FR3099196A1 - Ferrure de verrouillage à moyens de rappel élastique en position verrouillée. - Google Patents

Abstract

L’invention concerne une ferrure de verrouillage de type serrure, crémone, crémone-serrure, comportant un boîtier principal 6 logeant un mécanisme de verrouillage coopérant avec un organe de manœuvre 7 pour repousser au moins un organe de verrouillage 9 depuis une position verrouillée 9A dans au moins une position déverrouillée 9B contre l’action de moyens de rappel élastique en position de verrouillage 11, ladite ferrure de verrouillage 1 comportant encore des moyens de blocage 15 pour retenir directement ou indirectement ledit organe de verrouillage 9 en position déverrouillée 9B, contre l’action desdits moyens de rappel élastique 11 au travers d’un premier organe de blocage 16, ces dits moyens de blocage 15 comportant encore un palpeur de commande 24 pour repousser ledit premier organe de blocage 16 en position inactive de retrait 18, . Selon l’invention, ces moyens de blocage 15 comprennent un second organe de blocage 30 apte à être repoussé depuis une positon inactive d’attente 31 dans une position active de blocage 32 pour retenir directement ou indirectement ledit organe de verrouillage 9 en position déverrouillée contre l’action desdits moyens de rappel élastique 11, le palpeur de commande 24 étend mobile au moins en translation depuis une position saillante d’attente 25 dans une direction de recul pour repousser le premier organe de blocage 16 en position inactive de retrait 18 et amener le second organe de blocage 30 en position active de blocage 32. Figure pour l’abrégé : Fig. 2

Description

Ferrure de verrouillage à moyens de rappel élastique en position verrouillée.

L’invention concerne une ferrure de verrouillage de type serrure, crémone, crémone-serrure, comportant un boîtier logeant un mécanisme de verrouillage coopérant avec un organe de manœuvre pour repousser au moins un organe de verrouillage depuis une position verrouillée dans au moins une position déverrouillée contre l’action de moyens de rappel élastique en position de verrouillage, ladite ferrure de verrouillage comportant encore des moyens de blocage pour retenir directement ou indirectement ledit organe de verrouillage en position déverrouillée, contre l’action desdits moyens de rappel élastique au travers d’un organe de blocage mobile contre l’action de moyens de rappel élastique entre une position active de blocage et une position inactive de retrait, lesdits moyens de blocage comportant encore un palpeur de commande pour repousser l’organe de blocage en position inactive de retrait.

La présente invention concerne le domaine des ferrures de verrouillage pour portes, fenêtres ou similaires et, plus particulièrement, celui les ferrures de verrouillage du type automatique, dont la commande de verrouillage intervient automatiquement sous l’impulsion de moyens de rappel élastique lors de la fermeture d’une telle porte ou fenêtre.

Il est d’ores et déjà connu des ferrures de verrouillage de type serrure, crémone, crémone serrure répondant à la description ci-dessus. Une telle ferrure de verrouillage comporte un boîtier principal prenant position, par exemple, en feuillure d’un ouvrant de porte ou fenêtre et logeant un mécanisme de verrouillage sur lequel peut agir un usager par l’intermédiaire d’un organe de manœuvre, notamment une poignée de commande

Celle-ci est définie apte à repousser au moins un organe de verrouillage dans une position déverrouillée. À titre d’exemple, la poignée de commande peut agir par l’intermédiaire d’un fouillot sur une ou plusieurs tringles de manœuvre s’étendant au-dessus et/ou en-dessous dudit boîtier principal. Une telle tringle de manœuvre agit elle-même sur un ou des organes de verrouillage susceptibles de prendre différentes formes de réalisation, telles que galets, pênes à crocher etc. D’ailleurs, une tringle de manœuvre peut elle aussi constituer un organe de verrouillage au travers de l’une de ses extrémités apte à venir s’engager dans une gâche en position verrouillée.

De manière habituelle, pour ouvrir une menuiserie de type porte-fenêtre, l’usager agit cette poignée de commande pour déverrouiller la ferrure de verrouillage, plus particulièrement, pour repousser les organes de verrouillage, depuis leur position verrouillée dans une position déverrouillée. Inversement, après avoir refermé cette porte-fenêtre et par une nouvelle action sur cette poignée de commande, il est provoqué un déplacement inverse de ces organes de verrouillage, de sorte qu’ils regagnent leur position verrouillée pour le maintien refermé de la menuiserie.

