FR2952825A1 - Utilisation d'un vaccin contre le virus vzv/hsv3 pour traiter les infections herpetiques par le virus hsv1 et/ou le virus hsv2 - Google Patents

Utilisation d'un vaccin contre le virus vzv/hsv3 pour traiter les infections herpetiques par le virus hsv1 et/ou le virus hsv2 Download PDF

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Abstract

L'herpès est une maladie virale contagieuse responsable d'éruptions cutanées récidivantes extrêmement répandue de par le monde. Il n'existe pas à ce jour de vaccin contre l'herpès permettant de traiter l'intégralité de la population. Il est ici montré pour la première fois qu'une composition vaccinale dirigé contre le virus HSV3, virus de la varicelle/zona, permet de prévenir ou traiter les infections herpétiques par le virus HSV1 et/ou le virus HSV2.

Description

INTRODUCTION
L'herpès est une maladie virale contagieuse responsable d'éruptions cutanées récidivantes extrêmement répandue de par le monde. On estime qu'en France plus de 10 millions de personnes seraient touchées à des degrés divers. Aux USA, une forme 10 d'herpès sexuellement transmissible, l'herpès génital, affecterait plus de 45 millions de personnes.
Le virus responsable de l'herpès appartient à la famille des Herpes viridae, qui regroupe de nombreux virus. Les Herpes viridae sont de grands virus à ADN, avec un très large 15 spectre d'hôtes (oiseaux, mammifères non-humains, hommes). La famille des Herpes viridae est divisée en trois sous-familles, Alpha-, Beta- et Gamma-. La sous-famille des Alphaherpes viridae comprend les virus responsables de l'herpès HSV1 et HSV2 (herpes simplex virus 1 et 2), ainsi que le virus responsable de la varicelle et du zona HSV3 (herpes virus 3, encore appelé varicella zoster virus ou VZV) (McGeoch et al., J Viral, 20 74 : 10401-10406, 2000).
Les virus HSV1 et HSV2 se transmettent par contact direct de la peau et/ou des muqueuses. L'herpès peut siéger en de nombreux endroits du corps, dont le pourtour de la bouche (herpès buccal) et la sphère ano-génitale (herpes génital). Le virus HSV1 est 25 responsable de 95 % des herpès du visage et du corps, tandis que HSV2 est responsable de la plupart des herpès génitaux. Des infections plus sérieuses peuvent se développer à la suite de l'atteinte des yeux, l'herpès oculaire ou du système nerveux central (encéphalite herpétique).
30 Après la première contamination appelée primo-infection, les virus herpès simplex qui ont un tropisme neuro-ectodermique sont responsables de l'herpès cutaneo-muqueux du corps, donc extra génital l'HSVl, ou génital l'HSV2. 1
La primo-infection herpétique entraîne l'apparition d'anticorps anti-HSV1 ou HSV2.
La récurrence est l'expression clinique d'une réactivation épisodique in situ du virus chez un patient préalablement infecté par le même type de virus. Elle est marquée par la réplication des virus HSV1 et HSV2 dans l'épiderme ou l'épithélium muqueux à partir des ganglions spinaux ou des neurones infectés. Cette réplication provoque une éruption le plus souvent vésiculeuse, siégeant au fil des réactivations toujours au même endroit.
Les causes de la récurrence sont variées : ainsi des situations de stress, une fièvre, une baisse de l'immunité, les règles mensuelles chez la femme ou encore l'exposition au soleil sont autant de facteurs pouvant entraîner une réactivation des virus. La fréquence des récurrences de l'herpès est variable d'un sujet à l'autre. Ainsi, parmi les personnes touchées par l'herpès génital, certaines n'ont jamais de récurrence, tandis que 20 % des malades en ont plus de 10 par an. En moyenne, le nombre de récurrences dans l'année qui suit une primo-infection à HSV2 est de 4. La fréquence des récurrences tend à diminuer avec le temps (Conférence de consensus : Prise en charge de l'herpès cutanéomuqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues), 7 novembre 2001 : http://wv.has-sante.fr/portail/upload, docs/application/pdf7herpes_long.pdf).
