DISPOSITIF DE SUPPORT ESCAMOTABLE PROPRE À ÊTRE RANGÉ SENSIBLEMENT VERTICALEMENT DANS UN RÉCEPTACLE DE VÉHICULE ET À SUPPORTER AU MOINS UN OBJET EN POSITION DÉPLOYÉE L'invention concerne les dispositifs escamotables qui sont chargés de supporter au moins un objet, éventuellement de type électronique, et qui sont destinés à être solidarisés à un réceptacle d'objet(s), lui-même destiné à être implanté dans un véhicule, éventuellement de type automobile. Tout type d'objet est concerné par l'invention, et notamment les conteneurs, comme par exemple les verres ou gobelets ou les canettes, et les équipements électroniques, comme par exemple ceux de type dit nomade. On entend ici par équipement nomade un équipement numérique portatif (ou mobile) de dimensions réduites et assurant au moins une fonction choisie parmi au moins la communication par voie d'ondes, la lecture et/ou la réception de données audio et/ou vidéo, et la navigation par satellites. Par conséquent, il pourra par exemple s'agir d'un téléphone mobile (ou cellulaire), d'un assistant personnel numérique (ou PDA) communiquant, d'un appareil de navigation par satellites, ou d'un lecteur et/ou récepteur de données audio et/ou vidéo (par exemple un baladeur MP3, éventuellement multimédia), éventuellement communiquant. Certains véhicules, notamment de type automobile, sont équipés d'un dispositif de support escamotable qui est solidarisé à un réceptacle d'objet(s), par exemple implanté entre deux sièges (ou dans une banquette) et éventuellement placé sous un couvercle rabattable (comme par exemple un accoudoir). De tels dispositifs sont notamment décrits dans les documents brevet FR 2842483, EP 0842821 et US 2007/176449. Ces dispositifs peuvent être déployés par translation et/ou par rotation une fois le couvercle (ou accoudoir) ouvert et sont placés dans une position de rangement sensiblement horizontale à l'intérieur de leur réceptacle d'objet(s).
Ce type de rangement à l'horizontal présente au moins quatre inconvénients : - il contraint le dispositif à occuper un volume important, notamment en hauteur, à l'intérieur de son réceptacle d'objet(s), ce qui limite notablement les capacités de rangement de ce dernier lorsque le dispositif est rangé à l'intérieur, - le mécanisme de déploiement du dispositif et ses moyens de fixation ne permettent pas d'accéder facilement à l'espace de rangement qui est défini dans le réceptacle d'objet(s) lorsque ledit dispositif est déployé (ou en position de travail), - il n'est quasiment plus possible d'intégrer dans le réceptacle d'objet(s) des moyens permettant de régler sa hauteur et/ou son positionnement longitudinal et/ou de prévoir sous le réceptacle d'objet(s) un petit espace de rangement supplémentaire plat, - il ne permet pas de placer certains objets, notamment de type nomade, dans une position permettant de les manipuler et/ou de les observer efficacement (c'est-à-dire de façon ergonomique). L'invention a donc pour but d'améliorer la situation, et notamment d'offrir un dispositif de support escamotable qui n'occupe pas beaucoup de place lorsqu'il est rangé à l'intérieur d'un réceptacle d'objet(s) et qui permet de supporter un objet de façon ergonomique (tactile et/ou visuelle) lorsqu'il est déployé (ou dans une position de travail). L'invention propose plus précisément à cet effet un dispositif escamotable dédié au support d'objet(s) et propre à être solidarisé à un réceptacle d'objet(s), destiné à être implanté dans un véhicule et comportant des parois latérales, dont une dite avant , orientées de bas en haut et délimitant un espace de rangement interne. Ce dispositif de support escamotable se caractérise par le fait qu'il comprend : - un premier support comportant une première extrémité et une seconde extrémité, propre à être montée à rotation au niveau d'une partie d'extrémité supérieure du réceptacle d'objet(s) afin d'être déplacé entre une position de rangement, dans laquelle il est logé dans l'espace de rangement interne contre la paroi latérale avant, et au moins une position de travail, dans laquelle il est situé hors de l'espace de rangement interne, et - un second support comportant une première extrémité montée à rotation sur la première extrémité du premier support afin d'être déplacé entre une position de rangement dans laquelle il est logé dans l'espace