FR2881453A1 - Dispositif d'anti-fausse manoeuvre pour ferrure de verrouillage - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'anti-fausse manoeuvre pour ferrure de verrouillage (4), de type crémone, pour ouvrant coulissant (2) comportant au moins un organe de blocage (12) conçu apte à occuper au moins une position effacée de déverrouillage et une position de verrouillage dans laquelle il se présente saillant en périphérie de l'ouvrant coulissant (2) de manière apte à coopérer avec une gâche (15) disposée en correspondance sur le cadre dormant (3).Il est caractérisé par le fait qu'il comporte un coulisseau (20) monté mobile en translation sur ledit ouvrant coulissant (2), dans la direction (D) de déplacement de ce dernier, ledit coulisseau (20) étant soumis à des moyens de rappel élastiques (21) en position de blocage dans laquelle il est conçu apte à maintenir l'organe de verrouillage en position effacée, ce coulisseau (20) comportant encore un doigt de commande de déblocage (44) défini en mesure de coopérer avec au moins un organe formant butée.

Description

2881453 1

L'invention concerne un dispositif d'anti-fausse manoeuvre pour ferrure de verrouillage, de type crémone pour ouvrant coulissant, comportant au moins une tringle de manoeuvre avec une extrémité de tringle conçue apte à occuper au moins une position effacée, déverrouillée, et une position saillante de verrouillage par rapport à l'extrémité supérieure ou inférieure d'un montant dudit ouvrant coulissant, dans la position saillante de verrouillage, ladite extrémité de tringle étant définie à même de coopérer avec une gâche disposée en correspondance sur le cadre dormant.

La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait, plus particulièrement, aux ferrures de verrouillage pour ouvrant coulissant.

Il existe, d'ores et déjà, de multiples ferrures de verrouillage pour ouvrants coulissants. En particulier, dans une configuration très simplifiée, il est implanté dans le montant avant de l'ouvrant coulissant, un boîtier prévu apte à accueillir un mécanisme de commande, notamment sous forme d'un coulisseau, manoeuvrable au travers d'une ouverture ménagée du côté interne de ce montant. En fait, ce coulisseau vient entraîner en translation un pêne à crochet se présentant saillant en feuillure du montant avant de manière à pouvoir coopérer, en position de verrouillage, avec une gâche implantée en feuillure sur le montant correspondant du cadre dormant.

On notera qu'il est assez usuel d'équiper ce type de ferrures de verrouillage d'un dispositif d'anti-fausse manoeuvre permettant d'empêcher la commande du coulisseau sur lequel intervient l'usager par l'intermédiaire d'une poignée cuvette ou similaire, tant que l'ouvrant coulissant n'est pas refermé sur son cadre dormant.

Ce type de dispositif d'anti-fausse manoeuvre consiste, plus généralement, en un doigt de commande de déblocage soumis à des moyens de rappel élastiques en position de blocage et se présentant saillants en feuillure du montant avant de l'ouvrant coulissant. Ainsi, en refermant celui-ci son montant avant vient rencontrer le montant correspondant du cadre dormant et, sous l'impulsion de ce dernier, ledit doigt de commande de déblocage est repoussé en direction du boîtier de la ferrure de verrouillage, ayant pour conséquence le déblocage du mécanisme correspondant de celui-ci.

Tel qu'il ressort de la description qui précède, le dispositif d'antifausse manoeuvre est activé, dès l'instant que le montant avant de l'ouvrant coulissant se dégage du montant correspondant du cadre dormant. A l'inverse, il ne peut être débloqué sans avoir refermé totalement, au préalable, cet ouvrant coulissant.

De manière à multiplier les points de verrouillage d'un ouvrant coulissant, il est encore connu d'équiper ce dernier d'une crémone ou crémone-serrure. Tout particulièrement, au travers, là encore, d'un mécanisme de commande bien défini manoeuvrable à l'aide d'une poignée, voire d'un élément à clé, il est amené en position de verrouillage ou de déverrouillage, au moins une tringle de manoeuvre s'étendant en feuillure du montant avant de cet ouvrant coulissant, le cas échéant abritée par une têtière. Cette tringle de manoeuvre agit sur un ou plusieurs organes de verrouillage, par ailleurs aptes à coopérer avec des gâches disposées en correspondance au niveau du cadre dormant, une fois l'ouvrant coulissant refermé sur ce dernier.

