... ........ DISPOSITIF TRANSDUCTION ORTHOMODE A COMPACITÉ :OPTIMISÉE
DANS` LE PLAN DE MAILLE, POUR UN ANTENNE s L'invention concerne le domaine des antennes d'émission et/ou réception, éventuellement de type réseau, et plus particulièrement les dispositifs de transduction (ou transducteurs ) orthornode qui équipent de telles antennes. On entend ici par antenne aussi bien une unique source o élémentaire de rayonnement couplée à un dispositif de transduction orthomode qu'une antenne reseau. Par ailleurs, on entend ici par antenne réseau une antenne pouvant fonctionner en émission et/ou en réception et comprenant un réseau de sources élémentaires de rayonnement et des moyens de contrôle propres 15 à contrôler au moyen de chaine(s) active(s) l'amplitude et/ou la phase des signaux radiofréquences à transmettre (ou en sens inverse, reçus de l'espace sous forme d'ondes) par les sources élémentaires de rayonnement selon un diagramme choisi. Par conséquent, il s'agira aussi bien des antennes réseau dites à rayonnement direct (souvent désignées par leur acronyme anglais zen DRA), actives ou plus rarement passives, que des sources de type réseau. actives ou passives, placées devant un système de réflecteur(s). Par ailleurs, on entend ici par transducteur orthomode ce que l'homme de l'art connaît sous l'acronyme OMT (pour OrthoMode Transducer ), c'est-à-dire un dispositif destiné à être connecté à une source élémentaire de rayonnement, comme par exemple un cornet, afin de l'alimenter (en transmission) ou d'être alimenté (en réception) sélectivement soit avec un premier mode électromagnétique présentant une première polarisation, soit avec un second mode électromagnétique présentant une seconde polarisation orthogonale à la première. Les première et seconde et polarisations sont généralement linéaires (horizontale (H) et verticale (V)). Mais, la polarisation circulaire est également réalisable moyennant l'ajout de composants supplémentaires en vue de créer les états de phases adéquats.
2904478 Un tel transducteur orthomode comprend par exemple : un guide (d'onde) principal adapté à la propagation suivant un axe (radioélectrique) principal de premier et second modes électromagnétiques présentant des première et seconde polarisations orthogonales entre elles et muni d'une première extrémité (couplée à un accès circulaire adapté aux premier et second modes et destiné' à être raccordé à Une source élémentaire de rayonnement) et d'une seconde extrémité, un premier guide (d'onde) auxiliaire adapté la propagation du premier mode électromagnétique suivant un premier axe (radioélectrique) auxiliaire lo Le premier axe radioélectrique est colinéaire a l'axe radioélectrique du guide principal, mais n'est pas nécessairement confondu avec lui. Le premier guide auxiliaire est muni d'une première extrémité, couplée en série à la seconde extrémité du guide principal via une fente de couplage en série, et d'une seconde extrémité couplée à un accès série adapté au 15 premier mode, et au moins un second guide auxiliaire adapté à la propagation du second mode électromagnétique suivant un second axe (radioélectrique) auxiliaire, couplé au guide principal via au moins une fente de couplage en parallèle et muni d'une première extrémité couplée à un accès parallèle adapté au 2o second mode. Comme le sait l'homme de l'art, dans une antenne réseau l'espace disponible pour implanter les éléments rayonnants (ou sources élémentaires de rayonnement) dépend directement des dimensions de la maille (ou du motif élémentaire) du réseau, lesqueiies sont fixées par les` besoins 2s ationnels (bande de fréquence visée, optimisation des performances, réduction des pertes par lobes de réseau (dans le cas d'un DRA), échantillonnage de la tâche focale (dans le cas d'une entérine à réflecteur s) et source de type reseau)). Dans les applications de bipolarisation ici visées, et en particulier 3o lorsque la bipolarisation est iinéaire, il est nécessaire de placer le transducteur orthomode (OMT) juste derrière la source élémentaire de rayonnement correspondante. Or, lorsque les OMTs sont réalisés en technologie guide d'onde, leurs dimeneions dans plan des mailles (perpendiculaire l'axe 2904478 principal) deviennent rapidement supérieures à celles des mailles (typiquement supérieures ou égales à 1,2A, où À est la longueur d'onde de fonctionnement dans le vide). En effet, dans les QMTs les plus utilisés, au moins un second guide auxiliaire est raccordé au guide principal (ou corps de 11OMT) par un coude, si bien que leurs dimensions dans le plan des mailles sont typiquement de l'ordre de 3k Dans ce cas, il y a incompatibilité entre, les dimensions des OMTs et celles des mailles. Il e été proposé, dans le document de 11 `. Steffe A novel compact OMJ for Ku band intelsat applications , IEEE Antennes and Propagation io Sociely International Symposium, june 1995, AP-S, Digest, volume 1, de réaliser des jonctions orthomodes (OU Ms pOUr OrthoMade Junetiens ) à compacité réduite. Ce type d'OMJ comprend un guide (d'onde) principal, du type précité, de section transverse carrée et destiné à être couplé, via une fente de couplage en série, à un