FR2886249A1 - Ceinture de securite pour vehicule automobiles a trois portes - Google Patents

Abstract

Ceinture de sécurité pour un véhicule à trois portes où l'accès à chacune des places arrière de l'habitacle de ce véhicule s'effectue par un passage derrière le dossier du siège avant, la ceinture comportant une sangle dont la longueur utile est délivrée par un enrouleur et dont l'extrémité opposée comprend une patte d'ancrage (7) sur l'habitacle, caractérisée en ce que la patte d'ancrage est solidaire d'un coulisseau (19) comportant une noix filetée (20) en prise avec une vis sans fin (21) entraînée en rotation par un moteur électrique réversible (22), ce coulisseau coopérant avec un rail de guidage (23) parallèle à la vis, propre à transformer le mouvement de rotation de celle-ci en un mouvement de translation du coulisseau, afin de déplacer la position de la patte d'ancrage, pour passer d'une position où la ceinture est portée à une position où elle est écartée du passage.

Description

CEINTURE DE SECURITE POUR VEHICULE AUTOMOBILE A TROIS PORTES

La présente invention est relative aux ceintures de sécurité pour véhicule automobile et concerne plus particulièrement un perfectionnement apporté aux ceintures de ce genre destinées à équiper l'habitacle d'un véhicule comportant trois portes, où l'accessibilité aux places situées à l'arrière nécessite ordinairement de basculer le dossier du siège du conducteur ou du passager avant selon le cas, pour le rabattre sur l'assise de ce siège, ce mouvement de rabattement, autorisé par commande d'une poignée de déverrouillage ou levier de commande analogue, généralement prévu sur le côté de ce siège pour être aisément manoeuvré, s'accompagnant d'un déplacement de ce siège vers l'avant sur une course limitée, afin de faciliter l'entrée ou la sortie d'un occupant arrière qui pénètre dans l'habitacle par le passage rendu libre entre le siège ainsi avancé et l'ouverture de la porte avant correspondante.

On sait par ailleurs que tout véhicule automobile est équipé de ceintures de sécurité associées chacune à un siège avant, indépendamment de ceintures analogues équipant la banquette arrière, chaque ceinture de siège avant comportant une sangle souple, présentant une grande résistance à l'arrachement et dont une extrémité supporte une patte d'ancrage apte à être solidarisée de l'habitacle du véhicule, sensiblement au voisinage de la partie inférieure du montant vertical central qui sépare, sur le flanc de cet habitacle, les places avant des places arrière, entre les vitres correspondantes prévues de chaque côté du véhicule.

Cette patte est reliée à la carrosserie et constitue un point d'ancrage pour la sangle, 2886249 2 laquelle passe ensuite dans un oeillet de renvoi porté par l'habitacle au voisinage de l'extrémité supérieure du montant central.

Cette sangle, après traversée de l'oeillet de renvoi, pénètre ensuite dans un couloir étroit, habituellement ménagé dans la garniture de l'habitacle au droit également du montant central et se raccorde finalement à un enrouleur à ressort qui libère une longueur suffisante de la sangle pour que, lorsqu'elle est portée par son utilisateur, elle puisse se placer convenablement autour de la poitrine et du bassin de celui-ci.

Dans ce but et de façon classique, la sangle comporte, montée entre la patte d'ancrage à la partie inférieure du montant central de l'habitacle et l'oeillet de renvoi en partie supérieure, une boucle à positionnement ajustable sur la sangle, apte à s'engager sur un mécanisme d'accrochage disposé du côté opposé du siège, sensiblement au niveau de l'assise de celui-ci, cette boucle permettant de disposer la sangle entre la patte d'ancrage et ce mécanisme lors de l'installation de l'utilisateur sur un des sièges avant, la sangle ceinturant ainsi son bassin puis revenant, audelà de la boucle vers l'oeillet de renvoi en s'appliquant contre sa poitrine, la sangle, après traversée de cet oeillet, étant reprise par l'enrouleur dont le réglage est prévu pour exercer une tension adaptée afin de ne pas gêner l'utilisateur.

