FR2964684B1 - Element pour fixer un panneau sur une facade, panneau pour revetir une facade et methode fixer un tel panneau sur une facade - Google Patents

Abstract

Cet élément (1) comporte une embase (2) comprenant des moyens d'ancrage (22, 23) à une façade et un support (3) pour un organe de fixation, tel qu'une tige métallique, lié à un panneau. Le support (3) comprend un réceptacle (33) pour recevoir l'organe de fixation et des moyens de guidage (34) de l'organe de fixation vers le réceptacle (33). Le réceptacle (33) est entre les moyens d'ancrage (22, 23) et les moyens de guidage (34).

Description

La présente invention concerne un élément pour fixer un panneau à ossature en bois sur une façade de bâtiment. Une telle façade peut être en béton, en bois massif ou en métal comme pour un gymnase ou un hangar. Par ailleurs, la présente invention concerne un panneau pour revêtir une façade de bâtiment. De plus, la présente demande concerne une méthode pour fixer un tel panneau sur une façade de bâtiment.

La présente invention trouve notamment application dans le domaine du bâtiment et plus particulièrement de la rénovation de façades d'immeubles existants, au moyen de panneaux de revêtement thermiquement isolants rapportés sur l'extérieur des façades. De nombreux immeubles existants ont été construits rapidement et avec une isolation thermique inefficace. Ces immeubles ont généralement des dalles en béton et/ou une ossature en métal.

Une méthode antérieure pour rénover une façade d’immeuble consiste à installer une ossature sur la façade en fixant des longerons et des traverses généralement en bois, au moyen d’éléments de fixation conventionnels, tels des équerres à visser, qui comportent une embase avec des moyens d’ancrage, ainsi qu’un support pour un longeron ou une traverse. Puis, on place une couche de matériau isolant thermique sur l’ossature et ensuite on fixe des plaques de couverture sur les longerons et traverses. L’ensemble issu de cet assemblage in situ forme un panneau de revêtement conventionnel.

Cependant, une telle méthode implique un chantier de longue durée sur l’immeuble pour en revêtir intégralement les façades. Or, un long chantier est coûteux en matériel et en main d’œuvre. En particulier, ce chantier nécessite l’installation d’un échafaudage couvrant toute la façade. En outre, un long chantier perturbe les activités des occupants de l’immeuble.

Un objet de la présente invention est de résoudre, en tout ou partie, les problèmes mentionnés ci-avant. A cet effet, l’invention a pour objet un élément, pour fixer un panneau sur une façade de bâtiment, l’élément comportant : une embase comprenant des moyens d’ancrage pour ancrer l’élément à la façade ; un support pour supporter un organe de fixation, tel qu’une tige métallique, lié à un panneau pour revêtir une partie de la façade ; L’élément se caractérise en ce que le support comprend : un réceptacle conçu pour recevoir l’organe de fixation ; des moyens de guidage qui s’étendent à distance de l’embase et qui sont conçus pour guider l’organe de fixation vers le réceptacle ; le réceptacle étant disposé entre les moyens d’ancrage et les moyens de guidage.

En d’autres termes, un élément de fixation conforme à l’invention comporte une partie d’ancrage à la façade et une partie recevant et guidant un panneau muni d’un organe de fixation.

Ainsi, il est possible de revêtir des façades de façon rapide et économique, en ancrant des éléments de fixation conforme à l’invention sur la façade, ce qui peut être fait par exemple au moyen d’une nacelle suspendue, donc sans échafaudage. Puis, un engin de manutention tel qu’une grue peut poser des panneaux préfabriqués sur les éléments de fixation, lesquels guident ensuite ces panneaux vers leur position définitive.

Selon un mode de réalisation, l’embase comporte une plaque d’embase conçue pour prendre appui sur la façade, le support comporte une plaque de support qui s’étend globalement perpendiculairement à la plaque d’embase, le réceptacle étant formé par une échancrure réalisée dans la plaque de support.

Ainsi, un tel élément de fixation est relativement compact et léger.

Selon un mode de réalisation, les moyens de guidage sont formés par un bord de la plaque de support, ce bord étant incliné ou incurvé en direction de l’échancrure.

Ainsi, le poids d’un panneau préfabriqué suffit à guider l’organe de fixation vers le réceptacle.

Selon un mode de réalisation, le bord est incliné, l’angle formé entre le bord et la plaque d’embase étant compris entre 10° et 80°, de préférence entre 20° et 60°.

