FR2934723A1 - Dispositif de controle de l'alimentation et de la protection d'organe(s) electrique(s) couple(s) a une source d'alimentation - Google Patents

Dispositif de controle de l'alimentation et de la protection d'organe(s) electrique(s) couple(s) a une source d'alimentation Download PDF

Info

Publication number
FR2934723A1
FR2934723A1 FR0855206A FR0855206A FR2934723A1 FR 2934723 A1 FR2934723 A1 FR 2934723A1 FR 0855206 A FR0855206 A FR 0855206A FR 0855206 A FR0855206 A FR 0855206A FR 2934723 A1 FR2934723 A1 FR 2934723A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
current
value
power supply
mli
supply
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR0855206A
Other languages
English (en)
Other versions
FR2934723B1 (fr
Inventor
Erwan Monnier
Bernard Boucly
Didier Raso
Eric Lecrux
Christophe Ferlin
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
PSA Automobiles SA
Original Assignee
Peugeot Citroen Automobiles SA
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Peugeot Citroen Automobiles SA filed Critical Peugeot Citroen Automobiles SA
Priority to FR0855206A priority Critical patent/FR2934723B1/fr
Publication of FR2934723A1 publication Critical patent/FR2934723A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR2934723B1 publication Critical patent/FR2934723B1/fr
Expired - Fee Related legal-status Critical Current
Anticipated expiration legal-status Critical

Links

Classifications

    • HELECTRICITY
    • H02GENERATION; CONVERSION OR DISTRIBUTION OF ELECTRIC POWER
    • H02HEMERGENCY PROTECTIVE CIRCUIT ARRANGEMENTS
    • H02H9/00Emergency protective circuit arrangements for limiting excess current or voltage without disconnection
    • H02H9/02Emergency protective circuit arrangements for limiting excess current or voltage without disconnection responsive to excess current
    • H02H9/025Current limitation using field effect transistors

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Power Engineering (AREA)
  • Emergency Protection Circuit Devices (AREA)

Abstract

Un dispositif (D) est dédié au contrôle de l'alimentation électrique et de la protection d'au moins un organe électrique (O1) couplé à une source d'alimentation électrique (BA). Ce dispositif (D) comprend i) au moins un moyen de limitation d'alimentation (ML1 ) alimenté en courant par une ligne d'alimentation (CE), connectée à la source d'alimentation électrique (BA), et agencé pour alimenter l'organe (O1) avec un courant dont la valeur est définie par des commandes reçues, ii) au moins un moyen de mesure de courant (MM11) agencé pour mesurer la valeur du courant qui alimente l'organe (O1), et iii) des moyens de contrôle (MC) agencés pour générer pour le moyen de limitation d'alimentation (ML1 ) des commandes, propres à définir la valeur du courant devant alimenter l'organe (O1) correspondant, en fonction d'au moins la valeur de courant mesurée et d'au moins un premier seuil de courant choisi.