L'enrouleur de chaque ceinture est par ailleurs prévu pour se bloquer fermement par la mise en oeuvre de moyens d'immobilisation de la sangle en cas de choc du véhicule avec un obstacle extérieur, ce blocage de la ceinture immobilisant le corps du conducteur ou du passager contre son siège en évitant qu'il ne soit projeté vers l'avant et heurte violemment le pare brise ou le tableau de bord s'il s'agit des personnes assises sur les sièges du conducteur ou du passager à côté de lui, et également le dossier de ces sièges, voire également le pare brise, pour les autres passagers, assis sur la banquette arrière.

Or, ces dispositions classiques peuvent présenter des inconvénients, en particulier dans le cas où le véhicule comporte seulement trois portes, exigeant, comme exposé plus haut, que les passagers des places arrière pénètrent dans l'habitacle par un passage créé entre le siège avant correspondant et la banquette, après rabattement et avance de ce siège avant.

En effet, dans cette situation, la sangle de la ceinture, dans sa partie tendue entre son point d'ancrage à la partie inférieure du montant central et l'oeillet de renvoi à la partie supérieure de celui-ci, se dispose plus ou moins en travers de ce passage, en gênant le franchissement de celui-ci par l'utilisateur s'introduisant dans l'habitacle pour s'asseoir sur la banquette arrière.

Notamment, les positions de la patte d'ancrage inférieure et de l'oeillet de renvoi supérieur ne pouvant être déterminées de manière indifférente, sauf à nuire à l'efficacité de la ceinture en cas de blocage de la sangle consécutivement à l'effet d'un choc, empêchant en particulier de rejeter leurs emplacements respectifs trop en arrière par rapport au dossier du siège, l'inconvénient constaté est particulièrement pénalisant pour le confort du passage lorsqu'il entre ou sort de l'habitacle.

On connaît par ailleurs des réalisations où, pour dégager le passage précité et déplacer vers l'arrière le positionnement du brin de la sangle tendu au travers de ce passage, le point d'ancrage 2886249 4 inférieur comporte une rampe s'étendant longitudinalement à la base de l'habitacle, l'extrémité de la sangle formant un ourlet pouvant coulisser sur cette rampe vers l'arrière en étant repoussé à la main par le passager avant qu'il ne pénètre dans l'habitacle.

Cette solution n'est pas pratique et exige que le point d'ancrage soit ramené ensuite vers l'avant sur la rampe pour ne pas nuire à l'efficacité de la ceinture.

La présente invention a pour objet un perfectionnement apporté aux ceintures de sécurité adaptées à un montage sur un véhicule de ce genre où l'habitacle comporte trois portes, deux latérales et une au droit du coffre arrière, en permettant d'effacer momentanément mais automatiquement la sangle de la ceinture en la déplaçant par rapport à sa position normale d'utilisation pour dégager le passage offert à l'utilisateur lorsque le dossier du siège avant est rabattu, la sangle revenant à nouveau de manière automatique en position initiale dès que ce dossier est ramené en position relevée, une fois l'utilisateur assis sur la banquette arrière ou sorti du véhicule.

A cet effet, la ceinture de sécurité considérée, pour un véhicule à trois portes où l'accès à chacune des places arrière de l'habitacle de ce véhicule s'effectue par un passage délimité entre le dossier du siège avant correspondant, apte à être rabattu sur son assise, lequel est en outre susceptible d'être déplacé simultanément vers l'avant du véhicule, la ceinture comportant une sangle dont la longueur utile est délivrée par un enrouleur et dont l'extrémité opposée s'étend à proximité du montant central dans l'habitacle entre une patte d'ancrage sur celui-ci au voisinage de la partie inférieure du montant, et un oeillet de renvoi de la sangle, relié à l'habitacle à la partie supérieure de ce montant, se caractérise en ce que la patte d'ancrage est solidaire d'un coulisseau comportant une noix filetée en prise avec une vis sans fin entraînée en rotation par un moteur électrique réversible, ce coulisseau coopérant avec un rail de guidage parallèle à la vis, solidaire de l'habitacle, propre à transformer le mouvement de rotation de celle-ci commandé par le moteur en un mouvement de translation du coulisseau selon la longueur du rail, afin de déplacer la position de la patte d'ancrage vis-à-vis du montant central pour passer d'une position où la ceinture est portée à une position où elle est écartée du passage.

Selon une caractéristique particulière, le moteur réversible est mis sous tension à travers un premier contact déclenché par le rabattement du dossier du siège avant du véhicule et mis hors tension par un second contact, déclenché par le relèvement du dossier dès retour de l'assise du siège avant en position initiale.

