FR2900905A1 - Voilier avec moyens de mise a l'eau - Google Patents

Abstract

Voilier comprenant au moins une coque (2), caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une roue mobile (11) entre une position de mise à l'eau, dans laquelle ladite roue fait saillie, au moins partiellement, en dessous de ladite coque de manière à permettre un roulement dudit voilier sur une surface solide, et une position de navigation dans laquelle ladite roue ne fait pas saillie en dessous de ladite coque.

Description

1 La présente invention se rapporte à un voilier. Plus précisément, la

présente invention concerne la mise à l'eau d'un voilier. Il existe des voiliers de taille et de poids importants. Ces voiliers sont en général laissés à l'eau entre deux utilisations. Ils sont sortis de l'eau uniquement pour des opérations de réparation ou d'hivernage. Etant donnée la faible fréquence de ces opérations, on peut se permettre d'utiliser, pour la mise à l'eau et la sortie de l'eau de ce type de voilier, du matériel de taille et de puissance importants, par exemple une grue.

Il existe aussi des voiliers de taille et de poids plus petits. Ces voiliers sont généralement sortis de l'eau entre chaque utilisation. Pour faciliter la mise à l'eau de ce type de voilier, on utilise un chariot à roues, permettant de faire rouler le voilier sur la plage ou sur un plan incliné. Dans le cas d'un voilier monocoque, le chariot présente une structure de support de forme adaptée à la coque de voilier. Dans le cas d'un catamaran, le chariot est une barre aux extrémités de laquelle se trouvent des roues. Ce type de voilier présente plusieurs inconvénients. Dans les deux cas, une personne seule ne peut pas mettre à l'eau un voilier puis naviguer sans abandonner le chariot à terre, et risquer de le perdre ou de se le faire voler. Pour la mise à l'eau ou la sortie de l'eau du voilier, il est donc nécessaire qu'une personne à terre assiste l'utilisateur pour surveiller et/ou ranger le chariot. De plus, l'opération consistant à placer le voilier sur le chariot nécessite un temps important et l'intervention de plusieurs personnes. Notamment, il est nécessaire de positionner correctement le dispositif à roues par rapport au centre de gravité du voilier. Si l'utilisateur souhaite partir d'un point de départ puis naviguer jusqu'à un point d'arrivée plus éloigné, il ne dispose pas du chariot au point d'arrivée, à moins qu'une personne restée à terre transporte le chariot jusqu'au point d'arrivée à l'aide d'un véhicule. L'invention vise à fournir un voilier qui ne présente pas au moins certains des inconvénients précités de l'art antérieur. Pour cela, l'invention fournit un voilier comprenant au moins une coque, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une roue mobile entre une position de mise à l'eau, dans laquelle ladite roue fait saillie, au moins partiellement, en dessous de ladite coque de

2 manière à permettre un roulement dudit voilier sur une surface solide, et une position de navigation dans laquelle ladite roue ne fait pas saillie en dessous de ladite coque. Grâce à ces caractéristiques, aucun chariot n'est laissé à terre après la mise à l'eau. De plus, comme la (ou les) roue(s) est (sont) embarquée(s) sur le voilier, l'utilisateur dispose toujours de moyens pour manoeuvrer le voilier au sol, même si son point d'arrivée est différent de son point de départ. En position de navigation, la (ou les) roue(s) ne gêne(nt) pas ou peu le déplacement du voilier.

De préférence, dans ladite position de navigation, ladite roue est agencée au-dessus de la ligne de flottaison dudit voilier. Ainsi, la (ou les) roue(s) ne gène(nt) pas du tout le déplacement du voilier en navigation. Avantageusement, le voilier comprend un premier organe de support relié de manière pivotante à un point fixe dudit voilier, et un deuxième organe de support relié de manière pivotante d'une part à un deuxième point fixe dudit voilier et d'autre part à une attache mobile sur ledit premier organe de support, ladite roue étant reliée à l'un desdits organes de support à distance desdits points fixes.

