1 La présente invention a trait à un système d'identification pour un
véhicule automobile ainsi qu'à une méthode d'identification d'un tel véhicule. L'invention a également trait à un dispositif électronique de lecture et à un jeu d'étiquettes aptes à être utilisés dans un tel système d'identification. Dans la plupart des pays, les véhicules automobiles sont équipés de plaques minéralogiques permettant aux forces de police de les identifier, notamment en cas d'infraction ou de vol. Le propriétaire de chaque véhicule dispose généralement de documents officiels, par exemple dénommés carte grise en France, comportant des informations techniques et administratives sur le véhicule. Il importe de limiter au maximum les risques de falsification des plaques minéralogiques et des documents officiels de véhicules automobiles afin d'empêcher, autant que faire se peut, les vols de véhicules suivis de maquillage. Ainsi, certains documents officiels d'identification comprennent une pastille holographique qui permet de différencier un document original d'une photocopie. Il est par ailleurs connu d'intégrer à une plaque d'immatriculation un dispositif électronique d'identification qui comprend une puce alimentée en courant et ne contenant qu'une information séquentielle renvoyant à une base de données. Ceci impose de prévoir une alimentation autonome, de type batterie, ou de se raccorder au circuit électrique du véhicule. Un tel dispositif ne fonctionne pas si la batterie est déchargée. Pour vérifier l'identification d'un véhicule, les forces de l'ordre doivent se connecter à une base de données contenant les informations relatives à l'ensemble des véhicules équipés de telles puces. Une telle procédure requiert un matériel complexe et onéreux. 2 C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un nouveau système d'identification pour un véhicule automobile qui permet de rapprocher et de contrôler des éléments documentaires et des éléments embarqués d'identification du véhicule, sans avoir besoin de se connecter à une base de données et sans avoir besoin d'alimenter en permanence une puce électronique. L'invention vise également à fournir un système fiable, résistant et ne pouvant pas être falsifié. A cet effet, l'invention a trait à un système d'identification pour un véhicule automobile équipé d'une plaque minéralogique caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins deux étiquettes électroniques comportant chacune une mémoire programmable, ces étiquettes étant respectivement intégrées chacune à l'un des trois éléments que sont la plaque d'immatriculation, une vignette destinée à être apposée sur une partie vitrée du véhicule et un document officiel d'authentification du véhicule, alors que les mémoires de ces étiquettes comprennent des données dont la cohérence peut être vérifiée et - au moins un dispositif électronique de lecture de données stockées dans les mémoires, ce dispositif étant apte à comparer automatiquement entre elles des données d'identification lues dans chacune des mémoires pour déterminer si ces données concernent le même véhicule et à indiquer que les données sont cohérentes uniquement si les données lues dans toutes les mémoires concernent le même véhicule.
Les forces de l'ordre peuvent, grâce au dispositif électronique de lecture, vérifier l'authenticité et la cohérence des informations portées respectivement sur la plaque d'immatriculation du véhicule, sur le document officiel d'identification du véhicule et/ou sur la vignette 3 apposée sur la partie vitrée. L'utilisation d'étiquettes électroniques passives, qui peuvent être basées sur la technologie RFID (Radio Frequency Identification ou Identification par Radio Fréquence), permet d'intégrer ces étiquettes aux différents matériels sans avoir besoin de les alimenter électriquement, leur lecture étant assurée, lorsque le besoin s'en fait sentir, par l'excitation électromagnétique d'une bobine intégrée à chacune de ces étiquettes électroniques.
Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel système peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaison techniquement admissible : - Il est prévu au moins trois étiquettes, à savoir une étiquette intégrée à la plaque d'immatriculation, une étiquette intégrée au document officiel et une étiquette intégrée à la vignette, le dispositif électronique de lecture étant apte à indiquer que les données sont cohérentes uniquement si les données lues dans les mémoires de ces trois étiquettes concernent le même véhicule. - Il est prévu au moins un autre dispositif électronique de lecture des données stockées dans les mémoires, les deux dispositifs permettant de lire des données différentes. On peut ainsi prévoir des accès différenciés aux données stockées dans les mémoires en fonction des privilèges accordés aux utilisateurs. Par exemple, un type de dispositif électronique de lecture peut être aux mains des forces de police, alors qu'un autre type de dispositif peut être aux mains d'un centre de contrôle technique ou d'un gestionnaire de flotte automobile, ceci dans la mesure où les données contenues dans l'une au moins des mémoires peuvent comprendre des informations relatives à la vie du véhicule, notamment à son entretien. 4 Chaque étiquette comprend une bobine propre à alimenter sa mémoire lorsqu'elle est placée dans un champ magnétique prédéterminé, alors que le ou chaque dispositif électronique de lecture est pourvu de moyens d'excitation propres à générer ce champ magnétique prédéterminé. Ceci permet d'alimenter la mémoire de chaque étiquette lorsque les données stockées dans cette mémoire doivent être lues ou modifiées. - Les données comprises dans les mémoires des étiquettes comprennent un code identifiant de façon unique à la fois le véhicule et les étiquettes. Ce code est avantageusement généré par un algorithme lors de l'encodage des étiquettes ou lors de la première écriture dans l'une de leurs mémoires. - Certaines au moins des données stockées dans les mémoires des étiquettes sont cryptées à l'aide d'une clé privée. - Certaines au moins des données stockées dans certaines au moins des mémoires sont modifiables, ce qui permet leur mise à jour au cours de la vie du véhicule pour tenir compte, par exemple, d'un changement de propriétaire et/ou de numéro d'immatriculation. - L'une au moins des mémoires comprend plusieurs zones accessibles en lecture et/ou en écriture de façon différentiée. Dans ce cas, les différentes zones de la mémoire peuvent comprendre une zone dédiée aux informations d'identification du véhicule et au moins une zone dédiée aux informations relatives au contrôle technique réglementaire, à l'assurance et/ou à l'entretien du véhicule. - Une couche de matériau limitant la propagation des ondes radio est intercalée entre l'étiquette portée par la plaque d'immatriculation et un support formant base pour cette plaque, cette couche étant réalisé dans un matériau dont la perméabilité magnétique est élevée à la fréquence de lecture du dispositif électronique. L'invention concerne également un dispositif électronique de lecture pouvant être utilisé dans un 5 système d'identification tel que mentionné ci-dessus. Un tel dispositif peut comparer automatiquement entre elles les données d'identification lues respectivement dans chacune des mémoires des étiquettes du système afin de déterminer si ces données concernent le même véhicule. Ce dispositif indique que les données sont cohérentes uniquement si les données lues concernent le même véhicule. Par ailleurs, l'invention concerne un jeu d'étiquettes électroniques qui peut être utilisé dans un système d'identification tel que mentionné ci-dessus, ce jeu d'étiquette comprenant au moins deux étiquettes parmi: une étiquette intégrée à une plaque d'immatriculation du véhicule, - une étiquette intégrée à un document officiel d'identification du véhicule et - une étiquette intégrée à une vignette destinée à alors que chaque programmable. Avantageusement, le jeu d'étiquettes comprend au moins trois étiquettes, à savoir une étiquette intégrée à la plaque d'immatriculation, une étiquette intégrée au document officiel et une étiquette intégrée à la vignette. L'invention concerne enfin une méthode de contrôle de l'identification d'un véhicule automobile pourvu d'une plaque minéralogique, cette méthode comprenant des étapes consistant à : a) accéder aux mémoires d'au moins deux étiquettes électroniques passives intégrées respectivement à la plaque minéralogique, à une vignette apposée sur une être apposée sur une partie vitrée du véhicule, étiquette comporte une mémoire 6 partie vitrée du véhicule et/ou un document officiel d'identification du véhicule et b) vérifier la cohérence de certaines informations stockées dans ces mémoires en comparant entre elles des données d'identification contenues dans chacune des mémoires. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un système d'identification pour véhicule automobile et d'une méthode de contrôle conformes à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique de 15 principe de la mise en oeuvre du système de l'invention pour le contrôle de l'identification d'un véhicule, - les médaillons A, B et C sont respectivement des vues à plus grande échelle des détails a, b et c à la figure 1, 20 - la figure 2 est une vue en perspective de la plaque d'immatriculation du véhicule de la figure 1 en cours de fabrication, et - la figure 3 est une représentation schématique de principe de la mémoire d'une étiquette électronique passive 25 du système de l'invention. Le véhicule automobile 1 représenté à la figure 1 est équipé de deux plaques d'immatriculation ou "plaques minéralogiques" disposées respectivement à l'avant et à l'arrière et dont une seule est visible sur cette figure, 30 avec la référence 2. Cette plaque minéralogique porte un numéro d'identification du véhicule qui est attribué uniquement au véhicule 1 en question. Dans l'exemple, ce numéro d'immatriculation est formé de la chaîne de caractères "AB 123 YZ". 7 Le propriétaire du véhicule 1 dispose d'un document officiel 3 qui est le plus souvent dénommé carte grise en France. Ce document porte également le numéro d'immatriculation du véhicule ainsi que des informations imprimées 31 relatives au nom et à l'adresse du propriétaire, au type et aux caractéristiques techniques du véhicule. Des informations 32 sont également imprimées en ce qui concerne les éventuels contrôles techniques à effectuer ou déjà effectués pour le véhicule 1.