Description

DISPOSITIF DE CONTRÔLE DE L'ALIMENTATION ET DE LA PROTECTION D'ORGANE(S) ÉLECTRIQUE(S) COUPLÉ(S) À UNE SOURCE D'ALIMENTATION L'invention concerne l'alimentation électrique d'organes (ou d'équipements) électriques consommateur(s) de courant, qui équipent, par exemple, certains véhicules automobiles, et plus précisément le contrôle de l'alimentation électrique et de la protection de tels organes (ou équipements) électriques. Zo Certains organes (ou équipements) électriques, par exemple d'un véhicule automobile, sont couplés à une source d'alimentation, comme par exemple une batterie. Ce couplage peut par exemple se faire via une ligne d'alimentation (faisceaux ou connectique) d'un réseau électrique ainsi qu'éventuellement via 15 un dispositif de commutation (tel qu'un relais) permettant de commuter l'alimentation et un fusible assurant la protection en cas de court-circuit sur la ligne d'alimentation ou de défaillance interne à l'organe électrique. L'inconvénient principal de cette solution à fusible réside dans le fait que le fusible n'offre qu'une protection partielle de la ligne d'alimentation. 20 En effet, le fusible ne protège essentiellement que contre les courts-circuits dits francs , c'est-à-dire résultant d'un contact direct entre la ligne d'alimentation et la masse électrique. Or, dans certains systèmes, comme par exemple dans des véhicules automobiles, on constate que le court-circuit n'est pas franc (c'est-à-dire d'impédance équivalente quasi-nulle, typiquement 25 inférieure à 10 mOhms). Une résistance équivalente peut en effet être modélisée entre la ligne d'alimentation et la masse électrique en raison de la nature d'un contact (salissure, pont salin, surface de contact réduite, etc.) ou de la longueur de faisceau parcourue par le courant de court-circuit qui introduit une résistance (intrinsèque audit faisceau). Dans ce cas, le courant 30 est limité par la résistance équivalente précitée. Le courant de court-circuit étant plus faible, cela réduit l'efficacité du fusible et accroît le risque que le faisceau s'échauffe et fonde avant le fusible.
Par ailleurs, en raison de sa nature le fusible assure une sélectivité des courants car il laisse passer les forts appels de courant qui sont limités dans le temps (physiquement, l'échauffement consécutif à un passage bref d'un fort courant ne fait pas fondre un fusible). Or, il arrive qu'un endommagement (ou blessure) de faisceau provoque l'apparition de pics de courant qui sont trop brefs pour que le fusible puisse assurer son rôle de protection. Les effets engendrés par ces pics de courant peuvent générer un échauffement local et donc occasionner un risque pour l'intégrité du faisceau et de son environnement.
Pour tenter de remédier à ce dernier inconvénient il est possible de sur-dimensionner le conducteur qui relie le fusible à l'organe électrique, comme le propose la norme ISO 8820-3. Ainsi, si l'on veut par exemple utiliser un fusible à languette pour haute intensité de calibre 80 A, fondant dans un intervalle de temps compris entre 1,5 secondes et 60 secondes lorsqu'il est soumis à un courant de 160 A, on doit utiliser en aval de ce fusible un conducteur dimensionné de manière à supporter sans dommage un courant (dysfonctionnel) de 160 A pendant 60 secondes. Au lieu d'utiliser un organe de commutation et un fusible, il est également possible d'utiliser un dispositif de contrôle électronique qui assure à la fois la commutation d'alimentation et la protection par une limitation du courant ou une coupure de l'alimentation. Certains de ces dispositifs de contrôle sont par exemple ceux qui sont appelés SMART Power et qui sont notamment fabriqués par les sociétés Motorola, ST et Infineon. L'inconvénient principal de cette solution à dispositif de contrôle réside dans le fait que ce dernier n'offre pas de règles simples permettant un dimensionnement du conducteur qui le relie à l'organe électrique qu'il doit protéger. En effet, la protection de ce type de dispositif de contrôle repose essentiellement sur une stratégie de protection thermique qui permet de le protéger lui-même sans garantir l'intégrité du faisceau en aval. Or, il n'y a pas 3o de corrélation directe entre la thermique des composants internes du dispositif de contrôle et la grandeur physique qui est à l'origine du risque électrique dans un faisceau, à savoir le courant. Par ailleurs, la stratégie de protection thermique de ces dispositifs de contrôle provoque un stress mécanique de ses composants internes qui induit deux inconvénients notables. Le dispositif réalise en effet des cycles en fonction de sa thermique interne (coupure puis réarmement après refroidissement partiel) qui induisent un stress mécanique limitant à un nombre de cycles très limité la protection thermique (quelques dizaines de cycles dans le meilleur des cas) et donc limitant la durée de vie du dispositif de contrôle en obligeant son remplacement de façon prématurée voire même celui de l'organe électrique dans lequel il est éventuellement intégré. Ensuite, le stress mécanique détériore le dispositif de contrôle, ce qui peut entraîner une défaillance qui peut provoquer sa mise en court-circuit, laquelle lui interdit alors d'assurer son rôle de protection et peut dans certains cas favoriser les risques électriques. En outre, les dispositifs de contrôle existants ne peuvent pas être placés en cascade pour protéger des organes électriques montés en série sur une ligne d'alimentation. En effet, dans ce cas, si un court-circuit apparaît sur une ligne d'alimentation, c'est le dispositif de contrôle qui est situé le plus en aval qui doit disjoncter. Or, le manque de maîtrise des courants en sortie de ces dispositifs de contrôle ne permet pas de garantir cette sélectivité. L'invention a donc pour but de proposer un dispositif de contrôle qui ne présente pas tout ou partie des inconvénients présentés ci-avant, et plus précisément qui permet au moins de protéger une ligne d'alimentation contre les courts-circuits, qu'ils soient francs ou qu'ils puissent être modélisés par une impédance, en asservissant le courant qu'ils autorisent en sortie à une valeur choisie (ou prédéterminée), ainsi qu'éventuellement de gérer l'alimentation d'au moins un organe (ou équipement) électrique en maîtrisant les pics d'appel de courant lors de sa mise sous tension ou de sa mise en action, tout en permettant une optimisation du dimensionnement des conducteurs à ce qui est strictement nécessaire sur le plan fonctionnel. Elle propose à cet effet un dispositif, dédié au contrôle de l'alimentation électrique et de la protection d'au moins un organe (ou équipement) électrique (consommateur de courant) couplé à une source d'alimentation électrique, et comprenant : - au moins un moyen de limitation d'alimentation alimenté en courant par une ligne d'alimentation, connectée à la source d'alimentation électrique, et chargé d'alimenter l'organe avec un courant dont la valeur est définie par des commandes reçues, - au moins un moyen de mesure de courant chargé de mesurer la valeur du courant qui alimente l'organe, et - des moyens de contrôle chargés de générer pour le(s) moyen(s) de limitation d'alimentation des commandes, propres à définir la valeur du courant devant alimenter l'organe correspondant, en fonction d'au moins la valeur de courant mesurée et d'au moins un premier seuil de courant 1 o choisi. Le dispositif de contrôle selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - chaque moyen de mesure de courant peut être chargé d'effectuer ses 15 mesures en aval du (d'un) moyen de limitation d'alimentation ; - en présence de plusieurs organes montés en parallèle, il peut comprendre autant de moyens de limitation d'alimentation, connectés en parallèle à la ligne d'alimentation, que d'organes, chaque moyen de limitation d'alimentation étant alors alimenté en courant par la ligne d'alimentation et 20 chargé d'alimenter l'organe correspondant avec un courant dont la valeur est définie par des commandes reçues générées spécifiquement pour lui par les moyens de contrôle ; - chaque moyen de mesure de courant peut être chargé d'effectuer ses mesures en amont des moyens de limitation d'alimentation ; 25 - en variante et en présence de plusieurs organes montés en parallèle, il peut comprendre autant de moyens de mesure de courant qu'il y a d'organes. Chaque moyen de mesure de courant est alors chargé de mesurer la valeur du courant qui alimente l'organe correspondant et de délivrer ses mesures aux moyens de contrôle. Par ailleurs, les moyens de 30 contrôle peuvent alors être chargés de générer pour le moyen de limitation d'alimentation des commandes, qui sont propres à définir la valeur du courant devant alimenter l'organe correspondant, en fonction d'au moins les valeurs de courant mesurées par les moyens de mesure de courant et d'au moins le premier seuil de courant choisi ; - les moyens de mesure de courant peuvent être chargés d'effectuer leurs mesures en aval du (des) moyen(s) de limitation d'alimentation ; - les moyens de contrôle peuvent être chargés de générer les commandes qui sont destinées au(x)dit(s) moyen(s) de limitation en fonction en outre d'un second seuil de durée choisi et de la durée pendant laquelle au moins une