FR2949531A1

FR2949531A1 - Dispositif pour surelever des elements de jardin

Info

Publication number: FR2949531A1
Application number: FR0904065A
Authority: FR
Inventors: Marie Yannick Marcelle Delons
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2009-08-27
Filing date: 2009-08-27
Publication date: 2011-03-04
Anticipated expiration: 2029-08-27
Also published as: FR2949531B1

Abstract

Le dispositif est constitué d'une tige principale (1), dont l'extrémité basse est prolongée par un socle (2), mis en forme pour s'enfoncer dans le sol ; ce socle présente une forme telle que, une fois enfoncé dans le sol, d'une part, il bloque la tige en rotation, et d'autre part, il supporte la charge transmise par la tige ; vers l'extrémité de la tige, un support (4), adapté à l'élément à surélever, est fixé, de telle sorte que l'élément à surélever soit déporté par rapport à l'axe de la tige, libérant ainsi la surface sous l'élément; une patte de fixation (6) coulisse le long de la tige, au dessus du socle, pour une fixation à un mur ou à un appui voisin (7). Le socle est enfoncé dans le sol en frappant avec une masse sur le sommet de la tige, à une distance de la surface d'appui égale à la longueur de la patte de fixation ; il est enfoncé de façon que le haut du socle 2 disparaisse sous le niveau du sol. Puis la patte de fixation (6) est fixée à la surface d'appui (7).

Description

1 DISPOSITIF POUR SURELEVER DES ELEMENTS DE JARDIN L'invention est relative à un dispositif pour surélever des éléments de jardin par rapport au niveau du sol, en particulier pour surélever les pots de fleurs le long des murs et des piliers verticaux, de telle sorte qu'ils libèrent les surfaces au sol, permettant ainsi d'avoir un jardin à plusieurs niveaux. L'invention est particulièrement adaptée aux jardins de ville, de petites tailles et clos de murs. Avec le développement de l'urbanisation, les petits jardins, voire les très petits jardins deviennent des espaces à vivre supplémentaires où l'on lo trouve des zones engazonnées, des plantes en pots, des meubles de jardin, des espaces de rangement, des éclairages, etc. ; il faut donc imaginer des solutions élégantes et originales qui permettent de gagner de l'espace, ou de mieux occuper l'espace. Une des solutions consiste à créer plusieurs niveaux, notamment à proximité des murs ; par exemple, le sol peut être engazonné ou 15 couvert de gravillons, et les éléments de jardin, tels que les pots de fleur, les sculptures, les éclairages... sont situés à des niveaux différents, sur des supports, à proximité des murs ou des surfaces d'appui. La conception de ces supports doit répondre à des contraintes fonctionnelles, esthétiques et surtout sécuritaires. 20 Le support doit pouvoir porter des charges de plusieurs dizaines de kilos en toute sécurité. Le dispositif doit être facilement déplaçable afin que le jardin puisse évoluer simplement dans les trois dimensions, en fonction des saisons, des plantations ou de l'inspiration des propriétaires. 25 Le support doit occuper le moins d'emprise au sol possible, pour créer des surfaces nouvelles ; en particulier, il ne doit pas faire obstacle à l'utilisation et à l'entretien de la surface au sol en dessous de lui ; par exemple, il doit être possible de tondre un gazon, de ratisser des graviers ou de tailler des arbustes sous les supports, sur lesquels sont posés des pots de fleurs ou 30 des éléments décoratifs. Le dispositif peut prendre appui sur les murs ou sur des surfaces d'appui ; cependant, il est connu que les murs de jardin sont souvent en vieilles pierres, en palissades, en treillage... qui subissent les intempéries et les changements de conditions atmosphériques ; les fixations ne peuvent donc pas 35 supporter des charges importantes. Enfin, le support doit être discret et décoratif ; en plus de la fonction support, il peut intégrer d'autres fonctionnalités telles que l'arrosage, l'éclairage, etc....

