FR2890667A1 - Machine de fixation d'un rail de chemin de fer a une traverse et procede correspondant - Google Patents

Machine de fixation d'un rail de chemin de fer a une traverse et procede correspondant Download PDF

Info

Publication number
FR2890667A1
FR2890667A1 FR0509210A FR0509210A FR2890667A1 FR 2890667 A1 FR2890667 A1 FR 2890667A1 FR 0509210 A FR0509210 A FR 0509210A FR 0509210 A FR0509210 A FR 0509210A FR 2890667 A1 FR2890667 A1 FR 2890667A1
Authority
FR
France
Prior art keywords
rail
machine
cross member
crossbar
effort
Prior art date
Legal status (The legal status is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the status listed.)
Granted
Application number
FR0509210A
Other languages
English (en)
Other versions
FR2890667B1 (fr
Inventor
Christian Paul Andre Schubnel
Daniel Georges Christop Vivier
Current Assignee (The listed assignees may be inaccurate. Google has not performed a legal analysis and makes no representation or warranty as to the accuracy of the list.)
CHAMPENOISE DE TRAVAUX PUBLICS
Original Assignee
CHAMPENOISE DE TRAVAUX PUBLICS
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by CHAMPENOISE DE TRAVAUX PUBLICS filed Critical CHAMPENOISE DE TRAVAUX PUBLICS
Priority to FR0509210A priority Critical patent/FR2890667B1/fr
Publication of FR2890667A1 publication Critical patent/FR2890667A1/fr
Application granted granted Critical
Publication of FR2890667B1 publication Critical patent/FR2890667B1/fr
Expired - Fee Related legal-status Critical Current
Anticipated expiration legal-status Critical

Links

Classifications

    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E01CONSTRUCTION OF ROADS, RAILWAYS, OR BRIDGES
    • E01BPERMANENT WAY; PERMANENT-WAY TOOLS; MACHINES FOR MAKING RAILWAYS OF ALL KINDS
    • E01B29/00Laying, rebuilding, or taking-up tracks; Tools or machines therefor
    • E01B29/06Transporting, laying, removing or renewing sleepers
    • E01B29/09Transporting, laying, removing or renewing sleepers under, or from under, installed rails
    • E01B29/14Transporting, laying, removing or renewing sleepers under, or from under, installed rails for lifting sleepers up to the rails
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E01CONSTRUCTION OF ROADS, RAILWAYS, OR BRIDGES
    • E01BPERMANENT WAY; PERMANENT-WAY TOOLS; MACHINES FOR MAKING RAILWAYS OF ALL KINDS
    • E01B29/00Laying, rebuilding, or taking-up tracks; Tools or machines therefor
    • E01B29/24Fixing or removing detachable fastening means or accessories thereof; Pre-assembling track components by detachable fastening means
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E01CONSTRUCTION OF ROADS, RAILWAYS, OR BRIDGES
    • E01BPERMANENT WAY; PERMANENT-WAY TOOLS; MACHINES FOR MAKING RAILWAYS OF ALL KINDS
    • E01B9/00Fastening rails on sleepers, or the like
    • E01B9/02Fastening rails, tie-plates, or chairs directly on sleepers or foundations; Means therefor

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Architecture (AREA)
  • Civil Engineering (AREA)
  • Structural Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Machines For Laying And Maintaining Railways (AREA)

Abstract

- Machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse et procédé correspondant.- L'invention concerne une machine de fixation d'un rail (2) de chemin de fer à une traverse (3), caractérisée en ce qu'elle comprend un organe de préhension (6, 6') de la traverse (3) ainsi qu'un moyen d'entraînement (15) de l'organe de préhension (6, 6'), ledit moyen d'entraînement (15) étant conçu pour exercer un effort contre une surface mécaniquement indépendante de la traverse (3) pour déplacer par réaction l'organe de préhension (6, 6'), de manière à effectuer un levage de la traverse (3) en direction du rail (2).- Fixation de rails à des traverses.