valeur mesurée du courant demeure supérieure au premier seuil de courant ; - les moyens de contrôle peuvent être chargés de déterminer la valeur d'un rapport cyclique entre une durée d'alimentation avec un courant de valeur égale à la valeur mesurée et une période temporelle de durée choisie, en fonction d'au moins une valeur mesurée du courant et d'une valeur de courant choisie, puis de générer au moins une commande, représentative de la valeur du courant choisie, en fonction de cette valeur déterminée du rapport cyclique ; - les moyens de contrôle peuvent être chargés, avant de générer une commande, de comparer la valeur du rapport cyclique à un troisième seuil, et lorsque la valeur du rapport cyclique est inférieure à ce troisième seuil de générer au moins une commande, ou bien lorsque la valeur du rapport cyclique est supérieure ou égale au troisième seuil, de déterminer une valeur moyenne du courant mesuré à partir d'un nombre Nb choisi de valeurs mesurées successives du courant, puis de déterminer la valeur du rapport cyclique en fonction de cette valeur moyenne du courant déterminée et de la valeur de courant choisie, puis de générer au moins une commande, représentative de la valeur du courant choisie, en fonction de la valeur déterminée du rapport cyclique ; - chaque moyen de limitation peut être chargé, lorsqu'il reçoit une commande, d'autoriser l'alimentation d'organe(s) pendant la durée d'alimentation utilisée dans le calcul du rapport cyclique, puis d'interdire l'alimentation d'organe(s) pendant une durée complémentaire qui est égale à la différence entre la période temporelle et la durée d'alimentation qui sont utilisées dans le calcul du rapport cyclique, puis éventuellement de réitérer de façon cyclique cette autorisation suivie de cette interdiction ; - il peut comprendre des moyens de sécurisation chargés de comparer chaque valeur mesurée du courant à un quatrième seuil de courant, supérieur au premier seuil, et d'ordonner au(x) moyen(s) de limitation d'interdire l'alimentation d'organe(s) lorsque la valeur mesurée du courant est supérieure au quatrième seuil de courant ; - il peut comprendre des moyens d'écrêtage implantés entre chaque organe et une masse électrique et chargés de faire circuler vers cette masse électrique le courant qui circule en aval de chaque moyen de limitation lorsque ce dernier interdit l'alimentation d'organe(s), de manière à au moins limiter une surtension ; - les moyens de contrôle peuvent être chargés de gérer l'alimentation en courant de chaque organe ; - il peut comprendre des moyens de mesure de tension chargés de mesurer la tension électrique en amont de chaque moyen de limitation et de délivrer ses mesures de tension aux moyens de contrôle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement et fonctionnellement un premier exemple de dispositif de contrôle selon l'invention protégeant un organe électrique couplé à une source d'alimentation électrique via une ligne d'alimentation, - la figure 2 illustre schématiquement et fonctionnellement un deuxième exemple de dispositif de contrôle selon l'invention protégeant un organe électrique couplé à une source d'alimentation électrique via une ligne d'alimentation, - la figure 3 illustre schématiquement et fonctionnellement un troisième exemple de dispositif de contrôle selon l'invention protégeant un organe électrique couplé à une source d'alimentation électrique via une ligne d'alimentation, - la figure 4 est un diagramme illustrant un exemple de loi de hachage du courant (I) alimentant un organe en fonction du temps (t), - la figure 5 est un exemple d'algorithme de fonctionnement d'un dispositif de contrôle selon l'invention, et - la figure 6 illustre schématiquement et fonctionnellement un quatrième exemple de dispositif de contrôle selon l'invention protégeant un organe électrique couplé à une source d'alimentation électrique via une ligne d'alimentation. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.
Comme indiqué précédemment, l'invention propose d'utiliser un dispositif de contrôle d'alimentation électrique et de protection (D) pour alimenter et protéger au moins un organe (ou équipement) électrique (Oi) qui est couplé à au moins une source d'alimentation électrique (BA). Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que l'organe (ou équipement) électrique (Oi) fait partie d'un véhicule automobile, et qu'il est couplé à une source d'alimentation électrique BA, comme par exemple une batterie (délivrant un courant continu), via un réseau électrique d'alimentation (auquel est généralement et également connecté une autre source d'alimentation électrique (non représentée), comme par exemple un alternateur, via un convertisseur alternatif/continu). On notera que l'invention n'est pas limitée à ce type d'application. Elle concerne toute application, quel que soit son domaine technique, dans laquelle au moins un organe (ou équipement) électrique, couplé à au moins une source d'alimentation électrique, doit être protégé des courts-circuits de tout type ainsi que de préférence des surintensités et/ou des surtensions. On a schématiquement représenté sur la figure 1 un premier exemple de réalisation d'un dispositif de contrôle D selon l'invention destiné à protéger un unique organe (ou équipement) Oi. Comme on le verra plus loin, notamment en référence aux figures 4 et 5, un dispositif (de contrôle) D selon l'invention peut également protéger plusieurs (au moins deux) organes (ou équipements) électriques Oi. La source d'alimentation électrique (ici une batterie) BA est connectée à une ligne d'alimentation (ou faisceau électrique ou encore conducteur) CE à laquelle est également connecté le dispositif D qui protège l'organe Oi. Un dispositif de contrôle D selon l'invention comprend au minimum au moins un module de limitation d'alimentation MLi (i 1), au moins un module de mesure de courant MM1 i (i 1), et un module de contrôle MC. Chaque module de limitation (d'alimentation) MLi est connecté à la ligne d'alimentation CE et donc alimenté par le courant lm qui circule dans cette dernière en amont du ou des organes Oi. Par ailleurs, chaque module de limitation MLi est chargé d'alimenter au moins un organe Oi avec un courant leff dont la valeur est définie par des commandes reçues, définies par le module de contrôle MC auquel il est couplé. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1, le dispositif D ne comprend qu'un seul module de limitation MLi connecté à la ligne d'alimentation CE (alors dite amont ), ce qui est notamment adapté à la protection d'un unique organe Oi. Mais, comme illustré sur la figure 2, lorsque plusieurs organes Oi sont couplés en parallèle à la ligne d'alimentation CE, le dispositif D peut comprendre autant de modules de limitation MLi qu'il y a d'organes Oi à protéger. Dans ce cas, chaque module de limitation MLi est connecté à l'un des organes Oi via une portion de ligne d'alimentation aval , afin de le protéger en fonction de commandes qui sont spécifiquement générées à son attention par le module de contrôle MC. Des exemples de réalisation d'un module de limitation MLi seront donnés plus loin, car ils dépendent du type des commandes qui sont générées par le module de contrôle MC.
Chaque module de mesure de courant MM1 i est chargé de mesurer la valeur du courant Im(i) qui alimente au moins un organe Oi. Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 1, le dispositif D ne comprend qu'un seul module de mesure de courant MM11, connecté à la sortie du module de limitation MLi, ce qui est notamment adapté à la présence d'un unique organe Oi. Le module de mesure de courant MM11 effectue alors ses mesures de courant en aval du module de limitation ML1. Lorsque plusieurs organes Oi sont couplés en parallèle à la ligne d'alimentation CE, le dispositif D peut également ne comprendre qu'un seul module de mesure de courant MM11, connecté à la ligne d'alimentation (amont) CE, en amont des modules de limitation MLi qui sont montés en parallèle, comme illustré sur la figure 2. Le module de mesure de courant MM11 effectue alors ses mesures de courant en amont des modules de limitation MLi. Ce mode de réalisation permet de déterminer en parallèle le courant Im(i) qui alimente chaque organe Oi via une portion de ligne d'alimentation aval , mais il n'est pas optimisé. En effet, il faut couper alternativement chaque module de limitation MLi pour déduire le courant dans chaque branche. Pour effectuer une telle détermination en parallèle, comme illustré sur la figure 3, le dispositif D doit comprendre autant de modules de mesure de courant MM1 i qu'il y a d'organes Oi montés en parallèle. Dans ce cas, chaque module de mesure de courant MM1 i est connecté à la sortie du module de limitation MLi et à une portion de ligne d'alimentation aval qui est connectée à l'un des organes Oi.
