire ou ramifié ou cyclique, avec n entier allant de 12 à 40. De préférence « C » est un groupe linéaire. De préférence, « S » et « C » sont différents. Lorsque les chaînes cristallisables sont des chaînes aliphatiques hydrocarbonées, elles comportent des chaînes alkyle hydrocarbonées à au moins 12 atomes de carbone et au plus 40 atomes de carbone et mieux au plus 24 atomes de carbone. Il s'agit notamment de chaînes aliphatiques ou chaînes alkyle possédant au moins 12 atomes de carbone et de préférence, il s'agit de chaînes alkyles en C14-C24, de préférence en C16-C22. Lorsqu'il s'agit de chaînes alkyle fluorées ou perfluorées, elles comportent au moins 11 atomes de carbone dont au moins 6 atomes de carbone sont fluorés. Comme exemple d'homopolymères ou de copolymères semi-cristallins à chaîne(s) cristallisable(s), on peut citer ceux résultant de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères suivants : les (méth)acrylates d'alkyle saturés avec le groupe alkyle en C14-C24, les (méth)acrylates de perfluoroalkyle avec un groupe alkyle perfluoro en C11-C15, les N-alkyl (méth)acrylamides avec le groupe alkyle en C14 à C24 avec ou sans atome de fluor, les esters vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoro (alkyle) avec le groupe alkyle en C14 à C24 (avec au moins 6 atomes de fluor pour une chaîne perfluoro alkyle), les éthers vinyliques à chaînes alkyle ou perfluoro (alkyle) avec le groupe alkyle en C14 à C24 et au moins 6 atomes de fluor pour une chaîne perfluoro alkyle, les alpha-oléfines en C14 à C24 comme par exemple l'octadécène, les para-alkyl styrènes avec un groupe alkyle comportant de 12 à 24 atomes de carbone, leurs mélanges.
Lorsque les polymères résultent d'une polycondensation, les chaînes cristallisables hydrocarbonées et/ou fluorées telles que définies ci-dessus, sont portées par un monomère qui peut être un diacide, un diol, une diamine, un di-isocyanate. Lorsque les polymères objets de l'invention sont des copolymères, ils contiennent, en plus, de 0 à 50 % de groupes Y qui est un monomère polaire ou non polaire ou un mélange des deux : Lorsque Y est un monomère polaire, c'est soit un monomère porteur de groupes polyoxyalkylénés (notamment oxyéthyléné et/ou oxypropyléné), un (méth)acrylate d'hydroxyalkyle comme l'acrylate d'hydroxyéthyle, le (méth)acrylamide, un N-alkyl(méth)acrylamide, un NN-dialkyl(méth)acrylamide comme par exemple le NN-diisopropylacrylamide ou la N-vinyl-pyrolidone (NVP), le N-vinyl caprolactame, un monomère porteur d'au moins un groupe acide carboxylique comme les acides (méth)acryliques, crotonique, itaconique, maléique, fumarique ou porteur d'un groupe anhydride d'acide carboxylique comme l'anhydride maléique, et leurs mélanges.
Lorsque Y est un monomère non polaire il peut être un ester du type (méth)acrylate d'alkyle linéaire ramifié ou cyclique, un ester vinylique, un alkyl vinyl éther, une alpha-oléfine, le styrène ou le styrène substitué par un groupe alkyle en C1 à C1o, comme l'a-méthylstyrène, un macromonomère du type polyorganosiloxane à insaturation vinylique.
Par « alkyle », on entend au sens au sens de l'invention un groupement saturé notamment en C8 à C24, sauf mention exprès. De préférence, les polymères semi-cristallins à chaîne latérale cristallisable sont des homopolymères d'alkyl(méth)acrylate ou d'alkyl(méth)acrylamide avec un groupe alkyle tel que défini ci-dessus, et notamment en C14-C24, des copolymères de ces monomères avec un monomère hydrophile de préférence de nature différente de l'acide (méth)acrylique comme la N-vinylpyrrolidone ou l'hydroxyéthyl (méth)acrylate et leurs mélanges. De façon avantageuse, le ou les polymères semi-cristallins à chaîne latérale cristallisable ont une masse moléculaire moyenne en poids Mp allant de 5 000 à 1 000 000, de préférence de 10 000 à 800 000, préférentiellement de 15 000 à 500 000, de préférence encore de 100 000 à 200 000.
A titre d'exemple particulier de polymère semi-cristallin utilisable dans la composition selon l'invention, on peut citer les produits Intelimer° de la société Landec décrits dans la brochure «Intelimer ° polymers », Landec IP22 (Rev. 4-97). Ces polymères sont sous forme solide à température ambiante (25 °C). Ils sont porteurs de chaînes latérales cristallisables et présentent la formule X précédente. Il s'agit de (Cio-C3o)alkyle polyacrylates, qui sont partiulièrement adaptés à titre de polymères semi-cristallins pouvant être compris dans une composition conforme à la présente invention. Ces polymères peuvent notamment présenter un poids moléculaire variant de 15 000 à 500 000, de préférence de 100 000 à 200 000.
Par exemple, on choisit le produit Intelimer° IPA 13-1 de la société Landec, qui est un polyacrylate de stéaryle de poids moléculaire d'environ 145 000 et dont la température de fusion est égale à 49 °C. Les polymères semi-cristallins peuvent être notamment ceux décrits dans les exemples 3, 4, 5, 7, 9 du brevet US-A-5 156 911 et plus particulièrement de la copolymérisation : - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate et d'isodécylacrylate dans un rapport 1/16/3, - d'acide acrylique et de pentadécylacrylate dans un rapport 1/19, - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate, éthylacrylate dans un rapport 2,5/76,5/20, - d'acide acrylique, d'hexadécylacrylate et de méthylacrylate dans un rapport 5/85/10, - d'acide acrylique, de polyoctadécylméthacrylate dans un rapport 2,5/97,5. On peut aussi utiliser le polymère Structure « O » de National Starch tel que celui décrit dans le document US-A-5,736,125 de température de fusion de 44 °C Les polymères semi-cristallins peuvent être notamment les polymères semicristallins à chaînes pendantes cristallisables comportant des groupements fluorés tels que décrits dans les exemples 1, 4, 6, 7 et 8 du document WO-A-01/19333. On peut encore utiliser les polymères semi-cristallins obtenus par copolymérisation d'acrylate de stéaryle et d'acide acrylique ou de NVP tels que décrits dans le document US-A-5,519,063 ou EP-A- 0 550 745. On peut aussi utiliser les polymères semi-cristallins obtenus par copolymérisation de l'acrylate de béhényle et de l'acide acrylique ou de NVP, tels que décrits dans les documents US-A-5,519,063 et EP-A- 0 550 745 et plus spécialement ceux décrits dans les exemples 3 et 4, ci-après, de préparation de polymère.
B) Les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable Il s'agit encore de polymères solubles ou dispersables dans la phase grasse par chauffage au-dessus de leur point de fusion Pf. Ces polymères sont notamment des copolymères séquencés constitués d'au moins deux séquences de nature chimique différente dont l'une est cristallisable. Le polymère portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable peut être choisi parmi les copolymères séquencés d'oléfine ou de cyclooléfine à chaîne cristallisable comme ceux issus de la polymérisation séquencée de : - cyclobutène, cyclohexène, cyclooctène, norbornène (c'est-à-dire bicyclo(2,2,1)heptène- 2 ) , 5-méthylnorbornène, 5-éthylnorbornène, 5,6-diméthylnorbornène, 5,5,6-t r i m é t h y l no rb o r n è n e , 5-éthylidène-n o r b o r n è n e, 5-phényl-norbonène, 5-benzylnorbornène, 5-vinyl norbornène, 1,4,5,8-diméthano-1,2,3,4,4a,5,8a- octahydronaphtalène, dicyclopentadiène ou leurs mélanges, avec - l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 3-méthyl-1-butène, le 1-hexène, 15 le 4-méthyl-1-pentène, le 1-octène, le 1-décène, le 1-éicosène ou leurs mélanges, et en particulier les copoly(éthylène/norbornène) blocs et les terpolymères (éthylène/propylène/éthylidène-norbornène), blocs. On peut aussi utiliser ceux résultants de la copolymérisation séquencée d'au moins 2 a-oléfines en C2-C16 et mieux en C2-C12 tels que ceux cités précédemment et en particulier les bipolymères séquencés d'éthylène et 20 d' l -octène. Le polymère portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable peut être choisi parmi les copolymères présentant au moins une séquence cristallisable, le reste du copolymère étant amorphe (à température ambiante). Ces copolymères peuvent, en outre, présenter deux séquences cristallisables de nature chimique différente. 25 Les copolymères préférés sont ceux qui possèdent à la fois à température ambiante, une séquence cristallisable et une séquence amorphe lipophile réparties séquentiellement. On peut citer par exemple les polymères possédant une des séquences cristallisables et une des séquences amorphes suivantes : - Séquence cristallisable par nature de type polyester comme les poly(alkylène 30 téréphtalate), ou de type polyoléfine comme les polyéthylènes ou polypropylènes. - Séquence amorphe et lipophile comme les polyoléfines ou copoly(oléfine)s amorphes telles que le poly(isobutylène), le polybutadiène hydrogéné, le poly(isoprène) hydrogéné. Comme exemple de tels copolymères à séquence cristallisable et à séquence amorphe, on peut citer : a) les copolymères séquencés poly(c-caprolactone)-b-poly(butadiène), utilisés de préférence hydrogénés, tels que ceux décrits dans l'article D6 «Melting behavior of poly(-caprolactone)-block-polybutadiène copolymers » de S. Nojima, Macromolécules, 32, 3727-3734 (1999). 13) les copolymères séquencés poly(butylènetéréphtalate)-b-poly(isoprène) hydrogénés séquencés ou multiséquencés, cités dans l'article D7 « Study of morphological and mechanical properties of PP/PBT » de B. Boutevin et al., Polymer Bulletin, 34, 117-123 (1995). y) les copolymères séquencés poly(éthylène)-b-copoly(éthylène/propylène) cités dans les articles D8 « Morphology of semi-crystalline block copolymers of ethylene- (ethylene-alt-propylene) » de P. Rangarajan et al., Macromolecules, 26, 4640-4645 (1993) et D 9 «Polymer agregates with crystalline cores : the system poly(ethylene)-poly(ethylene-propylene) » P. Richter et al., Macromolécules, 30, 1053-1068 (1997). 8) les copolymères séquencés poly(éthylène)-b-poly(éthyléthylène) cités dans l'article général D10 « Cristallization in block copolymers » de I.W. Hamley, Advances in Polymer Science, vol 148, 113-137 (1999). C) Polycaprolactones Les polycaprolactones peuvent présenter une mase moléculaire de préférence supérieure ou égale à 200 et inférieure ou égal à 10000, et de préférence encore supérieure ou égale à 300 et inférieure ou égal à 5000, de préférence supérieure ou égale à 500 et supérieure ou égale à 2 000 g/mol. En particulier, les polycaprolactones peuvent être choisies parmi les homopolymères d'E-caprolactones. L'homopolymérisation peut être initiée avec un diol, notamment un diol ayant de 2 à 10 atomes de carbone, tels que le diéthylène glycol, le 1,4-butanediol, le néopentyl glycol. 23 On peut utiliser par exemple les polycaprolactones, notamment celles commercialisées sous le nom de CAPA® 240 (point de fusion de 68 °C et poids moléculaire de 4000), 223 (point de fusion de 48°C et poids moléculaire de 2000), 222 (point de fusion de 48 °C et poids moléculaire de 2000), 217 (point de fusion de 44 °C et , poids moléculaire de 1250), 2125 (point de fusion de 45°C et poids moléculaire de 1250), 212 (point de fusion de 45 °C et poids moléculaire de 1000), 210 (point de fusion de 38 °C et poids moléculaire de 1000), 205 (point de fusion de 39°C et poids moléculaire de 830) par la société SOLVAY, PCL-300, PCL-700 par la société UNION CARBIDE. On peut utiliser en particulier la CAPA 2125 dont la température de fusion est comprise entre 35 et 45 °C et dont la masse moléculaire est poids est égale à 1250. D) les copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène Le polymère semi-cristallin de la composition écorce de l'invention peut également être un polymère obtenu par catalyse métallocène, tels que ceux décrits dans le 15 brevet US 2007/0,031,361. Ces polymères sont des copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, c'est-à-dire par polymérisation à basse pression et en présence d'un catalyseur métallocène. La masse moyenne en poids (Mw) de ces copolymères obtenus par catalyse 20 métallocène décrits dans ce document est inférieure ou égale à 25 000 g/mol, elle va par exemple de 2 000 à 22 000 g/mol et mieux de 4 000 à 20 000 g/mol. La masse moyenne en nombre (Mn) de ces copolymères, obtenues par catalyse métallocène décrits dans ce document est de préférence inférieure ou égale à 15 000 g/mol, elle va par exemple de 1 000 à 12 000 g/mol, et mieux de 2 000 à 10 000 g/mol. 25 L'indice de polydispersité I du polymère est égal au rapport de la masse moyenne en poids Mw sur la masse. moyenne en nombre Mn. De façon préférée, l'indice de polydispersité des copolymères est compris entre 1,5 et 10, de préférence entre 1,5 et 5, de préférence entre 1,5 et 3 et mieux encore, entre 2 et 2,5. 30 Les copolymères peuvent être obtenus de manière connue à partir des monomères éthylène et/ou propylène par exemple par catalyse métallocène selon le procédé décrit dans le document EP 571 882. Les copolymères d'éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène peuvent être non modifiés ou modifiés «polairernent » (polar modified, c'est-à-dire modifiées de sorte qu'elles présentent des groupements polaires). Les copolymères modifiés polairement peuvent être préparés de manière connue à partir de homopolymères et les copolymères non modifiés tels que ceux décrits précédemment par oxydation avec des gaz contenant de l'oxygène, tel que l'air, ou par greffage avec des monomères polaires tels que l'acide maléique ou l'acide acrylique ou encore des dérivés de ces acides. Ces deux voies permettant de modifier polairement des polyoléfines obtenues par catalyse métallocène sont décrites respectivement dans les documents EP 890 583 et US 5,998,547 par exemple. Selon la présente invention, les copolymères d'éthylène et/ou de propylène préparés par catalyse métallocène modifiés polairement et particulièrement préférés sont les polymères modifiés de façon à ce qu'ils présentent des propriétés hydrophiles. A titre d'exemple, on peut citer des homopolymères ou des copolymères d'éthylène et/ou de propylène modifiés par la présence de groupes hydrophiles tels que l'anhydride maléique, l'acrylate, le méthacrylate, la polyvinylpyrrolidone (PVP), etc. Les homopolymères ou des copolymères d'éthylène et/ou de propylène modifiés par la présence de groupes hydrophiles tels que l'anhydride maléique ou 20 l'acrylate, sont particulièrement préférés. A titre d'exemple, on peut citer : - les polymères de polypropylène modifiées par de l'anhydride maléique (PPMA) commercialisés par la société Clariant ou les copolymères polypropylène-éthylèneanhydride maléïque, tels que ceux commercialisés par la société Clariant sous le nom de 25 LicoCare comme LicoCare PP207 LP3349, LicoCare CM40I LP3345, LicoCare CA301 LP 3346, et LicoCare CA302 LP 3347. Dans le cadre d'une composition pour les lèvres, on préfèrera un polymère modifié polairement présentant un faible degré de cristallinité, de préférence de moins de 40 %. 30 Polyester La composition écorce, selon un mode de réalisation particulier, comprend également au moins un polycondensat, sous forme d'un polyester. Selon un mode de réalisation particulier, la composition coeur peut également 5 comprendre un polycondensat (polyester). Un polyester convenant au produit selon l'invention peut être avantageusement obtenu par réaction d'un polyol, d'un acide polycarboxylique, d'un acide monocarboxylique non aromatique, et d'un acide monocarboxylique aromatique. En particulier, un polyester convenant à l'invention peut être préférentiellement 10 obtenu par réaction : - d'un tétraol ayant de 4 à 10 atomes de carbone ; - d'un acide saturé monocarboxylique, linéaire ou ramifié, ayant de 9 à 23 atomes de carbone ; - d'un diacide carboxylique cyclique ayant de 6 à 12 atomes de carbone ; et 15 - d'un acide monocarboxylique aromatique ayant de 7 à 11 atomes de carbone. De façon avantageuse, un polyester de l'invention peut être obtenu par réaction : - de 10 à 30 % en poids d'un tétraol ayant de 4 à 10 atomes de carbone ; - de 40 à 80 % en poids d'un acide saturé monocarboxylique, linéaire ou 20 ramifié, ayant de 9 à 23 atomes de carbone ; - de 5 à 30 % en poids d'un diacide carboxylique cyclique ayant de 6 à 12 atomes de carbone ; - de 0,1 à 10 % en poids d'un acide monocarboxylique aromatique ayant de 7 à 11 atomes de carbone, 25 les teneurs étant exprimées en pourcentage en poids par rapport au poids total du polyester. Un polyester utilisé selon l'invention comprend un tétraol. On entend par tétraol un polyol comprenant 4 groupes hydroxyles. Un « tétraol » utilisé pour la préparation du polyester est avantageusement un 30 composé hydrocarboné, linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé ou insaturé, comprenant de 4 à 10 atomes de carbone, et pouvant comprendre en outre un ou plusieurs atomes d'oxygène intercalés dans la chaîne (fonction éther). On peut bien évidemment utiliser un mélange de tels tétraols. Un tétraol peut être en particulier un composé hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, comprenant 4 à 10 atomes de carbone.