Description

MACHINE DE FIXATION D'UN RAIL DE CHEMIN DE FER A UNE
TRAVERSE ET PROCEDE CORRESPONDANT
La présente invention se rapporte au domaine technique général des travaux ferroviaires. En particulier, la présente invention est relative au domaine de l'installation et/ou de la réparation de voies de chemin de fer, destinées par exemple au transport par train de personnes et/ou de marchandises.
La présente invention concerne plus particulièrement une machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse.
La présente invention concerne également un procédé de fixation d'un rail 10 de chemin de fer à une traverse.
De manière bien connue, une voie de chemin de fer est constituée de deux séries de rails, les rails de chacune des séries étant disposés dans la continuité les uns des autres, de manière à constituer deux lignes de rails sensiblement parallèles.
Les rails reposent sur des traverses, c'est-à-dire des pièces sensiblement allongées, disposées en travers de la voie, sensiblement perpendiculairement aux rails. Les traverses peuvent être réalisées par exemple en bois ou en béton, ce dernier matériau étant préféré sur les voies ferroviaires modernes. De manière également connue en soi, les traverses reposent elles-mêmes sur un ballast, c'est-à-dire une couche de roche concassée.
Bien évidemment, les rails sont assujettis aux traverses. De nombreuses solutions techniques existent pour effectuer cette fixation des rails aux traverses.
On connaît en particulier des systèmes d'attaches élastiques, connues par exemple sous l'appellation anglophone fast-clips , montées par paires sur la traverse de chaque côté du rail à assujettir. Ces attaches élastiques sont montées à coulissement entre une position de déverrouillage, dans laquelle le rail est libre relativement à la traverse, et une position de verrouillage, dans laquelle les attaches sont ramenées contre et sur le pied du rail, de manière à solidariser le rail à la traverse.
On connaît également des machines permettant d'agir sur ces attaches élastiques, en vue de les amener de leur position déverrouillée à leur position verrouillée et vice-versa. De façon classique, ces machines sont montées sur un chariot pourvu de roues, de manière à pouvoir être déplacées sur et le long des rails à fixer. Ces machines comportent également des bras de manoeuvre, mus par des vérins hydrauliques, lesdits bras étant conçus pour venir appuyer sur les attaches élastiques de manière à les plaquer contre le rail en position de verrouillage, ou au contraire à écarter lesdites attaches du rail pour détacher le rail de la traverse.
On connaît notamrnent des machines individuelles , c'est-à-dire conçues et dimensionnées pour pouvoir être déplacées par la seule force humaine d'un opérateur, tel que la clipseuse vendue sous la dénomination commerciale Stumec T6 AP11. Une telle machine est dotée d'un guidon, qui permet à l'opérateur de pousser la machine le long de la voie, l'opérateur s'arrêtant en regard de chaque paire d'attaches élastiques à verrouiller et/ou déverrouiller pour lancer un cycle automatique de verrouillage et/ou de déverrouillage, mis en oeuvre par les bras de manoeuvre hydraulique évoqués précédemment.
Une telle machine individuelle, par son caractère léger et maniable, permet de mener à bien des chantiers de fixation de rails sur des traverses de façon simple et rapide, quelle que soit la nature du terrain sur lequel est disposée la voie, et ce sans qu'une logistique complexe ne soit nécessaire.
Ces machines, si elles donnent généralement toute satisfaction, n'en présentent pas moins la limitation exposée dans ce qui suit.
Il n'est pas inhabituel que, sur une voie de chemin de fer donnée, certaines traverses ne soient pas exactement situées dans le même plan que les autres traverses. Cela a pour conséquence qu'en certains endroits de la voie de chemin de fer, il existe un jeu entre le rail et la traverse, jeu qui rend impossible l'accroche correcte des attaches élastiques sur le rail, laquelle nécessite que le rail soit bien évidemment appuyée contre la traverse. Dès lors, si l'opérateur met tout de même en oeuvre un cycle de verrouillage à l'aide d'une machine connue, les attaches élastiques vont glisser sous le rail, sans fixer ce dernier. Dans ce cas, il est alors nécessaire de soulever le rail à l'aide de moyens de chantiers lourds, afin d'accéder aux attaches disposées sous le rail et les ramener en position de déverrouillage, avant de tenter un nouveau cycle de verrouillage. Un tel contretemps nuit bien évidemment fortement au rendement du chantier, avec toutes les conséquences que cela entraîne.
Il est donc absolument nécessaire, préalablement au lancement du cycle de verrouillage, de plaquer la traverse contre le rail. Cela est réalisé habituellement de façon manuelle, par des personnes accompagnant l'opérateur de la machine. Ces personnes doivent soulever la traverse à l'aide de pinces ou de barres à mines, et maintenir la traverse plaquée tant que le cycle de verrouillage n'est pas complètement achevé, ce qui est une opération épuisante et dangereuse, compte-tenu de la masse à soulever et de la difficulté pratique de soulèvement de cette masse.
En effet, le caractère particulaire du ballast sur lequel reposent les traverses rend difficile la prise d'appui pour soulever la traverse, ce qui peut conduire d'ailleurs à des accidents si la traverse n'est pas suffisamment maintenue ou si le ballast se dérobe.
En définitive, les machines connues nécessitent, lorsqu'il existe un jeu entre une traverse et le rail, un personnel relativement nombreux, soumis à des opérations longues, fatigantes et dangereuses.
Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à porter remède aux inconvénients énumérés précédemment et à proposer une nouvelle machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse permettant de fixer un rail à une traverse de manière facile et rapide, même lorsque le rail n'est pas en parfait appui sur la traverse.
Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse qui permette d'éviter l'utilisation de la force humaine pour fixer un rail de chemin de fer à une traverse, même lorsque le rail n'est pas en parfait appui sur la traverse.
Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse de construction particulièrement simple.
Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse mettant en oeuvre des moyens mécaniques conventionnels et peu coûteux.
Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse permettant de façon simple et peu coûteuse de contrôler de façon automatique la position du rail relativement à la traverse.
Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse qui puisse être utilisée sur des systèmes de fixation rail/traverse standards.
Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse qui ne nécessite pas 10 l'utilisation de traverses spécialement adaptées.
Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse qui permette d'assurer la fixation dudit rail à la traverse de manière totalement automatique, quel que soit le jeu existant entre la traverse et le rail.
Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse particulièrement simple et rapide à utiliser.
Les objets assignés à l'invention visent également à proposer un nouveau procédé de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse permettant la fixation dudit rail à la traverse même lorsque le rail n'est pas en parfait appui sur la traverse, et ce de façon particulièrement simple, rapide et peu onéreuse.
Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'une machine de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse, caractérisée en ce qu'elle comprend un organe de préhension de la traverse ainsi qu'un moyen d'entraînement de l'organe de préhension, ledit moyen d'entraînement étant conçu pour exercer un effort contre une surface mécaniquement indépendante de la traverse pour déplacer par réaction l'organe de préhension, de manière à effectuer un levage de la traverse en direction du rail.
Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de fixation d'un rail de chemin de fer à une traverse, caractérisé en ce qu'il comprend au moins d'une part une étape de préhension de la traverse à l'aide d'un organe de préhension, et d'autre part, postérieurement à l'étape de préhension, une étape d'entraînement de l'organe de préhension à l'aide d'un moyen d'entraînement exerçant un effort contre une surface mécaniquement indépendante de la traverse pour déplacer par réaction l'organe de préhension, de manière à effectuer un levage de la traverse en direction du rail.
D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, 20 donnés à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels: - La figure 1 illustre, selon une vue schématique en perspective, une machine conforme à l'invention.
- La figure 2 illustre, selon une vue de face, un détail de réalisation de la machine illustrée à la figure 1, ledit détail étant encerclé par la ligne 25 pointillée A sur la figure 1, le rail et la traverse étant également représentés.
