B11-4590FR 1 Générateur de vapeur à récupération de chaleur et régénération catalytique La présente invention concerne généralement des systèmes de traitement d'émissions et, plus particulièrement, un générateur de vapeur à récupération de chaleur capable de réduire la formation de NOz dans les gaz d'échappement d'un système de combustion et de régénérer un matériau catalytique facilitant la réduction de la formation de NOz. Pendant la combustion de gaz naturel et de combustibles liquides, des polluants, le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures imbrûlés (UHC), et les oxydes d'azote (NOX), peuvent être formés et/ou émis dans l'atmosphère ambiante. En général, le CO et les UHC peuvent se former dans des conditions de combustion à plus basses températures et/ou dans des conditions de combustion insuffisamment longues pour terminer la réaction. Par contraste, les NOX se forment généralement dans des conditions de combustion à de plus hautes températures. Les sources d'émissions de polluants connues incluent des chaudières et des fours industriels, des moteurs alternatifs, des moteurs à turbine à gaz, et/ou des générateurs de vapeur. Les réglementations modernes concernant la qualité de l'air exigent des niveaux d'émission réduits pour les centrales électriques, tout en exigeant des rendements de combustible améliorés. Pour répondre aux normes sévères de contrôle d'émissions, il est souhaitable de contrôler les émissions de NOX en supprimant la formation des émissions de NOX. Les oxydes d'azote incluent l'oxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2), qui est connu pour produire un panache jaune visible provenant des cheminées d'échappement et dont on pense qu'il contribue à la création de "pluies acides". Les contrôles de combustion connus ne peuvent fournir que des contrôles d'émissions limités et peuvent se révéler inadéquats pour satisfaire aux normes renforcées et parvenir aux objectifs souvent contradictoires, de telle manière que des améliorations des systèmes de traitement de gaz d'échappement de post-combustion sont souhaitables. Une technologie connue pour le contrôle des NOX dans les émissions de cheminée est la réduction catalytique sélective (RCS). Dans un système RCS, des gaz de carneau provenant de centrales électriques ont souvent un effet oxydant net dû à une proportion élevée d'oxygène qui est fourni pour assurer une combustion adéquate du combustible hydrocarburé. Ainsi, les NOX qui sont présents dans les gaz de carneau ne peuvent être que difficilement réduits en azote et en eau. Un élément RCS peut être utilisé pour mélanger de l'ammoniac anhydre avec les gaz de carneau, les gaz étant canalisés sur un catalyseur de réduction convenable à une température convenable avant d'être libérés dans l'atmosphère.
Néanmoins, le taux de réaction sur le catalyseur est dépendant de la température des gaz d'entrée de telle manière que le taux de destruction de NOX est insuffisant jusqu'à ce que le gaz de carneau soit chauffé à la température convenable. Par conséquent, pendant des phases transitoires, comme pendant des opérations de démarrage, l'élément de RCS ne réduit généralement pas les NOX à un niveau souhaité quand la température de gaz de carneau est trop basse. Une autre approche de l'élimination des NOX est l'adsorption par un médium en aval et l'extraction subséquente des NOX du médium. Par exemple, le NOz est relativement soluble dans l'eau, ce qui permet son élimination par adsorption en utilisant une solution aqueuse en aval dans une unité de désulfuration de gaz de carneau (FGD). Néanmoins, Le NO est moins soluble que le NO2 et que les autres composés NXOy dans de telles solutions. Par conséquent, des systèmes de génération de courant peuvent utiliser un catalyseur d'oxydation pour oxyder le NO en un composant NXOy plus soluble, comme le NO2 et le N2O5. De plus, l'oxydation du NO est généralement la plus efficace à des températures basses. Néanmoins, les dioxydes de souffre (SOX) et d'autres polluants peuvent colmater le catalyseur d'oxydation avec le temps, ce qui réduit le rendement de l'oxydation du NO. Selon un premier aspect de l'invention, il est proposé un générateur de vapeur couplé en communication fluidique en aval d'un dispositif de combustion qui produit un flux de gaz d'échappement. Le générateur de vapeur inclut un dispositif de chauffage configuré pour chauffer les gaz d'échappement qui incluent des oxydes d'azote (NOX), et un catalyseur d'oxydation couplé en aval du dispositif de chauffage. Le catalyseur d'oxydation facilite la réduction d'une quantité de NOX dans les gaz d'échappement canalisés dans le catalyseur d'oxydation à une première température qui est inférieure à une température de régénération thermique pour un matériau catalytique et à une seconde température qui est approximativement égale à au moins la température de régénération thermique de telle manière que le matériau catalytique soit simultanément régénéré. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé une centrale électrique à cycle combiné qui inclut un moteur à turbine à gaz configuré pour brûler un combustible dans l'air pour produire une énergie mécanique d'entraînement d'un arbre et un flux de gaz d'échappement incluant des oxydes d'azote (NOX). La centrale inclut également un générateur de vapeur à récupération de chaleur (GVRC) couplé en communication fluidique avec le moteur à turbine à gaz. Le GVRC inclut un dispositif de chauffage configuré pour chauffer les gaz d'échappement, et un catalyseur d'oxydation couplé en aval du dispositif de chauffage, dans lequel le catalyseur d'oxydation facilite la réduction d'une quantité de NOX dans les gaz d'échappement canalisés dans le catalyseur d'oxydation à une première température qui est inférieure à une température de régénération thermique pour un matériau catalytique et à une seconde température qui est approximativement égale à au moins la température de régénération thermique de telle manière que le matériau catalytique soit simultanément régénéré. Selon encore un autre aspect de l'invention, il est proposé un procédé pour réduire les émissions dans un flux de gaz d'échappement généré par un moteur à turbine à gaz, le flux de gaz d'échappement incluant des oxydes d'azote (NOX). Le procédé inclut d'utiliser un catalyseur d'oxydation à une première température pour faciliter la réduction d'une quantité de NOX dans les gaz d'échappement qui sont canalisés dans le catalyseur d'oxydation, à une première température inférieure à une température de régénération thermique pour un matériau catalytique. Le procédé inclut aussi de mesurer l'efficacité du catalyseur d'oxydation à la première température, de comparer l'efficacité du catalyseur d'oxydation à une valeur de seuil, et en fonction de la comparaison, d'activer sélectivement un dispositif de chauffage pour augmenter la température des gaz d'échappement jusqu'à une seconde température pour faciliter la régénération du matériau catalytique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de quelques exemples non limitatifs, faite à la lumière des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un diagramme schématique simplifié d'une centrale électrique à cycle combiné ; - la figure 2 est un diagramme schématique d'un exemple de générateur de vapeur à récupération de chaleur (GVRC) qui peut être utilisé avec la centrale électrique à cycle combiné ; - la figure 3 est un diagramme schématique simplifié du GVRC illustré sur la figure 2 ; - la figure 4 est un graphique qui illustre une quantité de NOz en pourcentage de la quantité totale de NOX dans un courant de gaz d'échappement produit par la centrale électrique à cycle combiné illustrée sur la figure 1 ; et - la figure 5 est un organigramme qui illustre un exemple de procédé pour commander la température d'un courant de gaz d'échappement dans la centrale électrique à cycle combiné illustrée sur la figure 1 pour faciliter la régénération d'un catalyseur d'oxydation pendant une génération continue d'énergie. La figure 1 est une représentation schématique simplifiée d'un exemple de centrale électrique à cycle combiné 100. Dans l'exemple illustré, la centrale électrique 100 comporte un compresseur 102 incluant une entrée d'air 104 qui reçoit de l'air. Le compresseur 102 est couplé à un moteur à turbine à gaz 106 qui inclut une ou plusieurs chambres de combustion 108. Le compresseur 102 comprime de l'air reçu via l'entrée d'air 104 et canalise l'air comprimé dans les chambres de combustion 108, dans lesquelles l'air comprimé est mélangé avec du combustible et allumé pour alimenter un moteur à turbine à gaz 106 avec des gaz de combustion chauds pour entraîner un premier arbre 110. Le premier arbre 110 est couplé à un premier générateur 112, pour générer de l'électricité. De plus, le moteur à turbine à gaz 106 évacue des gaz d'échappement dans un conduit d'échappement 