de rangement interne contre une face choisie du premier support, et au moins une position de travail, dans laquelle il est situé hors de l'espace de rangement interne dans le prolongement du premier support en présentant une orientation choisie par rapport à ce dernier. Le dispositif de support escamotable selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - son second support peut être agencé de manière à être placé dans une position de rangement dans laquelle il est logé dans l'espace de rangement interne contre une face dite supérieure du premier support ; - son premier support peut être propre à être placé dans au moins une position de travail dans laquelle il est situé à l'extérieur de l'espace de rangement interne devant le réceptacle d'objet(s) ; - son premier support peut être agencé de manière à s'appuyer sur une butée d'appui, définie dans un décrochement interne (défini au niveau d'une extrémité supérieure de la paroi latérale avant), lorsqu'il est placé dans une position de travail ; - la seconde extrémité du premier support peut être montée à rotation de façon amovible sur une face interne d'au moins une paroi latérale du réceptacle d'objet(s) ; - son premier support peut comprendre un trou traversant propre à recevoir un conteneur ; - l'un au moins de ses premier et second supports peut être pourvu de moyens de connexion propres à permettre le raccordement électrique d'un objet de type électronique ; - les moyens de connexion peuvent être connectés à des câbles électriques portés par l'un au moins des premier et second supports et débouchant dans le réceptacle d'objet(s) ; - l'un au moins de ses premier et second supports peut être monté à rotation au moyen d'un mécanisme de blocage qui est propre à définir au moins deux positions de travail correspondant respectivement à des orientations différentes ; - le mécanisme de blocage peut par exemple être du type dit à cliquet. L'invention propose également un réceptacle d'objet(s) destiné à être implanté dans un véhicule, par exemple entre deux sièges (ou dans une banquette), et comportant, d'une part, des parois latérales, dont une dite avant , orientées de bas en haut et délimitant un espace de rangement interne, et d'autre part, un dispositif de support escamotable du type de celui présenté ci-avant. Un tel réceptacle d'objet(s) peut par exemple comprendre une paroi latérale ayant une partie d'extrémité supérieure sur laquelle est monté à rotation un couvercle rabattable, formant éventuellement un accoudoir. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que non limitativement au support d'un équipement nomade qui assure au moins une fonction choisie parmi (au moins) la communication par voie d'ondes, la lecture et/ou la réception de données audio et/ou vidéo, et la navigation par satellites. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans un premier plan défini à partir des directions longitudinale (X) et verticale (Z) d'un véhicule automobile et passant par le milieu de ce dernier, un exemple de dispositif de support escamotable selon l'invention solidarisé à un réceptacle d'objet(s) et placé dans une position de travail (déployée) dans laquelle il supporte un téléphone mobile et un gobelet, - la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue du dessus (dans le plan XY), le dispositif de support escamotable de la figure 1 placé dans une position de travail (déployée), - la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans le premier plan XZ, le dispositif de support escamotable de la figure 1 placé dans sa position de rangement, - la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans le premier plan XZ, le dispositif de support escamotable de la figure 1 placé dans un état partiellement déployé, - la figure 5 illustre schématiquement, dans une vue en coupe dans le premier plan XZ, le dispositif de support escamotable de la figure 1 placé dans deux positions de travail différentes (superposées), et - la figure 6 illustre schématiquement, dans une vue en coupe, un exemple de mécanisme de blocage intégré dans un organe rotatif d'un dispositif de support escamotable selon l'invention. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour but d'offrir un dispositif escamotable (D) destiné à être solidarisé à un réceptacle d'objet(s) (R) implanté dans un véhicule (V), éventuellement de type automobile, et permettant de supporter au moins un objet (Oj) une fois qu'il a été placé dans une position de travail (ou déployé) à l'extérieur dudit réceptacle d'objet(s) (R). Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le véhicule (V) est de type automobile, comme par exemple une voiture. Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet tout type de véhicule pouvant comprendre à l'intérieur de son habitacle H, par exemple entre deux sièges ou dans une banquette, au moins un réceptacle d'objet(s) relativement haut et comprenant une ouverture dans sa partie supérieure permettant d'accéder à son espace de rangement interne (ER). Par conséquent, il pourra également s'agir d'un camion, d'un car, d'un bus, d'un véhicule utilitaire, d'un engin de chantier, d'un avion, d'un bateau d'un train ou d'un tramway, par exemple. Par ailleurs, et comme illustré non limitativement sur la figure 1, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le réceptacle d'objet(s) R fait partie d'une console centrale destinée à être implantée entre les deux sièges avant d'une voiture, et que l'accès à l'espace de rangement interne ER (qui est notamment délimité par ses parois latérales Pi (ici i = 1 à 4 (voir figure 2)), est contrôlé par un couvercle rabattable AC qui définit ici un accoudoir central. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de réceptacle d'objet(s). Elle concerne également les consoles nomades qui peuvent se déplacer d'avant en arrière entre les sièges avant et les sièges arrière (ou les sièges d'un rang intermédiaire) ou les accoudoirs de porte ou encore les accoudoirs centraux qui sont implantés dans les banquettes arrière, par 1 o exemple. Dans ce qui suit et ce qui précède, on appelle paroi latérale (Pi) une paroi qui est orientée de bas en haut (c'est-à-dire approximativement verticale ou bien légèrement inclinée par rapport à la direction verticale (Z) du véhicule V). 15 Par ailleurs, dans ce qui suit et ce qui précède, on appelle paroi latérale avant (P1) la paroi latérale du réceptacle d'objet(s) R qui est orientée vers l'avant du véhicule V et qui est située à l'opposé de la zone où est monté à rotation l'accoudoir AC, et on appelle paroi latérale arrière (P2) la paroi latérale du réceptacle d'objet(s) R qui est orientée vers l'arrière 20 du véhicule V et qui est située à l'opposé de la paroi latérale avant P1 et donc à proximité de la zone où est monté à rotation l'accoudoir AC. Mais, dans une application dans laquelle les sièges sont orientés vers l'arrière du véhicule, la paroi latérale avant (P1) pourrait être la paroi latérale du réceptacle d'objet(s) R qui est orientée vers l'arrière du véhicule V et qui est située à l'opposé de la 25 zone où est monté à rotation l'accoudoir AC, et la paroi latérale arrière (P2) pourrait être la paroi latérale du réceptacle d'objet(s) R qui est orientée vers l'avant du véhicule V et qui est située à l'opposé de la paroi latérale avant P1 et donc à proximité de la zone où est monté à rotation l'accoudoir AC. De plus, dans ce qui suit et ce qui précède on appelle direction 30 longitudinale (X) la direction qui est sensiblement parallèle aux portières latérales du véhicule (V), direction transversale (Y) la direction qui est sensiblement perpendiculaire aux portières latérales du véhicule (V) et donc à la direction longitudinale (X), et direction verticale (Z) la direction qui est sensiblement perpendiculaire aux directions longitudinale (X) et transversale (Y). On notera que l'accoudoir AC peut être éventuellement monté à rotation sur la paroi latérale arrière P2 du réceptacle d'objet(s) R.
On a schématiquement représenté sur les figures 1 et 2 un exemple non limitatif de dispositif de support escamotable D, selon l'invention, solidarisé à la partie d'extrémité supérieure PES d'un réceptacle (d'objet(s)) R et placé dans une position de travail (ou déployée). Un dispositif (de support escamotable) D selon l'invention comprend au moins des premier S1 et second S2 supports solidaires en rotation. Le premier support S1 comporte des première E11 et seconde E12 extrémités opposées. La seconde extrémité El 2 est destinée à être montée à rotation au niveau d'une partie d'extrémité supérieure PES du réceptacle (d'objet(s)) R qui est située du côté de sa paroi latérale avant P1.
