FR2946577A1 - Siege de vehicule automobile,comprenant une armature de dossier fixe et un dossier monte pivotant autour d'un axe s'etendant en partie superieure de l'armature,et vehicule correspondant. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un siège de véhicule automobile, comprenant un châssis, une assise et un dossier inclinable, caractérisé en ce que ledit châssis comprend une armature de dossier fixe, ledit dossier étant monté pivotant sur ladite armature autour d'un axe s'étendant en partie supérieure dudit dossier.

Description

Siège de véhicule automobile, comprenant une armature de dossier fixe et un dossier monté pivotant autour d'un axe s'étendant en partie supérieure de l'armature, et véhicule correspondant. Le domaine de l'invention est celui de la conception et de la fabrication des véhicules automobiles. Plus précisément, l'invention concerne la conception et la fabrication de sièges destinés à être montés dans des véhicules automobiles, tels que des véhicules utilitaires. Dans le domaine de l'invention, on connaît les véhicules utilitaires du type présentant un habitacle incluant le poste de pilotage et une cabine en arrière du poste de pilotage dans laquelle une banquette et un siège sont susceptibles d'être installés. De telles cabines modulables sont généralement destinées aux véhicules utilitaires pour permettre à ceux-ci soit de transporter, en arrière du poste de pilotage, un ou plusieurs passagers (le volume de stockage du véhicule étant alors réduit de la place correspondant à l'accueil des passagers), soit de disposer d'un volume maximum de stockage (le ou les sièges en arrière du poste de pilotage étant alors escamotés, soit par pliage, soit par démontage). Dans ces cabines, une cloison est prévue pour assurer la séparation/protection soit d'une personne assise sur le ou les sièges en arrière du poste de pilotage, soit directement de la ou des personnes présentes au niveau du poste de pilotage. La séparation entre la cabine et la partie de transport de marchandises, en présence de sièges dans la cabine, est donc classiquement assurée par un ou plusieurs éléments de cloisonnement s'étendant sur toute la hauteur de la cabine, ou sur une partie seulement de celle-ci, la séparation sur l'autre partie en hauteur pouvant être obtenue par le dossier du ou des sièges présents dans la cabine. Parallèlement, on cherche traditionnellement à offrir désormais un maximum de confort aux passagers des véhicules ; ceci se traduit entre autres par le fait de proposer des sièges dont le dossier est à inclinaison variable, y compris pour les passagers de la cabine.

Actuellement, une structure classique de siège dont le dossier est à inclinaison variable comprend une armature de dossier sur laquelle est rapportée un ou plusieurs éléments de confort (consistant en des pièces de matelassage constituant la partie visible pour le passager et sur laquelle le dos de celui-ci vient prendre appui), l'armature et le ou les éléments de confort étant solidaires en pivotement autour d'un axe s'étendant à la base de l'armature, permettant ainsi de modifier l'inclinaison du dossier. Bien entendu, s'agissant des sièges présents dans une cabine, il est nécessaire de prévoir un écartement de quelques centimètres en arrière du ou des sièges pour permettre le débattement correspondant à l'inclinaison du dossier vers l'arrière (même de quelques degrés). Une telle disposition tend à réduire quelque peu soit le volume de la cabine soit le volume de la zone de stockage/transport de marchandises. Par ailleurs, les sièges des cabines de véhicules utilitaires sont dans certains cas susceptibles d'être démontés et retirés du véhicule, ceci par exemple pour augmenter le volume de stockage de marchandises. Or, les réglementations imposent que les passagers des cabines, au même titre que les autres personnes assises dans le véhicule, disposent d'une ceinture de sécurité. Aussi, les ancrages des ceintures de sécurité étant traditionnellement montés sur la caisse du véhicule, ces ancrages subsistent une fois les sièges retirés de la cabine, ce qui peut s'avérer contraignant lors du stockage de marchandises dans l'espace de la cabine. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur.

Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une structure de siège dont l'inclinaison du dossier peut être modifiée, qui évite le phénomène de débattement arrière du dossier entre deux inclinaisons de dossier. L'invention a également pour objectif de fournir une telle structure de siège dont l'utilisateur peut modifier aisément et rapidement l'inclinaison du dossier.