Ainsi, un tel angle permet un guidage efficace du panneau préfabriqué, tout en facilitant la phase d’approche du panneau préfabriqué par un engin de manutention, car le support de l’élément de fixation peut s’étendre à une distance appropriée de la façade.

Selon un mode de réalisation, l’échancrure présente une section en arc de cercle conçue pour recevoir un organe de fixation à section circulaire.

Ainsi, la coopération d’une telle échancrure et d’un tel organe de fixation maintient un panneau préfabriqué à une position déterminée.

Selon un mode de réalisation, l’embase et le support sont formés en un acier et l’embase et le support sont liés par pli, par soudure, par boulon et/ou par rivet.

Ainsi, l’élément de fixation est relativement simple à fabriquer et il présente une résistance mécanique élevée.

Par ailleurs, la présente invention a pour objet un panneau, pour revêtir une partie de façade de bâtiment, le panneau comportant : au moins une plaque de parement réalisée de préférence à base de bois ; un cadre comprenant des longerons et des traverses ; au moins une couche de matériau isolant thermique ; au moins deux organes de fixation liés au cadre, chaque organe de fixation étant conçu pour pénétrer dans le réceptacle d’un élément tel qu’exposé précédemment.

En d’autres termes, un panneau conforme à l’invention est équipé d’organes de fixation coopérant avec un élément de fixation conforme à l’invention.

Ainsi, Les panneaux peuvent être préfabriqués en usine, puis fixés de façon rapide et économique sur les façades d’un bâtiment au moyen de ses organes de fixation.

Selon un mode de réalisation, chaque organe de fixation est formé par une tige métallique, les tiges métalliques s’étendant globalement parallèlement à la plaque de parement, les deux tiges métalliques étant parallèles entre elles.

Ainsi, de telles tiges forment des organes de fixation relativement simples à fabriquer et à monter sur un panneau conforme à l’invention.

De plus, la présente invention a pour objet une méthode pour fixer un panneau tel qu’exposé ci-avant sur une façade de bâtiment, la méthode comprenant les étapes : ancrer au moins quatre éléments tels que précédemment exposé, les éléments étant disposés aux quatre sommets d’un rectangle ; disposer un panneau tel que précédemment exposé de sorte que chaque organe de fixation se trouve en appui sur un moyen de guidage ; déplacer le panneau suivant les moyens de guidage jusqu’à pénétration de chaque organe de fixation dans le réceptacle d’un élément respectif

Ainsi, une méthode conforme à l’invention permet de revêtir des façades de façon rapide et économique.

La présente invention sera bien comprise et ses avantages ressortiront aussi à la lumière de la description qui va suivre, qui est donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et qui est faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d’un élément conforme à l’invention ; la figure 2 est une vue de côté, suivant la flèche II à la figure 1, de l’élément de la figure 1 ; la figure 3 est une vue de face, suivant la flèche III à la figure 1, de l’élément de la figure 1 ; la figure 4 est une vue en perspective de plusieurs éléments identiques à l’élément de la figure 1 et disposés en configuration de service ; la figure 5 est une vue en perspective d’un panneau conforme à l’invention ; et la figure 6 est une vue en perspective transparente des éléments de la figure 4 et du panneau de la figure 5 disposés en configuration de service.

Les figures 1 à 3 illustrent un élément 1 conforme à l’invention qui comporte une embase 2 et un support 3. Comme le montrent les figures 4 à 6, l’élément 1 a pour fonction de fixer un panneau 5 conforme à l’invention sur une façade 15 d’un bâtiment en béton non représenté. L’embase 2 est formée par une plaque d’embase qui est en métal, par exemple en un acier inoxydable, qui a une section rectangulaire et qui s’étend substantiellement suivant un plan P2. Le support 3 est formé par une plaque de support qui est en métal, par exemple en un acier inoxydable, et qui s’étend substantiellement suivant un plan P3. Le plan P2 est globalement perpendiculaire au plan P3. L’embase 2 comprend un trou 22 et une lumière 23 qui sont débouchants. Le trou 22 et la lumière 23 forment des moyens d’ancrage, car ils sont conçus pour le passage de pièces d’ancrage, tels que des tiges filetées. Le trou 22 et la lumière 23 ont pour fonction d’ancrer l’élément 1 à la façade 15. La plaque d’embase formant l’embase 2 est conçue pour prendre appui sur la façade 15. A cet effet, la face 21 de l’embase 2 qui est opposée au support 3 est substantiellement plane.