Il existe, cependant, des ferrures de verrouillage ou l’action de verrouillage s’effectue de manière automatique sous l’impulsion de moyens de rappel élastique au moment de refermer la porte ou fenêtre. Dans ce cas le déverrouillage sous l’impulsion de la poignée de commande s’exerce contre l’action de ces moyens de rappel élastique, tandis que des moyens de blocage entrent en action en assurant le maintien des organes de verrouillage, en l’occurrence très souvent la ou les tringles de manœuvre, en position déverrouillée.

Substantiellement, ces moyens de blocage se présentent sous forme d’un organe de blocage susceptible d’occuper une position active de blocage et une position inactive de retrait. Cet organe de blocage est, là encore, soumis à des moyens de rappel élastique tendant à le repousser dans sa position active de blocage.

Aussi, au moment d’ouvrir la porte ou fenêtre et après avoir repoussé le ou les organes de verrouillage en position déverrouillée, sous l’impulsion de la poignée de commande, cet organe de blocage est élastiquement repoussé pour entrer en action et assurer le maintien des organes de verrouillage en position déverrouillée, contre l’action des moyens de rappel élastique qui ont au contraire tendance à les repousser en position verrouillée.

Au moment de refermer la porte fenêtre, l’action de cet organe de blocage doit être annihilé, de sorte que ces organes de verrouillage puissent regagner leur position verrouillée sous l’impulsion des moyens de rappel élastique.

Pour ce faire, la ferrure de verrouillage comporte encore un palpeur apte à détecter la position de fermeture de la porte-fenêtre pour libérer l’action des moyens de rappel, ceci en repoussant ledit organe de blocage depuis sa position active de blocage dans sa position inactive de retrait.

Au vu de ce qui précède on comprend bien que ce type de ferrure de verrouillage automatique nécessite des réglages fins pour que l’action de rappel du ou des organes de verrouillage intervienne au juste moment, c’est-à-dire lorsque la porte-fenêtre est bien refermée et que ces organes de verrouillage sont bien en face des gâches dans lesquels ils sont destinés à venir s’insérer en position verrouillée.

Pour peu que cette action du ressort soit libérée trop tôt, les organes de verrouillage, plutôt que de s’insérer dans les gâches, risquent de heurter celles-ci sans s’y engager, la porte ou fenêtre n’étant alors pas verrouillée.

Ce risque, non négligeable, va totalement à l’encontre du but initialement visé au travers d’une telle ferrure de verrouillage automatique, c’est-à-dire garantir un verrouillage systématique de la porte ou fenêtre lorsque celle-ci vient à être refermée.

Pour en revenir au palpeur qui génère le déclenchement des moyens de rappel élastique et le verrouillage de la ferrure, il est généralement disposé en feuillure sur le montant avant de l’ouvrant. Il peut emprunter la forme d’un levier basculant dont la rotation est commandée sous l’impulsion du cadre dormant lorsque l’on vient refermer sur ce dernier l’ouvrant de la porte ou fenêtre. On comprend bien que ce levier entame sa rotation dès la rencontre de l’ouvrant avec le cadre dormant. Pour autant le déclenchement ne doit intervenir qu’au-delà d’une rotation déterminée de ce levier, afin que l’ouvrant puisse venir en applique sur le cadre dormant, position dans laquelle les organes de verrouillage sont normalement au droit de leur gâche respective.

Ce palpeur peut encore emprunter la forme d’un pêne qui, dans la position de blocage, est saillant en feuillure du montant avant de l’ouvrant, ce pêne étant repoussé dans une position de retrait sous l’impulsion du cadre dormant en refermant la porte ou fenêtre. Ce recul du palpeur en forme de pêne a pour conséquence de repousser l’organe de blocage en position inactive de retrait d’où résulte le rappel en position de verrouillage des organes de verrouillage sous l’impulsion du ressort correspondant aux moyens de rappel élastique.

Que ce soit dans l’une ou l’autre configuration, le déclenchement provoqué par le palpeur est particulièrement sensible aux variations du jeu en feuillure de menuiserie. La moindre déformation entre ouvrant et dormant impose de nouveaux réglages pour qu’intervienne au bon moment le rappel élastique en position de verrouillage.

C’est dans le cadre d’une démarche inventive que l’on a imaginé que cette commande de déblocage des moyens de rappel élastique n’intervienne pas au cours de la fermeture de la porte ou fenêtre, mais à un moment où on est certain que celle-ci est refermée.

C’est dans le cadre d’une seconde démarche inventive qu’il a été imaginé une solution où le palpeur intervenant sur l’organe de blocage pour repousser celui-ci depuis sa position active dans sa position inactive de retrait constitue, lui-même, un organe de blocage de substitution passant, successivement depuis une position inactive de retrait dans une position active de blocage, au moment de la fermeture de la porte ou fenêtre, c’est-à-dire lorsque l’ouvrant rencontre le dormant pour venir en applique sur ce dernier.