Dans cette position de verrouillage il est encore connu de faire coopérer avec une gâche, l'extrémité libre d'une telle tringle de manoeuvre. Dans ces conditions, cette extrémité libre de la tringle se présente saillante par rapport à la traverse supérieure ou, selon le cas, inférieure de l'ouvrant coulissant pour venir s'engager dans une telle gâche implantée à hauteur de la traverse supérieure ou inférieure du cadre dormant.

Là encore, pour éviter que la ferrure de verrouillage ne puisse être repoussée dans sa position verrouillée avant la fermeture de l'ouvrant ce qui amènerait les organes de verrouillage à heurter les gâches correspondantes ménagées au niveau du cadre dormant, et, finalement, à détériorer ladite ferrure, il est usuel d'équiper cette dernière d'un dispositif d'anti-fausse manoeuvre. Celui-ci équipant, systématiquement, le r boîtier de ladite ferrure, de manière à le rendre opérationnel au travers de la coopération du montant avant de l'ouvrant coulissant avec le montant correspondant du cadre dormant, il n'est proposé, pour l'heure, aucune solution pour maintenir de tels ouvrants coulissants en position entrebâillée.

En fait, il existe déjà par le document FR-A-2.826.684 un dispositif d'entrebaîllement et de sécurité pour ouvrant de porte, fenêtre ou analogue, monté coulissant sur un cadre dormant. Ce dispositif est défini par une gâche implantée en feuillure de la traverse inférieure et/ou supérieure du cadre dormant, sachant que cette gâche comporte, d'une part, au moins une ouverture pour la réception, en vue de maintenir entrebâillé, un organe de blocage lorsqu'amené en position de verrouillage par un mécanisme de commande d'une ferrure appropriée. D'autre part, cette gâche comporte au moins une seconde ouverture dans laquelle est en mesure de s'engager cet organe de blocage une fois l'ouvrant coulissant refermé sur le cadre dormant.

En somme, cette gâche, hormis l'ouverture avec laquelle coopère l'organe de blocage pour maintenir l'ouvrant coulissant parfaitement refermé sur son cadre dormant, peut comporter plusieurs autres ouvertures, disposées successivement les unes derrière les autres, permettant de maintenir cet ouvrant coulissant dans différentes positions entrebâillées par rapport au cadre dormant.

Une arrête délimite, à chaque fois, l'embouchure d'une ouverture par rapport à celle suivante ou précédente. Ainsi, au moment de la commande de verrouillage, l'organe de blocage, actionné au travers de la ferrure de verrouillage, s'engage nécessairement dans l'une ou l'autre de ces ouvertures de ladite gâche.

Dans le mode de réalisation plus particulièrement décrit dans le document antérieur, cet organe de blocage est défini par l'extrémité d'une tringle de manoeuvre implantée en feuillure du montant avant de l'ouvrant coulissant, extrémité susceptible d'occuper une position effacée de déverrouillage et une position 2881453 4 saillante de verrouillage dans laquelle elle se présente saillante par rapport, selon le cas, à la traverse supérieure ou inférieure de l'ouvrant coulissant, ceci de manière apte à venir s'engager dans la gâche aux caractéristiques décrites précédemment.

Evidemment, un tel dispositif d'entrebâillement et de sécurité n'est absolument pas compatible avec un dispositif d'anti-fausse manoeuvre du type décrit dans l'état de la technique, dont le déblocage n'intervient qu'au moment de la fermeture complète de l'ouvrant coulissant, c'est-àdire au moment où le montant avant de ce dernier rencontre le montant correspondant du cadre dormant.

Finalement, au lieu, tout simplement, de s'abstenir d'un tel dispositif d'anti-fausse manoeuvre lorsque l'ouvrant est destiné à être maintenu entrebâillé, par conséquent en allant à l'encontre des préjugés de l'homme du métier dans le domaine, on a imaginé un dispositif d'anti- fausse manoeuvre qui puisse être débloqué au travers de la gâche dans laquelle est susceptible de venir s'insérer un organe de blocage que commande la ferrure de verrouillage équipant un ouvrant coulissant. Dans le cadre d'une seconde démarche inventive, l'on a pensé, non pas d'agir sur le mécanisme de commande de la ferrure proprement dite, mais sur ledit organe de blocage lui-même pour assurer la fonction d' anti-fausse manoeuvre.

