FR2928397A1 - "dispositif de manoeuvre d'un boudin gonflable" - Google Patents

Abstract

Le dispositif de manoeuvre d'un boudin (100) gonflable en arche d'une structure gonflable comporte une pluralité de boudins (100) d'ossature de support de toile de couverture (9) prévus pour occuper des positions espacées afin de former une ossature de tunnel, le dispositif comportant un chariot (500), d'entraînement en coulissement d'un embout (1) de boudin (100), monté sur une piste longitudinale (600) selon une direction de coulissement déterminée (190), pour déployer les boudins (100) à distance les uns des autres et pour les reployer les uns à proximité des autres, le chariot (500) portant une jambe d'appui (510) comportant des éléments (522) de couplage à un tronçon intermédiaire (110) du boudin.

Description

i La présente invention concerne les ossatures gonflables supportant une toile de couverture d'un espace à protéger des intempéries. Une ossature gonflable permet de dresser facilement et rapidement une structure tridimensionnelle de protection contre les intempéries. On peut ainsi par exemple protéger une piscine de plein-air. Lorsqu'il s'agit de protéger une grande surface, il est préférable de prévoir une ossature modulaire, qui va ainsi pouvoir être adaptée à la taille de la surface à protéger. En outre la présentation de cette ossature sous forme de plusieurs éléments en facilite le transport et la manutention jusqu'au site d'installation. L'ossature peut être prévue selon deux types de forme. 1` Dans un premier type, le matériau de l'ossature, qui constitue donc un coussin gonflable, est fabriqué selon sa forme finale d'utilisation. On peut ainsi par exemple former un igloo dont la paroi en toile est portée par des boudins gonflés en arches, ces boudins ayant donc été 20 fabriqués selon la forme arquée voulue. En variante, la paroi de tente peut être dédoublée sur toute son étendue pour former un coussin gonflable auto-porteur. A l'utilisation, une faible pression suffit pour établir la forme voulue, puisque celle-ci est la forme naturelle. 25 Dans un second type, il s'agit uniquement de boudins dont la forme naturelle, lors de la fabrication, est rectiligne et qui vont se cintrer lors de la mise sous pression. Or, si l'on gonfle un tel boudin à l'état libre, il va bien évidemment reprendre sa forme naturelle, 30 rectiligne. Pour lui faire prendre une forme en arche, il faut donc maintenir ses deux tronçons d'extrémité à une distance mutuelle inférieure à la longueur de déploiement du boudin. Pour ce faire, on fixe au sol ces deux tronçons d'extrémité à la distance réduite voulue et on gonfle le boudin sous forte pression. A partir d'un certain niveau de gonflage, le boudin se comporte comme une poutre qui flambe, c'est-à-dire que sa partie intermédiaire tend à sortir de l'alignement entre les deux tronçons d'extrémité. Comme le sol bloque tout tel échappement vers le bas, et que la toile gêne tout échappement latéral, la partie intermédiaire a donc tendance à s'échapper vers le haut, et donc à monter la toile de tente. Lorsqu'un certain niveau de pression est atteint, toute la paroi du boudin est tendue au maximum, de sorte que celui-ci devient quasiment indéformable et constitue ainsi un arceau porteur. Il suffit donc de prévoir plusieurs tels arceaux à distance régulière pour former l'ossature d'un tunnel protecteur de longueur voulue. Des haubans tendent finalement le tunnel à chaque extrémité, et en particulier retiennent les deux arches des extrémités respectives contre tout basculement vers l'arche voisine.

