FR2919479A1 - Lit medicalise avec barriere retractable - Google Patents

Abstract

- L'invention concerne un meuble médicalisé (1) à usage de repos ou d'examen médical comportant :- une base (2) servant de support à une surface d'accueil (3),- une barrière anti-chute (4) escamotable bordant au moins une partie de la surface d'accueil (3) et comprenant une traverse (5) reliée à la base (2) par au moins un premier montant (6) s'articulant avec ladite base (2) au moyen d'une première articulation (10) de sorte à autoriser alternativement le passage de la traverse (5) d'une position relevée à une position abaissée,ledit meuble médicalisé étant caractérisé en ce qu'il comporte un organe de réglage d'articulation (14) conçu pour permettre la modification de la configuration spatiale de la première articulation (10) par rapport à la base (2).- Lits médicalisés.

Description

LIT MEDICALISE AVEC BARRIERE RETRACTABLE

La présente invention se rapporte au domaine général du mobilier médicalisé.

La présente invention concerne plus particulièrement un meuble médicalisé 5 à usage de repos ou d'examen médical comportant : une base servant de support à une surface d'accueil conçue pour accueillir et soutenir le patient, une barrière anti-chute escamotable bordant au moins une partie de la surface d'accueil et comprenant au moins une traverse reliée à la 10 base par au moins un premier montant, ledit premier montant s'articulant avec ladite base au moyen d'une première articulation de sorte à autoriser alternativement le passage de la traverse d'une position relevée dans laquelle ladite traverse forme un garde-corps empêchant le patient de tomber de ladite surface d'accueil à une 15 position abaissée dans laquelle ladite traverse autorise le libre passage entre la surface d'accueil et l'environnement du meuble médicalisé.

II est connu dans le domaine médical et para-médical d'employer du mobilier, et notamment des lits, spécialement aménagé pour garantir la 20 sécurité de patients présentant une mobilité réduite ou souffrant de troubles de l'équilibre ou de l'orientation.

Plus particulièrement, il est connu de disposer de part et d'autre du plan de couchage d'un lit médicalisé des barrières anti-chute destinées à empêcher le patient allongé sur le plan de couchage de tomber accidentellement du lit. B70441/FR En outre, il est connu d'employer des barrières escamotables pouvant occuper alternativement une position relevée dans laquelle elles font obstacle au passage du patient et une position abaissée dans laquelle elles sont rabattues sensiblement au niveau du plan de couchage de manière à permettre l'accès à celui-ci, soit pour permettre au patient de sortir du lit ou de regagner celui-ci, soit pour permettre au personnel soignant de prodiguer des soins au patient.

Ainsi, il est connu de fixer sur les longerons supérieurs du cadre du lit une barrière de type parallélogramme articulé comportant une pluralité de traverses horizontales étagées les unes au-dessus des autres et fixées à leurs extrémités en liaison pivot à deux montants verticaux, eux-mêmes basculant par rapport aux longerons.

Bien qu'elles donnent généralement satisfaction sur le plan fonctionnel et qu'elles présentent en outre un coût de fabrication modique, de telles barrières à parallélogramme souffrent cependant de certains inconvénients non négligeables.

En effet, lorsque de telles barrières passent de leur position relevée à leur position abaissée, les montants initialement verticaux se rabattent le long du plan de couchage en entraînant les traverses pour permettre la déformation du parallélogramme.

Ainsi, lorsque l'encombrement de la barrière réduit en hauteur, il augmente simultanément en longueur.

Par conséquent, il est nécessaire de limiter soit la longueur des traverses, soit la hauteur des montants, pour éviter que les barrières ne fassent saillie en dehors du cadre du lit lorsqu'elles se trouvent en position abaissée. B70441/FR Or, l'épaisseur croissante des matelas thérapeutiques utilisés pour habiller les lits médicalisés implique l'utilisation de barrières de plus en plus hautes, tandis que les usages et les normes en matière de sécurité imposent que lesdites barrières couvrent une proportion importante de la longueur du plan de couchage.

C'est pourquoi les barrières à parallélogramme sont parfois remplacées par des barrières multiples , notamment doubles, plus onéreuses, afin de concilier le respect des normes de sécurité et le confort du patient.

Les objets assignés à la présente invention visent par conséquent à remédier aux inconvénients susmentionnés et à proposer un nouveau meuble médicalisé qui présente une excellente accessibilité, qui garantisse la sécurité du patient et présente un encombrement réduit.

Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau meuble médicalisé présentant une grande polyvalence et pouvant être configuré en 15 fonction des besoins du patient comme du personnel soignant.

Un autre objet assigné à la présente invention vise à proposer un nouveau meuble médicalisé qui soit de conception particulièrement simple, compacte et peu onéreuse.

Un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau meuble 20 médicalisé qui soit particulièrement adapté aux patients atteints de troubles mentaux, de désorientation ou de troubles de l'équilibre.

Enfin, un autre objet assigné à l'invention vise à proposer un nouveau lit médicalisé à la fois accessible et sûr pour le patient. 870441/FR Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un meuble médicalisé à usage de repos ou d'examen médical comportant : une base servant de support à une surface d'accueil conçue pour accueillir et soutenir le patient, une barrière anti-chute escamotable bordant au moins une partie de la surface d'accueil et comprenant au moins une traverse reliée à la base par au moins un premier montant, ledit premier montant s'articulant avec ladite base au moyen d'une première articulation de sorte à autoriser alternativement le passage de la traverse d'une position relevée dans laquelle ladite traverse forme un garde-corps empêchant le patient de tomber de ladite surface d'accueil à une position abaissée dans laquelle ladite traverse autorise le libre passage entre la surface d'accueil et l'environnement du meuble médicalisé, ledit meuble médicalisé étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de configuration de barrière pourvus d'un organe de réglage d'articulation conçu pour permettre la modification de la configuration spatiale de la première articulation par rapport à la base.

D'autres objets, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, fournis à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels :

- La figure 1 illustre, selon une vue de côté, une variante de réalisation de meuble médicalisé conforme à l'invention dont la barrière anti-chute se trouve dans une première configuration et en position relevée. - La figure 2 illlustre, selon une vue de côté, le meuble médicalisé de la figure 1 dont la barrière se trouve dans une seconde configuration, toujours en position relevée.

B70441/FR - La figure 3 illustre, selon une vue de profil, le meuble médicalisé des figures 1 et 2 dont la barrière se trouve dans la seconde configuration correspondant à celle de la figure 2, mais dans une position abaissée.

- La figure 4 illustre un meuble médicalisé semblable à celui représenté aux 5 figures 1 à 3 dont la barrière se trouve dans une troisième configuration et en position relevée.

- La figure 5 illustre, selon une vue de côté, la variante de réalisation d'un meuble médicalisé semblable à celui des figures 1 à 4 dont la barrière se trouve dans une quatrième configuration et en position relevée.

10 - La figure 6 représente, selon une vue de face avec coupe partielle, une variante de réalisation de meuble médicalisé pourvu d'une barrière conforme à l'invention basculée latéralement.

- La figure 7 illustre, selon une vue en perspective, une variante de réalisation de barrière conforme à l'invention.

15 - Les figures 8 et 9 illustrent, selon des vues de côté, une variante de lit médicalisé combinant des moyens de dégagement latéral de la portion de pieds du sommier et une barrière escamotable conforme à l'invention.

- La figure 10 illustre, selon une vue schématique partielle en coupe transversale, une variante de réalisation de meuble médicalisé conforme à 20 l'invention.

- La figure 11 illustre, selon une vue de schématique partielle en coupe transversale, une partie du meuble médicalisé représenté sur la figure 6. B70441/FR La présente invention se rapporte à un meuble médicalisé 1 à usage de repos ou d'examen médical, ledit meuble médicalisé 1 comportant une base 2 qui sert de support à une surface d'accueil 3, ladite surface d'accueil 3 étant conçue pour accueillir et soutenir un patient.