L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle structure de siège qui optimise le volume de la cabine vis-à-vis de la présence des ceintures de sécurité. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un siège de véhicule automobile, comprenant un châssis, une assise et un dossier inclinable, caractérisé en ce que ledit châssis comprend une armature de dossier fixe, ledit dossier étant monté pivotant sur ladite armature autour d'un axe s'étendant en partie supérieure dudit dossier. Ainsi, un siège selon l'invention n'implique pas de débattement en arrière du siège. En effet, l'armature du dossier est fixe et le dossier pivote par rapport à l'armature autour d'un axe situé en partie haute du dossier. Il en résulte que la partie haute du siège est quasiment fixe d'avant en arrière, supprimant donc le débattement avant/arrière de cette partie du siège. Un avantage du siège selon l'invention dans le contexte d'un véhicule utilitaire à cabine, est qu'un tel siège peut être disposé au plus près d'une cloison de fond de la cabine, voire contre celle-ci, sans que cela nuise à la possibilité de faire varier l'inclinaison du dossier. La cloison de fond de la cabine peut donc être rapprochée des sièges selon l'invention (en comparaison avec la position de la cloison pour une même implantation des sièges de conception classique), ceci de quelques centimètres, ce qui conduit à augmenter le volume de stockage présent à l'arrière de la cabine (derrière la cloison).

En d'autres termes, selon l'approche de l'invention, c'est la base du dossier qui est susceptible d'être déplacée d'avant en arrière (selon une trajectoire en arc de cercle) pour modifier l'inclinaison du dossier, et non la partie haute comme c'est le cas avec les sièges traditionnels. Selon une solution avantageuse, ladite assise est montée sur ledit châssis de façon qu'elle puisse être coulissée d'avant en arrière, et inversement, sur ledit châssis. De cette façon, la position de l'assise peut être modifiée en fonction de l'inclinaison voulue du dossier, ceci en vue de proposer davantage de confort au passager du siège.

En outre, la mobilité de l'assise permet d'adapter la position de celle-ci à la position de la base du dossier. En effet, la base du dossier devant pouvoir être déplacée d'avant en arrière sur un débattement de quelques centimètres, ou inversement, pour modifier l'inclinaison du dossier, on peut, en rendant l'assise mobile également d'avant en arrière, ou inversement, obtenir une configuration selon laquelle l'extrémité arrière de l'assise est constamment au voisinage direct de la base plutôt que de devoir préserver un espace pour le débattement de la base du dossier. Selon une solution préférée, ladite assise et ledit dossier sont reliés par une liaison à pivot glissant.

Ainsi, le dossier et l'assise sont liés entre eux. En d'autres termes, une modification de l'inclinaison du dossier entraîne un déplacement de l'assise, et réciproquement. On peut de cette façon proposer à l'utilisateur du siège un fonctionnement très pratique du siège selon lequel, en déplaçant l'assise d'avant en arrière, ou inversement, l'utilisateur modifie l'inclinaison du dossier. Cette opération peut donc être effectuée simplement et rapidement, ceci d'autant plus que l'utilisateur procède au changement de position du siège tandis qu'il est assis sur celui-ci (l'utilisateur pouvant bien entendu également procéder debout à cette opération). Selon un mode de réalisation avantageux, le siège comprend au moins une glissière inférieure montée fixe sur ledit châssis, et au moins une glissière supérieure portée par ladite assise et susceptible de coulisser sur ladite glissière inférieure. Dans ce cas, lesdites glissières inférieure et supérieure présentent avantageusement des crans complémentaires répartis sur leur longueur et destinés à coopérer pour bloquer le coulissement de ladite glissière supérieure sur ladite première glissière. On obtient ainsi une indexation en position de la position de l'assise et donc de celle du dossier. Avantageusement, le siège comprend au moins une commande de blocage/déblocage en coulissement desdites glissières inférieure et supérieure.

Dans ce cas, lesdits crans sont constitués par des premières fentes ménagées dans ladite glissière inférieure et par au moins une deuxième fente ménagée dans ladite glissière supérieure, ladite deuxième fente étant susceptible d'être amenée en coïncidence avec une desdites premières fentes, et en ce que ladite commande comprend un levier dont une extrémité est apte à pénétrer une première fente et une deuxième fente placées en coïncidence. Préférentiellement, ledit châssis présente au moins une butée d'arrêt en translation avant de ladite assise. On note qu'une telle butée est ainsi, en étant portée par le châssis lui- même, montée de façon à pouvoir opposer une résistance efficace à des forces qui peuvent être relativement importantes en fonction de l'énergie déployée par l'utilisateur pour modifier la position du siège (notamment lorsque l'utilisateur opère en étant assis sur le siège). Selon une autre caractéristique de l'invention, le siège comprend un système de ceinture de sécurité comprenant un enrouleur/dérouleur de ceinture, une boucle de ceinture et un moyen d'ancrage de ladite boucle. On obtient ainsi une solution avantageuse s'agissant de la présence des ceintures de sécurité, ceci en ce que le système de ceinture de sécurité est intégralement porté par le siège lui-même.