Si l'on souhaite pouvoir replier le tunnel, en accordéon, la fixation au sol des extrémités des arches s'effectue alors par des embouts fixés sur des chariots ou patins respectifs montés coulissants sur deux pistes formant des glissières ou rails latéraux. Les chariots, qui doivent donc assurer un ancrage coulissant au sol des pieds des arches, sont maintenus prisonniers des glissières, par une conformation en queue d'aronde, afin en particulier d'empêcher l'envol de la structure en cas de coup de vent. 30 Le déploiement mutuel des arches, initialement serrées les unes contre les autres, s'effectue ainsi en tirant sur les deux chariots d'une extrémité dite avant du tunnel, jusqu'à ce que la toile de couverture portée par les arches, et solidaire de celles-ci, soit tendue et s'oppose donc à tout supplément d'extension longitudinale. On bloque alors les chariots dans leur position extrémale ainsi atteinte. On fixe ensuite des haubans d'extrémité avant à diverses hauteurs de l'arche d'extrémité pour ainsi tirer cette arche vers l'avant, à l'encontre de la résistance de la toile. Pour reployer le tunnel en accordéon, si l'on procède aux mêmes opérations en sens inverse, on va donc libérer les haubans d'extrémité avant. Mais alors l'arche d'extrémité avant tend à basculer en arrière, du fait que la toile du tunnel a tendance à se replier en accordéon du fait de son poids. Le chariot, solidaire de l'arche, subit ainsi un couple de basculement vers l'arrière tendant à relever son avant, à l'encontre de la force de réaction de la forme en queue d'aronde de la glissière, qui maintient le chariot selon l'alignement de la glissière et stabilise donc l'arche.

Le couple ci-dessus provoque donc des forces de réaction qui sont très intenses car le couple de basculement de l'arche est important, du fait de la grande taille de celle-ci, alors que le chariot est relativement court, c'est-à-dire présente un bras de levier bien plus faible que l'arche. Selon la loi classique de mécanique, les forces opposées de couple de réaction aux deux extrémités du chariot sont donc égales à la force de basculement arrière transmise par l'arche, amplifiée par le rapport des deux bras de levier ci-dessus. Si par exemple le chariot mesure 10 centimètres de long alors que l'arche atteint 5 mètres, l'amplification est donc d'un facteur 50.

Les forces énormes ainsi exercées par le chariot sur la glissière font que, même si le coefficient de frottement est faible, le chariot est totalement bloqué. On ne peut donc pas reployer le tunnel.

La présente invention vise à proposer une solution permettant d'éviter ce genre de blocage de chariot ou patin. A cet effet, l'invention concerne tout d'abord un dispositif de manœuvre d'un boudin gonflable en arche d'une structure gonflable comportant une pluralité de boudins d'ossature de support de toile de couverture prévus pour occuper des positions espacées afin de former une ossature de tunnel, le dispositif comportant un curseur, d'entraînement en coulissement d'un embout de dit boudin, prévu pour être monté sur une piste longitudinale selon une direction de coulissement déterminée, pour déployer les boudins à distance les uns des autres et pour les reployer les uns à proximité des autres, dispositif caractérisé par le fait que le curseur porte une jambe d'appui comportant 20) des moyens de couplage à un tronçon intermédiaire du boudin. Ainsi, comme l'arche considérée est maintenue en position en trois points non alignés, en triangle à sommet au niveau de son tronçon intermédiaire, donc à une certaine 2:5 hauteur à distance de ses tronçons d'extrémité qui risquaient d'exercer un couple de basculement en tangage sur le curseur, le reste de ses tronçons intermédiaires ne risque pas non plus de basculer puisque l'arche est restée gonflée et présente donc une certaine rigidité. 30 En particulier, si l'arche présente, au niveau de son extrémité opposée à l'embout considéré, un embout classique, celui-ci ne subira pas de couple de basculement puisque l'arche est stabilisée par la jambe d'appui. On notera que l'arche peut être prévue pour s'étendre globalement selon un plan radial à la direction de coulissement ou selon un plan incliné, c'est-à-dire non vertical si l'on suppose que la piste est horizontale. Le curseur peut être tout élément apte à coulisser avec un frottement limité, comme par exemple un chariot muni de galets ou un patin.

On notera que l'invention est indépendante de la forme particulière du boudin gonflé, c'est-à-dire que le terme "arche" désigne toute forme de boudin gonflé, comme par exemple une forme en portique ou autre. De préférence, le curseur forme un pied à extension parallèle à une direction d'extension de la piste, comportant deux éléments de coulissement à deux extrémités respectives du pied. La longueur du pied va donc déterminer le bras de levier du couple de résistance au basculement de l'arche.

Les moyens de couplage sont par exemple prévus pour se situer dans un plan radial à la piste et contenant une extrémité du curseur. Le curseur peut donc être prévu pour courir à l'extérieur du tunnel ou bien à l'intérieur, si l'arche considérée est l'arche d'extrémité du tunnel, comme cela est préférable. La jambe d'appui peut s'étendre, depuis le curseur, vers l'intérieur du tunnel, c'est-à-dire que le curseur est externe à celui-ci, ce qui en facilite la manœuvre.