Selon l'invention, le meuble médicalisé 1 comporte une barrière anti-chute 4 qui borde au moins une partie de la surface d'accueil 3 afin d'empêcher un patient installé sur ladite surface d'accueil 3 de tomber du meuble.

Ladite barrière 4 comprend à cet effet au moins une traverse 5, et de préférence une pluralité de traverses 5, 5', reliée(s) à la base 2 par au moins 10 un premier montant 6.

Avantageusement, la barrière anti-chute 4 conforme à l'invention est escamotable, le premier montant 6 s'articulant avec la base 2 au moyen d'une première articulation 10 de sorte à autoriser alternativement le passage de la traverse 5 d'une position relevée dans laquelle ladite 15 traverse 5 forme un garde-corps empêchant le patient de tomber de la surface d'accueil 3, tel que cela est illustré sur les figures 1, 2, 4, 5, 8 et 9, à une position abaissée, illustrée sur la figure 3, dans laquelle ladite traverse 5 autorise le libre passage entre la surface d'accueil 3 et l'environnement du meuble médicalisé.

20 Par montant , on désigne un élément mécanique, tel qu'un bras, qui présente au moins une composante d'extension verticale lorsque les traverses, et plus globalement la barrière anti-chute 4, se trouvent en position relevée, de manière à soutenir lesdites traverses à une hauteur appropriée par rapport à la surface d'accueil 3 pour assurer la fonction anti- 25 chute de la barrière 4. B70441/FR Par traverse , on désigne un élément mécanique, tel qu'une barre ou une plaque présentant au moins une composante d'extension sensiblement horizontale le long du bord de la surface d'accueil, de manière à faire obstacle au transfert d'un patient d'un côté à l'autre de la barrière.

Bien entendu, l'homme du métier sera en mesure d'apprécier le nombre de traverses nécessaires en fonction de la hauteur de la barrière et des dispositions réglementaires ou d'usage relatives par exemple à l'espacement entre lesdites traverses.

Avantageusement, la barrière anti-chute 4 escamotable peut être rabattue en position abaissée afin de faciliter le transfert du patient de la surface d'accueil 3 vers l'extérieur du meuble 1 (ou inversement), ou encore pour ménager un accès au patient installé sur ladite surface d'accueil 3 lorsque le personnel soignant doit lui prodiguer des soins.

Bien que l'articulation 10 puisse autoriser un mouvement relatif de translation, notamment verticale, entre le premier montant et la base, ladite première articulation 10 possède de préférence un degré de liberté en rotation qui autorise le pivotement du premier montant 6 par rapport à la base 2.

Plus particulièrement, la première articulation 10 peut former un pivot ou un pivot glissant dont l'axe de pivotement (Y1Y1') s'étend sensiblement parallèlement au sol et sensiblement orthogonalement au bord de la surface d'accueil 3 au niveau de laquelle se situe la barrière anti-chute 4, de telle sorte que le premier montant 6 puisse basculer sensiblement dans un plan PO vertical et parallèle au bord de la surface d'accueil.

Afin d'éviter toute modification intempestive de la position de la barrière 4, le meuble 1 comporte de préférence des moyens de retenue 11 conçus pour B70441/FR bloquer ou libérer alternativement la mobilité de la première articulation 10 afin d'autoriser ou d'empêcher alternativement le passage de la barrière 4 de sa position relevée à sa position abaissée ou inversement.

Il est remarquable que le meuble médicalisé 1 conforme à l'invention peut 5 être adapté à différents usages et n'est pas limité à un type de meuble particulier.

Ainsi, le meuble médicalisé 1 conforme à l'invention pourra par exemple constituer un brancard, une table d'accouchement, une table d'examen, etc.

Toutefois, selon une variante de réalisation particulièrement préférentielle, le 10 meuble médicalisé 1 constitue un lit médicalisé dont le plan de couchage forme la surface d'accueil 3. Ledit plan de couchage est agencé pour pouvoir accueillir le patient en position allongée et lui permettre de se reposer, notamment de dormir, dans un confort acceptable.

De préférence, la barrière 4 forme alors une barrière latérale qui borde 15 longitudinalement le grand côté du plan de couchage.

Avantageusement, le meuble médicalisé 1 peut être adapté pour les soins aigus , tels que la réanimation ou le réveil, pour les soins obstétriques, pour l'accueil de patients obèses dans des services d'endocrinologie, pour tout type de court séjour hospitalier, pour les services de cancérologie ou de 20 soins palliatifs, pour une utilisation à domicile par des particuliers ou enfin pour un usage dans des structures d'accueil prévues pour de longs séjours, telles que les maisons de retraite ou les établissements psychiatriques.

Par commodité de description, on considérera dans la suite du texte que le meuble médicallisé 1 constitue un lit médicalisé qui repose sur un sol plan et 25 horizontal, que le plan de couchage 3 peut adopter au moins une B70441/FR 9 configuration sensiblement horizontale dans laquelle il permet à un patient de s'allonger sensiblement parallèlement au sol, et que le lit 1, et plus particulièrement le plan de couchage 3, présente alors une direction d'extension longitudinale ()O') qui correspond sensiblement à l'axe tête- pieds du patient, ainsi qu'une direction d'extension transversale (YY') sensiblement perpendiculaire à la direction d'extension longitudinale (XX') et formant avec cette dernière un plan (P) sensiblement parallèle au sol.

Par ailleurs, on considérera dans la suite du texte que les traverses 5, 5' s'étendent sensiblement parallèlement à la direction d'extension longitudinale (XX'), au moins lorsque la barrière 4 se trouve en position relevée.

De façon classique, le plan de couchage 3 comporte de préférence un sommier, éventuellement fractionné et/ou articulé, sur lequel est placé un matelas.

De préférence, la barrière 4 est agencée pour que sa traverse supérieure 5 soit située à une hauteur comprise entre 35 cm et 60 cm, et de préférence sensiblement égale à 50 cm, au-dessus de la surface d'accueil 3, et plus précisément de la face supérieure du matelas, lorsque ladite barrière 4 se trouve en position relevée.

Selon une caractéristique importante de l'invention, le meuble médicalisé 1 comporte des moyens de configuration de barrière 12 pourvus d'un organe de réglage d'articulation 14 qui est conçu pour permettre la modification de la configuration spatiale de la première articulation 10 par rapport à la base 2.

Ainsi, avantageusement, les moyens de configuration de barrières 12 permettent à l'utillisateur, et plus particulièrement au personnel soignant, de 870441/FR modifier la configuration de la barrière 4 afin de moduler l'encombrement de ladite barrière 4 en position relevée et/ou en position abaissée, et/ou d'ajuster l'amplitude du mouvement de ladite barrière lorsque celle-ci se déplace de sa position abaissée à sa position relevée ou inversement.

Par modification de la configuration spatiale de la première articulation, on désigne un changement de position ou d'orientation, dans le repère que constitue la base 2, des éléments cinématiques caractéristiques de la liaison mécanique que forme la première articulation 10 entre la base 2 et le premier montant 6.

Plus particulièrement, l'organe de réglage d'articulation 14 peut être conçu pour agir sur la position ou l'orientation des axes remarquables de guidage ou de rotation, ou encore sur la position des éléments invariants tels que le centre de rotation dans le cas d'une liaison pivot.

De façon préférentielle, l'organe de réglage d'articulation est conçu pour permettre au moins le changement de position spatiale de l'articulation, c'est-à-dire son déplacement dans l'espace par rapport au repère que constitue la base 2 et/ou la surface d'accueil 3, et plus particulièrement son repositionnement, c'est-à-dire son changement de coordonnées, dans un plan PO sensiblement vertical et parallèle au bord longitudinal du plan de couchage.