On notera, bien que cela ne soit pas illustré, que l'on peut également envisager une variante de réalisation dans laquelle le dispositif D comprend plus d'une voie (par exemple trois voies) comportant chacune un module de mesure de courant MM1 i et un module de limitation MLi (placés l'un à la suite de l'autre) et connectées chacune, d'une part, à la ligne d'alimentation (amont) CE, et d'autre part, à la portion d'une ligne d'alimentation aval qui est connectée à l'un des organes Oi. Un module de mesure de courant MM1 i peut alors effectuer ses mesures en aval ou en amont du module de limitation MLi de sa voie. Il est cependant préférable d'effectuer la mesure en aval du module de limitation MLi car le courant y est mieux maîtrisé et donc l'asservissement est plus facile. Le module de contrôle MC est connecté non seulement à chaque module de mesure de courant MM1 i, afin de recevoir les mesures de courant Im(i) qu'il effectue et délivre, mais également à chaque module de limitation MLi, afin de lui transmettre les commandes de fonctionnement qu'il génère en fonction d'au moins une valeur de courant mesurée Im(i) et d'au moins un premier seuil de courant S1 choisi. Ces commandes sont destinées à permettre la définition de la valeur du courant Ieff qui doit alimenter le ou les organes Oi auxquels un module de limitation MLi est couplé.
Le module de contrôle MC peut être réalisé sous la forme de circuits électroniques (ou hardware ), par exemple avec des comparateurs déterminant le rapport cyclique à appliquer en fonction du courant mesuré, ou bien d'une combinaison de circuits électroniques et de modules logiciels (ou informatiques ou encore software ) par exemple gérés par un microcontrôleur. On notera que le module de contrôle MC peut être éventuellement agencé de manière à générer les commandes qui sont destinées au(x)dit(s) module(s) de limitation MLi en fonction en outre d'un deuxième seuil S2 de durée choisi et de la durée pendant laquelle au moins une valeur mesurée du courant Im(i) demeure supérieure au premier seuil de courant S1. On comprendra que dans ce cas une stratégie de protection est mise en oeuvre par le module de contrôle MC si il s'aperçoit que la valeur mesurée du (d'un) courant Im(i) demeure supérieure au premier seuil de courant S1 pendant une durée qui est supérieure au deuxième seuil S2 de durée choisi. A titre d'exemple non limitatif, le module de contrôle MC peut par exemple générer des commandes qui définissent une loi de hachage du courant qui est issu de la ligne d'alimentation CE et qui est destiné à alimenter au moins un organe Oi. Pour ce faire, le module de contrôle MC peut par exemple déterminer la valeur d'un rapport cyclique a entre une durée T2, pendant laquelle on autorise l'alimentation d'au moins un organe Oi avec un courant de valeur égale à la valeur mesurée Im(i), et une période temporelle Ti de durée choisie. Cette détermination de la valeur du rapport cyclique a (égal à T2/T1) peut par exemple se faire en fonction d'au moins une valeur mesurée du courant Im(i) et de la valeur du courant Ieff choisie (ou prédéterminée) qui doit alimenter au moins un organe Oi. Cette valeur du courant Ieff choisie constitue un seuil en dessous duquel il faut ramener la valeur du courant qui doit alimenter au moins un organe Oi afin de protéger le faisceau (conducteur électrique). Il s'agit donc, dans cet exemple, d'un courant efficace et non d'un courant instantané. Une fois que le module de contrôle MC a déterminé la valeur du rapport cyclique a, il génère au moins une commande représentative de la valeur du courant efficace Ieff en fonction de la valeur déterminée du rapport cyclique a. On notera que chaque détermination se fait de préférence périodiquement selon une période Ti qui est un multiple de la période de travail T4 du dispositif D (non représentée), c'est-à-dire la période pendant laquelle il effectue une (ou les) mesure(s) de courant Im(i), puis détermine la valeur du rapport cyclique a, et enfin génère au moins une commande pour au moins un module de limitation MLi. Dans ce cas, le plus petit pas (ou plus petite valeur de T2) de la loi de hachage est supérieur ou égal à T4. On entend ici par loi de hachage la loi d'évolution du courant I, qui doit alimenter au moins un organe Oi, en fonction du temps t. Cette loi définit donc les instants choisis à partir desquels on doit autoriser pendant une durée T2 le passage du courant qui est mesuré Im(i) vers au moins un organe Oi. Un exemple non limitatif de loi de hachage (I = f(t)) est illustré sur la figure 4. Dans cet exemple, Ti est la période de hachage, T2 est la durée pendant laquelle on doit autoriser le passage du courant qui est mesuré Im(i) vers au moins un organe Oi, et T3 est la durée qui est égale à la différence entre Ti et T2 (T3 = Ti û T2). La durée T2 est de préférence égale à un multiple de la période de travail T4 (soit T2 = k)(T4, avec k 1). Par ailleurs, la valeur de T3 est de préférence arrondie de manière à correspondre à un multiple de la période de travail T4 (soit T3 = mxT4, avec m 1). Lorsque le module de contrôle MC s'aperçoit que Im(i) devient supérieure au premier seuil de courant S1, il attend une durée T2 pour adresser au module de limitation MLi une commande lui ordonnant d'interdire l'alimentation d'au moins l'organe Oi pendant la durée T3. Par conséquent, pendant la durée T2, le(s) module(s) de limitation MLi laisse(nt) passer tout le courant, issu de la ligne d'alimentation CE (sans le limiter), vers le(s) organe(s) Oi, tandis que pendant la durée T3, le(s) module(s) de limitation MLi ne laisse(nt) passer aucun courant, issu de la ligne d'alimentation CE, vers le(s) organe(s) Oi. Puis, si à l'expiration de la durée T3 (et donc à la fin de la période Ti) le module de contrôle MC s'aperçoit que Im(i) est de nouveau supérieure au premier seuil de courant S1, il adresse au module de limitation MLi une nouvelle commande l'autorisant à alimenter au moins l'organe Oi avec tout le courant mesuré Im(i), puis il attend une nouvelle durée T2 pour adresser au module de limitation MLi une nouvelle commande lui ordonnant d'interdire l'alimentation d'au moins l'organe Oi pendant une nouvelle durée T3, et ainsi de suite. On notera que les durées T2 et T3 ne sont pas forcément constantes. Elles sont en effet préférentiellement variables et recalculées à chaque itération. On comprendra que cette stratégie de protection vise à asservir la valeur du courant efficace Ieff en sortie du dispositif D au moyen d'un hachage de l'alimentation. Il est ici rappelé que le courant efficace Ieff est défini par la formule suivante Ieff ^ Tl ^ f i2(t)^t , et que le courant efficace
0 Ieff peut par exemple être lié au rapport cyclique a et à la valeur du courant 2 T2 Ieff mesuré Im(i) par la relation Ieff ^~^Im(i), avec O^ù^ Tl Im(i) La technique de hachage consiste donc à faire alterner des phases (T2) pendant lesquelles on laisse passer tout le courant Im(i) et des phases (T3) pendant lesquelles on ne laisse passer aucun courant. A cet effet, on peut donc utiliser un module de limitation MLi de type commutateur ou interrupteur, par exemple à base de transistor(s), éventuellement de puissance et éventuellement en technologie MOS. Mais, d'autres techniques de limitation de la valeur du courant peuvent être utilisées. Ainsi, le module de contrôle MC pourrait par exemple déterminer pour chaque période de travail Ti une valeur de courant devant alimenter au moins un organe Oi, cette valeur devant être inférieure au premier seuil de courant S1 et pouvant varier d'une période Ti à l'autre en fonction de la valeur mesurée Im(i). On notera que, lorsque le module de contrôle MC est agencé de manière à déterminer des valeurs de rapport cyclique a et que chaque module de limitation MLi est un commutateur (pour le hachage), avant que le module de contrôle MC ne génère une commande, il peut comparer la valeur du rapport cyclique a à un troisième seuil S3. Puis, si la valeur du rapport cyclique a est inférieure à ce troisième seuil S3, il génère au moins une commande comme indiqué ci-avant. En revanche, si la valeur du rapport cyclique a est supérieure ou égale au troisième seuil S3, le module de contrôle MC détermine une valeur moyenne l' du courant mesuré Im(i) à partir d'un nombre Nb choisi de valeurs mesurées successives du courant Im(i). On comprendra que l'on détermine donc la valeur moyenne I' sur Nb périodes de travail T4 successives. Ensuite, le module de contrôle MC détermine la valeur du rapport cyclique a en fonction de cette valeur moyenne du courant I' et de la valeur de courant choisie Ieff. Puis, il génère au moins une commande, représentative de la valeur du courant choisie leff, en fonction de la valeur déterminée du rapport cyclique a, comme indiqué ci-avant. Ce mode de fonctionnement périodique va maintenant être décrit plus en détail en référence à l'exemple non limitatif d'algorithme illustré sur la figure 5. On considère dans cet exemple que le dispositif D ne comprend qu'un seul module de limitation ML1 et qu'un seul module de mesure de courant MM11, et qu'il ne protège qu'un seul organe 01. Dans une étape 10, le module de contrôle MC initialise un compteur afin de mettre sa valeur N à zéro (0). Puis, dans une étape 20, le module de contrôle MC attend la fin de la période de travail T4 en cours. Lorsqu'une nouvelle période de travail T4 commence, le module de contrôle MC reçoit, dans une étape 30, la valeur mesurée du courant lm. Puis, dans une étape 40, le module de contrôle MC effectue un test afin de comparer la valeur mesurée du courant lm à un premier seuil de courant S1. Si la valeur mesurée du courant lm est supérieure au premier seuil de courant S1, alors le module de contrôle MC retourne effectuer l'étape 20. En revanche, si la valeur mesurée du courant lm est inférieure ou égale au premier seuil de courant S1, le module de contrôle MC détermine la valeur du rapport cyclique a, dans une étape 50. Puis, dans une étape 60, le module de contrôle MC effectue un test afin de comparer la valeur du rapport cyclique a à un troisième seuil S3. Si la valeur du rapport cyclique a est inférieure ou égale au troisième seuil S3, cela signifie que le courant mesuré lm dépasse notablement le premier seuil S1. Par conséquent, le module de contrôle MC détermine, dans une étape 70, la durée T3 (pendant laquelle le module de limitation ML1 va devoir interdire le passage de tout le courant qui est issu de la ligne d'alimentation CE) en fonction de la valeur du rapport cyclique a. Comme indiqué précédemment, la valeur de T3 est de préférence arrondie de manière à correspondre à un multiple de la période de travail T4. Puis, dans une étape 80, le module de contrôle MC génère une commande d'ouverture à destination du module de limitation ML1, afin qu'il commence à laisser passer tout le courant qui est issu de la ligne d'alimentation CE. Puis, dans une étape 90, le module de contrôle MC attend pendant la durée T2 (avec T2 = T1 ù T3).
