FR2966025A1 - Rayonnage comportant des rayons accroches entre des echelles - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un rayonnage composé d'échelles (100, 200), constituées chacune de deux montants verticaux (1001, 1002, 2001, 2002) et de barreaux transversaux à ces montants, et de rayons (1, 2, 3) disposés entre deux échelles en regard au moyen de poignées d'accrochage (A1, B1 ; A2, B2 ; A3, B3) qui sont disposées symétriquement chacune sur une extrémité latérale dudit rayon et qui s'accrochent en appui par-dessus le barreau (103, 203 ; 107, 207 ; 110, 210) de l'échelle correspondante, chaque poignée entourant partiellement le barreau de manière à maintenir les deux échelles en regard.

Description

La présente invention concerne le domaine des rayonnages. En général les rayonnages se composent de montants verticaux entre lesquels sont fixés horizontalement des rayons sous forme de tablettes. Ces tablettes peuvent être en appui sur des supports tels que des s cornières ou des tasseaux transversaux aux montants. Le plus souvent, notamment dans le cas des rayonnages en bois, des vis sont nécessaires pour fixer les tablettes. Ceci conduit à un montage ou démontage fastidieux des rayonnages. L'invention propose un nouveau système de rayonnage qui se ]o monte ou démonte facilement, tout en conduisant à une construction solide et avantageusement autoportante. L'invention propose un rayonnage composé d'échelles, chaque échelle étant formée de deux montants verticaux et de barreaux transversaux à ces montants, et de rayons disposés (horizontalement) Is entre deux échelles en regard, au moyen de poignées d'accrochage, disposées symétriquement chacune sur une extrémité latérale dudit rayon et s'accrochant en appui par-dessus un barreau appartenant à l'échelle correspondante, chaque poignée entourant partiellement le barreau de manière à maintenir les deux échelles en regard. 20 En d'autres termes, chaque rayon est comme suspendu par ses poignées d'accrochage entre les deux échelles (ce qui maintient les deux échelles écartées) et chaque poignée entoure en partie le barreau de l'échelle sur lequel elle s'appuie de manière à maintenir les deux échelles en regard ensemble, en évitant qu'elles s'écartent l'une de l'autre. En 25 particulier ceci s'obtient dès lors que chaque poignée emprisonne le barreau correspondant en l'entourant sur un développé d'une demie-périphérie. L'invention permet donc de monter facilement les rayonnages, notamment de placer ou enlever les rayons sans utiliser de vis. De plus, elle permet de stabiliser le rayonnage en évitant que les échelles s'écartent les unes des autres. Elle apporte donc une grande sécurité et facilité de montage ou de démontage d'un rayonnage. De préférence la longueur (selon la direction du barreau) de la s poignée d'accrochage est d'une longueur sensiblement égale à la longueur de la partie du barreau (sur lequel elle est en appui) située entre les deux montants de l'échelle correspondante. Ceci évite que les rayons puissent bouger d'avant en arrière. Ceci peut permettre de bien aligner les rayons en façade du rayonnage. Ceci contribue aussi à stabiliser le Io rayonnage. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la poignée d'accrochage est sous forme d'un L renversé, la gorge formée par l'angle interne du L renversé venant s'accrocher en appui par-dessus un barreau d'échelle. De plus la taille du L renversé permet d'entourer une partie du Is barreau. De manière plus générale on entend par poignée sous forme de L renversé que la poignée a la forme de deux barres disposées à angle droit, la poignée s'accrochant par son angle interne en appui sur un barreau d'échelle. Ces deux barres peuvent être de longueurs sensiblement égales. 20 En particulier, la partie du L renversé en appui sur le barreau est d'une longueur sensiblement égale -à l'épaisseur dudit barreau et la partie renversée dirigée vers le bas est d'une longueur sensiblement égale à la hauteur dudit barreau. Une telle forme et une telle taille de la poignée permettent de maintenir les échelles rapprochées pour stabiliser le 25 rayonnage. Selon un cas particulier de l'invention, le rayon est un caisson qui comprend deux parois latérales verticales (qui constituent les extrémités latérales) sur l'extérieur desquelles se situent les poignées d'accrochage.