De façon encore plus préférentielle, l'organe de réglage d'articulation 14 est conçu pour permettre la translation de la première articulation 10 dans ledit plan P0, sensiblement parallèlement à elle-même , c'est-à-dire sensiblement sans réorientation des éléments cinématiques caractéristiques de la première articulation par rotation dans le repère de la base 2. B70441/FR 11 Avantageusement, la première articulation conserve sa fonctionnalité, c'est-à-dire la possibilité qu'elle offre d'abaisser ou de relever la barrière 4, dans plusieurs, et de préférence dans la totalité des configurations spatiales, et plus particulièrement des positions, dans lesquelles peut la placer l'organe de réglage d'articulation 14.

La présente invention peut avantageusement concerner un meuble médicalisé 1 comportant une base 2 supportant une surface d'accueil 3 bordée au moins en partie par une barrière 4, ainsi que des moyens d'escamotage autorisant un mouvement de conversion de ladite barrière 4 entre une position fermée, en l'occurrence relevée, dans laquelle elle forme un garde-corps et une position ouverte, en l'occurrence abaissée, dans laquelle elle autorise le libre passage entre la surface d'accueil 3 et l'environnement du meuble 1, ou inversement, lesdits moyens d'escamotage pouvant en l'occurrence comprendre au moins la première articulation 10, le meuble 1 comportant en outre des moyens de configuration desdits moyens d'escamotage conçus pour permettre à l'utilisateur de modifier, préalablement à ou au cours de l'exécution du mouvement de conversion, la configuration spatiale desdits moyens d'escamotage par rapport à la base 2 et/ou par rapport à la surface d'accueil 3, par exemple au moyen de l'organe de réglage d'articulation 14, de sorte à pouvoir modifier, et de préférence réduire, le volume d'espace nécessaire à l'accomplissement du mouvement de conversion de la barrière à l'aide desdits moyens d'escamotage.

Ainsi, en d'autres termes, le meuble 1 est pourvu de moyens d'escamotage à géométrie variable .

De préférence, tel que cela est illustré sur les figures, l'organe de réglage d'articulation 14 comporte au moins un premier chariot 15 qui porte la première articulation 10, ledit premier chariot 15 étant monté mobile par B70441/FR 12 rapport à la base 2 et guidé à translation sensiblement le long de la surface d'accueil 3 par un organe de guidage 16.

De préférence, l'organe de guidage 16 est agencé pour guider le premier chariot 15 en translation sensiblement rectiligne, et de préférence sensiblement parallèle à la direction d'extension longitudinale XX' du meuble 1.

En particulier, l'organe de guidage 16 peut être formé par un rail le long duquel le premier chariot 15 peut se déplacer à la manière d'un curseur, en embarquant la première articulation 10 et le premier montant 6.

Ainsi, le déplacement de la première articulation 10 peut notamment s'effectuer sensiblement à l'horizontale selon la direction d'extension longitudinale du rneuble, à une altitude sensiblement constante.

De préférence, le chariot 15 sera pourvu d'une poignée (non représentée) de manière à faciliter sa saisie et sa manipulation en toute sécurité par le soignant.

De préférence, la course autorisée du premier chariot 15 le long du moyen de guidage 16 est supérieure ou égale à 30 cm, et de préférence sensiblement comprise entre 50 cm et 80 cm.

Bien entendu, le chariot 15 sera dimensionné et réalisé dans un matériau suffisamment résistant et léger pour assurer le soutien de la barrière 4 et le déplacement facile de la première articulation 10, notamment sans flèche significative ni arc-boutement. De préférence, on pourra utiliser à cet effet un acier de qualité aéronautique. B70441/FR 13 En outre, l'organe de réglage d'articulation 14 est de préférence pourvu d'un organe de verrouillage réversible 20 conçu pour autoriser alternativement le blocage et la libération du degré de liberté en translation du premier chariot 15.

A cet effet, tel que cela est notamment illustré sur les figures 7 et 10, l'organe de verrouillage réversible 20 pourra par exemple comprendre une goupille 21, précontrainte par ressort, venant se loger dans un évidement de blocage 23 solidaire de la base 2, ladite goupille 21 étant manoeuvrable en retrait par une poignée de manoeuvre 22. Avantageusement, les évidements de blocage pourront être ménagés directement dans le rail de guidage 16, par de simples perçages transverses.

De surcroît, l'organe de réglage d'articulation 14 peut comporter des éléments d'index 24 agencés pour coopérer avec l'organe de verrouillage réversible 20 afin de repérer une pluralité de positions particulières prédéfinies pouvant être occupées par le premier chariot 15 le long de l'organe de guidage 16.

De façon particulièrement avantageuse, les éléments d'index 24 pourront être formés par la pluralité d'évidements de blocage 23 susmentionnés dans lesquels la goupille 21 peut s'insérer de manière réversible et automatique, sous l'action d'un ressort de rappel, lorsque le premier chariot 15 se trouve dans la position correspondante, ladite goupille 21 formant ainsi également un doigt d'indexage.

Bien entendu, l'indexage n'est nullement limité à un mode de réalisation particulier, et en particulier à un indexage discret restreint à un nombre fini 25 de positions prédéterminées du premier chariot. B70441/FR Ainsi, l'organe de verrouillage réversible 20 peut être agencé pour bloquer de manière réversible le mouvement du premier chariot 15 quelle que soit la position de ce dernier par rapport à l'organe de guidage 16, par exemple au moyen d'un sabot de frein ou de tout autre moyen équivalent.

Par ailleurs, la base 2 comporte de préférence un châssis inférieur 7 prenant appui au sol, par exemple au moyen de roulettes, un châssis supérieur 8 auquel est rattaché le plan de couchage 3, ainsi qu'éventuellement des moyens élévateurs 9, tels qu'un mécanisme à colonnes, à croisillons ou à compas, conçus pour modifier l'altitude et/ou l'assiette globale du châssis supérieur 7, et par conséquent du plan de couchage 3, par rapport au sol.

De façon bien connue de l'homme du métier, les châssis, et en particulier le châssis supérieur, peuvent être formés par un assemblage, par exemple mécano-soudé, de longerons de traverses.

Bien entendu, l'invention ne se restreint pas à une forme ou à des dimensions particulières de châssis supérieur 8.

De préférence, l'organe de guidage 16 est solidaire du châssis supérieur 8, et plus particulièrement fixé à un longeron supérieur 8L dudit châssis, sensiblement parallèlement audit longeron 8L.

Selon une variante de réalisation préférentielle correspondant aux figures 1 à 5 et 10, les moyens de retenue 11 destinés à contrôler le pivotement de la première articulation 10 comprennent une rainure de soutien 30 oblongue qui s'étend sensiblement parallèlement à la trajectoire guidée du premier chariot 15, ainsi qu'un verrou 31 pourvu d'une clenche 32 qui est montée à translation dans un alésage 33 ménagé dans le premier montant 6, ladite clenche étant agencée pour venir s'introduire, lorsque la barrière 4 se trouve B70441/FR 15 en position relevée, dans la rainure de soutien 30, en appui sur les lèvres 30A, 30B, ou à tout le moins sur l'une des lèvres, de cette dernière.

Ainsi, tant que la clenche 32 n'a pas été manoeuvrée en retrait pour être extraite de la rainure de soutien 30, ladite clenche 32 forme un point d'appui capable de suivre le premier chariot 15 dans ses mouvements de translation tout en empêchant la rotation du montant 6, et par conséquent la modification de position de la barrière ; les lèvres 30A, 30B de la rainure de soutien 30 forment avantageusement des butées à l'encontre de ladite rotation, respectivement dans le sens horaire et dans le sens anti-horaire.