Tout particulièrement, selon l'invention, ce dispositif d'anti-fausse manoeuvre pour ferrure de verrouillage, de type crémone, pour ouvrant coulissant, comporte au moins un organe de verrouillage conçu apte à occuper au moins une position effacée de déverrouillage et une position de verrouillage dans laquelle il se présente saillant en périphérie de l'ouvrant coulissant de manière apte à coopérer avec une gâche disposée en correspondance sur le cadre dormant, ce dispositif d'anti-fausse manoeuvre comportant, tout particulièrement, un coulisseau monté mobile en translation sur ledit ouvrant coulissant, dans la direction de déplacement de ce dernier, ledit coulisseau étant soumis à des moyens de rappel élastiques en position de blocage dans laquelle il est conçu apte à maintenir l'organe de verrouillage en position effacée, ce coulisseau comportant encore un doigt de commande de déblocage défini en mesure de coopérer avec au moins un organe formant butée, notamment la gâche avec laquelle est conçu apte à coopérer ledit organe de verrouillage, pour repousser ledit coulisseau dans une position de déblocage.

En somme, dans une conception selon le document FR-A-2.826.684, le coulisseau correspondant au dispositif d'anti- fausse manoeuvre maintenant en position effacée l'extrémité de la tringle de manoeuvre, peut être repoussé dans une position de déblocage de manière à libérer cette extrémité de tringle, dès l'instant que celle-ci vient se positionner sous la gâche comportant les multiples ouvertures permettant de sélectionner la position d'entrebâillement de l'ouvrant coulissant.

En fin de compte, le dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon l'invention vient en complément au dispositif d'entrebâillement et de sécurité. En effet, il n'est rendu actif qu'une fois dépassé les positions dans lesquelles l'ouvrant coulissant peut être entrebâillé.

De manière tout particulièrement avantageuse, le dispositif d'anti-fausse manoeuvre est défini apte à concevoir, substantiellement, le guide de sortie de tringle à l'extrémité supérieure ou inférieure du montant de l'ouvrant coulissant selon qu'il est implanté en traverse supérieure ou inférieure de cet ouvrant.

Les avantages qui découlent de la présente invention consistent, essentiellement, en ce que le dispositif d'antifausse manoeuvre selon l'invention est susceptible d'équiper tout type d'ouvrant coulissant comportant une ferrure de verrouillage à points de verrouillage multiples, de type crémone ou crémone-serrure. Tout particulièrement, ce dispositif d'anti-fausse manoeuvre peut être implanté sur les ouvrants coulissants existants.

Par ailleurs, l'on observera que ce dispositif d'antifausse manoeuvre est opérationnel alors que l'ouvrant coulissant est pourvu d'un dispositif d'entrebâillement, tel que connu dans l'état de la technique, il trouvera également son application dans le cadre de portes ou fenêtres coulissantes qui ne peuvent être maintenues entrebâillées, comme décrit précédemment.

De manière toute particulière, ce dispositif d'anti-fausse man uvre, n'étant pas visible en feuillure du montant avant de l'ouvrant coulissant, il ne risque pas d'être man uvré par inadvertance par un usager.

D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif.

La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints dans lesquels: - la figure 1 est une représentation schématisée d'un ouvrant coulissant de fenêtre comportant un dispositif d'antifausse man uvre selon l'invention; - la figure 2 représente, de manière schématisée et partielle, un dispositif d'anti-fausse man uvre selon 20 l'invention coopérant avec une gâche; - la figure 3 représente, de manière schématisée en perspective et en éclaté le dispositif d'antifausse man uvre selon l'invention; - la figure 4 est une vue schématisée, en perspective 25 et de dessous d'un détail de la figure 2; - la figure 5 représente ledit dispositif d'anti-fausse man uvre conçu apte à définir, en outre, un guide de sortie de tringle.

Tel que représenté dans la figure 1 des dessins ci-joints, 30 la présente invention concerne le domaine des ouvrants coulissants.

Il a tout particulièrement été représenté dans cette figure 1 une fenêtre 1 dont l'ouvrant 2 a été repoussé dans une position entrouverte par rapport au cadre dormant 3.