premier guide auxiliaire en série (adapté à la s propagation du premier mode électromagnétique), et un second guide auxiliaire de section transverse rectangulaire, adapté à la propagation du second mode électromagnétique, couplé au guide principal via une fente de couplage en parallèle et muni d'une première extrémité destinée à être couplée à un accès parallèle adapté au second mode. La fente de couplage 20 en parallèle est définie entre une paroi latérale du guide principal et une paroi latérale du second guidé auxiliaire (qui s'étend sur une hauteur égale à celle du plus petit côté de sa section transverse rectangulaire), si bien que le second guide auxiliaire s'étend dans le plan des mailles sur une distance égale à celle du plus grand côté de sa section transverse rectangulaire.
25 UOMJ présente alors un encombrement dans le plan des maille typiquement de l'ordre de 2À. ce qui s'avère encore trop élevé De plus. la disposition des accès rend alors beaucoup plus complexe l'architecture de l'antenne complète, et e pour effet d'augmenter les bilans de masse et d'encombrement. 3o Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, !Invention e donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif de transduction orthomade pour une antenne (éventuellement de type réseau), du type de celui présenté au 4 2904478 début de la partie d'introduction, et dans lequel : les premier et second guides auxiliaires sont placés l'un au dessus de l'autre afin que leurs premier et second axes radioélectriques) auxiliaires soient parallèles à l'axe (radioélectrique) principal du guide principal, et chaque fente de couplage en parallèle est définie entre une paroi supérieure du guide principal et une paroi inférieure du second guide auxiliaire, et orientée par rapport à l'axe principal afin, d'une part, de permettre le couplage du guide principal avec le second guide auxiliaire pour le transfert sélectif du second mode de l'un vers l'autre, et d'autre part, de contraindre le premier mode à se propager entre le guide principal et le premier guide auxiliaire. En d'autres termes, l'invention propose de placer le second guide auxiliaire au-dessus du guide principal (éventuellement avec un léger décalage latéral), et non à côté de celui-ci, puis de définir chaque fente de 15 couplage en parallèle dans une position parallèle ou transversale par rapport à l'axe principal selon que les premier et second guides auxiliaires présentent une même orientation ou des orientations perpendiculaires entre elles. Le disposiiii selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : 2o son second guide auxiliaire peut par exemple comprendre une deuxième extrémité opposée a la première et fermée de manière à définir un court- circuit ; dans un premier mode de réalisation, il peut comprendre une fente de couplage en parallèle de forme rectangulaire, présentant un grand côté ss parallèle à l'axe principal et un petit côté de longueur très inférieure ce grand côté, et définie, d'une part sensiblement au centre de la paroi supérieure du guide principal, et d'autre part, dans une zone de la paroi inférieure du second guide auxiliaire qui est décalée latéralement par rapport au second axe auxiliaire. Dans ce cas, les premier et second 30 guides auxiliaires et les accès série et parallèle présentent des sections transverses rectangulaires dont les grands côtés sont parallèles les uns aux autres (ce qui correspond à une situation dans laquelle les premier et second guides auxiliaires présentent une même erientation) ; 2904478 la zone de la paroi inférieure du second guide auxiliaire est par exemple située à proximité d'une paroi latérale de ce second guide auxiliaire ; dans un second mode de réalisation, l'axe principal et le second axe auxiliaire peuvent être supe ssssss sensiblement l'un au dessus de l'autre, s Dans ce cas, chaque fente de couplage en parallèle présente une forme rectangulaire, avec un grand côté perpendiculaire à l'axe principal et un petit côté de longueur très inférieure au grand côté, et est définie dans une position centrée OU décentrée par rapport à l'axe principal et au second axe auxiliaire. En outre, le premier guide auxiliaire et l'accès série présentent des sections transverses rectangulaires dont les grands côtés sont parallèles les uns aux autres, et le second guide auxiliaire et l'accès parallèle présentent des sections transverses rectangulaires dont les grands côtés sont parallèles les uns aux autres et perpendiculaires aux grands côtés du premier guide auxiliaire et de l'accès série (ce qui. correspond à une situation dans laquelle les premier et second guides auxiliaires présentent des orientations différentes) ; > il peut comprendre une, deux, voire trois (voire même plus), fentes de couplage en parallèle de forme rectangulaire, de dimensions choisies identiques ou bien différentes en vue moduler la fraction d'énergie couplée par chaque fente, et espacées l'une de l'autre d'une distance choisie. L'invention propose également une antenne équipée d'un dispositif de transduction orthornode du type de celui présenté ci-avant et couplé à une unique source elémentaire de rayonnement.