Bien entendu, la clenche 32 sera à cet effet désaxée par rapport à l'axe (Y1Y1') du pivot formant la première articulation 10.

Avantageusement, la rainure de soutien 30 sera réalisée dans un élément solidaire du châssis supérieur 8, et de préférence ménagée dans la face latérale extérieure du longeron supérieur 8L située en vis-à-vis du premier chariot 15.

Selon une variante de réalisation, les éléments d'index 24 comprennent au moins deux logements 23 ménagés dans la rainure de soutien 30 elle-même, de préférence au fond de celle-ci, lesdits logements 23 étant répartis sur la longueur de ladite rainure de soutien et agencés pour coopérer avec la clenche 32 des moyens de retenue 11, de telle sorte que le verrou 31 forme à la fois un moyen de retenue empêchant le passage de la barrière 4 de la position relevée à la position abaissée et un organe de verrouillage réversible 20 indexé contrôlant le déplacement et le positionnement du premier chariot 15.

Toutefois, les moyens de retenue 11 anti-pivotement et les organes de verrouillage réversible 20 contrôlant la translation du chariot 15 seront de 870441/FR 16 préférence indépendants de manière à ce que le rabattement ou le redressement de la barrière 4 n'interfère pas avec la reconfiguration de la première articulation 10 et réciproquement.

A cet effet, les moyens de retenue 11 et les organes de verrouillage réversible 20 seront pourvus d'éléments de commande (tels que des gâchettes ou des poignées de manoeuvre) séparés permettant d'opérer des réglages indépendants.

Par ailleurs, les moyens de configuration de barrière 12 comprennent de préférence un organe d'ajustement de longueur de traverse 40 qui est agencé pour autoriser l'allongement et/ou le raccourcissement de la traverse 5.

Lorsque la barrière comporte plusieurs traverses 5, 5', ces dernières sont de préférence de longueur sensiblement identique, l'organe d'ajustement de longueur étant alors préférentiellement agencé pour autoriser l'allongement et/ou le raccourcissement concomitant, et identique, desdites traverses.

Avantageusement, l'organe de réglage d'articulation 14 et l'organe d'ajustement de longueur de traverse 40 coopèrent de telle sorte que la modification de la, position spatiale de la première articulation 10 par rapport à la base s'accompagne simultanément d'une modification de la longueur des traverses.

En d'autres terrnes, l'organe de réglage d'articulation 14 et l'organe d'ajustement de longueur de traverse 40 sont de préférence couplés de sorte à permettre l'allongement et/ou le raccourcissement de la traverse 5 lors de la reconfiguration spatiale de la première articulation 10. B70441/FR 17 De façon préférentielle, tel que cela est illustré sur les figures 1 à 9, les traverses 5, 5' comprennent (chacune) une tige 41, 41' montée à coulissement, de préférence par glissement, dans un fourreau 42, 42' de sorte à former un organe d'ajustement de longueur 40 télescopique.

Une telle structure est en effet à la fois simple, peu onéreuse et particulièrement robuste.

De plus, la tige 41, 41' est avantageusement pourvue de moyens antidéboîtement 43, 43' destinés à empêcher la séparation complète par extraction de ladite tige 41, 41' et de son fourreau 42, 42'. Par exemple lesdits moyens anti-déboîtement pourront comprendre une vis de compressionradiale coopérant avec une lumière oblongue découpée dans le fourreau 42, tel que cela est représenté sur la figure 7, ou encore tout mécanisme équivalent, tel qu'un encliquetage.

Avantageusement, les moyens anti-déboîtement 43, 43' peuvent également former un moyen de fixation réversible destiné à solidariser au moins provisoirement la tige 41 au fourreau 42, de manière à empêcher la translation relative de ces éléments lors du passage de la barrière de sa position relevée à sa position abaissée ou inversement.

En outre, la barrière 4 comporte de préférence un second montant 106 distinct du premier montant 6 et reliant la base 2 à la traverse 5, ledit second montant 106 s'étendant sensiblement parallèlement au premier montant 6 et s'articulant avec la base 2 au moyen d'une seconde articulation 110 de sorte à former, en combinaison avec la traverse 5 et le premier montant 6, une structure articulée de type parallélogramme. B70441/FR 18 De préférence, la seconde articulation 110 offre au moins un degré de liberté en rotation autour d'un axe (Y2Y2') sensiblement parallèle à l'axe de rotation (Y1Y1') de la première articulation 10.

Bien entendu, les traverses 5, 5' sont reliées, de préférence par leurs extrémités opposées, aux montants 6, 106 au moyen de liaisons mécaniques autorisant (au moins) le pivotement relatif de ces éléments nécessaire à l'écrasement, respectivement l'ouverture, des sommets du parallélogramme lorsque la barrière est rabattue, respectivement relevée.

Il est remarquable que les moyens de configuration de barrière 12 conformes à l'invention permettent avantageusement de modifier l'étendue du parallélogramme de base formé par la barrière 4, et plus particulièrement de modifier la longueur du grand côté dudit parallélogramme en autorisant le repositionnement relatif du premier montant 6 par rapport au second montant 106, et plus précisément le rapprochement ou l'éloignement relatif desdits montants 6, 106. Il est également remarquable que l'orientation des premier et second montants 6, 106, et plus particulièrement leur parallélisme, est avantageusement conservée lors de la reconfiguration de la première articulation 10, par déplacement du premier chariot 15.

Avantageusement, le repositionnement du premier montant s'accompagne d'un décalage de l'axe de pivotement de la première articulation 10 (Y1Y1') le long du plan de couchage 3 (et sous ce dernier), ce qui permet notamment d'éloigner ledit axe de pivotement de l'extrémité du lit (en l'occurrence l'extrémité de pied 51) vers laquelle la barrière est susceptible d'être rabattue avant de procéder au passage effectif de la barrière 4 de sa position relevée à sa position abaissée. B70441/FR Ainsi, il est avantageusement possible de faire couvrir à la barrière 4 la majorité (figure 1), voire la totalité (figure 5) de l'espace latéral situé sur le côté du plan de couchage 3, entre la tête de lit 50 et le pied de lit 51, lorsque le patient est allongé sur le lit 1, ou, à l'inverse, de rétracter les tiges 42, 42' dans leurs fourreaux 41, 41' respectifs de manière à raccourcir les traverses 5, 5' pour accéder plus facilement au plan de couchage (figure 2), cette rétractation s'accompagnant d'un décalage du centre de rotation du premier montant 6 par rapport à la base 2, et plus précisément par rapport au longeron supérieur 8L, de telle sorte que, à longueur de montant 6, 106 constante, le passage de la position relevée à la position abaissée de la barrière 4 s'opère sans que des éléments constitutifs de ladite barrière 4 ne dépassent hors du cadre du lit (figure 3).

Bien entendu, de manière analogue à ce qui a été décrit précédemment, la mobilité de la seconde articulation 110 peut être contrôlée par des moyens de retenue 111, éventuellement couplés aux moyens de retenue 11 du premier montant 6, tel que cela est par exemple illustré sur les figures 8 et 9.

En outre, de manière analogue à ce qui a été décrit précédemment, et selon un mode de réalisation préférentiel illustré notamment sur les figures 1 à 5, l'organe de réglage d'articulation 14 comporte un second chariot 115 portant la seconde articulation 110, ledit second chariot 115 étant monté mobile par rapport à la base 2 et guidé à translation sensiblement le long de la surface d'accueil 3 par un organe de guidage.

De préférence, l'organe de guidage du second chariot 115 est commun à l'organe de guidage 16 du premier chariot, ledit organe de guidage 16 pouvant se présenter sous la forme d'un rail s'étendant sensiblement de la tête du lit 50 au pied du lit 51. B70441/FR Ainsi, les moyens de configuration de barrière, et plus particulièrement l'organe de réglage d'articulation 14, sont avantageusement bilatéraux de manière à pouvoir autoriser une reconfiguration bidirectionnelle de la barrière 4.