114, ces gaz comprenant par exemple des oxydes d'azote (NOX), du monoxyde de carbone (CO), et des hydrocarbures non brûlés. Dans l'exemple illustré, la centrale électrique 100 inclut aussi un générateur de vapeur à récupération de chaleur (GVRC) 116 qui est couplé en communication fluidique à un moteur à turbine à gaz 106. Précisément, le GVRC 116 est couplé au moteur à turbine à gaz 106 via un conduit d'échappement 114 de telle manière que le GVRC 116 reçoive les gaz d'échappement provenant du moteur à turbine à gaz 106. Dans l'exemple illustré, le GVRC 116 inclut un ou plusieurs échangeurs de chaleur 118 et un équipement de traitement d'émissions 120. Les échangeurs de chaleur 118 extraient de la chaleur des gaz d'échappement, et la chaleur est utilisée pour générer de la vapeur. L'équipement de traitement d'émissions 120 traite les gaz d'échappement, et les gaz d'échappement traités sont ensuite libérés dans l'atmosphère via une cheminée d'échappement 122. Une turbine à vapeur 124 est couplée au GVRC 116 de telle manière que la vapeur générée par les échangeurs de chaleur 118 soit canalisée dans la turbine à vapeur 124 pour entraîner en rotation un second arbre 126. Le second arbre 126 est aussi couplé à un second générateur 128, qui produit de l'électricité. La vapeur utilisée est ensuite canalisée dans un condenseur 130 qui inclut une pluralité de faisceaux de tubes 132. L'eau de refroidissement canalisée à travers les faisceaux de tubes 132 refroidit la vapeur de telle manière que la vapeur se condense en eau. L'eau est ensuite canalisée pour retourner aux échangeurs de chaleur 118. La figure 2 est une représentation schématique du GVRC 116. Dans l'exemple illustré, le GVRC 116 reçoit un flux de gaz d'échappement provenant du moteur à turbine à gaz 106 (illustré sur la figure 1) via un conduit d'échappement 114 (illustré sur la figure 1). Dans l'exemple illustré, les échangeurs de chaleur 118 incluent une pluralité d'échangeurs de chaleur surchauffeurs 202, une pluralité d'échangeurs de chaleur réchauffeurs 204, et une pluralité d'échangeurs de chaleur économiseurs 206. Le GVRC 116 inclut aussi un évaporateur haute pression 208, un évaporateur à pression intermédiaire 210, et un évaporateur basse pression 212 qui produisent chacun de la vapeur en utilisant la chaleur contenue dans les gaz d'échappement, Chaque évaporateur 208, 210 et 212 est couplé à un tambour de pression respectif. Dans l'exemple illustré, l'évaporateur haute pression 208 est couplé à un tambour haute pression 214, l'évaporateur à pression intermédiaire 210 est couplé à un tambour à pression intermédiaire 216, et l'évaporateur basse pression 212 est couplé est couplé à un tambour basse pression 218. Le GVRC 116 inclut aussi au moins un brûleur de conduit 220 qui fournit de la chaleur dans le flux de gaz d'échappement pour améliorer le rendement de production de vapeur. Par conséquent, dans cet exemple, le GVRC 116 génère de la vapeur à une pluralité de pressions différentes en utilisant le tambour haute pression 214, le tambour à pression intermédiaire 216, et le tambour basse pression 218. De plus, dans l'exemple illustré, chaque tambour 214, 216, et 218 dirige la vapeur comprimée vers une turbine à vapeur différente (non représentée). Dans une variante de réalisation, chaque tambour 214, 216, et 218 canalise la vapeur comprimée vers une seule turbine à vapeur, comme la turbine à vapeur 124 (illustrée sur la figure 1). Dans l'exemple illustré, l'équipement de traitement d'émissions 120 (illustré sur la figure 1) est couplé entre les échangeurs de chaleur 202, 204, et 206, les évaporateurs 208, 210, et 212, et les brûleurs de conduit 220 pour faciliter la réduction d'une quantité de polluants entraînés dans le flux des gaz d'échappement. Dans une variante de réalisation, l'équipement de traitement d'émissions 120 est positionné dans le flux des gaz d'échappement en aval des échangeurs de chaleur 118. La figure 3 est une représentation schématique simplifiée d'un exemple de profil d'émissions pour le GVRC 116. Comme illustré sur la figure 3, le GVRC 116 inclut un brûleur de conduit 302 qui élève la température des gaz d'échappement après que les gaz d'échappement aient été évacués du moteur à turbine à gaz 106 via le conduit d'échappement 114 (illustré sur la figure 1). L'évaporateur haute pression 208 est couplé en communication fluidique en aval du brûleur de conduit 302, et élève aussi la température