Le curseur peut présenter deux extrémités fonctionnelles situées de part et d'autre de l'embout considéré.

Le curseur déborde donc, longitudinalement, des deux côtés de l'embout. La jambe d'appui peut être prévue pour s'étendre dans un plan d'extension de l'arche considérée.

Le curseur et la jambe d'appui forment ainsi un T, plus ou moins symétrique, ou un L. Dans une forme de réalisation particulière, la jambe d'appui comporte un mini-boudin gonflable de déploiement de la jambe. Le préfixe "mini" a pour seul but d'indiquer 1D qu'il s'agit d'un élément de taille bien inférieure à celle du boudin gonflable constituant une arche. Si la jambe d'appui est reliée par un conduit à air à l'intérieur du boudin gonflable, elle se déploie ainsi automatiquement lors de l'installation de la structure 1.5 gonflable et, en outre, elle ne risque pas de blesser l'arche. La jambe d'appui considérée peut même constituer un appendice formant une troisième branche, latérale par rapport à un plan d'extension globale de l'arche. L'arche est ainsi transformée en un trépied. 20 Pour sa part, le curseur peut comporter un mini-boudin gonflable de déport mutuel de deux extrémités fonctionnelles de dit coulissement. Comme pour la jambe d'appui, le curseur peut ainsi se déployer lors du montage et être, lui aussi, intégré de 25 façon pneumatique avec l'arche, c'est-à-dire qu'il équivaut en particulier à une structure télescopique, cette dernière solution n'étant d'ailleurs pas à exclure. Avantageusement, comme exposé ci-dessus, le miniboudin gonflable, de dit déploiement de la jambe d'appui 30 et/ou de dit déport, est relié de façon pneumatique à l'intérieur du boudin gonflable.

Les deux dites extrémités fonctionnelles du curseur peuvent être deux dits embouts de deux arches voisines. Les éléments ajoutés pour former le curseur sont donc uniquement un élément rigide, ou pouvant être rendu rigide, pour unir des deux embouts, dont la fonction de coulissement est donc réutilisée pour le curseur. En d'autres termes, une arche est étayée par un appui qui repose sur le pied de l'arche voisine. Comme exposé ci-dessus, le pied et la jambe d'appui peuvent être de type gonflable, pour ainsi se déployer automatiquement. En particulier, le pied et/ou la jambe d'appui peuvent être branchés en aval d'une valve de gonflage de l'arche considérée, c'est-à-dire que celle-ci perd alors sa forme bidimensionnelle, peu résistante au basculement, pour acquérir une forme tridimensionnelle qui résiste mieux à toute poussée ou traction frontale. La jambe d'appui peut être montée pivotante autour d'un axe sensiblement parallèle à la direction de coulissement.

Si l'arche se déforme latéralement suite à un coup de vent, les moyens de couplage à l'arche peuvent suivre le mouvement de déformation, de sorte que l'on évite toute contrainte excessive de maintien sur le tronçon intermédiaire considéré, et ensuite la pression interne de l'arche ainsi que le poids de la jambe d'appui ramènent ensuite l'arche à la forme d'origine. L'invention concerne aussi une structure gonflable comportant une pluralité de boudins d'ossature de support de toile de couverture prévus pour occuper des positions 3,) espacées afin de former une ossature de tunnel, deux tronçons d'extrémité des boudins comportant un embout respectif de coulissement sur une piste longitudinale selon une direction de coulissement déterminée, pour déployer les boudins à distance les uns des autres et pour les reployer les uns à proximité des autres, caractérisée par le fait qu'il est prévu un dispositif à curseur et jambe d'appui selon l'invention. Il est, de préférence, prévu deux dits curseurs, mutuellement opposés de chaque côté d'un même boudin gonflable et couplés à deux dits tronçons intermédiaires, mutuellement distants, de façon à permettre, en cas de dégonflage du boudin gonflable, un pivotement de chaque jambe d'appui vers sensiblement le curseur opposé. L'ensemble peut ainsi totalement reposer au sol à l'état dégonflé de l'arche formée par le boudin gonflable, si les tronçons intermédiaires sont suffisamment espacés compte tenu de la longueur des jambes d'appui. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation d'une structure gonflable comportant un dispositif de manœuvre selon l'invention, en référence au dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue verticale de face de la structure gonflable érigée, - la figure 2 est une vue en plan de la structure gonflable, - la figure 3 est une vue latérale de la structure gonflable ci-dessus, couplée à l'avant d'une autre même structure gonflable pour constituer un tunnel, - La figure 4 est une vue frontale, légèrement en perspective, d'une arche frontale du tunnel constitué d'une 30 rangée de boudins gonflables en arche, arche dont les deux extrémités sont montées sur deux chariots respectifs roulant sur deux pistes latérales respectives pour déployer les arches à distances régulières et les reployer, et - la figure 5 est une vue latérale de l'un des chariots de manœuvre des arches.