Les récurrences peuvent entraîner des effets sur la qualité de vie des personnes affectées. En ce qui concerne l'herpès du visage, labial, périnarinaire, les personnes ayant entre 1 et 5 récurrences par an ne semblent pas être très gênées dans leur vie quotidienne par rapport à celles ne souffrant pas de ce type d'herpès. Cependant, les personnes les plus sévèrement atteintes doivent consulter leur médecin généraliste ou leur dermatologue pour leur herpès (Lorette et al., J. Am Acad Dermatol, 55 : 225-232, 2006). Les récidives d'herpès génital ont un fort retentissement sur la qualité de vie. Elles se présentent sous forme de vésicules dans la région ano-génitale et sont annoncées par des douleurs locales. L'herpès génital est actuellement la première cause d'ulcération génitale dans les pays développés (Conférence de consensus : Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues), 7 novembre 2001 : bttl://www.has-sante.fx orteil/upload/docs/application/pdf"herpeslong.pdf).
De plus, une infection par le virus HSV2 augmente les risques d'acquisition et de transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH). En effet, l'acquisition du VIH chez les personnes infectées par HSV2 est facilitée par la rupture de la membrane épithéliale en cas d'ulcération génitale et la présence de cellules cibles pour le VIH au niveau de la lésion herpétique. De plus, la forte séroprévalence du virus HSV2, couplée à la haute fréquence de récurrence dans les personnes infectées par ce virus, entraîne des lésions muqueuses fréquentes qui peuvent influencer l'acquisition d'une maladie sexuellement transmissible telle que l'infection au VIH. Cette transmission du VIH est favorisée par les récurrences (Corey, J Infect Dis, 195: 1242-1244, 2007 ; Conférence de consensus : Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues), 7 novembre 2001: http:; / %.has-sante.fr/portail/upload/dots/application/pdf%herpeslong.pdf).
Des antiviraux comme l'aciclovir (Zovirax® ou Activir®), le valaciclovir (Zelitrex®), le famciclovir (Famvir®) sont utilisés en traitements préventif et ou curatif de l'infection aux virus HSV1 et HSV2. Cependant, l'herpès génital est répandu dans le monde entier. Il semble même être de nature épidémique dans certaines populations en dépit de l'accès aux préservatifs et aux traitements préventifs susmentionnés. En fait, il ressort des données expérimentales que seule l'utilisation généralisée d'un vaccin efficace pourra contrôler cette épidémie (Stanberry et al., Clin.Infect Dis, 30:549-66, 2000). Or, les essais cliniques conduits avec un vaccin dirigé contre la glycoprotéine D des virus HSV1 et HSV2 ont révélé que ce vaccin n'est efficace contre l'herpès génital que chez les femmes qui sont séronégatives pour HSV1 et HSV2, mais pas pour celles qui sont séropositives pour HSV1 et séronégative pour HSV2. De plus, ce vaccin est totalement inefficace chez l'homme (Stanberry et al., NEngl JMed, 347:1652-61, 2002).30 Il existe donc toujours un besoin pour disposer d'un vaccin efficace qui permette de prévenir et de traiter les infections herpétiques, qu'elles soient du visage et du corps ou génitales. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION
La présente invention a pour objet une méthode pour prévenir ou traiter une infection herpétique par le virus HSV1 et/ou HSV2, ladite méthode comprenant l'administration 10 d'une composition vaccinale comprenant au moins un antigène du virus HSV3. L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'une composition vaccinale contenant au moins un antigène du virus HSV3 pour préparer un médicament pour prévenir ou traiter une infection herpétique par le virus HSV1 et/ou HSV2.
15 Bien que les virus HSV1 et HSV2 d'une part, et HSV3 d'autre part présentent de fortes homologies de séquences, il n'avait pas été réalisé jusqu'à ce jour qu'une composition vaccinale dirigée contre le virus HSV3 pouvait aussi prévenir et traiter les infections par les virus HSV1 et HSV2. De fait, le Center for Disease Control and Prevention (USA) indiquait même sur son site web qu'un vaccin dirigé contre HSV3 ne protège pas les 20 personnes contre les infections herpétiques telles que l'herpès génital (http //www.cdc.gov/print.do`?url=http://ww-w,cdc. gov/vaccines/vpd-vac/shingles/vacfags.htm). Or la Demanderesse a montré, pour la première fois, que la vaccination d'un sujet contre le virus HSV3 permet de prévenir et de traiter les infections herpétiques. En particulier, l'administration d'une composition vaccinale dirigée contre un ou plusieurs 25 antigènes du virus HSV3 permet de prévenir les récurrences herpétiques chez un patient atteint d'herpès.