Plus particulièrerent, il est possible de déplacer le premier chariot 15 pour modifier la couverture de la barrière 4 en pied de lit (figures 1 et 2), et/ou de déplacer le second chariot 115 pour modifier la couverture de la barrière en tête de lit (figures 4 et 5), les mouvements d'éloignement ou de rapprochement mutuel des premier et deuxième chariots 15, 115, et par conséquent des premier et second montants 6, 106, étant compensés en temps réel par l'allongement ou le raccourcissement des traverses 5, 5'.

De préférence, le premier et/ou le second chariot et/ou est pourvu d'une entretoise anti-pincement conçue pour empêcher l'accolement bord à bord desdits chariots en maintenant toujours un espace libre entre ces derniers, de préférence supérieur ou égal à 2 cm.

Il est remarquable que les moyens de configuration de barrière 12 permettent le déplacement d'une portion mobile de la barrière par rapport à une autre portion fixe de ladite barrière, tandis que les première et seconde articulations (c'est-à-dire les moyens d'escamotage) sont prévues pour autoriser le déplacement simultané de l'ensemble des éléments potentiellement mobiles de la barrière, c'est-à-dire des éléments qui se déplacent lors du mouvement de conversion de la position relevée à la position abaissée.

De manière générale, et par commodité de description, on considérera que les dispositions constructives des éléments fonctionnels associés à la première articulation 10, au premier montant 6 et au premier chariot 15, tels que les moyens de retenue 11, l'organe de verrouillage réversible 20, les

B70441/FR éléments d'index 24 etc. peuvent être adaptés mutatis mutandis à la seconde articulation 110, au second montant 106 et au second chariot 115, les références correspondantes reprenant les références des éléments homologues mais incrémentées d'une valeur 100.

Ainsi, la barrière 4 conforme à l'invention cumule plusieurs fonctions permettant : d'ajuster la barrière à la longueur du plan de couchage 3 afin d'assurer la continuité de la barrière entre les panneaux de tête 50 et de pied 51 du lit 1, tel que cela est illustré sur la figure 5, le second chariot 15 pouvant même à cet effet être conçu pour autoriser le positionnement de la seconde articulation 110 en léger débord extérieur du panneau de tête 50 (pour compenser le jour créé par la courbure du second montant 106, par exemple), de dégager partiellement l'accès au plan de couchage 3, au niveau des pieds ou au niveau de la tête du patient, de manière à prodiguer des soins à ce dernier, de rétracter la barrière 4 de manière à minimiser son encombrement en position abaissée ainsi que le volume nécessaire à son passage de la position relevée à la position abaissée et inversement, lorsqu'il est nécessaire de dégager complètement l'accès au plan de couchage 3.

Par ailleurs, le premier et/ou le second chariot 15, 115 présentent de préférence une zone de dégagement 60 conçue pour permettre le stockage de la traverse 5 ou des traverses 5, 5' à une altitude sensiblement inférieure ou égale à celle de la surface d'accueil 3 lorsque la barrière 4 se trouve en position abaissée. B70441/FR Ainsi, la zone de dégagement 60 permet l'escamotage complet de la barrière 4 dans une position abaissée qui amène ladite barrière en retrait de la face supérieure du plan de couchage 3, de telle sorte que ladite barrière 4 ne gêne aucunement le patient lorsque celui-ci quitte ou réintègre le lit 1, et en particulier ne présente aucun risque de meurtrissure ou de lésion de l'arrière des jambes ou des cuisses dudit patient.

Plus particulièrement, les chariots 15, 115 peuvent présenter une structure en U surbaissée par rapport au rail de guidage 16 et au longeron supérieur 8L, le support de la première, respectivement de la deuxième, articulation 10, 110 se trouvant déporté vers l'extérieur du lit sur la branche extérieure dudit U, de telle sorte que, en position abaissée, les traverses 5, 5' viennent s'empiler entre les branches dudit U, tel que cela est illustré sur la figure 3. En outre, lorsque la barrière 4 comporte une pluralité de traverses 5, 5', le premier et/ou le second montant 6, 106 ont de préférence une forme concave, notamiment coudée ou cintrée, de sorte à permettre l'étagement desdites traverses 5, 5' dans la zone de dégagement 60 lorsque la barrière 4 se trouve en position abaissée. Par ailleurs, le meuble médicalisé 1 comprend de préférence des moyens de basculement latéral 70 conçus pour permettre le basculement de la barrière 4 autour d'un axe de basculement (X1X1') sensiblement parallèle au bord correspondant de la surface d'accueil 3, de telle sorte que la barrière 4 puisse se positionner à la manière d'un plan incliné formant une sorte de pont entre le sol et la surface d'accueil 3, tel que cela est illustré sur la figure 6. De préférence, l'axe de basculement (X1X1') est sensiblement parallèle à la direction d'extension longitudinale (XX') du lit 1.

B70441/FR De façon particulièrement avantageuse, une telle disposition permet de disposer la barrière 4 de telle sorte qu'elle permette à un patient dément ou désorienté, lorsqu'il se déporte accidentellement en dehors du plan de couchage 3, de rouler du plan de couchage 3 jusque sur le sol sans tomber violemment. Une telle barrière 4 est donc particulièrement adaptée aux patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. De préférence, la barrière 4 peut être pourvue d'un rembourrage 71 destiné à masquer les traverses 5, les moyens de configuration de barrière 12 et les moyens de basculement latéral 70 afin d'éviter toute meurtrissure du patient ou tout coincement d'un des membres de celui-ci en cas de descente de la surface d'accueil 3.

Plus globalement, les espaces inter-traverses peuvent être au moins en partie comblés par des structures souples, telles que des filets.

Selon une disposition constructive préférentielle, les moyens de basculement latéral 70 comportent un organe de bascule 72 conçu pour coopérer avec le premier et/ou le second chariot 15, 115, de sorte à autoriser la rotation dudit ou desdits chariots autour d'un axe de basculement (X1X1') sensiblement parallèle, et de préférence confondu, avec la direction d'extension de leur organe de guidage 16.

A cet effet, tel que cela est illustré sur la figure 7, l'organe de guidage 16 est de préférence formé par un rail qui présente au moins trois tronçons 16A, 16B, 16C.

Le premier tronçon 16A, situé de préférence au niveau de la portion de pied 25 du lit 1, présente une section transversale carrée. Une première douille 73 B70441/FR 24 rattachée au premier chariot 15 présente une forme sensiblement conjuguée à la section carrée du premier tronçon 16A et est enfilée sur ce dernier de manière à former une liaison glissière.

De même, le second tronçon 16B, situé à l'extrémité opposée du rail 16 par rapport au premier tronçon 16A, présente également une section transversale carrée, de même longueur de côté d que celle du premier tronçon. Une seconde douille 173 de forme conjuguée à ladite section transversale carrée et rattachée au second chariot 115 est enfilée à translation sur ledit second tronçon.

Ainsi, le premier et le second chariot 15, 115 sont avantageusement guidés à translation, mais bloqués en basculement autour de l'axe (X1X1') tant que leur douille respective 73, 173 se trouve en prise respectivement sur le premier et le second tronçon 16A, 16B.

