FR2914137A1 - Procede de controle d'un electrificateur de cloture electrique a impulsions periodiques. - Google Patents

Procede de controle d'un electrificateur de cloture electrique a impulsions periodiques. Download PDF

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Abstract

Procédé de contrôle d'un électrificateur de clôture électriqueProcédé de contrôle d'un électrificateur de clôture électrique de puissance quelconque, garantissant lors de chaque impulsion émise par l'électrificateur que tout corps humain qui serait arrivé au contact de la clôture électrique depuis une impulsion récente, ne risque pas de recevoir du fait de l'impulsion en cours, un choc électrique dangereux.

Description

La présente invention a pour objets un procédé de contrôle d'un
électrificateur de clôture électrique et un électrificateur de clôture électrique pour la mise en oeuvre de ce procédé. Les clôtures électriques sont destinées à protéger des espaces, et 5 notamment des champs, contre l'intrusion ou la sortie d'un animal. Pour augmenter la sécurité de garde en cas de végétation très intense (c'est-à-dire de présence de pertes parallèles très importantes induisant une résistance équivalente très faible aux bornes de l'électrificateur), le document WO 88/10059 décrit un 10 électrificateur de clôture électrique comportant deux condensateurs de stockage, le deuxième condensateur étant destiné à être déchargé lorsque l'énergie délivrée par la décharge du premier condensateur ne suffit plus. En agissant de façon indifférenciée dès que la charge aux bornes de l'électrificateur 15 excède une valeur dlonnée, cet électrificateur ne saurait pas prévenir certains risques d'accidents si le second condensateur de stockage était trop gros. Pour des raisons commerciales il peut en effet être tentant de surdimensionner ce second condensateur de façon à faire croire au consommateur qu'avec un électrificateur 20 toujours plus puissant il pourra compenser indéfiniment un manque d'entretien de son installation et/ou relier des réseaux de clôtures électriques toujours plus immenses alimentés par un unique électrificateur. Ainsi si le second condensateur est choisi énorme au point que l'impulsion de sortie de l'électrificateur soit 25 démesurée lorsqu'il est connecté à une impédance très basse alors, quand bien même une partie importante (voir la proportion principale) de cette impulsion serait en général consommée par une végétation excessive, la partie restante sera suffisamment importante pour être dangereuse pour certaines ou pour toutes les personnes venant à toucher l'enclos. La sécurité de garde doit donc être conciliée avec la sécurité des personnes. En effet, les clôtures électriques peuvent être, dans de très rares cas, à l'origine d'accidents mortels. Parmi ces accidents mortels, on distingue les accidents normaux et les accidents anormaux . Les accidents normaux sont des accidents qui s'expliquent : par une erreur d'installation, ou lo par une anomalie au sein de l'électrificateur, par exemple suite à un coup de foudre pouvant mener à la présence anormale d'un courant secteur 230 V sur la clôture électrique, ou par le fait que la victime, généralement sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue, s'est empêtrée dans l'enclos au point de ne 15 jamais réussir à se dégager physiquement de la clôture après l'avoir touchée et est morte d'épuisement au bout d'un temps prolongé à force de contracter à chaque impulsion tout ou partie des muscles de son corps. Pour diminuer le risque d'accident mortel "normal", le document 20 WO 00/35253 propose un électrificateur de clôture électrique comportant un ou plusieurs condensateur(s) dont le niveau de charge est contrôlé de manière que, lorsque le taux de variation de la résistance équivalente observée aux bornes de l'électrificateur prend une valeur supérieure à un seuil 25 prédéterminé pendant une période prédéterminée, le niveau de charge du ou des condensateur(s) est modifié pour augmenter les chances, par exemple, de dégagement d'un animal empêtré dans la clôture. L'électrificateur décrit dans ce document présente 1 inconvénient que la modification du niveau de charge ne permet pas de modifier instantanément l'impulsion courante et ne peut donc s'appliquer que sur les cycles suivants. De plus un tel électrificateur ne garantit pas qu'en cas de contact d'une personne avec l'enclos, l'impulsion émise par l'électrificateur ne va pas avoir été malencontreusement surdimensionnée au point de présenter un risque pour celui-ci. Les accidents anormaux sont des accidents dus à une valeur particulièrement basse (nettement inférieure à 500 0 et dans certains cas aussi basse que 50 0) de l'impédance du corps de la victime, ce qui est le cas lorsque l'impulsion circule à travers la tête de la victime. Jusqu'à récemment, l'industrie de la clôture électrique considérait la valeur 500 D comme un minorant de l'impédance possible du corps humain. Mais une étude récente par la CEI (Instance internationale de normalisation -www.iec.ch) d'une série d'accidents mortels non "normaux" (Document CEI 61 H/212/MTG - sous document n 3) a conclu qu'à l'évidence ces accidents non "normaux" s'étaient produits avec des impédances de corps humain beaucoup plus basses que 500 D. La Norme CEI TS 60479-1 dans sa 4èrne édition de juillet 2005 complète cette nouvelle perspective en précisant (dans l'exemple 4 de l'Annexe D) que des valeurs d'impédance du corps humain aussi basses que 50 0 sont possibles. Bien que les seuils létaux n'aient pas pu être déterminés de façon certaine, il est très probable que pour de si faibles impédances, une première impulsion, parfois trop puissante, suffise dans certains cas à être mortelle. Le risque létal n'est pas le seul contre lequel il faut lutter. Des informations apparues lors de l'étude de la CEI permettent de soupçonner que pour ces mêmes impédances de corps humain très basses, des impulsions d'énergie inférieure à 5 Joules pourraient parfois suffire à assommer un être humain. Bien que celui-ci reprenne rapidement connaissance, la multiplication de ce lo type d'incidents n'est pas souhaitable. Or il semble que plus les impulsions circulant à travers la tête sont puissantes, plus le risque d'évanouissement et/ou la durée de celui-ci sont importants. Cette récente prise de conscience du risque létal d'impulsions 15 trop puissantes en très basse impédance s'est traduite par deux approches philosophiques différentes au sein des nouvelles normes subséquemment révisées par les pays de l'hémisphère Sud d'un côté (Australie et Nouvelle-Zélande) et par les pays Européens de l'autre. 20 En Nouvelle-Zélande et en Australie, la norme d'installation des clôtures électriques AS/NZS 3014:2003 a été mise à jour par un amendement du 10 Mars 2006, qui prévoit un ajout à l'Annexe A 5.1. relative au mode d'emploi des électrificateurs. Il informe l'utilisateur de certains électrificateurs potentiellement dangereux 25 qu'il doit mettre en place un, ou plusieurs (suivant le nombre de conducteurs et/ou de branches à son enclos) limiteurs de puissance locaux (sous forme de résistance(s) de 500 Ohm) en amont de tout point de l'enclos où il juge possible que se présente un enfant non encadré et/ou non sensibilisé aux risques de la clôture électrique. Sont spécifiquement exemptés les enclos reliés à des électrificateurs pour lesquels un moyen équivalent au(x) limiteur(s) de 500 Ohm est directement incorporé dans l'électrificateur, ces électrificateurs étant intrinsèquement sûrs. En pratique cela revient à dire que ne devraient être concernés par l'obligation de mettre en place des limiteurs que des électrificateurs dont le maximum d'énergie est obtenu sur une lo résistance inférieure à 500 Ohm. Les représentants à la CEI du comité de normalisation Néo-Zélandais ont aussi fait savoir qu'ils allaient organiser dans leur pays une campagne systématique d'information des agriculteurs et du grand public pour faire connaître cette évolution récente de leur norme locale. 15 En Europe, la norme EN est en cours de mise à jour. Son nouvel amendement vient d'atteindre la phase de publication sous le numéro EN 60335-2-76:2005/A11:200X. Il prévoit qu'au lieu de vérifier qu'un électrificateur ne dépasse pas 5 Joules sur le seul point 500 Ohm, il sera maintenant vérifié qu'il ne dépasse pas 5 20 Joules et 20 A crête sur la plage allant de 50 à 500 C)hm. De cette façon la sécurité du grand public circulant à proximité d'une clôture électrique restera principalement du ressort des fabricants d'électrificateurs et non du propriétaire de la clôture électrique. L'approche européenne consiste à considérer comme plus 25 efficace d'organiser la sécurité au niveau des quelques fabricants qu'au niveau des centaines de milliers d'utilisateurs et des millions de membres du grand public.
Pour diminuer le risque d'accident mortel anormal , le brevet FR 2 857 554 propose un électrificateur de clôture électrique contrôlé de manière que, lorsque la résistance équivalente aux bornes de l'électrificateur se trouve dans la zone de 'haute impédance' (> 2000 0) ou dans la zone de 'basse impédance' (500 à 2000 Cl) la décharge du condensateur est systématiquement interrompue pour maintenir une impulsion faiblement énergétique, et, lorsque la valeur de la résistance équivalente aux bornes de l'électrificateur se trouve pour la première fois dans la zone 'd'ultra basse impédance' (0 à 500 D), une temporisation est lancée pendant laquelle l'énergie de l'impulsion reste inchangée, puis, à l'issue de la temporisation, l'énergie de la décharge est augmentée. Ce procédé de contrôle permet de faire face à une éventuelle poussée végétative progressive tout en diminuant le risque d'accident lorsque la baisse de la résistance est due au contact inopiné d'une personne, avec impulsion traversant sa tête. L'électrificateur décrit dans ce document présente l'inconvénient que l'énergie de l'impulsion, qui est de l'ordre de 500 mJ, ne suffit pas toujours à assurer une bonne sécurité de garde en zone de 'haute impédance' ou de 'basse impédance' car l'énergie peut s'y consommer dans des proportions importantes du fait du choix initial d'un médiocre conducteur ou de l'apparition progressive de pertes 'séries' (par exemple dégradations au niveau des jonctions, des conducteurs et/ou de la prise de terre). Ces dégradations - qui peuvent apparaître au fil du temps, par exemple suite aux intempéries - sont dites 'séries' car elles se comportent comme des résistances montées en série tout au long ,de la clôture électrique. Les pertes 'séries' sont donc un passage obligé de la partie de l'impulsion émise par l'électrificateur qui va effectivement traverser l'animal. Un autre inconvénient de l'électrificateur décrit dans ce document est qu'en ne surveillant que le franchissement à la baisse d'un seul seuil sans se préoccuper par exemple de l'information qu'il pourrait retirer de la connaissance qu'il a nécessairement des impédances de départ et d'arrivée, il ne présente pas de garanties lui non plus, qu'en cas de contact d'une personne avec l'enclos, l'impulsion émise par l'électrificateur - lorsque celui-ci fonctionne au delà de la période de temporisation c'est à dire lorsque l'énergie de la décharge a été autorisée à être augmentée - ne va pas avoir été malencontreusement surdimensionnée au point de présenter un risque mortel (ou d'évanouissement) pour celle-ci. is Pour prévenir un autre type de risque d'accident mortel - très hypothétique car jamais rencontré à ce jour - le brevet FR 2 818 868 propose un électrificateur contrôlé de manière que, lorsque la résistance équivalente aux bornes de l'électrificateur est descendue particulièrement bas pour se trouver dans la zone 20 'd'ultra basse impédance', l'électrificateur emmagasine et délivre une impulsion de très haute énergie, puis, lorsque la résistance équivalente aux bornes de l'électrificateur remonte soudainement pour revenir dans la zone de 'basse impédance' ou dans la zone de 'haute impédance', suite à un raccourcissement soudain de la 25 clôture, par exemple à l'ouverture par un utilisateur d'un passage barrière en aval sur l'enclos, l'électrificateur empêche la délivrance de cette impulsion de trop haute énergie. A chaque cycle une impulsion est préparée en fonction de la résistance équivalente mesurée au cycle précédent, et, lorsque l'électrificateur détecte pendant le cycle courant une énergie ou une tension supérieure à une limite prédéterminée dépendant de la résistance équivalente mesurée au cycle précédent, l'électrificateur bloque ou dérive une partie de l'impulsion du cycle courant. Le type d'accident contre lequel cherche à lutter ce document est un accident où le corps humain présente une impédance classique c'est-à-dire supérieure à 500 Ohm et par suite le lo procédé de contrôle de l'électrificateur décrit dans ce document ne permet pas de diminuer le risque d'accident ''anormal" ou d'évanouissement car il ne décrit pas la détection d'une diminution de la résistance équivalente aux bornes de l'électrificateur. De plus, la préparation d'une impulsion de sortie 15 en fonction de la résistance équivalente mesurée au cycle précédent peut entraîner une limitation de la puissance de l'impulsion de sortie disponible, ce qui peut être préjudiciable en termes de sécurité de garde et/ou d'optimisation économique des coûts de l'appareil. 20 Pour diminuer le risque d'accident mortel "normal", le document WO 2004/070149 propose un système de contrôle d'un électrificateur de clôture électrique tel que, lorsque le taux de variation de la résistance équivalente observée aux bornes de l'électrificateur sort d'une plage acceptable, le système de 25 contrôle empêche la délivrance d'impulsion à la clôture. Dans ce cas la clôture électrique risque de ne plus pouvoir garder les animaux.