Par conséquent, lors de la conception du véhicule, il n'est pas nécessaire de prévoir de zones de fixation pour le système de ceinture de sécurité sur la caisse du véhicule et, lors de la fabrication du véhicule, il n'est pas nécessaire de devoir intervenir sur la caisse du véhicule (ce qui évite toute opération invasive sur la structure de celle-ci) pour fixer le système de ceinture de sécurité.

Par ailleurs, dans l'hypothèse selon laquelle le siège est retiré de la cabine du véhicule, le système de ceinture de sécurité est retiré en même temps que le siège (sans opération supplémentaire au démontage du siège), la cabine n'étant alors plus encombrée de la présence du système de sécurité. Dans ce cas, ledit enrouleur/dérouleur est avantageusement monté fixe sous ladite assise, une première boucle de renvoi d'angle de ladite ceinture étant montée à la base de ladite armature de dossier et d'un premier côté de celle-ci, une deuxième boucle de renvoi d'angle de ladite ceinture étant montée en partie supérieure de ladite armature de dossier, ledit moyen d'ancrage étant présenté sur le châssis du siège, au voisinage de ladite assise et du côté opposé au premier côté. L'enrouleur/dérouleur peut également être monté sur l'arrière de l'armature de dossier selon une variante envisageable. L'invention concerne également un véhicule du type comprenant une cabine en arrière d'un poste de pilotage, ladite cabine étant séparée d'un volume arrière de stockage/transport de marchandises par au moins un élément de cloisonnement, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un siège tel que décrit précédemment monté dans ladite cabine. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - les figures 1 et 2 sont des représentations sous forme de chaînes cinématiques d'un siège selon l'invention ; - les figures 3 et 4 sont des représentations schématiques d'un siège selon l'invention, respectivement vu de face et vu de côté - la figure 5 est une représentation schématique d'un siège selon l'invention, selon une vue arrière et en perspective ; la figure 6 est une représentation schématique d'un siège selon l'invention, sans son assise et son dossier ; - la figure 7 est une vue éclatée d'un système de glissières avec un levier de blocage/déblocage destiné à équiper un siège selon l'invention ; - les figures 8 à 10 sont des vues en différentes positions d'un système de glissières avec le levier de blocage/déblocage destiné à équiper un siège selon l'invention.

Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de proposer un siège de véhicule dont le dossier est à inclinaison variable, dans lequel le dossier est monté pivotant autour d'un axe présent en partie haute d'une armature de dossier fixe.

En référence aux figures 1 à 4, on décrit ci-après le principe général de l'invention. Un siège selon l'invention comprend un châssis comprenant lui-même notamment les parties suivantes : - une armature de dossier 1 ; - une armature d'assise 10, fixée par soudage et/ou boulonnage à l'armature de dossier de telle sorte que le siège présente une inclinaison de base, par exemple de 20° ; - des montants latéraux sur lesquels est fixée l'armature d'assise et assurant la liaison au sol du siège.

Le siège selon l'invention comprend en outre un dossier 2 à inclinaison variable et une assise 3. Selon le principe de l'invention, l'armature de dossier 1 est fixe sur le châssis du siège et le dossier est monté pivotant sur l'armature 1 autour d'un axe 20 s'étendant en partie supérieure du dossier.