Un tétraol peut être choisi parmi le pentaérythritol ou tétraméthylolméthane, l'érythritol, le diglycérol ou le ditriméthylolpropane. De préférence, le tétraol est choisi parmi le pentaérythritol et le diglycérol. Plus préférentiellement encore, le tétraol peut être le pentaérythritol. La teneur en tétraol, ou en mélange de tétraol, peut représenter de 10 à 30 % en poids, notamment 12 à 25 % en poids, et mieux de 14 à 22 % en poids par rapport au poids total du polyester. Un polyester utilisé selon l'invention comprend également un acide saturé monocarboxylique, linéaire ou ramifié, ayant de 9 à 23 atomes de carbone, et notamment 12 à 22 atomes de carbone.
Par acide monocarboxylique saturé, on entend un composé de formule RCOOH, dans laquelle R est un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, comprenant de 8 à 22 atomes de carbone, notamment de 11 à 21 atomes de carbone. On peut bien évidemment utiliser un mélange de tels acides monocarboxyliques. Parmi les acides monocarboxyliques saturés susceptibles d'être employés, on peut citer, seul ou en mélange, l'acide nonanoïque, l'acide isononanoïque ou acide pélargonique, l'acide décanoïque ou acide caprique, l'acide laurique, l'acide tridécanoïque ou acide tridécylique, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide isostéarique, l'acide arachidique, et l'acide béhénique. De préférence, on peut utiliser l'acide laurique, l'acide myristique, l'acide isononanoïque, l'acide nonanoïque, l'acide palmitique, l'acide isostéarique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, et leurs mélanges. Préférentiellement, on utilise l'acide isostéarique ou l'acide stéarique. Lorsque l'acide monocarboxylique saturé est liquide à température ambiante, il conduit généralement à un polyester liquide à température ambiante.
Comme acide monocarboxylique liquide, on peut citer l'acide nonanoïque, l'acide isononanoïque, l'acide isostéarique.
Lorsque l'acide monocarboxylique saturé est solide à température ambiante, il conduit généralement à un polyester solide à température ambiante. Comme acide monocarboxylique solide, on peut citer l'acide décanoïque, l'acide laurique, l'acide tridécanoïque, l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide arachidique, l'acide béhénique. La teneur en acide monocarboxylique saturé, ou le mélange desdits acides, représente de 40 à 80 % en poids, notamment de 42 à 75 % en poids, voire 45 à 70 % en poids, et mieux 50 à 65 % en poids du poids total du polyester. Le polyester utilisé selon l'invention comprend également un diacide carboxylique cyclique ayant de 6 à 12 atomes de carbone, notamment ayant 8 atomes de carbone. Le diacide carboxylique cyclique peut être aromatique ou non aromatique. Le diacide carboxylique cyclique est de préférence aromatique. On peut bien évidemment utiliser un mélange de tels diacides carboxyliques cycliques.
Un diacide carboxylique cyclique peut être choisi parmi l'acide cyclopropanedicarboxylique, l'acide cyclohexanedicarboxylique, l'acide cyclobutanedicarboxylique, l'acide phtalique, l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique, l'acide tétrahydrophtalique, l'acide naphtalène-2,3-dicarboxylique, l'acide naphtalène-2,6-dicarboxylique, ou leurs mélanges.
De préférence, le diacide carboxylique cyclique est choisi parmi l'acide phtalique, l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique. L'acide phtalique peut être avantageusement mis en oeuvre sous sa forme anhydride. Préférentiellement, le diacide carboxylique cyclique est l'acide isophtalique. Un diacide carboxylique cyclique, ou un mélange de tels diacides, peut représenter de 5 à 30 % en poids, et de préférence de 15 % à 25 % en poids du poids total du polyester. Un polyester utilisé selon l'invention comprend également un acide monocarboxylique aromatique ayant de 7 à 11 atomes de carbone. Par acide monocarboxylique aromatique, on entend un composé de formule R'COOH, dans laquelle R' est un radical hydrocarboné aromatique, comprenant de 6 à 10 atomes de carbone ; R' est en particulier un radical phényle, éventuellement substitué par l à 3 radicaux alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone.
On peut bien évidemment utiliser un mélange de tels acides monocarboxyliques aromatiques. L'acide monocarboxylique aromatique peut être choisi parmi l'acide benzoïque et l'acide 4-tert-butyl-benzoïque.
L'acide monocarboxylique aromatique est de préférence l'acide benzoïque. Ledit acide monocarboxylique aromatique, ou le mélange desdits acides, représente de 0,1 à 10 % en poids, notamment 0,5 à 9,95 % en poids, mieux encore de 1 à 9,5 % en poids, voire de 1,5 à 8 % en poids du poids total du polyester. Selon un mode de réalisation préféré, ledit polyester est obtenu par réaction : - de 12 à 25 % en poids d'un tétraol ayant de 4 à 10 atomes de carbone ; - de 40 à 75 % en poids d'un acide saturé monocarboxylique, linéaire ou ramifié, ayant de 9 à 23 atomes de carbone ; - de 15 à 25 % en poids d'un diacide carboxylique cyclique ayant de 6 à 12 atomes de carbone - de 0,5 à 9,95 % en poids d'un acide monocarboxylique aromatique ayant de 7 à 11 atomes de carbone, les teneurs étant exprimées en pourcentage en poids par rapport au poids total du polyester. Selon un autre mode de réalisation préféré, ledit polyester est obtenu par réaction : - de 14 à 22 % en poids d'un tétraol ayant de 4 à 10 atomes de carbone ; - de 45 à 70 % en poids d'un acide saturé monocarboxylique, linéaire ou ramifié, ayant de 9 à 23 atomes de carbone ; - de 15 à 25 % en poids d'un diacide carboxylique cyclique ayant de 6 à 12 25 atomes de carbone ; - de 1 à 9,5 % en poids d'un acide monocarboxylique aromatique ayant de 7 à 11 atomes de carbone, les teneurs étant exprimées en pourcentage en poids par rapport au poids total du polyester. 30 Selon un autre mode de réalisation préféré, ledit polyester est obtenu par réaction : - de 14 à 22 % en poids d'un tétraol ayant de 4 à 10 atomes de carbone ; - de 50 à 65 % en poids d'un acide saturé monocarboxylique, linéaire ou ramifié, ayant de 9 à 23 atomes de carbone ; - de 15 à 25 % en poids d'un diacide carboxylique cyclique ayant de 6 à 12 atomes de carbone ; - de 1,5 à 8 % en poids d'acide monocarboxylique aromatique ayant de 7 à 11 atomes de carbone, les teneurs étant exprimées en pourcentage en poids par rapport au poids total du polyester. Dans un mode de réalisation préféré du polyester utilisé selon l'invention, l'acide monocarboxylique aromatique est présent en quantité molaire inférieure ou égale à celle de l'acide saturé monocarboxylique linéaire ou ramifié; notamment le rapport entre le nombre de mole d'acide monocarboxylique aromatique et le nombre de mole d'acide saturé monocarboxylique linéaire ou ramifié varie de 0,08 à 0,70. Ledit rapport pondéral varie de préférence de 0,10 à 0,60, et encore préférentiellement de 0,12 à 0,40.
Selon un mode de réalisation de l'invention, un polyester de l'invention peut être choisi parmi les polyesters d'acide benzoïque/acide isophtalique/acide isostéarique/pentaérythritol notamment tel que proposé à l'exemple 2 de EP 1 870 082 les polyesters d'acide benzoïque/acide isophtalique/acide stéarique/pentaérythritol, et leurs mélanges.
Ces monomères sont mis en oeuvre notamment selon les plages de concentrations en monomères décrites précédemment. De préférence, le polyester présente : - un indice d'acide, exprimé en mg d'hydroxyde de potassium par gramme de polyester, supérieur ou égal à 1; notamment compris entre 2 et 30, et encore mieux compris entre 2,5 et 15; et/ou - un indice d'hydroxyle, exprimé en mg d'hydroxyde de potassium par gramme de polyester, supérieur ou égal à 40; notamment compris entre 40 et 120, et encore mieux compris entre 40 et 80. Ces indices d'acide et d'hydroxyle peuvent être aisément déterminés par 30 l'homme du métier par les méthodes analytiques habituelles.
De préférence, un polyester de l'invention présente une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 3000 et 1 000 000 g/mol, voire entre 3000 et 300 000 g/mol. Le poids moléculaire moyen peut être déterminé par chromatographie par 5 perméation sur gel ou par diffusion de la lumière, selon la solubilité du polymère considéré. De préférence, un polyester de l'invention présente une viscosité, mesurée à 110 °C, comprise entre 20 et 4000 mPa.s, notamment entre 30 et 3500 mPa.s, voire entre 40 et 3000 mPa.s et encore mieux entre 50 et 2500 mPa.s. Cette viscosité est mesurée de la 10 manière décrite ci-après. Selon un mode de réalisation préférée, le polyester peut être sous forme liquide à température ambiante. Un polyester liquide peut avoir une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) allant de 40 000 à 1 000 000 g/mol, de préférence allant de 50 000 à 300 000 g/mol. 15 Un polyester liquide peut avoir une viscosité, mesurée à 110 °C, allant de 1000 à 4000 mPa.s, et de préférence allant de 1500 à 3000 mPa.s. En particulier, un polyester liquide peut être un polyester d'acide benzoïque/acide isophtalique/acide isostéarique/pentaérythritol, ces monomères étant notamment présents selon les plages de concentrations en monomères décrites 20 précédemment. Selon un autre mode de réalisation, le polyester peut également être sous forme solide à température ambiante. Un polyester solide peut avoir une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) allant de 3 000 à 30 000 g/mol, de préférence allant de 8 000 à 15 000 g/mol. 25 Le polyester solide peut avoir une viscosité, mesurée à 80 °C, allant de 20 à 1 000 mPa.s, et de préférence allant de 50 à 600 mPa.s. En particulier, un polyester solide peut être un polyester d'acide benzoïque/acide isophtalique/acide stéarique/pentaérythritol, ces monomères étant notamment présents selon les plages de concentrations en monomères décrites 30 précédemment. Un polyester de l'invention peut être préparé selon le procédé de synthèse décrit dans la demande EP-A-1 870 082.
La viscosité d'un polyester de l'invention peut être mesurée de la manière décrite ci-après : La viscosité à 80 °C ou à 1 l0 °C d'un polyester est mesurée à l'aide d'un viscosimètre à cône plan de type BROOKFIELD CAP 1000+.
Le cône-plan adapté est déterminé par l'homme du métier, sur la base de ses connaissances; notamment : - entre 50 et 500 mPa.s, on peut utiliser un cône 02, - entre 500 et 1000 mPa.s : cône 03, - entre 1000 et 4000 mPa.s : cône 05, et - entre 4000 et 10000 mPa.s : cône 06. De préférence, la quantité de polyester, présent dans une composition écorce du produit selon l'invention est comprise entre 1 et 60 % en poids, de préférence enter 2 et 50 % en poids, notamment entre 3 et 45 % en poids, voire entre 4 à 35 % en poids, et mieux de 5 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition.
De préférence, la quantité de polyester présent dans une composition écorce de l'invention est comprise entre 5 et 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition écorce. Le polyester peut par exemple être compris dans une composition coeur dans une teneur comprise entre 1 et 60 % en poids, par exemple entre 2 et 50 % en poids, et plus particulièrement entre 5 et 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition coeur. Un polyester convenant à l'invention peut être aisément véhiculable dans les milieux solvants ou huileux cosmétiques, notamment les huiles, les alcools gras et/ou les esters gras.
Un polyester de l'invention peut être préparé aisément, en une seule étape de synthèse, et sans produire de déchets, et ceci à faible coût. Un polyester convenant à l'invention peut être avantageusement branché (ramifié) afin de générer un réseau par enchevêtrement de chaînes polymériques, et donc d'obtenir les propriétés recherchées, notamment en terme de tenue améliorée, de brillance améliorée, et en terme de solubilité. Selon un mode de réalisation, une composition écorce ou coeur de l'invention peut comprendre au moins deux polyesters distincts l'un de l'autre.
CORPS GRAS PATEUX La composition coeur selon l'invention comprend au moins un corps gras pâteux.