25 L'invention propose également une antenne réSeaU éqûipée d'une multiplicité de dispositifs de transduction orthomode du type de celui présenté ci-avant et couplés respectivement à des sources élémentaires de rayonnement agencées en un réseau présentant une maille choisie, par exemple de type hexagonale, o D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 illustre de façon très schéma ie p, dans une vue en perspective, 2904478 un premier exemple de réalisation d'un dispositif de transducticn> orthomode selon l'invention, la figure 2 illustre de façon très schématique, dans une vue de côté (plan YZ), le premier exemple de réalisation du dispositif de transduction 5 orthomode illustré sur, la figure 1, la figure 3 illustre de façon très schématique, dans une vue du dessus (pan le premier exemple de réalisation du dispositif de transduction orthomode illustré sur la figure 1, la figure 4 illustre de façon très schématique, dans une vue en coupe transversale dans le plan XZ, le premier exemple de réalisation du dispositif de transduction orthomode illustré sur la figure 1, la figure 5 illustre de façon très schématique, dans une vue en perspective, un second exemple de réalisation d'un dispositif de transduction orthomode selon l'invention, ls la figure 6 illustre de façon très schématique, dans une vue de côté (plan le second exemple de réalisation du dispositif de transduction orthomode illustré sur la figure 5, la figure 7 illustre de façon très schématique, dans une vue du dessus (pian XY), le second exemple de réalisation du dispositif de transduction 20 orthomode illustré sur la figure 5i la figure 8 illustre de façon très schématique, dans une vue en coupe transversale dans le plan XZ, le second exemple de réalisation du dispositif de transduction orthomode illustré sur la figure 5, la figure 9 illustre de façon très schématique un agencement de dispositifs as de transduction orthornode du type de celui illustré sur les figures 1 à 4, aux noeuds d'une maille (ici hexagonale à titre d'exemple), d'un réseau d'une antenne réseau, et la figure 10 illustre de façon té, schématique un agencement de dispositifs de transduction orthomade du type de celui illustré sur les figures 5 à 8, 3o aux noeuds d'une maille (ici hexagonale à titre d'exemple), d'un réseau d'une antenne réseau. Les dessins annexes pourront non seulement servir compléter 7 2904478 l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre la réalisation de dispositifs de transduction orthomode à compacité optimisée, de préférence sans lame de découplage (ou septum), pour une antenne d'émission et/ou réception 5 (éventuellement de type réseau). Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que l'antenne est une antenne réseau du type dit à rayonnement direct (ou DRA), et par exemple active. Elle comprend par conséquent un réseau de sources élémentaires de rayonnement, comme par exemple des cornets, couplés lo chacun à un dispositif de transduction orthamode D, selon l'invention, et des moyens de contrôle propres à contrôler au moyen de cha'ine(s) active(s) l'amplitude et/ou la phase des signaux radiofréquences qui doivent être transmis (ou en sens inverse, qui sont reçus de l'espace sous forme d'ondes) par les sources élémentaires de rayonnement selon un diagramme choisi, 15 Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'antenne. Elle concerne en effet, d'une part, tout type d'antenne réseau LM ou autres, et notamment les sources réseaux placees devant un systeme de refieeteur(s), comme par exemple les antennes de type FAFR, actives ou passives, reconfigurables ou non, et d'autre part, une unique source élémentaire de rayonnement couplée 2s à un dispositif selon l'invention. Par exemple, l'antenne réseau est embarquée sur un satellite de télécommunications multimédia en bande Ka (18,2 GHz 20,2 GHz en émission ou 27,5 GHz a-30 GHz en réception), ou en bande Ku (10,7 GHz à . 