En conclusion, tous ces documents essayent de maintenir une sécurité des personnes raisonnable en n'ayant une approche que du point de vue de l'impulsion de sortie qui est émise par l'électrificateur. Aucun de ces documents ne permet de maximiser simultanément la sécurité des personnes et celle de garde . La présente invention a pour but de proposer un procédé de contrôle d'un électrificateur de clôture électrique qui évite, ou au Io moins réduise, certains des inconvénients précités, qui permette de diminuer le risque d'accident mortel "anormal" ou d'évanouissement tout en maximisant la sécurité de garde en permettant sous certaines conditions à ('électrificateur d'émettre sur certaines ou sur toutes les impédances des impulsions 15 particulièrement puissantes au point d'être possiblement dangereuses, tout en, lorsque ces conditions rie sont pas remplies, bridant à un niveau inoffensif (ou au niveau le plus haut possible restant inoffensif) la puissance de l'impulsion émise par l'électrificateur, les conditions évoquées étant caractéristiques de 20 l'apparition ou du maintien momentané d'un risque non négligeable de présence de corps humain au contact de l'enclos. Ce procédé a aussi pour but d'offrir au consommateur un véritable choix en étant simple à mettre en oeuvre et économique. L'invention a également pour but de proposer un électrificateur de 25 clôture électrique apte à mettre en oeuvre le procédé. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de contrôle d'un électrificateur de clôture électrique à impulsions périodiques, 2914137 lo dans lequel une proportion d'une impulsion susceptible de traverser un corps humain au contact de ladite clôture électrique est supérieure à un seuil de danger (Sm) à ne pas dépasser dans le corps humain, ledit seuil de danger étant relatif à une grandeur 5 électrique de l'impulsion, ledit électrificateur comportant ou étant associé à : - des moyens de détermination d'un risque de présence d'un corps humain au contact de ladite clôture électrique, ou de l'absence d'un tel risque, io - des moyens de calcul de la proportion d'une impulsion susceptible de traverser un corps humain au contact de la clôture, - et des moyens de bridage d'une impulsion, caractérisé en ce que, à une impulsion, - lorsque lesdits moyens de détermination ont déterminé un 15 risque de présence d'un corps humain au contact de la clôture, - et lorsque lesdits moyens de calcul ont défini que la proportion de ladite impulsion susceptible de traverser ledit corps humain est supérieure audit seuil de danger (Sm), - lesdits moyens de bridage brident ladite impulsion pour 20 que la proportion de ladite impulsion reçue par ledit corps humain soit inférieure audit seuil de danger (Sm). Par exemple, en cas de bridage, l'impulsion peut être bridée de manière que la proportion de l'impulsion reçue par le corps humain soit sensiblement égale au seuil de danger. Cette 25 impulsion bridée non nulle permet de conserver une sécurité de garde relativement élevée ne compromettant pas la sécurité des personnes, même en présence d'un risque de contact d'un corps humain. Le procédé peut être exécuté à chaque impulsion ou à certaines impulsions. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le procédé comprend une étape consistant à commander la délivrance d'une impulsion dont une grandeur électrique est telle que la proportion de cette impulsion susceptible de traverser un corps humain est supérieure audit seuil de danger (Sm), ladite étape étant effectuée à certaines impulsions où une absence de risque de corps humain au contact de la clôture électrique a été déterminée ; - le procédé comprend une étape consistant à commander la délivrance d'une impulsion dont une grandeur électrique est telle que la proportion de cette impulsion susceptible de traverser un ls corps humain est supérieure audit seuil de danger (Sm), ladite étape étant effectuée à chaque impulsion où une absence de risque de corps humain au contact de la clôture électrique a été déterminée et où l'électrificateur est apte à délivrer une telle impulsion ; 20 - lesdits moyens de détermination d'un risque de présence d'un corps humain au contact de ladite clôture électrique comprennent un système d'analyse vidéo avec reconnaissance de formes, et/ou un système d'analyse de l'état de tension mécanique ou vibratoire régnant dans des conducteurs de la clôture électrique, 25 et/ou un système d'analyse du signal sonore régnant à proximité de la clôture électrique, et/ou un système d'analyse de la partie résistive de l'impédance équivalente observable en un point de la clôture électrique lors de chaque impulsion, et/ou un système de surveillance visuel, mécanique, sonore ou électrique, interne ou externe à l'électrificateur, au départ de la clôture électrique, ou déporté en un, ou éventuellement réparti en plusieurs, point(s) de la clôture électrique ; - la détermination d'un risque de présence d'un corps humain au contact de ladite clôture électrique est réalisée juste avant de lancer l'impulsion ou pendant la première partie du déroulement de ladite impulsion, avant que ladite impulsion n'ait atteint un lo niveau présentant un risque pour un corps humain éventuellement au contact de la clôture électrique ; -lorsqu'une absence de risque de présence d'un corps humain a été déterminée, l'impulsion délivrée est supérieure ou égale audit seuil de danger (Sm) ; 15 - lorsqu'un risque dle présence d'un corps humain a été déterminé, le procédé comprend une étape consistant à lancer une temporisation pendant laquelle chaque impulsion est bridée, la durée de la temporisation étant éventuellement réglable par un fabricant et/ou par un utilisateur ; 20 - le procédé comprend une étape consistant à réaliser une mesure de la résistance équivalente aux bornes dudit électrificateur ; un risque de présence d'un corps humain est déterminé lorsque la résistance équivalente courante mesurée pendant l'impulsion 25 courante est inférieure à une résistance équivalente précédente mesurée pendant une impulsion précédente ; - une absence de risqué de présence d'un corps humain est déterminée lorsque la résistance équivalente courante est supérieure ou égale à une résistance équivalente précédente mesurée pendant une impulsion précédente ; - une absence de risque de présence d'un corps humain est déterminée lorsque la résistance équivalente courante est supérieure ou égale à une résistance équivalente précédente mesurée pendant une impulsion précédente, ladite résistance équivalente courante étant inférieure à un pourcentage lo prédéterminé supérieur à 100% de ladite résistance équivalente précédente ; - un risque de présence d'un corps humain est déterminé lorsque la résistance équivalente courante est supérieure ou égale audit pourcentage prédéterminé supérieur à 100% de ladite résistance 15 équivalente précédente ; - le procédé comprend une étape consistant à déterminer la proportion maximale de ladite impulsion susceptible de traverser ledit corps humain en fonction de ladite résistance équivalente courante et d'une résistance équivalente précédente mesurée lors 20 d'une impulsion précédente ; - ledit seuil de danger étant relatif à l'énergie de l'impulsion, lorsqu'un risque de présence d'un corps humain a été déterminé, l'impulsion maximale émise par l'électrificateur est inférieure ou égale au produit dudit seuil de danger et du rapport entre, d'une 25 part, une résistance équivalente précédente mesurée pendant une impulsion précéd ente, et, d'autre part, la différence entre ladite résistance équivalente précédente et la résistance équivalente courante ; - ledit seuil de danger étant relatif à l'énergie de l'impulsion, une absence de risque de présence d'un corps humain au contact de la clôture où le corps humain pourrait recevoir une proportion de l'impulsion supérieure audit seuil de danger (Sm) est déterminée lorsque, - à l'impulsion précédente une absence de risque de présence de corps humain au contact de la clôture a été 10 déterminée, et, -l'impulsion maximale que pourrait émettre l'électrificateur pour la résistance équivalente courante est inférieure ou égale au produit dudit seuil de danger et du rapport entre, d'une part, la résistance équivalente précédente mesurée pendant l'impulsion 15 précédente, et, d'autre part, la différence entre ladite résistance équivalente précédente et la résistance équivalente courante. - ledit seuil de danger étant fonction de la tension de l'impulsion ou du courant de l'impulsion, lorsqu'un risque de présence d'un corps humain a été déterminé, l'impulsion maximale de sortie 20 émise par l'électrificateur est inférieure ou égale audit seuil de danger ; - le bridage de l'impulsion est réalisé à un instant déterminé en fonction de l'impulsion maximale apte à être délivrée par ledit électrificateur pour ladite résistance équivalente courante ; 25 - ladite temporisation est interrompue lorsque la résistance équivalente courante remonte au-dessus d'un seuil prédéterminé ; - ledit seuil prédéterminé correspond à la résistance équivalente mesurée lors de l'impulsion précédant l'impulsion pendant laquelle ladite temporisation a été déclenchée ; - ledit seuil prédéterminé correspond à la somme de la résistance équivalente de déclenchement mesurée lors de l'impulsion de déclenchement pendant laquelle la temporisation a été déclenchée et d'un pourcentage prédéterminé de la différence entre la résistance équivalente précédente mesurée pendant l'impulsion précédant l'impulsion de déclenchement et la résistance équivalente de déclenchement ; - ladite temporisation est interrompue lorsque la résistance équivalente courante remonte au-dessus de la résistance équivalente précédente mesurée lors de l'impulsion précédant l'impulsion de déclenchement pendant laquelle la temporisation a été déclenchée, la résiistance équivalente courante ne dépassant pas un pourcentage prédéterminé supérieur à 100% de ladite résistance équivalente précédente ; - ladite temporisation est interrompue lorsque la résistance équivalente courante remonte au-dessus de la somme de la résistance équivalente de déclenchement mesurée lors de l'impulsion de déclenchement pendant laquelle la temporisation a été déclenchée et d'un premier pourcentage prédéterminé de la différence entre la résistance équivalente précédente mesurée pendant l'impulsion précédant l'impulsion de déclenchement et la résistance équivalente de déclenchement, ladite résistance équivalente courante rie dépassant pas un deuxième pourcentage prédéterminé supérieur à 100% de ladite résistance équivalente précédente ; - le procédé n'est exécuté que lorsque ladite résistance équivalente mesurée aux bornes de l'électrificateur est inférieure à un seuil prédéterminé (Rs) ou comprise dans une plage prédéterminée ([Rs, ; Rs2]) ; - un risque de présence d'un corps humain au contact de la clôture électrique est déterminé en fonction d'une impédance minimale (Hb) prédéterminée d'un corps humain et/ou d'une lo impédance maximale (Hh) prédéterminée d'un corps humain, lesdites impédances minimale et maximale étant éventuellement réglables par un fabricant et/ou par un utilisateur ; - la résistance équivalente précédente (Rd) étant associée à la dernière impulsion pour laquelle une absence de risque de 15 présence d'un corps humain a été déterminé, caractérisé en ce qu'une absence de risque de présence d'un corps humain est déterminée lorsque la résistance équivalente courante (Ra) est supérieure ou égale à la résistance équivalente précédente (Rd) ou que [Rd.Rc/(Rd-Rc)] < Hb ; 20 - ledit seuil de danger (Sm) étant relatif à l'énergie d'impulsion, caractérisé en ce qu'un risque de présence d'un corps humain est déterminé lorsque la résistance équivalente courante (Ra) est inférieure à la résistance équivalente précédente (Rd), et, dans ce cas, 25 - si la résistance équivalente courante (Rc) esi: supérieure à Hh.Rd/(Rd+Hh), alors l'impulsion maximale émise par l'électrificateur est inférieure ou égale à Sm.Rc.Rd2/[Hh.(Rd-Rc)2] - sinon, l'impulsion maximale émise par l'électrificateur est inférieure ou égale à Srn.Rd/(Rd-Rc). - lorsqu'un risque de présence d'un corps humain est déterminé, le procédé bride l'impulsion courante à un niveau dépendant d'une impédance minimale (Nb) prédéterminée d'un corps humain et/ou d'une impédance maximale (Hh) prédéterminée d'un corps humain ; - ledit seuil de danger (Sm) varie en fonction de la configuration de la clôture et/ou de conditions météorologiques et/ou temporelles et/ou de localisation géographique et/ou d'altitude et/ou d'implantation de la clôture électrique au sein de son environnement ou encore en fonction de la durée de temporisation maximum programmée par l'utilisateur ou de la date ; - ledit seuil de danger (Sm) varie en fonction du nombre d'impulsions consécutives pour lesquelles un risque de présence d'un corps humain a été déterminé ; - ledit seuil de danger (Sm) est une énergie en joule, ou une valeur crête de courant en ampère, ou un courant en ampère efficace, ou une valeur crête de tension en volt, ou une tension en volt efficace, ou une quantité maximale d'électricité par impulsion en coulomb, ou une durée maximale d'impulsion, ou une période pendant laquelle la valeur instantanée de l'impulsion dépasse un certain niveau de courant, ou une énergie spécifique de fibrillation, ou un charge spécifique, ou une puissance instantanée, ou une combinaison de seuils de danger formée à l'aide de plusieurs de ces dimensions ; - ledit électrificateur est capable de délivrer des impulsions de plus de 200 Joules sur 500 Ohm, ledit seuil de danger est inférieur ou égal à 5 Joules pour un corps humain dont l'impédance est comprise entre 50 et 1050 Ohm, l'électrificateur étant apte à délivrer des impulsions de plus de 200 Joules lorsque ladite clôture électrique est stabilisée depuis 60 minutes à une résistance équivalente de 500 Ohm à +/-5 % ; - ledit seuil de danger est réglable par un fabricant et/ou par un utilisateur.