De préférence, la composition coeur comprend au moins 10 % en poids de corps gras pâteux, par rapport au poids total de la composition coeur. Par « corps gras pâteux » au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d'état solide/liquide réversible, présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope, et comportant à la température de 23 °C une fraction liquide et une fraction solide. En d'autres termes, la température de fusion commençante du corps gras pâteux peut être inférieure à 23 °C. La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 23 °C peut représenter 9 % à 97 % en poids du corps gras pâteux. Cette fraction liquide à 23 °C représente de préférence entre 15 % et 85 %, de préférence encore entre 40 % et 85 % en poids. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion d'un corps gras pâteux peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments. Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de corps gras pâteux disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20°C à 100°C, à la vitesse de chauffe de 10°C/minute, puis est refroidi de 100°C à -20°C à une vitesse de refroidissement de 10°C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20°C à 100°C à une vitesse de chauffe de 5°C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de corps gras pâteux en fonction de la température. Le point de fusion du corps gras pâteux est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
La fraction liquide en poids du corps gras pâteux à 23°C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 23°C sur l'enthalpie de fusion du corps gras pâteux. L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est l'enthalpie consommée par ce dernier pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le corps gras pâteux est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le corps gras pâteux est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide. L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est égale à l'aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 ou 10°C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999. L'enthalpie de fusion du corps gras pâteux est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le corps gras pâteux de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en J/g. L'enthalpie de fusion consommée à 23°C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 23°C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide. La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32°C représente de préférence de 30 % à 100 % en poids du corps gras pâteux, de préférence de 50 % à 100 %, de préférence encore de 60 % à 100 % en poids du corps gras pâteux. Lorsque la fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32°C est égale à 100 %, la température de la fin de la plage de fusion du corps gras pâteux est inférieure ou égale à 32°C. La fraction liquide du corps gras pâteux mesurée à 32°C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32°C sur l'enthalpie de fusion du corps gras pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32°C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23°C.
Le corps gras pâteux est de préférence choisi parmi les composés synthétiques et les composés d'origine végétale, et leurs mélanges. Un corps gras pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale.
Le corps gras pâteux peut avantageusement être choisi parmi : i) la lanoline et ses dérivés, ii) la vaseline (également appelée petrolatum), iii) les éthers de polyol choisi parmi les éthers de pentaérythritol et de polyalkylène glycol, les éthers d'alcool gras et de sucre, et leurs mélanges. l'éther pentaérythritol et de polyéthylène glycol comportant 5 motifs oxyéthylénés (5 0E) (nom CTFA : PEG-5 Pentaerythrityl Ether), l'éther de pentaérythritol et de polypropylène glycol comportant 5 motifs oxypropylénés (5 OP) (nom CTFA : PPG-5 Pentaerythrityl Ether), et leurs mélanges et plus spécialement le mélange PEG-5 Pentaerythrityl Ether, PPG-5 Pentaerythrityl Ether et huile de soja, commercialisé sous la dénomination « Lanolide » par la société VEVY, mélange où les constituants se trouvent dans un rapport en poids 46/46/8 : 46 % de PEG-5 Pentaerythrityl Ether, 46 % de PPG-5 Pentaerythrityl Ether et 8 % d'huile de soja, iv) les composés siliconés polymères ou non, v) les composés fluorés polymères ou non, vi) les polymères vinyliques, notamment : - les homopolymères d'oléfines et les copolymères d'oléfines, , - les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés, - les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en Cg-C30, - les copolymères de vinylpyrrolidone/eicosène (nom INCI VP/eicosene copolymer), par exemple vendu par la société ISP sous le nom commercial Ganex V220F® ; - les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en Cg-C30, vii) les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-Cioo, de préférence en C2-050, viii) les esters, ix) et leurs mélanges. Parmi les esters, on préfère notamment : - les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et l'acide isostéarique et l'acide 12-hydroxystéarique, à l'image notamment du polyacyladipate-2 de bis-diglycéryle, notamment tel que commercialisé sous la marque Softisan 649® par la société Sasol, - les homopolymères de vinyl ester ayant des groupements alkyles en Cg-C30, tel que le polyvinyl laurate (notamment vendu sous la référence Mexomere PP par la société Chimex), - le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par Alzo, - les esters de phytostérol, - les triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, - les esters de pentaérythritol, - les polyesters non réticulés résultant de la polycondensation entre un acide dicarboxylique ou un polyacide carboxylique linéaire ou ramifié en C4-050 et un diol ou un polyol en C2-050, - les esters aliphatiques d'ester résultant de l'estérification d'un ester d'acide hydroxycarboxylique aliphatique par un acide carboxylique aliphatique, - les esters résultant de l'estérification d'un acide aliphatique et d'un ester aliphatique hydroxylé. Ces esters peuvent résulter de l'estérification a) d'un acide aliphatique monocarboxylique ou polycarboxylique, et b) d'un ester aliphatique hydroxylé, notamment un ester d'acide hydroxy carboxylique. - les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools tels que le bis-béhényl/isostéaryUphytostéryl dimère dilinoléyl notamment commercialisé sous le nom commercial Plandool-G® par la société Nippon Fine Chemical , - le beurre de karité, en particulier celui dont le nom INCI est Butyrospermum Parkii Butter, tel que celui commercialisé sous la référence Sheasoft® par la société AARHUSKARLSHAMN, - et leurs mélanges. Parmi les composés pâteux, on choisira de préférence le bis- béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimère dilinoléyl, le bis-diglycéryl polyacyladipate-2, l'huile de ricin hydrogénée dimère dilinoléate par exemple le RISOCAST-DA-L vendu par KOKYU ALCOHOL KOGYO, l'isostéarate d'huile de ricin hydrogénée par exemple le SALACOS HCIS (V-L) vendu par NISSHIN OIL, le polyvinyl laurate, le beurre de karité, les copolymères de vinylpyrrolidone/eicosène ou leur mélange. La teneur en corps gras pâteux dans la composition coeur peut aller de 10 à 90 % en poids, notamment de 10 à 50 % en poids, voire dans certains modes de réalisation de 5 à 35 % en poids, par rapport au poids total de la composition coeur. De façon préférée, la composition écorce comprend également au moins un corps gras pâteux tel que défini précédemment.
COMPOSES ADDITIONNELS Les compositions écorce et coeur peuvent en outre comprendre d'autres constituants détaillés ci-après.
Huile Une composition coeur ou écorce selon la présente invention peut contenir au 15 moins une huile. De préférence, la composition coeur comprend au moins une huile non volatile. De préférence, la composition écorce comprend au moins une huile non volatile. Par « huile », on entend un corps gras liquide à température ambiante (25 °C) 20 et pression atmosphérique (760 mm de Hg soit 105 Pa). Selon un mode de réalisation, une composition écorce selon l'invention peut comprendre une teneur en huile(s), allant de 5 à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition, par exemple de 5 à 60 % en poids et de préférence de 5 à 50 %. Selon un autre mode de réalisation, une composition écorce selon la présente 25 invention peut comprendre moins de 20 % en poids d'huile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol, notamment moins de 10 % en poids ou moins de 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition écorce, voire est exempte d'huile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol. Selon encore un autre un mode de réalisation particulier de l'invention, la 30 composition écorce est exempte de toute huile et notamment d'huile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol et d'huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol telles que définies ci-dessous.
Selon un mode de réalisation, une composition coeur selon l'invention peut comprendre une teneur en huile(s), allant de 5 à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition coeur, par exemple de 5 à 60 % en poids et de préférence de 5 à 50 %. Selon un autre mode de réalisation, une composition coeur selon la présente invention peut comprendre moins de 20 % en poids d'huile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol telle que définie ci-après, notamment moins de 10 % en poids ou moins de 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition coeur, voire est exempte d'huile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol . Selon encore un autre un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition coeur est exempte de toute huile et notamment d'huile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol et d'huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol telles que définies ci-dessous.
Huile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol Cette huile peut être volatile ou non. Cette huile peut être hydrocarbonée ou siliconée. Par « huile volatile », on entend au sens de l'invention une huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau ou de la fibre kératinique en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg).
Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). Une composition écorce ou coeur selon l'invention peut comprendre moins de 2 %, voire moins de 1 % d'huile volatile ou encore être totalement exempte d'huile volatile. A titre d'exemple d'huile de masse moléculaire inférieure à 400 g/mol utilisable dans l'invention, on peut citer : - les huiles hydrocarbonées volatiles choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en Cg-C16 comme les isoalcanes en Cg-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en Cg-C16 le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination Shell Soit par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées ; - les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 10-6 m '/s), et ayant notamment de 2 à 6 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane ; - les esters de synthèse notamment d'acides gras comme les huiles de formule RICOOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras supérieur linéaire ou ramifié comportant de 1 à 30 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 30 atomes de carbone avec RI + R2 < 30 comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, le palmitate d'éthyl 2-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle; les octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octyl hydroxy stéarate; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentyl glycol, le diisononanoate de diéthylène glycol ; - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 8 à 26 atomes de carbone comme l'alcool oléique, l'alcool linoléique ou linolénique, l'alcool isostéarique ou l'octyl dodécanol tel que commercialisé sous la référence commerciale Eutanol G ® par la société Cognis ; - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide lino lénique ; - les carbonates ; - les acétates ; - les citrates ; - les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS) ; - et leurs mélanges.
Huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol Une composition écorce ou coeur selon l'invention peut contenir au moins une huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol. Plus précisément, une telle huile peut être une huile hydrocarbonée ou siliconée de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol, voire à 500 g/mol, notamment à 650 g/mol. En particulier, cette huile brillante peut présenter une masse molaire allant de 400 à 10 000 g/mol, en particulier de 650 à 10 000 g/mol et plus particulièrement variant de 650 à 5000 g/mol. En particulier, une composition coeur ou écorce comprend une quantité suffisante en huile(s) de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol pour procurer au moins une performance de maquillage de type brillance.
Une composition écorce selon l'invention peut comprendre une teneur en huile(s) de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol allant de 0 à 80 %, par exemple de 10 à 70 % en poids, de préférence de 20 à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition écorce. Une composition coeur selon l'invention peut comprendre une teneur en huile(s) de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol allant de 0 à 80 %, par exemple de 10 à 70 % en poids, de préférence de 20 à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition coeur. Cette huile masse moléculaire supérieure à 400 g/mol peut être polaire ou apolaire.
Cette huile masse moléculaire supérieure à 400 g/mol est avantageusement une huile choisie parmi les huiles de masse molaire élevée ayant, en particulier, une masse molaire allant de 500 à 10 000 g/mol, en particulier de 500 à 8 000 g/mol et plus particulièrement de 550 à 7500 g/mol. De préférence, l'huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol a un indice de réfraction supérieur ou égal à 1,45 et notamment allant de 1,45 à 1,6.
L'huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol est de préférence une huile non volatile. Avantageusement, une huile hydrocarbonée de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol utilisable dans la présente invention peut être choisie parmi : - les polymères lipophiles tels que : - les polybutylènes tels que par exemple L'INDOPOL H-100 (de masse molaire ou MW=965 g/mol), L'INDOPOL H-300 (MW=1340 g/mol), L'INDOPOL H-1500 (MW=2160g/mol), commercialisés ou fabriqués par la société AMOCO, - les polyisobutylènes hydrogénés tels que par exemple le PANALANE H-300 E commercialisé ou fabriqué par la société AMOCO (MW =1340 g/mol), le VISEAL 20000 commercialisé ou fabriqué par la société SYNTEAL (MW=6000 g/mol), le REWOPAL PIB 1000 commercialisé ou fabriqué par la société WITCO (MW=1000 g/mol), - les polydécènes et les polydécènes hydrogénés tels que par exemple : le PURESYN 10 (MW=723 g/mol) et le PURESYN 150 (MW=9200 g/mol), commercialisés ou fabriqués par la société MOBIL CHEMICALS, - les copolymères de la vinylpyrrolidone tels que par exemple : le copolymère vinylpyrrolidone/1-héxadécène, ANTARON V-216 commercialisé ou fabriqué par la société ISP (MW=7300 g/mol), - les esters tels que : - les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70 comme par exemple le tétrapélargonate de pentaérythrityle (MW=697 g/mol), - les esters hydroxylés tels que par exemple le triisostéarate de polyglycérol-2 (MW=965 g/mol), le citrate de triisocétyle (MW=864 g/mol), le diisostéaryl malate (MW=639 g/mol), - les esters aromatiques tels que par exemple le tridécyl trimellitate tel que commercialisé par la société Lipo Chemicals sous la dénomination LIPONATE TDTM (MW=757 g/mol), - les esters d'alcool gras ou d'acides gras ramifiés en C24-C28 tels que par exemple ceux décrits dans la demande EP-A-O 955 039, et notamment le citrate de triisoarachidyle (MW=1033,76 g/mol), le tétraisononanoate de pentaérythrityle (MW=697 g/mol), le triisostéarate de glycéryle (MM=891 g/mol), le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle (MW=1143 g/mol), le tétraisostéarate de pentaérythrityle (MW=1202 g/mol), le tétraisostéarate de polyglycéryle -2 (MW=1232 g/mol) ou encore le tétra décyl -2 tétradécanoate de pentaérythrityle (MW=1538 g/mol), - un polyester résultant de l'estérification d'au moins un triglycéride d'acide(s) carboxylique(s) hydroxylé(s) par un acide monocarboxylique aliphatique et par un acide dicarboxylique aliphatique, éventuellement insaturé comme par exemple l'huile de ricin d'acide succinique et d'acide isostéarique commercialisée sous la référence Zénigloss par Zénitech, - les esters de dimère diol et de dimère diacide de formule générale HO-R'-(-OCO-R2-COO-R'-)h-OH, dans laquelle : R' représente un reste de dimère diol obtenu par hydrogénation du diacide dilinoléique R2 représente un reste de diacide dilinoléique hydrogéné, et h représente un entier variant de 1 à 9, notamment les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL sous la dénomination commerciale LUSPLAN DD-DA5® et DD-DA7®, - les huiles d'origine végétale telles que par exemple l'huile de sésame (MW=820 g/mol), - et leurs mélanges.
L'huile hydrocarbonée de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol peut également être un oligomère de triglycéride d'acide gras hydroxylé et de diacide saturé. Un tel oligomère est obtenu par réaction d'un triglycéride d'acide gras hydroxylé (tel que l'huile de ricin hydrogénée) et d'un diacide saturé.
Selon l'invention, le diacide est dit saturé lorsque la chaîne hydrocarbonée le constituant ne comporte pas d'insaturation, à savoir de double liaison carbone-carbone. On entend par diacide, un composé hydrocarboné comprenant deux fonctions carboxyles -COOH. Le diacide peut-être un diacide unique ou un mélange de plusieurs diacides.
De même, au sens de l'invention, l'oligomère peut-être un mélange de plusieurs oligomères. Parmi les diacides saturés pouvant être utilisés, on peut citer l'acide sébacique (ou acide 1,10-décanedioïque), l'acide succinique, l'acide adipique, l'acide azélaïque, l'acide octadécaméthylène dicarboxylique et l'acide eïcosadicarboxylique.
Plus particulièrement, l'oligomère peut être un oligoester dont les monomères sont représentés par les formules (A) de triglycéride et (B) de diacide suivantes : R2 R2 R2 CHOH CHOH CHOH
R1 R1 R1 C=0 C =0 C =0 O O O I I I CH2 CH CHZ O O Il Il HO-C -Xi C -OH
(B) dans lesquelles
RI représente un groupe alkylène saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié comprenant par exemple de 1 à 18 atomes de carbone, et R2 représente un groupe alkyle saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié comprenant par exemple de 1 à 12 atomes de carbone ;
RI représente de préférence un groupe -(CH2)ri , où n peut varier de 1 à 20 et notamment de 3 à 16, par exemple de 6 à 12 ; (A) R2 représente de préférence un groupe -(CH2)mCH3, où m peut varier de 0 à 11 et notamment de 2 à 11, par exemple de 3 à 9 ;
OH -R1 -C-R2 Selon un mode de réalisation n=10 et m=5, et le groupe H représente le résidu alkyle de l'acide 12-hydroxystéarique (composant majoritaire de l'huile de ricin hydrogénée) ; Xi est un groupe alkylène linéaire ou ramifié tel que par exemple un groupe alkylène linéaire -(CH2)X , où x peut varier de 1 à 30 et notamment de 3 à 15. Lorsque le diacide est l'acide sébacique, x est égal à 8.