des gaz d'échappement. Par exemple, dans un mode de réalisation, le brûleur de conduit 302 et l'évaporateur haute pression 208 reçoivent les gaz d'échappement à une température d'approximativement 650°C (1200°F). Dans l'exemple, le brûleur de conduit 302 et l'évaporateur haute pression 208 chauffent les gaz d'échappement à une température approximativement supérieure à 650°C (1200°F). De plus, dans cet exemple, un échangeur de chaleur haute pression 304 est couplé en communication fluidique en aval de l'évaporateur haute pression 208 pour faciliter le refroidissement des gaz d'échappement jusqu'à une température entre approximativement 200°C (400°F) et approximativement 340°C (650°F). Dans l'exemple illustré, un dispositif de chauffage 306 est couplé en communication fluidique en aval de l'échangeur de chaleur haute pression 304 pour augmenter sélectivement la température des gaz d'échappement pour faciliter la régénération du catalyseur d'oxydation. Plus précisément, le dispositif de chauffage 306 est par exemple un second brûleur de conduit qui chauffe les gaz d'échappement à une température entre approximativement 370°C (700°F) et approximativement 680°C (1250°F) pour permettre la régénération du catalyseur d'oxydation sur une durée souhaitée. Par exemple, chauffer les gaz d'échappement à une température entre approximativement 370°C (700°F) et approximativement 680°C (1250°F) facilite la régénération du catalyseur d'oxydation en approximativement deux heures. De plus le second brûleur de conduit 306 peut être configuré pour chauffer les gaz d'échappement à une température entre approximativement 200°C (400°F) et approximativement 370°C (650°F) pour faciliter l'oxydation du NO. Le second brûleur de conduit peut être tout brûleur de conduit convenable qui facilite le fonctionnement à faible vitesse et/ou à faible charge pendant le fonctionnement transitoire d'un moteur à turbine à gaz 106 (illustré sur la figure 1) et/ou du GVRC 116 (illustré sur les figures 1-3). Par exemple, dans un mode de réalisation, le second brûleur de conduit inclut un logement sensiblement circulaire qui définit une entrée de combustible qui est couplée à une source de combustible. Le second brûleur de conduit inclut aussi une pluralité de circuits de combustible qui sont couplés en communication fluidique avec l'entrée de combustible, et des rebords supérieur et inférieur qui s'étendent vers l'extérieur depuis le logement pour faciliter l'écoulement des gaz d'échappement sur et sous le second brûleur de conduit à une vitesse souhaitée qui facilite l'écoulement des gaz d'échappement exposés aux flammes émises par le second brûleur de conduit pendant une durée souhaitée.
Dans une variante de réalisation, le dispositif de chauffage 306 est un élément chauffant à base de vapeur qui est couplé en communication fluidique en aval de l'échangeur de chaleur haute pression 304 pour augmenter sélectivement la température des gaz d'échappement. Par exemple, l'élément chauffant à base de vapeur peut inclure une pluralité de tubes de transfert de chaleur superconducteurs qui sont agencés pour former un panneau. Des exemples de tubes de transfert de chaleur incluent des tubes Qu commercialement disponibles auprès de New Qu Energy Ltd., Hong Kong. De plus, une source de vapeur (non représentée) canalise la vapeur après les tubes de transfert de chaleur, ce qui absorbe l'énergie thermique de la vapeur. Les gaz d'échappement provenant du moteur à turbine à gaz 106 (illustré sur la figure 1) sont canalisés à travers les tubes de transfert de chaleur, où les gaz d'échappement absorbent au moins une partie de l'énergie thermique des tubes de transfert de chaleur. Des exemples de sources de vapeur incluent une turbine à vapeur 124 (illustrée sur la figure 1), une chaudière supplémentaire (non représentée), un tambour de pression, comme un tambour haute pression 214, un tambour de pression intermédiaire 216, et/ou un tambour basse pression 218 (chacun illustré sur la figure 2), ou toute autre source de vapeur convenable qui peut fournir de la vapeur ayant une énergie thermique suffisante à l'élément chauffant à base de vapeur. Dans l'exemple illustré, un catalyseur d'oxydation est couplé en communication fluidique en aval du second brûleur de conduit 306 pour faciliter l'oxydation de l'oxyde nitrique (NO) aux concentrations d'équilibre du NOz à des températures d'échappement locales à l'emplacement du catalyseur d'oxydation