Cet entraînement en rotation peut par exemple se faire au moyen d'un organe de rotation OR qui est équipé d'un éventuel mécanisme de blocage MB, du type de celui qui est illustré non limitativement sur la figure 6. Un tel organe de rotation OR est de préférence orienté suivant la direction transversale Y. Il comprend par exemple un cylindre circulaire CY, qui est solidarisé fixement à un élément (par exemple la seconde extrémité E12 du premier support S1 ou (comme illustré) la première extrémité E21 du second support S2), et deux disques d'extrémité Dl et D2 qui sont, d'une part, montés à rotation aux deux extrémités opposées du cylindre circulaire CY, et d'autre part, solidarisés fixement à un élément (par exemple la paroi latérale avant P1 ou (comme illustré) la première extrémité El 1 du premier support Si). Comme illustré, le cylindre circulaire CY peut par exemple comporter au niveau de l'une de ses deux extrémités opposées un logement ouvert LR dans lequel sont logés une bille BI et un ressort RS destiné à repousser la bille BI vers l'extérieur, et l'un des deux disques (ici D1) peut par exemple comporter plusieurs (au moins deux et ici quatre) logements ouverts LB dans chacun desquels peut être logée une partie de la bille BI lorsque cette dernière est située devant. On comprendra que le nombre de logements ouverts LB définit le nombre d'orientations relatives différentes prédéfinies que peut prendre le second support S2 par rapport au premier support S1 ou bien le premier support S1 par rapport à la paroi latérale avant P1. On comprendra également que lorsque la bille BI est partiellement logée dans l'un des logements ouverts LB, la rotation d'un élément par rapport à l'autre est bloquée (ou verrouillée). Il faut alors exercer un couple supérieur à une valeur choisie (notamment fonction du coefficient de raideur du ressort RS) pour repousser la bille BI dans son logement ouvert LR et ainsi changer de position relative (et donc d'orientation relative).
Les logements ouverts LB et LR, le ressort RS et la bille BI constituent ici le mécanisme de blocage (ou verrouillage) MB. Ce dernier est ici du type dit à cliquet . Mais, d'autres types de mécanisme de blocage (ou verrouillage) pourraient être utilisés. Ainsi, le mécanisme de blocage pourrait par exemple comprendre deux disques (ou couronnes) dentelé(e)s contraint(e)s par un ressort, la rotation de l'un de ces disques par rapport à l'autre nécessitant un léger déplacement axial, compensé par le ressort. On notera que les organes de rotation OR peuvent éventuellement comprendre une butée destinée à interdire une rotation supérieure à un seuil choisi.
L'entraînement en rotation de la seconde extrémité E12 du premier support S1 par rapport à la partie d'extrémité supérieure PES du réceptacle R est destiné à permettre le déplacement du premier support S1 entre une position de rangement, illustrée sur la figure 3 et dans laquelle il est logé dans l'espace de rangement ER contre la paroi latérale avant P1, et au moins une position de travail, illustrée sur les figures 1, 2 et 5 et dans laquelle il est situé hors de cet espace de rangement ER. On notera que la seconde extrémité E12 du premier support S1 peut être montée à rotation soit de façon fixe, soit de façon amovible sur une face interne d'au moins une paroi latérale Pi du réceptacle R. Par exemple on peut effectuer le montage rotatif sur la face interne de la paroi latérale avant P1. Mais dans une variante on pourrait effectuer le montage rotatif sur les faces internes des parois latérales droite P3 et gauche P4 . Comme illustré non limitativement sur la figure 2, le premier support S1 peut par exemple présenter une forme générale sensiblement rectangulaire. Mais, cela n'est pas obligatoire. D'autres formes, y compris non géométriques, peuvent en effet être envisagées. Par ailleurs, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 2, le premier support S1 peut par exemple comporter dans une partie arrière, située du côté de sa seconde extrémité El 2, un trou traversant TT propre à recevoir un conteneur 03, comme par exemple un verre, un gobelet ou une canette. Le second support S2 comporte des première E21 et seconde E22 extrémités opposées. La première extrémité E21 est montée à rotation sur la première extrémité El 1 du premier support S1. Cet entraînement en rotation peut par exemple se faire au moyen d'un organe de rotation OR, de préférence sensiblement orienté suivant la direction transversale Y) et équipé d'un éventuel mécanisme de blocage MB, du type de celui qui est illustré non limitativement sur la figure 6 et qui a été décrit ci-avant. L'entraînement en rotation (relatif) de la première extrémité E21 du second support S2 par rapport à la première extrémité El 1 du premier support S1 est destiné à permettre le déplacement du second support S2 entre une position de rangement, illustrée sur la figure 3 et dans laquelle il est logé dans l'espace de rangement ER contre une face choisie FS du premier support S1 (et donc rabattu), et au moins une position de travail, illustrée sur les figures 1, 2 et 5 et dans laquelle il est situé hors de