Le degré de polymérisation moyen de l'oligomère peut varier entre 3 et 12. L'oligoester d'huile de ricin hydrogénée et d'acide sébacique est notamment commercialisé par la société CRODA sous différentes dénominations suivant le degré de polymérisation. Parmi les oligoesters formés d'huile de ricin hydrogénée et d'acide sébacique, celui ayant un degré de polymérisation d'environ 4,6 est disponible sous la dénomination commerciale « CROMADOL CWS-5 » et celui ayant un degré de polymérisation d'environ 9,5 est disponible sous la dénomination commerciale «CROMADOL CWS-10 », commercialisés par Croda Japan K.K. On cite également l'oligomère d'huile de ricin hydrogénée et d'acide sébacique vendu sous la dénomination CRODABOND-CSA (PM = 3500) par la société CRODA. L'huile de masse moléculaire supérieure à 400 g/mol peut être également une huile choisie parmi les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS); les silicones phénylées comme les phényl triméthicones (telles que la phényl triméthicone vendue sous le nom commercial DC556 par Dow Corning), les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, le diphényl méthyldiphényl trisiloxane, le triméthyl pentaphényl trisiloxane (notamment le 1,3,5-triméthyl 1,1,3,5,5-pentaphenyl trisiloxane commercialisé sous le nom PH-1555 HRI COSMETIC FLUID par Dow Corning) et leurs mélanges. De préférence, il s'agit d'une huile siliconée.30 Autres agents structurants Les compositions écorce ou coeur selon la présente invention peuvent en outre comprendre d'autres agents structurants que la cire telle que précédemment définie. On entend par agent structurant un composé apte à augmenter la viscosité de la composition l'incorporant. L'agent structurant permet notamment d'obtenir une composition pouvant présenter une texture allant des textures fluides à solides. A ce titre on peut notamment citer : - les argiles organophiles, comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium en C10 à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V® par la société ELEMENTIS. - les silices pyrogénées, comme les silices pyrogénées éventuellement traitées hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 µm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être : 1. des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées «Silica silylate » selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812® par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530® par la société CABOT, 2. des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées « Silica diméthyl silylate » selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972®, et Aerosil R974® par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-610® et CAB-OSIL TS-720® par la société CABOT. 25 30 - les gommes de guar alkylées (avec groupe alkyle en Cl-C6), telles que celles décrites dans EP-A-708114, ou par exemple les dérivés de cellulose tels que l'éthylcellulose comme celle vendue sous la dénomination Ethocel® par la société DOW CHEMICAL ; - Les copolymères séquencés hydrocarbonés appelés également copolymère bloc, de préférence un copolymère séquencé soluble ou dispersible dans une phase grasse liquide. Le copolymère bloc hydrocarboné peut être notamment un copolymère dibloc, tribloc, multibloc, radial, étoile, ou leurs mélanges.
De tels copolymères blocs hydrocarbonés sont décrits dans la demande US-A-2002/005562 et dans le brevet US-A-5,221,534. Comme copolymère dibloc, de préférence hydrogéné, on peut citer les copolymèr es de styrène-éthylène/propylène, les copolymères de styrèneéthylène/butadiène, les copolymères de styrène-éthylène/butylène. Des polymères diblocs sont notamment vendus sous la dénomination Kraton G1701E par la société Kraton Polymers. Comme copolymère tribloc, de préférence hydrogéné, on peut citer les copolymères de styrène-éthylène/propylène-styrène, les copolymères de styrèneéthylène/butadiène-styrène, les copolymères de styrène-éthylène/butylène-styrène les copolymères de styrène-isoprène-styrène, les copolymères de styrène-butadiène-styrène. Des polymères triblocs sont notamment vendus sous les dénominations Kraton® G1650, Kraton® G1652, Kraton® D1101, Kraton® D1102, Kraton® D1160 par la société Kraton Polymers. - et leurs mélanges.
De tels autres agents structurants peuvent être compris dans la composition écorce conforme à l'invention dans une teneur comprise entre 0,5 % et 20 % en poids, notamment entre 0,5 % et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition écorce. De tels autres agents structurants peuvent être compris dans la composition coeur conforme à l'invention dans une teneur comprise entre 0,5 % et 20 % en poids, notamment entre 0,5 % et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition coeur.
Les compositions écorce ou coeur peuvent également comprendre au moins un polymère comportant au moins deux groupements susceptibles d'interagir par liaison hydrogène.
Polymère comportant au moins deux groupements susceptibles d'interagir par des liaisons hydrogène Selon un mode de réalisation particulier, la composition coeur et/ou écorce comprend au moins un polymère comprenant au moins deux groupes susceptibles d'interagir par liaison hydrogène dans une teneur totale allant de 0,5 % à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 50 % en poids, et mieux allant de 8 % à 45 % en poids, par exemple allant de 10 % à 40 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition considérée. Selon l'invention, le polymère comprenant au moins deux groupes susceptibles d'interagir par liaison hydrogène peut appartenir aux deux familles suivantes : 1) des polymères comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou 2) des polymères comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications. Par «polymère », on entend au sens de l'invention un composé ayant au moins 2 motifs de répétition, et de préférence au moins 3 motifs de répétition. Par «motifs de répétition », on entend au sens de l'invention un motif comportant de 2 à 80 atomes de carbone, et de préférence de 2 à 60 atomes de carbone, portant des atomes d'hydrogène et éventuellement des atomes d'oxygène, qui peut être linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé. Ces motifs comprennent, en outre, chacun de un à plusieurs hétéroatomes non pendants et se trouvant dans le squelette polymérique. Ces hétéroatomes sont choisis parmi les atomes d'azote, de soufre, de phosphore, de silicium et leurs associations, associés éventuellement à un ou plusieurs atome(s) d'oxygène. De façon préférée, ces groupes sont choisis parmi les groupes amide, 30 sulfonamide, carbamate, thiocarbamate, urée, uréthane, thiourée, oxamido, guanidino, biguanidino et leurs combinaisons.
A titre d'exemple de polymère comprenant au moins deux groupes susceptibles d'interagir par liaison hydrogène, on peut citer : - les polymères de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000, comportant a) un squelette polymérique ayant des motifs de répétition hydrocarbonés pourvus d'au moins un hétéroatome, et éventuellement b) au moins une chaîne grasse pendante et/ou au moins une chaîne grasse terminale éventuellement fonctionnalisées, ayant de 6 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs hydrocarbonés, telles que décrites dans les demandes WO-A-02/056847, WO-A-02/47619 en particulier les résines de polyamides (notamment comprenant des groupes alkyles ayant de 12 à 22 atomes de 1.0 carbone) telles que celles décrites dans US-A-5783657 dont le contenu est incorporé à titre de référence, - les résines de polyamides siliconées telles que décrites dans la demande EP-A-1266647, dans la demande de brevet français déposée sous le n° 0216039, - les organopolysiloxanes comprenant au moins un groupe carboxyle, et de 15 préférence les organopolysiloxanes comprenant au moins deux groupes carboxyles, par motif. De tels polymères comprenant au moins deux groupes susceptibles d'interagir par liaison hydrogène sont notamment décrits dans les demandes EP-A-1400234, dont le contenu est incorporé à titre de référence et sont décrits de manière plus détaillée ci-après. 20 Polymère siliconé Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le polymère comprenant au moins deux groupes susceptibles d'interagir. par liaison hydrogène est un polyamide siliconé. 25 Les polyamides siliconés sont de préférence solides à la température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg). Les polyamides siliconés du produit selon l'invention peuvent être des polymères du type polyorganosiloxane comme par exemple ceux décrits dans les documents US-A-5,874,069, US-A-5,919,441, -US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680. Selon 30 l'invention, les polymères siliconés peuvent appartenir aux deux familles suivantes : (1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes amides, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou (2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes amides, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications. A) Selon une première variante, les polymères siliconés sont des polyorganosiloxanes tels que définis ci-dessus et dont les motifs amides sont disposés dans la chaîne du polymère. 10 Les polyamides siliconés peuvent plus particulièrement être des polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule générale I : R4 R5 G'-X L SiO Jm Si X G 1 1 R6 R' (I) 1) dans laquelle : G' représente C(0) quand G représente -C(0)-NH-Y-NH-, et G' représente -NH- quand G représente -NH-C(0)-Y-C(0)-
15 2) R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un groupe choisi parmi :
- les groupes hydrocarbonés, linéaires, ramifiés ou cycliques, en C1 à C4o, saturés ou insaturés, pouvant contenir dans leur chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et pouvant être substitués en partie ou totalement par des atomes de
20 fluor,
- les groupes aryles en C6 à C10, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C4,
- les chaînes polyorganosiloxanes contenant ou non un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote,
25 3) les X, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène di-yle, linéaire ou ramifié en C1 à Cao, pouvant contenir dans sa chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène et/ou d'azote, n 4) Y est un groupe divalent alkylène linéaire ou ramifié, arylène, cycloalkylène, alkylarylène ou arylalkylène, saturé ou insaturé, en C1 à Cso, pouvant comporter un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et/ou porter comme substituant l'un des atomes ou groupes d'atomes suivants : fluor, hydroxy, cycloalkyle en C3 à C8, alkyle en C1 à C4o, aryle en C5 à C1°, phényle éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyle en C1 à C3, hydroxyalkyle en C1 à C3 et amino alkyle en C1 à C6, ou 5) Y représente un groupe répondant à la formule : dans laquelle - T représente un groupe hydrocarboné trivalent ou tétravalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C3 à C24 éventuellement substitué par une chaîne polyorganosiloxane, et pouvant contenir un ou plusieurs atomes choisis parmi O, N et S, ou T représente un atome trivalent choisi parmi N, P et Al, et - R8 représente un groupe alkyle en C1 à C50, linéaire ou ramifié, ou une chaîne polyorganosiloxane, pouvant comporter un ou plusieurs groupes ester, amide, uréthane, thiocarbamate, urée, thiourée et/ou sulfonamide qui peut être lié ou non à une autre chaîne du polymère, 6) n est un nombre entier allant de 2 à 500, de préférence de 2 à 200, et m est un nombre entier allant de 1 à l 000, de préférence de 1 à 700 et mieux encore de 6 à 200. Selon un mode de réalisation de l'invention, 80 % des R4, R5, R6 et R7, du polymère sont choisis de préférence parmi les groupes méthyle, éthyle, phényle et 3,3,3-trifluoropropyle. Selon un autre mode, 80 % des R4, R5, R6 et R7, du polymère sont des groupes méthyle.
De préférence, Y représente un groupe choisi parmi : a) les groupes alkylène linéaires en C1 à C2o, de préférence en C1 à C10, b) les groupes alkylène ramifiés pouvant comporter des cycles et des insaturations non conjuguées, en C30 à C56, c) les groupes cycloalkylène en C5-C6, d) les groupes phénylène éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C4o, e) les groupes alkylène en C1 à C20, comportant de 1 à 5 groupes amides, f) les groupes alkylène en C1 à C2o, comportant un ou plusieurs substituants, choisis parmi les groupes hydroxyle, cycloalcane en C3 à C8, hydroxyalkyle en C1 à C3 et alkylamines en C1 à C6, g) les chaînes polyorganosiloxane de formule : R5 R7 m ou R5 Si O R7 m dans laquelle R4, R5, R6, R7, T et m sont tels que définis ci-dessus.
B) Selon la seconde variante, les polyamides siliconés peuvent être des polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule (II) : R4 Si R6 O R-n Si O R'° mi m2 dans laquelle - R4 et R6, identiques ou différents, sont tels que définis ci-dessus pour la formule (I), - R10 représente un groupe tel que défini ci-dessus pour R4 et R6, ou représente le groupe de formule -X-G"-R'2 dans laquelle X sont tels que définis ci-dessus pour la formule (I) et R'2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, en C, à C5° comportant éventuellement dans sa chaîne un ou plusieurs atomes choisis parmi O, S et N, éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes de fluor et/ou un ou plusieurs groupes hydroxyle, ou un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C, à C4, et G" représente -C(0)NH- et -HN-C(0)-. R" représente le groupe de formule -X-G"-R'2 dans laquelle X, G" et R'2 sont tels que définis ci-dessus, - mi est un nombre entier allant de 1 à 998, et - m2 est un nombre entier allant de 2 à 500.
Selon l'invention, le polymère siliconé peut être un homopolymère, c'est-à-dire un polymère comportant plusieurs motifs identiques, en particulier des motifs de formule (I) ou de formule (II).