2890667 7 - La figure 3 illustre, selon une vue schématique latérale, le détail de réalisation de la figure 2, le rail et la traverse n'étant pas représentés.
- La figure 4 illustre, selon une vue de face, un sous-détail du détail de réalisation illustré à la figure 3, et encerclé sur cette figure par la ligne en pointillés B. - La figure 5 illustre le sous-détail de réalisation encerclé par la ligne de pointillés C sur la figure 4.
Les figures 1 à 5 illustrent une machine 1 de fixation d'un rail 2 de chemin de fer à une traverse 3 conforme à l'invention. L'expression chemin de fer doit être ici prise dans son acception la plus large et vise tout type de voies ferroviaires, et par exemple des voies ferroviaires destinées à des trains de transport de personnes et/ou des trains de transport de marchandises, mais également des chemins de fer destinés à des engins de transports publics tels que des tramways, ou encore des chemins de fer à vocation industrielle, par exemple dans le secteur minier.
De manière connue en soi, le rail 2, représenté en coupe sur la figure 2, présente une section sensiblement en I, la base du I formant le pied 2A du rail, destiné à reposer contre la traverse 3, tandis que le sommet du I constitue la zone de roulement 2B, sur laquelle sont destinés à rouler les véhicules appropriés. De manière également connue en soi, la traverse A s'étend quant à elle sensiblement perpendiculairement au rail 2, sous le pied 2A du rail 2, de façon à constituer un support pour ledit rail 2. La traverse A peut être réalisée en tout matériau bien connu de l'homme du métier, et par exemple en bois, acier ou béton. La traverse 3 peut reposer directement sur le sol, ou par l'intermédiaire d'un ouvrage comprenant par exemple un ballast, lequel peut reposer sur une plate- forme en béton.
Sur la figure 2, il n'a été représenté qu'un seul rail pour des raisons de simplicité de représentation.
Bien évidemment, une voie de chemin de fer au sens de l'invention peut comprendre plusieurs rails, et en particulier, de façon classique, deux rails disposés parallèlement l'un relativement à l'autre, et reposant sur une série de traverses disposées de manière régulièrement espacées les unes relativement aux autres.
Tel que cela est illustré à la figure 2, un jeu 18 peut exister entre le rail 2 et la traverse 3, de sorte que la traverse 3 et le rail 2 ne sont pas en contact. Le jeu 18 illustré à la figure 2 est suffisamment important pour empêcher, comme on va le comprendre plus en détails dans ce qui suit, la fixation du rail 2 sur la traverse 3.
Un tel chemin de fer est tout à fait classique et ne constitue pas l'objet en tant que tel de l'invention. Il ne sera donc pas décrit plus en détails dans ce qui suit, étant donné qu'il fait partie intégrante des connaissances de l'homme du métier.
La variante de la machine 1 illustrée aux figures est une machine de type individuel, c'est-à-dire qu'elle est destinée à être utilisée par un opérateur unique. De façon encore plus préférentielle, et tel que cela est illustré aux figures, la machine 1 est une machine c portable , c'est-à-dire une machine suffisamment légère pour pouvoir être déplacée en regard du rail 2 par la force humaine d'un unique opérateur.
Par exemple, dans le cas de la machine illustrée aux figures, ladite machine 1 est destinée à être montée sur un chariot (non représenté), par l'intermédiaire de moyens d'accostage 4. Ledit chariot est lui-même conçu pour rouler sur et le long du rail 2, sous l'effet d'un effort de propulsion exercé par l'utilisateur.
Tel que cela est illustré à la figure 1, l'effort de propulsion fourni par l'utilisateur est transmis à la machine 1 et donc au chariot par l'intermédiaire d'un guidon 5, pourvu de deux poignées 5A, 5B destinées à être saisies par respectivement les mains gauche et droite de l'opérateur.
Les machines portables telles que celles illustrées à la figure 1 sont bien connues en tant que telles. Par exemple, la clipseuse vendue sous la marque commerciale STUMEC de type T6 AP11 fait partie de cette famille des machines portables ou légères . De façon avantageuse, l'invention constitue d'ailleurs une amélioration directe de la machine STUMEC précitée.
Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à une machine de type portable ou légère , mais peut tout aussi bien concerner une machine beaucoup plus lourde et encombrante, mue non plus par la force humaine mais par un moyen moteur ad hoc, tel qu'un moteur thermique par exemple.
La machine 1 conforme à l'invention est conçue pour fixer le rail 2 à la traverse 3, de façon à établir une liaison mécanique, de préférence de type encastrement, entre le rail 2 et la traverse 3, ce qui permet d'obtenir une voie de chemin de fer stable et capable de résister aux efforts générés par les véhicules se déplaçant sur les rails.
La machine 1 conforme à l'invention comprend donc des moyens pour assujettir le rail 2 à la traverse 3, lesdits moyens pouvant être de tout type connu de l'homme du métier.
Conformément à l'invention, la machine 1 comprend également un organe de préhension 6, 6' de la traverse 3.
De manière préférentielle, tel que cela est illustré aux figures, la machine 1 comprend deux moyens de préhension respectivement droit et gauche 6, 6', mais il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée à un nombre déterminé d'organes de préhension. Dans ce qui suit, comptetenu de la symétrie de la machine 1 et pour des raisons de simplicité de description, on ne fera référence qu'à l'organe de préhension , même si la machine 1 illustrée aux figures comprend deux organes de préhension 6, 6'.
L'organe de préhension 6, 6' est destiné à assurer une fonction de saisie de la traverse 3, fonction qui consiste essentiellement à établir une liaison mécanique entre la machine 1 et la traverse 3, liaison mécanique suffisamment forte pour résister au poids de la traverse 3.
L'organe de préhension pourra ainsi être constitué par tout moyen adéquat bien connu de l'homme du métier, et mettre en oeuvre par exemple un serrage de la traverse 3, ou un accrochage de ladite traverse 3, voire encore un enfourchement de ladite traverse 3. De manière générale, l'organe de préhension 6, 6' pourra mettre en oeuvre tout type de technique de préhension bien connu dans le domaine de la manutention, et en particulier de la manutention industrielle ou de travaux publics.
De manière préférentielle, tel que cela est illustré aux figures, la machine 1 est conçue pour des rail 2 et traverse 3 destinés à coopérer avec un moyen d'attache 7, 7' susceptible de passer d'une configuration de déverrouillage (représentée à la figure 2), dans laquelle le rail 2 est libre relativement à la traverse 3, à une configuration de verrouillage (non représentée), dans laquelle ledit moyen d'attache 7, 7' assure la fixation du rail 2 à la traverse 3.
De tels moyens d'attache 7, 7', dans leur principe général, sont bien connus en tant que tels.
De préférence, tel que cela est illustré à la figure 2, ces moyens d'attache 7, 7' sont destinés à être mis en ceuvre par paire, un premier moyen d'attache 7 étant disposé d'un côté du rail 2, tandis qu'un deuxième moyen d'attache 7' est destiné à être positionné de l'autre côté du rail 2, de façon sensiblement symétrique relativement à l'axe de symétrie X-X' de la section transversale du rail 2. Une telle disposition est par ailleurs tout à fait classique dans le domaine technique considéré.
De façon préférentielle, et connue en soi, le moyen d'attache 7, 7' est monté solidaire de la traverse 3, de préférence sur la surface supérieure 3A de la traverse 3, laquelle est destinée à supporter directement le rail 2, tel que cela est illustré à la figure 2.
De façon encore plus préférentielle, le moyen d'attache 7, 7' comprend un clip 8, 8' monté à coulissement sur la traverse 3 entre une position sortante (illustrée à la figure 2) correspondant à la configuration de déverrouillage et une position rentrante (non représentée) correspondant à la configuration de verrouillage. Un tel clip est également connu en tant que tel dans le domaine, et notamment sous l'appellation <c fast- clip . Un tel clip est habituellement constitué d'une tige métallique cintrée montée en translation longitudinale, c'est-à-dire dans le sens de la longueur de la traverse 3, sur une ferrure métallique correspondante 9, 9' ancrée sur la traverse 3. En position rentrante, le clip 8, 8' vient s'appuyer sur et contre le pied 2A du rail, de telle sorte que le rail 2 est coincé entre le clip 8, 8' et la traverse 3, et est ainsi assujetti à la traverse 3.
Dans le cas particulier de ce mode de fixation rail/traverse, l'organe de préhension 6, 6' de la machine 1 conforme à l'invention est préférentiellement conçu pour s'arrimer, de préférence directement, au moyen d'attache 7, 7'.
Cette mesure technique est particulièrement avantageuse, puisqu'elle tire pleinement profit de la conception des traverses connues dans l'art antérieur, et ne nécessite pas, pour réaliser la fonction de préhension, d'adaptation spécifique de la traverse 3, ni la mise en oeuvre de moyens complexes ou très consommateurs en énergie (tels que des pinces hydrauliques par exemple).
