FR2875526A1 - Serrure de porte a pene demi-tour - Google Patents

Abstract

Serrure de porte comprenant un boîtier (1) à encastrer muni d'une têtière (3), un pêne demi-tour (4) monté coulissant dans le boîtier (1) et en prise avec un moyen élastique (17) sollicitant le pêne demi-tour (4) dans une position de repos dans laquelle sa tête (11) est partiellement sortie du boîtier (1), un fouillot (5) apte à agir sur l'embout d'entraînement (15) du pêne demi-tour pour amener la tête (11) dans une position rentrée lorsqu'un utilisateur agit sur la poignée de porte, un moyen de butée (24) mobile entre une position active dans laquelle il bloque le déplacement du pêne demi-tour (4) dans la position de repos à l'encontre du moyen élastique (17) et une position inactive dans laquelle la tête (11) de pêne demi-tour peut sortir entièrement du boîtier (1), pour permettre son retournement dans ce dernier, le moyen de butée (24) étant accessible depuis l'extérieur du boîtier (1) par une ouverture (26) aménagée à travers la têtière (3).

Description

La présente invention concerne une serrure de porte à encastrer comportant

un pêne demi-tour à retournement.

On sait que la tête du pêne demi-tour d'une serrure comporte usuellement, sur une de ses deux faces latérales verticales, une face inclinée qui, à la fin du mouvement de fermeture du battant de la porte, coopère avec une gâche fixée sur un montant vertical du châssis dormant de la porte pour provoquer automatiquement l'effacement du pêne demi-tour. Cette face inclinée doit être situé sur l'une ou l'autre des deux faces latérales verticales du pêne demi-tour selon le sens de fermeture de la porte, à droite ou à gauche. Il est donc souhaitable qu'un utilisateur ou un installateur puisse, si nécessaire, retourner le pêne demi-tour, en le faisant pivoter de 180 autour de son axe longitudinal, sans avoir à démonter la serrure pour effectuer cette opération de retournement.

Cette opération de retournement du pêne demi-tour, sans démontage de la serrure, est possible avec la serrure décrite dans le brevet européen EP 0 894 921. Le boîtier comprend un moyen de butée, retenant une pièce de commande en position de repos, et propre à être effacé de l'extérieur du boîtier par une ouverture prévue dans le foncet. Lorsque ce moyen de butée est effacé, des moyens élastiques de rappel sollicitent un embout d'entraînement du pêne demi-tour dans un évidement élargi permettant sa rotation et la tête prismatique du pêne peut sortir entièrement du boîtier de serrure. Dans un mode de réalisation, le moyen de butée est constitué par une patte liée au boîtier, ladite patte peut pivoter par déformation élastique de torsion. La liaison entre la pièce de commande et l'embout d'entraînement du pêne est un orifice qui assure une liaison en translation, tout en permettant une rotation de l'embout.

On connaît une autre solution par le brevet français FR 2 821 380.

Un accouplement débrayable est constitué entre le fouillot et le bras de fouillot, par un doigt d'accouplement qui est monté coulissant dans un trou borgne du fouillot, dont l'axe est parallèle à l'axe de rotation du fouillot et qui est ouvert en direction d'une rondelle faisant partie du bras de fouillot, ledit doigt d'accouplement étant sollicité par un ressort, logé dans le trou borgne, vers la rondelle et ayant une extrémité qui est engagée dans une encoche radialement interne de la rondelle dans l'état embrayé de l'accouplement. Ladite extrémité est accessible depuis l'extérieur du boîtier à travers une lumière formée dans le foncet du boîtier, de telle façon que le doigt d'accouplement puisse être repoussé vers l'intérieur du trou borgne, contre la force du ressort, à l'aide d'un outil introduit dans ladite lumière, pour mettre l'accouplement dans un état débrayé. A ce moment, le bras de fouillot n'est plus retenu par le fouillot et un ressort fait sortir complètement la tête du pêne demi-tour hors du boîtier, ce qui permet son retournement.

Toutefois, les moyens prévus pour le retournement du pêne demi-tour dans les serrures décrites dans ces deux documents sont relativement complexes et nécessitent l'utilisation d'un grand nombre de pièces et de liaisons compliquées à réaliser d'un point de vue industriel. En outre, si la serrure est encastrée dans un battant de porte, elles présentent l'inconvénient d'avoir à retirer la serrure du battant de la porte pour pouvoir retourner le pêne demi-tour.

La présente invention a pour but de proposer une nouvelle serrure qui évite les inconvénients précités, dans laquelle les moyens permettant d'effectuer le retournement du pêne demi-tour sont plus simples et ne nécessitent pas d'avoir à retirer la serrure du battant de la porte pour effectuer ce retournement.