L'invention a également pour objet un électrificateur de clôture électrique apte à exécuter le procédé. Selon un mode de réalisation de l'invention dans lequel le seuil de danger (Sm) inclut une composante caractérisant une durée d'impulsion, un circuit électronique mesure entemps réel la durée de l'impulsion de décharge et bride celle-ci lorsqu'elle atteint pour la première fois X% de ladite composante caractérisant une durée d'impulsion avec X strictement inférieur à 100. Selon un autre mode de réalisation dans lequel la grandeur considérée pour le seuil de danger (Sm) est une valeur efficace, un circuit électronique rnesure en temps réel la tension efficace ou le courant efficace de l'impulsion de décharge et bride celle-ci lorsqu'elle atteint pour la première fois X% du seuiil de danger (Sm).
L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, de plusieurs 'modes non exhaustifs de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : la figure 1A est une vue schématique sirnplifiée d'un électrificateur, selon un mode de réalisation de l'invention, connecté à une clôture électrique ; la figure 1B est un schéma électrique simplifié symbolisant la clôture électrique de la figure 1A ; - la figure 2 est une vue schématique simplifiée de l'électrificateur de la figure 1A ; la figure 3A est un graphe montrant une courbe de l'énergie de l'impulsion émise par l'électrificateur de la figure 1A en fonction de la résistance équivalente entre ses bornes de sortie ; - la figure 3B est un graphe similaire à la figure 3A mettant en valeur deux valeurs de résistances équivalentes successives, correspondant à deux cycles consécutifs entre lesquels un corps humain est arrivé au contact de la clôture ; la figure 4 est une vue schématique sirnplifiée d'un 20 électrificateur selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; la figure 5 est un schéma fonctionnel représentant les étapes d'un procédé de contrôle de l'électrificateur de la figure 4, selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 6 est un graphe montrant une courbe de l'énergie de l'impulsion émise par l'électrificateur de la figure 4 en fonction de la résistance équivalente entre ses bornes de sortie ; - la figure 7 est une vue schématique simplifiée d'un 5 électrificateur de clôture électrique selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; et la figure 8 est un graphe montrant un ensemble de courbes de l'énergie de l'impulsion émise par l'électrificateur de la figure 7 en fonction de la résistance équivalente entre ses bornes, lo l'électrificateur étant contrôlé par le procédé de la figure 5. Dans la suite de la description, on appelle Sm un seuil de danger considéré comme maximum acceptable pour la proportion de l'impulsion de sortie susceptible de traverser un corps; humain tout 15 en restant inoffensive. L'impédance du corps humain peut prendre n'importe quelle valeur entre une valeur basse Hh et une valeur haute Hh, par exemple, si l'on se réfère à la norme CEI TS 60479-1, la plage [50 à 1050 Ohm]. Le seuil Sm est relatif à une grandeur électrique de l'impulsion, qui 20 peut par exemple être une énergie en Joule, par exemple 500 mJ ou encore 3 J. Le seuil Sm peut en variante être relatif à un courant en Ampère, par exemple 5 A crête ou 3.5 A eff. ou 10 A crête ou 7 A eff., ou encore à une tension exprimée en Volt par exemple 8000 V crête ou 5650 V eff. ou 2000 V crête ou 1750 V 25 eff.. II peut également être relatif à un couple (voire un n-uplet) caractérisant un double seuil (voire un n-seuil), par exemple énergie et courant (ex: 3 J et 7 A eff.) ou énergie et tension (ex: 0.5 J et 2000 V crête). En particulier, le seuil Sm peut être relatif à un courant efficace couplé avec une durée d'impulsion associée Atm à ne pas dépasser pour que l'impulsion circulant dans le corps humain reste inoffensive. La liste ci-dessus des dimensions possible de Sm n'est bien entendu pas exhaustive et pourrait s'allonger par exemple en faisant référence à des coulombs, à une puissance instantanée crête, à une durée d'impulsion, etc. Le seuil Sm n'est pas nécessairement un paramètre fixe. Il peut par exemple varier en fonction d'une évolution des conditions physiques (température extérieure, humidité, période de la journée ou de l'année, implantation géographique telle que l'altitude ou la localisation de la clôture électrique à l'intérieur d'un bâtiment, etc.) régnant autour ou au sein de la clôture électrique. Le seuil Sm peut également varier de façon temporelle en fonction du nombre d'impulsions ayant déjà traversées le corps humain, c'est-à-dire que le seuil Sm peut prendre une première valeur lors d'une première impulsion traversant un corps humain et une seconde valeur à partir d'un certain nombre d'impulsions subséquentes traversant le même corps humain. Le seuil Sm peut ainsi en particulier varier à la baisse pendant une temporisation lancée suite à la détection d'un risque de présence d'un corps humain et tendant à se prolonger. Le seuil Sm peut par exemple découler d'un savoir scientifique ou être arbitrairement choiisi par le fabricant ou l'utilisateur.
Dans la suite de la description, il sera toujours fait mention d'un corps humain, mais il est bien entendu que l'invention pourrait être appliquée de manière similaire avec un seuil Srä choisi pour assurer la sécurité physique d'une catégorie d'animal, ou des animaux dans leur ensemble. On notera que le seuil Sm ne doit pas être confondu avec l'énergie maximale (respectivement le courant maximal, la tension maximale) autorisée traditionnellement pour une impulsion de sortie quittant l'électrificateur, telle que définie dans les versions récentes ou antérieures de la norme CEI ou CENELEC 335-2-76. En effet, le seuil Sm se place du point de vue d'un corps humain en contact avec la clôture électrique, et non pas du point vue de lo l'impulsion de sortie aux bornes de l'électrificateur. En se référant à la figure 1, on voit un électrificateur 1 relié au système complet formé par une clôture électrifiée et son environnement. Sur l'enclos conducteur circule environ toute les 15 secondes une impulsion électrique haute tension et de très courte durée. Cette impulsion quitte la première borne 9 de l'électrificateur 1 pour se propager le long du fil conducteur, puis, tout en s'atténuant et se divisant progressivement, pour revenir par tous les chemins de retours possibles à la seconde borne 10 20 de l'appareil 1. En chemin elle va éventuellement rencontrer des résistances "en série" (conducteur, jonctions, prise de terre, etc.) et des résistances "en parallèles" (herbes, isolateurs défectueux, conducteur partiellement tombé au sol, etc.). Le tout forme un système complet qui peut être schématisé (en première 25 approximation, aux composantes imaginaires près des impédances complexes) par un réseau de résistances Ra à R; et Ra à Ry, lui même résumable, à chaque instant à une résistance équivalente Req unique présente aux bornes de l'appareil 1. En se référant à la figure 2, on voit un électrificateur 1A de clôture 5 électrique comportant deux bornes d'entrée 2A et 3A reliées à un circuit d'alimentation connu et non représenté. L'électrificateur 1A comporte un transformateur dont le primaire 4A est monté entre la borne d'entrée 2A et un point commun 7A. Un ensemble de condensateurs de stockage CA,l à CA,n, n étant un lo entier supérieur ou égal à 2, est monté en parallèle entre le point commun 7A et la borne d'entrée 3A. En parallèle sur le primaire 4A et les condensateurs de stockage d'énergie CA,l à CA,n, est branché un thyristor TA,1 avec sa gâchette GA,, . 15 Une diode 8A est branchée entre les bornes 2A et 3A pour, de façon classique pour l'homme de l'art, protéger le thyristor TA, 1 lorsque le courant s'inverse dans le circuit L-C formé par le primaire 4A et les condensateurs CA,1 à CA,n. Le primaire 4A du transformateur est couplé, par l'iintermédiaire 20 d'un circuit magnétique 6A, au secondaire 5A du transformateur. Les bornes de sortie 9A, 10A du secondaire 5A alimentent les éléments conducteurs de la clôture (non représentés). Les condensateurs CA,, à CA,n sont chargés à une même tension V, de plusieurs centaines de volts par un moyen connu (non 25 représenté). Lorsqu'une impulsion de commande est appliquée sur la gâchette GA,1 du thyristor TA,,, celui-ci devient conducteur et les condensateurs CA,, à CA,n sont déchargés à travers le primaire 4A du transformateur. Une impulsion apparaît alors aux bornes du secondaire 5A. L'électrificateur 1A comporte un module électronique de commande (non représenté) destiné à déclencher le thyristor TA,1 par le biais de sa gâchette GA,, pour commander la décharge des condensateurs CA,, à CA,n. Le module électronique comprend des moyens de détermination d'un risque de présence d'un corps humain au contact de ladite lo clôture électrique, ou de l'absence d'un tel risque, des moyens de calcul de la proportion d'une impulsion susceptible de traverser un corps humain au contact de la clôture, et des moyens de bridage d'une impulsion. 15 En se référant à la figure 3a, qui représente la caractéristique de sortie de l'électrificateur 1A de la figure 2, on voit que l'énergie E de l'impulsion de sortie, c'est-à-dire l'énergie délivrée à chaque impulsion par l'électrificateur 1 A, varie en fonction de la résistance équivalente Req présente entre les bornes de sortie 9A et 10A. 20 Or, la résistance équivalente Req est la résistance du circuit de bouclage, c'est-à-dire la résistance correspondant: aux divers composants de la combinaison de la clôture, des herbes et autres pertes "parallèles", de l'animal et de la prise de terre de retour et autres pertes "séries". 25 Les pertes "parallèles" sont une conséquence de l'apparition d'une résistance électrique de perte entre le fil haute tension de la clôture électrique et la terre, par exemple du fait d'une poussée végétative, de branches d'arbres tombées sur l'enclos, d'isolateurs devenant progressivement défectueux, de l'accroissement de l'humidité, etc. Ces pertes sont dites "parallèles", car en leur présence, une fraction de l'impulsion électrique qui a été émise par l'électrificateur traverse la résistance électrique de perte pour revenir à l'électrifiicateur via la prise de terre sans jamais avoir traversé le corps de l'animal ou de la personne. Sur la figure 3a, on observe que pour les valeurs les plus élevées de la résistance équivalente Req, l'énergie E de l'impulsion sortant de l'électrificateur est inférieure à la valeur maximale possible Esup. On observe également que, lorsque la résistance Req diminue depuis ces valeurs les plus élevées (par exemple du fait de pertes parallèles augmentant au fil du temps) l'énergie E s'accroît jusqu'à atteindre la valeur maximale Esup. On observe en outre que, ayant passé la valeur maximale Esup, lorsque la résistance Req continue à diminuer pour atteindre les valeurs les plus basses, l'énergie E décroît depuis la valeur Esup.
On observe enfin que la courbe de la figure 3a ne varie pas en fonction du temps, c'est-à-dire que, pour une valeur de la résistance Req donnée, l'électrificateur 1A délivre les mêmes impulsions à chaque cycle que cela soit celui de la première seconde, celui au bout d'une minute ou d'une heure, par exemple.
