La présente -nvention se rapporte à ur assemblage formant faisceau de brins ou de torons, comportant un toron principal à une extrémité duquel sont issus une pluralité de brins du toron. La présente invention se rapporte notamment à un véhicule automobile dans lequel est mcnté un tel faisceau de brins. La présente invention se rapporte également à une pièce destinée à être montée sur un faisceau de brins, notamment au niveau de l'endroit où une pluralité de brins se séparent du toron principal. Lorsque l'on monte un faisceau de brins, notamment électrique ou transportant des données, sur un véhicule automobile par exemple, un noeud est formé en comportant plusieurs sorties de brins (en général au moins trois sorties). Le monteur doit pouvoir effectuer les branchements de chaque brin du faisceau à son connecteur associé. Il convient pour cela qu'il puisse faire le chcix du brin, en sorte que celui-ci soit le plus près possible du connecteur auquel il doit être branché. Dans le cas où les sorties des brins sont aléatoires, le monteur met beaucoup de temps pour effectuer tous les branchements. En outre, il convient que les brins ne se croisent pas. S'ils sont mal orientés à la sortie du toron principal, le monteur doit croiser les brins, ce qui en diminue la longueur, entraînant un plus grand risque de déconnexion. En outre, la superposition des brins en augmente l'encombrement. On souhaite, par conséquent, avoir à disposition un faisceau de brins comportant un toron principal duquel sont issus une pluralité de brins, notamment au moins trois brins, destinés à être connectés à des connecteurs respectifs, qui soit simple de montage dans un véhicule automobile et notamment qui permet d'éviter, lors du montage, que les brins ne se croisent: trop, pour ainsi obtenir un montage le moins encombrant possible, le plus simple possible et, par conséquent, également le plus fiable possible.
Suivant l'invention, l'assemblage formant. faisceau de brins, qui comporte un toron principal constitué de brins toronnés les uns dans les autres, une pluralité des brins s'écartant du toron en un point du, toron dit peint de séparation, notamment au moins trois brins, est caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, une pièce de guidage et de positionnement des brins, la pièce comportant un corps de base destiné à être disposé au niveau du point de séparation et une pluralité de languettes faisant saillie du corps de base de la pièce, à distance les unes des autres autour du point de séparation, pour définir entre elles des encoches dans chacune desquelles peuvent passer un brin de la pluralité de brin, les encoches pouvant notamment être réparties de manière régulière sur sensiblement 360° autour du toron.
Ainsi, le corps de base est disposé au niveau du point du faisceau où des brins formant le toron s'écartent de celui ci, en vue d'être connecté à un connecteur respectif, notamment en y étant fixé par un clip de verrouillage, par des languettes élastiques qui se serrent sur le toron, par un enrubannage ou par une combinaison de ces différents moyens de fixation, et les brins issus du toron peuvent passer chacun entre deux languettes respectives pour être ainsi séparés les uns des autres en. s'étendant sensiblement dans des directions respectives, notamment radiales ou sensiblement perpendiculaires au toron. Les brins sont bien séparés les uns des autres et on peut choisir à quel endroit et suivant quelle orientation on les fait chacun sortir du faisceau pour faciliter le montage. De préférence, les languettes de séparation et de guidage des brins sont souples, notamment élastiques, notamment en pouvant subir une flexion dans une direction transversale à l'axe longitudinal du toron. Ainsi on peut les écarter les unes des autres pour faciliter le passage des brins dans les encoches. Suivant un mode de réalisation de l'invention, les languettes s'étendent sensiblement parallèlement au toron principale tandis que les brins se séparant du toron s'étendent transversalement, notamment perpendiculairement, au toron. Suivant un autre mode