Par composition vaccinale au sens de la présente invention, on entend une composition susceptible d'être administrée à l'homme ou à l'animal afin d'induire une réponse du 30 système immunitaire que cette réponse soit sérologique et/ou tissulaire. Cette réponse du système immunitaire peut se traduire par une production d'anticorps ou simplement, par une activation de certaines cellules, notamment les cellules présentatrices d'antigènes, les5 lymphocytes T, les lymphocytes B. La composition vaccinale peut être une composition à visée prophylactique ou à visée thérapeutique, ou encore les deux.
Une composition vaccinale selon l'invention contient un ou plusieurs antigènes du virus HSV3. Par antigène au sens de la présente invention, on entend tout antigène susceptible d'être utilisé dans un vaccin, qu'il s'agisse du virus entier ou de sous-unité, et quelle que soit sa nature: peptide, protéine, glycoprotéine, polysaccharide, glycolipide, lipopeptide... etc. Il peut s'agir d'antigènes viraux, bactériens ou autres, mais il s'agit plus particulièrement d'antigènes viraux. Le terme antigène comprend également les polynucléotides dont les séquences sont choisies pour coder les antigènes que l'on souhaite voir exprimés par les individus auxquels sont administrés les polynucléotides, dans le cas de la technique d'immunisation que l'on appelle immunisation ADN. Il peut également s'agir d'un ensemble d'antigènes, notamment dans le cas d'une composition vaccinale multivalente qui comprend des antigènes susceptibles de protéger contre plusieurs maladies, ou dans le cas d'une composition qui comprend plusieurs antigènes différents pour protéger contre une seule maladie, ainsi que cela est le cas pour certains vaccins contre la coqueluche ou la grippe par exemple.
Selon un aspect préféré de l'invention, l'antigène du virus HSV3 comprend une souche atténuée du virus HSV3. Selon un aspect plus particulièrement préféré, la souche atténuée du virus HSV3 est la souche Oka/Merck déposée à l'American Type Culture Collection sous le numéro VR-795. De façon encore plus particulièrement préférentielle, la composition vaccinale est choisie parmi les compositions vaccinales mises sur le marché sous les noms Varivax® (Sanofi-Pasteur) et Varilrix® (Glaxo SmithKline). Aux Etats-Unis, une composition vaccinale comprenant la souche Oka/Merck est sur le marché pour traiter le zona sous le nom ZorostavaxTM (Merck).
Des vaccins dirigés contre le virus HSV3 sont disponibles sur le marché depuis plusieurs années déjà pour traiter la varicelle. Aux Etats-Unis, par exemple, Varivax® est autorisé pour traiter la varicelle depuis 1995. Il est donc clair que de nombreux procédés d'obtention de composition vaccinale contre le virus HSV3 sont déjà connus de l'homme du métier et qu'il n'est donc pas besoin de les détailler ici. On se bornera à mentionner que des exemples de tels procédés peuvent être trouvés dans, entre autres, les brevets ou demandes de brevets FR 2.092.100, EP 0 251 534 B1, EP 0 573 107 B1, EP 1 097 988 B1, WO 2006/094756.
La méthode de l'invention permet de prévenir ou de traiter les primo-infections herpétiques. Dans ce cas, la personne vaccinée présente une sérologie négative pour HSV1 et HSV2. Quand une personne est séronégative pour un antigène donné, elle ne présente pas d'anticorps spécifiques dans son sérum contre ledit antigène donné. C'est habituellement le signe que ladite personne n'a pas été contaminée. Une séronégativité pour HSV1 et HSV2 indique donc que la personne n'est pas infectée par HSV1 et/ou HSV2. Quand une telle personne séronégative est vaccinée selon la méthode de l'invention, le nombre et la fréquence des manifestations herpétiques à la suite d'une mise en contact de ladite personne avec les virus HSV1 et HSV2 sont très fortement réduits. Dans un aspect préféré de l'invention, quand ladite personne est mise en contact avec HSV1 et/ou HSV2, aucune manifestation herpétique n'est ensuite observée.