La structure gonflable représentée sur les figures 1, 2 et 3 est destinée à former un abri du genre tunnel présentant une certaine direction d'extension selon un axe longitudinal 190, avec une ossature de boudins en arceaux, globalement désignés par la référence 100, disposés à distances régulières dans des plans verticaux transversaux 170, pour soutenir une toile de couverture 9, ici couplée aux boudins 100. Pour atteindre une longueur voulue, on met bout à bout, et couple de façon étanche, plusieurs telles structures, selon la figure 2.

Dans le présent exposé, la structure gonflable est supposée reposer sur un sol horizontal, c'est-à-dire que l'axe longitudinal 190 est horizontal. C'est donc le sol horizontal et l'axe longitudinal 190 qui servent de références d'orientation pour exposer la position et 2D l'orientation des divers éléments. On conçoit facilement que le présent exposé resterait valable, avec la transposition voulue, si la structure gonflable reposait sur un sol incliné. La structure gonflable comporte ici cinq boudins 25 gonflables 100, équi-espacés longitudinalement le long de l'axe longitudinal 190, et destinés à s'étendre dans un plan vertical transversal 170 propre à chacun, en partant d'une zone de tranche de bord avant de la structure gonflable, où se trouve un premier boudin 101, jusqu'à une 30 zone de tranche de bord arrière où se trouve un cinquième boudin 105, prévu pour pouvoir être couplé à un premier boudin 101B d'une autre telle structure gonflable, 2928397 i0 juxtaposée. Des deuxième, troisième et quatrième boudins sont respectivement référencés 102, 103, 104. Du fait que, dans cet exemple, il s'agit de dresser un tunnel, les boudins 100 sont de même longueur, leurs 5 diamètres n'étant toutefois pas nécessairement identiques. Chaque boudin 100 comporte deux tronçons d'extrémité opposés 111, 111A munis de deux embouts respectifs 1, lA comportant des éléments respectifs 11, 11 de couplage à un curseur respectif constitué ici d'un chariot 500 à galets 10 roulant sur une piste 600 parallèle à l'axe longitudinal 190, l'écartement mutuel des deux pistes 600 déterminant la largeur du tunnel. En référence aux figures 4 et 5, on voit que le tunnel est ainsi fonctionnellement monté sur deux "rails" de 15 guidage de chaque rangée de chariots 500 ainsi constituée, pour le replier en accordéon ou le déployer à partir d'une extrémité arrière. La piste de roulement 600 constitue le fond d'une pièce du genre cornière ou gouttière 601 à profil transversal en U à bords repliés l'un vers l'autre, pour ainsi enfermer le chariot 500, selon le principe d'une queue d'aronde, c'est-à-dire le guider en coulissement sans risque de désaccouplement d'avec la piste 600. Les éléments de couplage 11 sont par exemple deux 2f pattes parallèles descendantes délimitant une fente d'extrémité inférieure dans laquelle se loge une plaque correspondante 506 faisant saillie de la surface supérieure du chariot 500 à travers la fente délimitée par les deux replis de la gouttière 601. Une goupille, non représentée, 30 assure le verrouillage. Les deux pattes ci-dessus sont de préférence orientées chacune parallèlement au plan transversal 170 et la fente qu'elles délimitent est d'épaisseur ajustée à celle de la plaque 506. De la sorte, l'embout 1, lA est bloqué contre tout basculement en avant ou en arrière, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un montage rigide en ce qui concerne la direction longitudinale 190.