Grâce à ces caractéristiques, l'utilisateur peut rapidement et facilement faire passer la (ou les) roue(s) de sa position de mise à l'eau à sa position de navigation, en faisant pivoter l'un des organes de support. Selon un mode de réalisation, ladite attache mobile peut être fixée sur ledit premier organe de support dans une première position dans laquelle ladite roue est dans sa position de mise à l'eau et dans une deuxième position dans laquelle ladite roue est dans sa position de navigation. Il n'est donc pas nécessaire que l'utilisateur continue à exercer une force sur l'un des organes du support après avoir positionné 30 la (ou les) roue(s) dans une position particulière. De préférence, ledit premier organe de support comprend au moins deux branches reliées par un essieu, ladite roue étant portée par ledit essieu. Selon un mode de réalisation particulier, ledit premier 35 organe de support comprend un rail fixé sur l'une desdites branches, ladite attache mobile comprenant une glissière apte à coulisser le long

3 dudit rail, ledit rail présentant un premier orifice et un deuxième orifice, ladite glissière présentant un doigt apte à coopérer avec chacun desdits orifices pour fixer ladite attache mobile dans ladite première position ou ladite deuxième position de ladite attache mobile, respectivement.

Avantageusement, ladite glissière comprend un organe de sollicitation apte à solliciter ledit doigt dans une position dans laquelle il coopère avec l'un desdits orifices pour fixer ladite attache mobile, ledit voilier comprend une poignée d'actionnement agencée de manière à être accessible depuis le poste de pilotage dudit voilier et reliée audit doigt de manière à pouvoir commander ledit doigt dans une position dans laquelle il autorise un déplacement de ladite attache mobile. De préférences, ledit deuxième organe de support comprend un tube creux, ladite poignée d'actionnement étant agencée sur ledit tube creux et reliée à un mécanisme d'actionnement dudit doigt par une tringle passant dans ledit tube creux, ledit mécanisme d'actionnement dudit doigt étant apte à convertir un déplacement longitudinal de ladite tringle en un déplacement dudit doigt contre l'action dudit organe de sollicitation. Ces caractéristiques contribuent à permettre à l'utilisateur de faire passer la (ou les) roue(s) de sa (leur) position de navigation à sa (leur) position de mise à l'eau ou inversement, rapidement et facilement. En particulier, l'utilisateur peut réaliser ces opérations depuis le poste de pilotage du voilier, sans devoir se déplacer. Avantageusement, ledit voilier est un catamaran comprenant deux coques reliées par au moins une première traverse et une deuxième traverse, ledit premier point fixe étant agencé sur ladite première traverse, ledit deuxième point fixe étant agencé sur ladite deuxième traverse, ledit premier organe de support étant apte à pivoter perpendiculairement à ladite première traverse, ledit deuxième organe de support étant apte à pivoter perpendiculairement à ladite deuxième traverse. Ces caractéristiques permettent que la (ou les) roue(s), en position de navigation et vue de dessus, se trouve(nt) entre les deux coques, ce qui est avantageux du point de vue de l'encombrement à bord et de l'équilibre du voilier.

4 Selon un mode de réalisation particulier, ledit premier organe de support comprend au moins une première bague de rotation entourant ladite première traverse et apte à tourner par rapport à ladite première traverse, ledit deuxième organe de support comprenant au moins une deuxième bague de rotation entourant ladite deuxième traverse et apte à tourner par rapport à ladite deuxième traverse. Avantageusement, le voilier comprend deux roues alignées, lorsque lesdites roues sont toutes les deux dans leur position de mise à l'eau, selon un axe transversal dudit voilier.