Avantageusement, la méthode de l'invention est utilisée pour prévenir ou traiter les récurrences herpétiques. Dans ce cas, la personne vaccinée présente une sérologie positive pour les virus HSV1 et/ou HSV2. Selon la présente demande, une personne a une sérologie positive, ou bien est séropositive, quand elle présente des anticorps spécifiques dans son sérum contre un antigène donné, par exemple un antigène porté par les virus HSV1 ou HSV2. Il est clair pour l'homme du métier qu'une sérologie positive pour HSV1 ou HSV2 signifie que la personne a été auparavant en contact avec HSV1 ou HSV2. Cette sérologie peut être associée ou non à des éruptions récurrentes d'herpès.
Selon un aspect particulier de l'invention, le patient présente avant la vaccination des récurrences. Plus particulièrement, le patient présente plus de 6 récurrences par an ; encore plus particulièrement, le nombre de récurrences est supérieur à 12 par an. La méthode selon l'invention permet de réduire drastiquement le nombre de récurrences par an. Selon un aspect préféré de l'invention, le nombre de récurrences par an après vaccination est inférieur ou égal à 1. Selon un aspect plus particulièrement préféré de l'invention, le nombre de récurrences par an après vaccination est égal à 0.
L'administration de la composition vaccinale dirigée contre HSV3 entraine la production d'anticorps dirigés contre le virus HSV3. Cette production d'anticorps peut être détectée en mesurant la concentration d'anticorps anti-HSV3 dans le sérum. Pour cela, l'homme du métier dispose d'un grand nombre de méthodes, telles que ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay) et/ou CLIA (chemiluminescence immunoassay). Ces méthodes sont bien connues de l'homme du métier et sont utilisées en routine dans les laboratoires de diagnostic sanguin ; on ne les détaillera donc pas ici. Alors que le taux sérique d'anticorps anti-HSV3 augmente après la vaccination, la concentration d'anticorps contre HSV1 et/ou HSV2 dans le sérum n'est pas affectée, confirmant que la personne vacciné n'est plus susceptible d'être infectée par HSV1 et/ou HSV2. L'extension de l'efficacité anti-herpès du vaccin contre le virus HSV3 suggère l'existence d'une réactivité croisée à médiation cellulaire entre HSV3, HSV1 et HSV2.
Selon la méthode de l'invention, la composition vaccinale peut être administrée par toute voie connue de l'homme du métier comme pouvant amener une protection ou un traitement. De façon préférentielle, la composition vaccinale contre HSV3 est injectée, par exemple par voie intramusculaire, sous cutanée (superficielle et profonde) ou intradermique. De façon plus préférentielle, l'administration de la composition vaccinale dirigée contre HSV3 se fait par injection sous-cutanée. De façon encore plus préférentielle, l'administration de la composition vaccinale se fait par injection sous-cutanée intra-épidermique. L'administration par injection peut se faire dans n'importe quelle partie habituelle du corps. Préférentiellement, l'administration se fera dans le haut du bras. Encore plus préférentiellement, l'administration se fera au niveau de la zone deltoidienne. Une administration unique peut suffire à conférer une protection ou à traiter une infection herpétique. Mais il se peut aussi que l'administration d'une seconde dose soit nécessaire. Dans ce cas, il est nécessaire d'attendre qu'un certain intervalle de temps se soit écoulé avant de procéder à la seconde administration. Préférentiellement, les deux administrations seront espacées d'un mois ou plus. Encore plus préférentiellement, l'intervalle entre les deux administrations sera compris entre 1 et 3 mois.