Cet ouvrant 2 comporte une ferrure de verrouillage 4, de type crémone ou crémone-serrure, intégrée au niveau du montant avant 5, plus particulièrement en feuillure 6, de cet ouvrant 2.

En position de fermeture, les organes de verrouillage actionnés par cette ferrure de verrouillage 4 sont conçus aptes à coopérer avec des gâches disposées en correspondance au niveau du montant 7 du cadre dormant 3, sur lequel vient, précisément, se refermer l'ouvrant 2.

Cette ferrure de verrouillage 4, de type crémone ou crémone-serrure, comporte au moins une tringle de manoeuvre 8 s'étendant au niveau de cette feuillure 6 du montant avant 5, le cas échéant abrité par une têtière 9, sachant qu'à l'extrémité supérieure 10 et/ou inférieure 11 de ce montant avant 5, cette tringle 8, et plus particulièrement son extrémité libre 12, est conçue apte à définir un organe de verrouillage.

Ainsi, cette extrémité 12 de ladite tringle 8 peut occuper une position effacée du déverrouillage et une position saillante de verrouillage, dans laquelle cette extrémité libre 12 de ladite tringle 8 se présente saillante par rapport, selon le cas,à la traverse supérieure 13 ou inférieure 14 de l'ouvrant coulissant 2, de manière à pouvoir coopérer avec une gâche 15 implantée en correspondance au niveau de la traverse supérieure 16 ou inférieure 17 du cadre dormant 3.

A ce propos, l'on remarquera qu'une telle gâche 15 peut être configurée conformément à l'état de la technique correspondant au document FR-2.826. 684. Tout particulièrement, cette gâche 15 peut présenter une pluralité d'ouvertures 18 susceptibles d'accueillir l'extrémité 12 de la tringle de manoeuvre 8 dans différentes positions entrebâillées de l'ouvrant coulissant 2 par rapport au cadre dormant 3, mais, aussi, bien sûr, dans la position de verrouillage de la fenêtre 1.

En fin de compte, l'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'anti-fausse manoeuvre 19 permettant d'éviter la commande de verrouillage de la ferrure de verrouillage 4, tant que l'organe de blocage que constitue l'extrémité 12 de la tringle de manoeuvre 8 ne se présente pas au droit de la gâche correspondante 15 sur le cadre dormant 3.

Ce dispositif d'anti-fausse manoeuvre 19 consiste, plus particulièrement selon l'invention, en un coulisseau 20 monté mobile sur l'ouvrant coulissant 2 suivant une direction D correspondant à la direction de déplacement de cet ouvrant coulissant 2, sachant que ce coulisseau 20 est soumis à l'action de moyens de rappel élastiques 21 qui viennent le repousser dans une position de blocage dans laquelle il est conçu apte à maintenir l'organe de verrouillage, en l'occurrence l'extrémité 12 de la tringle de manoeuvre 8, dans sa position effacée.

Ce coulisseau 20 est encore conçu à même de coopérer avec la gâche 15 de telle manière que celle-ci soit en mesure de le repousser dans sa position de déblocage, contre l'action des moyens de rappel élastiques 21, dès l'instant que ladite extrémité 12 de la tringle de manoeuvre 8 vient se présenter au droit de cette gâche 15 de manière apte à pouvoir s'y insérer lors de la manoeuvre de verrouillage de la ferrure 4.

Ainsi, ce coulisseau 20 est monté mobile sur la traverse supérieure 13 ou inférieure 14 de manière apte à coopérer avec l'extrémité 12 de la tringle de manoeuvre 8 pour, en position de blocage, empêcher que cette extrémité de tringle 12 ne puisse se présenter saillante par rapport à ladite traverse, respectivement, supérieure 13 ou inférieure 14 de l'ouvrant coulissant 2.

Tout particulièrement, ledit coulisseau 20 est monté mobile en translation sur une coulisse 22 conçue apte à être montée en feuillure 23 d'une telle traverse supérieure 13 ou inférieure 14 de l'ouvrant coulissant 2. Ainsi, cette coulisse 22 comporte, en face supérieure 24, une ouverture longitudinale 25, délimitée par des parois latérales 28, 28A comportant des rebords de guidage 26, 26A avec lesquels sont définis à même de coopérer des rainures de guidage complémentaires 27, 27A, que comporte, latéralement le coulisseau 20.