À cet effet, l’invention concerne une ferrure de verrouillage de type serrure, crémone, crémone-serrure, comportant un boîtier logeant un mécanisme de verrouillage coopérant avec un organe de manœuvre pour repousser au moins un organe de verrouillage depuis une position verrouillée dans au moins une position déverrouillée contre l’action de moyens de rappel élastique en position de verrouillage, ladite ferrure de verrouillage comportant encore des moyens de blocage pour retenir directement ou indirectement ledit organe de verrouillage en position déverrouillée, contre l’action desdits moyens de rappel élastique au travers d’un premier organe de blocage mobile contre l’action de moyens de rappel élastique entre une position active de blocage et une position inactive de retrait, lesdits moyens de blocage comportant encore un palpeur de commande pour repousser ledit premier organe de blocage en position inactive de retrait, caractérisé en ce que les moyens de blocage comprennent un second organe de blocage apte à être repoussé depuis une positon inactive de retrait dans une position active de blocage pour retenir directement ou indirectement ledit organe de verrouillage en position déverrouillée contre l’action desdits moyens de rappel élastique, le palpeur de commande étant mobile au moins en translation depuis une position saillante d’attente dans une direction de recul pour repousser le premier organe de blocage en position inactive de retrait et amener le second organe de blocage en position active de blocage.

Selon une particularité de l’invention, le palpeur de commande définit un pêne apte à s’engager dans une gâche en position saillante d’attente.

En somme, grâce à cette configuration, au moment de refermer une porte ou fenêtre, ce palpeur peut, à la manière d’un pêne demi-tour, être repoussé depuis une position saillante d’attente dans une position reculée pour venir s’engager dans une gâche une fois la porte-fenêtre refermée.

Pendant cette phase de recul ce palpeur inhibe l’action du premier organe de blocage immobilisant le ou les organes de verrouillage dans leur position déverrouillée contre l’action des moyens de rappel élastique, tout en substituant à cette action du premier organe de blocage celle d’un second organe de blocage assurant le maintien du ou des organes de verrouillage dans leur position déverrouillée, toujours contre l’action des moyens de rappel élastique, le temps que le palpeur puisse regagner sa position saillante d’attente dans la gâche prévue à cet effet, ce qui ne peut intervenir que lorsque la porte ou fenêtre, en particulier l’ouvrant de cette dernière est parfaitement repoussé contre son cadre dormant.

Les avantages découlant de la présente invention consistent en ce que, contrairement aux solutions de l’état de la technique, la commande engendrant le rappel élastique du ou des organes de verrouillage en position de verrouillage est indépendant des variations que peut subir le jeu en feuillure d’une menuiserie dans le temps.

De manière plus particulièrement avantageuse, cette solution selon l’invention évite tout réglage initialement nécessaire pour le bon fonctionnement d’une ferrure de verrouillage, dite automatique.

D’autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant un exemple de réalisation donnée à titre indicatif et non limitatif.

La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins ci-joints dans lesquels :

La figure 1 est une représentation schématisée d’une menuiserie sous forme d’une porte équipée d’une ferrure de verrouillage selon l’invention ;

La figure 2 est une illustration schématisée partielle et en coupe du boîtier principal de la ferrure accueillant le mécanisme de commande, étant plus particulièrement visibles les moyens de blocage avec le premier organe de blocage, le palpeur et le second organe de blocage, le tout dans une position correspondant à une porte ouverte, les organes de verrouillage étant maintenus en position déverrouillée par ledit premier organe de blocage, contre l’action des moyens de rappel élastique ;

La figure 3 est une illustration schématisée en coupe selon III-III de la figure 2 ;

La figure 4 est une illustration similaire à la figure 2, en cours de fermeture de la porte, le premier organe de blocage tendant à être repoussé dans sa position inactive de retrait, tandis que le second organe de blocage est repoussé dans sa position active de blocage sous l’impulsion du palpeur ;

La figure 5 est une illustration schématisée et en coupe selon V-Vde la figure 4 ;

La figure 6 est une illustration similaire aux figures 2 et 4, le premier organe de blocage étant repoussé dans sa position inactive de retrait, tandis que le second organe de blocage continue à assurer le maintien en position déverrouillée des organes de verrouillage contre l’action des moyens de rappel élastique ;

La figure 7 est une vue en coupe et schématisée selon VII-VII de la figure 6 ;

La figure 8 est une illustration schématisée est similaire aux figures 2, 4 et 6, le second organe de blocage ayant regagné sa position inactive de retrait et les moyens de rappel élastique ayant rappelé les organes de verrouillage en position verrouillée, le palpeur de commande ayant regagné sa position saillante d’attente ;

La figure 9 est une vue en coupe et schématisée selon IX-IX de la figure 8.