Selon un aspect particulier de l'invention, l'administration de la composition vaccinale contre HSV3 peut être précédée par une période de traitement du patient avec un médicament pour traiter l'herpès. Ce traitement se fait alors aux doses et fréquences d'administration habituelles convenant à un tel médicament. Ces conditions sont bien connues de l'homme du métier et n'ont pas besoin d'être répétées ici. Il y a donc, selon cet aspect particulier de l'invention, une phase d'administration d'un médicament pour traiter l'herpès avant l'administration de la composition vaccinale. Par médicament pour traiter l'herpès, on entend ici un médicament qui interfère avec le cycle de vie du virus : par exemple, un analogue de base qui empêche la réplication du virus HSV1 et/ou HSV2. Dans un aspect encore plus particulier de l'invention, ledit médicament est choisi parmi l'aciclovir (Zovirax® ou Activir®), le valaciclovir (Zelitrex®) et le famciclovir (Famvir®).
La méthode selon l'invention permet de prévenir ou traiter aussi bien les infections hérpétiques causées par HSV1 que celles causées par HSV2. Ladite méthode peut en particulier être utilisée pour prévenir ou traiter les infections herpétiques quelle que soit leur localisation sur le corps. Ainsi la méthode de l'invention est-elle efficace contre l'herpès du visage et l'herpès ano-génital, mais elle permet de prévenir et traiter tout aussi efficacement les infections herpétiques oculaires, thoraciques, pharyngées ou encore celles du système nerveux central. De façon préférée, la méthode selon l'invention permet de traiter l'herpès du visage. Selon un autre aspect préféré, la méthode de l'invention permet de traiter l'herpès ano-génital.
De plus, la méthode selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être utilisée aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Elle est efficace quel que soit le sexe du patient, contrairement aux méthodes de l'art antérieur qui ne permettent pas de prévenir ou de traiter les hommes. La présente demande démontre en effet que l'administration d'une composition vaccinale contre HSV3 permet de prévenir ou de traiter l'apparition de symptomes herpétiques chez les hommes tout comme chez les femmes, à la différence de ce qui a été observé lors des essais cliniques conduits avec un vaccin dirigé contre la glycoprotéine D des virus HSV1 et HSV2 (Stanberry et al., NEngl JMed, 347:1652-61, 2002).
FIGURE
Figure 1 : Taux moyen et écart type avant et après vaccin anti-HSV3 des anticorps (IgG) 5 contre HSV1, HSV2 et HSV3
EXEMPLES
Une étude clinique prospective a été réalisée entre 2005 et 2009 pour évaluer l'effet 10 d'une vaccination contre la varicelle sur la fréquence des récurrences herpétiques chez des sujets non immunodéprimés, souffrant d'herpès récurrent du visage, du corps ou ano-génital.
1. Méthodologie La population de l'étude était constituée d'hommes et de femmes adultes dont le consentement éclairé avait été préalablement obtenu. L'âge des sujets de l'étude était compris entre 30 et 69 ans, avec un âge moyen de 57 ans (52 ans pour les femmes ; 63 pour les hommes). 20 Une sérologie du virus du SIDA, le virus HIV, avait été systématiquement pratiquée dans l'année précédant la vaccination : tous les sujets étaient séronégatifs pour le virus HIV. L'absence de maladie auto-immune, de diabète, d'hypertension artérielle ou de néoplasie avait été vérifiée lors de l'interrogatoire. Les récurrences chez les femmes étant 25 liées aux cycles menstruels, les femmes étaient sous contraception ou hormone de substitution pour favoriser la qualité de la réponse immunitaire associée à un climat hormonal de bonne qualité.
Les sujets présentaient des fréquences de récurrences supérieures ou égales à 6 par an. 30 Les sites des herpès se répartissaient entre la muqueuse buccale, la muqueuse génitale et le corps à tous les niveaux (bras, fesses, thorax...). Pour chaque patient, le nombre de 9 15 lésions cutanéo-muqueuses d'herpès présentées pendant les deux dernières années était supérieur ou égal à 8.
Dans une première phase, chaque patient a été traité avec le médicament qui lui avait été prescrit contre l'herpès, l'aciclovir (Zovirax®) ou le valaciclovir (Zelitrex®), en cure de 5 jours aux doses habituelles. Cette procédure est nécessaire pour pouvoir faire pratiquer un mois plus tard en toute sécurité pour le patient l'injection en sous-cutané du vaccin anti-HSV3. En effet, ce traitement préalable a pour but d'éviter une poussée d'herpès lors de l'administration du vaccin.