A cet effet, l'invention a pour objet une serrure de porte à encastrer dans un battant de porte, comportant: un boîtier à encastrer, muni d'une têtière frontale un pêne demi-tour monté coulissant dans le boîtier et comprenant une tête de pêne demi-tour et une queue de pêne demi-tour, ladite queue de pêne demi-tour étant munie d'un embout d'entraînement en prise avec un moyen élastique sollicitant ledit pêne demi-tour dans une position dite de repos du pêne demi-tour dans laquelle la tête de pêne demi-tour est partiellement sortie du boîtier un fouillot destiné à être actionné par une poignée de porte, ledit fouillot étant apte à agir sur ledit embout d'entraînement pour amener la tête de pêne demi-tour dans une position rentrée à l'intérieur du boîtier lorsqu'un utilisateur agit sur la poignée de porte - un moyen de butée mobile entre une position dite active dans laquelle il bloque le déplacement du pêne demi-tour dans la position de repos à l'encontre dudit moyen élastique et une position dite inactive dans laquelle la tête de pêne demi-tour peut sortir entièrement du boîtier, pour permettre son retournement, caractérisée par le fait: que ledit moyen de butée est accessible depuis l'extérieur du boîtier par une ouverture aménagée à travers ladite têtière Avantageusement, le moyen de butée est constitué par une tige s'étendant à travers toute l'épaisseur du boîtier et dont chaque extrémité est logée dans une rainure aménagée dans chaque paroi en vis-à-vis du boîtier.

Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite tige a une section plus large que la largeur de chacune desdites rainures à l'intérieur du boîtier.

Avantageusement, chacune desdites rainures est de forme 15 incurvée.

Dans un mode de réalisation particulier, chacune desdites rainures est de direction sensiblement verticale lorsque la serrure est encastrée, et chacune desdites rainures définit deux positions stables pour le moyen de butée, une position basse dans laquelle le moyen de butée est bloqué à l'extrémité inférieure de chacune desdites rainures et une position haute dans laquelle le moyen de butée est bloqué à l'extrémité supérieure de chacune desdites rainures.

Selon une forme particulière, en position active, ledit moyen de butée est maintenu bloqué en position basse dans chacune desdites 25 rainures.

Selon une autre caractéristique, la serrure comporte une bascule coopérant d'une part avec le fouillot et d'autre part avec l'embout d'entraînement du pêne demi-tour pour le déplacer sous l'action du fouillot, ladite bascule et ledit fouillot coopérant avec le moyen de butée.

Avantageusement, la bascule comporte une excroissance apte à bloquer le moyen de butée contre une extrémité de chacune desdites rainures lorsque la poignée est au repos.

De préférence, ladite excroissance vient chevaucher lesdites rainures en leur milieu ou à proximité, dans la position active ou 35 inactive.

Dans un mode de réalisation particulier, l'embout d'entraînement est conformé de façon à venir buter sur la paroi du boîtier en cas de rotation axiale de la queue de pêne demi-tour lorsque ledit pêne demi- tour est entre ladite position de repos et ladite position rentrée, et le boîtier comporte un trou de taille supérieure à la taille de l'embout d'entraînement, au droit duquel l'embout d'entraînement est déplacé par le moyen élastique dans ladite position inactive, ledit trou permettant une rotation de 180 dudit embout d'entraînement.

L'invention sera mieux comprise, et d'autre buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, en référence aux dessins schématiques annexés.

Sur ces dessins: la figure 1 est une vue simplifiée latérale et en coupe de la serrure selon l'invention, le couvercle ou foncet du boîtier de la serrure ayant été retiré pour montrer le mécanisme interne de la serrure, ledit mécanisme étant représenté dans un état correspondant à la position de repos du pêne demi-tour; - la figure 2 est une vue partielle et frontale de la têtière de la serrure de la figure 1; la figure 3 est une vue analogue à la figure 1 montrant le pêne demi-tour dans sa position rentrée; la figure 4 est une vue analogue à la figure 3, montrant l'action d'un outil pour mettre le moyen de butée en position inactive, le pêne demi-tour étant en position rentrée; la figure 5 est une vue analogue à la figure 4, la tête de pêne demi-tour étant entièrement sortie du boîtier; la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, montrant l'action d'un outil pour remettre le moyen de butée en position active, le pêne demi-tour étant en position rentrée; la figure 7 est une vue analogue à la figure 1, mais montrant une variante de serrure multipoints conforme à l'invention; et - la figure 8 est une vue agrandie et éclatée, de dessous, du fouillot et de son poussoir, pour une serrure selon l'invention.