Dans ce cas, la stabilité du voilier roulant sur la surface solide est assurée dans le sens transversal. De préférence, ledit axe transversal est sécant à la verticale passant par le centre de gravité dudit voilier. Grâce à ces caractéristiques, en l'absence d'objet mobile de poids important embarqué, la stabilité du voilier est sensiblement assurée dans le sens longitudinal du voilier. Aucun réglage n'est nécessaire pour obtenir ce résultat, au contraire il suffit que l'utilisateur positionne les roues dans leurs positions de mise à l'eau. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue en perspective d'un voilier selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective d'une roue du voilier de la figure 1 et de ses organes de support, en position de navigation, - la figure 3 est une vue en perspective de la roue de la figure 2 et de ses organes de support, en position de mise à l'eau, - La figure 4 est une vue en perspective d'un détail du voilier de la figure 1, au niveau de la roue de la figure 2, La figure 5 est une vue en perspective de la poignée d'actionnement permettant de faire passer 30 35 la roue de la figure 2 de sa position de navigation à sa position de mise à l'eau et inversement, - Les figures 6A et 6B sont des vues en perspective et en coupe de la poignée d'actionnement de la 5 figure 5, - La figure 7 est une vue en perspective du mécanisme d'actionnement de doigt de la roue de la figure 2, quand la roue est dans sa position de navigation, - Les figures 8 et 9 sont des vues en perspective et en coupe partielle du mécanisme d'actionnement de la figure 7, - Les figures 10 à 12 sont des vues similaires aux figures 7 à 9 respectivement, quand la roue est dans sa position de mise à l'eau. Le voilier 1 est un catamaran qui comprend deux coques 2 reliées notamment par une traverse avant 3 et une traverse arrière 4. Un hamac 5 s'étend entre la traverse avant 3 et la traverse arrière 4 pour servir de siège à un utilisateur. Une traverse de guidon 6 s'étend également entre les deux coques 2 en passant au-dessus du hamac 5. Une traverse intermédiaire 7 dont les extrémités respectives sont fixées sur la traverse de guidon 6 s'étend entre les deux coques 2 en passant sous le hamac 5. Le voilier 1 comprend également un mât 8, tenu par des haubans 9 reliés à la traverse avant 3 par des bagues de hauban 10. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à un voilier qui présente une telle structure de liaison entre les deux coques 2. Le voilier 1 pourrait présenter plus ou moins de traverses entre les deux coques 2. Le voilier pourrait également être un bateau monocoque. Sur la figure 1, on a représenté d'autres caractéristiques du 30 voilier 1 concernant notamment la fixation du mât 8, le hamac 5 et le système de pilotage. Ces éléments ne seront pas décrits en détail, car leur réalisation est à la portée de l'homme du métier qui consulte la présente description et les figures correspondantes. Le voilier 1 est équipé de deux roues agencées de manière 35 symétrique par rapport à l'axe longitudinal du voilier 1 qui passe par la base du mât 8. Dans ce qui suit, on décrit la roue de gauche du voilier 1 qui est représentée sur les figures 2 à 4, la roue de droite étant symétrique. Par souci de clarté, les roues ne sont pas représentées sur la vue d'ensemble de la figure 1. La figure 4 est un détail de la figure 1 et permet de voir comment sont agencées les roues dans le voilier 1.