A noter qu'en bordures inférieures longitudinales, le coulisseau 20 est chanfreiné de manière à permettre son engagement perpendiculairement dans l'ouverture longitudinale 25 de la coulisse 22, jusqu'à l'insertion des rebords 26, 26A dans les rainures 27, 27A. Ceci peut être facilité par la souplesse du matériau, notamment plastique, constituant les dites parois latérales 28, 28A de la coulisse 22.

Toutefois, une telle coulisse 22 peut encore être prévue pour venir s'insérer dans une rainure d'encastrement en feuillure d'ouvrant 2. Cette rainure, en assurant un maintien latéral de la coulisse 22, évite qu'en cours d'usage les parois latérales 28, 28A de cette dernière ne s'écartent en laissant s'échapper le coulisseau 20.

Il est encore imaginable de concevoir les côtés latéraux de ce dernier sous forme de languettes longitudinales, conçues en forme de redan et comportant les rainures de guidage 27, 27A.

Ainsi, de telles languettes peuvent s'effacer, élastiquement, au passage des rebords de guidage 26, 26A, lors de l'insertion du coulisseau 20 perpendiculairement dans la rainure longitudinale 25 de la coulisse 22.

Selon un autre mode encore de réalisation de l'invention, au moins à une extrémité, la coulisse 22, peut présenter une ouverture de section plus importante permettant cet engagement du coulisseau 20.

Quoi qu'il en soit, la coulisse 22, à présent implantée au niveau de la traverse supérieure 13 ou inférieure 14 de l'ouvrant coulissant 2, peut ou non, être conçue pour être traversée par ladite extrémité 12 de la tringle de manoeuvre 8 s'étendant le long du montant avant 5 dudit ouvrant coulissant 2. Dans tous les cas, le coulisseau 20 sera défini, lui, à même d'assurer une fonction de blocage, en empêchant cette extrémité libre 12 de la tringle 8 de passer depuis sa position effacée dans sa position saillante, lorsque le dispositif d'anti-fausse manoeuvre n'est pas par ailleurs rendu inactif.

Dans les modes de réalisation représentés dans les figures des dessins cijoint, la coulisse 22 comporte, à une extrémité 29, une ouverture 30 de passage de ladite extrémité 12 de la tringle 8 de manière à lui permettre d'atteindre sa position saillante de verrouillage, sachant qu'en position de blocage, c'est-à-dire actif, du dispositif d'anti-fausse manoeuvre 19, le coulisseau 20 est défini apte à obturer ladite ouverture de passage 30.

Dans le cas contraire, c'est-à-dire si la coulisse 22 n'est pas conçue pour être traversée par cette extrémité libre 12 de la tringle de manoeuvre 8, le coulisseau 20 est défini, au contraire, pour pouvoir s'étendre au-delà de l'extrémité 29 de ladite coulisse 22 pour, en situation de blocage, empêcher ladite extrémité 12 de la tringle de manoeuvre 8 d'atteindre sa position de verrouillage.

La coulisse 22 comporte plus particulièrement des moyens de fixation 31 en feuillure de l'ouvrant coulissant 2, dans l'angle entre une traverse supérieure 13 ou inférieure 14 et le montant avant 5. Ces moyens de fixation 31 consistent, sous l'extrémité 29 de la coulisse 22 en une patte de fixation perpendiculaire 32 à même de s'étendre le long du montant avant 5. Tout particulièrement, cette patte de fixation 32 est définie apte à venir s'insérer en fond de rainure d'encastrement que comporte en feuillure 6 le montant avant 5 pour la réception de la ferrure de verrouillage 4.

Si, de manière habituelle, à cette extrémité supérieure 10 ou inférieure 11 du montant avant 5, la ferrure de verrouillage 4 est complétée par des guides de sortie de tringle 33 comme illustré dans les figures 2 et 4, le dispositif d'anti-fausse manoeuvre 19, selon l'invention, peut être avantageusement conçu pour définir un tel guide de sortie de tringle 33A, comme visible dans le mode de réalisation illustré dans la figure 5.