de réalisation, le toron principal passe par une des encoches en étant sensiblement dans le même plan que les brins qui se séparent de lui et qui passent par d'autres encoches. De préférence, des ergots font saillies des languettes, de préférence sensiblement aux extrémités distales de celles ci, dans une direction transversale par rapport aux languettes. Ainsi, ces ergots ferment ils en partie let encoches vers le haut, de sorte que l'ouverture restante de chaque encoche vers le haut est de moindre dimension que le diamètre d'un brin, et le brin passant dans :25 l'encoche est empêché de sortir trop facilement de cette encoche. Pour le sortir, il faut se servir de l'élasticité ou de la souplesse de la ou des languette(s). Suivant un mode de réalisation préféré de :30 l'invention, le corps de base comporte deux plaques mutuellement parallèles, qui définissent entre elles un espace en forme de canal dans lequel peut passer le toron en y étant fixé, par exemple par serrage des deux plaques chacune d'un côté contre le toron au moyen d'un enrubannage ou au moyen d'un verrouillage par encliquetage ou au moyen d'une lanière, et un tronçon sensiblement en forme d'anneau, de la partie inférieure duquel sont issues les deux plaques de serrage sur le toron et du bord supérieur duquel sont issues les languettes de maintien et de guidage des brins. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, les languettes de serrage et de maintien sont réparties de manière uniforme sur 360° le long de l'anneau. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, la pièce de guidage et de positionnement peut comporter des moyens de fixation à un objet, par exemple à une paroi ou une cloison, notamment d'un véhicule automobile, par exemple un clip une agrafe ou un pion de type sapin ou analogue, qui notamment peuvent être issus des plaques destinées à la fixation de la pièce au toron ou être issu du sommet du corps de base, du côté opposé aux languettes.
Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, la pièce comporte une lanière destinée G entourer les languettes sensiblement au niveau de leurs extrémités libres pour fermer les encoches une fois les brins passés dans celle ci, pour ainsi empêcher les brins de sortir de leur encoche respective. De préférence, les extrémités libres des languettes sont repliées sur elle même, de préférence vers l'extérieur, pour ainsi former une rigole de réception de la lanière.
La présente invention se rapporte également à une pièce destinée à être montée sur un faisceau de brins comportant un torons principal constitué par les brins toronnés entre eux, des brins se séparant du toron à partir d'un point de séparation, la pièce comportant un corps de base destiné à être disposé au niveau du point de séparation et une pluralité de languettes faisant saillie du corps de base de la pièce, à distance les unes des autres autour du point de séparation, pour définir entre elles des encoches dans chacune desquelles peut passer un des brins se séparant du toron. La présente invention se rapporte également à un véhicule automobile comportant un assemblage suivant l'invention.
A titre d'exemple, on décrit maintenant des modes de réalisation préférés de l'invention, en se reportant aux dessins dans lesquels la figure 1 est une vue en perspective partiellement arrachée d'un mode de réalisation d'une 15 pièce d'un assemblage suivant. l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective d'un assemblage suivant l'invention comportant la pièce de la figure 1 la figure 3 est une vue en perspective d'un 20 autre mode de réalisation d'une pièce suivant l'invention; la figure 4 est une vue en perspective d'encore un autre mode de réalisation d'une pièce suivant l'invention ; 25 la figure 5 est une vue en perspective d'encore un autre mode de réalisation d'une pièce suivant l'invention ; la figure 6 est une vue en perspective d'un assemblage suivant l'invention comportant la pièce de la 30 figure 5 ; et la figure 7 est une vue en perspective d'encore un autre mode de réalisation d'une pièce suivant l'invention.