Les figures 2 et 3 représentent la roue 11 de gauche du voilier 1. La roue 11 est portée par un essieu 21, fixé à l'extrémité d'un premier organe de support 12. Le premier organe de support 12 comprend deux bagues de rotation 14 et 15 (figure 4) auxquelles est fixée, par l'intermédiaire de plaques de fixation 22 et 23, une barre avant 19. Comme on peut le voir sur la figure 4, les bagues de rotation 14 et 15 sont fixées à la traverse avant 3 et la barre avant 19 s'étend parallèlement à la traverse avant 3. Le premier organe de support 12 présente également deux branches 17 et 18 qui s'étendent dans le même plan à partir de la barre avant 19. L'essieu 21 s'étend entre les branches 17 et 18 au niveau de leur extrémité opposée à la barre avant 19. Une entretoise 20 est prévue pour rigidifier le premier organe de support 12. Lors de la fabrication du voilier 1, on peut par exemple faire coulisser la bague de rotation 15 le long de la traverse avant 3 avant d'y fixer, par exemple par vissage, ma plaque de fixation 23. On peut alors placer un autre élément sur la traverse avant 3 à côté de la bague de rotation 15, par exemple la bague de hauban 10, puis faire coulisser la bague de rotation 14, à laquelle est fixée la plaque de fixation 22 comme représenté sur les figures 2 et 3, sur la traverse avant 3 de manière à la placer de l'autre côté de la bague de hauban 10, comme représenté sur la figure 4. Un deuxième organe de support 13 comprend un tube 47 dont une extrémité est reliée par une bague de rotation 16 à la traverse intermédiaire 7 et l'autre extrémité est reliée par une articulation 26 à une glissière 25 apte à coulisser sur un rail 24 agencé sur la branche 18 du premier organe de support 12. Les bagues de rotation 14 et 15 permettent au premier organe de support 12 de pivoter par rapport à la traverse avant 3. De même, la bague de rotation 16 permet au deuxième organe de support 13 de pivoter par rapport à la traverse intermédiaire 7. Comme le premier organe de support 12 et le deuxième organe de support 13 sont liés au

7 niveau de l'articulation 26, le pivotement de l'un entraîne le pivotement de l'autre. Les figures 2 et 4 représentent la roue 11 dans sa position de navigation. Dans cette position, la glissière 25 est située à l'extrémité avant du rail 24 et le deuxième organe de support 13 s'étend sensiblement parallèlement aux branches 17 et 18 du premier organe de support 12. L'essieu 21 est agencé environ au niveau d'un plan qui passe par la traverse avant 3 et la traverse intermédiaire 7, de sorte que la roue 11 est située entièrement au-dessus de la ligne de flottaison du voilier 1.

La figure 3 représente la roue 11 dans sa position de mise à l'eau. Dans cette position, le tube 47 du deuxième organe de support 13 forme un angle d'environ 90 avec les branches 17 et 18. La glissière 25 est située à l'extrémité arrière du rail 24. Dans cette position, l'essieu 21 est agencé en dessous de la surface inférieure des coques 2. La roue 11 dépasse donc, au moins partiellement, sous les coques 2, ce qui permet de déplacer le voilier 1 sur une surface solide comme la plage ou un plan incliné en le faisant rouler. Bien entendu, la roue 11 pourrait être fixée dans le voilier 1 de manière mobile entre sa position de navigation et sa position de mise à l'eau par toute structure appropriée différente des organes de support 12 et 13. Le rail 24 présente un orifice avant 32 au niveau de son extrémité avant, c'est-à-dire de son extrémité la plus proche de la barre avant 19, et un orifice arrière 33 au niveau de son extrémité arrière, c'est-à-dire de son extrémité la plus proche de l'essieu 21. La glissière 25 présente un doigt d'indexage 34 représenté sur les figures 7 à 12. La glissière 25 présente également une plaque d'appui 39 qui présente des rabats latéraux 46 qui maintiennent la glissière 25 sur le rail 24. Une jupe circulaire 37 fait saillie à partir de la plaque d'appui 39. Le doigt d'indexage 34 s'étend en partie à l'intérieur de la jupe 37. Un ressort 36 est également agencé à l'intérieur de la jupe 37 autour du doigt d'indexage 34. Le ressort 36 prend appui, d'une part, sur une surface supérieure de la jupe 37 et, d'autre part, sur une nervure latérale 38 du doigt d'indexage 34 de manière à solliciter le doigt d'indexage 34 en direction du rail 24. Ainsi, lorsque la glissière 25 se trouve au niveau de l'extrémité avant du rail 24, le doigt d'indexage 34 se trouve en regard de l'orifice avant 32 et pénètre partiellement dans l'orifice avant 32 comme représenté sur la figure 8. De même, lorsque la glissière 25 se trouve au niveau de l'extrémité arrière du rail 24, le doigt d'indexage 34 se trouve en regard de l'orifice arrière 33 et, sous l'action du ressort 36, pénètre partiellement dans l'orifice arrière 33, comme représenté sur la figure 11. Dans les deux cas, le doigt d'indexage empêche un déplacement de la glissière 25 sur le rail 24 et permet donc d'immobiliser la roue 11 dans sa position de navigation, respectivement de mise à l'eau.