La présente invention a trait à une ferrure de verrouillage 1 qui peut être une serrure, une crémone ou encore une crémone-serrure.

C’est sous cette dernière forme de réalisation qu’elle a été représentée de manière schématisée dans la figure 1 appliquée à une porte 2, comportant essentiellement un ouvrant 3 monté pivotant, au niveau de son chant arrière sur un cadre dormant 4.

À titre d’exemple correspondant au mode de réalisation illustré, en feuillure du chant avant 5 de cet ouvrant 3 est encastrée cette crémone-serrure 1 et comporte essentiellement un boîtier principal 6 logeant un mécanisme de commande sur lequel peut intervenir un usager par l’intermédiaire notamment d’une poignée de commande 7. Plus particulièrement, au travers de cette poignée de commande 7, l’usager peut agir sur ce mécanisme de commande de la crémone serrure pour obtenir le déverrouillage de la porte.

Le mécanisme de commande coopère directement et/ou au travers de tringles de manœuvre 8 sur au moins un organe de verrouillage 9 pour repousser ce dernier depuis sa position verrouillée 9B dans sa position de déverrouillage 9A sous l’impulsion de cette poignée de commande 7.

Dans la figure 1, il est illustré des organes de verrouillage sous forme de galets saillants au niveau du chant avant 5 de l’ouvrant 3 et rendus solidaires en déplacement de telles tringles de manœuvre 8. Lorsque la porte est refermée, ces galets définissant ces organes de verrouillage 9 sont en mesure de s’engager dans des gâches 10 disposées en correspondance sur le cadre dormant 4.

Dans le cas présent, cette ferrure de verrouillage 1 comporte encore des moyens de rappel élastique 11, ici représentée sous forme d’un ressort hélicoïdal 12, pour rappeler élastique le ou les organes de verrouillage 9 depuis leur position de déverrouillage 9A dans leur position verrouillée 9B.

Très concrètement et comme visible dans les figures 2, 4 et 6, ce ressort 12 agit sur un chevalet 13 que comporte le mécanisme de commande de la ferrure de verrouillage 1, chevalet 13 venant répercuter son déplacement sur les tringles de manœuvre 8. De même, la poignée de commande 7 agit sur un fouillot 14, lui-même en coopération avec le chevalet 13 pour repousser ce dernier et donc les tringles de manœuvre 8 depuis leur position verrouillée dans leur position de déverrouillage, contre l’action desdits moyens de rappel élastique 11.

Cette ferrure de verrouillage 1 comporte également des moyens de blocage 15 pour retenir directement ou indirectement le ou les organes de verrouillage 9 dans leur position déverrouillée 9A contre cette action de rappel exercé par le ressort 12, ceci plus particulièrement lorsque la porte ou fenêtre 2 est ouverte, c’est-à-dire lorsque l’ouvrant 3 est écarté du cadre dormant 4, comme représenté dans les figures 2 et 3.

Pour cela, ces moyens de blocage 15 comportent un premier organe de blocage 16, lequel est mobile entre une position active de blocage 17 et une position inactive de retrait 18 (visible sur figures 6 et 7), sachant que, là encore, cet organe de blocage 16 est soumis à l’action de moyens de rappel élastique 19 tendant à le repousser dans la direction de sa position active de blocage 17.

Substantiellement, ce premier organe de blocage 16 est défini par un doigt de blocage 20 monté sur un coulisseau 21 se déplaçant dans le boîtier principal 6 perpendiculairement au déplacement du chevalet 13 et, donc, des tringles de manœuvre 8.

Sous l’action des moyens de rappel élastique 19, illustrée sur les figures sous forme d’un ressort hélicoïdal, le doigt de blocage 20 est repoussé en appui sur le chevalet 13. Celui-ci comporte un rebord de retenue 22 sous lequel est en mesure de s’insérer ce doigt de blocage 20 sous l’impulsion de ce ressort hélicoïdal lorsque le chevalet 13 est repoussé dans sa position correspondant à celle du déverrouillage 9A du ou des organes de verrouillage 9.

C’est donc au travers de cet appui du rebord de retenue 22 sur le doigt de blocage 20 que l’organe blocage 16 s’oppose au retour du chevalet 13 dans la position correspondant au verrouillage 9B contre l’action des moyens de rappel élastique 11.