l'espace de rangement ER dans le prolongement du premier support S1 en présentant une orientation choisie par rapport à ce dernier S1. On comprendra que l'orientation est choisie par l'usager en fonction de l'ergonomie tactile et/ou visuelle qu'il souhaite. Cette orientation peut être éventuellement choisie parmi plusieurs orientations prédéfinies qui sont offertes par l'éventuel mécanisme de blocage MB et qui offrent un positionnement relatif plus résistant (et donc plus apte à supporter une charge importante) qu'une position intermédiaire (c'est-à-dire située entre deux orientations (ou positions) prédéfinies). La face du premier support S1 contre laquelle est rabattu le second support S2 est par exemple, et comme illustré non limitativement, la face FS qui est dite supérieure du fait qu'elle est orientée vers le haut lorsque le dispositif D est déployé (ou en position de travail) et qui est opposée à la face FI dite inférieure du fait qu'elle est orientée vers le bas lorsque le dispositif D est déployé (ou en position de travail). Mais, dans une variante le second support S2 pourrait être rabattu contre la face inférieure FI du premier support S1. Comme illustré non limitativement sur la figure 2, le second support S2 peut par exemple présenter une forme générale sensiblement rectangulaire (voire carré). Mais, cela n'est pas obligatoire. D'autres formes, y compris non géométriques, peuvent en effet être envisagées. Une position de travail (ou position déployée) est une position dans laquelle le dispositif D peut supporter avec son seul second support S2, ou bien avec ses premier S1 et second S2 supports, un objet Oi qui peut fournir des informations ou données textuelles et/ou sonores (ou vocales) et qui peut être manipulé. Un tel objet Oj peut par exemple être un livre (à support papier), une carte routière, ou un équipement électronique, par exemple de type dit nomade. Comme indiqué dans la partie introductive, un équipement nomade est un équipement numérique portatif (ou mobile) de dimensions réduites et assurant au moins une fonction choisie parmi au moins la communication par voie d'ondes, la lecture et/ou la réception de données audio et/ou vidéo, et la navigation par satellites. Par conséquent, il pourra par exemple s'agir d'un téléphone mobile (ou cellulaire), d'un assistant personnel numérique (ou PDA) communiquant, d'un appareil de navigation par satellites, ou d'un lecteur et/ou récepteur de données audio et/ou vidéo (par exemple un baladeur MP3, éventuellement multimédia), éventuellement communiquant. Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, le dispositif D supporte un téléphone mobile 02 comportant deux parties montées à rotation l'une par rapport à l'autre. Ces deux parties sont alors respectivement supportées par les premier S1 et second S2 supports. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 et 5, le dispositif D supporte un objet 01 tel qu'un baladeur MP3 ou un téléphone mobile non articulé. Dans ce cas, c'est son seul second support S2 qui supporte l'objet 01. Deux positions de travail différentes, correspondant à deux orientations relatives différentes des premier S1 et second S2 supports, sont schématiquement illustrées sur la même figure 5. On notera que lorsque le dispositif D est dans une position de travail (ou position déployée), son premier support S1 est situé à l'extérieur de l'espace de rangement interne ER, de préférence devant le réceptacle R. Mais, on pourrait envisager qu'il soit au moins partiellement situé au dessus du réceptacle R, notamment lorsque l'accès à ce dernier (R) n'est pas contrôlé par un couvercle rabattable (ici un accoudoir) AC. Ce décrochement interne Dl permet en outre de rabattre complètement l'éventuel accoudoir AC. Afin d'accroître la capacité du dispositif D à supporter au moins un objet Oj en position déployée, son premier support S1 peut, comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 3 à 5, être agencé de manière à s'appuyer sur une butée d'appui qui est définie dans un décrochement interne Dl défini au niveau d'une extrémité supérieure de la paroi latérale avant P1, lorsqu'il est placé dans une position de travail. Par ailleurs, l'un au moins des premier S1 et second S2 supports peut être pourvu de moyens de connexion MC qui sont destinés à permettre le raccordement électrique d'un objet Oj de type électronique. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 et 5, seul le second support S2 est équipé de moyens de connexion MC. Mais, le premier support S1 pourrait également en comporter. Comme illustré, ces moyens de connexion MC peuvent éventuellement servir avantageusement d'embase ou socle de fixation pour un équipement nomade 01. Ces moyens de connexion MC peuvent, comme illustré non limitativement, être connectés à des câbles électriques CE qui sont portés par l'un au moins des premier S1 et second S2 supports et qui débouchent dans le réceptacle R. Par exemple ces câbles électriques CE peuvent être partiellement logés à l'intérieur des organes de rotation OR, ainsi qu'éventuellement dans un conduit (ou goulotte ou gaine) défini(e) dans le premier support S1.