En se référant à la figure 1, on voit une serrure à pênes multiples comportant un boîtier 1 destiné à être encastré dans une mortaise creusée dans le chant du battant d'une porte (non représentée). Le boîtier 1 comporte, de façon classique, un palâtre 2, qui forme l'une des deux grandes faces verticales du boîtier 1, une têtière 3, qui est solidaire du palâtre 2 ou fixée rigidement à celui-ci, et qui présente des orifices 3a (montrés sur la figure 2) pour, en service, être fixée par des vis (non montrées) dans une entaille ou rainure peu profonde formée dans le chant du battant de porte, et un couvercle ou foncet (non représenté) sous la forme d'une plaque, qui s'étend parallèlement au palâtre 2 et est fixé de manière détachable à celui-ci.

La serrure comporte en outre, à l'intérieur du boîtier 1, un pêne demitour 4, un fouillot 5, qui est destiné à être actionné par une poignée de porte (non montrée), par exemple de type bouton ou de type béquille, pour l'actionnement manuel du pêne demi-tour 4, un pêne dormant 6 et un canon de serrure comportant un barillet 8 apte à être actionné au moyen d'une clef appropriée.

Le pêne demi-tour 4 comporte de façon classique une tête 11 et une queue 12. La tête 11, par exemple de forme prismatique, passe à travers une ouverture 13, de forme sensiblement rectangulaire, qui est formée dans la têtière 3 et dans laquelle la tête 11 est guidée et mobile en translation horizontale. La tête 11 comporte une face latérale verticale qui est située dans un plan parallèle au palâtre 2, et une face latérale verticale opposée qui est inclinée. Deux rainures 11 a et 1 lb (montrées sur la figure 4) sont prévues respectivement dans les faces horizontales supérieure et inférieure de la tête 11. Les rainures 11 a et 11 b coopèrent avec des saillies 13a et 13b de forme complémentaire, qui sont formées respectivement sur le bord supérieur et sur le bord inférieur de l'ouverture 13, pour le guidage de la tête 11 dans ladite ouverture 13.

La queue 12 est constituée par une tige cylindrique dont l'une des extrémités est fixée rigidement à la tête 11 et qui est montée coulissante dans un palier 14 (mieux visible sur la figure 4) formé par une découpe du palâtre 2. L'autre extrémité de la queue 12 porte un embout 15 qui est fixé rigidement à ladite queue 12. L'embout 15 à la forme d'un carré ou d'un rectangle dont les côtés horizontaux ont une dimension correspondant sensiblement à l'espacement entre le palâtre 2 et le foncet, afin d'empêcher ou de limiter la rotation selon l'axe longitudinal de la queue de pêne 12, lorsque la tête 11 est entièrement rentrée dans le boîtier 1. Au droit de l'axe de la queue 12, par exemple à côté du palier 14, deux trous rectangulaires 16 formés en vis-à-vis respectivement dans le palâtre 2 et dans le foncet, permettent le retournement du pêne demi-tour 4 par une rotation de 180 de celui-ci autour de l'axe longitudinal A de la queue 12 d'une manière qui sera décrite en détail plus loin.

Un ressort 17 est prévu dans le boîtier 1 pour solliciter le pêne demitour 4 dans une position de repos dans laquelle la tête 11 fait partiellement saillie à l'extérieur du boîtier 1, comme montré sur la figure 1. Le ressort 17 peut être, par exemple, constitué par un ressort de compression, dont l'une des extrémités prend appui contre l'embout 15 et dont l'autre extrémité prend appui contre un rebord 2a du palâtre 2. Le ressort 17 est maintenu en position d'une part par l'extrémité libre de la tige 12 autour de laquelle est montée le ressort 17 et d'autre part par un plot 18 en saillie intérieur dudit rebord 2a autour duquel l'autre extrémité du ressort 17 est montée.

Le fouillot 5 est monté rotatif, dans le boîtier 1, de façon à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation B perpendiculaire au plan du palâtre 2. Ledit fouillot 5 comporte un trou 21 non circulaire, par exemple carré, pour être traversé par une tige d'entraînement ou une béquille de section transversale conjuguée commandée par une poignée de porte (non montrée). Partant de sa position de repos, le fouillot 5 peut être tourné dans le sens horaire autour de son axe de rotation au moyen de ladite tige d'entraînement, dont au moins une des extrémités est reliée à une poignée de porte de façon à faire tourner le fouillot 5 dans le sens horaire. Une bascule 22 est montée sur le moyeu central dudit fouillot 5. Ledit fouillot 5 comporte deux doigt 5a et 5b (montrés sur la figure 4), diamétralement opposés, logés avec un débattement à l'intérieur de deux encoches 28a et 28b prévues dans la bascule 22. Les doigts 5a et 5b peuvent entraîner la bascule 22 en coopérant avec une extrémité des encoches 28a et 28b. Le ressort 17 maintient au repos, l'encoche 28a en butée contre le doigt 5a pour permettre au fouillot d'entraîner la bascule en rotation dans le sens horaire.