Selon une autre caractéristique, le rabattement du dossier du siège est autorisé par la manoeuvre d'une poignée ou d'un levier analogue, connu en soi, prévu sur le côté de ce dossier en regard de la sangle.

De préférence, la vis sans fin de commande du déplacement orientation l'habitacle.

Ainsi utilisateur de la patte d'ancrage présente une sensiblement horizontale dans et selon l'invention, lorsqu'un souhaite pénétrer dans l'habitacle pour s'asseoir sur la banquette arrière, il provoque, dans un premier temps, le basculement du dossier du siège avant situé du côté où il se présente, en le 2886249 6 rabattant sur son assise, ce mouvement assurant, par un mécanisme classique sur tous les véhicules du genre en cause, le déplacement du siège vers l'avant sur une distance limitée.

La patte d'ancrage de la sangle de la ceinture de sécurité associée à ce siège avant qui, en position normale, a son brin tendu entre cette patte et l'oeillet de renvoi se disposant en travers du passage ménagé derrière le dossier du siège au droit de l'ouverture de la porte correspondante, subit simultanément une modification de son positionnement, la mise en route du moteur électrique, assurée par le rabattement du dossier, provoquant le déplacement du coulisseau selon la longueur de la vis et par suite celui de la patte d'ancrage liée à ce coulisseau, la sangle libérant ainsi le passage pour l'utilisateur qui peut alors aisément pénétrer dans l'habitacle.

Dès que le passager est assis sur la banquette, le relèvement vertical du dossier du siège avant provoque la commande en sens inverse du moteur qui assure le retour en position initiale du coulisseau sur la vis et par suite de la patte d'ancrage, la ceinture étant replacée dans la position où elle peut en cas de besoin exercer pleinement la fonction qui lui est dévolue.

Selon une caractéristique particulière, l'amplitude du déplacement du coulisseau sur la vis entraînée en rotation par le moteur réversible est limitée par deux butées de fin de course.

Dans une mode de réalisation préféré, la patte d'ancrage est solidarisée du coulisseau par une tige de connexion rigide s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction de la vis sans fin.

D'autres caractéristiques d'une ceinture de sécurité pour véhicule automobile, notamment du genre comportant un habitacle à trois portes, établie conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - La Figure 1 est une vue schématique de l'habitacle d'un véhicule automobile, du type comportant trois portes, représenté de côté, avec l'ouverture de sa porte avant disposée en regard du siège du passager situé à côté de celui du conducteur.

- La Figure 2 est une vue semblable à la Figure 1, dans laquelle le siège du passager est représenté avec son dossier incliné et son assise avancée dans l'habitacle pour permettre l'entrée ou la sortie dans ou hors de celui-ci de personnes occupant la banquette arrière du véhicule.

- La Figure 3 est une vue de l'habitacle prise de l'intérieur de celui-ci, le siège du passager avant étant omis sur cette figure, la ceinture de sécurité associée à ce siège étant représentée en position d'utilisation normale.

- La Figure 4 est une vue semblable à celle de la Figure 3, sur laquelle la ceinture de sécurité représentée dans une position facilitant l'accès dans l'habitacle de personnes occupant la banquette arrière.

- La Figure 5 est une vue en perspective, à plus grande échelle, du mécanisme assurant le passage de la ceinture de sécurité de la position illustrée sur la Figure 3 à celle représentée sur la Figure 4.

Sur les Figures 1 à 4, la référence 1 désigne, très schématiquement représenté, l'habitacle d'un 2886249 8 véhicule dit à trois portes, lequel comporte de façon classique deux portes avant situées respectivement en regard d'un côté et de l'autre de l'habitacle, et une porte arrière située au-dessus du coffre, ces diverses portes dont la structure n'importe pas à l'invention, n'étant pas représentées sur cette figure.

Au droit du siège 2 destiné au passager, situé à côté du siège réservé au conducteur, la porte avant correspondante coopère avec une ouverture 3 de dimensions appropriées, prévue pour permettre de pénétrer dans l'habitacle, la porte opposée du côté du conducteur (non représentée) coopérant avec une ouverture identique.

De façon usuelle, le siège 2 du passager avant (comme celui du conducteur) est associé à une ceinture de sécurité 4 dont le détail de la réalisation sera plus particulièrement précisé ci-après, cette ceinture comportant notamment une sangle 5 souple et résistante, dont un brin 6 se termine à son l'habitacle par d'ancrage pour la ceinture.