Un mois plus tard, chaque sujet a reçu une dose vaccinale d'un vaccin anti-HSV3 par injection sous-cutanée dans le haut du bras. Les deux vaccins utilisés, le Varivax® (Sanofi-pasteur) et le Varilrix® (Glaxo SmithKline), contiennent la souche de virus HSV3 vivant atténué OKA-Merck, elle-même dérivée de la souche OKA2 (Japon). Suite à l'obtention d'une autorisation de mise sur le marché, ces deux vaccins sont disponibles depuis 2004 en France, où ils sont indiqués pour la prévention de la varicelle/zona chez l'enfant.
Un rappel vaccinal a été proposé 1 à 3 mois plus tard, selon la même procédure. 20 Les taux d'anticorps anti-HSV1, HSV2 et HSV3 ont été suivis tout au long de l'étude, pour observer si l'absence de symptômes cliniques objectifs de l'herpès suite à la vaccination s'accompagnait ou non d'une modification du taux des anticorps anti-HSV1 et anti-HSV2. Ces mesures permettaient aussi de vérifier que la vaccination avait bien été 25 accompagnée d'une production d'anticorps anti-HSV3. Les anticorps anti-HSV1, HSV2 et HSV3 ont été mesurés par ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay) et/ou par CLIA (chemiluminescence immunoassay), à partir d'échantillons sanguins des patients. La détermination des taux de ces anticorps a été réalisée pour chaque patient avant toute vaccination puis 1 an à 5 ans après vaccination. 30 Après vaccination anti-HSV3, le nombre de récurrences cliniques de l'herpès a été évalué sur la période de l'étude. L'efficacité thérapeutique a été évaluée par l'interrogatoire sur la fréquence des récurrences au cours des années après la vaccination, ainsi que par le recours ou non à un traitement anti-viral sur cette même période. De plus, les symptômes cliniques objectifs ont été évalués tout au long de l'étude par un médecin clinicien spécialiste. 2. Résultats
Les patients hommes n'ont reçu dans l'ensemble qu'une à deux injections vaccinales à un mois d'intervalle. En ce qui concerne les femmes, elles ont reçu de même une dose 10 vaccinale, puis ont accepté pour certaines de faire un rappel un mois plus tard et parfois un nouveau rappel, le plus souvent à leur demande, un an plus tard.
Le détail des observations cliniques est présenté dans les tableaux 1 et 2. 15 Tableau 1 : Observations cliniques pour les patients femmes Femmes Age Année de Fréquence Sites Traitement Vaccin Récidives consultation récurrences anti-herpes après consu par an vaccin Réj 57 2006 4-6 Visage Zovirax 2 0 Or 37 2008 10-12 Visage Zelitrex 1 0 Mi 57 2005 6-8 Génital Zovirax 2 0 Bé 47 2005 10-12 Génital Zovirax 2 1 Zelitrex Aria 68 2008 > 8 Génital Zovirax 3 0 Zelitrex Mad 71 2006 > 8-10 Visage Zovirax 2 0 Mon 50 2005 > 6-8 Visage Zovirax 4 0 Dia 46 2008 > 6 Génital Zelitrex 2 0 Rég 56 2006 > 6-8 Visage Zovirax 1 + 1 0 génital Zelitrex Laur 33 2006 4-6 Thorax Zovirax 1 1 visage Syl 49 205 > 6 Visage Zovirax 1 0 20 Tableau 2 : Observations cliniques pour les patients hommes Hommes Age Année de Fréquence Sites Traitement Vaccin Récidives consultation récurrences anti-herpes après par an vaccin Joe 59 2008 4-6 Buccal Zelitrex 2 0 Génital Fer 66 2007 4-6 Buccal Zelitrex 2 0 Pat 66 2006 > 6 Buccal Zovirax 1 0 Mau 69 2005 > 6 Buccal Zovirax 2 0 Fran 54 2005 > 6-10 Buccal Zovirax 1 0 Pharynx Phil 45 2005 > 6 Thorax Zovirax 2 0 visage Gra 56 2007 > 6 Corps Zovirax 4 Fugace 1 fois quelques heures Dix-huit patients sont entrés dans cette étude, soient 7 hommes et 11 femmes. L'herpès 5 était localisé au visage (10 patients), aux organes génitaux externes (6 patients), aux fesses (3 patients), au thorax (1 patient) et au pharynx (1 patient).