Sur la figure 3b, on observe qu'à l'instant tn, la résistance équivalente Req aux bornes de l'électrificateur - c'est-à-dire celle du système complet (formé par la clôture électrifiée et son environnement) - a une valeur Rd, l'électrificateur 1A de la figure 2 délivrant une énergie Ed. On suppose que l'électrificateur s'est stabilisé sur cet équilibre, c'est-à-dire que la résistance Req présente la valeur Rd depuis un bon moment. A l'instant tn+,, instant de l'impulsion suivante, environ une seconde plus tard, on suppose que la résistance Req du système complet a évolué du fait de l'arrivée d'un corps humain au contact de la clôture électrifiée, la clôture n'ayant pas été raccourcie simultanément. La résistance du corps humain pour le trajet de l'impulsion considéré à travers ce corps humain est une résistance H et n'est pas une constante. La résistance H varie d'une personne à l'autre et d'un trajet (du point d'entrée dans le corps humain jusqu'au point de sortie du corps humain) à l'autre. Aux bornes de l'électrificateur 1 A, la résistance du système complet est donc passée de la valeur Rd à la valeur Rc, avec Rc<Rd, et l'énergie de l'impulsion qui sort de l'électrificateur de la figure 2 est une énergie Ec. L'énergie de la proportion de cette impulsion qui va traverser le corps humain de résistance H est l'énergie EH. Selon l'endroit de la clôture où le corps humain vient toucher la clôture, il existe bien sûr différentes valeurs de résistance du corps humain qui permettent à la résistance Req de passer de la valeur Rd à la valeur Rc. Soit la valeur Hco la plus grande valeur de la résistance H qui permette à la résistance Req de passer de la valeur Rd à une valeur Rc donnée. L'analyse mathématique montre que c'est la valeur HU0 du cas d'un corps humain bien particulier venant directement au contact des bornes de sortie de l'électrificateur 1 A. En effet, plus l'on s'éloigne des bornes de l'électrificateur 1A, plus la valeur de la résistance H doit être faible pour que la résistance Req passe de la valeur Rd à la valeur Rc. Dès lors que Rd et Rc sont connus, alors Hco peut être calculé par la relation: 1/Rd + 1 /Hco = 1/R, Et dans ce cas particulier, l'énergie de la proportion de l'impulsion 5 qui traverse le corps humain, c'est-à-dire la résistance He, est parfaitement définie par la relation: EHco = Ec x [Rd/(Rd+Hco)] Or, l'analyse mathématique permet par ailleurs aussi d'affirmer que pour des valeurs Rd et Rc données, de tous les corps lo humains de résistance H qui vont permettre à la résistance équivalente Req de passer de la valeur Rd à la valeur Rc, c'est le cas particulier du corps humain directement aux bornes (et donc de résistance Hoa définie ci-dessus) qui va être traversé par la plus grande proportion de l'énergie de l'impulsion. L'énergie EHco 15 est donc le plus petit majorant possible de l'énergie pouvant circuler dans un corps humain pour l'ensemble des valeurs de résistance de corps humain qui auraient pu, en fonction de leur lieu de contact le long de la clôture, permettre à la résistance Req du système complet de passer de la valeur Rd donnée à la valeur 20 Rc donnée. C'est sur cette observation clé qu'est fondée le mode préféré du procédé objet de l'invention. Si l'on veut que n'importe lequel des possibles corps humains arrivés éventuellement au contact quelque part le long de la 25 clôture, la clôture n'ayant pas été raccourcie simultanément, soit certain de faire face à une impulsion inoffensive, l'observation clé permet d'affirmer que l'objectif est qu'il suffise que l'énergie EHco vérifie la relation: EHco :<_ Sm. Or, EHco = Ec x [Rd / (Rd + Hco)]. D'ou Ec Sm x (1 + Hco/Rd) ou encore Ec Sm x Rd / (Rd - Rc) 5 Dans un mode particulier de l'invention, le procédé va ainsi consister à utiliser les premières fractions de secondes de l'impulsion courante, alors que le ou les condensateurs de décharge ne sont pas encore complètement (ou tous) déchargés, 10 pour: - déterminer la résistance courante Rc, - en tenant compte de l'évolution récente de cette résistance courante Rc, déterminer un risque, ou une absence de risque, de présence d'un corps humain au contact de la clôture, 15 - si un risque de présence a été déterminé, ne correspondant pas à un raccourcissement simultané de la clôture, déterminer instantanément l'énergie Emaxco = Sm x Rd / (Rd - Rc) -éventuellement brider immédiatement l'impulsion courante s'il y a un risque que l'énergie de l'impulsion courante totale soit sur le 20 point de dépasser l'énergie Emaxco. Ce bridage peut être déclenché, soit parce que, à chaque fraction de seconde, l'énergie de sortie cumulée de l'impulsion en cours, est mesurée et, lorsqu'elle atteint X% de l'énergie Emax co, par exemple 95%, le procédé intervient en bridant la fin de l'impulsion, 25 soit parce que sur la base de la connaissance préalable de la courbe caractéristique de l'énergie de sortie en fonction de la résistance équivalente aux bornes de l'électrificateur, l'énergie de sortie finale potentielle de l'impulsion en cours en l'absence de bridage peut être anticipée. Dans ce dernier cas: --> si Ec finale potentielle Emax co le procédé laisse l'intégralité de l'impulsion maximale 'possible se décharger et donc l'énergie Ecfinale atteindre l'énergie Ec finale potentielle• Dans une variante du procédé, on considère simplement pour le cycle suivant que la nouvelle "dernière impédance totale du système aux bornes de lo l'électrificateur considérée comme certaine de ne pas contenir de corps humain en danger" sera maintenant la résistance Rc. Autrement dit, la valeur Rc remplace la valeur Rd dans la mémoire du procédé avant qu'il ne se relance pour un nouveau cycle relatif à l'impulsion future qui sortira de l'électrificateur dans environ une 15 seconde. Dans d'autres variantes du procédé, des conditions supplémentaires peuvent être requises pour mettre à jour la valeur Rd, comme par exemple que la différence entre la valeur Rc et la valeur Rd (ou la différence entre la valeur Rc et une valeur moyenne des dernières résistances précédentes) soit inférieure à 20 un seuil, le seuil pouvant être prédéterminé ou fonction de divers paramètres tels que par exemple les valeurs maximale et minimale de la résistance possible d'un corps humain. Selon une autre variante du procédé, la mise à jour de la valeur Rd peut être réalisée avec le maximum entre la résistance courante Rc et un 25 pourcentage prédéterminé de la résistance précédente Rd, le pourcentage étant inférieur à 100%, par exemple compris entre 90% et 100%. --> si Ec finale potentielle > Emax co le procédé agit sur la seconde partie de l'impulsion pour réduire l'impulsion totale de façon à ce que son énergie totale Ec finale soit inférieure ou égale à l'énergie Emaxco. Cette réduction est réalisée par l'un des nombreux moyens connus de l'homme de l'art tel que par exemple la non commande de la décharge de l'un des condensateurs de décharge, ou la dérivation dans un shunt d'une partie de la décharge, ou l'interruption de la décharge à l'aide d'un IGBT. Quel que soit le moyen retenu, la valeur Rd n'est dans ce cas pas mise à jour et conserve la valeur qu'elle avait lorsque le cycle courant a débuté. Dans ce cas particulier où l'énergie Ec finale potentielle est supérieure à l'énergie Emax co, le procédé pourra, dans une variante de l'invention, lancer une temporisation. Celle-ci est destinée à s'étaler sur plusieurs cycles. Elle aura pour fonction de laisser du temps pour s'extirper à un éventuel humain n'ayant pas réussi pour une raison ou pour une autre à se dégager de la clôture après une première impulsion inoffensive. Tant que la temporisation ne sera pas terminée le procédé interdira à l'électrificateur de délivrer à la clôture des impulsions d'énergie supérieure à l'énergiie Emax co (ou à une énergie Emax c'o subséquente et inférieure, si les conditions ont été réunies pour réinitialiser la temporisation avant sa fin pour immédiatement la relancer) et donc potentiellement dangereuses car il sera considéré comme possible que l'humain soit toujours en contact avec la clôture. De même, la valeur Rd ne sera pas mise à jour aussi longtemps que cette temporisation, ou toute temporisation subséquente lancée avant la fin d'une temporisation en cours, durera. Une temporisation pourra être interrompue dès lors qu'une condition choisie par le fabricant (ou éventuellement réglée par le propriétaire de l'appareil) aura été remplie. Sans que la liste ci-dessous des conditions possibles d'interruption de la temporisation ne soit exhaustive, elle contient en combinaison ou non les cas où: - un nombre de cycles N du procédé s'est écoulé depuis le lo lancement de la temporisation sans que la temporisation soit réinitialisée et relancée, N étant un nombre entier, - lors de l'un des cycles, la résistance courante Rc remonte au dessus de la résistance précédente Rd, lors d'un nouveau cycle courant la résistance courante Rc 15 remonte au dessus de [Rc origine + X% de (Rd - Rc originel], Oë Rc origine est la valeur prise par la résistance courante Rc lors du premier cycle ayant déclenché la temporisation, - lors d'un nième cycles de la temporisation, la résistance courante Rc remonte au dessus de Rc n-1 + X% de (Rd - Rc n-1). 20 Qu'une temporisation ait été lancée ou pas, la "dernière impédance totale du système aux bornes de l'électrificateur considérée comme certaine de ne pas contenir de corps humain en danger" reste bloquée à la valeur Rd d'origine ayant précédé le bridage et ce aussi longtemps que le procédé n'a pas décidé (du 25 fait qu'un nouveau cycle a vu la condition Ec finale potentielle < Emax c0 être enfin respectée ou du fait qu'une temporisation s'est terminée) qu'un bridage n'était plus nécessaire. A partir de ce cycle particulier seulement elle prend pour le cycle en cours ou pour le cycle suivant, par exemple la plus récente valeur de résistance courante Rd ayant assisté à cette évolution, ou en variante, là aussi à titre d'exemple, la valeur supérieure de toutes les valeurs de résistances équivalentes Req ayant été successivement observées au cours de la temporisation. Les explications précédentes sur des variantes du procédé ont été fournies en supposant implicitement que le seuil de danger Sm Io était exprimé en énergie. Il est cependant évident pour l'homme de l'art que la logique reste la même si ce critère est exprimé en tension (crête ou efficace) ou en courant. Le seul point notable est que la technologie d'électrificateurs "à poisson pilote" décrite plus loin sera souvent celle qui permettra le plus facilement de mettre 15 en application le procédé (car les autres technologies classiques se prêtent moins facilement à la maîtrise de la tension crête d'une impulsion). Ainsi: -> si le seuil Sm est exprimé en tension crête, l'analyse 20 mathématique montre que de toutes les valeurs de résistances possibles de corps humain qui, arrivant au contact de l'enclos, pourraient avoir pour effet un passage de la résistance Req de la valeur Rd donnée à la valeur Rd donnée, c'est la valeur particulière de résistance Hdo du corps humain correspondant au cas de 25 figure d'un homme venu directement se placer aux bornes de l'électrificateur qui sera le cas le plus critique c'est-à-dire où l'être humain se verrait soumis à la tension la plus forte. -> si le seuil Sm est exprimé en courant crête, au contraire, c'est le cas particulier du corps humain le plus éloigné (au sens électrique) des bornes de l'électrificateur qui va être traversé par la plus grande proportion du courant de l'impulsion.
Par suite, un mode particulier du procédé objet de l'invention consiste à utiliser les premières fractions de secondes de l'impulsion courante, alors que le ou les condensateurs de décharge ne sont pas encore complètement (ou tous) déchargés, pour: lo - déterminer la résistance courante Ac, - en tenant compte de l'évolution récente de cette résistance courante, déterminer un risque, ou une absence de risque, de présence d'un corps humain au contact de la clôture, - si un risque de présence a été déterminé, et 15 - si les moyens de calcul déterminent que la tension cle l'impulsion courante totale (respectivement le courant de l'impulsion courante totale) est supérieure au seuil Sm, - alors, l'impulsion courante est bridée.. Ce bridage peut être déclenché, soit parce que à chaque fraction 20 de seconde la tension crête ou de sortie Vc (ou le courant crête ou de sortie lc) de l'impulsion en cours est mesurée, ce qui permet, lorsque celle-ci dépasse pour la première fois X% du seuil Sm que le procédé intervienne, soit parce que sur la base de la connaissance préalable de la courbe caractéristique de la tension 25 de sortie (respectivement du courant de sortie) en fonction de la résistance équivalente Req aux bornes de l'électrificateur 1 A, courbe(s) caractéristique(s) ayant été stockée(s) par le fabricant en mémoire d'un microcontrôleur utilisé par le procédé, la tension de sortie finale potentielle (respectivement le courant de sortie final potentiel) de l'impulsion en cours en l'absence de bridage peut être anticipé(e).