Lorsque la durée T2 est terminée, le module de contrôle MC génère, dans une étape 100, une commande de fermeture à destination du module de limitation ML1, afin qu'il commence à interdire le passage du courant qui est issu de la ligne d'alimentation CE au moins jusqu'à la fin de la période Ti en cours (et donc pendant au moins la durée T3).
Puis, dans une étape 110, le module de contrôle MC réinitialise la valeur du compteur en mettant sa valeur N à zéro (0) et ensuite retourne effectuer l'étape 20. Si, lors du test de l'étape 60 la valeur du rapport cyclique a est supérieure au troisième seuil S3, cela signifie que le courant mesuré lm dépasse faiblement le premier seuil S1. Par conséquent, le module de contrôle MC effectue un nouveau test dans une étape 120 afin de comparer la valeur N en cours du compteur au nombre choisi Nb. Si N est inférieur à Nb, le module de contrôle MC stocke dans une mémoire la dernière valeur mesurée du courant lm, dans une étape 130.
Puis, dans une étape 140 le module de contrôle MC incrémente d'une unité la valeur N du compteur (N - N+1). Puis, dans une étape 150 le module de contrôle MC attend la fin de la période de travail T4 en cours. Lorsqu'une nouvelle période de travail T4 commence, le module de contrôle MC reçoit, dans une étape 160, la nouvelle valeur mesurée du courant lm, et retourne ensuite effectuer l'étape 50 afin de déterminer la nouvelle valeur du rapport cyclique a qui correspond à la nouvelle valeur mesurée du courant lm qu'il vient de recevoir. Si, lors du test de l'étape 120, N est supérieur ou égal à Nb, le module de contrôle MC dispose alors de Nb valeurs successives mesurées du courant lm (la nouvelle qu'il vient de recevoir et les Nb-1 valeurs précédentes qui sont stockées dans la mémoire). Par conséquent, il détermine dans une étape 170 la valeur moyenne l' de ces Nb valeurs de courant mesurées. Puis, dans une étape 180 le module de contrôle MC détermine la nouvelle valeur du rapport cyclique a qui correspond à la valeur moyenne du courant l' qu'il vient de déterminer à l'étape 170. Ensuite, le module de contrôle MC retourne effectuer l'étape 70 afin de déterminer une nouvelle durée T3 (pendant laquelle le module de limitation ML1 va devoir de nouveau interdire le passage de tout le courant qui est issu de la ligne d'alimentation CE) en fonction de la valeur du rapport cyclique a qu'il a déterminée à l'étape 180. On notera que dans une variante de fonctionnement, au lieu de déterminer la durée T2 en fonction de la valeur mesurée du courant lm, cette durée T2 peut être prédéfinie de manière à ramener la valeur efficace du courant leff à la valeur d'un seuil acceptable par la ligne d'alimentation C2 (amont et/ou aval), par exemple. Le module de contrôle MC peut ainsi gérer une période de hachage du courant lm avant une coupure définitive de l'alimentation. Cela peut permettre de confirmer la présence d'un défaut (court-circuit) tout en garantissant l'intégrité de la ligne d'alimentation CE et du dispositif D.
Par ailleurs, un fonctionnement comportant les deux tests effectués aux étapes 40 et 60 vise à minimiser l'erreur entre la valeur de courant efficace leff qui sert de valeur de consigne et la valeur qui résulte effectivement du hachage effectué par le(s) modules(s) de limitation MLi. Cette erreur est en effet introduite par la période de travail T4 fixe du module de contrôle MC qui impose des arrondis sur les valeurs calculées des durées T2 et T3. On notera que la partie de l'algorithme qui est destinée à déterminer si l'on doit agir directement sur la commande ou bien si l'on attend de calculer une valeur moyenne (commençant à l'étape 60 (comparaison de la valeur du rapport cyclique a à un troisième seuil S3)) n'est qu'un exemple optionnel non limitatif et non obligatoire. La protection étant cadencée par le module de contrôle MC, il existe un temps de travail T4 entre deux mesures successives de courant Im(i). Par conséquent, il est préférable que le dispositif D soit également capable de supporter au niveau de sa sortie pendant une période T4 un court-circuit provoquant une montée très rapide du courant vers des valeurs très élevées (proches des courants maximaux pouvant être débités par la source d'alimentation BA) et/ou de détecter un courant important pendant une période de travail T4.. A cet effet, et comme cela est illustré sur les figures 1 à 3, le dispositif D peut également comprendre un module de sécurisation MS destiné à garantir l'intégrité du dispositif D y compris lorsque sa sortie fait l'objet d'un court-circuit.
Ce module de sécurisation MS est connecté au moins à chaque module de limitation MLi. Il est plus précisément chargé de comparer chaque valeur mesurée du courant Im(i) à un quatrième seuil de courant S4 qui est supérieur au premier seuil de courant S1, et d'ordonner au module de limitation MLi concerné d'interdire l'alimentation d'au moins un organe Oi lorsque la valeur mesurée du courant Im(i) est supérieure au quatrième seuil de courant S4. On comprendra que le quatrième seuil S4 est choisi en fonction des courants fonctionnels et du dimensionnement des composants internes du dispositif D (c'est-à-dire des caractéristiques des composants qui le constituent (tenue aux courants, dynamique thermique, temps de réaction, et analogues)). On notera que le module de sécurisation MS peut être également connecté au module de contrôle MC afin de l'informer des décisions (de fermeture) qu'il prend (et qu'il adresse directement au(x) module(s) de limitation MLi). Un tel module de sécurisation MS peut par exemple comporter un transistor commandé par une sortie d'une porte OU . Un niveau haut en sortie de la porte OU rend le transistor passant , ce qui le force à délivrer en sortie une commande à un niveau bas imposant la fermeture du (des) module(s) de limitation MLi et donc l'interdiction de circulation du courant vers le(s) organe(s) Oi correspondant(s). On notera que dans cet exemple de réalisation la porte OU reçoit par exemple sur l'une de ses entrées la mesure de courant Im(i) (éventuellement adaptée par un module prévu à cet effet). Lorsque cette mesure Im(i) dépasse un seuil de courant calibré (par exemple via une résistance), la porte OU voit sur l'entrée précitée un niveau logique haut, ce qui la contraint à créer un état haut sur sa sortie, lequel rend le transistor passant. La sortie de la porte OU peut par exemple être connectée à l'entrée du transistor via un circuit RC dimensionné de manière à maintenir un niveau haut sur cette entrée pendant environ 10 ms après l'apparition d'un niveau haut sur ladite sortie de la porte OU. Cela permet de forcer la fermeture du module de limitation MLi pendant un temps qui dépend de la constitution du circuit RC. Ce temps peut être calibré pour permettre, d'une part, une relaxation thermique suffisante du module de limitation MLi et de la ligne d'alimentation aval par rapport au niveau de courant auquel ils ont été exposés, et d'autre part, de maintenir la fermeture pendant une durée supérieure ou égale à la fréquence d'échantillonnage (T4) du module de contrôle MC (ici inférieure à environ 10 ms).