Pour des raisons propres à assurer un fonctionnement optimal de la ceinture lorsqu'elle est portée par le passage occupant le siège 2 à l'intérieur de l'habitacle (comme du côté opposé pour le conducteur), le brin 6 de la sangle 5 est disposé de telle sorte que son point d'ancrage inférieur au niveau de la patte 7 soit approximativement situé derrière mais relativement près de l'assise 8 du siège 2, de telle sorte que, dans cette position, il s'étende sensiblement en travers d'un espace 9 ménagé derrière le dossier 10 de ce siège, en se disposant ainsi entre l'ouverture 3 de la porte correspondante et la zone 11 située au extrémité voisine du plancher une patte 7 formant un point de 2886249 9 fond de l'habitacle, derrière les sièges avant, dans une zone habituellement pourvue d'une banquette sur laquelle peuvent s'asseoir les autres passagers du véhicule.

Comme illustré sur la Figure 2, l'accès à cette banquette arrière pour les passagers qui souhaitent s'y asseoir, comme la sortie de ces mêmes passagers hors de l'habitacle, à travers le passage 9 derrière le siège avant 2, s'effectuent après une manoeuvre qui, de façon usuelle dans ce type de véhicule à trois portes, consiste à faire basculer le dossier 10 de ce siège vers l'avant pour l'appliquer contre, à tout le moins le rapprocher de l'assise 8, ce basculement du dossier, commandé par une poignée 12 prévue notamment sur le côté de ce dossier, voire sur l'assise, déverrouillant ces deux parties du siège l'une par rapport à l'autre, tout en s'accompagnant de la possibilité de déplacer l'assise 8 vers l'avant de l'habitacle par glissement sur des rails (non représentés) , afin d'accroître la dimension transversale du passage 9 et faciliter le libre accès à la banquette arrière.

Or, on conçoit aisément que si la patte d'ancrage 7 à l'extrémité inférieure du brin 6 de la sangle 5 de la ceinture 4 est solidarisée de l'habitacle et est donc immobilisée en position au droit du passage 9, le déplacement du siège 2 vers l'avant ne permettra pas de dégager suffisamment ce passage, la présence en travers de celui-ci du brin de la sangle gênant le passager qui s'introduit dans l'habitacle ou souhaite s'extraire de celui-ci en quittant la banquette arrière.

L'invention a donc pour objet un dispositif qui permet de modifier automatiquement la position de la patte d'ancrage inférieure 7 du brin d'extrémité 6 de la sangle 5 de la ceinture de sécurité 4, de telle manière que le basculement du dossier 10 du siège 2 vers son assise 8 et le déplacement de cette dernière vers l'avant sous l'effet de la commande de la poignée 12 de la manière illustrée sur la Figure 2, provoque simultanément le déplacement vers l'arrière de la patte 7 afin de libérer totalement le passage 9 pour que le passager puisse pénétrer dans l'habitacle et s'asseoir sur la banquette arrière ou au contraire s'extraire de cet habitacle à travers ce même passage, la patte d'ancrage 7 étant ramenée en position initiale où la ceinture 4 assure ses fonctions de blocage et de protection de l'utilisateur dans les meilleures conditions, le brin 6 étant ramené en travers du passage 9 dans la position illustrée sur la Figure 1.

Sur les Figures 3 et 4 qui illustrent l'habitacle vu de l'intérieur, sont ainsi représentées les deux positions susceptibles d'être occupées par la patte d'ancrage 7 prévue à l'extrémité de la sangle 5 Sur la Figure 3, la sangle 5 de la ceinture 4, avec sa patte d'ancrage montée à son extrémité dirigée vers la partie inférieure de l'habitacle 3, a son brin 6 qui traverse, au voisinage de la partie haute de l'habitacle, au droit du montant central 16 de celui-ci qui sépare l'ouverture 3 des portes avant de la zone 11 qui reçoit la banquette arrière, un oeillet de renvoi 13, le brin 14, au-delà de cet oeillet, étant renvoyé vers un dispositif enrouleur dont le détail de la réalisation, éventuellement bien connu dans la technique, ne concerne pas la présente invention. Un dispositif de réglage 17 peut être prévu dans le montant central 16 pour ajuster le positionnement en hauteur de l'oeillet de renvoi 13.