Par exemple dans le cas où la courbe de tension est connue préalablement: --> si la tension Vc final potentiel <_ Sm, le procédé laisse l'intégralité de l'impulsion maximale possible se décharger et donc la tension Vc final atteindre Vc final potentiel. --> si la tension Vc final potentiel > Sm, le procédé agit sur la seconde partie de l'impulsion pour réduire l'impulsion totale de façon à ce que la tension Vc final de son impulsion totale reste inférieure au seuil Sm. La réduction pourra se faire par exemple par la non commande de la décharge de l'un des condensateurs de décharge, ou par la dérivation dans un shunt d'une partie de la décharge, ou (dans certaines conditions très particulières, voire uniquement théoriques, où la résistance courante R% aurait pu être déterminée à temps avant que la tension crête maximale de l'impulsion courante n'ait été atteinte...) par l'interruption de la décharge à l'aide d'un IGBT. Pour ce qui est du lancement ou pas d'une temporisation, les considérations sont strictement analogues à celles développées plus haut pour le cas où le seuil Sm est exprimé en énergie. -> si le seuil Sm est exprimé en tension ou en courant efficace, il suffit d'observer qu'une fois la résistance courante Rc déterminée, la position de l'éventuel corps humain le long de l'enclos qui permet de passer de la valeur de la résistance équivalente précédente donnée à la valeur Rc donnée n'a pas d'influence sur la forme de l'impulsion quittant l'électrificateur (car en première approximation, la partie imaginaire de l'impédance aux bornes de l'électrificateur est négligeable - cette approximation étant particulièrement valable pour une résistance équivalente inférieure à quelques milliers d'Ohm). Donc le procédé est analogue au cas où le :seuil Sm est exprimé en tension ou courant crête. On notera que, si le suivi fraction de seconde, par fraction de seconde, avec l'intervention éventuelle du procédé (lorsque la fraction cumulée dépasse pour la première fois X% du seuil Sm), reste possible, la méthode basée sur la connaissance préalable de courbes caractéristiques prédéfinies ne l'est pas. En effet, les grandeurs efficaces n'étant pas cumulatives, elles peuvent varier à la hausse comme à la baisse au fur et à mesure de la formation de l'impulsion complète. -> si Sm est exprimé sous la forme d'un couple [courant efficace Im ; durée d'impulsion Atm], il suffit d'observer qu'une fois la résistance Rc déterminée, la position de l'éventuel corps humain le long de la clôture qui permet de passer de la valeur de la résistance équivalente précédente à la valeur Rc n'a pas d'influence sur la durée de l'impulsion quittant l'électrificateur (car en première approximation, la partie imaginaire de l'impédance aux bornes l'électrificateur est négligeable - cette approximation étant particulièrement valable pour une résistance équivalente inférieure à quelques milliers d'Ohm). Le procédé consiste alors de façon identique à utiliser les premières fractions de secondes de l'impulsion courante, alors que le ou les condensateurs de décharge ne sont pas encore complètement (ou tous) déchargés, pour: - déterminer la résistance Rc, en tenant compte de l'évolution récente de la résistance courante Rc,déterminer un risque, ou une absence de risque, de présence d'un corps humain au contact de la clôture, le risque ne correspondant pas à un raccourcissement simultané de la clôture, - si un risque de présence a été déterminé, déterminer lo instantanément la durée Atp final potentiel qui, de la même façon que l'énergie Ec, peut avoir été prédéfinie en mémoire, puis éventuellement brider immédiatement l'impulsion courante : --> Si Atc final potentiel < Atm, le procédé laisse l'impulsion se décharger et contrôle à chaque instant que le courant de sortie I,; ne dépasse 15 jamais X% de lm. S'il venait, lors d'une fraction de seconde, à le dépasser pour la première fois, le procédé interviendrait pour brider le solde de l'impulsion par l'un des moyens déjà évoqué. --> Si Ato final potentiel > Atm, indépendamment de l'intensité lc, le procédé va au minimum agir sur la seconde partie de l'impulsion 20 pour réduire l'impulsion totale de façon à ce que la durée Atc final de l'impulsion totale reste inférieure à Atm. De plus, comme dans le cas où Atc final potentiel Atm le procédé va aussi suivre à chaque fraction de seconde le courant le et éventuellement intervenir encore plus tôt dès que celui-ci viendrait à dépasser pour la 25 première fois X% de lm. Et à nouveau, pour ce qui est du lancement ou pas d'une temporisation, les considérations sont strictement analogues à celles développées plus haut pour le cas où le seuil Sm est exprimé en énergie. De façon complètement analogue serait traité le cas où le seuil Sm serait exprimé sous la forme d'un couple [énergie IEm ; courant crête lm], ou encore le cas où le seuil Sm serait exprimé sous la forme d'un triplet [énergie Em ; courant efficace lm ; durée d'impulsion Atm], voire d'un n-uplet de conditions du même genre. lo Dans toutes les variantes du procédé décrites précédemment : - à chaque fois qu'il y ai un risque de présence d'un corps humain avec raccourcissement simultané de la clôture, le procédé, par sécurité, bride l'impulsion courante de sortie à un niveau inférieur ou égale au seuil Sm. 15 - à chaque fois qu'il n'y a pas de risque de présence d'un corps humain au contact de la clôture, le procédé ne bride pas l'impulsion de sortie. Nous allons maintenant appliquer divers modes de réalisation du 20 procédé à plusieurs exemples de configurations d'électrificateurs susceptibles d'être commandés par le procédé de l'invention. En se référant à la figure 4, on voit un électrificateur 1B de clôture électrique comportant deux bornes d'entrée 2B et 3B reliées à un 25 circuit d'alimentation connu et non représenté. Une diode 8B est branchée entre les bornes 2B et 3B et joue le même rôle que la diode 8A de l'électrificateur 1 A. L'électrificateur 1 B comporte un transformateur dont le primaire 4B est monté entre la borne d'entrée 2B et un point commun 7B. Un ensemble de condensateurs de stockage CB,1 à CB,n, n étant un entier supérieur ou égal à 2, est monté en parallèle entre le point commun 7B et la borne d'entrée 3B. Le condensateur CB1 1 et le sous-ensemble dle condensateurs CB,2 à CB,n sont respectivement montés en série avec une diode DB,1 et DB,2, pour éviter que le condensateur CB,1 et le sous-ensemble de lo condensateurs CB,2 à CB,n puissent se décharger l'un dans l'autre. Le point commun des cathodes des diodes DB,1 et DB,2 est relié d'une part à l'anode de la diode 8B et d'autre part à la borne d'entrée 3B. En parallèle du primaire 4B et du condensateur de stockage 15 d'énergie CB,1 est branché un thyristor TB,1 avec sa gâchette GB,1. De manière similaire, en parallèle du primaire 4B et du sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n est branché un thyristor TB,2 avec sa gâchette GB,2. Entre le point commun 7B du condensateur CB,1 et du sous- 2o ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n et le point commun 11 B des anodes des thyristors TB,1 et TB,2 est monté le primaire 4B du transformateur, qui est couplé, par l'intermédiaire d'un circuit magnétique 6B, au secondaire 5B du transformateur. Les bornes de sortie 9B, 10B du secondaire 5B alimentent les éléments 25 conducteurs de la clôture. Le condensateur CB,1 et le sous-ensemble de condensateurs CB, 2 à CB,n sont par exemple chargés à une tension de charge individuelle Vc1 et Vc2 de plusieurs centaines de volts par un moyen connu et non représenté. Dans une version la plus simple de l'électrificateur V~1 = Vc2 = constante. Dans une version plus sophistiquée, cette tension peut varier (par exemple en fonction de l'état de l'alimentation, ou de l'heure du jour ou de la nuit, ou de la zone d'impédance dans laquelle se trouve le système équivalent aux bornes de l'électrificateur, etc.). Des diodes DB, 1 et DB,2 assurent que le condensateur CB,1 et le sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n sont chargés à la même tension et que lo le condensateur CB,1 d'un côté et le sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n de l'autre peuvent être déchargés séparément sans modification de l'état de l'autre sous-ensemble restant. Par exemple, lorsqu'une impulsion de commande est appliquée sur la gâchette GB,1 du thyristor TB,1, celuici devient 15 conducteur et le condensateur CB,1 est déchargé à travers le primaire 4B du transformateur. Une première impulsion apparaît alors aux bornes du secondaire 5B. Le sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n reste chargé du fait de la présence de la diode DB,2 qui l'empêche de se décharger dans le condensateur 20 CB,1. Les caractéristiques du condensateur CB,1 ont été par exemple avantageusement choisies pour que sa décharge qui est susceptible de traverser un corps humain de résistance H, comprise entre une valeur minimale Hh et une valeur maximale 25 Hh, venant à toucher la clôture, ne puisse jamais dépasser le seuil Sm quand bien même la clôture aurait, préalablement au contact, n'importe quelle valeur d'impédance comprise entre 0 et l'infini.
Lorsque pendant, ou vers la fin de, ou juste après cette première impulsion, le procédé détermine qu'il n'y a pas de risque pour les personnes, une commande est appliquée sur la gâchette GB,2 du thyristor TB,2, le sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n, est déchargé à travers le primaire 4B du transformateur et une seconde impulsion apparaît aux bornes du secondaire 5B. L'impulsion aux bornes du secondaire 5B est donc dans ce cas une impulsion complexe composée d'une suite de deux impulsions individuelles successives très rapprochées ou io éventuellement partiellement superposées. L'énergie de l'impulsion complexe est la somme des énergies des impulsions individuelles. Le courant crête de l'impulsion complexe, est celui de l'impulsion individuelle présentant le plus grand courant crête individuel. Idem pour la tension crête. La durée d'impulsion est le 15 temps écoulé entre le début de la première impulsion individuelle et la fin de la dernière impulsion individuelle. Seuls les courants et tensions efficaces ne peuvent être directement déduits de la connaissance de leurs homologues respectifs pour les impulsions individuelles. 20 Une impulsion individuelle peut avoir une durée comprise entre quelques centaines de microsecondes et 1 à 2 millisecondes. Les phénomènes physiologiques, causes de la sensation douloureuse ressentie par un animal lorsqu'il est en contact avec le fil de clôture, ont des temps de réponse de plusieurs dizaines à 25 plusieurs centaines de millisecondes. En conséquence, tant que la durée totale de l'impulsion complexe reste typiquement inférieure à environ 20 ms la sensation ressentie par l'animal est identique à celle ressentie lorsqu'il reçoit une impulsion unique dont l'énergie est égale à la somme des énergies des impulsions individuelles. L'électrificateur 1B comporte un module électronique de commande (non représenté) destiné à déclencher, lorsque le s procédé le détermine, selon les cas, le ou les thyristor TB,1 et TB,2 par le biais de leurs gâchettes GB,1 et GB,2 pour commander la décharge, respectivement, du condensateur CB,1 et du sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n. Le module électronique comprend des moyens de détermination 10 d'un risque de présence d'un corps humain au contact de ladite clôture électrique, ou de l'absence d'un tel risque, des moyens de calcul de la proportion d'une impulsion susceptible de traverser un corps humain au contact de la clôture, et des moyens de bridage d'une impulsion. 15 Le seuil de danger Sm est préprogrammé en mémoire par le fabricant, de même éventuellement que les valeurs Hb et Hh, et/ou que les données correspondant à la courbe caractéristique maximale de décharge de l'électrificateur qu'elles soient 20 exprimées en énergie telle que représentée à la figure 3 et/ou en tension (non représentée) et/ou en durée d'impulsion (non représentée). A chaque impulsion, le module électronique détermine une estimation de la résistance électrique équivalente Rä aux bornes 25 9B, 10B du secondaire 5B. Le premier condensateur CB,1 sert donc de poisson pilote permettant de déterminer la résistance Rb aux bornes 9B110B du secondaire 5B. Le module ayant gardé en mémoire la résistance Rd de la dernière impulsion (oui "la dernière impédance totale du système aux bornes de l'électrificateur considérée comme certaine de ne pas contenir de corps humain en danger", dans l'hypothèse ou une temporisation se serait déclenchée) et connaissant maintenant la résistance de l'impulsion en cours Rb il peut les comparer. Si la résistance Rb est plus grande que la résistance Rd, (mais aussi éventuellement, si on veut affiner en se servant: des valeurs Hb et Etc, si la résistance Rb est plus petite que la résistance Rd mais que Hbo = Rd x Rb / (Rd - Rb) est plus petit que la valeur Hb), une absence de risque de présence d'un corps humain est déterminée. Dans ce cas, l'électrificateur peut décharger sans risque le sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n. On voit bien que dans ce cas particulier il n'y a pas de nécessité de limite à la puissance de ce type de décharge ce dont on peut tirer bénéfice pour réaliser des électrificateurs extrêmement puissants, par exemple de 200 Joules, pour l'électrification de clôtures gigantesques soumises à des poussées végétatives démesurées. En l'absence de contact d'un être humain et d'évolution soudaine de l'environnement (pluie, vent, etc.), le système complet va en effet avoir tendance à s'équilibrer en oscillant très légèrement autour d'une valeur de résistance R, et donc une fois sur deux environ (si l'option temporisation n'a pas été incorporée au procédé, ou si ses paramètres de déclanchement sont suffisamment fins pour ne pas la lancer de façon intempestive), le système complet recevra l'impulsion maximum que peut délivrer cet électrificateur sur cette résistance R ce qui, si l'électrificateur est très puissant (mais pas non plus délirant pour ne pas prendre le risque de déclencher un départ de feu, ou de "claquer" les isolateurs) permettra de dessécher et donc d'éliminer progressivement et en toute sécurité la végétation au contact de la clôture électrifiée.