En particulier selon l'invention, le caisson comprend en outre une face horizontale supérieure dont la surface externe peut former un support pour poser des objets, et une face horizontale inférieure dont la , surface interne peut former également un support pour y poser des objets. s Le caisson comprend de préférence un fond vertical, ce qui évite notamment que les objets tombent. Le caisson est ouvert sur sa partie avant pour le rendre accessible et y déposer les objets. Une fermeture telle qu'une porte peut le cas échéant être prévue pour fermer le caisson. Une telle fermeture peut permettre qu'on laisse les lo objets quand on enlève, transporte le caisson. L'invention est donc avantageuse car les caissons du rayonnage peuvent être enlevés tout en y laissant les objets qui sont à l'intérieur. Selon un autre cas particulier de l'invention, le rayon est une tablette présentant une découpe à chaque angle, dans laquelle s'insère le 15 montant de l'échelle correspondante. Les poignées d'accrochage sont situées de part et d'autre de la tablette, entre les découpes, au niveau des bords latéraux (qui constituent les extrémités latérales) de ladite tablette. Le rayonnage selon l'invention peut être un simple rayonnage, c'est-à-dire être constitué de deux échelles en regard entre lesquelles 20 sont accrochés les rayons. Le rayonnage selon l'invention peut être aussi un rayonnage composé de plusieurs entités formées d'échelles en regard deux à deux, entre lesquelles sont accrochés les rayons, une échelle étant commune à deux entités adjacentes. Cette échelle commune solidarise les entités 25 entre elles lorsqu'on y accroche des rayons. On peut en effet facilement ajouter des éléments à un rayonnage en ajoutant une échelle et en accrochant sur les barreaux disponibles, entre cette échelle ajoutée et l'autre échelle qui lui fait face, les rayons supplémentaires, qui peuvent être des tablettes ou des caissons.

Selon l'invention, le rayonnage se monte de préférence au sol. On accroche les rayons sur les barreaux des échelles qui ont été disposées face à face, au sol sur l'un de leurs montants. On relève l'ensemble pour le mettre en position verticale, conformément à l'usage courant d'un rayonnage. L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le cadre de caractéristiques préférées et de leurs avantages, en faisant référence aux figures 1 à 5 dans lesquelles : la figure 1 représente une vue en perspective d'un rayonnage lo muni de caissons et tablettes selon l'invention, - la figure 1A représente une vue en coupe de la figure 1 selon le plan médian vertical parallèle aux faces avant et arrière du rayonnage, - la figure 2 est une vue en perspective d'un caisson du rayonnage de la figure 1, Is - la figure 3 est une vue de dessus d'une tablette du rayonnage de la figure 1, la figure 4 est une vue en coupe dans le plan vertical médian parallèle aux bords avant et arrière de la tablette de la figure 3, - la figure 5 montre un rayonnage, constitué de trois entités 20 comprenant des caissons et des tablettes. La figure 1 représente un rayonnage selon l'invention en sa position verticale usuelle, qui est vu en coupe verticale sur la figure 1A. Le rayonnage se compose de deux échelles 100, 200 disposées en regard. Il comprend aussi deux caissons 1, 2 disposés entre ces deux échelles. 25 Comme le montre la figure 2, le caisson 1 a une forme cubique, il comporte une face horizontale inférieure 13 et une face horizontale supérieure 14 ainsi que deux parois latérales verticales opposées 11, 12, ainsi qu'un fond vertical 15. Il comporte deux poignées d'accrochage Al, B1 disposées à l'extérieur de ses parois latérales (verticales) respectivement 1`1 et 12. Ces poignées d'accrochage Al et B1 -ont une forme de L renversé. Elles sont respectivement disposées en appui par-dessus le barreau 103 de l'échelle 100 et sur le barreau 203 de l'autre s échelle 200 au niveau de la gorge formée par le L renversé (voir figures 1 et 1A). La poignée Al, B1 a été formée par exemple par feuillure puis a été fixée sur la face latérale par l'intérieur du caisson. Par exemple elle a été fixée par vissage, par l'intérieur du caisson, dans des trous traversants lo chanfreinés faits dans la paroi latérale 11, 12. Une telle fixation est esthétique car peu visible et ne gêne pas car les vis ne dépassent pas dans le caisson. De même le caisson 2, qui est d'une hauteur inférieure à celle du caisson 1, comprend aussi des faces horizontale inférieure 23 et Is horizontale supérieure 24 ainsi qu'un fond vertical 25 et des parois latérales verticales opposées 21, 22 sur lesquelles sont disposées deux poignées d'accrochage A2 et B2 en forme de L renversé. Comme pour le caisson 1, ces poignées d'accrochage A2 et B2 sont en appui sur les barreaux 107 et 207 en vis-à-vis, respectivement des échelles 100 et 200 20 en regard. Chaque poignée Al, B1 et A2, B2 respectivement des caissons 1 et 2 est telle qu'elle englobe au moins en partie le barreau de l'échelle sur lequel elle est en appui afin de maintenir les échelles 100 et 200 ensemble. La hauteur interne du L renversé, c'est-à-dire la hauteur de la 25 partie interne dirigée vers le bas du rayonnage, est sensiblement égale à la hauteur du barreau d'échelle. La largeur interne du L renversé, c'est-à-dire la largeur de la partie interne en appui sur le barreau, est sensiblement égale à l'épaisseur du barreau d'échelle. Ceci permet de bien enveloppé le barreau d'échelle et évite que les échelles s'écartent 30 l'une de l'autre et rend le rayonnage stable.