À noter, que le rebord de retenue 22 est surmonté d’une rampe de dégagement 23 ayant pour but de repousser le premier organe de blocage 16 dans sa position inactive de retrait 18 lorsque le chevalet 13 vient à se déplacer dans la direction correspondant à la commande de déverrouillage des organes déverrouillage 9 sous l’impulsion de la poignée de commande 7. Ce déplacement de l’organe de blocage 16 s’exerce contre l’action du ressort définissant les moyens de rappel élastique 19.

Les moyens de blocage 15 comportent encore un palpeur de commande 24 pour repousser le premier organe blocage 16 ans position inactive de retrait 18 contre l’action des moyens de rappel élastique 19 le repoussoir en position active de blocage 17.

Ce palpeur de commande 24 emprunte avantageusement la forme d’un pêne en étant en mesure d’occuper une position saillante d’attente 25, préférentiellement à hauteur du chant avant 5 de l’ouvrant 3 de manière à être repoussé sous l’impulsion du cadre dormant 4 de manière à permettre à ce palpeur de commande 24 d’assurer sa fonction, c’est à dire repousser le premier organe de blocage 16 en direction de sa position inactive de retrait 18.

Dans un mode de réalisation préférentiel, le palpeur de commande 24 prolonge, au travers d’une ouverture 26 adaptée dans le boîtier principal 6 le coulisseau 21 recevant le doigt de blocage 20 et constituant ledit premier organe de blocage 16.

Dans le mode de réalisation correspondant, par exemple, à la figure 1, le boîtier principal 6 vient se loger dans une rainure d’encastrement prévue à cet effet au niveau du chant avant 5 de l’ouvrant 3, l’ouverture 26 etant ménagée à hauteur d’une têtière 27 refermant ce boîtier principal 6 au niveau de ce chant avant 5 de l’ouvrant 3.

Dans un premier mode d’exécution, le palpeur de commande 24 peut emprunter la forme d’un pêne demi-tour avec une tête 28 à au moins un pan 29 incliné de manière apte à transformer une pression exercée perpendiculairement par le cadre dormant 4 sur ce palpeur de commande 24 en une force de direction sensiblement perpendiculaire tendant à repousser ce palpeur de commande 24 depuis sa position saillante d’attente 25 dans le boîtier principal 6.

Plus particulièrement selon l’invention, les moyens de blocage 15 comprennent un second organe de blocage 30 élastiquement repoussé dans une position active d’attente 31 en vue de retenir directement ou indirectement le ou les organes déverrouillage 9 en position déverrouillée 9A contre l’action des moyens de rappel élastique 11, sachant que le palpeur de commande 24, lorsqu’il est repoussé en translation depuis sa position saillante d’attente 25 dans une direction de recul pour repousser le premier organe de blocage 15 dans sa position inactive de retrait 18, amène, simultanément, le second organe de blocage 30 depuis cette position inactive d’attente 31 dans une position active de blocage 32.

Substantiellement, ce second organe de blocage 30 est monté mobile en translation sur le coulisseau 21 dans la direction de déplacement de ce dernier.

Par ailleurs, il agit en opposition au premier organe de blocage 16. Ainsi, ce second organe de blocage 30 est soumis à des moyens de rappel élastique 33 le repoussant dans sa position active d’attente 31 selon une action contraire aux moyens de rappel élastique 19 agissant sur le coulisseau 21 définissant, avec son doigt de blocage 20, ledit premier organe de blocage 16.

Selon un exemple de réalisation, ce second organe blocage 30 est défini sous forme d’un chariot 34 monté en coulissement sur le coulisseau 21, plus et particulièrement dans une lumière 35 adaptée dans ce dernier. Ce chariot 34 comporte au moins un doigt de blocage 36 apte à venir s’engager dans une découpe de retenue 37 que comporte le chevalet 13.

Cette découpe de retenue 37 est réalisée dans le chevalet 13 de manière à se présenter au droit du doigt de blocage 36 lorsque ledit chevalet 13 est repoussé en position de déverrouillage contre l’action des moyens de rappel élastique 11.

Avantageusement, cette découpe de retenue 37 est ménagée sur un côté opposé du chevalet 13 par rapport au rebord de retenue 22.

En outre, selon une autre particularité de l’invention, le second organe de blocage 30, dans sa position active de blocage 32 repousse le chevalet 13 en direction de la position verrouillée 9B du ou des organes déverrouillage 9 selon une course de décalage 38. Celle-ci est définie de sorte que le doigt de blocage 20 correspondant au premier organe de blocage 16 soit en décalage par rapport au rebord de retenue 22 pour empêcher tout engagement ultérieur de ce doigt de blocage 20 sous ce rebord de retenue 22.