Toutefois, la goupille ci-dessus étant alors parallèle à la direction longitudinale 190, comme un axe 521 indiqué plus loin, il peut être prévu que l'extrémité supérieure de la plaque 506 ne bute pas au fond de la fente où elle est logée, pour permettre un pivotement latéral parasite de l'embout 1, lA en cas de coup de vent. Les deux pattes ci-dessus et la plaque 506 peuvent être remplacées par un couplage de type tubulaire, avec donc un manchon constituant l'un quelconque de ceux-ci et un élément mâle constituant une fiche reçue de façon ajustée dans le manchon. Chaque boudin gonflable 100 de la structure gonflable peut ainsi coulisser en rapprochement et en éloignement par rapport aux autres, ceci dans la limite d'une valeur maximale de "pas" déterminée par la longueur de toile 9 d'un boudin gonflable 100 au suivant. Chaque chariot 500 forme un pied à extension parallèle à la direction 190 d'extension de la piste 600 et comporte, à deux extrémités respectives 501, 502 du pied, des éléments de coulissement 503, 504 qui sont ici des galets.

Au moins l'un des chariots 500 d'au moins l'une des deux pistes 600, et de préférence celui situé à l'extrémité avant de déploiement ou reploiement du tunnel, porte une jambe d'appui 510 comportant, à une extrémité supérieure 512, des éléments 522 de couplage à un tronçon intermédiaire 110 du boudin 100. Les éléments de couplage 522 sont par exemple une lanière qui entoure le boudin 101 ou un croc qui coopère avec un œillet d'une patte fixée à la toile 9 au niveau du tronçon intermédiaire 110. Comme chaque boudin 100 est prisonnier d'un fourreau solidaire de la toile 9, celle-ci couple le boudin 100 aux éléments de couplage 522.

La jambe d'appui 510 permet ainsi de maintenir le tronçon intermédiaire 110 dans sensiblement le plan transversal 170 d'extension du boudin gonflable 100, c'est-à-dire un plan sensiblement vertical. D'une façon générale, comme exposé au début, le poids de la toile 9 tend à faire basculer le premier boudin gonflable 101, frontal, vers le deuxième boudin gonflable 102. De la sorte, si la jambe d'appui 510 prend appui, par une extrémité inférieure 511, sur un dit chariot 500 est situé en arrière, c'est-à-dire dans le tunnel, la jambe d'appui 510 dont donc résister au 1`• flambage puisque l'arche frontale tend basculer vers elle. Par contre, si le chariot 500 est en avant de la première arche, la jambe d'appui 510 s'étend, depuis le curseur 500, vers l'intérieur du tunnel, et elle travaille à l'extension.

2C Les éléments de couplage 522 peuvent être prévus pour se situer dans un plan radial à la piste 600 et contenant l'extrémité 502 du curseur 500. Comme l'arche est dans le plan vertical 170, la jambe d'appui 510 forme l'hypoténuse d'un triangle rectangle dont le chariot 500 forme un côté 25 horizontal. Pour une solidité maximale, ce côté horizontal présente une longueur suffisante pour que les forces de réaction du chariot 500 sur la piste 600 correspondent à couple suffisant, de résistance au basculement, pour éviter 30 une déformation plastique des matériaux. En d'autres termes, si l'on veut pouvoir constituer la jambe d'appui 510 en un matériau de résistance limitée, par exemple un matériau plastique, il est préférable que la jambe d'appui 510 soit inclinée d'au moins 30 degrés sur le plan vertical 170. Il peut toutefois être prévu que les deux extrémités fonctionnelles 501, 502 du chariot 500 soient situées de part et d'autre de l'embout 1 considéré. Contrairement au dessin, la jambe d'appui 510 peut être prévue pour s'étendre dans le plan d'extension 170 de l'arche considérée. En pareil cas, il faut que l'extrémité ID inférieure 511 soit montée de façon résistante sur le chariot 500, car alors elle subit pleinement une torsion due au couple de basculement arrière provoqué par le poids de la toile 9. En variante, la jambe d'appui 510 comporte un boudin L; gonflable 515 de déploiement de la jambe. Ainsi, sur le triangle évoqué ci-dessus (figure 5), les deux côtés en hauteur (100, 510) peuvent se dégonfler, en évitant ainsi tout encombrement au sol, hors utilisation. De même, il peut être prévu que le chariot 500 2C comporte un boudin gonflable 505 de déport mutuel des deux extrémités fonctionnelles de coulissement 501, 502. Ainsi, les trois côtés de la structure d'étai ci-dessus peuvent "disparaître", à l'état hors service, et seuls subsistent les divers éléments de couplage.