Si la résistance Rc est plus petite que la résistance Rd (et, si éventuellement on veut être particulièrement précis, si Hco = Rd x Rc / (Rd - Rc) est plus grand que la valeur Hh mais plus petit que la valeur Hh) alors il est possible que l'évolution du système complet depuis la résistance Rd jusqu'à la résistance Rc résulte de l'arrivée d'un corps humain de résistance H inférieure ou égale à la valeur Hco au contact de la clôture, c'est-à-dire qu'un risque de présence d'un corps humain est déterminé. Il faut alors se prémunir du risque d'accident. Si le seuil Sm est par exemple un critère en énergie, le module électronique calcule alors l'énergie Emax co, qui est la plus grande énergie d'impulsion acceptable pour le cycle courant qui laisserait celle-ci inoffensive même si l'évolution de la résistance Req de la valeur Rd jusqu'à la valeur Rc avait bien résultée du contact d'un humain avec l'enclos dans la configuration la plus défavorable. L'analyse mathématique montre que l'énergie Emax co est définie par la relation: Emax co = Sm x Rd / (Rd-Rc). Si le module de commande connaît la caractéristique de sortie exprimée en énergie, il connaît l'énergie Ec finale potentielle, qui est l'énergie de sortie maximale que l'électrificateur est susceptible de délivrer à l'occasion de ce cycle courant si les condensateurs CB,2 à CB, n sont déclenchés.
Si l'énergie Emax co est supérieure à l'énergie Ec finale potentielle alors le module électronique commande la décharge du sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n. L'étape est effectuée de façon quasi simultanée à l'étape précédente où le poisson pilote a été déclenché de sorte que l'impulsion complexe soit ressentie par l'animal comme une unique impulsion, comme cela a été décrit précédemment. Si l'énergie Emax co est inférieur à l'énergie Ec finale potentielle alors les condensateurs CB,2 à CB,n ne sont pas déchargés lors de ce cycle lo courant. Une temporisation est possiblement lancée. Elle pourrait permettre à l'éventuelle personne en contact avec la clôture, si elle ne reculait pas dès cette première impulsion, car elle serait un peu trop empêtrée dans la clôture, de n'être, de façon plus certaine, soumise qu'à des impulsions successives bridées tout le 15 temps qu'elle prendra pour s'extirper. II peut en effet paraître exagérément risqué que dans une telle situation le procédé en l'absence de toute temporisation puisse éventuellement se laisser induire en erreur par une évolution inattendue. Par exemple la soudaine dislocation de la partie aval de la clôture sous les efforts 20 de la personne qui se débat, pourrait, sans cette précaution, conduire dans certains cas le procédé à faire émettre l'impulsion la plus puissante alors que la personne est toujours au contact, ce qui pourrait être particulièrement dangereux. Selon des étapes de procédés analogues à celles décrites dans la 25 demande de brevet FR 07/00875 la temporisation évoquée, si elle a bien été prévue, pourrait s'arrêter dès que la résistance du système complet remonte au dessus de la valeur Rd, (ou au dessus de [Rd origine + xc,/o de (Rd - Rc origine], Oë Rd origine est la valeur prise par la résistance Req lors du premier cycle ayant déclenché la temporisation) et/ou, en variante, seulement au bout de N impulsions, N ayant étant fixé par le fabricant ou éventuellement choisi et réglé par le propriétaire de l'électrificateur grâce à n'importe laquelle des interfaces homme/électrificateur connues de l'homme de l'art. Tant que la résistance du système complet ne remonte pas au dessus de la valeur Rd, et/ou tant que la temporisation ne s'arrête pas, la valeur Rd est conservée en mémoire par le procédé comme "la dernière impédance totale du système aux bornes de l'électrificateur considérée comme certaine de ne pas contenir de corps humain en danger". Dans une variante de l'électrificateur objet de l'invention, le module de commande ne connaît pas la caractéristique de sortie, mais l'électrificateur dispose d'un dispositif d'analyse en temps réel de l'impulsion à ses bornes (non représenté) ainsi que d'un interrupteur électronique, par exemple à base d'IGBT, actionnable par le procédé. Dans ce cas, le bridage est réalisé en interrompant la décharge des condensateurs CB,2 à CB,n dès que l'impulsion courante totale est sur le point d'atteindre par exemple 95 % de l'énergie Emax cil• Pour affiner au maximum la précision rendue possible par l'éventuelle connaissance des valeurs Hb et Hh, le procédé peut éventuellement être aussi amélioré lorsque la résistance Rc est à peine plus petite que la résistance Rd de sorte que Hco = Rd x Rc / (Rd - Rc) est plus grand que la valeur Hh (c'est à dire par exemple le cas d'un corps humain habillé de bottes et de gants isolants venant au contact aux bornes de l'électrificateur). Dans ce cas, l'analyse pour notre exemple ci-dessus reste valable en retenant pour valeur de l'énergie Emax co : Emax co = S'm x Rd / (Rd - Ra), avec S'm = Sm X Hco/Hh• En se référant à la figure 5, on va maintenant décrire les étapes d'un mode de réalisation simplifié d'un procédé selon l'invention, qui permet le contrôle ""en énergie et avec temporisation de durée maximale prédéfinie, avec arrêt prématuré de la temporisation seulement si la résistance Rc remonte au dessus de la résistance Rd" de l'électrificateur 1B, et qui est exécuté par le module électronique de commande. On appelle Kt un cycle correspondant à une exécution du procédé entraînant la génération d'une impulsion complexe Il à l'instant t. Programmé d'usine, l'électrificateur considéré dispose de la connaissance de sa caractéristique de sortie "en énergie" telle qu'illustrée à la figure 3. Lors de toute mise sous tension de l'électrificateur, la résistance Rd est initialisée avec la. plus grande valeur numérique positive que puisse traiter le microcontrôleur gérant le procédé. A l'étape 100, le procédé est initialisé. L'étape 100 est effectuée périodiquement, la période étant par exemple d'environ un petit peu plus d'une seconde. Cette étape 100 s'étale sur la majeure partie de la période et permet au condensateur CB,1 et au sous- ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n de se recharger. Les étapes suivantes du procédé sont, elles, très peu étalées dans le temps du fait que la norme applicable aux électrificateurs de clôture limite en général à un maximum de 10 ms la durée d'une impulsion complexe et requiert un écart d'au moins une seconde entre deux impulsions complexes. A l'étape 101, le module électronique commande la décharge du premier condensateur CB,1 dans le primaire 4B. A l'étape 102, le module électronique détermine une estimation de la résistance électrique équivalente courante Rc aux bornes 9B, 10B du secondaire 5B. Le premier condensateur CB,1 a donc servi de poisson pilote . Du fait que la courbe des énergies de décharge possible d'un électrificateur en fonction de la résistance R est une courbe en cloche (voir figure 3), le franchissement à la hausse d'un seuil d'énergie n'est pas équivalent au franchissement à la baisse d'un seuil de résistance. En outre, du fait que la tension de l'impulsion de décharge en sortie d'électrificateur présente des sur-oscillations en fonction de la présence plus ou moins importante de composantes imaginaires dans l'impédance complexe équivalente aux bornes 9B, 10B du secondaire 5B, il est préférable de ne pas assimiler trop grossièrement un recul sous un seuil de tension à un passage sous un seuil de résistance. De préférence, la détermination ou estimation de la résistance Rc 25 est réalisée comme décrit dans le document FR 2 863 816. Une telle détermination est économique et relativement fiable.
A l'étape 103, le module électronique teste une condition de temporisation en cours qui est vérifiée lorsqu'une temporisation a été lancée lors d'un passage précédent à l'étape 107'. Lorsque la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 109 sinon le procédé passe à l'étape 104. On considère par exemple que, au cycle Kt, la condition de temporisation en cours n'est pas vérifiée et le procédé passe donc à l'étape 104. A l'étape 104, le module électronique teste la condition " la 10 résistance Rc est elle inférieure à la résistance Rd?". Lorsque la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 105, sinon le procédé passe à l'étape 106. On considère, par exemple, que la condition n'est pas vérifiée et donc on passe à l'étape 106. 15 A l'étape 106, le procédé met à jour Rd en lui donnant la valeur prise par Rc et le module électronique commande la décharge du sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n. L'étape 106 est effectuée de façon quasi simultanée à l'étape 101 de sorte que l'impulsion complexe soit ressentie par un éventuel animal comme 20 une unique impulsion, comme cela a été décrit précédemment. L'électrificateur 1B délivre dans ce cas particulier une impulsion I dont l'énergie est uniquement limitée par le choix marketing du fabricant en ce qui concerne les caractéristiques des condensateurs CB,1 à CB,n et du transformateur. Pour un tel choix 25 donné, la décharge du sous-ensemble de condensateurs supplémentaires CB,2 à CB,n permet ainsi d'obtenir une sécurité de garde maximale. Lorsque l'étape 106 a été effectuée, le procédé
retourne à l'étape 100. On considère maintenant que, par exemple, au cycle Kt,,, la condition de l'étape 104 est vérifiée, et le procédé passe donc à l'étape 105. A l'étape 105, le module électronique teste la condition "l'énergie Ec finale potentielle est elle plus petite que Emax cO = Sm x Rd / (Rd - Rc) 9" Lorsque la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 106, sinon le procédé passe à l'étape 107. On suppose que la condition est vérifiée et donc le procédé passe lo à l'étape 106 déjà décrite. On considère maintenant que, par exemple, au cycle Kt+5 la condition de l'étape 105 n'est pas vérifiée et donc que le procédé passe à l'étape 107. A cette étape, le module électronique lance une temporisation. La temporisation a une durée prédéterminée, 15 qui correspond à un nombre entier N supérieur ou éventuellement égal à 0 de cycles K. Le nombre N correspond à un nombre de cycles postérieurs au cycle en cours. Ils vont permettre à une personne éventuellement sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue ou limitée dans ses capacités de recul et en train de 20 recevoir l'impulsion en cours à travers la tête (donc susceptible d'être partiellement étourdie) de se retirer de la clôture avant que la résistance Rd ne soit mise à jour. Éventuellement pour réduire la douleur et donc le risque de panique, à cette étape, la valeur du seuil Sm peut être réduite à une valeur basse pour le temps de la 25 temporisation. Une autre raison possible pouvant éventuellement amener à envisager de prévoir dans le procédé une baisse momentanée du seuil Sm le temps de la temporisation pourrait être un facteur physiologique tel qu'un éventuel abaissement du seuil cumulatif de risque de fibrillation ventriculaire suite au risque de passage de plusieurs impulsions successives à travers un éventuel corps humain empêtré dans la clôture dans le cas où le risque existerait aussi d'avoir une configuration avec moins d'un cycle cardiaque entre chaque impulsion. Une valeur de N équivalente à une minute au moins est préférablement envisagée mais des valeurs plus petites ou plus grandes de N peuvent être choisies. io A l'étape 108, le module électronique empêche la décharge de tout ou partie du sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n dans le primaire 4B, par exemple en commandant le non déclenchement de la décharge du sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n. En variante, la décharge, ou une partie 15 de la décharge, du sous-ensemble de condensateurs CB2 2 à CB,n est dérivée dans un shunt (non représenté), ou est interrompue. Une telle dérivation ou interruption peut être réalisée par exemple par un sous-circuit électronique à base de thyristor ou d'IGBT (non représenté sur la figure 4). Cette étape permet de diminuer 20 en dessous de Emax co = Sm x Rd / (Rd - Rc) l'énergie de l'impulsion en cours It+5 et donc de préserver la sécurité de tout éventuel humain arrivé au contact de l'enclos entre It+4 et It+5. Lorsque l'étape 107 a été effectuée, le procédé retourne à l'étape 100. On notera que l'adaptation de l'énergie de l'impulsion I, ici 25 l'impulsion It+5, est réaliisée instantanément en temps réel, c'est-à-dire que le module électronique empêche par exemple la décharge du sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n dans le cycle courant même, ici le cycle Kt+5, dans lequel la condition de l'étape 105 n'a pour la première fois pas été remplie. Lors de cet évènement on considère en effet que le risque d'accident apparaît et que, tant que l'on n'est pas certain que celà s ne résulte uniquement que d'un accroissement des pertes parallèles, il est temporairement plus important de privilégier la sécurité des personnes que la sécurité de garde. Mais celle-ci peut n'être réduite qu'au stricte minimum si le bridage de CB,2 à CB,n n'est effectué "qu'au plus juste" via la dérivation dans un 10 shunt ou l'interruption de la décharge à l'aide par exemple d'un circuit à base d'IGBT de façon à ce que l'énergie Ec finale soit très proche voir égale à l'énergie Emax co. Dans ce cas de figure on est en effet certain d'avoir maximiser dans toutes les situations, y compris en cours de temporisation, simultanément la sécurité des is personnes et celle de garde. Ceci est un avantage important par exemple par rapport au procédé décrit dans la demande FR 07/00875. Au cycle Kt+6, la condition de l'étape 103 est vérifiée, puisqu'une temporisation a été lancée au cycle Kt+5 lors du passage à l'étape 20 107 (on a supposé ici que N > 0). Le procédé passe donc à l'étape 109. A l'étape 109, le module électronique teste une condition de temporisation presque terminée qui n'est vérifiée que lorsque la durée prévue pour la temporisation, correspondant à un nombre N 25 de cycles, est sur le point d'être écoulée. Lorsque la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 113, sinon le procédé passe à l'étape 110.