Un tel guide de sortie de tringle 33, 33A a pour fonction, à cette extrémité supérieure 10 et/ou inférieure 11 du montant avant 5, d'assurer le maintien et le guidage de la tringle 8, le cas échéant également de la têtière 9 recouvrant cette dernière.

Dans ce mode de réalisation correspondant à la figure 5, la patte de fixation 32 présente, avantageusement, une section en forme de U de manière à définir, en face avant 34, un canal 35 prévu apte à accueillir l'extrémité 12 de la tringle de manoeuvre 8, sachant que ce canal 35 communique avec l'ouverture de passage 30 que comporte à l'extrémité 29, la coulisse 22.

En outre, au niveau de son chant d'extrémité 36, ladite coulisse 32 est prolongée par une languette de recouvrement perpendiculaire 37, parallèle à la patte de fixation 32, conçue apte à venir s'étendre à l'avant de ladite tringle de manoeuvre 8, voire à l'avant de la têtière 9 recouvrant celle-ci.

A noter que la patte de fixation 32 est percée d'un trou 38 pour le passage d'une vis de fixation assurant une parfaite tenue par rapport à la menuiserie de ce guide de sortie de tringle 33 que définit le dispositif d'anti-fausse manoeuvre 19. De manière avantageuse, au niveau de cette patte de fixation 32, est réalisée un trou en forme de boutonnière lui permettant d'être engagée sur la tête d'une vis préfixée en fond de rainure d'encastrement en feuillure 6 du montant avant 5.

A l'extrémité opposée 39, par rapport à la patte de fixation 32, de la coulisse 22, celle-ci laisse apparaître une autre perforation 40 pour le passage d'une telle vis de fixation. A noter que l'on peut encore imaginer que les parois latérales 28, 28A de la coulisse 22 soient de nature clipable dans une rainure d'encastrement en feuillure de traverse de l'ouvrant coulissant 2.

Comme il est illustré dans les figures 3 et 4, les moyens de rappel élastiques 21, agissant sur le coulisseau 20, se présentent, avantageusement, sous forme d'un ressort hélicoïdal 41 comportant, à ses extrémités, des moyens d'accrochage 42, 43, respectivement au coulisseau 20 et à la coulisse 22. Ce ressort 41 est défini apte à s'étendre à l'intérieur de ladite coulisse 22, les moyens d'accrochage 43 venant coopérer avec la patte de fixation 32, à l'extrémité 29.

Comme il est décrit plus haut, le coulisseau 20 est conçu apte à être repoussé, contre l'action des moyens de rappel élastiques 21, par un organe formant butée, en l'occurrence la gâche 15 sur le cadre dormant 3. Ainsi, au-dessus de ce coulisseau 20 fait saillie un doigt de commande 44 défini à même de coopérer avec cette gâche 15.

2881453 12 A noter, d'ailleurs, que le positionnement de ce doigt de commande 44 le long du coulisseau 20 est déterminé de telle sorte que la commande de déblocage du dispositif d'anti-fausse manoeuvre 19 intervienne au moment opportun.

D'ailleurs, ce doigt de commande 44 peut être conçu réglable sur le coulisseau 20, permettant d'ajuster très exactement la commande de déblocage du dispositif d'anti-fausse manoeuvre 19, ceci en fonction des caractéristiques de la butée, plus particulièrement de la gâche 19 implantée sur le cadre dormant 3.

Tel qu'il ressort de la description qui précède, la présente invention vient répondre, de manière avantageuse, au problème posé. En particulier, le dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon l'invention n'est pas incompatible avec un dispositif d'entrebâillement dont serait équipé un ouvrant coulissant. Par ailleurs, ce dispositif d'anti-fausse manoeuvre ne nécessite aucune modification de la ferrure de verrouillage, notamment de la crémone ou crémone-serrure, dont est équipé cet ouvrant coulissant.

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.