La bascule 22 présente, sur sa partie supérieure, une patte supérieure 22a qui est apte à agir sur l'embout 15 pour amener la tête 11 dans une position rentrée à l'intérieur du boîtier 1 d'une manière qui sera décrite en détail plus loin. Ladite patte 22a prend appui sur l'embout 15 du côté opposé au ressort 17. Ladite bascule 22 présente, sur sa partie inférieure, une patte inférieure 22b munie d'un trou central pour recevoir une patte d'extrémité d'un levier de commande 23. Le levier de commande 23 est constitué d'une bande métallique allongée qui coopère avec panneton 8a pour entraîner l'ouverture du pêne demi-tour 4 sous l'action du barillet 8. Grâce au débattement des encoches 28a et 28b, la bascule peut ainsi tourner sous l'action du levier de commande 23 pour 1 o faire rentrer le pêne demi-tour 4 sans entraîner le fouillot 5.

Ladite bascule 22, dans la position de repos de la bascule 22, qui correspond aussi à la position de repos du pêne demi-tour 4, prend appui sur un moyen de butée 24, au niveau d'une excroissance 22c prévue sur bascule 22.

Ledit moyen de butée 24 est constitué par une tige métallique s'étendant à travers toute l'épaisseur du boîtier 1 et dont chaque extrémité est logée dans une rainure 25 aménagée dans chaque paroi en vis-à-vis du boîtier 1. Par exemple le moyen de butée 24 est maintenu dans chaque rainure 25 par une section élargie 24a à l'intérieur du boîtier 1, de telle sorte qu'à l'intérieur du boîtier 1 la section de la tige soit supérieure à la largeur de chaque rainure 25. Au niveau des rainures 25, la tige a une section 24a qui correspond à la largeur de la rainure 25. Le moyen de butée 24 est en outre accessible depuis l'extérieur du boîtier 1, par une ouverture 26 prévue dans la têtière 3. Ledit moyen de butée 24 peut être déplacée le long desdites rainures 25 par le biais d'un outil adapté, inséré dans ladite ouverture 26 prévue dans la têtière 3, ledit outil étant par exemple un tournevis ou une pointe T. Chaque rainure 25 a une forme incurvée de façon à définir deux positions stables pour le moyen de butée 24, situées à chacune des extrémités desdites rainures 25. Chaque rainure 25 est positionnée dans le boîtier 1 de telle façon que la position dite active du moyen de butée 24 soit plus basse que la position dite inactive du moyen de butée 24.

Dans la position dite inactive, dans laquelle le moyen de butée 24 est représenté sur la figure 4, correspond à la position dans laquelle la tête de pêne 11 peut entièrement sortir du boîtier 1. La position dite active, dans laquelle le moyen de butée 24 est représenté sur la figure 1, correspond à la position dans laquelle le moyen de butée 24 retient la bascule 22 en position de repos. Par exemple, chacune desdites rainures 25 est disposée de manière sensiblement verticale dans le boîtier 1, de manière que le moyen de butée 24 puisse reprendre sa position active par gravité lorsqu'un utilisateur agit sur la poignée comme cela sera décrit en détail plus loin. En outre, la forme de l'excroissance 22c de la bascule 22 est telle que ladite excroissance 22c vienne chevaucher chacune desdites rainures 25 en leur milieu, dans la position active et dans la position inactive du moyen de butée 24, de manière que, lorsque la poignée de porte est relâchée, le moyen de butée 24 est maintenu en position dans chacune desdites rainures 25 par l'excroissance 22c de la bascule 22. Le moyen de butée 24 vient ainsi en appui de part et d'autre de l'excroissance 22c dans ses positions active et inactive.

Un ressort 20 est prévu dans le boîtier pour solliciter le fouillot dans une position de repos dans laquelle le fouillot est en appui sur le moyen de butée 24, qui correspond à une position dans laquelle la poignée est relachée, comme montré sur la figure 1. L'une des extrémités du ressort 20 est en appui contre un rebord 2a du palâtre 2, l'autre extrémité est montée sur un poussoir 19. Le ressort 20 est maintenu en position d'une part par le poussoir 19 et d'autre part par un plot 29 en saillie intérieur dudit rebord 2a autour duquel l'autre extrémité du ressort est montée. Le poussoir 19 est constitué par une tige métallique en forme de T dont la jambe est logée dans le ressort 20 et dont la barre 19a est en appui d'une part dans un logement 5c prévu dans le fouillot 5 et d'autre part sur le ressort 20 (voir figure 8). Le logement 5c permet un basculement de la tige 19 par rapport au fouillot 5. Le logement 5c a une profondeur environ égale au diamètre du ressort 20 de manière à empêcher l'éjection de la tige 19. Ladite barre 19a a une taille supérieure au diamètre du ressort 20 de manière à permettre la compression du ressort 20 lorsque le fouillot 5 effectue une rotation dans le sens horaire.