On note que le dossier comprend une partie arrière 21 constituée d'un bac en matière plastique moulé, sur laquelle est rapportée et fixée une partie avant 22 de confort (contre laquelle le dos d'un passager vient s'appuyer) comprenant un matériau de rembourrage (tel que cela apparaît sur la figure 5). En outre, le dossier 2 présente des dimensions en largeur et en hauteur légèrement supérieures aux dimensions en largeur et en hauteur de l'armature 1 de telle sorte que cette dernière est masquée par le dossier 2. On comprend que, le siège étant ainsi constitué, l'axe 20 s'étend tant en partie supérieure du dossier 2 qu'en partie supérieure de l'armature 1. Tel qu'illustré par les figures 1 et 2, on prévoit, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, que l'assise peut coulisser par rapport au châssis, et en particulier par rapport à l'armature d'assise 10, d'arrière en avant tel qu'illustré par la flèche Fl et d'avant en arrière tel qu'illustré par la flèche F2. Dans ce cas, l'assise 3 et le dossier sont avantageusement reliés entre eux par une liaison 30 à pivot glissant de telle sorte que : - un déplacement de l'assise d'avant en arrière (flèche F2) tend à repousser la base du dossier 2 vers l'arrière (selon une trajectoire en arc de cercle) et, par conséquent, à faire pivoter le dossier 2 autour de l'axe 20 de telle sorte que l'angle formé par le dossier avec la vertical diminue ; - un déplacement de l'assise d'arrière en avant (flèche F1) tend à tirer la base du dossier 2 vers l'avant (selon une trajectoire en arc de cercle) et, par conséquent, à faire pivoter le dossier 2 autour de l'axe 20 de telle sorte que l'angle formé par le dossier avec la vertical augmente.

Le coulissement de l'assise est permis par la mise en oeuvre d'un système de glissières décrit ci-après. Tel que cela apparaît sur la figure 5, l'armature d'assise comprend deux platines 101, solidarisées à l'armature de dossier 1, et disposées de façon à occuper chacune une position d'extrémité latérale.

Sur ces platines est fixé le système à glissières décrit en référence aux figures 7 à 10. Tel que cela apparaît sur la figure 7, le système à glissières comprend : - une glissière inférieure 40, fixée (par exemple par boulonnage) sur l'une des platines 101 (qui font elles-mêmes partie du châssis du siège) ; - une glissière supérieure 41, présentant une forme complémentaire de celle de la glissière 40, susceptible de coulisser sur la glissière inférieure et fixée (par exemple par boulonnage) sous l'assise 3 par l'intermédiaire d'un cadre métallique supportant l'assise ; - un levier de commande 42, par lequel on commande le blocage/déblocage du coulissement de la glissière supérieure sur la glissière inférieure (il est à noter que le levier 42 est représenté symboliquement sur les figures 5 et 6). De plus, la glissière inférieure 40 et la glissière supérieure 41 présentent un jeu de crans complémentaires destinés à coopérer entre eux (et avec le levier 42 comme cela va apparaître plus clairement par la suite) pour bloquer le coulissement de la glissière supérieure sur la glissière inférieure. Plus précisément, ce jeu de crans complémentaires est constitué par : une série de premières fentes 401 ménagées et réparties sur la longueur de la glissière inférieure 40, sur un rebord latéral 402 de celle-ci ; - une deuxième fente 410 ménagée sur un rebord latéral 412 de la glissière supérieure 41, les rebords 402 et 412 présentant une forme complémentaire.

A titre indicatif, les premières fentes 401 présentent entre elles un écartement de 10 mm. La deuxième fente 410 est positionnée sur la longueur de la glissière supérieure 41 de façon à pouvoir être amenée en coïncidence avec l'une des premières fentes 401 de la glissière inférieure 40.

La glissière supérieure 41 porte en outre une pièce 411, fixée sur le rebord 412 de la glissière et destinée à porter le levier de commande 42. Le montage du levier de commande 42 sur la pièce 411 est réalisé de telle sorte que le levier de commande 42 puisse pivoter autour d'un axe horizontal tel que l'axe 421 symbolisé sur la figure 8.