12,75 GHz en émission ou 13, 75 GHz à 14,5 GHz en réception). Néanmoins, 25 le dispositif proposé reste applicable à n'importe quelle autre bande de fréquence. Par ailleurs, les deux polarisations rayonnées peuvent être dans la même bande de fréquences, ou dans des bandes de fréquences différentes. On se réfère tout d'abord aux figures 1 à 4 pour décrire un premier exemple de réalisation d'un dispositif de transduction orthomode D selon 3o Finvention, Comme cela est schématiquement illustré sur la figure 1, un dispositif de transduction orthomode D, selon rinvention, comprend au moins un quide d'onde principal (ou corps principal) GP, eeupié à un accès citeuiaiie AC, un 2904478 premier guide d'onde auxiliaire GAI, couplé en série au guide (d'onde) principal GP et à un accès série AS (matérialisé sur la figure 4), et un second guide d'onde auxiliaire GA2, couplé en parallèle au guide principal GP et à un accès parallèle AP (matérialisé sur [a figure 4). Le guide principal GP est un parallélépipède dont la section transverse (dans le plan XZ) est par exemple de forme rectangulaire ou carré, Mais il est aussi possible que le guide principal GP soit de forme circulaire, bien que cette solution ne soit pas celle actuellement préférée. Il s'étend suivant une direction longitudinale (Y) qui définit également l'axe radioélectrique principal du dispositif D. Ses dimensions sont choisies de manière à permettre la propagation suivant l'axe (radioélectrique) principal Y de signaux radiofréquence (RF) selon des premier et second modes électromagnétiques présentant respectivement des première Pl et seconde P2 polarisations qui sont orthogonales entre elles.
15 Par exemple, les premier et second modes électromagnétiques sont respectivemenL TE 10 (mode fondamental) et TEOI. Par exemple, les première Pl et seconde P2 polarisations sont de type linéaire, Pl étant par exemple verticale (V) et P2 horizontale (H), ou l'inverse. Mais, on notera que l'invention permet également de réaliser des 20 polarisations circulaires en rajoutant des composants appropriés en vue d'obtenir les conditions de phase électriques nécessaires (par exemple, en rajoutant des coupleurs hybrides sur les deux guides d'accès rectangulaires, ou bien un polariseur sur le guide principal circulaire). Le guide principal GP comprend deux parois latérales PL (tiens le 25 plan YZ), une paroi inférieure (dans le plan XV) et une paroi supérieure PS (dans ie plan XY). Les notions latérale , inférieure et supérieure :> doivent être ici comprises en référence aux figUreS, une paroi supérieure PS d'un guide étant par conséquent placée au dessus d'une paroi inférieure de ce même guide et perpendiculaire à deux parois latérales PL 3o dudit guide. Bien entendu, ces notions ne sont utilisées que pour faciliter la description et ne concernent pas l'orientation finale des parois d'un guide principal Glu' ou auxiliaire GAI ou GA2 une fois le dispositif D intégré dans une antenne (ici de type réseau à titre Seaemple).