II existe de nombreuses solutions pour surélever les éléments de 5 jardin : - on peut d'abord penser à fixer des étagères sur les murs ; cette solution, pour supporter des charges de plusieurs dizaines de kilos, nécessite des scellements importants, des équerres apparentes,... ; elle est peu esthétique, non déplaçable et ne répond donc pas entièrement au problème io posé. De même, des solutions en maçonnerie, par exemple à base de plots en béton ou de colonnes, ne seraient pas satisfaisantes. - on peut également penser à utiliser des trépieds métalliques, des tablettes ou des cadres qui reposent sur le sol ; certes, ces dispositifs sont déplaçables, mais ils ne libèrent pas réellement les surfaces au sol, puisqu'ils is occupent une emprise importante au sol, souvent supérieure à la surface du support lui-même. - on peut également penser à d'autres solutions, tels que des pieux ou des tiges métalliques enfoncés dans le sol ; ces solutions, réservées aux charges légères, ne présentent pas les garanties de tenue et de stabilité, 20 absolument obligatoires dans un jardin qui doit aussi rester un espace de jeu et de sécurité pour tous (enfants, animaux, etc.).

L'invention a pour but de proposer un dispositif pour surélever les éléments de jardin, simple, rapide à installer, discret, facilement déplaçable, 25 occupant une emprise au sol quasiment nulle, et dont la stabilité est sûre pour des charges de plusieurs dizaines de kilos. Selon l'invention, le dispositif est constitué d'une tige principale, dont l'extrémité basse est prolongée par un socle, mis en forme pour s'enfoncer dans le sol ; ce socle présente une forme telle que, une fois enfoncé dans le 30 sol, d'une part, il bloque la tige en rotation, et d'autre part, il supporte la charge transmise par la tige. Cette double fonction peut être remplie par exemple si le socle présente une section oblongue empêchant sa rotation dans le sol et s'il présente une surface d'appui suffisante pour freiner son enfoncement dans le sol ; vers l'extrémité de la tige, un support, adapté à l'élément à surélever, est 35 fixé, de telle sorte que l'élément à surélever soit déporté par rapport à l'axe de la tige, libérant ainsi la surface sous l'élément ; une patte de fixation coulisse le long de la tige, au dessus du socle, pour une fixation à un mur ou à un appui voisin.

L'installation du dispositif est réalisée de la façon suivante : Le socle est enfoncé dans le sol, par exemple, en frappant avec une masse sur le sommet de la tige, à une distance de la surface d'appui donnée par la patte de fixation ; il est enfoncé de façon à ce qu'il disparaisse sous le niveau du sol.

Puis la patte de fixation est fixée à la surface d'appui. Il apparaît clairement que la charge, constituée principalement par l'élément de jardin, est supportée par le sol en quasi totalité, et que la tige est bloquée en rotation au niveau du sol par le socle. Dans ces conditions, la fixation dans le mur est sollicitée dans l'axe perpendiculaire au mur et lo seulement pour équilibrer la force engendrée par le désaxage entre le poids de l'élément et l'axe de la tige. Dans une configuration normale, cette force n'est pas supérieure à 20% du poids de l'élément. Le rôle anti-rotation du socle est alors visible ; en empêchant la rotation de la tige et donc de l'élément supporté, la force exercée sur la fixation reste perpendiculaire au mur, dans l'axe de la 15 patte de fixation. Il n'en serait pas de même si la tige et l'élément supporté venaient à tourner, sous l'action d'une poussée extérieure ou sous l'action du poids de l'élément lui-même ; la force sur la patte de fixation ne serait plus perpendiculaire au mur et la patte de fixation serait sollicitée de façon très 20 défavorable, avec pour conséquence l'arrachement probable de la fixation ; plusieurs expériences menées sur des supports non munis du socle antirotation, ont montré que la rotation de la tige et de l'élément supporté, créait une force latérale non contrôlée sur la fixation, pouvant aller jusqu'à l'arrachement de la fixation et donc jusqu'à la chute du support et de l'élément 25 de jardin. Comme il est indiqué plus haut, le socle présente une forme telle que, une fois enfoncé dans le sol, il présente une surface d'appui suffisante dans le sol, pour freiner son enfoncement, malgré la charge transmise par la tige. Une caractéristique évidente d'un sol de jardin est qu'il est meuble, en 30 fonction de sa nature, de l'humidité, etc.... L'enfoncement du socle varie dans le temps, en fonction du tassement du sol, de la variation du poids de l'élément à supporter... ; la fixation coulissante permet de s'affranchir complètement de cette contrainte. Ainsi, même si le support vient à s'enfoncer de quelques centimètres, la patte de fixation ne subit pas de contraintes supplémentaires. 35 Le dispositif décrit ci-dessus est un exemple non limitatif du dispositif couvert par l'invention ; les différents éléments du dispositif sont susceptibles de nombreuses variantes.