Tout type de moyens de connexion miniaturisés peut être envisagé, et notamment des connecteurs de type USB. Par ailleurs, les moyens de connexion MC peuvent être destinés à alimenter un objet Oj en énergie électrique et/ou à le raccorder à une interface de commande centralisée du véhicule V et/ou à des moyens de diffusion audio du véhicule V et/ou à des moyens de communication du véhicule V. Les premier S1 et second S2 supports peuvent par exemple être réalisés dans un matériau synthétique présentant une bonne rigidité, comme par exemple un plastique. Mais, ils pourraient être réalisés dans un matériau métallique, comme par exemple en aluminium. Lorsque le dispositif D est rangé à l'intérieur du réceptacle R (voir figure 3) et qu'un usager souhaite l'utiliser pour supporter un objet Oj, il doit procéder comme indiqué ci-après. Tout d'abord, l'usager doit relever l'accoudoir AC, puis il doit introduire l'une de ses mains dans l'espace de rangement interne ER afin de se saisir au moins du premier support S1. Puis, l'usager doit entraîner le premier support S1 (avec le second support S2) en rotation vers le haut afin de le faire sortir du réceptacle R et de venir le placer dans une position de travail choisie (éventuellement la seule, par exemple celle illustrée sur la figure 1). Ce stade intermédiaire est illustré sur la figure 4). Ensuite, l'usager doit entraîner en rotation le second support S2 par rapport au premier support S1, afin de venir le placer dans une position de travail choisie (par exemple celle illustrée sur la figure 1). L'usager peut enfin rabattre l'accoudoir AC (on notera que cette opération peut être éventuellement effectuée à un stade intermédiaire dès que la position du premier support S1 le permet). Pour ranger le dispositif D on effectue les opérations précitées dans le sens inverse. L'usager commence par relever l'accoudoir AC, puis il rabat le second support S1 contre la face choisie FS du premier support S1, puis il entraîne en rotation le premier support S1 jusqu'à ce qu'il soit placé à l'intérieur du réceptacle R contre sa paroi latérale avant P1, et finalement il rabat l'accoudoir AC. Le dispositif D selon l'invention présente plusieurs avantages parmi lesquels : - il permet de positionner un objet (éventuellement de type nomade) dans une position (quasi) optimale pour la vision et/ou la manipulation, - il peut être rangé sensiblement à la verticale à l'intérieur du réceptacle R, par exemple sous un accoudoir AC, permettant ainsi d'avoir une hauteur utile de rangement plus importante (par exemple adaptée au rangement de bouteilles de 1,5 litre à la verticale), - il permet d'utiliser le réceptacle R alors même qu'il est rangé à l'intérieur de ce dernier, - il peut être éventuellement désolidarisé du réceptacle R afin d'augmenter temporairement son volume de rangement, - il peut permettre d'implanter un autre réceptacle de rangement fin et plat sous un accoudoir AC ou sous son propre réceptacle R. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de support escamotable et de réceptacle d'objet(s) décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.