La tige du poussoir 19 permet de guider le ressort 20 lors de ses mouvements de compression et d'extension. L'extrémité libre du poussoir 19 est apte à venir buter contre le boîtier 1, pour limiter, en coopération avec ledit ressort de fouillot 20, le débattement angulaire dudit fouillot 5 dans le sens horaire et, par suite, pour limiter aussi le mouvement de rentrée du pêne demi-tour 4 à l'intérieur du boîtier 1, par exemple lorsque le bord frontal de la tête de pêne demi-tour 11 arrive à fleur de la face extérieure de la têtière 3. Pour faciliter l'assemblage des composants dans le boîtier de la serrure, un embouti de forme 27 est prévu en saillie intérieure dans le palâtre 2. Ledit embouti de forme 27 étant apte à servir de butée au poussoir 19, lorsque le poussoir 19 est mis en place dans le boîtier avec son ressort 20, avant le montage du fouillot, ce qui permet d'éviter l'éjection du ressort 20. Puis le poussoir 19 est logé dans le logement 5c du fouillot 5.

Le pêne dormant 6 comporte, de façon classique, une tête 31 et 10 une queue 32.

Une ouverture oblongue 34 horizontale est formée dans la queue 32 et des créneaux 35 définissant plusieurs positions de verrouillage sont formés sur les bords supérieurs et inférieurs de la queue 32, les positions de verrouillage correspondant respectivement à une position de serrure ouverte, à une fermeture simple tour et une fermeture double tour. Une borne 36 rivetée au palâtre 2 fait saillie à travers l'ouverture oblongue 34 de la queue 32, permettant ainsi le guidage horizontal du pêne dormant 6.

Le barillet 8 comportant un panneton 8a apte à agir sur les 20 créneaux 35 inférieurs de la queue 32 ainsi que sur une plaquette 37 intercalée entre le fond du palâtre 2 et la queue 32.

Ladite plaquette 37 peut se déplacer transversalement à la direction de translation du pêne dormant 6, dans un plan parallèle au plan du palâtre 2. La plaquette 37 présente une lumière oblongue 37b sensiblement perpendiculaire à l'ouverture 34, la borne 36 traversant ladite plaquette 37 dans ladite lumière 37b. La plaquette 37 sert d'organe de verrouillage. Ladite plaquette 37 présente une patte saillante 37a vers le foncet pour coopérer avec les créneaux 35 supérieurs de la queue de pêne 32, ladite patte 37a étant sollicité par un ressort hélicoïdal 38 dans les créneaux 35. La partie inférieure de ladite plaquette 37 a une forme triangulaire et est positionnée de manière à chevaucher la trajectoire du panneton 8a afin de pouvoir être déplacée par celui-ci.

La tête de pêne 31 a la forme d'un parallélépipède rectangle et peut coulisser horizontalement dans une ouverture rectangulaire 39 35 formée dans la têtière 3.

Le détail de la structure et du fonctionnement du pêne dormant est décrit par exemple dans le document FR-A-2 711 713.

On va maintenant décrire le fonctionnement de la serrure selon l'invention. Partant de l'état représenté dans la figure 1, dans laquelle le moyen de butée 24 est dans sa position dite active, à l'extrémité inférieure de la rainure 25, et bloque la bascule 22 au niveau de son excroissance 22c. La patte supérieure 22a de ladite bascule 22 est alors sensiblement verticale, le pêne dormant 6 est en position rentrée à l'intérieur du boîtier 1, le pêne demi-tour 4 est en position de repos, Io c'est-à-dire partiellement sorti du boîtier 1, et le fouillot 5 est également en position de repos, qui correspond à une position horizontale de la béquille.