La tige peut être constituée soit d'un élément plein, soit d'un élément tubulaire ; sa section peut être ronde, carré ou autre, pourvu que la patte de fixation puisse coulisser axialement sur une certaine hauteur de la tige ; cependant, la section ronde est préférable de telle sorte qu'il n'y ait aucune contrainte sur la patte de fixation en cas de léger désaxage de la tige. La tige peut être métallique ou non ; avantageusement, elle sera fabriquée dans un matériau non corrodable, à moins que la couleur crée par l'oxydation du matériau participe à la fonction décorative. La solution tubulaire peut être avantageuse pour permettre le passage de tube d'arrosage ou de fil électrique. io La tige peut être télescopique ou formée d'éléments emboitables, ce qui permet au support d'être ajustable en hauteur. Le socle, décrit ci-dessus, peut être réalisé selon différentes variantes ; par exemple, le socle peut être de section oblongue, avantageusement constituée par un plat vertical, pointue vers le bas pour 15 s'enfoncer dans le sol ; ce plat vertical peut être surmonté par une partie présentant une section de plus grande surface horizontale, par exemple, un disque horizontal, pour freiner l'enfoncement dans le sol. En variante, le socle peut être formé par la continuation de la tige, la fonction anti-rotation étant remplie par une patte latérale, qui en s'enfonçant 20 dans le sol empêche la rotation. La patte latérale peut être soudée sur la tige, ou bien réglable en hauteur. La patte latérale est surmontée par une partie présentant une section de plus grande surface horizontale, par exemple, un disque horizontal, pour freiner l'enfoncement dans le sol. Le dispositif est maintenu vertical par la patte de fixation qui est fixé 25 à la surface d'appui ; comme il est expliqué ci-dessus, la plus grande partie de la charge est reportée sur le sol, et grâce au socle anti-rotation, la seule force exercée par la tige sur la patte de fixation est perpendiculaire à la surface d'appui, dans l'axe de la patte de fixation.. Cette longueur peut être réglable, par exemple en prévoyant plusieurs trous de passage de la tige. La fixation elle- 30 même à la surface d'appui peut être par scellement, par vis, par collage, par adhésif ou tout autre système compatible avec la surface d'appui.

L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus 35 explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence au dessin annexé, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ce dessin : Fig. 1 est une vue de côté du dispositif selon l'invention, Fig. 2 est une perspective du socle anti-rotation selon l'invention Fig. 3 est une variante de réalisation du socle anti-rotation selon l'invention. Fig. 4 est une variante du support de l'élément de jardin à surélever Fig. 5 est une perspective du dispositif selon l'invention, avec la fonction arrosage.

En se reportant à la Fig.1, on peut voir un dispositif selon l'invention, constitué de la tige 1, qui est solidaire, à son extrémité basse, du socle antirotation 2. Selon la représentation de cette figure, le socle anti-rotation est une lame plate, ayant une forme pointue vers le bas, ayant une longueur suffisante pour assurer la stabilité du support et ayant une largeur suffisante pour que, une fois enfoncée dans le sol, la tige ne puisse pas tourner. Le socle 2 est représenté plus visiblement sur la Fig. 2 qui est un détail en perspective. De 15 nouveau sur la Fig. 1, en partie supérieure du socle anti-rotation, est représentée le disque horizontal 3 qui participe à l'appui sur le sol. Le niveau du sol NS est indiqué au dessus du disque horizontal 3. En partie supérieure de la tige 1, on trouve le support 4, adapté à l'élément de jardin, dans le cas présent, un pot de fleur, qui est rendu solidaire de la tige 1 par l'intermédiaire de la pièce 20 de jonction 5. La patte de fixation 6 coulisse sur la tige 1, tandis que l'autre côté est fixé à la surface d'appui 7. La Fig.3 représente une variante du socle anti-rotation ; la tige 1 se prolonge par un ensemble de deux tiges 11 et 12 qui assurent ensemble la stabilité du support et le blocage en rotation de la tige. Le nombre de tiges n'est 25 pas limitatif ; par exemple, on peut envisager trois tiges alignées ou non. De même, la tige 12 et le disque horizontal 3 peuvent être solidaires de la tige 11, ou réglables en hauteur, par un système coulissant, blocable par boulon, par goupille ou autre... La Fig.4 représente, en vue de dessus, un autre exemple de support 30 pour un pot de fleur ou autre élément de jardin ; le cercle 4 n'est pas fermé, mais un lien 8, éventuellement élastique maintient le pot fermement en position. Sur cette vue, sont représentés les passages 9 de la tige 1, avec un passage pré-percé permettant l'ajustement de la longueur de la patte de fixation. Cette configuration nécessite que la tige 1 puisse être désolidarisée soit du socle 2, 35 soit de l'élément de jonction 5.