On décrit maintenant les différents éléments qui permettent à l'utilisateur de faire passer la roue 11 de sa position de navigation à sa position de mise à l'eau ou inversement. Le deuxième organe de support 13 présente une poignée d'actionnement 27 agencée à proximité de la bague de rotation 16 de manière à être accessible par un utilisateur assis sur le hamac 5. La poignée 27 est fixée sur le tube 47 par un pivot, non représenté, passant dans des orifices de pivotement 31 de manière à pouvoir pivoter entre une position de blocage représentée sur les figures 5 et 6A et une position d'actionnement représentée sur la figure 6B. La poignée d'actionnement 27 est réalisée en tôle pliée et épouse la forme du tube 47 dans sa position d'actionnement. Une tringle 30 s'étend à l'intérieur du tube 47 entre la poignée d'actionnement 27 et l'articulation 26. Plus précisément, l'extrémité filetée de la tringle 30 est vissée à une chape 29, elle-même reliée par une biellette 28 à la poignée d'actionnement 27. La biellette 28 est reliée de manière pivotante à la poignée d'actionnement 27 et à la chape 29, de manière à convertir un pivotement de la poignée d'actionnement 27 de sa position de blocage à sa position d'actionnement en un déplacement longitudinal de la tringle 30 dans le tube 47 en direction de la bague de rotation 16. Comme on peut le voir sur la figure 6B, l'extrémité de la tringle 30 reliée à la chape 29 se déplace également transversalement dans le tube 47. Toutefois ce déplacement transversal n'est pas nécessaire et la tringle 30 pourrait être reliée à la poignée d'actionnement 29 par un mécanisme qui transformerait le pivotement de la poignée d'actionnement 27 uniquement en un déplacement longitudinal de la tringle 30. Au niveau de l'autre extrémité de la tringle 30, la glissière 25 comprend un mécanisme d'actionnement 35 relié à la tringle 30 qui permet de déplacer le doigt d'indexage 34 contre l'action du ressort 36 en manipulant la poignée 27 et donc de déplacer la glissière 25 sur le rail 24 pour faire passer la roue 11 de sa position de navigation à sa position de mise à l'eau, ou inversement. Les figures 7 à 9 représentent le mécanisme d'actionnement 35 lorsque la glissière 25 est agencée au niveau de l'extrémité avant du rail 24. La glissière 25 présente deux plaques latérales 45 faisant saillie à partir de la surface d'appui 39. Les deux plaques latérales 45 sont reliées à une pièce de liaison 43 emboîtée dans l'extrémité du tube 47 par des pions de pivotement 48 de manière à former l'articulation 26 et à permettre au tube 47 de pivoter par rapport à la glissière 25. Le mécanisme d'actionnement 35 présente une chape 40 reliée à l'extrémité de la tringle 30. La chape 40 est elle-même reliée à un pion de pivotement 41 qui passe dans des orifices ménagés dans une pièce de transmission 49. Un autre pion de pivotement 42 est relié au doigt d'indexage 34 et passe dans des orifices également ménagés dans la pièce de transmission 49 à distance du pion de pivotement 41. La pièce de transmission 49 présente également une surface de came 44 en appui sur la surface d'appui 39. Comme expliqué précédemment, lorsque l'utilisateur actionne la poignée d'actionnement 