dans le courant de gaz d'échappement. De plus, le catalyseur d'oxydation 308 facilite l'oxydation additionnelle du NO en un ou plusieurs gaz NXOy d'ordre plus grand à des températures d'échappement locales. Plus précisément, le catalyseur d'oxydation 308 est configuré pour oxyder du NO à une première température qui est inférieure à une température de régénération thermique pour le matériau catalytique utilisé pour le catalyseur d'oxydation 308. Les molécules de gaz NXOy sont éliminées en aval du catalyseur d'oxydation 308 par absorption aqueuse ou réaction. Par exemple, les molécules de gaz NXOy étant solubles dans l'eau peuvent être éliminées du courant de gaz d'échappement en utilisant de l'eau, au moyen d'un dispositif d'injection d'eau, comme une ou plusieurs buses de pulvérisation (non représentées) qui sont placées dans la cheminée d'échappement 122 ou comme un composant isolé dans l'équipement de traitement d'émissions 122 (illustré sur la figure 1). Dans certains modes de réalisation, un collecteur d'eau est prévu pour condenser la vapeur d'eau dans le courant des gaz d'échappement et faciliter l'élimination des gaz NXOy chargés en eau. En variante, les gaz NXOy peuvent être éliminés en exposant le courant de gaz d'échappement à une solution aqueuse, de façon qu'une réaction chimique entre les gaz NXOy et la solution facilite l'élimination des gaz NXOy du courant des gaz d'échappement. Le dispositif d'injection d'eau peut être positionné dans un GVRC 116 ou en aval du GVRC 116, comme dans une unité (non représentée) de désulfuration de gaz de carneau (FGD, non représentée). Le catalyseur d'oxydation 308 autorise un rendement amélioré de production de gaz NXOy entre approximativement 200°C (400°F) et approximativement 340°C (650°F). Pendant la production des gaz NXOy, néanmoins, le catalyseur d'oxydation peut nécessiter une régénération du fait du colmatage par les contaminants du gaz d'échappement comme les SOX, qui peuvent être entraînés hors du catalyseur d'oxydation à hautes températures. Un exemple de plage de température à utiliser pour la régénération du catalyseur d'oxydation est entre approximativement 370°C (700°F) et approximativement 650°C (1250°F). Pendant la régénération, le moteur à turbine à gaz 106 utilise un second combustible pour générer de l'énergie, par exemple un combustible ayant une concentration faible en contaminants à éliminer.
Dans l'exemple illustré, le GVRC 116 inclut un échangeur de chaleur basse pression 310 couplé en communication fluidique en aval du catalyseur d'oxydation 308. Dans l'exemple de réalisation, l'échangeur de chaleur basse pression 310 refroidit les gaz d'échappement pour faciliter l'enlèvement des gaz NXOy du courant de gaz d'échappement via une absorption gazeuse ou une réaction. Dans certains modes de réalisation, le dispositif d'injection d'eau peut être positionné dans l'échangeur de chaleur basse pression 310 pour faciliter l'élimination des molécules de gaz NXOy du courant de gaz d'échappement. Dans l'exemple illustré, une commande 312 est couplée, par exemple, au GVRC 116. La commande 312 commande l'activation et/ou la performance de l'élément chauffant 306. Par exemple, pendant un démarrage de la centrale électrique à cycle combiné 100 (illustrée sur la figure 1), la commande 312 active l'élément chauffant 306 pour chauffer le flux des gaz d'échappement pour faciliter la réduction des NOX en, par exemple, NO et NOz, avant que les gaz d'échappement soient libérés dans l'atmosphère via la cheminée 122. Le démarrage de la centrale 100 peut être un démarrage à chaud, à température moyenne, ou un démarrage à froid. L'élément chauffant 306 peut fonctionner pendant l'étape de purge du démarrage de la turbine à gaz. Dans certains modes de réalisation, la commande 312 fait que l'élément chauffant 306 chauffe le flux de gaz d'échappement pendant toute phase de fonctionnement transitoire ou à faible charge ou faible vitesse, pour faciliter une réduction augmentée des NOX en chauffant les gaz d'échappement à une température suffisante pour la réduction des NOX au niveau d'émission souhaité. Dans l'exemple de réalisation, la commande 312 est couplée à un ou plusieurs capteurs (non représentés) qui détectent l'efficacité avec laquelle le catalyseur d'oxydation oxyde les NOX dans le courant de gaz d'échappement. Par exemple, pendant un fonctionnement normal, le moteur à turbine à gaz 106 utilise un combustible ayant un