On considère par exemple que N=60. Dans l'exemple, la temporisation a été lancée au cycle Kt+5, donc au cycle Kt+6 la condition de l'étape 109 n'est pas vérifiée et le procédé passe à l'étape 110.
A l'étape 110, le module électronique teste la condition "la résistance Rc est elle inférieure à la résistance Rd?". Lorsque la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 111, sinon le procédé passe à l'étape 113. On considère, par exemple, qu'au cycle Kt+6 la condition de l'étape 10 110 est vérifiée et donc on passe à l'étape 111. A l'étape 111, le module électronique teste la condition "l'énergie Ec finale potentielle est elle plus petite que Emax co = Sm x Rd / (Rd - Rc) ?". Lorsque la condition est vérifiée, le procédé passe à l'étape 112, sinon le procédé passe à l'étape 108. 15 On suppose qu'au cycle Kt+6 la condition de l'étape 111 n'est pas vérifiée et le procédé passe à l'étape 108 déjà décrite plus haut. On suppose qu'au cycle suivant, Kt+7, la situation a légèrement évoluée et que passé par l'étape 110 puis arrivé à l'étape 111 le procédé constate que la condition de l'étape 111 est maintenant 20 vérifiée. Le procédé passe à l'étape 112. A l'étape 112 le procédé n'arrête pas la temporisation mais commande au module électronique la décharge du sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,n, puis le procédé passe à l'étape 100. 25 On suppose alors qu'au cycle suivant, Kt+8, la situation a fortement évolué et que à l'étape 110 le procédé constate que cette fois ci la condition de l'étape 110 n'est plus vérifiée. On passe donc à l'étape 113 A l'étape 113, le procédé arrête la temporisation, met à jour la résistance Rd en lui donnant la valeur de la résistance Rd et le s module électronique commande la décharge du sous-ensemble de condensateurs CB,2 à CB,,,, puis le procédé passe à. l'étape 100. Ainsi, dès le premier cycle K marquant nettement la fin d'un risque pour un éventuel humain arrivé au contact de l'enclos, la sécurité de garde revient immédiatement à son maximum. 10 Pour illustrer le dernier cas de figure possible de cette version du procédé, on considère maintenant que, par exemple, une temporisation a été lancée à l'étape 107 du cycle K1+10 et qu'aux cycles Kt+11 à Kt+69 le procédé est passé par les étapes 109 puis 15 110 et 111 et enfin 108 avant de retourner à l'étape 100. Alors,à l'étape 109 du cycle Kt+,o le procédé passe à l'étape 113 déjà décrite. En effet, si durant toute la durée de la temporisation la condition 20 de l'étape 110 est restée non vérifiée, le plus probable est que la condition initiale ayant déclenchée le bridage n'a pas résulté de l'arrivée d'un corps humain au contact de la clôture électrique, mais plutôt d'une autre nature de perte parallèle brusque et incapable de se retirer (chute d'un arbre sur la clôture? averse 25 soudaine? etc.). Plus la temporisation est longue plus on peut raisonnablement supposer qu'un être humain se serait déjà retiré à son issue. Compte tenu de cette très forte probabilité, lorsque la temporisation dure jusqu'à son maximum, une fois qu'elle est finie la sécurité de garde peut se voir attribuer à nouveau la priorité totale sous le contrôle d'une résistance Rd réajustée à la baisse.
En se référant à la figure 6, on voit que l'énergie E délivrée à chaque impulsion par un électrificateur 1 B (pour lequel le bridage se réaliserait par non déclenchement éventuel des condensateurs CB,1 à CB,n) varie d'une part en fonction de la résistance équivalente Req, et, d'autre part, en fonction de ce que les conditions nécessaires à la temporisation soient en cours c'est-à-dire à ce qu'il y ait un risque de présence d'un humain au contact de l'enclos. Pendant la temporisation, l'énergie E est momentanément restreinte à celle d'un électrificateur nettement moins puissant que ce qui pourrait être délivré si tous les condensateurs CB,1 à CB,n se déchargeaient, et, hors de la temporisation, l'énergie E est nominale. Pour une valeur de la résistance Req donnée, l'électrificateur 1B peut donc fournir deux impulsions de sortie très nettement différentes selon que l'on se trouve ou non dans la période de temporisation. On y observe aussi un exemple de choix habile des caractéristiques du poisson pilote et du transformateur qui permettent d'être certain que tout au long de la temporisation, quelle que soit la résistance équivalente Req, le seuil Sm soit respecté.
La figure 7 illustre un deuxième mode de réalisation de l'invention. Les éléments de l'électrificateur 1 c identiques au premier mode de réalisation sont désignés par le même chiffre de référence et ne sont pas décrits à nouveau. Ici, le condensateur CB 1 est remplacé par la réunion de deux condensateurs C'c,, et C"c,1 destinés à être déclenchés simultanément par le même thyristor Tc,1, ou, en variante (non représentée) par deux thyristors indépendants. Dans le deuxième mode de réalisation, les condensateurs du sous-ensemble de condensateurs Cc,2 à Cc,n sont commandés par plusieurs thyristors Tc,2 à Tc,n. L'utilisation de plusieurs thyristors Tc,2 à Tc,n permet de faire varier de façon plus fine le nombre de condensateurs Cc,2 à Cc,n déclenchés ou retenus pendant la temporisation.
D'autres variantes sont possibles. Par exemple à l'aide d'IGBT peut être commandée l'interruption de la décharge, ou d'une partie de la décharge, du condensateur C1 et/ou d'une partie du sous-ensemble de condensateurs C2 à Cn. En alternative ces décharges peuvent être partiellement ou totalement dérivées dans un shunt. Le taux de charge du condensateur C1 et/ou d'une partie du sous- ensemble de condensateurs C2 à Cn peut également être contrôlé, en supplément du contrôle de la décharge, pour certaines ou pour toutes les valeurs possibles de la résistance Req, et/ou pendant, ou à l'exclusion de, la temporisation, ou encore pour toute autre raison possible telle que par exemple une fonction aléatoire à chaque cycle, ou encore l'état de l'alimentation de l'électrificateur, par exemple non exhaustif. On comprend bien que l'existence d'un poisson pilote distinct n'est pas une condition nécessaire pour le procédé. Ainsi, par exemple, l'architecture très classique de l'électrificateur 1A représenté de la figure 2 se prête sans problème à l'application du procédé si par exemple les premiers % de la décharge à chaque cycle des condensateurs CA,1 à CA,n sont consacrés à la détermination de la résistance Rc, et que le temps restant de la io décharge soit éventuellement consacré au bridage soit par déviation dans un shunt soit par interruption de la décharge à l'aide d'IGBT. De même, de façon évidente l'existence de plus d'un seul condensateur de décharge n'est pas une condition nécessaire. 15 Enfin, l'électrificateur peut présenter une architecture à plus d'un transformateur de façon à mieux couvrir, à banque de condensateurs donnée, certaines plages de résistances équivalentes. S'appuyant sur ces variations de structures possibles de 20 l'électrificateur bien connues de l'homme de l'art, un procédé de contrôle selon l'invention peut ajuster beaucoup plus finement les caractéristiques de sorties de l'électrificateur 1 c pendant la temporisation de telle sorte que ses diverses courbes de sorties peuvent être par exemple être celles illustrées sur la figure 8. en 25 particulier, si il s'appuie sur les solutions d'interruption de la décharge par déviation à l'aide d'IGBT ou par déviation dans un shunt, il peut délivrer exactement pendant toute la temporisation l'impulsion la plus élevée restant raisonnable quant à sa proportion qui au final circulera dans le pire des cas dans un corps humain éventuellement arrivé au contact de l'enclos.
Bien que l'invention ait été décrite en relation avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention. io

Claims (35)

REVENDICATIONS
1 Procédé de contrôle d'un électrificateur de clôture électrique à impulsions périodiques, dans lequel une proportion d'une impulsion susceptible de traverser un corps humain au contact de ladite clôture électrique est supérieure à un seuil de danger (Sm) à ne pas dépasser dans le corps humain, ledit seuil de danger étant relatif à une grandeur électrique de l'impulsion, ledit électrificateur comportant ou étant associé à : - des moyens de détermination d'un risque de présence d'un corps humain au contact de ladite clôture électrique, ou de l'absence d'un tel risque, - des moyens de calcul de la proportion d'une impulsion susceptible de traverser un corps humain au contact de la clôture, - et des moyens de bridage d'une impulsion, caractérisé en ce que, à une impulsion, - lorsque lesdits moyens de détermination ont déterminé un risque de présence d'un corps humain au contact de la clôture, - et lorsque lesdits moyens de calcul ont défini que la proportion de ladite impulsion susceptible de traverser ledit corps humain est supérieure audit seuil de danger (Sm), 58 - lesdits moyens de bridage brident ladite impulsion pour que la proportion de ladite impulsion reçue par ledit corps humain soit inférieure audit seuil de danger (Sm).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à commander la délivrance d'une impulsion dont une grandeur électrique est telle que la proportion de cette impulsion susceptible de traverser un corps humain est supérieure audit seuil de danger (Sm), ladite étape étant effectuée à certaines impulsions où une absence de risque de corps humain au contact de la clôture électrique a été déterminée.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que qu'il comprend une étape consistant à commander la délivrance d'une impulsion dont une grandeur électrique est telle que la proportion de cette impulsion susceptible de traverser un corps humain est supérieure audit seuil de danger (Sm), ladite étape étant effectuée à chaque impulsion où une absence de risque de corps humain au contact de la clôture électrique a été déterminée et où l'électrificateur est apte à délivrer une telle impulsion.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de détermination d'un risque de présence d'un corps humain au contact de ladite clôture électrique comprennent au moins un élément du groupe constitué par : un système d'analyse vidéo avec reconnaissance de formes, un système d'analyse de l'état de tension mécanique régnant dans des conducteurs de la clôture électrique, un système d'analyse de l'état de tension vibratoire régnant dans des conducteurs de la clôture électrique, un système d'analyse du signal sonore régnant à proximité de la clôture électrique, un système d'analyse de la partie résistive de l'impédance équivalente observable en un point de la clôture électrique lors de chaque impulsion, un système de surveillance visuel, un système de surveillance mécanique, un système de surveillance sonore, un système de surveillance électrique interne à l'électrificateur, un système de surveillance électrique externe à l'électrificateur, un système de surveillance électrique au départ de la clôture électrique, un système de surveillance électrique déporté en un point de la clôture électrique, un système de surveillance électrique réparti en plusieurs points de la clôture électrique.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la détermination d'un risque de présence d'un corps humain au contact de ladite clôture électrique est réalisée juste avant de lancer l'impulsion ou pendant la première partie du déroulement de ladite impulsion, avant que ladite impulsion n'ait atteint un niveau présentant un risque pour un corps humain éventuellement au contact de la clôture électrique.