Des surtensions et des tensions négatives pouvant survenir lors de l'ouverture d'un module de limitation MLi (notamment lorsqu'il s'agit d'un commutateur), il peut être également avantageux d'équiper le dispositif D d'un module d'écrêtage ME. Comme cela est illustré sur les figures 1 à 3, ce module d'écrêtage ME peut être implanté entre chaque organe Oi et la masse électrique, et être chargé de faire circuler vers cette masse électrique le courant qui circule en aval de chaque moyen de limitation MLi lors de chaque ouverture destinée à autoriser l'alimentation du ou des organes Oi. Cela permet d'éviter ou au moins de limiter les surtensions. Un tel module d'écrêtage ME peut par exemple comporter une diode, éventuellement du type dit roue libre , qui écrête les tensions négatives éventuelles à sa propre valeur de tension (par exemple -0,7 V). Les différentes stratégies de protection présentées ci-avant permettent de protéger la distribution de courant en aval du dispositif D mais également de protéger le dispositif D (notamment s'il est exposé à un court-circuit au niveau de sa sortie). On comprendra qu'une fois qu'une stratégie de protection est décidée l'alimentation peut être coupée ou bien une loi d'alimentation peut être maintenue (par exemple un hachage peut être maintenu). Par conséquent, le module de contrôle MC peut décider de couper l'alimentation ou de maintenir une alimentation protégée en fonction de plusieurs critères, comme par exemple et non limitativement ceux mentionnés ci-dessous : - des informations externes en provenance du reste du système dans lequel il est implanté (ici un véhicule). Par exemple, en cas d'information représentative d'un accident l'alimentation peut être coupée ; - le type de la stratégie de protection déclenchée. Par exemple, en cas de protection déclenchée par le module de sécurisation MS une coupure de l'alimentation peut être privilégiée ; - la position du dispositif D dans la distribution de courant. Par exemple, si des fusibles sont implantés en aval du dispositif D, la limitation (ou le hachage) peut être maintenu(e) un temps suffisant de manière à satisfaire un principe de sélectivité (si le court-circuit survient en aval, c'est le dispositif D ou un autre élément (par exemple un fusible) qui est situé le plus en aval, et seulement lui, qui doit agir). On notera que dans une variante on peut, connaissant la caractéristique de tenue du faisceau que l'on veut protéger, autoriser le dépassement du seuil pendant une durée qui dépend du courant (caractéristique de tenue du fil en fonction du temps et du courant) afin de permettre au fusible en aval de jouer correctement son rôle. Par exemple, on peut décider d'autoriser tout courant pendant un temps inférieur à un seuil choisi, ou bien tout courant inférieur à un seuil choisi peut être autorisé indéfiniment. Et, selon la précision désirée, on peut ensuite définir une ou plusieurs règles, comme par exemple tout courant compris entre un courant de déclenchement de la protection et un courant seuil choisi (supérieur au précédent) peut être autorisé pendant une durée maximale choisie . On notera également que lorsque l'on réalise la protection, il est envisageable de couper définitivement l'alimentation de l'organe au bout d'un certain temps. Mais, d'autres stratégies plus complexes peuvent être envisagées, comme par exemple une réalimentation postérieure de l'organe et la vérification de la persistance ou de la fin du problème. Par ailleurs, le dispositif D peut être agencé de manière à se diagnostiquer et à transmettre ses diagnostics à un ou plusieurs équipements externes, comme par exemple des calculateurs. En outre, le dispositif D peut par exemple être réinitialisé par coupure de son alimentation ou bien grâce à une commande externe issue d'un module de commande ou de gestion MG ou d'un calculateur, ou d'un outil de réparation ou encore d'un outil de manipulation physique. On notera qu'un tel module de commande ou de gestion MG est optionnel, car le dispositif D peut être entièrement autonome. Il est important de noter que le module de contrôle MC peut être également chargé de gérer l'alimentation en courant de chaque organe Oi, grâce à une stratégie similaire à celle utilisée pour la protection, mais pour des niveaux de courants différents et/ou des phases de vie différentes. Ainsi, le dispositif D peut par exemple : - réaliser le pilotage d'au moins un organe Oi en mode PWM ( Pulse-Width Modulation ) tout en assurant son rôle de protection (reposant sur la mesure du courant) ; - gommer les pics d'appel de courant qui sont induits par la mise sous tension ou l'activation d'un organe Oi. Pour ce faire, le module de contrôle MC peut par exemple décider une stratégie de hachage de l'alimentation de l'organe Oi grâce au module de limitation MLi correspondant. Cela peut notamment permettre d'éviter les chutes de tension sur le réseau de bord d'un véhicule ; - détecter une surtension transitoire sur le réseau (par exemple 30 V pendant 1 ms), par exemple suite à la désactivation d'une charge de type selfique , de manière à forcer l'activation d'une autre charge (de type résistif) et ainsi absorber la surtension transitoire. Pour réaliser au moins cette dernière fonction, et comme illustré sur les figures 1 à 3, le dispositif D peut par exemple comprendre en complément, en amont du (des) module(s) de limitation MLi, un module de mesure de tension MM2 chargé de mesurer la tension électrique en amont de chaque module de limitation MLi et de délivrer ses mesures de tension au module de contrôle MC. Dans les exemples de réalisation qui ont été décrits précédemment, en référence aux figures 1 à 3, chaque module de limitation MLi, chaque module de mesure de courant MM1 i et l'éventuel module d'écrêtage ME sont couplés à la ligne d'alimentation CE. Mais, comme illustré sur la figure 6, on peut envisager une variante du dispositif D dans laquelle le module d'écrêtage ME est couplé à la ligne d'alimentation CE, tandis que les module(s) de limitation MLi et module(s) de mesure de courant MM1i sont couplés à la masse électrique (par exemple celle de la caisse (ou structure) du véhicule). On notera cependant que cette variante de réalisation n'est pas optimale dans la mesure où elle permet de faire un gommage des pics d'appel de courant et de la commutation d'alimentation, mais elle n'offre pas une protection efficace contre les courts-circuits à la masse. En effet, un court-circuit peut apparaître entre la ligne d'alimentation (positive) CE et la masse électrique (négative) sans passer par le dispositif D, et donc la commutation (ou fermeture) ne peut pas interrompre la circulation du courant dans le court-circuit.
On notera que le dispositif D peut être adapté de manière à assurer également une protection d'organe(s) en veille. On entend ici par veille une phase de vie d'un système (ici un véhicule) durant laquelle ses fonctions principales sont inactives. Durant cette phase de vie la plupart des organes (du véhicule) ne sont plus alimentés, mais certains ont un besoin fonctionnel qui impose leur alimentation en permanence. A cet effet, le dispositif D peut par exemple être agencé de manière à dériver l'alimentation vers un dispositif de surveillance des courants de veille, ou bien à mettre en oeuvre les fonctions de ce dernier (dans ce cas, une mutualisation des module(s) de mesure de courant MM1 i, module(s) de limitation MLi et module de contrôle MC peut être envisagée). Par ailleurs, dans les exemples de réalisation décrits précédemment, l'asservissement est effectué sur le courant. Mais, afin d'améliorer les performances, on peut envisager de prendre également en compte d'autres données, comme par exemple et non limitativement la dérivée du courant, un asservissement sur la tension mesurée par le module de mesure de tension MM2, ou toute autre donnée appropriée. En outre, au lieu de réaliser un asservissement, le dispositif selon l'invention peut par exemple appliquer un rapport cyclique pire cas qui garantit la protection du faisceau en cas de dépassement du seuil de courant. L'invention offre plusieurs avantages par rapport aux solutions à fusible(s), parmi lesquels : - l'absence de dispersion du temps de mise en protection, - l'optimisation du dimensionnement des faisceaux (lignes d'alimentation) en aval, permettant ainsi des gains en termes de coût, de masse, de volume, et de connectique, - une maîtrise du courant grâce aux mesures, permettant ainsi une protection contre les courts-circuits impédants et de diagnostiquer des défauts. De plus, l'invention offre plusieurs avantages par rapport aux dispositifs de contrôle électroniques existants, parmi lesquels : - l'absence de stratégie de protection thermique grâce à une protection reposant sur le courant mesuré et dont la mise en oeuvre est assurée par des constituants qui peuvent être dimensionnés lors de simulations, permettant ainsi d'éviter un vieillissement prématuré des constituants dû au stress mécanique, - la maîtrise du courant efficace leff en sortie grâce à un asservissement, permettant ainsi, d'une première part, une protection garantie en aval par des règles simples de dimensionnement, d'une deuxième part, un dimensionnement optimisé des faisceaux en aval, d'une troisième part, la possibilité de réaliser une distribution de courant avec plusieurs dispositifs D montés en cascade, ou d'autres éléments (par exemple des fusibles en aval), et d'une quatrième part, la possibilité de réaliser des fonctions liées à la qualité du réseau de bord, permettant ainsi de piloter en mode PWM au moins un organe situé en aval et/ou de lisser des pics d'appel de courant (par exemple par hachage) pour éviter les chutes de tension qui provoquent notamment des mises à zéro (ou resets ) d'équipements tels que des calculateurs, et/ou l'absorption des surtensions transitoires. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de contrôle décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.