2904478 Ces parois latérales PL, inférieure et supérieure PS délimitent intérieurement une cavité principale munie de première et seconde extrémités. La première extrémité est couplée l'accès circulaire AC qui est adapté aux premier et second modes (présentant respectivement les 5 première Pl et seconde P2 polarisations) et qui est destiné à être raccordé à une source élémentaire de rayonnement. Une fente de couplage dite en série FSP est définie au niveau de la seconde extrémité. Elle est de préférence de forme plutôt rectangulaire, son grand côté étant par exemple parallèle à l'axe Z. La paroi supérieure PS, du guide principal GP, comprend au moins une ouverture de forme choisie constituant une partie d'une fente de couplage dite en parallèle FPL ou Le premier guide (d'onde) auxiliaire GAI présente une forme générale parallélépipédique de section transverse (dans le plan XZ) de forme '5 rectangulaire, par exemple (mais d'autres formes peuvent être envisagées, et notamment circulaire ou elliptique). Il s'étend suivant une direction longitudinale (Y) qui définit également son (premier) axe radioélectrique auxiliaire. Il prolonge donc, en quelque sorte, le guide principal GP suivant l'axe Y. Ses dimensions sont choisies de manière à permettre la propagation 20 suivant le premier axe (radioélectrique) auxiliaire de signaux radiofréquence (RF) selon le premier mode électromagnétique présentant la première polarisation Pl. Le premier guide auxiliaire Al Gcomprend deux parois latérales (dans le plan YZ)i une paroi inférieure (dans le plan XY) et une paroi 25 ,\ supérieure (dans le plan XiY). Ces parois latérales, inférieure et supérieure délimitent intérieurement une prerroere cavité auxiliaire munie de première et seconde extrémités. La première extrémité est couplée en série à la seconde extrémité du guide principal GP via ia fente de couplage en série FSPi La seconde extrémité est couplée à l'accès série AS qui est adapté au premier 3o mode présentant la première polerisation Pl et est défini dans le plan XZ. Par exemple, l'accès série AS présente une forme rectangulaire. Dans le premier exemple de réalisation illustré sur les figures 1 à 4, raccès série AS présente un grand côté GC peralièle à rexe X el un petit côté PC1 2904478 parallèle à Faxe Z. On notera que le premier guide auxiliaire GAI peut ne pas être un pure p a rallêlépipèdei Il peut. comme cela est illustré, être an partie constitué d'au moins deux parties de forme parallélépipédique de sections (dans le plan perpendicuiaire à la direction Y) et de longueurs choisies (suivant la direction Y), de manière à réaliser un changement des dimeneiens transverses du guide (transformateur a marches pour adaptation d'impédance) en vue d'optimiser les performances électriques. Le second guide (d'onde) auxiliaire 0A2 présente une forme générale o parallélépipédique de section transverse (dans le plan XZ) de forme rectangulaire, par exemple. Il s'étend suivant une direction longitudinale (Y) qui définit également son (second) axe radioélectrique auxiliaire. Ses dimensions sont choisies de manière à permettre la propagation suivant le second axe (radioélectrique) auxiliaire de signaux radiofréquence (RF) selon es le second mode électromagnétique présentant la seconde polarisation P2. Le second guide auxiliaire GA2 comprend deux parois latérales (dans le plan YZ), une paroi inférieure Pl (dans le plan XY) et une paroi supérieure (dans le plan )(Y). Ces parois latérales, inférieure PI et supérieure délimitent intérieurement une seconde cavité auxiliaire munie de ao première et seconde extrémités. La première extrémité est couplée à l'accès parallèle AP qui est adapté au second mode présentant la seconde polarisation P2 et est défini dans le plan XZ. La seconde extrémité est préférentiellement terminée par une paroi terminale PT (dans le pian XZ) de manière à définir dans la seconde cavité auxiliaire un court-circuit électrique. 