Avantageusement, l'organe de guidage 16 comprend un tronçon intermédiaire 16C disposé entre le premier et le second tronçon 16A, 16B, ledit tronçon intermédiaire 16C étant agencé pour former l'organe de bascule 72. A cet effet, tel que cela est représenté sur la figure 7, le tronçon intermédiaire 16C peut être formé par un élément parallélépipédique de section transversale carrée de même dimension de côté d que les tronçons voisins, ledit bloc parallélépipédique étant toutefois alésé et parcouru par un axe dont les extrémités sont fixées respectivement au premier et au second tronçon. Ainsi, le tronçon intermédiaire 16C est monté en liaison pivot autour de l'axe 25 de basculement (X1X1'), de telle sorte que, lorsque les douilles 73, 173 des premier et second chariots 15, 115 se trouvent toutes deux engagées sur B70441/FR ledit tronçon intermédiaire 16C, la barrière 4 est libre de basculer latéralement. Toutefois, selon une variante de réalisation particulièrement préférentielle correspondant à la figure 11, le tronçon intermédiaire 16C est formé par un rondin cylindrique et présente une section transversale circulaire dont le diamètre correspond sensiblement à la longueur d du côté des sections transversales carrées des premier et second tronçons 16A, 16B.

Plus précisément, le diamètre de la section circulaire est sensiblement égal, voire très légèrement inférieur à la longueur d du côté des sections carrées.

Ainsi, lorsque le chariot 15, 115 est déplacé de sorte que sa douille 73, 173 quitte le tronçon de section carrée pour s'engager sur le tronçon intermédiaire 16C, la paroi interne de l'évidemment carré de la douille glisse en contact tangent avec le rondin cylindrique qui s'inscrit dans ledit évidement carré, de manière à autoriser le basculement latéral de la barrière.

En d'autres termes, les premier et second chariots 15, 115 se trouvent bloqués en rotation lorsqu'ils sont engagés respectivement sur les premier et second tronçons, et libres en rotation lorsqu'ils se trouvent engagés sur le tronçon intermécliaire 16C.

Avantageusement, le rondin circulaire est fixe par rapport au premier et au deuxième tronçon, et de préférence venu de matière avec ces derniers.

En outre, un tel agencement permet avantageusement, à la différence d'un bloc parallélépipédique, de transférer facilement les douilles 73, 173 des sections carrées vers la section circulaire, sans avoir besoin de mettre précisément les plans de guidage des premier et second tronçons 16A, 16B 870441/FR 26 en correspondance exacte avec les surfaces de guidage du tronçon intermédiaire 16C.

De plus, une telle solution est particulièrement simple à mettre en oeuvre et peu onéreuse.

Enfin, lorsque la barrière 4 se trouve en position basculée latéralement tel que cela est illustré sur les figures 6 et 11, le tronçon intermédiaire cylindrique emprisonne avantageusement les chariots entre les butées que forment les coins saillants des sections carrées des premier et deuxième tronçons, empêchant par conséquent l'extension longitudinale accidentelle des traverses 5, 5'.

Bien entendu, l'organe de guidage 16 peut être revêtu d'un matériau à faible coefficient de frottement de manière à faciliter le glissement des douilles 73, 173, ou même réalisé intégralement dans un tel matériau, pourvu que sa rigidité soit suffisante pour assurer le guidage et, de préférence, le support des chariots 15, 115.

En outre, les liaisons mécaniques entre l'organe de guidage 16 et les chariots ne sont nullement limitées et peuvent notamment faire appel à des moyens de glissement ou de roulement, tels que des douilles à billes, des galets ou tout autre moyen équivalent.

Selon une variante de réalisation illustrée sur les figures 8 et 9, le plan de couchage 3 est dissociable en une première section 3A et une seconde section 3B, suivant une surface de séparation (II) de part et d'autre de laquelle lesdites première et seconde sections 3A, 3B présentent chacune un bord de séparation respectif, ledit lit 1 comportant en outre des moyens de dégagement 80 conçus pour permettre le déplacement de l'une et/ou B70441/FR 27 l'autre des première et seconde sections 3A, 3B de sorte à dégager l'accès à l'une au moins desdites sections au niveau de son bord de séparation.

De préférence, les moyens de configuration de barrière 12 sont alors conçus pour permettre le placement de la barrière 4 en retrait de la surface de séparation (H).

Plus précisément, le plan de couchage 3 peut être articulé et comprendre un dossier 81, une assise 82, et un repose jambes 83 pour former un lit médicalisé à deux ou trois plis.

Avantageusement, la seconde section 3B peut coïncider avec le repose-jambes, de sorte à permettre le dégagement du plan de couchage au niveau de la liaison poplitée 84, les moyens de dégagement 80 pouvant indifféremment autoriser soit la dissociation complète du repose-jambes et sa dépose du lit 1, soit le guidage en translation ou en rotation d'axe sensiblement vertical dudit repose-jambes 83 par rapport à l'assise 82.

Selon une telle variante de réalisation, le premier chariot 15 permet de préférence d'une part d'étendre la barrière en porte-à-faux, par rapport à un organe de guidage 16 raccourci, lorsque le plan de couchage est reconstitué pour former un lit, et d'autre part de rappeler le premier montant 6 en retrait de l'articulation poplitée 84 lorsque l'on souhaite dégager le repose- jambes 83,

Enfin, l'invention concerne bien entendu la barrière anti-chute 4 en tant que telle.

Plus particulièrement, l'invention concerne une barrière anti-chute 4 escamotable destinée à être installée sur un meuble médicalisé 1 à usage de repos ou d'examen médical, ledit meuble comportant une base 2 servant B70441/FR 28 de support à une surface d'accueil 3 conçue pour accueillir et soutenir le patient, ladite barrière 4 présentant au moins une embase de fixation pourvue de moyens d'accouplement destinés à fixer ladite embase de fixation à la base 2 du meuble, et plus particulièrement à son châssis supérieur 8, ladite barrière 4 comprenant également au moins une traverse 5 reliée à l'embase de fixation par au moins un premier montant 6, ledit premier montant 6 s'articulant avec ladite embase de fixation au moyen d'une première articulation 10 de sorte à autoriser alternativement le passage de la traverse 5 d'une position relevée à une position abaissée, la barrière 4 comportant des moyens de configuration de barrière 12 pourvus d'un organe de réglage d'articulation 14 conçu pour permettre la modification de la configuration spatiale, et plus particulièrement de la position, de la première articulation 10 par rapport à l'embase de fixation.

En d'autres termes, la barrière 4 conforme à l'invention peut 15 avantageusement se présenter sous forme d'un sous-ensemble pouvant être rapporté et adapté à un lit médicalisé existant.

En particulier, il est envisageable que les moyens d'accouplement soient universels , c'est-à-dire adaptés à de nombreuses configurations de fixation, lesdits 'moyens d'accouplement pouvant par exemple comprendre 20 des mâchoires à entrefer réglable destinées à être serrées sur un élément de châssis du lit, tel que le longeron supérieur 8L.

Bien entendu, la barrière 4 considérée en tant que sous-ensemble sera de préférence pourvue des divers moyens de configuration de barrière 12 décrits précédemment, et notamment d'un ou plusieurs chariots 15, 115 25 mobiles le long d'un rail de guidage 16 solidaire de l'embase de fixation.

Le fonctionnement d'une variante de réalisation de lit médicalisé 1 conforme à l'invention va maintenant être décrite en référence aux figures 1 à 5.

B70441/FR 29 On considère que, initialement, en sortie d'usine , le lit 1 se présente tel que cela est représenté sur la figure 2, la barrière 4 se trouvant en position relevée et dans une configuration rétractée dans laquelle les tiges 41, 41' sont rentrées dans les fourreaux 42, 42', de telle sorte que la longueur des traverses 5, 5' est minimale.

Les montants 6, 106 se dressent alors sensiblement verticalement par rapport à la surface d'accueil 3, tandis que les traverses 5, 5' s'étendent l'une au-dessus de l'autre sensiblement parallèlement à l'aplomb du bord latéral de la surface d'accueil 3.

Lorsqu'un patient doit être admis sur la surface d'accueil 3, le personnel soignant escamote la barrière 4 de manière à dégager l'accès au plan de couchage.