Le levier 42 présente deux extrémités : - une extrémité de préhension 423, présentée en dessous de l'assise et accessible en partie avant de celle-ci, cette extrémité étant celle destinée à être manipulée par un utilisateur ; une extrémité d'actionnement 425, susceptible de venir se loger dans l'espace constitué par une des premières fentes et par la deuxième fente placées en coïncidence, en vue d'assurer le blocage en coulissement de la glissière supérieure sur la glissière inférieure. Cette extrémité d'actionnement 425 est constituée par une languette s'étendant dans un plan perpendiculaire à celui du corps 424 du levier. Le corps 424 est essentiellement plat et présente un orifice 4240 permettant le passage d'un axe porté par la pièce 411 qui présente elle aussi un orifice 4110 pour le passage de cet axe. L'extrémité d'actionnement est donc mobile, du fait de la mobilité en pivotement du levier autour de l'axe 421, entre deux positions : - une position engagée dans l'espace l'espace constitué par une des premières fentes et par la deuxième fente placées en coïncidence (figure 10) ; - une position de libération dans laquelle elle est amenée en dessous des rebords latéraux 402, 412 des glissières, autorisant le coulissant relatif de celles-ci ((figures 8 et 9). Ainsi, partant d'une position de l'extrémité d'actionnement 425 correspondant à une position d'interdiction du coulissement relatif des glissières, l'utilisateur doit tirer vers le haut l'extrémité de préhension 423 du levier pour amener l'extrémité d'actionnement 425 dans sa position de libération.

L'utilisateur peut alors agir sur l'assise de façon à faire coulisser celle-ci sur l'armature d'assise, ce qui revient à faire coulisser la glissière supérieure 41 sur la glissière inférieure. On note qu'un ressort 420 est couplé au levier 42 de telle sorte que, lorsque le levier a été tiré vers le haut du côté de l'extrémité de préhension et que l'utilisateur relâche le levier, le ressort tend à ramener le levier dans une position selon laquelle l'extrémité d'actionnement occupe la position d'interdiction (figure 10) du coulissement relatif des glissières, ceci bien entendu si une des premières fentes est placée en coïncidence avec la deuxième fente. Comme cela a été indiqué précédemment, le système de glissières qui vient d'être décrit est monté sur l'une des platines 101 de l'armature d'assise.

Un jeu de glissières est également monté sur l'autre platine ; ces glissières sont les mêmes que celles décrites précédemment, exception faite qu'elles ne présentent pas de fentes formant crans et que ce jeu de glissières n'est pas associé à un levier de blocage/déblocage.

De plus, la course vers l'avant du coulissement (ou, en d'autres termes de la translation) de l'assise est limitée par une butée d'arrêt présente sur le châssis du siège. Selon le présent mode de réalisation, la butée d'arrêt est constituée par une patte repliée 102 réalisée à l'extrémité avant de chaque platine 101, contre lesquelles les glissières supérieures sont amenées à venir buter.

Selon un mode de réalisation particulier, l'armature de dossier forme avec l'armature d'assise un angle de 20°, et les pattes repliées 102 formant butée d'arrêt sont positionnées sur les platines 101 autorisant une course de coulissement de l'assise telle que l'inclinaison du dossier peut varier entre un angle de 20°(correspondant à une position dans laquelle le dossier est placé contre l'armature de dossier, l'assise étant en position extrême arrière) et un angle de 25°(correspondant à une position dans laquelle l'assise est en position extrême avant, les glissières étant au contact des pattes repliées 102). Par ailleurs, un siège selon l'invention comprend avantageusement un système de ceinture de sécurité comprenant : - une ceinture de sécurité 5 ; - un enrouleur/dérouleur 50 couplé à une extrémité de la ceinture de sécurité 5 ; - une boucle d'arrimage de ceinture 51 couplé à l'autre extrémité de la ceinture de sécurité 5 ; - un boîtier d'ancrage 52 destinée à recevoir et maintenir la boucle d'arrimage de ceinture 51. L'enrouleur/dérouleur 50 est monté fixe sur le châssis du siège, sous l'assise, décalé latéralement d'un côté du siège. La ceinture de sécurité 5 s'étend à partir de l'enrouleur, sous l'assise, en direction d'une première boucle de renvoi d'angle 53, à l'intérieur de laquelle la ceinture passe pour s'étendre ensuite le long du dossier et en arrière de celui-ci jusqu'à une deuxième boucle de renvoi d'angle 54 montée en partie supérieure de l'armature de dossier et à l'intérieur de laquelle la ceinture passe. Cette deuxième boucle est décalée latéralement, du même côté du siège que la première boucle de renvoi d'angle. Le boîtier d'ancrage 52 est monté de l'autre côté du siège (sur le châssis du siège) et au voisinage de l'assise, de telle sorte que la ceinture, une fois la boucle d'arrimage de ceinture 51 accrochée sur le boîtier d'ancrage 52 s'étende de l'épaule gauche d'un passager en direction de sa hanche droite (ou de son épaule droite en direction de sa hanche gauche en fonction de la position du siège dans le véhicule).