De façon préférentielle, dans le cas où le moyen d'attache 7, 7' comprend un clip 8, 8', l'organe de préhension 6, 6' comprend avantageusement un crochet 10, 10' correspondant (visible plus particulièrement sur les figures 4 et 5), ledit crochet 10, 10' étant conformé pour engager le clip 8, 8' correspondant. En particulier, de façon encore plus préférentielle, le crochet 10, 10' est conformé pour engager le clip correspondant 8, 8' lorsque ce dernier se trouve dans sa position sortante.
De façon préférentielle, tel que cela est illustré aux figures, la machine 1 comporte deux crochets 10, 10', dédiés chacun respectivement à un clip 8, 8'. Ces crochets ou griffes 10, 10' se présentent avantageusement chacun sous la forme d'une fourche à dent unique, ladite dent étant destinée à venir se glisser sous le clip 8, 8' entre la surface supérieure 3A de la traverse 3 et ledit clip 8, 8'. L'organe de préhension 6, 6', et donc le crochet correspondant 10, 10' est de préférence monté mobile entre d'une part une position de dégagement, illustrée aux figures, dans laquelle l'organe de préhension 6, 6' n'interagit pas avec la traverse 3 (en particulier le crochet 10, 10' est hors de portée du clip 8, 8'), et d'autre part une position d'amarrage, dans laquelle l'organe de préhension 6, 6' est lié mécaniquement avec la traverse 3, par exemple par interposition du crochet 10, 10' sous le clip correspondant 8, 8', de manière à accrocher ledit clip.
Avantageusement, l'organe de préhension 6, 6' est monté à rotation sur un châssis 11, de préférence par l'intermédiaire d'un bras correspondant 19, 19', lequel est directement monté sur ledit châssis 11. Le châssis 11 porte également le moyen d'accostage 4, ainsi que le guidon 5 précédemment évoqués.
L'axe de rotation du bras 19, 19', et donc de l'organe de préhension 6, 6', relativement au châssis s'étend de préférence sensiblement perpendiculairement à la traverse 3, dans la direction locale d'extension du rail 2, tel que cela est illustré à la figure 2.
La position angulaire de l'organe de préhension 6, 6' est avantageusement commandée par un vérin hydraulique correspondant 12, 12', actionnant le bras 19, 19' et étant alimenté à cet effet par une pompe hydraulique installée sur un moteur thermique 13.
Chaque vérin 12, 12' est de préférence un vérin double effet, afin de permettre un déplacement angulaire contrôlé du bras 19, 19' indifféremment dans le sens horaire ou anti-horaire. Le déplacement de l'organe de préhension 6, 6' peut être ainsi commandé, de préférence de manière continue, par l'utilisateur, grâce à un premier organe de commande 14 monté préférentiellement sur une des poignées 5B du guidon 5.
Conformément à l'invention, la machine 1 comprend également un moyen d'entraînement 15 de l'organe de préhension 6, 6'.
En d'autres termes, le moyen d'entraînement 15 est destiné à assurer la 25 mise en mouvement de l'organe de préhension 6, 6', et donc de la traverse 3 lorsque l'organe de préhension 6, 6' a saisi la traverse 3 et est ainsi mécaniquement lié à cette dernière.
Le moyen d'entraînement 15 est conçu pour exercer un effort, qui est de préférence un effort de poussée, contre une surface mécaniquement indépendante de la traverse 3, pour déplacer par réaction l'organe de préhension 6, 6', de manière à effectuer un levage de la traverse 3 en direction du rail 2. De façon encore plus préférentielle (illustrée aux figures), l'effort exercé par le moyen d'entraînement 15 est un effort de poussée dirigé sensiblement selon la direction verticale, du haut vers le bas, le moyen d'entraînement étant positionné en regard et au-dessus de la surface destinée à être soumise à l'effort.
En d'autres termes, l'invention repose tout particulièrement sur un principe de levage indirect, selon lequel une force de levage n'est pas directement exercée sur la traverse 3 par l'intermédiaire de l'organe de préhension 6, 6', mais est au contraire exercée, à partir de la machine 1, sur un appui indépendant de la traverse 3, appui qui exerce en retour une force de réaction déplaçant le moyen d'entraînement 15 lui-même, mais également et consécutivement l'organe de préhension 6, 6' qui lui est attaché, et donc la traverse 3 qui a été saisie au préalable par l'organe de préhension 6, 6'.
Ainsi, le levage de la traverse 3 en direction du rail 2 repose sur le principe mécanique d'action/réaction qui s'avère être particulièrement avantageux dans le cadre de la fixation d'un rail 2 à une traverse 3, puisqu'il permet, si cela est nécessaire, de rapprocher le rail 2 de la traverse 3 de manière extrêmement simple, à l'aide de moyens légers et compacts qui peuvent être très facilement embarqués sur une machine de fixation <c légère et individuelle, sans nécessiter de modification structurelle profonde, en terme de renforcement mécanique notamment, d'une telle machine.
Avantageusement, l'organe de préhension 6, 6' et le moyen d'entraînement 15 sont reliés fonctionnellement pour effectuer un levage de la traverse 3 jusqu'à ce que ladite traverse 3 soit sensiblement plaquée contre le rail 2, c'est-à-dire, en d'autres termes, jusqu'à ce qu'elle vienne en butée, par sa surface supérieure 3A, contre le pied 2A du rail 2.
Grâce à cette mesure technique, la machine 1 selon l'invention est en mesure de corriger une irrégularité d'accostage entre le rail 2 et la traverse 3, irrégularité provenant par exemple d'une mauvaise distribution du ballast ou plus simplement d'un accident de terrain, et conduisant à la présence du jeu 18 (cf. figure 2) entre la traverse 3 et le pied 2A, jeu 18 qui empêche de mener à bien l'opération de fixation du rail 2 à la traverse 3.
La machine 1 selon l'invention permet ainsi de manière très simple d'annuler ce jeu 18 en levant la traverse 3 grâce au moyen décrit précédemment, basé sur le principe d'action/réaction.
De manière préférentielle, le moyen d'entraînement 15 est conçu pour exercer un effort, et de préférence un effort de poussée, contre le rail 2 lui-même, et en particulier sur la zone de roulement 2B, ledit rail 2 formant ainsi la surface mécaniquement indépendante de la traverse 3, surface destinée à produire l'effort de réaction conduisant au levage de la traverse 3.
Cette mesure technique permet une construction particulièrement simple et compacte de la machine 1, ainsi qu'une bonne stabilité de ladite machine lorsque l'effort de poussée est exercé contre le rail 2 par le moyen d'entraînement 15, puisque le rail 2 est généralement réalisé en un matériau extrêmement lourd et rigide, particulièrement stable.
L'exercice de la poussée sur le rail 2 s'avère également très intéressant du point de vue de l'efficacité de l'opération, car il permet ainsi à la machine 1 2890667 16 d'agir simultanément sur les deux éléments à rapprocher l'un de l'autre, à savoir le rail 2 d'une part, lequel est soumis à l'effort de poussée du moyen d'entraînement 15, et la traverse 3 d'autre part, laquelle est soumise à l'effort de réaction exercé en retour par l'intermédiaire de l'organe de préhension 6, 6'.
Bien évidemment, il est tout à fait envisageable que le moyen d'entraînement 15 exerce un effort sur toute surface autre que la zone de roulement 2B (par exemple sur le ballast ou sur le sol), dans la mesure où la surface choisie est indépendante mécaniquement de la traverse 3 et procure un appui suffisamment stable pour générer en réaction la force de levage de la traverse 3.
La fonction de levage de la machine 1 est donc assurée par deux moyens principaux qui coopèrent entre eux, à savoir d'une part un organe de préhension 6, 6' de la traverse 3, qui est destiné à assurer une liaison mécanique entre la machine 1 (ou du moins une partie de la machine 1: par exemple le châssis 11), et d'autre part un moyen d'entraînement 15, qui lorsqu'il exerce un effort, et en particulier un effort de poussée, contre une surface indépendante de la traverse 3 produit en retour un effort de levage du châssis 11, effort transmis à la traverse 3 par l'intermédiaire de l'organe de préhension 6, 6'.
Avantageusement, le moyen d'entraînement 15 comprend un vérin 15A. Le vérin 15A est de préférence un vérin hydraulique, de telle sorte qu'il est alimenté par la même pompe hydraulique qui alimente les vérins 12, 12'permettant la manipulation de l'organe de préhension 6, 6'. De manière connue en soi, le vérin 15A comprend un cylindre 15B au sein duquel se meut une tige coulissante 15C.
Ce vérin 15A est de préférence un vérin simple effet à retour par ressort. Il est avantageusement monté de telle sorte que son cylindre 15B soit assujetti au châssis 11, orienté selon la direction verticale, de telle sorte que lorsque la machine 1 est en situation de fixation d'un rail 2 à une traverse 3 (tel que cela est illustré à la figure 2), le cylindre 15B et la tige 15C s'étendent tous deux de façon coaxiale sensiblement dans la direction X-X'.
L'extrémité de la tige 15C destinée à venir en appui contre le rail 2 est avantageusement pourvu d'un patin 15D dont la matière et les dimensions sont choisies pour permettre un appui stable et fiable de la tige 15C contre le rail 2.