Selon l'invention, on peut aussi utiliser un polymère constitué par un copolymère comportant plusieurs motifs de formule (I) différents, c'est-à-dire un polymère dans lequel l'un au moins des R4, R5, R6, R7, X, G, Y, m et n est différent dans l'un des motifs. Le copolymère peut être aussi formé de plusieurs motifs de formule (II), dans lequel l'un au moins des R4, R6, R10, R", mi et m2 est différent dans l'un au moins des motifs. On peut encore utiliser un polymère comportant au moins un motif de formule (I) et au moins un motif de formule (II), les motifs de formule (I) et les motifs de formule (II) pouvant être identiques ou différents les uns des autres. Selon une variante de l'invention, on peut encore utiliser un polyamide siliconé comprenant de plus au moins un motif hydrocarboné comportant deux groupes capables d'établir des interactions hydrogènes choisis parmi les groupes amide, sulfonamide, 52 carbamate, thiocarbamate, urée, uréthane, thiourée, oxamido, guanidino, biguanidino et leurs combinaisons. Ces copolymères peuvent être des polymères blocs, des polymères séquencés ou des polymères greffés. 5 Dans les formules (I) et (II), le groupe alkylène représentant X ou Y peut éventuellement contenir dans sa partie alkylène au moins l'un des éléments suivants : 1) 1 à 5 groupes amides, urée, uréthane, ou carbamate, 2) un groupe cycloalkyle en C5 ou C6, et 3) un groupe phénylène éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyles 10 identiques ou différents en C, à C3. Dans les formules (I) et (II), les groupes alkylènes peuvent aussi être substitués par au moins un élément choisi dans le groupe constitué de : - un groupe hydroxy, - un groupe cycloalkyle en C3 à Cg, 15 - un à trois groupes alkyles en C, à C40, - un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes alkyles (CH2), (CH2)22968985 en C, à C3, - un groupe hydroxyalkyle en C, à C3, et - un groupe aminoalkyle en C, à C6. 20 Dans ces formules (I) et (II), Y peut aussi représenter : R8 T où R8 représente une chaîne polyorganosiloxane, et T représente un groupe de formule : Ria (CH2)a C (CH2)bOu (CH2)a N (CH2)b - 25
dans lesquelles a, b et c sont indépendamment des nombres entiers allant de 1 à 10, et R13 est un atome d'hydrogène ou un groupe tel que ceux définis pour R4, R5, R6 et R7. Dans les formules (I) et (II), R4, R5, R6 et R7 représentent de préférence, indépendamment, un groupe alkyle en C, à C40, linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle, une chaîne polyorganosiloxane ou un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes méthyle ou éthyle. Comme on l'a vu précédemment, le polymère peut comprendre des motifs de formule (I) ou (II) identiques ou différents. Ainsi, le polymère peut être un polyamide contenant plusieurs motifs de 10 formule (I) ou (II) de longueurs différentes, soit un polyamide répondant à la formule (III) : R4l RS Tf 4 TI J I J RS C(0)-X SiO Si-X-C(0)- NH -Y- NHJ C(0)'X Si0 Si-X-C(0)- NH -Y- NH 6 ml 17 n 1 6 m2 1 7 p R6 R R6 2R dans laquelle X, Y, n, R4 à R7 ont les significations données ci-dessus, ml et m2 qui sont différents, sont choisis dans la gamme allant de 1 à 1000, et p est un nombre entier allant 15 de2à300. Dans cette formule, les motifs peuvent être structurés pour former soit un copolymère bloc, soit un copolymère aléatoire, soit un copolymère alterné. Dans ce copolymère, les motifs peuvent être non seulement de longueurs différentes mais aussi de structures chimiques différentes, par exemple ayant des Y différents. Dans ce cas, le 20 polymère peut répondre à la formule IV: R4 R5 R4 R5 I I [C(0)-X-[-SiO Si-X-C(0)- NH -Y- NH C(0)-X--SiO Si-X-C(0)- NH -Y'- NHJ R6 mlR7 n R6 ZR7 p dans laquelle R4 à R7, X, Y, ml, m2, n et p ont les significations données ci-dessus et Y1 est 25 différent de Y mais choisi parmi les groupes définis pour Y. Comme précédemment, les différents motifs peuvent être structurés pour former soit un copolymère bloc, soit un copolymère aléatoire, soit un copolymère alterné. Dans ce premier mode de réalisation de l'invention, le polymère siliconé peut être aussi constitué par un copolymère greffé. Ainsi, le polyamide à unités silicone peut être greffé et éventuellement réticulé par des chaînes silicones à groupes amides. De tels polymères peuvent être synthétisés avec des amines trifonctionnelles. Selon l'invention, comme on l'a vu précédemment, les unités siloxanes peuvent être dans la chaîne principale ou squelette du polymère, mais elles peuvent également être présentes dans des chaînes greffées ou pendantes. Dans la chaîne principale, les unités siloxanes peuvent être sous forme de segments comme décrits ci-dessus. Dans les chaînes pendantes ou greffées, les unités siloxanes peuvent apparaître individuellement ou en segments. Selon une variante de réalisation de l'invention, on peut utiliser un copolymère de polyamide silicone et de polyamide hydrocarboné, soit un copolymère comportant des motifs de formule (I) ou (II) et des motifs polyamide hydrocarboné. Dans ce cas, les motifs polyamide-silicone peuvent être disposés aux extrémités du polyamide hydrocarboné. Avantageusement, la composition comprend au moins un polymère polyamide/polydiméthylsiloxane, notamment un polymère de formule générale (I) possédant un indice m de valeur supérieure à 50, en particulier supérieure à 75, notamment compris entre 50 et 200, et par exemple d'environ 100. De façon avantageuse, le polyamide siliconé de formule (I) a une masse moléculaire moyenne en poids allant de 10 000 à 500 000 g/mol. De préférence encore, X et Y représentent indépendamment un groupe choisi parmi les groupes alkylène linéaires en C1 à C20, de préférence en C1 à C10.
A titre d'exemples de polymère utilisable, on peut citer un des polyamides siliconés, obtenus conformément aux exemples 1 à 3 du document US-A-5 981 680, tel que le produit commercialisé sous la référence DC 2-8179 par Dow Corning. Selon une variante de réalisation de l'invention, le polymère est constitué par 30 un homopolymère ou copolymère comportant des groupes uréthane ou urée. Ces polymères sont décrits en détail dans la demande WO 2003/106614.
La première composition peut contenir à la place du polyamide siliconé un polymère polyorganosiloxane contenant deux ou plusieurs groupes uréthanes et/ou urées, soit dans le squelette du polymère, soit sur des chaînes latérales ou comme groupes pendants.
Les polymères comportant au moins deux groupes uréthanes et/ou urées dans le squelette peuvent être des polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule suivante : R5 1 i-X-U-C-NH-Y-NH-CII -U-X 1 n m R' 0 O dans laquelle les R4, R5, R6, R7, X, Y, m et n ont les significations données ci-dessus pour 10 la formule (I), et U représente -O- ou -NH-, afin que : -R 4 Si-O R6 NH corresponde à un groupe uréthane ou urée. Dans cette formule, Y peut être un groupe alkylène, en C1 à C4o, linéaire ou 15 ramifié, substitué éventuellement par un groupe alkyle en C1 à C15 ou un groupe aryle en C5 à C1o. De préférence, on utilise un groupe -(CH2)6-. Le polymère constituant le polymère siliconé peut être formé de motifs silicone uréthane et/ou silicone-urée de longueur et/ou de constitution différentes, et se présenter sous la forme de copolymères blocs, séquencés ou statistiques (aléatoires). 20 Comme dans le cas des polyamides silicones de formule (I), (II) ou (III), on peut utiliser dans l'invention des polyuréthanes ou des polyurées silicones ayant des motifs de longueur et de structure différentes, en particulier des motifs de longueurs différentes par le nombre d'unités silicones. Les polymères et copolymères utilisés dans le produit de l'invention ont 25 avantageusement une température de transition de l'état solide à l'état liquide allant de 45 °C à 190 °C. De préférence, ils présentent une température de transition de l'état solide à l'état liquide allant de 70 à 130 °C et mieux de 80 °C à 105 °C. Le polyamide siliconé peut être présent dans la composition écorce et/ou coeur en une teneur totale allant de 0,5 % à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 50 % en poids, et mieux allant de 8 % à 45 % en poids, de préférence allant de 10 à 40 % en poids du poids total de ladite composition . écorce et/ou coeur.
Polymère hydrocarboné 10, Selon un second mode de réalisation de l'invention, le polymère comprenant au moins deux groupes susceptibles d'interagir' par liaison hydrogène est un polymère de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000, comportant à) un squelette polymérique ayant des .motifs de répétition hydrocarbonés. pourvus d'au moins un hétéroatome, et éventuellement b) au moins une chaîne grasse pendante et/ou au moins une 15 chaîne grasse terminale éventuellement fonctionnalisées, ayant de 6 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs hydrocarbonés, par exemple tel que décrit dans les demandes WO-A-02/056847, WO-A-02/47619 ; en particulier les résines de polyamides (notamment comprenant des groupes alkyles ayant de 12 à 22 atomes de carbone) telles que celles décrites dans US-A-5,783,657. 20 Le polymère selon l'invention est un solide non déforrnable à température ambiante (25 °C). Par « chaînes fonctionnalisées » au sens de l'invention, on entend une chaîne alkyle comportant un ou plusieurs groupes fonctionnels ou réactifs notamment choisis parmi les groupes hydroxyle, éther, oxyalkylène ou polyoxyalkylène, halogène, dont les 25 groupes fluorés ou perfluorés, ester. En outre, les atomes d'hydrogène d'une ou plusieurs chaînes grasses peuvent être substitués au moins partiellement par des atomes de fluor.
De préférence, les motifs de répétition hydrocarbonée comportent au moins un atome d'azote en particulier non pendant. Ces motifs comportent, en outre, 30 avantageusement, un groupe carbonyle.
Les motifs à hétéroatome sont en particulier des motifs amide formant un squelette du type polyamide, des motifs carbamate et/ou urée formant un squelette polyuréthane, polyurée et/ou polyurée-uréthane. De préférence, ces motifs sont des motifs amide. Avantageusement, les chaînes pendantes sont liées directement à l'un au moins des hétéroatomes du squelette polymérique. Ce polymère peut comprendre entre les motifs hydrocarbonés des motifs oxyalkylénés. En outre, ce polymère du produit de l'invention comprend avantageusement de 40 à 98 % de chaînes grasses par rapport au nombre total des motifs à hétéroatome et des chaînes grasses et mieux de 50 à 95 %. La nature et la proportion des motifs à hétéroatome est fonction de la nature de la phase grasse et est en particulier similaire à la nature polaire de la phase grasse. Ainsi, plus les motifs à hétéroatome sont polaires et en proportion élevée dans ce polymère, ce qui correspond à la présence de plusieurs hétéroatomes, plus ce polymère a de l'affinité avec les huiles polaires. En revanche, plus les motifs à hétéroatome sont peu polaires voire apolaires ou en proportion faible, plus ce polymère a de l'affinité avec les huiles apolaires. Ce polymère est avantageusement un polyamide. De préférence, les chaînes grasses pendantes sont liées à l'un au moins des atomes d'azote des motifs amide de ce polymère.
En particulier, les chaînes grasses de ce polyamide représentent de 40 à 98 % du nombre total des motifs amide et des chaînes grasses, et mieux de 50 à 95 %. Avantageusement, ce polymère, et en particulier ce polyamide, de la composition selon l'invention présente une masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000 (notamment allant de 1000 à 100 000), en particulier inférieure à 50 000 (notamment allant de 1000 à 50 000), et plus particulièrement allant de 1000 à 30 000, de préférence de 2000 à 20 000, et mieux de 2000 à 10 000. Ce polymère, et en particulier ce polyamide, est non soluble dans l'eau, notamment à 25 °C. En particulier, il ne comporte pas de groupe ionique. En tant que polymères préférés utilisables dans l'invention, on peut citer les polyamides ramifiés par des chaînes grasses pendantes et/ou des chaînes grasses terminales ayant de 6 à 120 atomes de carbone et mieux de 8 à 120 et notamment de 12 à 68 atomes de carbone, chaque chaîne grasse terminale étant liée au squelette polyamide par au moins un groupe de liaison en particulier ester. De préférence, ces polymères comportent une chaîne grasse à chaque extrémité du squelette polymérique et en particulier du squelette polyamide. Comme autre groupe de liaison on peut citer les groupes éther, amine, urée, uréthane, thioester, thiurée, thiouréthane.
Ces polymères sont de préférence des polymères résultant d'une polycondensation entre un diacide carboxylique ayant au moins 32 atomes de carbone (ayant notamment de 32 à 44 atomes de carbone) avec une amine choisie parmi les diamines ayant au moins 2 atomes de carbone (notamment de 2 à 36 atomes de carbone) et les triamines ayant au moins 2 atomes de carbone (notamment de 2 à 36 atomes de carbone). Le diacide est de préférence un dimère issu d'acide gras à insaturation éthylénique ayant au moins 16 atomes de carbone, de préférence de 16 à 24 atomes de carbone, comme l'acide oléique, linoléique ou linolénique. La diamine est de préférence l'éthylène diamine, l'hexylène diamine, l'hexaméthylène diamine. La triamine est par exemple l'éthylène triamine. Pour les polymères comportant un ou 2 groupements d'acide carboxylique terminaux, il est avantageux de les estérifier par un monoalcool ayant au moins 4 atomes de carbone, de préférence de 10 à 36 atomes de carbone et mieux de 12 à 24 et encore mieux de 16 à 24, par exemple 18 atomes de carbone. Ces polymères sont plus spécialement ceux décrits dans le document US-A-5783657 de la société Union Camp. Chacun de ces polymères satisfait notamment à la 20 formule (I) suivante : C -R2- C -O-Ri O O R4 R4 C-R2-C-N-R3-NO O R1-O (I) n dans laquelle n désigne un nombre entier de motifs amide tel que le nombre de groupes ester représente de 10 % à 50 % du nombre total des groupes ester et amide ; Ri 25 est à chaque occurrence indépendamment un groupe alkyle ou alcényle ayant au moins 4 atomes de carbone et notamment de 4 à 24 atomes de carbone ; R2 représente à chaque occurrence indépendamment un groupe hydrocarboné en C4 à C42 à condition que 50 % des groupes R2 représentent un groupe hydrocarboné en C30 à C42 ; R3 représente à chaque occurrence indépendamment un groupe organique pourvu d'au moins 2 atomes de carbone, d'atomes d'hydrogène et optionnellement d'un ou plusieurs atomes d'oxygène ou d'azote ; et R4 représente à chaque occurrence indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C 1 à C 10 ou une liaison directe à R3 ou à un autre R4 de sorte que l'atome d'azote auquel sont liés à la fois R3 et R4 fasse partie d'une structure hétérocyclique définie par R4-N-R3, avec au moins 50 % des R4 représentant un atome d'hydrogène. Dans le cas particulier de la formule (I), les chaînes grasses terminales éventuellement fonctionnalisées au sens de l'invention sont des chaînes terminales liées au dernier hétéroatome, ici l'azote, du squelette polyamide. En particulier, les groupes ester de la formule (I), qui font partie des chaînes grasses terminales et/ou pendantes au sens de l'invention, représentent de 15 à 40 % du nombre total des groupes ester et amide et mieux de 20 à 35 %. De plus, n représente avantageusement un nombre entier allant de 1 à 5 et mieux supérieur à 2. De préférence, Ri est un groupe alkyle en C12 à C22 et de préférence en C16 à C22. Avantageusement, R2 peut être un groupe hydrocarboné (alkylène) en Cio à C42. De préférence, 50 % au moins et mieux au moins 75 % des R2 sont des groupes ayant de 30 à 42 atomes de carbone. Les autres R2 sont des groupes hydrogénés en C4 à Ci9 et même en C4 à C12. De préférence, R3 représente un groupe hydrocarboné en C2 à C36 ou un groupe polyoxyalkyléné et R4 représente un atome d'hydrogène. De préférence, R3 représente un groupe hydrocarboné en C2 à C12.
Les groupes hydrocarbonés peuvent être des groupes linéaires, cycliques ou ramifiés, saturés ou insaturés. Par ailleurs, les groupes alkyle et alkylène peuvent être des groupes linéaires ou ramifiés, saturés ou non. En général, les polymères de formule (I) se présentent sous forme de mélanges de polymères, ces mélanges pouvant en outre contenir un produit de synthèse correspondant à un composé de formule (I) où n vaut 0, c'est-à-dire un diester. A titre d'exemple de polymères comprenant au moins deux groupes susceptibles d'interagir par liaison hydrogène utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer les produits commerciaux vendus par la société Arizona Chemical sous les noms Uniclear 80 et Uniclear 100. Ils sont vendus respectivement sous forme de gel à 80 % (en matière active) dans une huile minérale et à 100 % (en matière active). Ils ont un point de ramollissement de 88 à 94 °C. Ces produits commerciaux sont un mélange de copolymères d'un diacide en C36 condensé sur l'éthylène diamine, de masse moléculaire moyenne en poids d'environ 6000. Les groupes ester terminaux résultent de l'estérification des terminaisons d'acide restantes par l'alcool cétylique, stéarylique ou leurs mélanges (appelés aussi alcool cétylstéarylique). Comme polymère comprenant au moins deux groupes susceptibles d'interagir par liaison hydrogène utilisable dans les compositions selon l'invention, on peut encore citer les résines polyamides résultant de la condensation d'un acide di-carboxylique aliphatique et d'une diamine (incluant les composés ayant plus de 2 groupes carbonyle et 2 groupes amine), les groupes carbonyle et amine de motifs unitaires adjacents étant condensés par une liaison amide. Ces résines polyamides sont notamment celles commercialisées sous la marque Versamid® par les sociétés General Mills, Inc. et Henkel Corp. (Versamid 930, 744 ou 1655) ou par la société Olin Mathieson Chemical Corp., sous la marque Onamid® notamment Onamid S ou C. Ces résines ont une masse moléculaire moyenne en poids allant de 6000 à 9000. Pour plus d'information sur ces polyamides, on peut se référer aux documents US-A-3,645,705 et US-A-3,148,125. Plus spécialement, on utilise les Versamid® 930 ou 744. On peut aussi utiliser les polyamides vendus par la société Arizona Chemical sous les références Uni-Rez (2658, 2931, 2970, 2621, 2613, 2624, 2665, 1554, 2623, 2662) et le produit vendu sous la référence Macromelt 6212 par la société Henkel. Pour plus d'information sur ces polyamides, on peut se référer au document US-A-5,500,209.