27 pour la faire passer dans la position de la figure 6B, la tringle 30 se déplace longitudinalement dans le tube 47. La chape 40 entraîne donc le pion de pivotement 41 vers l'extrémité arrière du tube 47. Comme le pion 42 est lié au doigt d'indexage 34 qui est maintenu par la jupe 37, le pion de pivotement 42 ne peut pas se déplacer aussi vers l'arrière du tube 47. Ainsi, le déplacement du pion de pivotement 41 fait pivoter la pièce de transmission 49 autour du pion de pivotement 42. La surface de came 44 coopère avec la plaque d'appui 39 pour convertir ce pivotement de la pièce de transmission 49 en une translation de la pièce de transmission 49 et donc du pion de pivotement 42. Le pion de pivotement 42 sollicite donc le doigt d'indexage 34 hors de l'orifice avant 32, comme représenté sur la figure 9. Dans cette position, il est possible de déplacer la glissière 25 par rapport au rail 24. Les figures 10 à 12 représentent le mécanisme d'actionnement 35 lorsque la glissière 25 est agencée au niveau de l'extrémité arrière du rail 24. Le fonctionnement du mécanisme d'actionnement 35 est légèrement différent dans ce cas. En effet, comme dit précédemment, lorsque la glissière 25 est agencée au niveau de l'extrémité arrière du rail 24, le tube 47 s'étend sensiblement à angle droit par rapport à la branche 18 et au rail 24. Un déplacement longitudinal de la tringle 30 dans le tube 47 a donc pour effet de déplacer le pion de pivotement 41 et donc la pièce de transmission et le pion de pivotement 42 à distance de la plaque d'appui 39. Dans ce cas, il n'y a pas de coopération entre la surface de came 44 et la plaque d'appui 39. Le doigt d'indexage 34 sort du trou arrière 33, comme représenté sur la figure 12. Bien entendu, à la place du mécanisme d'actionnement 35 qui vient d'être décrit, on pourrait utiliser tout mécanisme apte à transformer un déplacement de la tringle 30 en un déplacement du doigt d'indexage 34. Lorsque l'utilisateur relâche la poignée d'actionnement 27 alors que le doigt d'indexage est situé en regard d'un des orifices 32 ou 33, le ressort 36 déplace le doigt d'indexage 34 dans l'orifice en question. Le mécanisme d'actionnement 35 fonctionne de manière inverse à ce qui vient d'être décrit et la poignée d'actionnement passe de la position représentée à la figure 6B à la position représentée à la figure 6A. Lorsque la roue gauche 11 et la roue droite, qui est symétrique, sont dans leur position de mise à l'eau, comme représenté sur la figure 3, elles sont agencées selon un axe A transversal au voilier 1. Les dimensions des organes de support 12 et 13 sont choisies pour que l'axe A soit situé à la verticale du centre de gravité G du voilier 1. Bien entendu, en utilisation, le centre de gravité du voilier peut se déplacer en fonction de la présence d'objets mobiles sur le voilier 1 ou de la position prise par exemple par la voile du voilier 1. Toutefois, il sera en général facile pour l'utilisateur de positionner ces éléments mobiles de manière à ce que le centre de gravité effectif G soit sensiblement à la verticale de l'axe A. Ainsi, les roues offrent un support équilibré du voilier 1, ce qui facilite son transport sur une surface solide.