2s La paroi inférieure Pl, du second guide auxiliaire GA2, comprend au moins une ouverture de même forme choisie que celle définie dans la paroi supérieure PS du guide principal GP et constituant une partie complémentaire d'une fente de couplage en parallèle FPL ou FPT. Par exemple, l'accès parallèle AP présente une ferme rectangulaire, 3o Dans le premier exemple de réalisation illustré sur les figures 1 à 4, l'accès parallèle AP présente un grand côté GC2 parallèle ,à l'axe X et un petit côté PC2 paraltèle â l'axe Z. D'une manière similai e au premier guide aweliaire GAI, on notera il 2904478 que le second guide auxiliaire GA2 peut ne pas être un pur parallélépipède. Il peut, comme cela est illustré, être constitué d'au moins deux parties de forme parallélépipédique, mais présentant des dimensions différentes (sections dans le plan perpendiculaire à la direction Y, et longueurs suivant la direction s Y), afin de réaliser un transformateur à marches ayant pour but d'optimiser les performances électriques. D'une manière également similaire au premier guide auxiliaire GAI, on notera que le guide principal GP peut ne pas être un pur parallélépipède. Il peut être constitué d'au moins deux parties différentes, l'une de forme Io parallélépipédique, et l'alaire de forme cylindrique circulaire, pour l'adaptation d'impédance. Les premier GAI et second GA2 guides auxiliaires sont placés l'un au dessus de l'autre afin que leurs premier et second axes radioélectriques auxiliaires soient parallèles à l'axe radioélectrique principal du guide principal ls GP. Le second guide auxiliaire GA2 est donc également au moins en partie placé au dessus de la paroi supérieure PS du guide principale GP. Il est important de noter que le guide principale GP (et son accès circulaire AC) et les prernier GAI et second GA2 guides auxiliaires (et leurs accès série AS et parallèle Ali) peuvent être réalisés en deux ou trois parties 2o assemblées les ',mes aux autres. Mais, il est également possible qu'ils constituent un ensemble monobloc selon le procédé de fabrication utilisé. Dans ce cas, il est clair que les parois supérieures du guide principale GP et du premier guide auxiliaire GAI sont confondues avec la paroi inférieure PI du second guide auxiliaire GA2, bien qu'elles contribuent à définir une partie des 2s cavités principale et auxiliaires. Comme indiqué précédemment, chaque fente de couplage en parallèle FPL ou FPT est définie entre la paroi supérieure PS du guide principal GP et la paroi inférieure Pl du second guide auxiliaire GA2. Par exemple, lorsque la paroi supérieure PS du guide principal GP et la paroi 3o inférieure PI du second guide auxiliaire GA2 sont placées l'une contre l'autre ou confondues, une fente de couplage en parallèle FPL ou FPT peut n'être constituée que par les deux ouvertures qui se correspondent dans la paroi supérieure PS du guide principal GP et delle la paroi inférieure PI du second N 2904478 guide auxiliaire GA2. Mais, une fente de couplage en parallèle FPL au FPT peut également être constituée par deux ouvertures qui se correspondent et par un élément de liaison assurant la fonction de guidage entre ces deux ouvertures cette solution n'est actuellement pas la préférée car on essaye de limiter autant que possible l'épaisseur OU lOngUeUr) de l'élément de liaison). Chaque fente de couplage en parallèle FPL ou FPT est orientée de façon choisie par rapport a l'axe radiofréquence principal pour deux raisons. L'orientation doit tout d'abord permettre le couplage de la cavité principale (définie par le guide principal GP) avec la seconde cavité auxiliaire définie io par le second guide auxiliaire GA2) de sorte que le second mode (présentant la seconde polarisation P2) soit transféré sélectivement soit du guide principal GP vers le second guide auxiliaire GA2 en réception (Rx), soit du second guide auxiliaire GA2 vers le guide principal 0P en transmission (Tx). En outre, l'orientation doit contraindre le premier mode (présentant la première 15 polarisation Pl) à se propager soit du guide principal GP vers le premier . de auxiliaire GAI en réception (Rx), soit du premier guide auxiliaire GAI vers le guide principal GP en transmission (Tx). Le couplage du second mode est impose soit par la longueur de la fente de couplage en parallèle FPL et par son décalage latéral (suivant la 20 direction X) par rapport au second axe radiofréquence auxiliaire du second guide auxiliaire GA2, dans le cas d'une fente rectangulaire longitudinale dont le grand côté est parallèle à la direction Y, soit par la/les longueur(s) et/ou le nombre de fentes de couplage en paraiiele FPT eVou la distance interfentes et/ou la position du centre de chaque fente de couplage en parallèle FPT par 25 rapport au second axe RF auxiliaire, dans le cas d'une fente rectangulaire transversale dont le grand côté est parallèle à !a direction X. , On notera que la distance entre le court-circuit, place sur a paroi terminale PT du second guide auxiliaire GA2, et la fente de couplage FPL ou FPT qui est la plus proche, peut aussi faire partie des paramètres de réglage.