En somme, au travers de cette course décalage 38 provoquée par le second organe de blocage 30 on s’assure que le premier organe blocage 16 ne puisse plus exercer une fonction de blocage des organes de verrouillage 9 en position déverrouillée 9A, si ce n’est au travers d’une nouvelle manœuvre de déverrouillage de la porte 2.

Selon l’invention encore, le second organe de blocage 30 est repoussé dans cette position active de blocage 32 avant que le premier organe de blocage 16 n’atteigne sa position inactive de retrait 18 sous l’impulsion du palpeur de commande 24. On comprend bien que ce second organe de blocage 30 doit être rendu actif pour retenir le ou les organes déverrouillage 9 en position déverrouillée 9A contre l’action des moyens de rappel élastique 11 avant que la fonction de blocage par le premier organe de blocage 16 ne soit interrompue.

De manière complémentaire, la ferrure de verrouillage 1 comporte une gâche 39 dans laquelle est en mesure de s’engager le palpeur de commande 24 dans sa position saillante d’attente 25.

C’est donc en coopération avec une telle gâche 39 montée sur le cadre dormant 4 de la porte 2 que le palpeur de commande 24 est tout d’abord repoussé depuis sa position saillante d’attente 25 dans une position de recul dans laquelle il aura repoussé simultanément le premier organe de blocage 16 dans sa position active de blocage 17, tout en ayant amené le second organe blocage 30 depuis sa position inactive d’attente 31 dans sa position active de blocage 32, avant de pouvoir regagner sa position saillante d’attente 25 en s’insérant dans ladite gâche 39 correspondant à la position de fermeture en applique de l’ouvrant 3 de la porte de sur son cadre dormant 4.

Ce retour en position saillante d’attente 25 du palpeur de commande 24 sous l’impulsion des moyens de rappel élastique 19 s’appuyant sur le coulisseau 21 a pour conséquence d’entraîner le second organe de blocage 30, en l’occurrence le chariot 34 comportant le ou les doigts de blocage 36, dans la position inactive d’attente 31. L’action des moyens de rappel élastique 11 est alors libérée en repoussant le ou les organes de blocage 9 en position verrouillée 9B.

À noter que pour ne pas s’opposer au déplacement du coulisseau 21 qui accompagnent le palpeur de commande 24 lorsque celui-ci regagne sa position saillante attente 25, alors que le doigt de blocage 20 est en décalage par rapport au rebord de retenu 22, ce doigt de blocage 20 est, tout comme le ou les doigts de blocage 36, dépendant d’un chariot 40 monté en coulissement sur le coulisseau 21 ,selon une course définie suffisante pour permettre, dans tous les cas, au palpeur de commande 24 de regagner sa position saillante attente 25.

Sur ce chariot 40 agissent, là encore, des moyens de rappel élastique 41 en direction opposée à l’action exercée par les moyens de rappel élastique 33 agissant sur le second organe blocage 30.

En somme, ces moyens de rappel élastique 41 repoussent le chariot 40 et le doigt de blocage 20 en position active d’attente 42 le long de ce coulisseau 21.

Pour en revenir au palpeur de commande 24, sa tête 28 est avantageusement montée pivotante selon une course angulaire limitée sur l’extrémité 43 du coulisseau 21 autour d’un axe 44 perpendiculaire à la direction de déplacement de ce dernier et perpendiculaire à l’action du cadre dormant, plus particulièrement de la gâche 39 sur cette tête 28.

Sur cette course de pivotement autour de cet axe 44, provoquée par la fermeture de la menuiserie et l’appui par exemple de la gâche sur ce palpeur, cette tête 28 du palpeur de commande 24 est définie une genouillère pour, en coopération avec un point d’appui 45, par exemple sur la têtière 27 du boîtier principal 6, provoquer une première course de recul 46 du coulisseau 21 pour repousser le premier organe de blocage 16 en direction de sa position inactive de retrait 18 en entraînant simultanément le second organe de blocage 30 en direction de sa position active de blocage 32.

Cette première course de recul 46 se poursuit par un recul complémentaire du coulisseau 21 par appui du cadre dormant 4, plus particulièrement de la gâche 39 sur le pan incliné 29 de cette tête 28 du palpeur de commande 24.