contenu en soufre élevé et la température du courant des gaz d'échappement à une entrée du catalyseur d'oxydation est entre approximativement 200°C (400°F) et approximativement 340°C (650°F). La commande 312 reçoit des signaux représentatifs d'une concentration de NOX dans le courant des gaz d'échappement à une entrée du catalyseur d'oxydation 308 et/ou à une entrée de la cheminée d'échappement 122. En fonction de la concentration mesurée, la commande 312 peut déterminer quand le matériau catalytique utilisé par le catalyseur d'oxydation 308 a besoin d'être régénéré afin de maintenir au moins un niveau minimum de réduction d'émissions de NOX. La commande 312 peut déterminer quand le matériau catalytique a besoin d'être régénéré en comparant, par exemple, la réduction d'émissions de NOX mesurée à une valeur de seuil. La valeur de seuil peut être une limite inférieure aux émissions de NOX en fonction des normes locales. En variante, la commande 312 peut activer le dispositif de chauffage 306 quand la réduction d'émission des NOX atteint un pourcentage prédéterminé de la valeur de seuil ou peut activer le dispositif de chauffage 306 en fonction d'un changement dans la génération de NXOy en fonction des émissions de NO prédites. Pour faciliter la régénération du matériau catalytique, la commande 312 fait que le moteur à turbine à gaz 106 arrête d'utiliser le combustible à forte teneur en souffre et commute vers une source de combustible à faible teneur en souffre avec un niveau faible d'azote lié au combustible. De plus, la commande 312 fait que la source de chaleur 306 élève la température du courant de gaz d'échappement jusqu'à une température entre approximativement 370°C (700°F) et approximativement 680°C (1250°F). Quand le matériau catalytique a été régénéré jusqu'à un niveau sensiblement au-dessus de la limite inférieure, la commande 312 désactive le dispositif de chauffage 306 et fait que le moteur à turbine à gaz 106 retourne vers l'utilisation du combustible à forte teneur en souffre original. Dans la présente description, le terme "commande" se réfère généralement à tout système programmable incluant des ordinateurs, des systèmes, des microcommandes, des microprocesseurs à jeu d'instructions réduit (RISC), des circuits intégrés à application spécifique (ASIC), des circuits logiques programmables (PLC), et tout autre circuit ou processeur pouvant exécuter les fonctions décrites ci-dessus. Les exemples ci-dessus sont seulement exemplaires et donc ne visent à limiter en aucune manière la définition et/ou la signification du mot "commande".
La figure 4 montre un graphique 400 qui illustre un pourcentage à l'équilibre de NOz par rapport aux NOX totaux dans un courant de gaz d'échappement pour un exemple de moteur à turbine à gaz, comme le moteur à turbine à gaz 106 (montré sur la figure 1). Comme montré sur la figure 4, une température de gaz d'échappement plus basse facilite une proportion plus élevée de NOz dans les NOX à l'équilibre. Pour une température de gaz d'échappement d'approximativement 340°C (650°F), Le NOz représente approximativement 80% des NOX totaux. Néanmoins, aux températures de gaz d'échappement au-dessus d'environ 590°C (1100°F), le NOz représente approximativement 10% des NOX totaux. La figure 5 est un organigramme qui illustre un exemple de procédé pour réduire les émissions dans un flux de gaz d'échappement générés par le moteur à turbine à gaz 106 (montré sur la figure 1). Dans l'exemple de réalisation, le catalyseur d'oxydation 308 (montré sur la figure 3) est utilisé (502) à une première température pour faciliter la réduction d'une quantité de NOX dans les gaz d'échappement qui sont canalisés dans le catalyseur d'oxydation 308, dans lequel la première température est inférieure à une température de régénération thermique pour un matériau catalytique. De plus, la commande 312 (montrée sur la figure 3) mesure (504) une efficacité du catalyseur d'oxydation 308 à la première température. Dans l'exemple illustré, la première température est entre approximativement 200°C (400°F) et approximativement 340°C (650°F). De plus, la commande 312 mesure une quantité de conversion d'oxydation de NO pour déterminer l'efficacité de la réactivation et une période de temps nécessaire pour la régénération du matériau catalytique. Dans l'exemple illustré, la commande 312 compare (506) l'efficacité du catalyseur d'oxydation 308 à une valeur de seuil. En variante, la commande 