Cet enrouleur 15 reçoit la partie inférieure du brin 14 et est le cas échéant logé à l'intérieur de l'habitacle derrière la garniture qui tapisse ce dernier, dans un couloir étroit prévu sensiblement selon la hauteur du montant. Sur les dessins des Figures 4 et 5, ce couloir n'est pas représenté, le brin 14 et l'enrouleur 15 étant visibles sur ces figures, le brin s'étendant sensiblement verticalement selon la hauteur du montant central 16.

Le dispositif conforme à l'invention permet dans ces conditions et comme illustré sur les Figures 3 et 4, le brin 14 et l'enrouleur 15 restant dans leurs positions respectives, de déplacer la patte d'ancrage 7 de l'avant vers l'arrière lorsqu'il convient de dégager le passage 9 pour l'entrée ou la sortie des passagers occupant la banquette arrière, ce déplacement s'effectuant dès que le siège 2 est déplacé vers l'avant de l'habitacle avec son dossier 10 rabattu sur son assise 8 sous l'effet de la commande actionnée par la poignée 12, et à l'inverse de ramener la patte d'ancrage 7 de l'arrière vers l'avant pour reprendre sa position initiale, une fois les passagers en place et le siège 2 ramené vers l'arrière avec son dossier relevé et son assise dans l'emplacement permettant normalement.

La Figure grande échelle ce déplacement les conditions passager avant de s'y asseoir illustre en perspective et à plus le mécanisme permettant d'effectuer commandé de la patte d'ancrage 7 dans ainsi définies. au

Sur cette figure, la patte d'ancrage 7 est représentée en traits pleins dans la position qui correspond à l'utilisation adéquate de la ceinture de sécurité lorsque les passagers sont assis sur leurs sièges respectifs, les passagers des sièges avant ayant leur ceinture convenablement verrouillée, notamment par l'intermédiaire du brin 6, s'étendant entre la patte 7 et l'oeillet de renvoi 13, qui comporte une boucle à positionnement ajustable sur la sangle 5 et qui s'engage dans un mécanisme d'accrochage (non représenté), disposé du côté opposé du siège après déroulement d'une longueur convenable de cette sangle depuis l'enrouleur 15.

Cette même patte est représentée en traits pointillés dans sa position opposée lorsqu'elle est déplacée vers l'arrière de l'habitacle, afin que son brin 6 dégage le passage 9 de la manière indiquée.

A cet effet, la patte d'ancrage 7 est réunie par une tige de connexion 18, sensiblement verticale, à un coulisseau 19, qui est lui-même solidaire d'une noix filetée intérieurement et qui coopère avec une vis sans fin 21, sensiblement horizontale et disposée à la partie inférieure de l'habitacle sous l'ouverture 3 de la porte avant.

Cette vis sans fin 21 est susceptible d'être entraînée par un moteur réversible 22 qui l'entraîne selon le cas dans un sens ou dans l'autre, de telle sorte que la noix filetée 20 puisse se déplacer selon la longueur de cette vis, le mouvement de rotation de cette dernière étant transformé en un mouvement de translation pour le coulisseau grâce à la coopération de la noix 20 avec un rail de guidage 23 parallèle à la vis.

La vis 21 et le rail 23 sont montés entre deux supports, respectivement 24 et 25, parallèles l'un à l'autre, disposés aux extrémités de la vis et fixés sur la paroi de l'habitacle par des moyens d'immobilisation appropriés 26.

Le moteur électrique réversible 22 est porté par l'un des supports 25, sa mise sous tension étant commandée par l'intermédiaire de deux butées de fin de course, respectivement 27 et 28, disposées aux extrémités de la vis sans fin 21 et susceptibles d'être actionnées par la noix filetée 20 dans son déplacement sur cette vis pour immobiliser la patte d'ancrage 7 dans l'une ou l'autre de ses deux positions.

Avantageusement, le moteur 22 est commandé par la poignée 12 prévue sur le dossier 10 du siège dès que celui-ci est rabattu sur son assise avec déplacement du siège vers l'avant pour dégager le passage 9, ce mouvement s'accompagnant automatiquement du déplacement vers l'arrière du brin 4 de la sangle 5.