A la figure 1, il est représenté un mode de réalisation d'une pièce 1 suivant l'invention. La figure 2 montre l'agencement suivant l'invention de la pièce 1 avec un faisceau de brins. Les figures 1 et 2 montrent la pièce 1 avec une partie à l'avant de la figure arrachée pour en simplifier la description. En effet cette pièce 1 est de préférence symétrique en rotation par rapport à l'axe vertical de la figure. Cependant, on peut noter que l'objet correspondant à la vue arrachée de la figure 1, qui n'est donc pas symétrique en rotation par rapport à un axe vertical est un mode de réalisation en soi conforme à la présente invention. Le faisceau comporte un toron 2 principal constitué d'une pluralité de brins 3, 4, 5, 6 et 7 toronnés entre eux pour former le toron principal. Au niveau du logement intérieur formé par la pièce 1, les brins du faisceau se séparent du toron principale, pour s'étendre transversalement à celui ci, chacun en direction d'un connecteur qui lui est associé (non représenté). En réalité, les brins ne sont pas filaires et ont une section transversale telle qu'ils ne se séparent pas du toron en un point mais dans une sorte de volume qui peut être approximé par un point sensiblement au milieu du volume. C'est ce point que l'on appelle suivant l'invention le point de séparation des brins du toron. La pièce 1 est constituée d'un corps 12 de base sensiblement en la forme d'un disque d'un côté inférieur duquel s'étendent des languettes 13 réparties sensiblement de manière uniforme autour du disque 12 en formant entre elles des encoches 14. On peut adapter l'espacement des languettes pour former, comme on le souhaite, des encoches de dimension variables les unes des autres ou au contraire identique. En particulier on peut prévoir qu'une des encoches soit plus large pour s'adapter au toron principal tandis que les autres encoches sont plus minces pour s'adapter à un brin individuel. Les languettes 13 s'étendent sensiblement parallèlement: les unes aux autres et sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal du toron 2. La face supérieure 15 du disque 12 comporte des moyens de fixation de la pièce à une cloison (non représentée) d'un véhicule automobile. Ces moyens de fixation ont: à la figure 2 la forme d'une plaque coopérant avec une rainure en queue d'aronde et une tige filetée 16. A la place on pourrait prévoir un pion sapin comme représenté à la figure 7. La plus grande largeur (mesurée le long de la périphérie du disque 12) de chaque encoche correspond sensiblement à la section transversale du brin qui passe à travers elle. L'extrémité libre de chaque languette comporte une serte de rebord 17 faisant sailli latéralement de la languette. Il est ainsi formé une rainure dans laquelle pourra passer une lanière faisant tout le tour de la pièce 1, après que les brins ait été introduits dans leur encoche respective, la lanière emprisonnant ainsi les brins dans leur encoche respective. Un montage identique est représenté à la figure 7. Aux figures 3 et 4, sont représentés d'autres modes de réalisations possible de l'invention. La pièce 300 (à la figure 3) ou la pièce 400 (à la figure 4) sont chacune constituées d'un corps de base 302 ou 402, duquel sont issues des languettes 303 ou 403 en forme de plaques. Les languettes 303, 403 s'étendent dans la direction longitudinale correspondant à la direction du toron. Elles sont réparties le long d'un bord 304, 404 supérieur sensiblement annulaire du corps de base 302, 402. Ce bord 304, 404 supérieur s'étend sur sensiblement toute la périphérie du faisceau, c'est-à-dire sur sensiblement 360°. Cependant, on pourra également prévoir qu'il s'étende sur moins de 360°. L'épaisseur des languettes 303, 403, c'est-à-dire la dimension dans la direction périphérique du bord 304, 404, est inférieure à la largeur (mesurée dans la direction radiale) des languettes 303, 403. Cela signifie que les languettes sont minces et sont disposées avec leur grande dimension dans la direction radiale. Deux languettes voisines sont séparées l'une de l'autre par un espace formant une encoche 306, 406 dans laquelle peut passer un brin qui s'est séparé du toron principal. Le corps 302 de base de la pièce comporte, en outre, deux plaques rectangulaires 