Le véhicule 1 est équipé d'une vignette 4 apposée sur la face interne du pare-brise 11 du véhicule 1 et destinée à être lue depuis l'extérieur, à travers ce pare-brise. La vignette 4 pourrait être apposée sur une autre partie vitrée du véhicule, par exemple la vitre arrière, voire une optique de phare. Chacun des éléments 2, 3 et 4 est équipé d'une étiquette électronique passive. On note 25 l'étiquette portée par la plaque 2, 35 l'étiquette portée par le document 3 et 45 l'étiquette portée par la vignette 4.
L'étiquette 25 comprend une puce ou mémoire 26 connectée à une bobine inductive 27, les éléments 26 et 27 étant réalisés sous une forme plane. Les étiquettes 35 et 45 sont du même type que l'étiquette 25 et comprennent respectivement une mémoire, 36 ou 46, et une bobine, 37 ou 47, permettant d'alimenter de cette mémoire lorsqu'elle se trouve dans un champ magnétique d'intensité suffisante. Les étiquettes 25, 35 et 45 peuvent être fabriquées selon la technologie RFID, cette technologie étant notamment utilisée dans les domaines de la logistique et de l'emballage. Les coûts de fabrication des étiquettes 25, 35 et 45 sont ainsi bien maîtrisés. Le système comprend également un dispositif de lecture 5 qui peut avoir la forme d'un assistant personnel digital ou "PDA" et qui est équipé d'un afficheur 51 et d'une 8 antenne 52 permettant d'exciter chacune des bobines 27, 37 et 47 afin d'alimenter les mémoires 26, 36 et 46 en cas de besoin. Plus précisément, l'antenne 52 peut générer un champ électromagnétique local d'intensité suffisante pour induire un courant dans une bobine 27, 37 ou 47 se trouvant dans ce champ. Lors de la demande d'immatriculation pour la mise en service d'un nouveau véhicule, la procédure est la suivante : On récupère les informations relatives à l'ensemble des caractéristiques du véhicule, à savoir sa marque, son type, son numéro de châssis, sa puissance, son énergie, sa couleur, son numéro d'immatriculation, etc. On récupère également les informations relatives au propriétaire, à savoir, son nom, son prénom, sa date de naissance, son adresse, etc. On édite alors le document 3 et la vignette 4 en encodant les mémoires 36 et 46 avec tout ou partie des données collectées. On réalise également la plaque d'immatriculation 2 et on encode les mêmes éléments dans la mémoire 26.