Avantageusement, la machine 1 conforme à l'invention comprend un moyen d'évaluation (non visible sur les figures) du niveau d'effort exercé par le moyen d'entraînement 15 sur la surface mécaniquement indépendante de la traverse, qui est de préférence formée par la zone de roulement 2B du rail 2.
Le moyen d'évaluation permet donc d'évaluer le niveau d'effort (qui est avantageusement un niveau d'effort de poussée) exercé par le moyen d'entraînement 15, c'est-à-dire qu'il permet de fournir indirectement une valeur représentative de la force de levage exercée sur la traverse 3.
De façon préférentielle, dans le cas où, comme cela est illustré aux figures, le moyen d'entraînement 15 comprend un vérin 15A, le moyen d'évaluation comprend quant à lui un capteur de pression agencé pour mesurer la pression au sein dudit vérin 15A, c'est-à-dire la pression hydraulique motrice du fluide contenu dans le cylindre 15B et destiné à actionner la tige 15C en translation axiale.
Grâce à cette mesure technique, il est ainsi très simple et peu onéreux, puisqu'un capteur de pression est un composant standard, de connaître l'effort de poussée exercé par le vérin 15A contre le rail 2, ce qui va permettre, comme cela va être décrit plus en détails dans ce qui suit, de contrôler la course de levage de la traverse 3. La mise en oeuvre d'un vérin hydraulique et d'un capteur de pression en tant que respectivement moyen d'entraînement et moyen d'évaluation du niveau de poussée s'avère donc particulièrement judicieuse compte-tenu de sa simplicité et de son faible coût, en particulier relativement à une solution de mesure de force directe, qui aurait nécessité un arrangement mécanique complexe, fragile et a priori peu fiable pour une application dans le domaine des travaux ferroviaires.
Avantageusement, le moyen d'entraînement 15 est relié fonctionnellement au moyen d'évaluation pour que lorsque ledit moyen d'évaluation détecte un niveau d'effort prédéterminé, correspondant à un niveau de levage prédéterminé de la traverse, le moyen d'entraînement 15 maintient alors sensiblement l'effort audit niveau d'effort prédéterminé.
En particulier, dans le cas de la variante de réalisation de l'invention illustrée aux figures, le moyen d'entraînement 15 est relié fonctionnellement au moyen d'évaluation pour que lorsque le moyen d'évaluation détecte un niveau de poussée prédéterminé, correspondant à un niveau de levage prédéterminé de la traverse, le moyen d'entraînement 15 maintient sensiblement la poussée à une valeur constante correspondant au niveau de poussée prédéterminé. Grâce à cette mesure technique, la machine 1 conforme à l'invention est capable de déterminer de manière automatique le moment où la traverse 3 a été levée jusqu'à venir se plaquer contre le pied 2A, et est aussi capable, une fois ce moment détecté, de maintenir un effort sensiblement constant permettant de maintenir plaquée la traverse 3 contre le rail 2.
Plus précisément, il suffit de choisir un niveau d'effort prédéterminé (correspondant à un niveau de pression prédéterminé pour le cas, illustré aux figures, où le moyen d'évaluation est un capteur de pression) suffisamment élevé en regard du poids de la traverse 3 pour que l'on soit assuré que la traverse 3 vienne se plaquer contre le pied 2A quel que soit l'ampleur du jeu 18 éventuellement existant entre le pied 2A et la surface supérieure 3A de la traverse 3.
Une fois ce niveau d'effort prédéterminé atteint, on est alors certain que la traverse 3 s'est déplacée selon une course de levage suffisante pour venir en butée contre le rail 2.
La traverse 3 est alors maintenue, grâce à l'exercice d'un effort constant par 10 le moyen d'entraînement 15, sensiblement plaquée contre le rail, de manière à ce que les opérations de fixation du rail 2 à la traverse 3 soit effectuées.
L'invention permet donc, dans ce mode de réalisation particulièrement avantageux, de s'assurer automatiquement de manière très simple, fiable et robuste que la traverse 3 s'est déplacée selon une course de levage suffisante pour venir se plaquer contre le rail 2, et ce sans qu'il ne soit nécessaire de mettre en oeuvre un système compliqué, utilisant par exemple des capteurs de position, dont la fiabilité serait moindre, tandis que le niveau de complexité serait a priori accru.
Avantageusement, dans le cas illustré aux figures où la machine 1 est spécifiquement conçue pour des rail et traverse destinés à coopérer avec un moyen d'attache 7, 7' susceptible de passer d'une configuration de déverrouillage à une configuration de verrouillage, ladite machine 1 comprend un moyen de manoeuvre 16, 16' du moyen d'attache 7, 7' conçu pour faire passer ledit moyen d'attache 7, 7' de sa configuration de déverrouillage à sa configuration de verrouillage.
De préférence, lorsque, comme cela est illustré à la figure 2, le moyen d'attache 7, 7' comprend un clip 8, 8' monté à coulissement sur la traverse 3, le moyen de manoeuvre correspondant 16, 16' est conçu pour exercer une poussée longitudinale sur le clip 8, 8', selon la direction de coulissement dudit clip, de manière à amener le clip 8, 8' en position rentrante, à partir de sa position sortante.
Avantageusement, tel que cela est illustré aux figures, le moyen de manoeuvre 16, 16' comprend une plaque de pression 17, 17' correspondante montée mobile entre une première position extrême, correspondant à un dégagement complet de la plaque 16, 16' relativement au clip correspondant 8, 8', et une seconde position extrême, correspondant à un enfoncement complet en position rentrante du clip 8,8', ladite plaque correspondante 17, 17' étant en appui contre le clip. Dans sa course de sa première position extrême à sa seconde position extrême, la plaque 17, 17' vient ainsi entraîner, de préférence par poussée longitudinale, le clip 8, 8' jusqu'à sa position rentrante.
Avantageusement, le moyen de manoeuvre 16, 16', constitué de préférence par la plaque 17, 17', est monté à rotation relativement au châssis 11 de la machine 1, entre sa première position extrême et sa seconde position extrême. De façon préférentielle, ladite plaque 17, 17' est montée sur le même bras 19, 19' que celui sur lequel est monté l'organe de préhension 6, 6'. Grâce à cette mesure technique, la machine 1 gagne en compacité, ainsi qu'en efficacité et rapidité pour mener à bien un cycle de levage de traverse et de fixation rail/traverse, comme cela va être décrit plus en détails dans ce qui suit.
De manière particulièrement avantageuse, le crochet 10, 10' formant l'organe de préhension 6, 6' vient de matière avec la plaque correspondante 17, 17'.
En d'autres termes, le crochet 10, 10' et la plaque 17, 17' forment une seule et même pièce unitaire, ladite pièce permettant d'assurer d'une part la fonction de préhension, par engagement du crochet 10, 10' sous le clip 8, 8', et d'autre part la fonction de manoeuvre, par poussée du clip 8, 8' avec la plaque 17, 17'.
Avantageusement, l'organe de préhension 6, 6', le moyen d'entraînement 15 et le moyen de manoeuvre 16, 16' sont reliés fonctionnellement pour réaliser la séquence d'opérations successives suivante: - préhension de la traverse 3 par l'organe de préhension 6, 6', - déplacement de la traverse 3 selon sensiblement la direction verticale, vers le haut, par déplacement de l'organe de préhension 6, 6' à l'aide du moyen d'entraînement 15, jusqu'à ce que la traverse 3 soit sensiblement plaquée contre le rail 2, déplacement du moyen d'attache 7, 7' de sa position de 15 déverrouillage à sa position de verrouillage à l'aide du moyen de manoeuvre 16, 16'.
Grâce au fait que (de manière optionnelle) l'organe de préhension 6, 6' et le moyen de manoeuvre 16, 16' sont montés sur le même bras rotatif 19, 19', l'ensemble de cette séquence de fixation, qui comprend une première sous- séquence de levage et une seconde sous-séquence de fixation proprement dite, est réalisée en mettant en jeu uniquement deux mouvements distincts, à savoir d'une part le mouvement de la tige 15C du vérin 15A, et d'autre part du bras 19, 19' (à l'aide du vérin correspondant 12, 12').
La machine 1 selon l'invention présente donc une conception particulièrement compacte et optimisée qui permet une fixation efficace du rail 2 à la traverse 3 quel que soit le jeu 18 existant entre le rail 2 et la traverse 3, et ce de manière très rapide et sûre, sans effort pour l'opérateur.
On va maintenant décrire plus en détails le fonctionnement de la machine 1 illustrée aux figures.
En premier lieu, la machine 1 est reliée à un chariot (non représenté) par l'intermédiaire du moyen d'accostage 4. Ledit chariot est installé sur les rails à fixer.
Le chariot est mobile sur les rails, car il est doté de galets destinés à rouler sur la zone de roulement 2B. L'opérateur peut ainsi pousser le chariot, et donc la machine 1, à l'aide du guidon 5 jusqu'à se trouver en regard d'une paire de clips 8, 8'. L'opérateur peut positionner de façon précise la machine 12 relativement aux clips 8, 8' grâce à des organes d'autopositionnement 20, 20' destinés à venir en appui sur la ferrure correspondante 9, 9' du clip 8, 8'.