25 Dans une forme de réalisation particulière, les deux extrémités fonctionnelles 501, 502 du chariot 500 sont deux dits embouts 1 de deux arches voisines. Le chariot 500 présente donc une longueur fonctionnelle égale au "pas" prévu entre les arches.

30 En vue latérale du tunnel déployé, le chariot 500 forme ainsi la base d'un U dont les deux branches sont constituées par les deux arches voisines, et la toile 9 entre ces deux arches reste tendue puisque la jambe d'appui 510 maintient en position verticale la première arche et que la deuxième arche subit, à travers la toile 9, une force de basculement arrière en provenance de la troisième arche, en arrière. Ainsi, il suffit de maintenir verticale la première arche pour, à travers la toile 9 tendue, assurer la stabilité de l'ensemble des arches, l'arche la plus en arrière étant retenue par une telle jambe d'appui 510 d'un chariot 500 maintenu fixe ou par des cordages d'ancrage au sol. Pour assurer le maintien en position totalement déployée du tunnel, chaque chariot 500 est muni d'un élément d'ancrage sur la gouttière 601, par un croc, non dessiné, en extrémité éventuellement d'une lanière de déport, venant en prise dans une lumière ménagée en position adaptée dans la gouttière 601. La lumière peut appartenir à une rangée de telles lumières, permettant de choisir parmi plusieurs positions pour immobiliser le chariot 500. Il peut aussi être prévu un verrouillage 2,) automatique, à cliquet, c'est-à-dire que le croc ci-dessus est rappelé élastiquement vers la rangée de lumières et présente une surface avant en rampe, c'est-à- dire inclinée par rapport à un plan normal à la direction longitudinale 190, pour à chaque fois ressortir d'une lumière afin 2i d'atteindre la suivante lorsqu'on déploie le tunnel. Bien évidemment, une surface arrière du croc est parallèle à ce plan normal, voire légèrement inclinée comme pour la rampe avant, pour empêcher la sortie, hors de la dernière lumière atteinte, en cas de force de recul sur le chariot 500.

30 Pour reployer le tunnel, les deux chariots 500 de la première arche sont donc repoussés vers l'arrière, et donc la toile 9 se détend. Pour éviter un début de basculement vers l'arrière de la deuxième arche et des suivantes, il est donc préférable qu'au moins certaines de celles-ci soient équipées d'un tel chariot 500, c'est-à-dire maintenues dans un plan vertical 170 qui va donc se déplacer vers l'arrière. Inversement, il pourrait être prévu que le chariot 500 ne serve que de support de la jambe d'appui 510, c'est-à-dire que les arches soient supportées par des chariots ordinaires. Comme, dans ce cas, le côté horizontal du triangle ci-dessus risquerait d'augmenter de dimension, par un coulissement du chariot 500 par rapport à la position de l'embout 1 sur la piste 600, l'extrémité inférieure 511 de la jambe d'appui 510 serait alors fixée au chariot 500 selon un angle de site fixe, par exemple à 60 degrés sur l'horizontale, pour que ce triangle reste quasiment indéformable si l'arche tend à basculer vers la jambe d'appui 510. Les éléments de couplage 522 vont en effet rester à une hauteur fixe, de sorte qu'un grand tronçon 115 de l'arche allant de l'embout 1 considéré jusqu'au tronçon intermédiaire 110, ainsi maintenu à hauteur fixe, va conserver son orientation dans le plan vertical 170. Du fait de la rigidité de l'arche, le reste de celle-ci, essentiellement du côté opposé, va donc aussi conserver sensiblement son orientation dans le plan vertical 170. 2` Pour éviter que la jambe d'appui 510, alors supposée de type non gonflable, ne constitue un obstacle gênant au sol, donc en position hors service, l'extrémité inférieure 511 de la jambe d'appui 510 est montée pivotante sur le chariot 500 autour d'un dit axe 521 sensiblement parallèle 30 à la direction de coulissement 190. Si l'on dégonfle le boudin 100 considéré, et les autres, les éléments de couplage 522 de la jambe d'appui 510 peuvent rester couplés au boudin gonflable 100 et la jambe d'appui 510 s'effondre lentement en basculement vers l'embout 1 situé du côté opposé de l'arche, jusqu'à reposer sur le sol. Si, comme cela est préférable, il est prévu deux tels chariots 500 à jambe d'appui 510 pour les deux tronçons d'extrémité 111, 111A, les longueurs des jambes d'appui 510 seront déterminées, c'est-à-dire limitées, de façon à ce que la longueur d'un tronçon central 120, entre les deux tronçons intermédiaires 110 homologues ainsi déterminés, soit au moins égale à la distance séparant les deux éléments de couplage 522 respectifs une fois que les jambes 510 ont été rabattues au sol l'une vers l'autre. On conçoit en effet que si les deux tronçons intermédiaires 110 étaient quasi confondus, les deux jambes 510 formeraient, en vue de face du tunnel, deux côtés d'un triangle isocèle dont la base serait la largeur de l'arche. Il serait donc impossible de rabattre les deux extrémités supérieures 512 des jambes d'appui 510 jusqu'au niveau du sol.