La Fig.5 représente un dispositif selon l'invention sur lequel on rajoute une alimentation en eau d'arrosage 10 ; le tuyau, qui peut être soit enterré, soit aérien, passe à l'intérieur de la tige 1 qui est alors tubulaire et alimente la plante en eau par le dessus ; l'alimentation peut être soit en continu, soit en goutte à goutte. Le même dispositif pourrait alimenter un élément de jardin aquatique, tel qu'un moulin à eau, une cascade ou un aquarium... Si l'élément de jardin n'était pas un pot de fleur, mais un système nécessitant le courant électrique, on pourrait de la même façon faire passer un câble électrique à l'intérieur de la tige 1, et alimenter un éclairage, un élément motorisé ou tout élément nécessitant une alimentation électrique.

i0 Les applications du dispositif pour surélever des éléments de jardin sont nombreuses ; on peut bien sûr penser à surélever des pots de fleurs... on peut aussi surélever des jardinières plus importantes ; on peut aussi surélever des lampes et des systèmes d'éclairage pour éclairer le soir le jardin en 3D ; on peut aussi jouer sur les niveaux pour les décorations de jardin tels que les nains 15 de jardins, les statues... on peut mettre en valeur une sculpture ou une vielle jarre... on peut jouer avec l'eau en créant des cascades et des fontaines débordantes... on peut percher une cage à oiseaux ...il suffira à chaque fois d'adapter le support 4 de l'élément à surélever pour s'assurer qu'il ne peut y avoir de risque de chute.

20 Enfin, ce dispositif complète avantageusement les murs végétalisés, en permettant de créer du volume et de la variété dans la couleur par des superpositions de pots de fleur ou par des éléments décoratifs.

Claims

REVENDICATIONS1. Dispositif pour surélever un élément de jardin a proximité d'une surface d'appui, qui comprend une tige verticale (1) et un support de l'élément de jardin (4), solidaire de la tige (1), l'élément à surélever étant déporté par rapport à l'axe de la tige, libérant ainsi la surface sous l'élément caractérisé en ce qu'il comprend : io - un socle (2) fixé en partie basse de la tige (1) dont la forme est telle que, après être enfoncé dans le sol, il résiste à la charge due principalement au poids de l'élément de jardin et il bloque la tige 1 en rotation ; - une patte de fixation (6), fixée à la surface d'appui, qui peut coulisser librement sur tout ou partie de la tige (1). 15
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le socle (2) est muni vers le haut, d'une partie (3) présentant une section de plus grande surface horizontale, qui prend appui dans le sol pour freiner son enfoncement. 20
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la partie (3) est un disque horizontal.
4. Dispositif selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le socle (2) est mis en forme pour s'enfoncer dans le sol et présente une section 25 oblongue empêchant sa rotation dans le sol.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la section oblongue du socle 2 est un rectangle, le socle 2 étant alors constitué d'un plat vertical terminé en partie basse par une pointe.
6. Dispositif selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le socle (2) est mis en forme pour s'enfoncer dans le sol, une patte latérale (12) s'enfonçant elle-même dans le sol et empêchant la rotation. 35
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tige (1) est formée d'éléments emboitables, ce qui permet au support d'être ajustable en hauteur. 30. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tige (1) est un tube dans lequel passe un tuyau d'eau pour l'arrosage ou pour alimenter un élément de jardin aquatique. 9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tige (1) est un tube dans lequel passe un câble électrique pour l'éclairage ou l'alimentation d'un élément de jardin électrique. 10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, io caractérisé en ce que la patte de fixation (6) est fixé par collage sur la surface d'appui (7).