A cet effet, le soignant déverrouille les moyens de retenue 11 en tirant sur une poignée de manoeuvre qui extrait la clenche 32 hors de la rainure de soutien 30, de sorte à priver d'appui ladite clenche et de libérer la rotation du montant 6.

Les montants 6, 106 pivotent alors autour de leurs axes de pivotement respectifs (Y1Y1'), (Y2Y2'), en l'occurrence vers le panneau de pied 51 situé à droite sur les figures, de manière à venir se coucher le long du plan de couchage 3.

Les traverses 5, 5' accompagnent le basculement, tout en restant sensiblement parallèles et horizontales, de sorte que le parallélogramme est progressivement écrasé.

Lorsque la position abaissée est atteinte, tel que cela est illustré sur la figure 3, la barrière 4 est avantageusement comprise en totalité entre la tête B70441/FR de lit 50 et le pied de lit 51, sans faire saillie en dehors des limites du châssis supérieur.

Lorsque le patient a intégré le plan de couchage 3, la barrière 4 est relevée, les montants 6, 106 étant redressés vers le panneau de tête 50 situé à gauche sur les figures, selon une manoeuvre et une trajectoire sensiblement inverses à ce qui a été décrit pour le passage en position abaissée.

Une fois la barrière 4 redressée, le soignant peut avantageusement augmenter la couverture spatiale de ladite barrière, de manière à supprimer les jours qui subsistent en tête de lit et en pied de lit.

Plus particulièrement, tel que cela est illustré sur la figure 1, le soignant peut avantageusement déverrouiller l'organe de verrouillage réversible 20 en extrayant la goupille 21 d'un premier logement 23, puis exercer une traction sur le premier chariot 15 de sorte à faire coulisser ce dernier le long du rail 16, vers la droite sur la figure, par exemple jusqu'à ce que la goupille 21 s'enclenche dans un second logement 23 distant du premier.

Ainsi, le soignant déplace longitudinalement la première articulation 10, et plus précisément décale l'axe de pivotement (Y1Y1'), en direction du pied de lit 51, ainsi que le premier montant 6 embarqué sur ledit premier chariot 15.

II est remarquable que, lors de la translation du premier chariot 15, la clenche 31 reste engagée au contact de l'une ou l'autre des lèvres 30A, 30B de la rainure de soutien 30, de telle sorte que la libération du chariot n'entraîne pas le pivotement du montant 6 et l'affaissement de la barrière 4.

Bien entendu, le soignant veillera, au besoin, à déverrouiller le moyen antidéboîtement 43 préalablement au déplacement de l'un ou l'autre des B70441/FR chariots 15, 115 de manière à autoriser le libre déplacement des tiges 41, 41' par rapport à leurs fourreaux 42, 42'.

Le second montant 106 étant maintenu par le second chariot 115 lui-même bloqué en translation, le déplacement du premier chariot 15 vers le panneau de pied 51 a pour effet d'éloigner le premier montant 6 du second montant 106, tout en conservant le parallélisme et l'orientation sensiblement verticale desdits montants. II en résulte une traction sur les tiges 41, 41' qui conduit à l'extraction progressive de celles-ci hors de leurs fourreaux 42, 42' respectifs.

Ainsi, l'allongement des traverses 5, 5' accompagne le déplacement du premier chariot jusqu'à ce que le premier montant 6 soit amené sensiblement en vis-à-vis du pied de lit.

Le premier chariot 15 est alors verrouillé en translation lorsque la clenche 32 vient se loger, de préférence automatiquement, dans le logement d'index 23 15 correspondant. Avantageusement, le soignant peut ensuite actionner l'organe de verrouillage réversible 120 associé au second chariot 115, puis exercer une traction sur ledit second chariot de manière à déplacer ce dernier en direction de la tête de lit 50, jusqu'à amener le second montant 106 20 sensiblement en vis-à-vis de ladite tête de lit, tel que cela est illustré sur la figure 5, cette position étant de préférence repérée par un logement d'index 123. Ainsi, la barrière 4 peut avantageusement couvrir la totalité du bord du plan de couchage 3 en empêchant toute chute ou tout coincement de membre du 25 patient entre la barrière et un autre élément du lit. B70441/FR 32 Il est remarquable que, au besoin, le soignant peut dégager partiellement l'accès au plan de couchage 3 de manière à prodiguer des soins au patient, et notamment peut déverrouiller et repousser le second chariot 115 vers le centre du longeron supérieur 8L, en direction du pied de lit, à la manière d'une porte coulissante, afin d'ouvrir un passage vers la tête et les membres supérieurs du patient, tel que cela est illustré sur la figure 4.

De même, la mise en configuration selon la figure 2 permet de dégager partiellement l'accès aux membres inférieurs du patient en repoussant le premier chariot 15 en direction de la tête de lit.

Lorsque le patient désire quitter son lit, ou lorsque des soins doivent être prodigués sur une large région du corps, le soignant rétracte la barrière 4, par exemple en rappelant le premier chariot dans sa position la plus opposée à la direction de pivotement de la barrière, c'est-à-dire en l'occurrence en décalant les chariots 15, 115 vers la tête de lit 50, tel que cela est illustré sur la figure 2.

Une fois la première articulation convenablement configurée, le premier chariot 15 étant verrouillé sur le rail de guidage 16 dans la position choisie, le soignant escamote la barrière par pivotement, ainsi que cela a été précédemment décrit.

Il est remarquable que la présente invention permet de configurer la barrière 4 et les moyens d'escamotage sans intervention délicate ou dangereuse, telle que le démontage ou le dévissage de pièces lourdes ou peu accessibles. Elle autorise et simplifie avantageusement la transformation alternative de la barrière entre au moins une forme relevée- déployée, dans laquelle elle présente une première couverture étendue, et une forme relevée-contractée dans laquelle elle présente une seconde couverture plus réduite que la première, de telle sorte que le volume

B70441/FR nécessaire à son mouvement de conversion entre position relevée et position abaissée soit plus faible lorsque ledit mouvement de conversion se produit alors que la barrière se trouve initialement en forme contractée que lorsque ledit mouvement intervient alors que ladite barrière se trouve initialement en forme déployée.

Le cas échéant, si la barrière dispose de la combinaison de moyens appropriés, le soignant peut rapprocher le premier et le second chariot 15, 115 l'un de l'autre de manière à les transférer tous les deux sur le tronçon intermédiaire 16C du rail de guidage 16, puis faire basculer latéralement la barrière 4 en la tirant vers lui, de manière à placerladite barrière, à partir de sa position relevée, en dévers entre le plan de couchage 3 et le sol, pour former un plan incliné en pente douce.

Préalablement à cette opération de basculement, le soignant abaisse de préférence le plan de couchage au plus près du sol grâce aux moyens d'élévation 9.

Ainsi, la barrière conforme à l'invention permet avantageusement de sécuriser l'utilisation du lit par le patient tout en garantissant un accès facile au plan de couchage et en minimisant l'encombrement de la barrière en position abaissée.

De surcroît, la sirnplicité du mécanisme mis en oeuvre permet de réaliser une barrière à la fois simple, compacte, polyvalente, robuste et peu onéreuse pouvant notamment être adaptée à des lits destinés au maintien en long séjour.