11 Dans un mode de réalisation non représenté, le rail 24 présente plusieurs orifices et non un unique orifice arrière 33, ce qui permet de positionner la roue 11 et la roue droite correspondante dans une position donnée afin de tenir compte d'objets mobiles présents sur le voilier 1 et modifiant son centre de gravité effectif Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Voilier (1) comprenant au moins une coque (2), caractérisé par le fait qu'il comprend au moins une roue mobile (11) entre une position de mise à l'eau, dans laquelle ladite roue fait saillie, au moins partiellement, en dessous de ladite coque de manière à permettre un roulement dudit voilier sur une surface solide, et une position de navigation dans laquelle ladite roue ne fait pas saillie en dessous de ladite coque.

2. Voilier selon la revendication 1, caractérisé par le fait 10 que, dans ladite position de navigation, ladite roue est agencée au- dessus de la ligne de flottaison dudit voilier.

3. Voilier selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé par le fait qu'il comprend un premier organe de support (12) relié de manière pivotante à un point fixe (14, 15) dudit voilier, et un 15 deuxième organe de support (13) relié de manière pivotante d'une part à un deuxième point fixe (16) dudit voilier et d'autre part à une attache mobile (25) sur ledit premier organe de support, ladite roue étant reliée à l'un desdits organes de support à distance desdits points fixes.

4. Voilier selon la revendication 3, caractérisé par le fait 20 que ladite attache mobile peut être fixée sur ledit premier organe de support dans une première position dans laquelle ladite roue est dans sa position de mise à l'eau et dans une deuxième position dans laquelle ladite roue est dans sa position de navigation.

5. Voilier selon l'une des revendications 3 à 5, 25 caractérisé par le fait que ledit premier organe de support comprend au moins deux branches (17, 18) reliées par un essieu (21), ladite roue étant portée par ledit essieu.

6. Voilier selon la revendication 5 prise en combinaison avec la revendication 4, caractérisé par le fait que ledit premier organe de 30 support comprend un rail fixé (24) sur l'une desdites branches (18), ladite attache mobile comprenant une glissière (25) apte à coulisser le long dudit rail, ledit rail présentant un premier orifice (33) et un deuxième orifice (32), ladite glissière présentant un doigt (34) apte à coopérer avec chacun desdits orifices pour fixer ladite attache mobile 35 dans ladite première position ou ladite deuxième position de ladite attache mobile, respectivement. 13

7. Voilier selon la revendication 6, caractérisé par le fait que ladite glissière comprend un organe de sollicitation (36) apte à solliciter ledit doigt dans une position dans laquelle il coopère avec l'un desdits orifices pour fixer ladite attache mobile, ledit voilier comprend une poignée d'actionnement (27) agencée de manière à être accessible depuis le poste de pilotage dudit voilier et reliée audit doigt de manière à pouvoir commander ledit doigt dans une position dans laquelle il autorise un déplacement de ladite attache mobile.

8. Voilier selon la revendication 7, caractérisé par le fait que ledit deuxième organe de support comprend un tube creux (47), ladite poignée d'actionnement étant agencée sur ledit tube creux et reliée à un mécanisme d'actionnement (35) dudit doigt par une tringle (30) passant dans ledit tube creux, ledit mécanisme d' actionnement dudit doigt étant apte à convertir un déplacement longitudinal de ladite tringle en un déplacement dudit doigt contre l'action dudit organe de sollicitation.

9. Voilier selon l'une des revendications 3 à 8, caractérisé par le fait que ledit voilier est un catamaran comprenant deux coques (2) reliées par au moins une première traverse (3) et une deuxième traverse (7), ledit premier point fixe étant agencé sur ladite première traverse, ledit deuxième point fixe étant agencé sur ladite deuxième traverse, ledit premier organe de support étant apte à pivoter perpendiculairement à ladite première traverse, ledit deuxième organe de support étant apte à pivoter perpendiculairement à ladite deuxième traverse.

10. Voilier selon la revendication 9, caractérisé par le fait que ledit premier organe de support comprend au moins une première bague de rotation (14, 15) entourant ladite première traverse et apte à tourner par rapport à ladite première traverse, ledit deuxième organe de support comprenant au moins une deuxième bague de rotation (16) entourant ladite deuxième traverse et apte à tourner par rapport à ladite deuxième traverse.

11. Voilier selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait qu'il comprend deux roues alignées, lorsque lesdites roues sont toutes les deux dans leur position de mise à l'eau, selon un axe transversal dudit voilier (A).14

12. Voilier selon la revendication 11, caractérisé par le fait que ledit axe transversal est sécant à la verticale passant par le centre de gravité dudit voilier.