Il est aussi possible d'utiliser des résines de polyamides comme celles décrites dans les brevets US-A-5,783,657 et US-A-5,998,570. Le polymère présent dans la composition selon l'invention a avantageusement une température de ramollissement supérieure à 65 °C et pouvant aller jusqu'à 190 °C. De préférence, il présente une température de ramollissement allant de 70 à 130 °C et mieux de 80 à 105 °C. Le polyamide (hydrocarboné et non siliconé, décrit précédemment) peut être présent dans la composition écorce et/ou coeur en une teneur totale allant de 0,5 % à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition considérée, de préférence allant de 5 % à 50 % en poids, et mieux allant de 8 % à 45 % en poids, de préférence allant de 10 à 40 % en poids du poids total de ladite composition écorce et/ou coeur.
Polymère additionnel Les compositions écorce et coeur selon l'invention peuvent contenir un polymère additionnel, filmogène ou non. Dans la présente invention, on entend par « polymère filmogène », un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un dépôt macroscopiquement continu sur les matières kératiniques. La composition peut comporter une phase aqueuse et le polymère additionnel peut être présent dans cette phase aqueuse. Dans ce cas celui-ci sera de préférence un polymère en dispersion ou un polymère amphiphile ou associatif.
Par «polymère en dispersion» on entend des polymères non solubles dans l'eau présents sous forme de particules de taille variable. Le polymère peut être réticulé ou non. La taille de particules moyenne est typiquement comprise entre 25 et 500nm, de préférence entre 50 et 200 nm. Les polymères en dispersion aqueuse suivants peuvent être utilisés : Ultrasol 2075 de Ganz Chemical, Daitosol 5000AD de Daito Kasei, Avalure UR 450 de Noveon, DYNAMX de National Starch, Syntran 5760 de Interpolymer, Acusol OP 301 de Rohm&Haas, Neocryl A 1090 de Avecia. Les dispersions acryliques vendues sous les dénominations Neocryl XK-90®, Neocryl A-1070®, Neocryl A-1090®, Neocryl BT-62®, Neocryl A-1079® et Neocryl A-523® par la société AVECIA-NEORESINS, Dow Latex 432® par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD® ou Daitosol 5000 SJ® par la société DAITO KASEY KOGYO; Syntran 5760® par la société Interpolymer, Soltex OPT par la société ROHM & HAAS, les dispersions aqueuses de polymères acryliques ou styrène/acrylique vendues sous le nom de marque JONCRYL® par la société JOHNSON POLYMER ou encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Neorez R-981® et Neorez R-974® par la société AVECIA-NEORESINS, les Avalure UR-405®, Avalure UR- 410®, Avalure UR-425®, Avalure UR-450®, Sancure 875®, Sancure 861®, Sancure 878® et Sancure 2060® par la société GOODRICH, Impranil 85® par la société BAYER, Aquamere H-1511® par la société HYDROMER ; les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque Eastman AQ® par la société Eastman Chemical Products, les dispersions vinyliques comme le Mexomère PAM® de la société CHIMEX, le Mexomère PQ® (copolymère acétate de vinyle/stéarate d'alkyle) de la société CHIMEX et leurs mélanges, sont d'autres exemples de dispersion aqueuse de particules de polymères filmogènes hydrodispersibles. Par «polymères amphiphiles ou associatifs» on entend des polymères comportant une au plusieurs partie hydrophiles qui les rendent partiellement solubles dans l'eau et une ou plusieurs parties hydrophobes par lesquelles les polymères s'associent ou interagissent. Les polymères associatifs suivants peuvent être utilisés : Nuvis FX1100 de Elementis, Aculyn 22, Aculyn 44, Aculyn 46 de Rohm&Haas, Viscophobe DB1000 de Amerchol. Les copolymères diblocs constitués d'un bloc hydrophile (polyacrylate, polyéthylène glycol) et d'un bloc hydrophobe (polystyrène, polysiloxane, peuvent également être utilisés. Les compositions coeur et écorce peuvent comporter une phase huileuse et le polymère filmogène peut être présent dans cette phase huileuse. Le polymère pourra alors être en dispersion ou en solution. Comme exemples de dispersions non aqueuses de polymère filmogène lipodispersibles sous forme de dispersions non aqueuses de particules de polymère dans une ou plusieurs huiles de silicone et/ou hydrocarbonées et pouvant être stabilisées en leur surface par au moins un agent stabilisant, notamment un polymère séquencé, greffé ou statistique, on peut citer les dispersions acryliques dans l'isododécane comme le Mexomère PAP® de la société CHIMEX, les dispersions de particules d'un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans une phase grasse liquide, le polymère éthylénique étant avantageusement dispersé en l'absence de stabilisant additionnel en surface des particules telles que décrite notamment dans le document WO 04/055081. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats) Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des 30 polymères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques.
Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides. Comme monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides carboxyliques insaturés a,13-éthyléniques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide maléique, l'acide itaconique. On utilise de préférence l'acide (méth)acrylique et l'acide crotonique, et plus préférentiellement l'acide (méth)acrylique. Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l'acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates), notamment des (méth)acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C1-C30, de préférence en C1-C20, des (méth)acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-C10, des (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6 .
Le polymère filmogène peut être choisi parmi les polymères et/ou copolymères blocs ou statistiques comportant notamment les polyuréthanes, polyacryliques, les silicones, les polymères fluorés, les gommes butyliques, les copolymères d'éthylènes, gommes naturelles et les alcools polyvinyliques et leurs mélanges. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters 20 vinyliques et les monomères styréniques. Comme exemple d'esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle. Comme monomères styréniques, on peut citer le styrène et l'alpha-méthyl 25 styrène. Parmi les polycondensats filmogènes, on peut citer les polyuréthanes, les polyesters, les polyesters amides, les polyamides, et les résines époxyesters, les polyurées. Les polyuréthanes peuvent être choisis parmi les polyuréthanes anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthanes-acryliques, les poly-uréthanes- 30 polyvinylpirrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, et leurs mélanges.
Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d'acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols. Selon un exemple de composition selon l'invention, le polymère filmogène peut être un polymère solubilisé dans une phase grasse liquide comprenant des huiles ou solvants organiques (on dit alors que le polymère filmogène est un polymère liposoluble). De préférence, la phase grasse liquide comprend une huile volatile, éventuellement en mélange avec une huile non volatile. A titre d'exemple de polymère liposoluble, on peut citer les copolymères d'ester vinylique (le groupe vinylique étant directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester et l'ester vinylique ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester) et d'au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique (différent de l'ester vinylique déjà présent), une a-oléfine (ayant de 8 à 28 atomes de carbone), un alkylvinyléther (dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone), ou un ester allylique ou méthallylique (ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester). Ces copolymères peuvent être réticulés à l'aide de réticulants qui peuvent être soit du type vinylique, soit du type allylique ou méthallylique, tels que le tétraallyloxyéthane, le divinylbenzène, l'octanedioate de divinyle, le dodécanedioate de divinyle, et l'octadécanedioate de divinyle. Comme exemple de polymères filmogènes liposolubles, on peut citer les copolymères d'ester vinylique et au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique, notamment le néodécanoate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle, une a-oléfine, un alkylvinyléther, ou un ester allylique ou méthallylique. Comme polymères filmogènes liposolubles, on peut également citer les copolymères liposolubles, et en particulier ceux résultant de copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone.
De tels copolymères liposolubles peuvent être choisis parmi les copolymères de polystéarate de vinyle, de polystéarate de vinyle réticulé à l'aide de divinylbenzène, de diallyléther ou de phtalate de diallyle, les copolymères de poly(méth)acrylate de stéaryle, de polylaurate de vinyle, de poly(méth)acrylate de lauryle, ces poly(méth)acrylates pouvant être réticulés à l'aide de diméthacrylate de l'éthylène glycol ou de tétraéthylène glycol. Les copolymères liposolubles définis précédemment sont connus et notamment 5 décrits dans la demande FR-A-2 232 303 ; ils peuvent avoir un poids moléculaire moyen en poids allant de 2.000 à 500.000 et de préférence de 4.000 à 200.000. Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé 10 ou non en C1 à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose. La composition écorce peut comprendre un tel polymère additionnel dans une teneur en matière active comprise entre 0,5 et 70 % en poids, notamment entre 5 et 45 % en poids par rapport au poids total de la composition écorce. La composition coeur et/ou écorce peut comprendre un tel polymère additionnel 15 dans une teneur en matière active comprise entre 0,5 et 70 % en poids, notamment entre 5 et 45% en poids, par rapport au poids total de la composition coeur et/ou écorce. Les compositions écorce et/ou coeur selon l'invention peuvent comprendre un agent plastifiant favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel agent plastifiant peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme 20 étant susceptibles de remplir la fonction recherchée.
Résine siliconée Les compositions écorce et/ou coeur conformes à l'invention peuvent également comprendre une résine siliconée. 25 De manière plus générale, par le terme «résine », on entend un composé dont la structure est tridimensionnelle. On appelle les «résines siliconées» également des « résines de silicone» ou « résines de siloxane ». Ainsi, au sens de la présente invention, une polydiméthylsiloxane n'est pas une résine de silicone. La nomenclature des résines de silicone (également appelées résines de 30 siloxanes ou résine siliconées) est connue sous le nom de «MDTQ », la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomériques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres « MDTQ » caractérisant un type d'unité.
La lettre «M» représente l'unité Monofonctionnelle de formule R1R2R3SiOü2, l'atome de silicium étant relié à un seul atome d'oxygène dans le polymère comprenant cette unité. La lettre « D » signifie une unité Difonctionnelle R1 R2SiO212 dans laquelle 5 l'atome de silicium est relié à deux atomes d'oxygène La lettre « T » représente une unité Trifonctionnelle de formule Rl SiO312. De telles résines sont décrites par exemple dans « Encyclopedia of Polymer Science and Enginnering, vol. 15, John et Wiley and Sons, New York, (1989), p. 265-270, et US 2,676,182, US 3,627,851, US 3,772,247, US 5,248,739 ou encore US 5,082,706, 10 US 5,319,040, US 5,302, 685 et US 4,935,484. Dans les motifs M, D, T définis précédemment, R, à savoir R1, R2 et R3, représente un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupe phényl, un groupe phénylalkyl ou bien encore un groupe hydroxyle.
15 Enfin, la lettre « Q » signifie une unité tétrafonctionnelle SiO412 dans laquelle l'atome de silicium est lié à quatre atomes d'oxygènes eux mêmes liés au reste du polymère. Diverses résines siliconées de propriétés différentes peuvent être obtenues à partir de ces différentes unités, les propriétés de ces polymères variant en fonction du type 20 de monomères (ou unités), de la nature et du nombre du radical R, de la longueur de la chaîne polymérique, du degré de ramification et de la taille des chaînes pendantes. A titre de résines siliconées pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention on peut utiliser par exemple des résines siliconées de type MQ, de type T ou de type MQT. 25 Résines MQ : A titre d'exemple de résines siliconées de type MQ, on peut citer les alkylsiloxysilicates de formule [(Rl)3SiOü2]X(SiO412)y (unités MQ) dans laquelle x et y sont des entiers allant de 50 à 80, et tel que le groupement Rl représente un radical tel que 30 défini précédemment, et de préférence est un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, ou un groupe hydroxyle, de préférence, un groupe méthyl, - Comme exemple de résines siliconées solides de type MQ de type triméthylsiloxysilicate on peut citer celles commercialisées sous la référence SR1000 par la société General Electric, sous la référence TMS 803 par la société Wacker, sous la dénomination «KF-7312J» par la société Shin-Etsu, «DC 749 », «DC 593 » par la société Dow Corning. - Comme résines siliconées comprenant des motifs MQ siloxysilicates, on peut également citer les résines phénylalkylesiloxysilicate, telle que la phénylpropyldiméthylsiloxysilicate (Silshine 151 commercialisée par la société General Electric). La préparation de telles résines est décrite notamment dans le brevet US 5,817,302.
Résines T : A titre d'exemple de résines siliconées de type T, on peut citer les polysilsesquioxanes de formule (RSiO312)X (unités T) dans laquelle x est supérieur à 100 et tel que le groupement R est un groupement alkyle ayant de 1 à 10 atomes de carbone, lesdites polysilsesquioxanes pouvant en outre comprendre des groupes terminaux Si-OH. De préférence, on peut utiliser les résines polyméthylsilsesquioxanes dans lesquelles R représente un groupe méthyl, comme par exemple celles commercialisées : - par la société Wacker sous la référence Resin MK tels que la Belsil PMS MK : polymère comprenant des unités répétitives CH3SiO312 (unités T), pouvant aussi comprendre jusqu'à 1 % en poids d'unités (CH3)2SiO212 (unités D) et présentant un poids moléculaire moyen d'environ 10000 g/mol, ou - par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L qui sont composées d'unités T de formule CH3SiO312 et ont des groupes terminaux Si-OH (silanol), sous la référence KR-242A qui comprennent 98 % d'unités T et 2 % d'unités diméthyle D et ont des groupes terminaux Si-OH ou encore sous la référence KR-251 comprenant 88 % d'unités T et 12 % d'unités diméthyl D et ont des groupes terminaux Si-OH.
Résines MQT : A titre de résine comprenant des motifs MQT, on connaît notamment celles 30 citées dans le document US 5 110 890. Une forme préférée de résines de type MQT sont les résines MQT-propyl (également appelée MQTPr). De telles résines utilisables dans les compositions selon l'invention sont notamment celles décrites et préparées dans la demande WO 2005/075542, dont le contenu est incorporé ici par référence. La résine MQ-T-propyl comprend de préférence les unités : (i) (R13SiOü2)a (ii) (R22S1O2/2)b (iii) (R3 SiO3/2)c et (iv) (S1O4/2)d avec R1, R2 et R3 représentant indépendamment un radical hydrocarboné 10 (notamment alkyle) ayant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupe phényl, un groupe phénylalkyl ou bien encore un groupe hydroxyle et de préférence un radical alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone ou un groupement phényl, a, b, c et d étant des fractions molaires, a étant compris entre 0,05 et 0,5, 15 b étant compris entre zéro et 0,3, c étant supérieur à zéro, d étant compris entre 0,05 et 0,6, a+b+c+d=1, à condition que plus de 40 % en moles des groupements R3 de la résine de 20 siloxane soient des groupements propyle. De façon préférée la résine de siloxane comprend les unités : 25 R1 et R3 représentant indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, R1 étant de préférence un groupement méthyle et R3 étant de préférence un groupement propyle, a étant compris entre 0,05 et 0,5, de préférence entre 0,15 et 0,4, 30 c étant supérieur à zéro, de préférence entre 0,15 et 0,4, d étant compris entre 0,05 et 0,6, de préférence entre 0,2 et 0,6, ou encore entre 0,2 et 0,55, (i) (R13SiOi/2)a (iii) (R3 SiO3/2)c et (iv) (S1O4/2)d avec a+b+c+d= 1, à condition que plus de 40 % en moles des groupements R3 de la résine de siloxane soient des groupements propyle.