305, ces plaques étant agencées parallèles l'une à l'autre et étant destinées à venir enserrer le toron principal pour permettre un enrubannage ensemble d'elles-mêmes et du toron, et ainsi une fixation de la pièce au faisceau. Comme représenté, on peut également prévoir de fixer la pièce et le faisceau qui lui est attaché par des moyens de fixation ici sous la forme d'un pion sapin 308 issu d'une des plaques 305. De chaque grande face 316, 416 des languettes 303, 403, font saillie des ergots 307, 407 en forme également de plaques, ces ergots 307, 407 s'étendant dans une direction transversale par rapport au plan des faces 316, 416 des languettes 303, 403 c'est-à-dire s'étendant sensiblement dans une direction parallèle à la direction périphérique du bcrd 304, 404 annulaire. Ces ergots 307, 407 s'étendent en étant inclinés vers le bas, c'est-à-dire en direction du corps de base. Ces ergots diminuent ainsi la largeur 1 des ouvertures des encoches 306, 406 de sorte que celles ci soient inférieures au diamètre du brin associé à l'encoche, le brin associé étant ainsi empêché de sortir trop facilement de l'encoche. Pour faire éventuellement sortir un brin de l'encoche, l'utilisateur peut écarter les languettes l'une de l'autre. Le fait crue ces languettes soient souples et/ou élastiques facilitant cet écartement. La fonction de ces ergots est sensiblement identique à celle de la lanière décrite ci dessus ou de celle représentée à la figure 7 et à la place de ces ergots on pourrait prévoir une lanière comme dans le mode de réalisation des autres figures, en association avec un rebord, et de même les lanières représentées et/ou décrites dans les autres modes de réalisation pourraient être remplacées par des ergots comme décrits ci dessus.
Suivant le mode de réalisation représenté à la figure 4, à la place des deux plaques 305 du mode de réalisation de la figure 1, il est prévu un boîtier 405 comportant deux parties se rabattant l'une sur l'autre. Un système de verrouillage par encliquetage verrouille les deux parties rabattues l'une à l'autre après que le toron principal ait été reçu entre elles et ainsi solidarisé à celles ci. Il est en outre prévu, comme à la figure 3, une fixation à un véhicule automobile, notamment à une cloison d'un véhicule automobile, par un pion dit de type sapin 406 issu d'une des parties du boîtier. La pièce ou les pièces des figures 2 et 3 se montent à la fin du montage du faisceau et de son habillage. Elles permettent une pré orientation des brins en trois dimensions, notamment en étoile par rapport au toron principal. A la figure 5, il est représenté un autre mode de réalisation d'une pièce suivant l'invention, la figure 6 montrant la pièce de la figure 5 montée sur le faisceau de brins de la figure 2. La structure de ce mode de réalisation est très proche de celui des figures 1 et 2. La seule différence est que le toron principal traverse le disque formant le corps principal par une ouverture 501. Deux plaques font saillie du disque dans une direction opposée à la direction dans laquelle s'étendent les languettes. Ces plaques sont sensblement identiques aux plaques 305 de la figure 3 et sont destinées à permettre la solidarisation de la pièce au faisceau. Ici, comme représenté à la figure 6, le toron principal s'étend dans une direction qui est parallèle au plan des encoches formées par les languettes. En particulier le toron principal est sensiblement perpendiculaire aux brins qui en .sortent. On peut bien évidemment prévoir sur cette pièce des figures 5 ou 6 des moyens de fixation à une cloison, par exemple un pion sapin issu des plaques. Enfin, à la figure 7, il est représenté encore un autre mode de réalisation d'une pièce suivant l'invention. Il est sensiblement identique à celui des figures 3 ou 5. Il comporte en outre une lanière 600 que l'on fait passer autour des languettes, dans une rainure 601 formé par repliement des extrémités libres des languettes. A la figure 7, on a représenté la lanière telle qu'elle est disposée une fois la pièce montée sur le faisceau. Cependant le faisceau n'y est pas représenté. On comprend bien cependant que la lanière a pour effet de fermer les encoches pour ainsi emprisonner un brin passant par chaque encoche.30