Un siège selon l'invention s'avère particulièrement avantageusement lorsqu'il doit être installé dans un véhicule pour lequel il est souhaitable que l'inclinaison du dossier puisse être modifiée sans entraîner de débattement arrière du dossier. C'est le cas notamment dans les véhicules utilitaires comprenant une cabine à l'arrière du poste de pilotage, une cloison (constituée par un ou plusieurs éléments de cloisonnement) séparant la cabine d'un volume en arrière de la cabine destiné au stockage/transport de marchandises. Dans cette configuration, un ou plusieurs sièges selon l'invention peuvent être installés dans la cabine dans une position selon laquelle l'armature de dossier est placée au plus près de la cloison, voire contre la cloison. Selon une autre configuration, la séparation entre la cabine et le volume en arrière de la cabine est obtenue par un premier élément de cloisonnement porté par l'armature de dossier des sièges présents dans la cabine et par un deuxième élément de cloisonnement surmontant l'armature de dossier des sièges. On comprend qu'un siège selon l'invention s'avère également avantageux dans ce cas : en effet, si des marchandises sont stockées dans le volume en arrière de la cabine, contre l'armature, il est toujours possible pour un passager de modifier l'inclinaison du dossier du siège qu'il occupe. 13

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1. Siège de véhicule automobile, comprenant un châssis, une assise (3) et un dossier (2) inclinable, caractérisé en ce que ledit châssis comprend une armature de dossier (1) fixe, ledit dossier (2) étant monté pivotant sur ladite armature (1) autour d'un axe (20) s'étendant en partie supérieure dudit dossier.
2. 2. Siège de véhicule automobile selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite assise (3) est montée sur ledit châssis de façon qu'elle puisse être coulissée d'avant en arrière, et inversement, sur ledit châssis.
3. 3. Siège de véhicule automobile selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite assise (3) et ledit dossier (2) sont reliés par une liaison (30) à pivot glissant.
4. 4. Siège de véhicule automobile selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une glissière inférieure (40) montée fixe sur ledit châssis, et au moins une glissière supérieure (41) portée par ladite assise et susceptible de coulisser sur ladite glissière inférieure.
5. 5. Siège de véhicule automobile selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdites glissières inférieure (40) et supérieure (41) présentent des crans (401), (410) complémentaires répartis sur leur longueur et destinés à coopérer pour bloquer le coulissement de ladite glissière supérieure sur ladite première glissière.
6. 6. Siège de véhicule automobile selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une commande (42) de blocage/déblocage en coulissement desdites glissières inférieure et supérieure.
7. 7. Siège de véhicule automobile selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits crans sont constitués par des premières fentes (401) ménagées dans ladite glissière inférieure (40) et par au moins une deuxième fente (410) ménagée dans ladite glissière supérieure (41), ladite deuxième fente 14 2946577 étant susceptible d'être amenée en coïncidence avec une première fente, et en ce que ladite commande comprend un levier dont une extrémité (425) est apte à pénétrer une desdites premières fente et une deuxième fente placées en coïncidence. 5
8. 8. Siège de véhicule automobile selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que ledit châssis présente au moins une butée d'arrêt (102) en translation avant de ladite assise.
9. 9. Siège de véhicule automobile selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend un système de ceinture de sécurité 10 comprenant un enrouleur/dérouleur (50) de ceinture (5), une boucle (51) de ceinture et un moyen d'ancrage (52) de ladite boucle.
10. 10. Siège de véhicule automobile selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit enrouleur (50) est monté fixe sous ladite assise (3), une première boucle (53) de renvoi d'angle de ladite ceinture (5) étant montée à la base 15 de ladite armature de dossier (1) et d'un premier côté de celle-ci, une deuxième boucle (54) de renvoi d'angle de ladite ceinture (5) étant montée en partie supérieure de ladite armature de dossier, ledit moyen d'ancrage (52) étant présenté sur le châssis du siège, au voisinage de ladite assise (3) et du côté opposé au premier côté. 20
11. 11. Véhicule du type comprenant une cabine en arrière d'un poste de pilotage, ladite cabine étant séparée d'un volume arrière de stockage/transport de marchandises par au moins un élément de cloisonnement, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un siège selon l'une quelconque des revendications 1 à 10 monté dans ladite cabine. 25