30 L'utilisation de piusieurs fentes de couplage en parallèle FPT permet de répartir la puissance entre ces dernières. Par aiiieurs. l'étroitesse de la largeur de chaque fente de couplage en parallèle FPL ou FPT permet de minimiser excitation de la première 13 2904478 polarisation Pl, ou en d'autres termes de fixer le niveau de réjection de la première polarisation Pl. Cela permet d'éviter d'utiliser des lames de découpage (ou septum), bien que cela soit également possible ici. Par exemple, on choisit une largeur comprise entre environ À/10 et Al20, où A est la longueur d'onde de fonctionnement du dispositif D. La position de chaque fente de couplage en parallèle FPL ou FPT est choisie de manière â optimiser le couplage avec les lignes de courant qui correspondent au second mede et qui sont produites sur la paroi supérieure PS du guide principal GP et sur la paroi inférieure PI du second guide io auxiliaire GA2. Par ailleurs, l'orientation de chaque fente de couplage en parallèle FPL ou FPT dépend de la compacité recherchée pour le dispositif D suivantla direction X. Deux classes de mode de réalisation peuvent être envisagées. La première classe regroupe les modes de réalisation dans lesquels is chaque fente de couplage en parallèle FPL est rectangulaire longitudinale (grand côté (ou longueur) parallèle à la direction Y) et placée au dessus et parallèlement à l'axe principal du guide principal GP et dans le même temps décalée latéralement (suivant la direction X) par rapport au second axe radiofréquence auxiliaire du second guide auxiliaire GA2.
20 La seconde classe regroupe les rnodes de réalisation dans lesquels chaque fente de couplage en parallèle FPT est rectangulaire transversale (grand Côté (ou longueur) parallèle la direction X) et centrée mais pouvant aussi être décalée (ou décentrée par rapport a l'axe principal du guide principal GP et au second axe auxiliaire du second guide auxiliaire GA2 (l'axe 25 principal et le second axe auxiliaire étant alors placés fun au dessus de l'autre). On entend id par position centrée le fait de présenter la même extension transversale de part et d'autre du second axe auxiliaire. Le positionnement des fentes de couplage en parallèle FPT par rapport au second axe RF auxiliaire permet de définir au moins partiellement la 3 puissance qu'elles transmettent. La première classe correspond au premier exemple de réalisation qui est illustré sur les figures 1 à 4. Dans cet exemple, une unique fente de couplage en paralièle FPL de forme rectangulaire et longitude e a été 14 2904478 représentée, mais on peut envisager d'en utillser plusieurs (au moins deux) mises rune à la suite de l'autre et présentant la même orientation suivant l'axe Y. Dans Ce cas, IeS lOngUeUrS des fentes ne sont pas forcément identiques. Plus le décalage latéral (ou transversal) de la fente longitudinale FFI s par rapport au second axe auxiliaire est important, plus le couplage des lignes de courant du second mode est efficace. Dans l'exemple Illustré (voir figure 4), la fente longitudinale FPL débouche dans une zone de la paroi inférieure PI du second guide auxiliaire GA2 qui est située à proximité de la paroi latérale de ce dernier. Par conséquent le couplage est cerne Mais, on Io notera que plus le décalage latéral de la fente longitudinale FPL par rapport au second axe auxiliaire est important, plus le second guide auxiliaire GA2 se trouve décalé latéralement par rapport au guide principal GP et au premier guide auxiliaire GAI. Ce décalage latéral du second guide auxiliaire GA2 est au plus égal à la moitié de sa largeur (grand côté) GC2. Par conséquent, is l'encombrement transversal (suivant la direction X) du dispositif D est au plus égal à la somme de la largeur GC1 du guide principal GP et de la moitié de la largeur GC2 du second guide auxiliaire GA2, soit GC1 + GC2/2. Dans ce premier exemple de realisat[on, en raison de- l'orientation a longitudinale de la fente de couplage en parallèle FPL, les premier GAI et 20 second GA2 guides auxiliaires et les accès série AS et parallèle AP présentent des sections transverses rectangulaires dont les grands côtés sent tous parallèles à la direction X. Par conséquent les premler GAl et second GA2 guides auxiliaires et les accès série AS et parallèle AP présentent tous une même orientation transversale (grands côtés GC2 suivant la as direction X). La seconde classe correspond au second exemple de réalisation