Claims (11)

  1. REVENDICATIONS1. Dispositif (D) de contrôle d'alimentation électrique et de protection d'au moins un organe électrique (Oi) couplé à une source d'alimentation s électrique (BA), caractérisé en ce qu'il comprend i) au moins un moyen de limitation d'alimentation (MLi) alimenté en courant par une ligne d'alimentation (CE), connectée à ladite source d'alimentation électrique (BA), et agencé pour alimenter ledit organe (Oi) avec un courant dont la valeur est définie par des commandes reçues, ii) au moins un moyen de mesure de courant (MM1 i) io agencé pour mesurer la valeur du courant qui alimente ledit organe (Oi), et iii) des moyens de contrôle (MC) agencés pour générer pour ledit moyen de limitation d'alimentation (MLi) des commandes, propres à définir ladite valeur du courant devant alimenter l'organe (Oi) correspondant, en fonction d'au moins ladite valeur de courant mesurée et d'au moins un premier seuil de 15 courant choisi.
  2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit moyen de mesure de courant (MM1 i) est agencé pour effectuer ses mesures en aval dudit moyen de limitation d'alimentation (MLi).
  3. 3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'en présence 20 de plusieurs organes (Oi) montés en parallèle, il comprend autant de moyens de limitation d'alimentation (MLi), connectés en parallèle à ladite ligne d'alimentation (CE), qu'il y a d'organes (Oi), chaque moyen de limitation d'alimentation (MLi) étant alors alimenté en courant par ladite ligne d'alimentation (CE) et agencé pour alimenter l'organe (Oi) correspondant 25 avec un courant dont la valeur est définie par des commandes reçues générées spécifiquement pour lui par lesdits moyens de contrôle (MC).
  4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit moyen de mesure de courant (MM1 i) est agencé pour effectuer ses mesures en amont desdits moyens de limitation d'alimentation (MLi). 30
  5. 5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'en présence de plusieurs organes (Oi) montés en parallèle, il comprend autant de moyens de mesure de courant (MM1 i) qu'il y a d'organes (Oi), chaque moyen de mesure de courant (MM1 i) étant alors agencé pour mesurer la valeur ducourant qui alimente l'organe (Oi) correspondant et pour délivrer ses mesures auxdits moyens de contrôle (MC), et en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour générer pour ledit moyen de limitation d'alimentation (MLi) des commandes, propres à définir la valeur du courant devant alimenter s chaque organe (Oi) correspondant, en fonction d'au moins lesdites valeurs de courant mesurées par lesdits moyens de mesure de courant (MM1 i) et d'au moins ledit premier seuil de courant choisi.
  6. 6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de mesure de courant (MM1i) sont agencés pour effectuer leurs lo mesures en aval dudit moyen de limitation d'alimentation (MLi).
  7. 7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour déterminer une valeur d'un rapport cyclique, entre une durée d'alimentation avec un courant de valeur égale à la valeur mesurée et une période temporelle de durée choisie, 15 en fonction d'au moins une valeur mesurée du courant et d'une valeur de courant choisie, puis pour générer au moins une commande, représentative de ladite valeur du courant choisie, en fonction de ladite valeur déterminée du rapport cyclique.
  8. 8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque 20 moyen de limitation (MLi) est propre, à réception d'une commande, à autoriser l'alimentation d'organe(s) (Oi) pendant la durée d'alimentation utilisée dans le calcul dudit rapport cyclique, puis à interdire l'alimentation d'organe(s) (Oi) pendant une durée complémentaire égale à la différence entre ladite période temporelle et ladite durée d'alimentation utilisées dans le 25 calcul dudit rapport cyclique, puis éventuellement à réitérer de façon cyclique cette autorisation suivie de cette interdiction.
  9. 9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'écrêtage (ME) implantés entre chaque organe (Oi) et une masse électrique et agencés pour faire circuler vers ladite masse 30 électrique le courant qui circule en aval de chaque moyen de limitation (MLi) lorsque ce dernier interdit l'alimentation d'organe(s) (Oi), de manière à au moins limiter une surtension.
  10. 10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce quelesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour gérer l'alimentation en courant de chaque organe (Oi).
  11. 11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mesure de tension (MM2) agencés pour mesurer la tension électrique en amont de chaque moyen de limitation (MLi) et pour délivrer ses mesures de tension auxdits moyens de contrôle (MC).
FR0855206A 2008-07-29 2008-07-29 Dispositif de controle de l'alimentation et de la protection d'organe(s) electrique(s) couple(s) a une source d'alimentation Expired - Fee Related FR2934723B1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR0855206A FR2934723B1 (fr) 2008-07-29 2008-07-29 Dispositif de controle de l'alimentation et de la protection d'organe(s) electrique(s) couple(s) a une source d'alimentation