Les avantages découlant de cette configuration consistent en ce que la commande de recul du pêne que définit le palpeur de commande 24 s’effectue avec une plus grande aisance, c’est-à-dire en offrant une moindre force de résistance à ce déplacement. Ceci est ressenti par l’usager par une plus grande facilité de fermeture de l’ouvrant 3 sur le cadre dormant 4 de la porte ou fenêtre 2 et une limitation des bruits de fonctionnement

De manière avantageuse et pour une application réversible de la ferrure 1 sur une menuiserie s’ouvrant à gauche et à droite, cette tête 28 du palpeur de commande 24 se décompose en deux portions de tête 28A et 28B de configuration symétrique, chacune montée pivotante autour de l’axe 44 sur l’extrémité 43 du coulisseau 21 et définissant une genouillère pour la commande de recul de ce coulisseau 21, par rotation de l’une 28A de ces portions de tête dans une première direction 47A de fermeture de la porte 2 et par rotation de l’autre 28B dans une direction opposée 47B de fermeture de cette porte 2.

En somme, lorsqu’intervient la fermeture de l’ouvrant 3 sur le cadre dormant 4, l’une ou l’autre 28A, 28B de ces portions de tête du palpeur de commande 24 rencontre la gâche 39 pour remplir les fonctions évoquées plus haut, en particulier pour assurer le recul du coulisseau 21 dans le boîtier principal 6.

Les avantages découlant de la présente invention consistent en ce que l’automatisme de commande élastique de verrouillage de la ferrure de verrouillage, intervenant au moment de refermer une menuiserie de type porte ou fenêtre, est davantage sécurisé. Ce verrouillage est assuré n’intervenir qu’une fois l’ouvrant de cette porte ou fenêtre convenablement repoussée contre son cadre dormant et que les organes de verrouillage que comporte cette ferrure de verrouillage sont tous parfaitement positionnés au droit de leur gâche respective.

Au travers de la configuration particulière du palpeur de commande et l’action sous forme de genouillère, celui-ci ne représente guère de résistance à la fermeture de la menuiserie, manœuvre qui est donc facilitée en comparaison aux solutions correspondant à l’état de la technique.

Par ailleurs, dans son mode de réalisation décomposé en deux portions de tête 28A et 28B, ce palpeur de commande de la ferrure de verrouillage selon la mention est d’application réversible et s’adapte autant à une fermeture à gauche qu’à droite d’un ouvrant.

Claims (14)