Les effets secondaires de la vaccination ont été uniquement observés au site d'injection. Trois femmes ont ainsi signalé un érythème avec infiltration de 4 à 5 cm de diamètre, 10 spontanément régressif, d'une durée de 8 à 10 jours.
Le nombre moyen de récurrences par patient dans l'année précédent la vaccination était compris entre 4 et 12 par an. En revanche, après la vaccination, le nombre moyen de récurrences était de O la première année et de O la seconde année. A noter que, chez deux 15 patientes et un patient, une récurrence minime a été observée la première année. Chez une patiente de 33 ans, Lau, une récurrence herpétique thoracique est survenue un an après la vaccination, mais sans justifier la reprise d'un traitement antiviral. De même, une patiente, Bé, a signalé un prurit fugace (quelques heures), mensuel, de la zone génitale, au site habituel de la récurrence herpétique, ce qui n'a pas nécessité de prise 20 thérapeutique. Aucune récurrence n'a été observée les années suivantes. De même, Gra a signalé une éruption fugace quelques heures qui a disparu aussi brutalement qu'elle était apparue.
Aucune récurrence n'a été observée chez les patients hommes, ce qui montre l'efficacité de cette vaccination chez les hommes.
Pour l'ensemble de la population de l'étude, le nombre médian de jours avec traitement 5 antiviral était, avant la vaccination, de 150 jours par an, pour un intervalle entre 72 et 240 jours par an ; après vaccination, il est passé à 0.
Le taux moyen d'anticorps contre HSV1, HSV2 et HSV3 dans le sérum pour la population de patients dont la sérologie a été mesurée est présenté dans la Figure 1.
10 Celle-ci montre clairement que l'administration du vaccin anti-HSV3 entraine la production d'anticorps contre HSV3, sans modification notable des taux d'anticorps contre HSV1 et HSV2.

Claims (14)

  1. REVENDICATIONS1. Utilisation d'une composition vaccinale contenant au moins un antigène du virus HSV3 pour préparer un médicament pour prévenir ou traiter une infection par le virus HSV1 et/ou le virus HSV2.
  2. 2. Utilisation selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'infection par le virus HSV1 et/ou le virus HSV2 est un herpès du visage.
  3. 3. Utilisation selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'infection par le virus HSV1 et/ou le virus HSV2 est un herpès ano-génital.
  4. 4. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisée en ce que l'infection par le virus HSV1 et/ou le virus HSV2 est une primo-infection.
  5. 5. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisée en ce que l'infection par le virus HSV1 et/ou le virus HSV2 est une récurrence herpétique.
  6. 6. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en 20 ce que le médicament est administré au patient par injection.
  7. 7. Utilisation selon la revendication 6 caractérisée en ce que l'injection est sous-cutanée. 25
  8. 8. Utilisation selon la revendication 7 caractérisée en ce que l'injection est sous-cutanée intra-épidermique.
  9. 9. Utilisation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que l'administration est précédée d'une période de traitement avec un 30 médicament pour traiter l'herpès.15
  10. 10. Utilisation selon la revendication 9 caractérisée en ce que le médicament pour traiter l'herpès est choisi parmi l'aciclovir, le valaciclovir et le famciclovir.
  11. 11. Utilisation selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que l'administration de la composition vaccinale est suivie d'une deuxième administration de ladite composition vaccinale.
  12. 12. Utilisation selon la revendication 11 caractérisée en ce que l'intervalle entre la première administration de la composition vaccinale et la deuxième administration de ladite composition vaccinale est compris entre 1 et 3 mois.
  13. 13. Utilisation selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que l'antigène du virus HSV3 est une souche atténuée dudit virus HSV3.
  14. 14. Utilisation selon la revendication 13 caractérisée en ce que la souche atténuée du virus HSV3 est la souche déposée à l'American Type Culture Collection sous le numéro VR-795.20
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