312 compare l'efficacité du catalyseur d'oxydation à une valeur qui est dans un pourcentage prédéterminé de la valeur de seuil. En se basant sur cette comparaison, la commande 312 active sélectivement (508) le dispositif de chauffage 306 (montré sur la figure 3) pour augmenter la température des gaz d'échappement jusqu'à une seconde température pour faciliter la régénération du matériau catalytique. Plus précisément, pour faciliter la régénération du matériau catalytique, la commande 312 fait que le moteur à turbine à gaz 106 arrête d'utiliser le combustible à haute teneur en souffre et commute (510) vers une source de combustible à faible teneur en soufre avec un faible niveau d'azote lié au combustible. De plus, la commande 312 fait que la source de chaleur 306 élève la température du courant de gaz d'échappement jusqu'à une température entre approximativement 370°C (700°F) et approximativement 670°C (1230°F). Quand le matériau catalytique a été régénéré jusqu'à un niveau sensiblement au-dessus de la limite inférieure, la commande 312 désactive (512) le dispositif de chauffage 306 et fait que le moteur à turbine à gaz 106 retourne (514) à l'utilisation du combustible à haute teneur en souffre original. Les modes de réalisation décrits ici facilitent l'augmentation de la température des gaz d'échappement provenant d'un moteur à turbine à gaz en utilisant un brûleur de conduit pour améliorer la capacité d'un catalyseur d'oxydation à réduire la concentration en NO des gaz d'échappement pour une adsorption subséquente afin d'empêcher l'émission dans l'atmosphère via une cheminée d'échappement. Bien que les modes de réalisation décrits ci-dessus soient décrits en liaison avec la réduction des NOX, il faut comprendre que d'autres systèmes de catalyseur peuvent être régénérés par la même approche pour enlever certains contaminants comme des oxydes de souffre (SOX) des catalyseurs d'abaissement d'émission utilisés pour une turbine à gaz, une chaudière, et un moteur alternatif après traitement. Une commande, comme celle décrite ci-dessus, inclut au moins un processeur ou unité de traitement et une mémoire de système. La commande a habituellement au moins une certaine forme de support lisible informatiquement. A titre d'exemple, le média lisible informatiquement inclut un média de stockage informatique et un média de communication. Le média de stockage informatique inclut des média volatiles et non volatiles, amovibles et non amovibles mis en oeuvre dans tout procédé ou technologie de stockage d'information comme des instructions lisibles informatiquement, des structures de données, des modules de programme, ou d'autres données. Les média de communication mettent en oeuvre habituellement des instructions lisibles informatiquement, des structures de données, des modules de programme, ou d'autres données dans un signal de données modulé comme une onde porteuse ou un autre mécanisme de transport et incluent tout média de diffusion d'information.
Liste des parties 100 centrale électrique à cycle combiné 102 compresseur 104 entrée d'air 106 moteur à turbine à gaz 108 chambre de combustion 110 premier arbre 112 premier générateur 114 conduit d'échappement 116 générateur de vapeur à récupération de chaleur 118 échangeur de chaleur 120 équipement de traitement d'émissions 122 cheminée d'échappement 124 turbine à vapeur 126 second arbre 128 second générateur 130 condenseur 132 faisceaux de tubes 202 échangeurs de chaleur surchauffeurs 204 échangeurs de chaleur réchauffeurs 206 échangeurs de chaleur économiseur 208 évaporateur haute pression 210 évaporateur à pression intermédiaire 212 évaporateur basse pression 214 tambour haute pression 216 tambour à pression intermédiaire 218 tambour basse pression 220 brûleur de conduit 302 brûleur de conduit 304 échangeur de chaleur haute pression 306 dispositif de chauffage 308 catalyseur d'oxydation 310 échangeur de chaleur basse pression 312 commande 400 graphique 500 organigramme 502 faire fonctionner un catalyseur d'oxydation à une première température 504 mesurer une efficacité du catalyseur d'oxydation 506 comparer l'efficacité à une valeur de seuil 508 activer un dispositif de chauffage pour initier une régénération du matériau catalytique 510 commuter d'un premier combustible à un second combustible 512 désactiver le dispositif de chauffage quand le matériau catalytique a été sensiblement régénéré 514 retourner à l'utilisation du premier combustible