Enfin, la conception modulaire de la barrière lui permet d'être facilement 25 adaptée et rapportée sur de nombreux types de meubles, et en particulier de lits médicalisés existants. B70441/FR

Claims (15)

REVENDICATIONS

1 Meuble médicalisé (1) à usage de repos ou d'examen médical comportant : une base (2) servant de support à une surface d'accueil (3) conçue pour accueillir et soutenir le patient, une barrière anti-chute (4) escamotable bordant au moins une partie de la surface d'accueil (3) et comprenant au moins une traverse (5) reliée à la base (2) par au moins un premier montant (6), ledit premier montant (6) s'articulant avec ladite base (2) au moyen d'une première articulation (10) de sorte à autoriser alternativement le passage de la traverse (5) d'une position relevée dans laquelle ladite traverse (5) forme un garde-corps empêchant le patient de tomber de ladite surface d'accueil (3) à une position abaissée dans laquelle ladite traverse (5) autorise le libre passage entre la surface d'accueil (3) et l'environnement du meuble médicalisé, ledit meuble médicalisé étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de configuration de barrière (12) pourvus d'un organe de réglage d'articulation (14) conçu pour permettre la modification de la configuration spatiale de la première articulation (10) par rapport à la base (2).

2 - Meuble médicalisé selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de configuration de barrière (12) comprennent un organe d'ajustement de longueur de traverse (40) agencé pour autoriser l'allongement et/ou le raccourcissement de la traverse (5). B70441/FR 35

3 - Meuble médicalisé selon la revendication 2 caractérisé en ce que la traverse (5) comprend une tige (41) montée à coulissement dans un fourreau (42) de sorte à former un organe d'ajustement de longueur (40) télescopique.

4 - Meuble médicalisé selon la revendication 2 ou 3 caractérisé en ce que l'organe de réglage d'articulation (14) et l'organe d'ajustement de longueur de traverse (40) sont couplés de sorte à permettre l'allongement et/ou le raccourcissement de la traverse (5) lors de la reconfiguration spatiale de la première articulation (10).

5 - Meuble médicalisé selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que la première articulation (10) possède un degré de liberté en rotation autorisant le pivotement du premier montant (6) par rapport à la base (2).

6 - Meuble médicalisé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de retenue (11) conçus pour bloquer ou libérer alternativement la mobilité de la première articulation (10) afin d'autoriser ou d'empêcher le passage de la barrière (4) de sa position relevée à sa position abaissée ou inversement.

7 - Meuble médicalisé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la barrière (4) comporte un second montant (106) distinct du premier montant (6), reliant la base (2) à la traverse (5) et s'articulant avec ladite base (2) au moyen d'une seconde articulation (110) de sorte à former, en combinaison avec ladite traverse (5) e1: ledit premier montant (6), une structure articulée de type parallélogramme. B70441/FR

8 - Meuble médicalisé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que l'organe de réglage d'articulation (14) comporte au moins un premier chariot (15) portant la première articulation (10), ledit premier chariot étant monté mobile par rapport à la base (2) et guidé à translation sensiblement le long de la surface d'accueil par un organe de guidage (16), tel qu'un rail.

9 - Meuble médicalisé selon la revendication 8 caractérisé en ce que l'organe de réglage d'articulation (14) est pourvu d'un organe de verrouillage réversible (20) conçu pour autoriser alternativement le blocage et la libération du degré de liberté en translation du premier chariot (15).

10 -Meuble médicalisé selon la revendication 9 caractérisé en ce que l'organe de réglage d'articulation (14) comporte des éléments d'index (24) agencés pour coopérer avec l'organe de verrouillage réversible (20) afin de définir une pluralité de positions particulières pouvant être occupées par le premier chariot (15) le long de l'organe de guidage (16).

11 - Meuble médicalisé selon la revendication 6 et l'une des revendications 8 à 10 caractérisé en ce que les moyens de retenue (11) comprennent une rainure de soutien (30) oblongue qui s'étend sensiblement parallèlement à la trajectoire guidée du premier chariot (15), ainsi qu'un verrou (31) pourvu d'une clenche (32) qui est montée à translation dans un alésage (33) ménagé dans le premier montant (6), ladite clenche (32) étant agencée pour venir s'introduire, lorsque la barrière (4) se trouve en position relevée, dans la rainure de soutien (30), en appui sur les lèvres (30A, 30B) de cette dernière. B70441/FR 37

12 -Meuble médicalisé selon la revendication 7 et l'une des revendications 8 à 11 caractérisé en ce que l'organe de réglage d'articulation (14) comporte un second chariot (115) portant la seconde articulation (110), ledit second chariot (115) étant monté mobile par rapport à la base (2) et guidé à translation sensiblement le long de la surface d'accueil (3) par un organe de guidage, de préférence commun à celui du premier chariot (15).

13 -Meuble médicalisé selon l'une des revendications 8 à 12 caractérisé en ce que le premier et/ou le second chariot (15, 115) présentent une zone de dégagement (60) conçue pour permettre le stockage de la traverse (5), ou des traverses (5, 5'), à une altitude sensiblement inférieure ou égale à celle de la surface d'accueil (3) lorsque la barrière se trouve en position abaissée.

14 -Meuble médicalisé selon la revendication 13 caractérisé en ce que, la barrière (4) comportant une pluralité de traverses (5, 5'), le premier et/ou le second montant (6, 106) ont une forme concave, de préférence coudée ou cintrée, de sorte à permettre l'étagement desdites traverses (5, 5') dans la zone de dégagement (60) lorsque la barrière se trouve en position abaissée.

15 Meuble médicalisé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de basculement latéral (70) conçus pour permettre le basculement latéral de la barrière (4) autour d'un axe de basculement (X1X,') sensiblement parallèle au bord correspondant de la surface d'accueil (3) de telle sorte que la barrière (4) puisse se positionner à la manière d'un plan incliné formant un pont entre le sol et la surface d'accueil. B70441/FR 38 16 -Meuble médicalisé selon l'une des revendications 8 ou 12 et la revendication 15 caractérisé en ce que les moyens de basculement latéral (70) comportent un organe de bascule (72) conçu pour coopérer avec le premier et/ou le second chariot (15, 115) de sorte à autoriser la rotation dudit ou desdits chariots (15, 115) autour d'un axe de basculement (X,X1') sensiblement parallèle, et de préférence confondu, avec la direction d'extension de leur organe de guidage (16). 17 -Meuble médicalisé selon la revendication 16 caractérisé en ce que l'organe de guidage (16) est formé par un rail présentant au moins trois tronçons (16A, 16B, 16C), un premier tronçon (16A) de section transversale carrée sur lequel est enfilée au moins une première douille (73) de forme conjuguée rattachée au premier chariot (15), un second tronçon (16B) de section transversale carrée, de même longueur de côté (d) que celle du premier tronçon, et sur lequel est enfilée au moins une seconde douille (173) de forme conjuguée rattachée au second chariot (115), et un tronçon intermédiaire (16C) de section transversale circulaire dont le diamètre correspond sensiblement à la longueur (d) du côté des sections transversales carrées, de telle sorte que les premier et second chariots (15, 115) se trouvent bloqués en rotation lorsqu'ils sont engagés respectivement sur les premier et second tronçons (16A, 16B), et libres en rotation lorsqu'ils se trouvent engagés sur le tronçon intermédiaire (16C). 18 -Meuble médicalisé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il constitue un lit médicalisé dont le plan de couchage forme la surface d'accueil (3) et dont la barrière (4) borde longitudinalement le grand côté dudit plan de couchage. 19 -Meuble médicalisé selon la revendication 18 caractérisé en ce que le plan de couchage (3) est dissociable en une première section (3A) et B70441/FR 39 une seconde section (3B), suivant une surface de séparation (H) de part et d'autre de laquelle lesdites sections (3A, 3B) présentent chacune un bord de séparation respectif, en ce qu'il comporte des moyens de dégagement (80) conçus pour permettre le déplacement de l'une et/ou l'autre des première et seconde sections (3A, 3B) de sorte à dégager l'accès à l'une au moins desdites sections au niveau de son bord de séparation, et en ce que les moyens de configuration de barrière (12) sont conçus pour permettre le placement de la barrière (4) en retrait de la surface de séparation (II). B704411FR