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR0855206A FR2934723B1 (fr) 2008-07-29 2008-07-29 Dispositif de controle de l'alimentation et de la protection d'organe(s) electrique(s) couple(s) a une source d'alimentation

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR2934723A1 true FR2934723A1 (fr) 2010-02-05
FR2934723B1 FR2934723B1 (fr) 2010-08-13

Family

ID=40351815

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR0855206A Expired - Fee Related FR2934723B1 (fr) 2008-07-29 2008-07-29 Dispositif de controle de l'alimentation et de la protection d'organe(s) electrique(s) couple(s) a une source d'alimentation

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR2934723B1 (fr)

Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP1011186A2 (fr) * 1998-12-07 2000-06-21 Delphi Technologies, Inc. Circuit de gestion de charges électriques
EP1300743A1 (fr) * 2001-10-03 2003-04-09 Agence Spatiale Europeenne Dispositif de protection d'une source de tension et d'une charge alimentée par la source de tension
DE10357250A1 (de) * 2003-12-08 2005-07-07 Puls Elektronische Stromversorgungen Gmbh Elektronische Schaltungseinrichtung mit Überstromsicherung und Steuerverfahren
US20070103833A1 (en) * 2005-11-10 2007-05-10 Harris Edwin J Iv Resettable circuit protection apparatus

Patent Citations (4)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
EP1011186A2 (fr) * 1998-12-07 2000-06-21 Delphi Technologies, Inc. Circuit de gestion de charges électriques
EP1300743A1 (fr) * 2001-10-03 2003-04-09 Agence Spatiale Europeenne Dispositif de protection d'une source de tension et d'une charge alimentée par la source de tension
DE10357250A1 (de) * 2003-12-08 2005-07-07 Puls Elektronische Stromversorgungen Gmbh Elektronische Schaltungseinrichtung mit Überstromsicherung und Steuerverfahren
US20070103833A1 (en) * 2005-11-10 2007-05-10 Harris Edwin J Iv Resettable circuit protection apparatus

Also Published As

Publication number Publication date
FR2934723B1 (fr) 2010-08-13

Similar Documents

Publication Publication Date Title
EP0911953B1 (fr) Dispositif pour la commande d'un démarreur de véhicule automobile
EP3149853A1 (fr) Transistor a effet de champ et dispositif de detection de defaillance associe
EP2665120B1 (fr) Procédé et système d'équilibrage de cellules constitutives d'une batterie
WO2015121564A1 (fr) Systeme d'alimentation a tension continue configure pour precharger un condensateur de filtrage avant l'alimentation d'une charge
FR2908939A1 (fr) Dispositif de commande pour assurer la regulation en tension d'un bus d'alimentation.
FR3055495A1 (fr) Procede et dispositif de circuit pour couper une source de tension d'au moins un consommateur
FR3006462A1 (fr) Procede et dispositif de lecture de l'etat de variables de contact d'un vehicule automobile
WO2013171251A1 (fr) Dispositif électronique de protection d'un conducteur électrique et procédé de commande d'un tel dispositif
WO2016097551A1 (fr) Procede et dispositif de diagnostic d'un dispositif de gestion de l'energie electrique
FR2978879A1 (fr) Procede de diagnostic d'un court-circuit dans un ensemble electrique d'un vehicule automobile comprenant une composante capacitive et dispositif de diagnostic
EP3420619B1 (fr) Aéronef comprenant un réseau électrique à courant continu et un système de protection dudit réseau
EP3700053A1 (fr) Système et procédé de précharge d'un condensateur par une batterie comportant une résistance de précharge et un dispositif hacheur
EP0240402B1 (fr) Procédé et dispositif pour envoyer du courant électrique dans un circuit à l'aide d'un transistor
FR2934723A1 (fr) Dispositif de controle de l'alimentation et de la protection d'organe(s) electrique(s) couple(s) a une source d'alimentation
EP4189406A1 (fr) Système de gestion de batteries
EP2737602B1 (fr) Systeme de controle d'un redresseur de courant destine a charger une batterie d'un vehicule automobile electrique
EP1764892A1 (fr) Dispositif pour surveiller l'apparition d'un courant de défaut à la sortie d'une source d'énergie d'un véhicule
FR2870996A1 (fr) Protection de circuit electrique en mode veille pour vehicule
FR2963855A1 (fr) Dispositif securise pour controler un chargeur de batterie de vehicule electrique
EP2882094B1 (fr) Procédé d'évacuation de l'énergie stockée dans un stator d'un moteur électrique
EP3900175B1 (fr) Systeme de commande d'un convertisseur de tension
FR2776136A1 (fr) Bloc moteur electrique, notamment pour vehicule automobile, integrant une electronique de commande
CA2571205C (fr) Batterie comprenant un circuit d'auto-decharge comportant un element d'activation du circuit d'autodecharge
EP2037287A1 (fr) Procédé de détection d'une défaillance sur un système d'alimentation d'une charge électrique
FR2849298A1 (fr) Dispositif de controle de l'etat de charge, a tension constante, d'un ensemble de batterie a generateurs electrochimiques secondaires

Legal Events

Date Code Title Description
PLFP Fee payment

Year of fee payment: 9

ST Notification of lapse

Effective date: 20180330