1. Ferrure de verrouillage de type serrure, crémone, crémone-serrure, comportant un boîtier principal 6 logeant un mécanisme de verrouillage coopérant avec un organe de manœuvre 7 pour repousser au moins un organe de verrouillage 9 depuis une position verrouillée 9A dans au moins une position déverrouillée 9B contre l’action de moyens de rappel élastique en position de verrouillage 11, ladite ferrure de verrouillage 1 comportant encore des moyens de blocage 15 pour retenir directement ou indirectement ledit organe de verrouillage 9 en position déverrouillée 9B, contre l’action desdits moyens de rappel élastique 11 au travers d’un premier organe de blocage 16 mobile contre l’action de moyens de rappel élastique 19 entre une position active de blocage 17 et une position inactive de retrait 18, lesdits moyens de blocage 15 comportant encore un palpeur de commande 24 pour repousser ledit premier organe de blocage 16 en position inactive de retrait 18, caractérisé en ce que les moyens de blocage 15 comprennent un second organe de blocage 30 apte à être repoussé depuis une positon inactive d’attente 31 dans une position active de blocage 32 pour retenir directement ou indirectement ledit organe de verrouillage 9 en position déverrouillée contre l’action desdits moyens de rappel élastique 11, le palpeur de commande 24 étant mobile au moins en translation depuis une position saillante d’attente 25 dans une direction de recul pour repousser le premier organe de blocage 16 en position inactive de retrait 18 et amener le second organe de blocage 30 en position active de blocage 32.
2. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1, caractérisée en ce que le second organe de blocage 30 est repoussé dans cette position active de blocage 32 avant que le premier organe de blocage 16 n’atteigne sa position inactive de retrait 18 sous l’impulsion du palpeur de commande 24
3. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le premier organe de blocage 16 est défini par un doigt de blocage 20 monté sur un coulisseau 21 se déplaçant dans le boîtier principal 6 perpendiculairement au déplacement d’un chevalet 13 sur lequel agissent les moyens de rappel élastique 11.
4. Ferrure de verrouillage selon la revendication 3, caractérisée en ce que le doigt de blocage 20 est repoussé en appui sur le chevalet 13 sous l’action des moyens de rappel élastique 19, ledit chevalet 13 comportant un rebord de retenue 22 sous lequel s’insère ce doigt de blocage 20 lorsque le chevalet 13 est repoussé dans sa position correspondant à celle du déverrouillage 9A de l’organe déverrouillage 9.
5. Ferrure de verrouillage selon la revendication 4, caractérisée en ce que le rebord de retenue 22 est surmonté d’une rampe de dégagement 23 pour repousser le premier organe de blocage 16 dans sa position inactive de retrait 18 lorsque le chevalet 13 vient à se déplacer dans la direction correspondant à la commande de déverrouillage de l’organe de verrouillage 9 contre l’action des moyens de rappel élastique 19.
6. Ferrure de verrouillage selon l’une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée en ce que le palpeur de commande 24 prolonge, au travers d’une ouverture 26 adaptée dans le boîtier principal 6, le coulisseau 21 recevant le doigt de blocage 20 et constituant ledit premier organe de blocage 16.
7. Ferrure de verrouillage selon l’une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisée en ce que le second organe de blocage 30 est monté mobile en translation sur le coulisseau 21 dans la direction de déplacement de ce dernier et agit en opposition au premier organe de blocage 16 en étant repoussé dans sa position inactive d’attente 31 par des moyens de rappel élastique 33 selon une action contraire aux moyens de rappel élastique 19 agissant sur ledit coulisseau 21.
8. Ferrure de verrouillage selon la revendication 7, caractérisée en ce que le second organe blocage 30 est défini sous forme d’un chariot 34 monté en coulissement sur le coulisseau 21, plus et particulièrement dans une lumière 35 adaptée dans ce dernier, ce chariot 34 comportant au moins un doigt de blocage 36 apte à venir s’engager dans une découpe de retenue 37 que comporte le chevalet 13.
9. Ferrure de verrouillage selon la revendication 8, caractérisée en ce que la découpe de retenue 37 est ménagée sur un côté opposé du chevalet 13 par rapport au rebord de retenue 22 de manière à se présenter au droit du doigt de blocage 36 lorsque le dit chevalet 13 est repoussé en position de déverrouillage contre l’action des moyens de rappel élastique 11.
10. Ferrure de verrouillage selon l’une quelconque des revendications 4 à 9, caractérisée en ce que le second organe de blocage 30, dans sa position active de blocage 32, repousse le chevalet 13 en direction de la position verrouillée 9B de l’organe déverrouillage 9 selon une course de décalage 38 définie de sorte que le doigt de blocage 20 correspondant au premier organe de blocage 16 soit en décalage par rapport au rebord de retenue 22 pour empêcher l’engagement de ce doigt de blocage 20 sous ce rebord de retenue 22.
11. Ferrure de verrouillage selon l’une quelconque des revendications 3 à 10, caractérisée en ce que le doigt de blocage 20 du premier organe de blocage est dépendant d’un chariot 40 monté en coulissement sur le coulisseau 21 et soumis à des moyens de rappel élastique 41 en direction opposée à l’action exercée par les moyens de rappel élastique 33 agissant sur le second organe blocage 30, lesdits moyens de rappel élastique 41 repoussant le chariot 40 et le doigt de blocage 20 en position active d’attente 42 le long de ce coulisseau 21.
12. Ferrure de verrouillage selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le palpeur de commande 24 emprunte la forme d’un pêne demi-tour avec une tête 28 à au moins un pan 29 incliné de manière apte à coopérer avec une gâche 39.
13. Ferrure de verrouillage selon les revendications 3 et 12, caractérisée en ce que la tête 28 du palpeur de commande 24 est montée pivotante selon une course angulaire limitée sur l’extrémité 43 du coulisseau 21 autour d’un axe 44 perpendiculaire à la direction de déplacement de ce dernier et perpendiculaire à l’action de la gâche 39 sur cette tête 28 pour définir une genouillère en coopération avec un point d’appui 45 du boîtier principal 6 et provoquer une première course de recul 46 du coulisseau 21 pour repousser le premier organe de blocage 16 en direction de sa position inactive de retrait 18 en entraînant simultanément le second organe de blocage 30 en direction de sa position active de blocage 32.
14. Ferrure de verrouillage selon la revendication 13, caractérisée en ce que la tête 28 du palpeur de commande 24 se décompose en deux portions de tête 28A et 28B de configuration symétrique, chacune montée pivotante autour de l’axe 44 sur l’extrémité 43 du coulisseau 21 et définissant une genouillère pour la commande de recul de ce coulisseau 21, par rotation de l’une 28A de ces portions de tête dans une première direction 47A de fermeture et par rotation de l’autre 28B dans une dans une direction de fermeture opposée 47B.