Le support 3 est composé d’une partie proximale 31 et d’une partie distale 32. La partie proximale 31 est reliée à l’embase 2, tandis que la partie distale s’étend en porte-à-faux et à distance de l’embase 2. L’embase 2 et le support 3 sont monoblocs et issus d’une même plaque après pliage. L’embase 2 et le support 3 sont ici liés par un pli 10.

Dans la configuration de service illustrée aux figures 4 et 6, le support 3 a pour effet de supporter une tige métallique 61 qui est liée au panneau 5 et qui remplit la fonction d’organe de fixation du panneau 5 sur la façade 15 au moyen de l’élément 1. A cet effet, le support 3 comprend une échancrure 33 qui forme un réceptacle conçu pour recevoir la tige métallique 61. L’échancrure 33 est ménagée dans la partie distale 32. L’échancrure 33 présente une section en arc de cercle, ce qui permet de recevoir la tige métallique 61 qui a une section circulaire de diamètre équivalent.

De plus, le support 3 comprend un bord 34 qui est formé par un bord du support 3 et qui s’étend dans la partie distale 32, donc à distance de l’embase 2. Le bord 34 forme des moyens de guidage conçus pour guider la tige métallique 61 vers l’échancrure 33. A cet effet, le bord 34 est incliné suivant un angle 34.1 qui est oblique par rapport à l’embase 2, donc par rapport au plan vertical de la façade 5 lorsque l’élément 1 est dans la configuration de service illustrée à la figure 6. 1. Dans l’exemple des figures, l’angle 34.1 formé entre le bord 34 et la face 21 de l’embase 2 est d’environ 30°. L’échancrure 33 est disposée entre le bord 34 et le trou 22 et la lumière 23, c’est-à-dire entre les moyens de guidage et les moyens d’ancrage. Cette disposition de l’échancrure 33 facilite la mise en œuvre d’une méthode conforme à l’invention et décrite ci-après.

La figure 4 montre quatre éléments 11, 12, 13 et 14 conformes à l’invention et identiques à l’élément 1. Dans la mesure où la tige métallique 61 est rectiligne, les quatre éléments 11, 12, 13 et 14 sont alignés de façon à recevoir la tige métallique 61 dans leurs échancrures 33 respectives. La tige métallique 61 est préalablement placée en appui sur les bords 34 respectifs, puis elle glisse ou roule sur les bords 34 vers les échancrures 33.

Dans l’exemple de la figure 5, le panneau 5 a une ossature en bois. Le panneau 5 a notamment pour fonctions de revêtir la façade 15 et d’isoler thermiquement la façade 15 des bruits et de la température extérieure. Le panneau 15 comporte une plaque de parement 51, un cadre 52 et deux tiges métalliques 61 et 62.

Le cadre 52 comprend des longerons 53 et des traverses 54, qui sont ici réalisés en bois. La plaque de parement 51, en l’occurrence réalisée à base de bois, est fixée sur le cadre 52. Dans la configuration de service illustrée à la figure 6, les longerons 53 sont verticaux et les traverses 54 sont horizontales.

Les tiges métalliques 61 et 62 sont parallèles entre elles et liées au cadre 52. Les tiges métalliques 61 et 62 s’étendent à travers les longerons 53 et parallèlement aux traverses 54. 1. Les tiges métalliques 61 et 62 s’étendent globalement parallèlement à la plaque de parement 51. Chaque tige métallique 61 ou 62 est conçue pour pénétrer dans l’échancrure 33 de l’élément 1.

De plus, le panneau 5 comporte une couche de matériau isolant thermique non représentée, de façon à isoler la façade 15 des bruits et de la température extérieure. Le panneau 5 présente une ouverture 55 qui est de section rectangulaire et qui correspond à un ouvrant du bâtiment lorsque le panneau est dans la configuration de service illustrée à la figure 5.

Une méthode conforme à l’invention pour fixer le panneau 5 sur la façade 15 comprend une étape consistant à ancrer les éléments 11, 12, 13, 14 et équivalents sur la façade 15, par l’intermédiaire de leurs moyens d’ancrage 22 et 23 ; les faces 21 sont placées en appui plan contre la façade 15.

Puis, au cours d’une autre étape, on dispose le panneau 5 de sorte que chaque tige métallique 61 et 62 se trouve en appui sur un bord 34. L’extension des bords 34 à distance de la façade 15 facilite la mise en appui des tiges métalliques 61 et 62 sur les éléments 1. La longueur L3 du support 3 et la longueur du bord 34 sont déterminées en fonction de la largeur L5 du panneau 5 à installer sur la façade 15.