Lorsqu'un utilisateur fait tourner la poignée de porte dans le sens horaire, le fouillot 5 effectue une rotation autour de l'axe B, dans le sens horaire, et comprime le ressort 20, la rotation étant limitée par le poussoir 19. Le doigt 5a dudit fouillot 5 entraîne, par coopération avec une extrémité de l'encoche 28a prévue dans la bascule 22, ladite bascule 22 qui effectue une rotation autour de l'axe B, dans le même sens. La patte supérieure 22a de la bascule 22 agit sur l'embout 15, ce dernier effectuant alors une translation horizontale vers le côté opposé à la têtière 3. Il en résulte une translation dans le même sens et de la même distance de la queue 12 ainsi que de la tête 11. Ladite tête 11 est alors en position rentrée dans le boîtier 1. La serrure est alors dans la position représentée sur la figure 3.

Lorsque l'utilisateur relâche la poignée, le ressort 20 se détend, ce qui entraîne une rotation dudit fouillot 5 dans le sens anti-horaire, jusqu'à la position de repos dudit fouillot dans laquelle il est en appui contre le moyen de butée 24. Simultanément, le ressort 17 se détend en repoussant l'embout 15 vers sa position de repos. L'embout 15 entraîne la bascule 22 qui effectue une rotation dans le sens anti-horaire jusqu'à ce que l'excroissance 22c de la bascule 22 se trouve bloquée contre le moyen de butée 24. La patte supérieure 22a de la bascule 22 retient alors l'embout 15, tel que le pêne demi-tour 4 soit dans sa position dite de repos. La serrure a retrouvé l'état représenté sur la figure 1.

On va maintenant décrire comment le pêne demi-tour 4 peut être retourné par une rotation de 180 autour de l'axe A, dans le cas où la face inclinée de la tête 11 ne se trouve pas du bon côté pour la porte sur laquelle la serrure est installée.

Lorsqu'un utilisateur agit sur la poignée de telle sorte que la tête 11 soit entièrement rentrée à l'intérieur du boîtier 1, comme cela est représenté sur la figure 3, le moyen de butée 24 n'est plus bloqué par l'excroissance 22c de la bascule 22. Si un utilisateur introduit dans l'ouverture 26 de la têtière 3 un objet approprié, tel qu'un tournevis ou une pointe T, il peut faire coulisser le moyen de butée 24 vers l'extrémité supérieure de la rainure 25, comme cela est montré sur la figure 4. Pour que ce moyen de butée 24 reste en position inactive, c'està-dire que le moyen de butée 24 est placé à l'extrémité supérieure de la rainure 25, l'utilisateur doit relâcher la poignée de porte, de manière que l'excroissance 22c de la bascule 22 vienne chevaucher lesdites rainures 25 et vienne ainsi bloquer le moyen de butée 24 dans sa position inactive, comme cela est montré sur la figure 5. En variante, la rainure 25 peut permettre à la butée 24 de rester en position haute.

Lorsque l'utilisateur relâche la poignée de porte, le ressort 20 se détend, ce qui provoque une rotation dudit fouillot 5 autour de l'axe B dans le sens anti-horaire. Simultanément, le ressort 17 se détend en entraînant une translation horizontale dudit pêne demi-tour 4 en direction de la têtière 3. La translation de l'embout 15 entraîne une rotation de la bascule 22 autour de l'axe B et dans le sens anti-horaire. L'excroissance 22c de la bascule 22 n'étant plus retenue par le moyen de butée 24, ladite bascule 22 pivote d'un angle supérieur à l'angle nécessaire pour retrouver sa position de repos, c'est-à-dire que l'angle 0 entre l'axe de la queue de pêne 12 et le bras de la bascule 22 est supérieur à 90 . La patte supérieure 22a de la bascule 22 vient se bloquer contre le moyen de butée 24 de telle sorte que l'excroissance 22c de la bascule 22 vienne chevaucher la rainure 25, ce qui entraîne un blocage du moyen de butée 24 dans ladite position inactive. Le pêne demi-tour 4 effectue une translation horizontale en direction de la têtière 3 jusqu'à ce que la tête de pêne 11 soit entièrement sortie du boîtier 1, comme cela est représenté sur la figure 5. D'autre part, dans cet état de la serrure, l'embout 15 se trouve au niveau des deux trous 16 réalisés face à face dans les deux grandes faces verticales du boîtier 1, ce qui permet sa rotation de 180 autour de l'axe A. En se reportant à la figure 6, nous allons maintenant décrire comment le mécanisme peut être remis en place. Dans l'état représenté sur la figure 5, le moyen de butée 24 est bloquée en position inactive par l'excroissance 22c de la bascule 22. Lorsqu'un utilisateur fait tourner la poignée de porte dans le sens horaire, cela entraîne une rotation de la bascule 22 autour de l'axe B dans le sens horaire par l'intermédiaire d'une rotation dans le sens horaire et de même axe de rotation du fouillot 5. Ceci a pour effet de libérer le moyen de butée 24 de l'excroissance 22c de la bascule 22. Si un utilisateur introduit dans l'ouverture 26 de la têtière 3 un objet approprié, tel qu'un tournevis ou une pointe T, il peut faire coulisser le moyen de butée 24 vers l'extrémité inférieure de la rainure 25, comme cela est montré sur la figure 6. Il est également possible que le moyen de butée 24 reprenne sa position dite active par gravité. La serrure a retrouvé l'état représenté sur la figure 3.