Les résines de siloxane utilisables selon l'invention peuvent être obtenues par un procédé comprenant la réaction de : A) une résine MQ comprenant au moins 80 % en moles d'unités (R13SiOl/2)a et (SiO4/2)d Rl représentant un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un 10 groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, a et d étant supérieurs à zéro, le rapport a/d étant compris entre 0,5 et 1,5 ; et de B) une résine de propyle T comprenant au moins 80 % en moles 15 d'unités (R3SiO3/2)a, R3 représentant un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino, c étant supérieur à zéro, à condition qu'au moins 40 % en moles des groupements R3 soient des 20 groupements propyle, où le ratio massique A/B est compris entre 95:5 et 15:85, de préférence le ratio massique A/B est de 30:70. Avantageusement, le rapport massique A/B est compris entre 95:5 et 15:85. De préférence, le rapport A/B est inférieur ou égal à 70:30. Ces rapports préférés se sont 25 avérés permettre des dépôts confortables. De façon préférée, lorsqu'elle est présente, la résine de siloxane est présente dans la composition écorce ou coeur en une teneur totale en matière sèche de résine allant de 0,5 à 40 % en poids par rapport au poids total de la composition écorce ou coeur, de préférence allant de 2 à 30 % en poids, et mieux allant de 4 % à 25 % en poids. 30 Résine hydrocarbonée La composition coeur et/ou la composition écorce peut comprendre au moins une résine hydrocarbonée. De préférence, la résine utilisée dans l'une et/ou l'autre des compositions selon l'invention (également appelée résine tackifiante) a un poids moléculaire moyen en nombre inférieure ou égale à 10 000 g/mol, notamment allant de 250 à 5 000 g/mol, mieux, inférieure ou égale à 2 000 g/mol notamment allant de 250 à 2 000 g/mol. On détermine les poids moléculaires moyens en nombre (Mn) par chromatographie liquide par perméation de gel (solvant THF, courbe d'étalonnage établie 10 avec des étalons de polystyrène linéaire, détecteur réfractométrique). La résine de la composition selon l'invention est avantageusement une résine dite tackifiante. De telles résines sont notamment décrites dans le Handbook of Pressure Sensitive Adhesive, edited by Donatas Satas, 3rd ed., 1989, p. 609-619. De façon préférée la résine hydrocarbonée est choisie parmi les polymères de 15 faible poids moléculaire qui peuvent être classifiés, selon le type de monomère qu'elles comprennent, en : - résines hydrocarbonées indéniques, de préférence telles que les résines issues de la polymérisation en proportion majoritaire de monomère indène et en proportion minoritaire de monomère choisi parmi le styrène, le méthylindène, le méthylstyrène 20 et leurs mélanges. Ces résines pouvant éventuellement être hydrogénées. Ces résines peuvent présenter un poids moléculaire allant de 290 à 1150 g/mol. Comme exemples de résines indéniques, on peut citer celles commercialisées sous la référence ESCOREZ 7105 par la société Exxon Chem., NEVCHEM 100 et NEVEX 100 par la société Neville Chem., NORSOLENE 5105 par la société 25 Sartomer, PICCO 6100 par la société Hercules et RESINALL par la société Resinall Corp., ou les copolymères indène/méthylstyrène/styrène hydrogéné commercialisées sous la dénomination « REGALITE » par la société Eastman Chemical, en particulier REGALITE R 1100, REGALITE R 1090, REGALITE R-7100, REGALITE R1010 HYDROCARBON RESIN, REGALITE R1125 30 HYDROCARBON RESIN. - les résines aliphatiques de pentanediène telles que celle issues de la polymérisation majoritairement du monomères 1,3-pentanediéne (trans ou cis pipérylène) et de monomère minoritaire choisi parmi l'isoprène, le butène, le 2-méthyl-2-butène, le pentène, le 1,4-pentanediène et leurs mélanges. Ces résines peuvent présenter un poids moléculaire allant de 1000 à 2500 g/mol. De telles résines du 1,3-pentanediène sont commercialisées par exemple sous les références PICCOTAC 95 par la société Eastman Chemical, ESCOREZ 1304 par la société Exxon Chemicals, NEVTAC 100 par la société Neville Chem. ou WINGTACK 95 par la société Goodyear. Selon un mode préféré de réalisation, la résine hydrocarbonée est choisie parmi les résines hydrocarbonées indéniques, en particulier les copolymères indène/méthylstyrène/styrène hydrogéné, tels que ceux commercialisées sous la dénomination « REGALITE » par la société Eastman Chemical, tels que la REGALITE R 1100, REGALITE R 1090, REGALITE R-7100, REGALITE R1010 HYDROCARBON RESIN, REGALITE R1125 HYDROCARBON RESIN. La résine hydrocarbonée peut être présente dans une composition coeur et/ou écorce selon l'invention en une teneur allant de 0,1 à 45 % en poids, par rapport au poids total de la composition coeur et/ou, de préférence allant de 0,5 à 30 % en poids, plus préférentiellement allant de 1 à 15 % en poids. Selon un mode de réalisation particulier, la composition coeur du produit selon l'invention comprend au moins 1% d'une résine hydrocarbonée, par rapport au poids total de la composition coeur. De façon préférée, la composition coeur comprend au moins un composé choisi parmi les polyamides (hydrocarbonés non siliconés de formule (I) tels que décrits précédemment, les polyamides siliconés de formule (III) ou (IV), les résines siliconées et/ou les résines hydrocarbonées telles que décrites précédemment, notamment les résines hydrocarbonées indéniques, les résines aliphatiques de pentadiène ou leurs mélanges.
Matières colorantes Les compositions écorce et/ou coeur selon l'invention peuvent avantageusement contenir un agent de coloration qui peut être choisi parmi les colorants hydrosolubles ou liposolubles, les pigments, les nacres et leurs mélanges. Les compositions écorces et/ou coeur selon l'invention peuvent en outre comprendre une ou des matières colorantes choisies parmi les colorants hydrosolubles, et les matières colorantes pulvérulentes comme les pigments, les nacres, et les paillettes bien connues de l'homme du métier. Les matières colorantes peuvent être présentes, dans les compositions écorce et/ou coeur, en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,01 % à 30 % en poids, et en particulier de 0,02 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition écorce et/ou coeur. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant.
Les pigments peuvent être présents à raison de 0,01 à 20 % en poids, notamment de 0,01 à 15 % en poids, et en particulier de 0,02 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition écorce et/ou coeur. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. I1 peut également s'agir de pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type séricite/oxyde de fer brun/dioxyde de titane/silice. Un tel pigment est commercialisé par exemple sous la référence COVERLEAF NS ou JS par la société CHEMICALS AND CATALYSTS.
La matière colorante peut encore comporter un pigment ayant une structure qui peut être par exemple de type microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer. Un exemple de pigment présentant cette structure est celui commercialisé par la société MIYOSHI sous la référence PC BALL PC-LL-100 P, ce pigment étant constitué de microsphères de silice contenant de l'oxyde de fer jaune.
Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537. Par «nacres », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica titane recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. I1 peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. On peut également citer, à titre d'exemple de nacres, le mica naturel recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth. Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres TIMICA, FLAMENCO et DUOCHROME (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres TIMIRON commercialisées par la société MERCK, les nacres sur base de mica PRESTIGE commercialisées par la société ECKART et les nacres sur base de mica synthétique SUNSHINE commercialisées par la société SUN CHEMICAL. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. Par « colorants », il faut comprendre des composés généralement organiques solubles dans les corps gras comme les huiles ou dans une phase hydroalcoolique. Les colorants liposolubles peuvent être choisis parmi le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le 13-carotène, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène. La composition cosmétique selon l'invention peut également contenir au moins un matériau à effet optique spécifique. Cet effet est différent d'un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques comme par exemple les pigments monochromatiques. Au sens de l'invention, « stabilisé » signifie dénué d'effet de variabilité de la couleur avec l'angle d'observation ou encore en réponse à un changement de température. Par exemple, ce matériau peut être choisi parmi les particules à reflet métallique, les agents de coloration goniochromatiques, les pigments diffractants, les agents thermochromes, les agents azurants optiques, ainsi que les fibres, notamment interférentielles. Bien entendu, ces différents matériaux peuvent être associés de manière à procurer la manifestation simultanée de deux effets. Les particules à reflet métallique utilisables dans l'invention sont en particulier 30 choisies parmi : - les particules d'au moins un métal et/ou d'au moins un dérivé métallique, - les particules comportant un substrat, organique ou minéral, monomatière ou multimatériaux, recouvert au moins partiellement par au moins une couche à reflet métallique comprenant au moins un métal et/ou au moins un dérivé métallique, et - les mélanges desdites particules.
Parmi les métaux pouvant être présents dans lesdites particules, on peut citer par exemple Ag, Au, Cu, Al, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Zr, Pt, Va, Rb, W, Zn, Ge, Te, Se et leurs mélanges ou alliages. Ag, Au, Cu, Al, Zn, Ni, Mo, Cr, et leurs mélanges ou alliages (par exemple les bronzes et les laitons) sont des métaux préférés. Par « dérivés métalliques », on désigne des composés dérivés de métaux 10 notamment des oxydes, des fluorures, des chlorures et des sulfures A titre illustratif de ces particules, on peut citer des particules d'aluminium, telles que celles commercialisées sous les dénominations STARBRITE 1200 EAC® par la société SIBERLINE et METALURE® par la société ECKART. On peut également citer les poudres métalliques de cuivre ou des mélanges 15 d'alliage telles les références 2844 commercialisées par la société RADIUM BRONZE, les pigments métalliques comme l'aluminium ou le bronze, telles que celles commercialisées sous les dénominations ROTOSAFE 700 de la société ECKART, les particules d'aluminium enrobé de silice commercialisées sous la dénomination VISIONAIRE BRIGHT SILVER de la société ECKART et les particules d'alliage métallique comme des 20 poudres de bronze (alliage cuivre et zinc) enrobé de silice commercialisées sous la dénomination de Visionaire Bright Natural Gold de la société Eckart. Il peut encore s'agir de particules comportant un substrat de verre comme celles commercialisées par la société NIPPON SHEET GLASS sous les dénominations MICROGLASS METASHINE. 25 L'agent de coloration goniochromatique peut être choisi par exemple parmi les structures multicouches interférentielles et les agents de coloration à cristaux liquides. Des exemples de structures multicouche interférentielles symétriques utilisables dans des compositions réalisées conformément à l'invention sont par exemple les structures suivantes : Al/SiO2/Al/SiO2/Al, des pigments ayant cette structure étant 30 commercialisés par la société DUPONT DE NEMOURS ; Cr/MgF2/Al/MgF2/Cr, des pigments ayant cette structure étant commercialisés sous la dénomination CHROMAFLAIR par la société FLEX ; MoSz/SiO2/Al/SiO2/MoSz ; Fe2O3/SiO2/Al/SiO2/Fe2O3, et Fe2O3/SiO2/Fe2O3/SiO2/Fe2O3, des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination SICOPEARL par la société BASF ; Mo S2/Si02/mica-oxyde/Si02/Mo 52 ; Fe2O3/SiO2/mica-oxyde/SiO2/Fe2O3 ; TiO2/SiO2/TiO2 et TiO2/Al2O3/TiO2 ; SnO/TiO2/SiO2/TiO2/SnO ; Fe2O3/SiO2/Fe2O3 ; SnO/mica/TiO2/SiO2/TiO2/mi c a/ S n O , des pigments ayant ces structures étant commercialisés sous la dénomination XIRONA par la société MERCK (Darmstadt). A titre d'exemple, ces pigments peuvent être les pigments de structure silice/oxyde de titane/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA MAGIC par la société MERCK, les pigments de structure silice/oxyde de fer brun commercialisés sous le nom XIRONA INDIAN SUMMER par la société MERCK et les pigments de structure silice/oxyde de titane/mica/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA CARRIBEAN BLUE par la société MERCK. On peut encore citer les pigments INFINITE COLORS de la société SHISEIDO. Selon l'épaisseur et la nature des différentes couches, on obtient différents effets. Ainsi, avec la structure Fe2O3/SiO2/Al/ SiO2/Fe2O3 on passe du doré-vert au gris-rouge pour des couches de SiO2 de 320 à 350 nm ; du rouge au doré pour des couches de SiO2 de 380 à 400 nm ; du violet au vert pour des couches de SiO2 de 410 à 420 nm ; du cuivre au rouge pour des couches de SiO2 de 430 à 440 nm. On peut citer, à titre d'exemple de pigments à structure multicouche polymérique, ceux commercialisés par la société 3M sous la dénomination COLOR 20 GLITTER. Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser par exemple celles vendues par la société CHENIX ainsi que celle commercialisées sous la dénomination HELICONE® HC par la société WACKER. 25 Charge Une composition écorce et/ou coeur selon l'invention peut comprendre une charge, notamment en une teneur totale allant de 0,01 à 30 %, en particulier de 0,01 % à 20 % en poids, par exemple allant de 0,02 % à 15 % ou de 0,02 % à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition écorce et/ou coeur. 30 Par « charge », il faut comprendre au sens de la présente invention, des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon) (Orgasol® de chez Atochem), de poly-B-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon e), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel® (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap® de la Société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. I1 peut également s'agir de particules comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone. En particulier, il peut s'agir d'un copolymère d'hexaméthylène di-isocyanate/triméthylol hexyllactone. De telles particules sont notamment disponibles dans le commerce, par exemple sous la dénomination de PLASTIC POWDER D-400® ou PLASTIC POWDER D-800® de la société TOSHIKI.
Actifs Selon un mode de réalisation, la composition écorce et/ou la composition coeur (de préférence la composition coeur) comprend au moins un actif de préférence choisi parmi les agents hydratants, les agents cicatrisants et/ou les agents anti-âge, de la peau et/ou des lèvres, et en particulier des lèvres. Selon ce mode de réalisation, l'invention concerne également un procédé de soin et/ou de maquillage (non thérapeutique) de la peau et/ou des lèvres, et en particulier des lèvres comprenant l'application d'une composition selon l'invention sur la peau et/ou les lèvres.
Le dépôt réalisé avec une composition selon l'invention présentant un bon niveau de tenue, permet d'assurer la rémanence de l'actif sur la peau et/ou les lèvres et d'améliorer ainsi l'efficacité du soin (effet hydratant, cicatrisant et/ou anti-âge) de la peau et/ou des lèvres. Par ailleurs, l'étape de chauffage de la composition peut permettre d'améliorer l'efficacité de l'actif appliqué sur la peau et/ou les lèvres.