De façon particulièrement avantageuse, il peut être prévu qu'un algorithme génère une chaîne de caractères alphanumériques ou une suite de bits, c'est-à-dire un code, unique pour chaque jeu de trois étiquettes 25, 35 et 45 et que cette chaîne alphanumérique soit stockée dans chacune des mémoires 26, 36 et 46 en même temps que les autres données. Cette chaîne alphanumérique est, de préférence, stockée dans les mémoires 26, 36 et 46 de façon cryptée au moyen d'une clé privée, de telle sorte qu'elle constitue un code confidentiel permettant à un utilisateur de vérifier la cohérence des données à un double niveau, à savoir : i) - en contrôlant que le numéro d'immatriculation apparaît bien en clair dans chacune des mémoires 26, 36 et 46 et 9 ii) - en vérifiant que la chaîne alphanumérique ou crypté apparaît bien également dans chacune des mémoires 26, 36 et 46. Pour ce faire, le dispositif 5 doit être équipé d'une clé de lecture des codes d'identification cryptés susceptibles d'être inscrits dans les mémoires 26, 36 et 46. Dans la mesure où le dispositif 5 est aux mains des forces de police, il est possible de prévoir que chaque dispositif 5 est pourvu d'une clé de décryptage permettant de lire ces numéros. En outre, les codes d'identification supplémentaires peuvent ne pas être identiques entre les trois étiquettes 25, 35 et 45. Il est en effet possible qu'ils soient différents tout en appartenant à un même jeu logique de codes, par exemple différents d'un digit ou se suivant dans l'ordre alphanumérique. L'essentiel est que la combinaison des trois codes soit unique, étant entendu que ces codes ne peuvent pas être modifiés une fois les mémoires éditées. Ainsi, si certaines données stockées dans l'une des mémoires 26, 36 ou 46 sont frauduleusement modifiées, par exemple en changeant la plaque minéralogique d'un véhicule, un défaut de cohérence existe entre les données stockées respectivement dans les mémoires 26, 36 et 46, même si le numéro d'immatriculation stocké dans les mémoires 36 et 46 a été frauduleusement modifié. En variante, les codes mentionnés ci-dessus sont générés lors de l'encodage des mémoires et alors inscrits, de façon définitive ou non, dans chacune d'entre elles. Le fonctionnement est le suivant, lors du contrôle de l'identification du véhicule 1, il est demandé au conducteur de présenter le document 3. L'agent de police équipé du dispositif 5 peut alors approcher l'antenne 52 de l'étiquette 35, comme représenté par la flèche F1r ce qui permet d'alimenter la mémoire 36 à travers la bobine 37 10 grâce au champ magnétique émis par l'antenne. L'agent peut alors lire sur l'afficheur 51 les données stockées dans la mémoire 36. L'agent peut, le cas échéant, vérifier que ces données sont cohérentes avec les informations imprimées 31 et 32. Il est alors possible à l'agent d'approcher le dispositif 5 de la vignette 4, comme représenté par la flèche F2, et d'afficher, de la même manière, les données stockées dans la mémoire 46. Une vérification de cohérence entre les données stockées respectivement dans les mémoires 36 et 46 a lieu au sein du dispositif 5. En outre, l'agent peut vérifier lui-même cette cohérence sur la base des données affichées. Ensuite, l'agent approche le dispositif 5 de l'étiquette 25, comme représenté par la flèche F3, et collecte les données présentes dans la mémoire 26, ce qui permet au dispositif 5 de vérifier la cohérence des données présentes respectivement dans les mémoires 26, 36 et 46. En outre, l'agent peut effectuer lui-même cette nouvelle vérification de cohérence sur la base des données affichées. En fonction du résultat de la vérification de cohérence qu'il effectue, le dispositif 5 émet un signal d'accord ou d'alarme visuel, sur l'afficheur 51, ou sonore, au moyen d'un haut-parleur ou équivalent. L'ordre de collecte des informations stockées dans les mémoires 26, 36 et 46 indiqué ci-dessus peut être modifié en fonction des habitudes de travail de l'agent. Si le véhicule 1 a été dérobé et si sa plaque d'immatriculation a été changée de façon illicite, les données stockées respectivement dans les mémoires 26, 36 et 46 ne sont pas cohérentes, ce qui permet à la force publique de réagir immédiatement en tenant compte du signal émis par le dispositif 5, sans avoir besoin d'accéder à une 11 base de données distante. En d'autres termes, l'ensemble formé des étiquettes 25, 35 et 45 et le dispositif 5 constitue un ensemble autonome permettant de vérifier aisément l'identification du véhicule 1, y compris dans une zone sans accès à un réseau de télécommunication. L'intégration des étiquettes 35 et 45 au document 3 et à la vignette 4 peut être effectuée par tout moyen adapté, par exemple à l'aide d'un adhésif permanent solidarisant ces étiquettes à ces éléments, ou par leur prise en sandwich entre des feuilles composant les éléments 3 et 4. Comme il ressort plus particulièrement de la figure 2, lorsqu'on fabrique la plaque 2, on utilise un support 21 qui peut être métallique. Dans ce cas, la lecture des données présentes dans la mémoire 26 pourrait être perturbée par ce support 21. Pour résoudre ce problème, une couche isolante 22 réalisée en plasto-ferrite est intercalée entre le support 21 et l'étiquette 25, cette couche 22 évitant la propagation des ondes électromagnétiques dans le support 21 lors de la lecture des données présentes dans la mémoire 26. D'autres matériaux peuvent être utilisés pour constituer la couche 22, pour autant qu'ils évitent ou limitent la propagation des ondes radio vers le support 21.