Claims (15)

Revendications

1. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre pour ferrure de verrouillage (4), de type crémone, pour ouvrant coulissant (2) comportant au moins un organe de blocage (12) conçu apte à occuper au moins une position effacée de déverrouillage et une position de verrouillage dans laquelle il se présente saillant en périphérie de l'ouvrant coulissant (2) de manière apte à coopérer avec une gâche (15) disposée en correspondance sur le cadre dormant (3), caractérisé par le fait qu'il comporte un coulisseau (20) monté mobile en translation sur ledit ouvrant coulissant (2), dans la direction (D) de déplacement de ce dernier, ledit coulisseau (20) étant soumis à des moyens de rappel élastiques (21) en position de blocage dans laquelle il est conçu apte à maintenir l'organe de verrouillage en position effacée, ce coulisseau (20) comportant encore un doigt de commande de déblocage (44) défini en mesure de coopérer avec au moins un organe formant butée, notamment la gâche (15) avec laquelle est conçu apte à coopérer ledit organe de verrouillage (12), pour repousser ledit coulisseau (22) dans une position de déblocage.

2. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le coulisseau (20) est monté mobile en translation sur une coulisse (22) conçue apte à être montée en feuillure (23) d'un ouvrant coulissant (2).

3. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la coulisse (22) comporte, en face supérieure (24), une ouverture longitudinale (24) déterminée par des parois latérales (28, 28A) comportant des rebords de guidage (26, 26A) avec lesquels sont définis à même de coopérer des rainures de guidage complémentaires (27, 27A) que comporte latéralement le coulisseau (20).

4. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon les 35 revendications 2 et 3, caractérisé par le fait que le coulisseau (20) est chanfreiné en bordures inférieures longitudinales de manière à autoriser son engagement perpendiculaire dans l'ouverture longitudinale (25) de la coulisse (22).

5. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que lesdites parois latérales (28, 28A) de la coulisse (22) sont conçues en un matériau souple, notamment en matière plastique.

6. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait que la coulisse (22) est conçue apte à venir s'insérer dans une rainure d'encastrement en feuillure d'ouvrant (2).

7. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que la coulisse (22) comporte, à une extrémité (29), une ouverture (30) de passage de l'organe de verrouillage (12) avec lequel est défini apte à coopérer le coulisseau (20).

8. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu'en position de blocage, le coulisseau (20) est conçu apte à s'étendre au-dessus de l'ouverture (30) dans la coulisse (20) de manière à bloquer ledit organe de verrouillage (12) en position effacée de déverrouillage.

9. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé par le fait que la coulisse (22) comporte des moyens de fixation (31) en feuillure de l'ouvrant coulissant (2) dans l'angle entre une traverse supérieure (13) ou inférieure (14) et le montant avant (5) de celui-ci.

10. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon la revendication 9, caractérisé par le fait que les moyens de fixation (31) consistent, sous l'extrémité (29) de la coulisse (22) en une patte de fixation perpendiculaire (32) comportant un trou (38) de passage d'une vis de fixation, ces moyens de fixation (31) étant encore complétés, à l'extrémité opposée (39) de ladite coulisse (22) par une autre perforation (40) pour le passage d'une vis de fixation.

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11. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon l'une quelconque des revendications 2 à 10, caractérisé par le fait que les moyens de rappel élastiques (21) sont constitués par un ressort hélicoïdal (41) s'étendant à l'intérieur de la coulisse (22) et comportant, à ses extrémités, des moyens d'accrochage (42, 43), respectivement au coulisseau (20) et à ladite coulisse (22).

12. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé par le fait 10 qu'il est conçu apte à définir un guide de sortie de tringle (33A).

13. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon les revendications 7, 10 et 12, caractérisé par le fait que la patte de fixation (32) est définie de section en forme de U de manière à définir, en face avant (34), un canal (35) prévu apte à accueillir l'extrémité (32) de la tringle de manoeuvre (8), ledit canal (35) communiquant avec l'ouverture de passage (30) que comporte, à l'extrémité (29), ladite coulisse (22).

14. Dispositif d'anti-fausse manoeuvre selon la revendication 13, caractérisé par le fait que la coulisse (22) est prolongée, au niveau de son chant d'extrémité (36) par une languette de recouvrement perpendiculaire (37), s'étendant parallèlement à la patte de fixation (32) et conçue apte à venir s'étendre à l'avant de 25 échéant à l'avant d'une

15. Dispositif revendication 13 ou 14, caractérisé par le fait que la patte de fixation (32) comporte un ladite tringle de manoeuvre (8), le cas têtière (9) recouvrant celle-ci.

d' anti-fausse manoeuvre selon la conçu pour son engagement 30 l'ouvrant coulissant (2).

trou (38) en forme de boutonnière sur une tête de vis préfixée sur