De plus les poignées des caissons sont sensiblement d'une longueur sensiblement égaie à celle de la partie du barreau située entre deux montants d'échelle. Par exemple la poignée Al est d'une longueur sensiblement égale à celle de la partie du barreau 103 située entre les s montants 1001 et 1002. Ceci permet de bien aligner les caissons en façade du rayonnage et contribue à stabiliser le rayonnage. Une fois les poignées fixées aux caissons, les caissons se montent sans nécessiter de vissage. Lorsqu'on démonte le rayonnage, on peut enlever les caissons sans dévissage. ~o Le rayonnage de la figure 1 comporte aussi une tablette 3 formant une étagère sur laquelle on peut poser des objets. La figure 3 représente une tablette 3 vue de dessus, dans sa position montée dans le rayonnage. Cette tablette comporte des découpes 31, 32, 33, 34 dans ses angles pour y insérer les montants des échelles 15 100 et 200. Plus spécifiquement dans une découpe d'angle 31, 32, 33, 34, s'encastre respectivement un montant 1001, 1002, 2002 et 2001 des échelles correspondantes 100 et 200. La tablette 3 comporte deux poignées d'accrochage en forme de L renversé, A3 et B3. Comme le montre la figure 4, chaque poignée A3, B3 est formée 20 respectivement d'une extrémité latérale (entre deux découpes) de la tablette et d'un tasseau A31 et B32, qui a été fixé par exemple par collage ou vissage, sous cette extrémité de manière à former un L renversé. La tablette est donc en appui sur le barreau 110 de l'échelle 100 et sur le barreau opposé 210 de l'échelle 200. 25 Comme dans le cas des caissons, la poignée de la tablette sous forme d'un L renversé vient maintenir les échelles ensemble et apporte une grande stabilité au rayonnage. Une fois la tablette constituée, elle se monte sans nécessiter de vissage. Lorsqu'on démonte le rayonnage, on peut enlever la tablette sans dévissage.