En pratique, le matériau de la couche 22 est tel que sa perméabilité magnétique est suffisamment élevée à la fréquence de lecture utilisée par le dispositif 5, soit par exemple 13,56 Mhz, pour absorber les ondes électromagnétiques et empêcher que ces ondes ne se propagent vers la masse métallique formée par le support 21. Ainsi, ce support ne perturbe pas la mesure. Comme il ressort de la figure 3, la mémoire 36 peut être divisée en plusieurs zones 361, 362, 363 et 364 dans lesquelles sont stockées des données de nature différente. 12 Par exemple, dans la zone 361 peuvent être stockées des informations relatives à l'immatriculation du véhicule 3611, à l'identité du propriétaire 3612 et aux données administratives et techniques du véhicule 3613. Le code alphanumérique 3614 mentionné ci-dessus peut également être stocké dans cette zone sous forme cryptée AXY789. Dans la zone 362 peuvent être stockées des informations relatives aux contrôles techniques déjà subis 3621 ou à subir 3622 par le véhicule. Dans la zone 363 peuvent être stockées des informations relatives à l'assurance du véhicule, notamment l'identité de la compagnie d'assurance 3631 et les risques couverts 3632. Enfin, dans la zone 364 peuvent être stockées des informations 3641, 3642, relatives à l'entretien du véhicule. Bien entendu, la mémoire 36 peut avoir plus de quatre zones du type des zones 361 à 364. On peut prévoir que le dispositif 5 à disposition des agents de la force publique permette d'accéder aux zones 361, 362 et 363 de la mémoire 36. On peut également prévoir qu'un centre de contrôle technique agréé puisse avoir accès uniquement à la zone 362 de la mémoire 36 pour vérifier et mettre à jour les informations de la zone 362. Un dispositif du type du dispositif 5, avec un accès limité à la mémoire 36, est alors confié au centre de contrôle technique. De la même manière, on peut prévoir qu'un agent ou une compagnie d'assurance dispose d'un dispositif de lecture et d'encodage électronique permettant de prendre connaissance des données stockées dans la zone 363 et, le cas échéant, de les modifier. Un garagiste peut disposer d'un dispositif de lecture/écriture de la mémoire 36 lui donnant accès, en mode lecture uniquement, à la zone 361 et, en mode lecture/écriture, à la zone 364. Enfin, le propriétaire ou le gestionnaire d'une flotte de véhicules automobiles peut avoir accès à la zone 364 de la mémoire 36 au moyen d'un dispositif électronique approprié pour 13 consulter et/ou modifier les informations relatives à l'entretien du véhicule. On comprend que plusieurs niveaux de privilège d'accès aux données peuvent être définis pour les utilisateurs. Le gestionnaire de flotte peut, par exemple, lire les données dans les zones 361 à 363 sans les modifier. Selon cette approche, différents types de dispositifs de lecture doivent être prévus, certains d'entre eux avec des moyens de saisie des données, tel qu'un clavier, et des moyens d'émission d'informations à travers l'antenne 52, à destination des mémoires à modifier. Selon cette approche, une partie des données est stockée dans la mémoire 36 de façon réversible pour pouvoir être modifiée. Toutefois, certaines données, telle que le code alphanumérique ou binaire mentionné ci-dessus ne sont pas modifiables afin d'éviter les risques de fraude. Bien entendu, les mémoires 26 et 46 peuvent être divisées en plusieurs zones, comme expliqué ci-dessus au sujet de la mémoire 36.
L'invention a été représentée dans le cas d'un véhicule automobile dont la plaque minéralogique avant est équipée d'une étiquette électronique passive 25. Bien entendu, la plaque minéralogique arrière peut également être équipée d'une telle étiquette, à la place ou en plus de l'étiquette prévue sur la plaque minéralogique avant. L'invention a été représentée dans le cas où la plaque 2, le document 3 et la vignette 4 sont chacun pourvus d'une étiquette 25, respectivement 35 et 45. Elle est cependant applicable lorsque seuls deux de ces matériels sont pourvus d'une telle étiquette, la cohérence entre les données des deux étiquettes pouvant être vérifiée grâce au dispositif de lecture 5.