Un tel moyen d'autopositionnement est bien connu en tant que tel, et par exemple mis en oeuvre sur les machines STUMEC mentionnées dans ce qui précède. A l'aide du premier moyen de manipulation 14, l'opérateur commande la préhension de la traverse 3, par déplacement des crochets 10, 10' de leur position de dégagement (illustrée à la figure 2) à leur position d'engagement des clips 8, 8', dans laquelle les crochets sont insérés sous les clips 8, 8', réalisant ainsi l'arrimage de la machine 1 à la traverse 3.
De préférence, le déplacement des crochets 10, 10' est commandé, par l'intermédiaire des vérins 12, 12', en continu, ce qui permet un accrochage précis de la traverse 3, ainsi qu'au besoin (en cas de mauvaise manipulation) un décrochage de la traverse 3 par action en sens inverse sur le premier moyen de manipulation 14, ce qui commande la rétractation de la tige correspondante du vérin double effet 12, 12'.
Dans le cas, illustré à la figure 2, où il existe un jeu 18 entre le rail 2 et la traverse 3 suffisant pour empêcher le verrouillage du rail 2 sur la traverse 3 à l'aide des clips 8, 8', l'opérateur commande, à l'aide d'un second moyen de manipulation 21, la descente verticale vers le bas de la tige 15C du vérin 15A, ladite tige 15C venant en appui sur le rail 2 par l'intermédiaire du patin 15D. Sous l'effet de la poussée exercée par le vérin 15A contre le rail 2, le châssis 14 auquel est attaché le vérin 15A est soulevé par réaction, et entraîne avec lui la traverse 3, par l'intermédiaire de l'organe de préhension 6, 6'.
L'utilisateur maintient son action sur le second moyen de manipulation 21 jusqu'à ce que la traverse soit en réaction levée verticalement vers le haut pour venir en butée contre le pied 2A du rail 2.
Le capteur de pression agencé pour mesurer la pression au sein du vérin 15A détecte alors le niveau de pression prédéterminé correspondant à une position de la traverse 3 dans laquelle ladite traverse 3 est sensiblement plaquée contre le rail 2. Dès que cette pression prédéterminée est détectée, le cycle de fixation est automatiquement lancé, c'est-à-dire que les bras 19, 19' poursuivent leur course en rotation pour que les plaques 16, 16' poussent les clips 8, 8' jusqu'à leur position rentrante, dans laquelle ils viennent en appui de blocage contre le pied 2A. Bien évidemment, pendant cette opération de fixation, la pression est maintenue au niveau prédéterminé dans le vérin 15A, de façon à maintenir la traverse 3 plaquée contre le rail 2 tant que la fixation rail 2/traverse 3 n'est pas complètement achevée. Des capteurs de fin de course (non représentés) détectent la seconde position extrême des bras 19, 19' et plaques 17, 17' et lancent automatiquement le retour des bras 19, 19' à leur position initiale, correspondant à la position de dégagement des crochets 10, 10' et de désengagement de la plaque 17, 17'.
Le système est ainsi réinitialisé pour le cycle suivant. Simultanément au retour des bras 19, 19', le relâchement du second moyen de manipulation 21 commande la rentrée de la tige 15C du vérin 15A dans le cylindre 15B.
Un cycle complet de levage et fixation est ainsi achevé.
Bien entendu, s'il n'y a pas de jeu 18 entre la traverse 3 et le rail 2, il suffit de lancer uniquement le cycle de fixation proprement dit avec le premier moyen de manipulation 14.
L'ensemble du circuit hydraulique ainsi que l'automatisation de ce circuit est réalisé à l'aide de moyens standards, bien connus de l'homme du métier, 10 mettant en oeuvre en particulier un distributeur hydraulique, ainsi que des relais électriques.
On peut également avantageusement prévoir une articulation du châssis 11 pour améliorer le comportement de ce dernier lorsque le vérin 15A exerce son effort de poussée, en vue de minimiser le risque de cassure du châssis 11 par les forces générées par l'accrochage et le levage de la traverse 3.
Il est également envisageable de monter la machine 1 sur un chariot susceptible d'accueillir en parallèle une deuxième machine identique, de façon à traiter simultanément la fixation de deux rails parallèles.
En définitive, la machine 1 selon l'invention permet ainsi une double fonction, à savoir une fonction de fixation proprement dite et une fonction de levage de la traverse 3, cette double fonction étant réalisée à l'aide de moyens qui sont tous montés les uns relativement aux autres pour former un ensemble unitaire monobloc et indépendant.
En particulier, l'organe de préhension 6, 6', le moyen d'entraînement 15 et le moyen de manoeuvre 16, 16' sont tous montés sur le châssis unique 11.
L'invention concerne également un procédé de fixation d'un rail 2 de chemin de fer à une traverse 3, procédé qui est susceptible d'être mis en oeuvre à l'aide de la machine 1 précédemment décrite, mais qui peut également être mis en oeuvre par tout autre moyen.
Ce procédé comprend au moins: - une étape de préhension de la traverse 3 à l'aide d'un organe de préhension 6, 6', cette étape de préhension ayant pour but essentiel 10 de solidariser la traverse 3 à l'organe de préhension 6, 6' ; - et, postérieurement à l'étape de préhension, une étape d'entraînement dudit organe de préhension 6, 6' à l'aide d'un moyen d'entraînement 15 exerçant un effort, de préférence un effort de poussée, contre une surface mécaniquement indépendante de la traverse 3 pour déplacer par réaction l'organe de préhension 6, 6', de manière à effectuer un levage de la traverse 3 en direction du rail 2.
Le procédé conforme à l'invention implique donc, outre une étape de fixation du rail 2 à la traverse 3, une opération de levage de la traverse basée sur le 20 principe mécanique d'action/réaction.
Avantageusement, au cours de l'étape d'entraînement, on effectue un levage de la traverse 3 jusqu'à ce que la traverse 3 soit sensiblement plaquée contre le rail 2. De préférence, au cours de l'étape d'entraînement, ledit effort, qui est de préférence un effort de poussée, dirigé sensiblement selon la direction verticale vers le bas, est exercé contre le rail 2, lequel forme ainsi ladite surface mécaniquement indépendante de la traverse 3.
Bien évidemment, cette poussée peut être exercée contre toute autre surface indépendante mécaniquement de la traverse 3, et par exemple directement sur le ballast ou sur le sol.
Avantageusement, le procédé conforme à l'invention est conçu pour des rail 2 et traverse 3 destinés à coopérer avec un moyen d'attache 7, 7' susceptible de passer d'une configuration de déverrouillage (illustrée à la figure 2), dans laquelle le rail 2 est libre relativement à la traverse 3, c'est-à-dire qu'il repose en appui simple sur ladite traverse 3, à une configuration de verrouillage (non représentée), dans laquelle ledit moyen d'attache 7, 7' assure la fixation du rail 2 à la traverse 3.
Avantageusement, le procédé conforme à l'invention comprend, postérieurement à l'étape d'entraînement une étape de déplacement du moyen d'attache 7, 7' de sa position de déverrouillage à sa position de verrouillage, à l'aide d'un moyen de manoeuvre 16, 16'.
Avantageusement, le procédé conforme à l'invention comprend également une étape d'évaluation du niveau d'effort (qui est de préférence un effort de poussée) exercé par le moyen d'entraînement 15, ainsi qu'une étape de comparaison de ce niveau d'effort évalué avec un niveau d'effort (qui est préférentiellement un niveau d'effort de poussée) prédéterminé, ledit niveau d'effort prédéterminé correspondant à un niveau de levage prédéterminé de la traverse 3.
Avantageusement, le procédé comprend également, si le niveau d'effort évalué est sensiblement égal au niveau d'effort prédéterminé, une étape de maintien de l'effort (qui est préférentiellement un effort de poussée) à sensiblement ce niveau d'effort prédéterminé.
Avantageusement, l'étape d'évaluation décrite précédemment est menée pendant le déroulement de l'étape d'entraînement, c'est-à-dire que l'effort exercé par le moyen d'entraînement 15 est en permanence comparé avec le niveau d'effort prédéterminé, de manière à lancer l'étape de maintien dès que le niveau d'effort prédéterminé est atteint.
Avantageusement, l'étape de maintien de l'effort et en particulier de l'effort de poussée, est donc menée après l'étape d'entraînement si le niveau d'effort requis a été atteint, l'atteinte de ce niveau requis correspondant à l'atteinte par la traverse 3 de sa position de butée contre le rail 2.
Avantageusement, l'étape de déplacement du moyen d'attache 7, 7' est menée pendant le déroulement de l'étape de maintien de l'effort. En d'autres termes, une fois la traverse 3 plaquée contre le rail 2 sous l'effet de l'effort de poussée exercé par le moyen d'entraînement 15, l'effort exercé par ledit moyen d'entraînement 15 est maintenu sensiblement constant, ce qui permet de maintenir en position fixe la traverse 3 relativement au rail 2, tandis que simultanément le moyen d'attache 7, 7' est amené dans sa position de verrouillage.
De façon préférentielle, le procédé conforme à l'invention constitue un procédé automatique c'est-à-dire que les étapes décrites dans ce qui précède peuvent être effectuées selon des séquences prédéterminées, dont le déroulement est assuré automatiquement.