Ensuite, on déplace le panneau 5 suivant les bords 34 et équivalents jusqu’à pénétration des tiges métalliques 61 et 62 dans l’échancrure 33 d’un élément respectif 11, 12, 13 ou 14 et équivalents. Pour recevoir chacune des tiges métalliques 61 et 62, il faut deux séries d’éléments alignés sur deux lignes distantes, dont les éléments 11, 12, 13 et 14.

Dans la configuration de service illustrée à la figure 6, le panneau 5 est alors plaqué contre la façade 15 avec un jeu réduit voire nul. Le poids du panneau 5 est alors supporté par le support 3.

Selon d’autres modes de réalisation de l’invention non représentés, pris isolément ou selon toute combinaison techniquement admissible : L’élément de fixation comporte en outre des moyens de verrouillage mobiles entre une configuration déverrouillée, dans laquelle l’organe de fixation peut être introduit dans le réceptacle, et une configuration verrouillée, dans laquelle les moyens de verrouillage maintiennent l’organe de fixation dans le réceptacle, les moyens de verrouillage étant conçus pour être placés en configuration de verrouillage par l’introduction de l’organe de fixation dans le réceptacle.

Alternativement à ce mécanisme de verrouillage, on peut prévoir d’ancrer des équerres dans la façade, juste au-dessus du panneau le plus haut de façon à empêcher son déplacement vers le haut, donc son échappement des moyens de guidage. Chaque panneau inférieur est maintenu en position par le panneau situé juste au-dessus. Ainsi, aucun panneau ne peut quitter son emplacement.

Un panneau conforme à l’invention peut comprendre des traverses et longerons réalisés autrement qu’en bois, par exemple en métal.

Un élément de fixation conforme à l’invention permet alternativement de fixer un panneau conforme à l’invention sur une façade en bois massif ou en métal, comme pour un gymnase ou un hangar.

Le bord formant les moyens de guidage est incurvé en direction de l’échancrure. L’embase et le support sont formés par deux plaques soudées entre elles.

Pour fixer un panneau à une façade, il faut au moins quatre éléments conformes à l’invention qui supportent deux organes de fixation, par exemple deux tiges métalliques. Les quatre éléments sont alignés deux à deux, donc disposés aux quatre sommets d’un rectangle.

La plaque de parement peut être réalisée à base de matériaux composites, de fibrociment ou de métal.

Claims (4)

1. REVENDICATIONS

   1. Élément (1, 11, 12, 13, 14), pour fixer un panneau (5) sur une façade (15) de bâtiment, l’élément (1, 11, 12, 13, 14) comportant : une embase (2) comprenant des moyens d’ancrage (22, 23) pour ancrer l’élément (1, 11, 12, 13, 14) à la façade (15) ; un support (3) pour supporter un organe de fixation (61,62), tel qu’une tige métallique, lié à un panneau (5) pour revêtir une partie de la façade, le support (3) comprenant : un réceptacle (33) conçu pour recevoir l’organe de fixation (61, 62); des moyens de guidage (34) qui s’étendent à distance de l’embase (2) et qui sont conçus pour guider l’organe de fixation (61,62) vers le réceptacle (33) ; le réceptacle (33) étant disposé entre les moyens d’ancrage (22, 23) et les moyens de guidage (34) ; l’élément (1, 11, 12, 13, 14) étant caractérisé en ce que l’embase (2) comporte une plaque d’embase conçue pour prendre appui sur la façade (15), et en ce que le support (3) comporte une plaque de support qui s’étend globalement perpendiculairement à la plaque d’embase, le réceptacle (33) étant formé par une échancrure réalisée dans la plaque de support ; les moyens de guidage (34) étant formés par un bord (34) de la plaque de support, ledit bord (34) étant incliné ou incurvé en direction de l’échancrure.
2. 2. Élément (1,11,12, 13,14) selon la revendication 1, dans lequel ledit bord (34) est incliné, l’angle (34.1) formé entre le bord (34) et la plaque d’embase étant compris entre 10° et 80°, de préférence entre 20° et 60°.
3. 3. Élément (1, 11, 12, 13, 14) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’échancrure présente une section en arc de cercle conçue pour recevoir un organe de fixation (61, 62) à section circulaire.
4. 4. Élément (1, 11, 12, 13, 14) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’embase (2) et le support (3) sont formés en un acier et dans lequel l’embase (2) et le support (3) sont liés par pli, par soudure, par boulon et/ou par rivet.