Claims (13)

Revendications

1. Dispositif de manoeuvre d'un boudin (100) gonflable en arche d'une structure gonflable comportant une pluralité de boudins (100) d'ossature de support de toile de couverture (9) prévus pour occuper des positions espacées afin de former une ossature de tunnel, le dispositif comportant un curseur (500), d'entraînement en coulissement d'un embout (1, 1A) de dit boudin (100), prévu pour être monté sur une piste longitudinale (600) selon une direction de coulissement déterminée, pour déployer les boudins (100) à distance les uns des autres et pour les reployer les uns à proximité des autres, dispositif caractérisé par le fait que le curseur (500) porte une jambe d'appui (510) comportant des moyens (522) de couplage à un tronçon intermédiaire (110) du boudin.

2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel le curseur (500) forme un pied à extension parallèle à une direction (190) d'extension de la piste (600), comportant deux éléments de coulissement (503, 504) à deux extrémités respectives du pied (501, 502).

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel les moyens de couplage (522) sont prévus pour se situer dans un plan (170) radial à la piste (600) et 2`. contenant une extrémité (502) du curseur (500).

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel la jambe d'appui (510) s'étend, depuis le curseur (500), vers l'intérieur du tunnel.

5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, 30 dans lequel le curseur (500) présente deux extrémités fonctionnelles (501, 502) situées de part et d'autre de l'embout (1, 1A) considéré.

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel la jambe d'appui (510) est prévue pour s'étendre dans un plan d'extension (170) du boudin gonflable (100) considéré.

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel la jambe d'appui (510) comporte un mini-boudin gonflable (515) de déploiement de la jambe d'appui (510).

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel le curseur (500) comporte un mini-boudin 1D gonflable (505) de déport mutuel de deux extrémités fonctionnelles de dit coulissement (501, 502).

9. Dispositif selon l'une des revendications 7 et 8, dans lequel le mini-boudin gonflable (515, 505), de dit déploiement de la jambe d'appui (510) ou de dit déport, est 1.5 relié de façon pneumatique à l'intérieur du boudin gonflable (100).

10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel deux extrémités fonctionnelles (501, 502) du curseur (500) sont deux dits embouts (1, 1) de deux boudins 2() gonflables voisins (101, 102).

11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, dans lequel la jambe d'appui (510) est montée pivotante autour d'un axe (521) sensiblement parallèle à la direction de coulissement (190). 2`

12. Structure gonflable comportant une pluralité de boudins (100) d'ossature de support de toile de couverture (9) prévus pour occuper des positions espacées afin de former une ossature de tunnel, deux tronçons d'extrémité des boudins (111, 111A), comportant un embout respectif (1, 3C 1A) de montage sur un curseur respectif (500) de coulissement sur une piste longitudinale (600) selon une direction de coulissement déterminée (190), pour déployerles boudins (100) à distance les uns des autres et pour les reployer les uns à proximité des autres, caractérisée par le fait qu'au moins l'un des curseurs (500) porte une jambe d'appui (510) comportant des moyens (522) de couplage à un tronçon intermédiaire de boudin (110).

13. Structure gonflable selon la revendication 12, dans laquelle il est prévu deux dits curseurs (500) mutuellement opposés de chaque côté d'un même boudin gonflable (100) et couplés à deux dits tronçons intermédiaires (110, 110), mutuellement distants, de façon à permettre, en cas de dégonflage du boudin gonflable (100), un pivotement de chaque jambe d'appui (510) vers sensiblement le curseur (500) opposé.