Claims (21)

REVENDICATIONS
1 - Machine (1) de fixation d'un rail (2) de chemin de fer à une traverse (3), caractérisée en ce qu'elle comprend un organe de préhension (6, 6') de la traverse (3) ainsi qu'un moyen d'entraînement (15) de l'organe de préhension (6, 6'), ledit moyen d'entraînement (15) étant conçu pour exercer un effort contre une surface mécaniquement indépendante de la traverse (3) pour déplacer par réaction l'organe de préhension (6, 6'), de manière à effectuer un levage de la traverse (3) en direction du rail (2).
2 - Machine (1) selon la revendication 1 caractérisée en ce que l'organe de préhension (6, 6') et le moyen d'entraînement (15) sont reliés fonctionnellement pour effectuer un levage de la traverse (3) jusqu'à ce que la traverse (3) soit sensiblement plaquée contre le rail (2).
3 - Machine (1) selon la revendication 1 ou 2 caractérisée en ce que le moyen d'entraînement (15) est conçu pour exercer ledit effort contre le rail (2), lequel forme ainsi ladite surface mécaniquement indépendante de la traverse (3).
4 - Machine (1) selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisée en ce que le moyen d'entraînement (15) comprend un vérin (15A).
- Machine (1) selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen d'évaluation du niveau d'effort exercé par le moyen d'entraînement sur la surface mécaniquement indépendante de la traverse.
6 - Machine (1) selon les revendications 4 et 5 caractérisée en ce que ledit moyen d'évaluation comprend un capteur de pression agencé pour mesurer la pression au sein du vérin (15A).
7 - Machine (1) selon la revendication 5 ou 6 caractérisée en ce que le moyen d'entraînement (15) est relié fonctionnellement au moyen d'évaluation pour que lorsque le moyen d'évaluation détecte un niveau d'effort prédéterminé correspondant à un niveau de levage prédéterminé de la traverse (3), le moyen d'entraînement (15) maintient sensiblement ledit effort audit niveau d'effort prédéterminé.
8 - Machine (1) selon l'une des revendications 1 à 7 caractérisée en ce qu'elle est conçue pour des rail (2) et traverse (3) destinés à coopérer avec un moyen d'attache (7, 7') susceptible de passer d'une configuration de déverrouillage, dans laquelle le rail (2) est libre relativement à la traverse (3), à une configuration de verrouillage, dans laquelle ledit moyen d'attache (7, 7') assure la fixation du rail (2) à la traverse (3).
9 - Machine (1) selon la revendication 8 caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de manoeuvre (16, 16') du moyen d'attache (7, 7') conçu pour faire passer le moyen d'attache (7, 7') de sa configuration de déverrouillage à sa configuration de verrouillage.
-Machine (1) selon la revendication 8 ou 9 caractérisée en ce que le moyen d'attache (7, 7') est monté solidaire de la traverse (3).
11 - Machine (1) selon la revendication 10 caractérisée en ce que le moyen d'attache (7, 7') comprend un clip (8, 8') monté à coulissement sur la traverse (3) entre une position sortante correspondant à la configuration de déverrouillage et une position rentrante correspondant à la configuration de verrouillage.
12 -Machine (1) selon la revendication 10 ou 11 caractérisée en ce que l'organe de préhension (6, 6') est conçu pour s'arrimer audit moyen d'attache (7, 7').
13 -Machine (1) selon les revendications 11 et 12 caractérisée en ce que l'organe de préhension (6, 6') comprend un crochet (10, 10') conformé pour engager le clip (8, 8') dans sa position sortante.
14 -Machine (1) selon l'une des revendications 9 à 13 caractérisée en ce que l'organe de préhension (6, 6'), le moyen d'entraînement (15) et le moyen de manoeuvre (16, 16') sont reliés fonctionnellement pour réaliser la séquence d'opérations successives suivantes: préhension de la traverse (3) par l'organe de préhension (6, 6'), déplacement de la traverse (3) par déplacement de l'organe de préhension (6, 6') à l'aide du moyen d'entraînement (15), jusqu'à ce que la traverse (3) soit sensiblement plaquée contre le rail (2), déplacement du moyen d'attache (7, 7') de sa position de déverrouillage à sa position de verrouillage à l'aide du moyen de manoeuvre (16, 16').
15 -Machine (1) selon l'une des revendications 1 à 14 caractérisée en ce qu'elle est conçue et dimensionnée pour pouvoir être déplacée en regard du rail (2) par la force humaine d'un unique opérateur.
16 -Procédé de fixation d'un rail (2) de chemin de fer à une traverse (3), caractérisé en ce qu'il comprend au moins d'une part une étape de préhension de la traverse (3) à l'aide d'un organe de préhension (6, 6'), et d'autre part, postérieurement à l'étape de préhension, une étape d'entraînement de l'organe de préhension (6, 6') à l'aide d'un moyen d'entraînement (15) exerçant un effort contre une surface mécaniquement indépendante de la traverse (3) pour déplacer par réaction l'organe de préhension (6, 6'), de manière à effectuer un levage de la traverse (3) en direction du rail (2).
17 -Procédé selon la revendication 16 caractérisé en ce qu'au cours de l'étape d'entraînement, on effectue un levage de la traverse (3) jusqu'à ce que la traverse (3) soit sensiblement plaquée contre le rail (2).
18 -Procédé selon la revendication 16 ou 17 caractérisé en ce qu'au cours de l'étape d'entraînement, ledit effort est exercé contre le rail (2), lequel forme ainsi ladite surface mécaniquement indépendante de la traverse (3).
19 -Procédé selon l'une des revendications 16 à 18 caractérisé en ce qu'il est conçu pour des rail (2) et traverse (3) destinés à coopérer avec un moyen d'attache susceptible de passer d'une configuration de déverrouillage, dans laquelle le rail (2) est libre relativement à la traverse (3), à une configuration de verrouillage, dans laquelle ledit moyen d'attache (7, 7') assure la fixation du rail (2) à la traverse (3).
-Procédé selon la revendication 19 caractérisé en ce qu'il comprend, postérieurement à l'étape d'entraînement, une étape de déplacement du moyen d'attache (7, 7') de sa position de déverrouillage à sa position de verrouillage, à l'aide d'un moyen de manoeuvre (16, 16').
21 -Procédé selon la revendication 20 caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'évaluation du niveau d'effort exercé par le moyen d'entraînement (15), ainsi qu'une étape de comparaison de ce niveau d'effort évalué avec un niveau d'effort prédéterminé correspondant à un niveau de levage prédéterminé de la traverse (3), ledit procédé comprenant également, si le niveau d'effort évalué est sensiblement égal au niveau prédéterminé, une étape de maintien de l'effort à sensiblement ce niveau d'effort prédéterminé.
22 - Procédé selon la revendication 21 caractérisé en ce que l'étape d'évaluation est menée pendant le déroulement de l'étape d'entraînement, tandis que l'étape de maintien de l'effort est menée après l'étape d'entraînement.
23 -Procédé selon la revendication 21 ou 22 caractérisé en ce que l'étape de déplacement du moyen d'attache est menée pendant le déroulement de l'étape de maintien de l'effort.
24 -Procédé selon l'une des revendications 16 à 23 caractérisé en ce qu'il constitue un procédé automatique.
FR0509210A 2005-09-09 2005-09-09 Machine de fixation d'un rail de chemin de fer a une traverse et procede correspondant Expired - Fee Related FR2890667B1 (fr)