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce lo que lorsqu'une absence de risque de présence d'un corps humain a été déterminée, l'impulsion délivrée est supérieure ou égale audit seuil de danger (Sm).
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 15 à 6, caractérisé en ce que, lorsqu'un risque de présence d'un corps humain a été déterminé, le procédé comprend une étape consistant à lancer une temporisation pendant laquelle chaque impulsion est bridée, la durée de la temporisation étant 20 éventuellement réglable par un fabricant et/ou par un utilisateur.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une étape 25 consistant à réaliser une mesure de la résistance équivalente aux bornes dudit électrificateur.
9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'un risque de présence d'un corps humain est déterminé lorsque la résistance équivalente courante mesurée pendant l'impulsion courante est inférieure à une résistance équivalente précédente mesurée pendant une impulsion précédente.
10. Procédé selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce qu'une absence de risque de présence d'un corps lo humain est déterminée lorsque la résistance équivalente courante est supérieure ou égale à une résistance équivalente précédente mesurée pendant une impulsion précédente. 15
11. Procédé selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce qu'une absence de risque de présence d'un corps humain est déterminée lorsque la résistance équivalente courante est supérieure ou égale à une résistance équivalente précédente mesurée pendant 20 une impulsion précédente, ladite résistance équivalente courante étant inférieure à un pourcentage prédéterminé supérieur à 100% de ladite résistance équivalente précédente. 25
12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'un risque de présence d'un corps humain est déterminé lorsque la résistance équivalente courante est supérieure ou égale audit pourcentage prédéterminé supérieur à 100% de ladite résistance équivalente précédente.
13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à déterminer la proportion maximale de ladite impulsion susceptible de traverser ledit corps humain en fonction de ladite résistance équivalente courante et d'une résistance équivalente précédente mesurée lors d'une impulsion précédente.
14. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 13, ledit seuil de danger étant relatif à l'énergie de l'impulsion, caractérisé en ce que, lorsqu'un risque de présence d'un corps humain a été déterminé, l'impulsion maximale émise par l'électrificateur est inférieure ou égale au produit dudit seuil de danger et du rapport entre, d'une part, une résistance équivalente précédente mesurée pendant une impulsion précédente, et, d'autre part, la différence entre ladite résistance équivalente précédente et la résistance équivalente courante.
15. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 14, ledit seuil de danger étant relatif à l'énergie de l'impulsion, caractérisé en ce qu'une absence de risque de présence d'un corps humain au contact de la clôture où le corps humain pourrait recevoir une proportion de l'impulsion supérieure audit seuil de danger Sm est déterminée lorsque, - à l'impulsion précédente une absence de risque de présence de corps humain au contact de la clôture a été déterminée, et, - l'impulsion maximale que pourrait émettre l'électrificateur pour la résistance équivalente courante est inférieure ou égale au produit dudit seuil de danger et du rapport entre, d'une part, la résistance équivalente précédente mesurée pendant l'impulsion précédente, et, d'autre part, la différence entre ladite résistance équivalente précédente et la résistance équivalente courante.
16. Procédé selon l'une quelconque des revendication 8 à 13, ledit seuil de danger étant fonction de la tension de l'impulsion ou du courant de l'impulsion, caractérisé en ce que, lorsqu'un risque de présence d'un corps humain a été déterminé, l'impulsion maximale de sortie émise par l'électrificateur est inférieure ou égale audit seuil de danger.
17. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 16, caractérisé en ce que le bridage de l'impulsion est réalisé à un instant déterminé en fonction de l'impulsion maximale apte à être délivrée par ledit électrificateur pour ladite résistance équivalente courante.
18. Procédé selon la revendication 7 prise en combinaison avec l'une quelconque des revendications 8 à 17, caractérisée en ce que ladite temporisation est interrompue lorsque la résistance équivalente courante remonte au-dessus d'un seuil prédéterminé.
19. Procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce que ledit seuil prédéterminé correspond à la résistance équivalente mesurée lors de l'impulsion précédant l'impulsion pendant laquelle ladite temporisation a été déclenchée.
20. Procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce que ledit seuil prédéterminé correspond à la somme de la résistance équivalente de déclenchement mesurée lors de l'impulsion de déclenchement pendant laquelle la temporisation a été déclenchée et d'un pourcentage prédéterminé de la différence entre la résistance équivalente précédente mesurée pendant l'impulsion précédant l'impulsion de déclenchement et la résistance équivalente de déclenchement.
21. Procédé selon la revendication 7 prise en combinaison avec l'une quelconque des revendications 8 à 17, caractérisé en ce que ladite temporisation est s interrompue lorsque la résistance équivalente courante remonte au-dessus de la résistance équivalente précédente mesurée lors de l'impulsion précédant l'impulsion de déclenchement pendant laquelle la temporisation a été déclenchée, la 10 résistance équivalente courante ne dépassant pas un pourcentage prédéterminé supérieur à 100% de ladite résistance équivalente précédente.
22. Procédé selon la revendication 7 prise en combinaison 15 avec l'une quelconque des revendications 8 à 17, caractérisé en ce que ladite temporisation est interrompue lorsque la résistance équivalente courante remonte au-dessus de la somme de la résistance équivalente de déclenchement mesurée 20 lors de l'impulsion de déclenchement pendant laquelle la temporisation a été déclenchée et d'un premier pourcentage prédéterminé de la différence entre la résistance équivalente précédente mesurée pendant l'impulsion précédant l'impulsion de déclenchement et 25 la résistance équivalente de déclenchement, ladite résistance équivalente courante ne dépassant pas un deuxième pourcentage prédéterminé supérieur à 100% de ladite résistance équivalente précédente.
23. Procédé selon l'une quelconque des revendications 8 à 22, caractérisé en ce qu'il n'est exécuté que lorsque ladite résistance équivalente mesurée aux bornes de l'électrificateur est inférieure à un seuil prédéterminé (Rs) ou comprise dans une plage prédéterminée ([R8i ; Rs2l). 10
24. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 23, caractérisé en ce qu'un risque de présence d'un corps humain au contact de la clôture électrique est déterminé en fonction d'une impédance minimale (Nb) 15 prédéterminée d'un corps humain et/ou d'une impédance maximale (Hh) prédéterminée d'un corps humain, lesdites impédances minimale et maximale étant éventuellement réglables par un fabricant et/ou par un utilisateur. 20
25. Procédé selon la revendication 24 prise en combinaison avec l'une quelconque des revendications 8 à 23, la résistance équivalente précédente (Rd) étant associée à la dernière impulsion 25 pour laquelle une absence de risque de présence d'un corps humain a été déterminé, caractérisé en ce qu'une absence de risque de présence d'un corps humain est déterminée lorsque la résistance équivalente courante (Rb) est supérieure ou égale à la résistance équivalente précédente (Rd) ou que [Rd.RC/(Rd-RC)] < Hb.
26. Procédé selon la revendication 8 prise en combinaison avec la revendication 25, ledit seuil de danger (Sm) étant relatif à l'énergie d'impulsion, caractérisé en ce qu'un risque de présence d'un corps humain est io déterminé lorsque la résistance équivalente courante (Ra) est inférieure à la résistance équivalente précédente (Rd), et, dans ce cas, -si la résistance équivalente courante (Ra) est supérieure à Hh.Rd/(Rd+Hh), alors l'impulsion maximale 15 émise par l'électrificateur est inférieure ou égale à Sm. Rc. Rd2/[Hh. (Rd-Rc)2] - sinon, l'impulsion maximale émise par l'électrificateur est inférieure ou égale à Sm.Rdl(Rd-RC). 20
27. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 26, caractérisé en ce que, lorsqu'un risque de présence d'un corps humain est déterminé, le procédé bride l'impulsion courante à un niveau dépendant d'une impédance minimale (Hb) prédéterminée d'un 25 corps humain et/ou d'une impédance maximale (Hh) prédéterminée d'un corps humain.
28. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 27, caractérisé en ce que ledit seuil de danger (Sm) varie en fonction de la configuration de la clôture et/ou de conditions météorologiques et/ou temporelles et/ou de localisation géographique et/ou d'altitude et/ou d'implantation de la clôture électrique au sein de son environnement ou encore en fonction de la durée de temporisation maximum programmée par l'utilisateur ou de la date.
29. Procédé selon la revendication 28, caractérisé en ce que ledit seuil de danger (Sm) varie en fonction du nombre d'impulsions consécutives pour lesquelles un risque de présence d'un corps humain a été déterminé.
30. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 29, caractérisé en ce que ledit seuil de danger (Sm) est défini dans le groupe constitué par : une énergie en joule, une valeur crête de courant en ampère, un courant en ampère efficace, une valeur crête de tension en volt, une tension en volt efficace, une quantité maximale d'électricité par impulsion en coulomb, une durée maximale d'impulsion, une période pendant laquelle la valeur instantanée de l'impulsion dépasse un certain niveau de courant, une énergie spécifique de fibrillation, une charge 20 25 spécifique, une puissance instantanée, une combinaison de seuils de danger formée à l'aide de plusieurs de ces dimensions.
31. Procédé de contrôle selon l'une quelconque des revendications 1 à 30, ledit électrificateur étant capable de délivrer des impulsions de plus de 200 Joules sur 500 Ohm, caractérisé en ce que ledit seuil de danger est inférieur ou égal à 5 Joules pour un corps humain dont l'impédance est comprise entre 50 et 1050 Ohm, l'électrificateur étant apte à délivrer des impulsions de plus de 200 Joules lorsque ladite clôture électrique est stabilisée depuis 60 minutes à une résistance équivalente de 500 Ohm à +/-5 %.
32. Procédé de contrôle selon l'une quelconque des revendications 1 à 31, caractérisé en ce que ledit seuil de danger est réglable par un fabricant et/ou par un utilisateur.
33. Electrificateur de clôture électrique caractérisé en ce qu'il comporte ou est associé à : des moyens de détermination d'un risque de présence d'un corps humain au contact de ladite clôture électrique, ou de l'absence d'un tel risque, des moyens de calcul de la proportion d'une impulsion susceptible de traverser un corps humain au contact de la clôture, et des moyens de bridage d'une impulsion, ledit électrificateur étant apte à exécuter le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 32.
34. Electrificateur de clôture électrique selon la revendication 33, le seuil de danger (Sm) incluant une composante caractérisant une durée d'impulsion, caractérisé en ce qu'un circuit électronique mesure en temps réel la durée de l'impulsion de décharge et bride celle-ci lorsqu'elle atteint pour la première fois X% de ladite composante caractérisant une durée d'impulsion avec X strictement inférieur à 100.
35. Electrificateur de clôture électrique apte à exécuter le procédé selon la revendication 16 dans le cas où la grandeur considérée pour le seul de danger (Sm) est une valeur efficace, caractérisé en ce qu'un circuit électronique mesure en temps réel la tension efficace ou le courant efficace de l'impulsion de décharge et bride celle-ci lorsqu'elle atteint pour la première fois X% du seuil de danger (Sm).25
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