Inversement, une fois les passagers introduits dans l'habitacle, le dossier 10 du siège étant relevé et l'assise 8 ramenée vers l'arrière, un autre contact électrique permet d'alimenter le moteur 22 qui est commandé de manière à entraîner la vis 21 en sens inverse jusqu'à ramener le brin 4 dans sa position initiale.

On réalise ainsi un dispositif simple qui libère le passage d'accès aux places arrière d'un véhicule à trois portes, en évitant toute gêne due au positionnement de la sangle dont le déplacement entre deux positions exactement déterminées est automatique et n'exige aucune intervention manuelle des utilisateurs.

Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrite ci-dessus, en référence aux dessins annexés; elle en embrasse au contraire toutes les variantes.

En particulier, le mécanisme selon l'invention de déplacement de la patte d'ancrage 7 de l'extrémité inférieure de la sangle de la ceinture de sécurité ne s'oppose pas à la mise en oeuvre concomitante d'un dispositif de prétension de cette sangle avec un vérin pyrotechnique, adapté pour permettre d'exercer sur cette sangle une tension immédiate complémentaire, appliquée à la ceinture en cas de choc violent du véhicule, propre à déclencher la mise en oeuvre de ce vérin.

Un tel dispositif de prétension en lui-même connu dans son principe, peut plus particulièrement être conforme à celui qui a été décrit et revendiqué dans la demande de brevet français 2.862.033, au nom de la Société demanderesse, le dispositif comportant un doigt déplaçable sous l'effet du vérin pyrotechnique, logé dans un pli formé par la sangle, ce doigt étant susceptible d'être brutalement déplacé dans une direction appropriée pour absorber le mou de la sangle fourni par l'enrouleur, en permettant le blocage plus rapide de ce dernier et l'immobilisation plus efficace de l'utilisateur portant la ceinture.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1 - Ceinture de sécurité pour un véhicule à trois portes où l'accès à chacune des places arrière de l'habitacle de ce véhicule s'effectue par un passage (9) délimité entre le dossier (10) du siège avant (2) correspondant, apte à être rabattu sur son assise (8), lequel est en outre susceptible d'être déplacé simultanément vers l'avant du véhicule, la ceinture (4) comportant une sangle (5) dont la longueur utile est délivrée par un enrouleur (15) et dont l'extrémité opposée s'étend à proximité du montant central (16) dans l'habitacle (1) entre une patte d'ancrage (7) sur celui-ci au voisinage de la partie inférieure du montant, et un oeillet de renvoi (13) de la sangle, relié à l'habitacle à la partie supérieure de ce montant, caractérisée en ce que la patte d'ancrage (7) est solidaire d'un coulisseau (19) comportant une noix filetée (20) en prise avec une vis sans fin (21) entraînée en rotation par un moteur électrique réversible (22), ce coulisseau coopérant avec un rail de guidage (23) parallèle à la vis, solidaire de l'habitacle, propre à transformer le mouvement de rotation de celle-ci commandé par le moteur en un mouvement de translation du coulisseau selon la longueur du rail, afin de déplacer la position de la patte d'ancrage vis-à-vis du montant central, pour passer d'une position où la ceinture est portée à une position où elle est écartée du passage (9).

2 Ceinture de sécurité selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moteur réversible (22) est mis sous tension à travers un premier contact électrique déclenché par le rabattement du dossier (10) du siège avant (2) du véhicule et mis hors tension par un second contact, déclenché par le relèvement du dossier dès retour de l'assise (8) du siège avant en position initiale.

3 - Ceinture de sécurité selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le rabattement du dossier (10) du siège (2) est autorisé par la manoeuvre d'une poignée (12) ou d'un levier analogue, connu en soi, prévu sur le côté de ce dossier en regard de la sangle.

4 Ceinture de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la vis sans fin (21) de commande du déplacement de la patte d'ancrage (7) présente une orientation sensiblement horizontale dans l'habitacle (1).

5 - Ceinture de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'amplitude du déplacement du coulisseau (19) sur la vis sans fin (21) entraînée en rotation par le moteur réversible (22) est limitée par deux butées de fin de course (27, 28).

6 Ceinture de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la patte d'ancrage (7) est solidarisée du coulisseau (19) par une tige de connexion rigide (18) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction de la vis sans fin.

7 - Ceinture de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que sa sangle coopère avec un dispositif de prétension à vérin pyrotechnique, propre à tendre la sangle en cas de choc du véhicule.