Priority Applications (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR0509210A FR2890667B1 (fr) 2005-09-09 2005-09-09 Machine de fixation d'un rail de chemin de fer a une traverse et procede correspondant

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR0509210A FR2890667B1 (fr) 2005-09-09 2005-09-09 Machine de fixation d'un rail de chemin de fer a une traverse et procede correspondant

Publications (2)

Publication Number Publication Date
FR2890667A1 true FR2890667A1 (fr) 2007-03-16
FR2890667B1 FR2890667B1 (fr) 2007-12-14

Family

ID=36470361

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
FR0509210A Expired - Fee Related FR2890667B1 (fr) 2005-09-09 2005-09-09 Machine de fixation d'un rail de chemin de fer a une traverse et procede correspondant

Country Status (1)

Country Link
FR (1) FR2890667B1 (fr)

Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US1496157A (en) * 1923-04-10 1924-06-03 Raleigh H Gibson Track liner and the like
US1548569A (en) * 1923-12-26 1925-08-04 Rail Joint Co Track liner
US2188818A (en) * 1938-12-02 1940-01-30 August J Lemke Track-aligning device
US2502750A (en) * 1945-07-27 1950-04-04 Rich David Track-aligning device
FR1019249A (fr) * 1950-03-25 1953-01-19 R Gravelais Soc Cric relève-voie
US2887296A (en) * 1953-08-31 1959-05-19 Railway Track Works Company Railway track aligner

Patent Citations (6)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US1496157A (en) * 1923-04-10 1924-06-03 Raleigh H Gibson Track liner and the like
US1548569A (en) * 1923-12-26 1925-08-04 Rail Joint Co Track liner
US2188818A (en) * 1938-12-02 1940-01-30 August J Lemke Track-aligning device
US2502750A (en) * 1945-07-27 1950-04-04 Rich David Track-aligning device
FR1019249A (fr) * 1950-03-25 1953-01-19 R Gravelais Soc Cric relève-voie
US2887296A (en) * 1953-08-31 1959-05-19 Railway Track Works Company Railway track aligner

Also Published As

Publication number Publication date
FR2890667B1 (fr) 2007-12-14

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2797862A1 (fr) Procede de telescopage d&#39;une fleche de grue, dispositif pour sa mise en oeuvre et fleche de grue en faisant application
EP2020388B1 (fr) Plateforme mobile de dépannage pour magasin de stockage automatisé
FR2954740A1 (fr) Station d&#39;echange de batterie pour vehicules a propulsion electrique, et procede d&#39;echange de batterie
FR3101314A1 (fr) Ensemble de marchepied pour véhicule de transport, véhicule ainsi équipé et procédé de mise en œuvre de ce véhicule
EP2307237B1 (fr) Cale deplaçable le long d&#39;un profile et rabattable par pivotement contre celui-ci pour chaque pneu d&#39;un vehicule routier porte par une unite de transport
FR2476708A1 (fr) Ensemble mobile pour le nettoyage de la couche de ballast des voies ferrees et procede de nettoyage utilisant un tel ensemble
FR2494156A1 (fr) Mecanisme de reperage, de positionnement et d&#39;immobilisation de palettes pour machine transfert a postes multiples
EP0543711B1 (fr) Structure de travure destinée en particulier au franchissement de brèches par des véhicules
FR2640208A1 (fr) Systeme de transport et de depose d&#39;au moins une travure d&#39;un vehicule tel qu&#39;un engin blinde du genie
FR2802504A1 (fr) Dispositif ameliore d&#39;equilibrage d&#39;un navire notamment en roulis
FR2890667A1 (fr) Machine de fixation d&#39;un rail de chemin de fer a une traverse et procede correspondant
EP0168101A2 (fr) Rame ferroviaire pour le renouvellement de voies ferrées, pourvue de moyens de support et de guidage de l&#39;avancement
EP2572759A1 (fr) Dispositif de protection contre la chute
FR2899067A1 (fr) Casseuse a noix
EP0008963B1 (fr) Cisaille guillotine
FR3021284A1 (fr) Engin polyvalent de travaux de maintenance de voie ferree.
FR3031734A1 (fr) Dispositif et procede de transbordement securise d&#39;un camion a un quai de chargement
EP0272957B1 (fr) Machine automatique pour le pilonnage des pains de charbon à cokéfier
FR2707546A1 (fr) Table de pressage pour assemblage d&#39;éléments en bois.
CA2046868C (fr) Dispositif de propulsion pour une rame pour le renouvellement de voies ferrees
EP1827903B1 (fr) Remorque de transport susceptible d&#39;etre charge et decharge au moyen d&#39;un camion equipe d&#39;un bras de prehension
EP3740617B1 (fr) Dispositif d&#39;arrimage d&#39;un appareil de voie ferree
FR2547514A1 (fr) Systeme de remplacement de cages de laminoirs a profiles, chariot porte-cages multifonctions pour la mise en place sur les sites de laminage et le transport vers les sites de premontage
FR2700514A1 (fr) Engin de manutention ferroviaire.
EP0818252A1 (fr) Presse à filage inverse perfectionnée pour le déblocage d&#39;une billette et procédé de mise en oeuvre

Legal Events

Date Code Title Description
ST Notification of lapse

Effective date: 20130531