qui est illustré sur les figures 5 à 8. A titre d'exemple non limitatif, trois fentes de couplage en parallele FPT de formes rectangulaires identiques et transversales ont été représentées, mais on peut envisager d'en utiliser une 30 seule ou deux, voire même plus de trois en parallèle. Plus le nombre de fentes transversales FPT est important et plus la longueur (suivant la direction X) de chaque fente transversale FPT est neportante, plus le couplage dee nes de courent du second mode aura 15 2904478 tendance à être efficace. Dans l'exemple illustré (voir figures 5 à 7), les trois fentes transversales FPT sont de même longueur et équidistantes deux à deux. Mais, cela n'est pas une obligation (la distance interfentes peut en effet varier). On notera que les longueurs des fentes peuvent être également des paramètres de réglage. Le second axe auxiliaire étant ici exactement superposé à l'axe principal et au premier axe auxiliaire, le second guide auxiliaire GA2 est donc intégralement ou quasi-intégralement placé au-dessus du guide principal GP et du premier guide auxiliaire Al. GPar conséquent, l'encombrement ira transversal (suivant la direction X) du dispositif D est égal à celui du guide auxiliaire OU principal qui présente l'extension transversale la plus grande. Au moins l'encombrement transverse du dispositif D est donc le plus faible pour la seconde classe de mode de réalisation. Dans ce second exemple de réalisation, en raison de l'orientation 15 transversale de chaque fente de couplage en parallèle FPT, le premier guide auxiliaire GAl et son accès série AS présentent des sections transverses rectangulaires dont les grands côtés GC"l sont parallèles a la direction Z, tandis que le second guide auxiliaire GA2 et son accès parallèle AP présentent des sections transverses rectangulaires dont les grands côtés 20 GC2 sont parallèles à la direction X. Par conséquent les premier GAI et second GA2 guides auxiliaires présentent des orientations différentes, tout comme les accès série AS et parallèle AR On a représenté schématiquement sur la figure 9 sept dispositifs de transduction orthomode Di'l â Dit appartenant à la première classe et 25 positionnés aux noeuds d'un exemple de maille (ou motif élémentaire) hexagonal(e) Mi d'un réseau d'une antenne réeeau. De même, on a représenté schématiquement sur la figure 110 sept dispositifs de transduction orthomode à Dib appartenant à la seconde classe et positionnés aux noeuds d'un exemple de maille (ou matif 30 élémentaire) hexagonal(e) Mi d'un réseau d'une antenne réseau, Bien entendu, les dispositifs de transduction orthomode D, selon l'invention, peuvent être agencés différemment les uns par rapport de manière à constituer dautres typos de maille eu mu if élémentaire) Mi d'un es 2904478 réseau d'une antenne réseau, par exemple triangulaire; rectangulaire, ou quelconque c'est-à-dire un, motif pas forcément périodique). Par ailleurs, dans ce qui précede art a décrit un exemple de dispositif D dans lequel le guide principal GP est couplé en série à un guide auxiliaire en série GAI et en parallèle à un guide auxiliaire en parallèle GA2. Mais, le guide principal GP peut être couplé en série à un guide aux1liaire en série GAI et en parallèle à un, deux, trois ou quatre guides auxiliaires en parallèle GA2. Dans ce dernier cas, les guides auxiliaires en parallèle GA2 sont couplés au guide principal GP au niveau de ses différentes parois latérales (parallèles aux plans )CY et YZ). Cela peut permettre au dispositif D de fonctionner dans un nombre de bandes de fréquences compris entre 1 et 5. On notera que ces différents guides auxiliaires en parallèle GA2 n'ont pas forcément leurs fentes de couplage toutes situées à la même côte suivant l'axe Y. Par ailleurs, la section transverse de la cavité du guide principale GP peut également varier suivant l'axe Y afin de tenir compte des différentes positions desdites fentes de couplage. On notera que le dispositif selon l'invention peut également être utilisé lorsque la contrainte d'encombrement n est pas la contrainte majeure, comme c'est le cas par exemple dans des sources uniques ou isolées requérant une bipolarisation, en rnonofréquence ou bi-frequenoes L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de transduction orthomode et d'antenne (éventuellement de type réseau) décrits ci-avant, seulement a titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci- es après. 17