Le rayonnage présenté en figure 1 peut se monter facilement au sol. On dispose d'abord les échelles 100 et 200 sur le sol face à face, les montants 1001 et 2001 étant posés sur le sol, on insère alors les caissons et tablettes selon les espacements prévus en les accrochant par leurs s poignées sur les barreaux des échelles prévus à cet effet. Ensuite on relève l'ensemble. On peut alors déposer les objets sur les tablettes, sur les faces supérieures des caissons et à l'intérieur du caisson sur sa face inférieure. La figure 5 montre un rayonnage qui comporte plusieurs entités, lo ici trois entités A, B, C composées chacune de deux échelles en regard (200, 100), (100, 300) et (300, 400), une échelle étant commune à deux entités adjacentes. Entre ces échelles sont accrochés des caissons 1, 2, 6, 8, 9 et des tablettes 3, 4, 5, 7, 10, par des poignées d'accrochage, comme expliqué précédemment pour le rayonnage de la figure 1. Une Is échelle est commune à deux entités adjacentes : l'échelle 100 est commune aux entités A et B, l'échelle 300 est commune aux entités B et C. Cette échelle commune permet de solidariser les entités lorsqu'on y accroche un caisson ou une tablette. Ce rayonnage peut être monté en entier à plat au sol. Selon une 20 autre possibilité, il peut s'agir d'un rayonnage monté par extension d'un rayonnage déjà existant, comme le rayonnage de la figure 1 qui constitue l'entité A, auquel cas on peut ajouter les éléments nécessaires sur le rayonnage déjà en position verticale. On peut aussi mettre le rayonnage existant au sol pour y ajouter les éléments complémentaires puis relever 25 l'ensemble pour le mettre dans sa position verticale usuelle. La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. En particulier, elle propose un rayonnage qui se monte sans aucun vissage une fois les rayons munis de leurs poignées, et qui se démonte sans aucun dévissage. 30 De plus, le rayonnage selon cette invention est d'une très grande stabilité et d'une esthétique intéressante.

Les éléments du rayonnage sont en particulier en bois. Ils peuvent être le cas échéant, notamment les rayons, en plastique, en métal ou en d'autres matériaux. Il ressort néanmoins de ce qui précède que l'invention n'est pas s limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits et représentés sur les figures et qu'elle s'étend au contraire à toute variante passant par le biais de moyens équivalents.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1. Rayonnage composé d'échelles (100, 200), constituées chacune de deux montants verticaux (1001, 1002, 2001, 2002) et de barreaux transversaux à ces montants, et de rayons (1, 2, 3) disposés s entre deux échelles en regard au moyen de poignées d'accrochage (Al, B1 ; A2, B2 ; A3, B3) qui sont disposées symétriquement chacune sur une extrémité latérale dudit rayon et qui s'accrochent en appui par-dessus le barreau (103, 203, 107, 207, 110, 210) de l'échelle correspondante, chaque poignée entourant partiellement le barreau de lo manière à maintenir les deux échelles en regard.
2. 2. Rayonnage selon la revendication 1, caractérisé par le fait chaque poignée emprisonne le barreau correspondant en l'entourant sur un développé d'une demie-périphérie.
3. 3. Rayonnage selon la revendication 1, caractérisé par le fait Is que la poignée d'accrochage a une longueur égale à celle de la partie de son barreau d'appui située entre les deux montants de l'échelle correspondante.
4. 4. Rayonnage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la poignée d'accrochage est sous forme d'un 20 L renversé.
5. 5. Rayonnage selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que la partie interne du L renversé en appui sur le barreau est d'une longueur égale à l'épaisseur dudit barreau et la partie internerenversée du L dirigée vers le bas de l'échelle est d'une longueur égale à la hauteur dudit barreau.
6. 6. Rayonnage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le rayon est un caisson (1, 2) qui comprend deux parois latérales verticales (11, 12, 21, 22) sur l'extérieur desquelles les poignées d'accrochage sont fixées.
7. 7. Rayonnage selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que le caisson comprend en outre une face horizontale supérieure (14, 24) dont la surface externe peut former un support pour lo poser des objets, et une face horizontale inférieure (13, 23) dont la surface interne peut former un support pour y poser des objets, et un fond vertical (15, 25), le caisson étant ouvert sur sa partie avant.
8. 8. Rayonnage selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que le rayon est une tablette (3) présentant une découpe (31, Is 32, 33, 34) à chaque angle dans laquelle s'insère un montant (1001, 1002, 1003, 1004) des échelles correspondantes, les poignées d'accrochage (A3, B3) étant situées de part et d'autre de la tablette entre lesdites découpes et au niveau des bords latéraux de ladite tablette. 20
9. 9. Rayonnage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il se monte au sol en accrochant les rayons sur des barreaux en vis-à-vis des échelles posées face à face au sol sur l'un de leurs montants, et qu'on relève ledit rayonnage pour le mettre en position verticale conformément à son usage.