Si la serrure n'est pas encastrée dans une porte, le moyen de butée 24 peut également être déplacé par gravité dans la rainure 25, entre sa position active et sa position inactive, par un retournement du boîtier 1.

On va maintenant décrire une opération de verrouillage du pêne dormant 6. Pour effectuer cette opération de verrouillage, en partant de la situation représentée dans la figure 1, dans laquelle le pêne dormant 6 est entièrement rentré dans le boîtier 1, ce qui correspond à un étatdéverrouillé de la serrure, l'utilisateur introduit sa clef dans le barillet 8 du canon de serrure et fait tourner le barillet 8, au moyen de la clef, dans le sens trigonométrique. Le panneton 8a agit sur la partie inférieure de la plaquette 37, ce qui a pour effet de la translater vers le haut du boîtier 1 et donc de la dégager des créneaux 35 supérieurs de la queue 32 dans lesquels les pattes saillantes 37a de ladite plaquette 37 étaient engagées. Simultanément le panneton 8a vient s'engager entre les deux premiers créneaux 35 inférieurs de la queue 32. La queue 32 effectue une translation horizontale en direction de la têtière 3, d'une distance équivalente à la distance entre deux des créneaux 35 de la queue 32. Lorsque l'utilisateur continue de tourner la clef dans le sens antihoraire, le panneton 8a se dégage des créneaux 35 de la queue 32 puis de la plaquette 37 dont les pattes saillantes 37a se réengagent dans les créneaux 35 de la queue 32. La serrure est alors dans un état de fermeture simple tour. On notera que pour passer de l'état déverrouillé à l'état de fermeture simple tour, le barillet 24 a effectué une rotation de 360 autour de son axe de rotation. Lorsqu'en partant de cet état de fermeture simple tour un utilisateur introduit sa clef dans le barillet 8 du canon de serrure et fait tourner le barillet 8, au moyen de la clef, dans le sens anti-horaire, la serrure passe dans un état de fermeture double tour d'une manière similaire au passage de l'état déverrouillé à l'état de fermeture simple tour.

Une opération de déverrouillage du pêne dormant 6 s'effectue de manière similaire. Lors de cette opération, le panneton 8a agit sur le levier de commande 23, ce qui a pour effet de le translater vers le haut du boîtier 1. La translation du levier de commande 23 entraîne une rotation d'axe B de la bascule 22 dans le sens horaire, ce qui a pour effet de translater le pêne demi-tour horizontalement dans le sens opposé à la têtière 3 jusqu'à ce que la tête 11 soit rentrée dans le boîtier 1. Les encoches 28a et 28b permettent une rotation de la bascule 22 dans le sens horaire sans entraîner le fouillot 5.

Dans une variante de réalisation, qui est représentée sur la figure 7, la serrure du type multipoints comprend une pièce de commande 7 reliée à une tringle de commande pour déplacer au moins un pêne dormant supplémentaire (non montré) situé dans un boîtier additionnel (non montré) . La serrure comprend une pièce tournante 9 qui est en relation d'entraînement d'une part avec le pêne dormant 6 et d'autre part avec la pièce de commande 7 pour permettre la manoeuvre des éléments à l'aide de ladite clef d'une manière qui sera décrite plus loin.

La queue de pêne dormant 132 présente une patte 132a, qui est fixée verticalement à partir du bord supérieur de la queue de pêne dormant 132, et qui est munie d'un ergot 133 destiné à s'engager dans une lumière d'une pièce tournante 9.

La pièce tournante 9 est montée sur un axe fixe au fond du palâtre 2. La pièce tournante 9 est une pièce plate en forme de quart de cercle et présente deux lumière en U décalées l'une par rapport à l'autre de quatre vingt dix degrés et débouchant sur la périphérie de ladite pièce tournante 9, pour recevoir respectivement un ergot 133 qui fait saillie de la queue de pêne dormant 132 et l'ergot d'une pièce de commande 7.

La pièce de commande 7 est une pièce en forme de C . L'une des extrémités de la pièce de commande 7 sort du boîtier par une ouverture 41 et est destinée à coopérer avec une tringle. La pièce de commande 7 est en appui sur le fond du palâtre 2.