Agents hydratants De façon préférée, au moins une des compositions du produit selon l'invention comprend au moins un agent hydratant (également appelé agent humectant), de préférence, il s'agit de la composition coeur. De préférence, l'agent hydratants, est choisi parmi le sorbitol, les alcools polyhydriques, de préférence en C2-Cg, et de façon encore préférée en C3-C6, tels que de préférence la glycérine, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, la diglycérine, et leur mélange, le glycérol et ses dérivés, l'urée et ses dérivés notamment l'Hydrovancé commercialisée par National Starch, l'acide hyaluronique, les AHA, les BHA, des homopolymères d'acide acrylique comme le Lipidure-HM® de NOF corporation, le beta-glucan et en particulier le sodium carboxymethyl beta-glucane de Mibelle-AG-Biochemistry ; un mélange d'huiles de passiflore, d'abricot, maïs, et son de riz commercialisé par Nestlé sous la dénomination NutraLipids ; un dérivé C-glycoside tel que ceux décrits dans la demande WO 02/051828 et en particulier le C-(3-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane sous forme d'une solution à 30 % en poids en matière active dans un mélange eau/propylène glycol (60/40 % en poids) tel que le produit fabriqué par CHIMEX sous la dénomination commerciale « MEXORYL SBB®» ; une huile de rosier muscat commercialisée par Nestlé ; un extrait de micro-algue Prophyridium cruentum enrichi en zinc commercialisé par Vincience sous la dénomination Algualane Zinc® ; des sphères de collagène et de chondroitine sulfate d'origine marine (Ateocollagen) commercialisées par la société Engelhard Lyon sous la dénomination sphères de comblement marines ; des sphères d'acide hyaluronique telles que celles commercialisées par la société Engelhard Lyon ; et l'arginine.
De façon préférée, l'actif est choisi parmi : les alcools polyhydriques, de préférence en C2-Cg, et de façon encore préférée en C3-C6, tels que de préférence la glycérine, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, la diglycérine, et leur mélange, l'acide hyaluronique, les AHA, les BHA, la sérine, le collagène, un dérivé C-glycoside et en particulier le C-13-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane sous forme d'une solution à 30 % en poids en matière active dans un mélange eau/propylène glycol (60/40 % en poids); des sphères de collagène et de chondroitine sulfate d'origine marine (Ateocollagen), des sphères d'acide hyaluronique; les céramides tel que de préférence le céramide V. De façon préférée, la teneur en actif dans la composition coeur et/ou dans la composition écorce va de 0,001% à 30 % en poids, de préférence de 0,01 à 20 % en poids, ou encore mieux, de 0,01% à 10% en poids, de préférence allant de 0,01 % à 5 % en poids, et préférentiellement allant de 0,05 % à 1 % en poids, par rapport au poids total de la composition considérée.
Ingrédients cosmétiques usuels additionnels La composition écorce et/ou coeur selon l'invention peut comprendre en outre tout ingrédient cosmétique usuel pouvant être choisi notamment parmi les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les neutralisants, les tensioactifs, les filtres solaires, les édulcorants, les vitamines, les émollients, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les agents anti-radicaux libres, les séquestrants, et leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels ingrédients complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition écorce ou coeur selon l'invention ne soient pas ou substantiellement pas altérées par l'adjonction envisagée. Dispositif d'application Le dispositif d'application peut être tout moyen permettant de réchauffer une surface d'application d'une masse de produit selon la présente invention comprenant une composition écorce et une composition coeur, notamment sous forme de bâtonnet de produit. Un tel dispositif est notamment décrit dans la demande WO 10/010301.
Le descriptif correspondant est incorporé ici par référence. L'invention est illustrée plus en détails par les exemples décrits ci-après donnés à titre illustratif et sans caractère limitatif. Les pourcentages sont des pourcentages en poids. Dans les exemples qui suivent, les pourcentages en poids sont indiqués par rapport au poids total de la composition.
EXEMPLES On a réalisé un produit de rouge à lèvres selon l'invention sous forme de stick de 12,7 mm comprenant une composition écorce telle que définie ci-dessous et une composition coeur telle que définie ci-dessous.
Exemple 1 : Composition écorce On a réalisé la composition écorce suivante : Composés (Noms et références Composition Ecorce commerciales) du produit selon l'invention (% en poids) CIRE MICROCRISTALLINE 5,10 (MICROWAX HW de Paramelt) HYDROGENATED COCO- 2,00 GLYCERIDES (SOFTISAN 100 de Sasol) POLYLAURATE de VINYL 10,00 (Mexomere PP de Chimex) TRIDECYL TRIMELLITATE 4,40 POLY C10-30 ALKYL ACRYLATE 6,00 (Intelimer IPA 13-1 d'Air Products and Chemicals) Trimethyl 1,1,3,5,5-pentaphenyl 45,46 trisiloxane (PH-1555 HRI de Dow Corning ) POLYESTER : Copolymère de 20,00 pentaérythritol 20 / acide benzoïque 4 / acide isostéarique 56 / acide isophtalique 20 (tel que préparé dans l'exemple 2 de EP-A-1870082) Pigments+Nacres 6,99 Parfum 0.05 TOTAL 100,00 Dureté à 20°C 180 Nm Protocole de préparation : Dans un premier temps on a broyé les pigments et/ou les charges dans le tridecyl trimellitate à la tricylindre.
On a ensuite mélangé le reste des ingrédients liposolubles et les cires à une température de 100 °C sous agitation Rayneri, puis on y a ajouté le broyat. On a mélangé le tout à une température de 100 °C jusqu'à l'obtention d'un mélange bien homogène sous agitation Rayneri. On a enfin ajouté les nacres si celles-ci sont présentes dans la composition. Enfin on coule la composition dans un moule pour lui donner la forme d'un stick de diamètre 12,7 mm, dont le coeur est évidé grâce à moule comprenant un cylindre central de diamètre 4,7 mm On place ensuite le moule dans un congélateur à -18 °C pendant 1 heure puis à température ambiante pendant.
Exemple 2 : Composition coeur On a réalisé la composition de coeur suivante : Composés (Noms et références Composition coeur du commerciales) produit selon l'invention (% en poids) CIRE MICROCRISTALLINE 3 (MICROWAX HW de Paramelt) HYDROGENATED COCO- 1,20 GLYCERIDES (SOFTISAN 100 de Sasol) POLYLAURATE de VINYL 10,00 (Mexomere PP de Chimex) TRIDECYL TRIMELLITATE 4,40 Trimethyl 1,1,3,5,5-pentaphenyl 54,36 trisiloxane (PH-1555 HRI de Dow Corning ) POLYESTER : Copolymère de 20,00 pentaérythritol 20 / acide benzoïque 4 / acide isostéarique 56 / acide isophtalique 20 (tel que préparé dans l'exemple 2 de EP-A-1870082) Pigments;-N acres 6,99 Parfum 0.05 TOTAL 100,00 Dureté à 20°C 30 Nm-1 Protocole de préparation de la composition coeur Dans un premier temps on a broyé les pigments et/ou les charges dans le tridecyl trimellitate à la tricylindre. On a ensuite mélangé le reste des ingrédients liposolubles et les cires à une température de 100 °C sous agitation Rayneri, puis on y a ajouté le broyat. On a mélangé le tout à une température de 100 °C jusqu'à l'obtention d'un mélange bien homogène sous agitation Rayneri. On a enfin ajouté les nacres si celles-ci sont présentes dans la composition. Une fois le mélange homogène, celui-ci a été coulé à l'intérieur des sticks creux réalisés avec la composition écorce comme décrit précédemment. Le produit selon l'invention ainsi réalisé a été placé au congélateur pendant 1h puis conservé 24h à température ambiante.
Evaluation On a ainsi obtenu un stick de rouge à lèvres comprenant de compositions disposées de façon concentrique par rapport à un même axe central, la composition écorce ayant un diamètre extérieur de 12,7 mm et la composition coeur située à l'intérieur, ayant un diamètre de 4,7 mm. Le produit selon l'invention, chauffé avant application comme décrit 20 précédemment est facile à appliquer, glisse bien et se délite aisément pour former un dépôt onctueux, confortable, brillant et présentant une bonne tenue de la couleur. Lorsque l'on applique le produit selon l'invention sans le préchauffer selon le procédé décrit selon l'invention, celui-ci glisse mal sur les lèvres, est trop accrocheur et dur et le dépôt obtenu est trop fin et peu brillant.
25 On a également comparé le produit selon l'invention à un stick de 12,7 mm réalisé intégralement avec la composition écorce, en préchauffant le stick avant application selon le procédé décrit précédemment. Le dépôt obtenu sur les lèvres est moins onctueux, collant et inconfortable et peu brillant. 30

Claims (16)

  1. REVENDICATIONS1. Produit cosmétique anhydre formé d'une composition écorce et d'une composition coeur différente de la composition écorce, et dont la dureté à 20 °C est inférieure à celle de la composition écorce, dans lequel : - la composition écorce est une composition solide comprenant au moins 2 % en poids de cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, par rapport au poids total de la composition écorce, et - la composition coeur est une composition solide ou pâteuse comprenant au moins un corps gras pâteux et comprenant moins de 7 % en poids de cire(s) de température de fusion supérieure ou égale à 60 °C, par rapport au poids total de la composition coeur.
  2. 2. Produit selon la revendication 1, dans lequel la cire comprise dans la composition écorce peut être choisie parmi la cire de Carnauba, l'Ozokerite, la cire microcristalline, une cire de polyéthylène, la cire d'abeille, la cire de Candelilla, l'hydroxystéarate de l'hydroxyoctasosanyle, l'huile de Ricin hydrogénée, l'huile de Jojoba hydrogénée, la cire de son de riz, la cire d'abeille polyglycérolée, le stéarate d'octacosanyle, la cire de cérésine, les cires (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40, la cire d'alcool polyéthylénée, la cire de Fischer-Tropsch, les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique, la cire d'Ouricury, la cire de Montan et leurs mélanges.
  3. 3. Produit selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la teneur en cire(s) comprise(s) dans la composition écorce est comprise dans une teneur allant de 3 à 40 % en poids, et mieux de 5 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition écorce, et en particulier de 5 à 25 % en poids, et mieux de 5 à 20 % en poids.
  4. 4. Produit selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel 25 la composition écorce comprend au moins un polymère semi-cristallin, ledit polymère semi-cristallin étant notamment choisi parmi : - les homopolymères et copolymères comportant des motifs résultant de la polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne(s) latérale(s) hydrophobe(s) cristallisable(s), 30 - les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable,- les polycondensats de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, et - les homopolymères et/ou les copolymères d'éthylène et/ou de propylène préparés par catalyse métallocène.
  5. 5. Produit selon la revendication précédente, dans lequel la teneur en polymère(s) semi-cristallin dans la composition écorce est comprise entre 2 et 20 % en poids, notamment entre 3 et 15 % en poids, voire entre 4 et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition écorce.
  6. 6. Produit selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel 10 la composition écorce comprend au moins un polyester susceptible d'être obtenu par réaction : - d'un tétraol ayant de 4 à 10 atomes de carbone ; - d'un acide saturé monocarboxylique, linéaire ou ramifié, ayant de 9 à 23 atomes de carbone ; 15 - d'un diacide carboxylique cyclique ayant de 6 à 12 atomes de carbone ; et - d'un acide monocarboxylique aromatique ayant de 7 à 11 atomes de carbone.
  7. 7. Produit selon la revendication précédente, dans lequel le polyester compris dans la composition écorce est présent dans une teneur allant de 1 à 60 % en poids, 20 notamment de 2 à 50 % en poids, voire de 3 à 45 % en poids, voire de 4 à 35 % en poids, mieux de 5 à 30 % en poids et en particulier de 5 à 30% en poids, par rapport au poids total de la composition écorce.
  8. 8. Produit selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la composition écorce présente une dureté comprise entre 80 et 200 Nm'. 25
  9. 9. Produit selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps gras pâteux compris dans la composition coeur est choisi parmi la lanoline et ses dérivés ; les composés siliconés polymères ou non ; les composés fluorés polymères ou non ; les polymères vinyliques, tels que les homopolymères d'oléfines et les copolymères d'oléfines, les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés, les oligomères 30 linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30, les copolymères de vinylpyrrolidone/eicosène, les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-Cao ; les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-050 ; les esters et leurs mélanges, ledit corps gras pâteux pouvant plus particulièrement être choisi parmi le bis-béhényl/isostéaryl/phytostéryl dimère dilinoléyl, le bis-diglycéryl polyacyladipate-2, l'huile de ricin hydrogénée dimère dilinoléate, l'isostéarate d'huile de ricin hydrogénée, le polyvinyl laurate, le beurre de karité, les copolymères de vinylpyrrolidone/eicosène et leurs mélanges.
  10. 10. Produit selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps gras pâteux compris dans la composition coeur est présent dans une teneur allant de 10 à 90% en poids, notamment de 10 à 50% en poids, voire de 5 à 35 % en poids par rapport au poids total de la composition coeur.
  11. 11. Produit selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la composition coeur comprend en outre un agent hydratant pouvant être choisi parmi le sorbitol, les alcools polyhydriques, de préférence en C2-Cg, et de façon encore préférée en C3-C6, tels que de préférence la glycérine, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, la diglycérine, et leur mélange, le glycérol et ses dérivés, l'urée et ses dérivés, l'acide hyaluronique, les AHA, les BHA, des homopolymères d'acide acrylique, le beta-glucan ; un mélange d'huiles de passiflore, d'abricot, maïs, et son de riz ; un dérivé C-glycoside et en particulier le C-(3-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane sous forme d'une solution à 30 % en poids en matière active dans un mélange eau/propylène glycol ; une huile de rosier muscat ; un extrait de micro-algue Prophyridium cruentum enrichi en zinc; des sphères de collagène et de chondroitine sulfate d'origine marine ; des sphères d'acide hyaluronique et l'arginine, et ledit agent hydratant étant de préférence de la glycérine.
  12. 12. Produit selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel 25 la composition coeur présente une dureté comprise entre 25 et 80 Nm', notamment de 25 à 60 Nm'.
  13. 13. Produit selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le rapport pondéral composition écorce/composition coeur varie de 0,1 à 5, et de préférence de 0,5 à3. 30
  14. 14. Produit selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la différence entre la valeur de dureté à 20 °C de la composition écorce et la valeur dedureté à 20 °C de la composition coeur est supérieure à 30 Nm', de préférence supérieure à 40 Nm', voire supérieure à 60 Nm'.
  15. 15. Procédé cosmétique de maquillage et/ou de soin des lèvres, comprenant au moins une étape consistant à appliquer sur ces dernières un produit tel que défini dans 5 l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel - on amène au contact ou au voisinage d'un dispositif de chauffage une surface extérieure d'un morceau dudit produit de manière à chauffer ledit morceau de façon localisée en vue de ne ramollir essentiellement qu'au moins une partie de ladite surface extérieure et à en abaisser le coefficient de frottement dynamique, et 10 - on applique ensuite ladite partie de la surface extérieure du produit ainsi réchauffé sur les lèvres.
  16. 16. Procédé cosmétique selon la revendication précédente, dans lequel une composition telle que définie selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 est sous la forme d'un stick.
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