Lors d'une opération de verrouillage du pêne dormant 106, l'ergot 133 agit sur la pièce tournante 9, ce qui a pour effet de la faire tourner autour de son axe de rotation dans le sens horaire. La pièce tournante 9 agit sur la pièce de commande 7, ce qui a pour effet de provoquer une translation verticale de ladite pièce de commande 7. Ladite pièce de commande 7 étant relié à une tringle supérieure, celle-ci effectue la même translation verticale et entraîne la sortie du boîtier 1 d'un pêne 1 o dormant haut d'une manière qui ne sera pas décrite en détail.

Bien que l'invention ait été décrite en relation avec plusieurs modes de réalisations particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Serrure de porte à encastrer dans un battant de porte, comportant É un boîtier (1) à encastrer, muni d'une têtière (3) frontale un pêne demitour (4) monté coulissant dans le boîtier (1) et comprenant une tête de pêne demi-tour (11) et une queue de pêne demi-tour (12), ladite queue de pêne demi-tour (12) étant munie d'un embout d'entraînement (15) en prise avec un moyen élastique (17) sollicitant ledit pêne demi-tour (4) dans une position dite de repos du pêne demi-tour (4) dans laquelle la tête de pêne demi-tour (11) est partiellement sortie du boîtier (1) un fouillot (5) destiné à être actionné par une poignée de porte, ledit fouillot (5) étant apte à agir sur ledit embout d'entraînement (15) pour amener la tête de pêne demi-tour (11) dans une position rentrée à l'intérieur du boîtier (1) lorsqu'un utilisateur agit sur la poignée de porte un moyen de butée (24) mobile entre une position dite active dans laquelle il bloque le déplacement du pêne demi-tour (4) dans la position de repos à l'encontre dudit moyen élastique et une position dite inactive dans laquelle la tête de pêne demi-tour (11) peut sortir entièrement du boîtier (1), pour permettre son retournement dans ce dernier, caractérisée par le fait: que ledit moyen de butée (24) est accessible depuis l'extérieur du boîtier (1) par une ouverture (26) aménagée à travers ladite têtière (3)

2. Serrure de porte selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le moyen de butée (24) est constitué par une tige s'étendant à travers toute l'épaisseur du boîtier (1) et dont chaque extrémité est logée dans une rainure (25) aménagée dans chaque paroi en vis-à-vis du boîtier (1).

3. Serrure de porte selon la revendication 2, caractérisée par le fait que ladite tige (24) a une section plus large que la largeur de chacune 35 desdites rainures (25) à l'intérieur du boîtier (1).

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4. Serrure de porte selon la revendication 2 ou 3, caractérisée par le fait que chacune desdites rainures (25) est de forme incurvée.

5. Serrure de porte selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée par le fait que chacune desdites rainures (25) est de direction sensiblement verticale lorsque la serrure est encastrée, et que chacune desdites rainures (25) définit deux positions stables pour le moyen de butée (24), une position basse dans laquelle le moyen de butée (24) est bloqué à l'extrémité inférieure de chacune desdites rainures (25) et une position haute dans laquelle le moyen de butée (24) est bloqué à l'extrémité supérieure de chacune desdites rainures (25).

6. Serrure de porte selon la revendication 5, caractérisée par le fait qu'en position active ledit moyen de butée (24) est maintenu bloqué en position basse dans chacune desdites rainures (25).

7. Serrure de porte selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que la serrure comporte une bascule (22) coopérant d'une part avec le fouillot (5) et d'autre part avec l'embout d'entraînement (15) du pêne demi-tour (4) pour le déplacer sous l'action du fouillot (5), ladite bascule (22) et ledit fouillot (5) coopérant avec le moyen de butée (24).

8. Serrure de porte selon la revendication 7, caractérisée par le fait que la bascule (22) comporte une excroissance (22c) apte à bloquer le moyen de butée (24) contre une extrémité de chacune desdites rainures (25) lorsque la poignée est au repos.

9. Serrure de porte selon la revendication 8, caractérisée par le fait que ladite excroissance (22c) vient chevaucher lesdites rainures (25) en leur milieu ou à proximité, dans la position active ou inactive.

10. Serrure de porte selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait que l'embout d'entraînement (15) est conformé de façon à venir buter sur la paroi du boîtier (1) en cas de rotation axiale de la queue de pêne demi-tour (12) lorsque ledit pêne demi-tour (4) est entre ladite position de repos et ladite position rentrée, et que le boîtier (1) comporte un trou de taille supérieure à la taille de l'embout d'entraînement (15), au droit duquel l'embout d'entraînement (15) est déplacé par le moyen élastique (17) dans ladite position inactive, ledit trou permettant une rotation de 180 dudit embout d'entraînement (15).